Au lendemain de la qualification pour les quarts de finale grâce à leur victoire contre l'Argentine (4-3) à Kazan, les Bleus sont de retour dans leur camp de base à Istra. Florian Thauvin et Antoine Griezmann ont participé au point presse de l'Équipe de France.
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04:21Bonjour.
04:22Il y en a qui sont encore sur la route, non ?
04:25Tout le monde est arrivé ou il y en a qui...
04:28Il y a des télés qui prennent à 45 piles
04:30où on peut gratter 2, 3 minutes
04:32pour leur donner le temps d'arriver ou pas ?
04:35Oui.
04:36...
04:41D'abord, que les absents lèvent la main,
04:42qu'on sache où on en est.
04:44Bon.
04:46On va voir.
07:22...
07:27Bonjour.
07:28...
07:36On se rend compte du succès.
07:39Bon, on va commencer au 1er rang.
07:41Louis Amard, RMC BFM,
07:43pendant que je note les autres impétrants.
07:47Bonjour, Florian. Bonjour.
07:49Est-ce que le match d'hier, pour vous,
07:51il peut avoir quelque chose de fondateur
07:53dans l'adhésion du public français à votre équipe
07:54pour créer un élan jusqu'au bout, peut-être ?
07:56Oui, c'est clair que le match d'hier,
07:59il a créé quelque chose, il a créé une dynamique.
08:02Apparemment, c'est un match marquant pour tout le monde.
08:05On a pu voir le bonheur de tous les joueurs hier
08:11ainsi que du staff à la fin du match.
08:12Donc je pense que c'est un match...
08:16Ça va être un peu un modèle pour nous, ce match-là.
08:20Yannovine, derrière, s'il vous plaît.
08:25Stéphane. Bonjour, Florian.
08:26Est-ce que vous pouvez nous parler un petit peu de l'après ?
08:28Comment ça s'est déroulé, le retour, la soirée ?
08:30Est-ce que vous avez trouvé le sommeil facilement ?
08:32C'était la fête. Je pense que vous avez pu le voir
08:34sur certaines de nos vidéos
08:36qui ont été publiées sur les réseaux sociaux.
08:37On a fêté ça comme il se doit.
08:39C'est une victoire importante pour nous,
08:41une belle qualification.
08:42Tout le monde était heureux et fier.
08:44Et on en gardera un merveilleux souvenir.
08:48Et j'ai enregistré quelques vidéos dans mon téléphone.
08:51Pardon ?
08:52Ca a été un peu compliqué.
08:54Vous devez le voir sur ma tête, je suis un peu fatigué ce matin.
08:58Pierre Liguet pour la chaîne L'Equipe.
08:59Bonjour, Florian.
09:00Est-ce que tu as, vous, le groupe,
09:02avez conscience du côté un petit peu historique
09:04de la rencontre, de par le scénario,
09:06de par les buts complètement dingues,
09:08l'ambiance qu'il y avait, Lionel Messi en face ?
09:10Est-ce que, déjà, même si on est encore un petit peu tôt,
09:12on est encore un peu à chaud,
09:13vous avez conscience de cela ?
09:15C'est vrai qu'on a rencontré une grande équipe
09:17assez tôt dans la compétition,
09:20parce que c'était les huitièmes des finales.
09:22Mais on a conscience du match que c'était.
09:26On l'a vu à la fin du match,
09:30les cris dans les vestiaires,
09:31la fête qui s'est produite derrière, dans l'avion.
09:35Et honnêtement, on en a conscience,
09:37parce que c'était vraiment une belle équipe,
09:38c'était vraiment un beau match.
09:40Et en tout cas, on a tout donné jusqu'au bout,
09:43on s'est battus jusqu'au bout,
09:44et c'était une belle fête pour la France entière.
09:48Oui ?
09:50Bonjour, Florian.
09:51Certains supporters nous ont dit hier soir
09:53qu'ils avaient vu le plus beau match de leur vie.
09:55Est-ce que vous avez conscience d'avoir offert ça aux Français hier ?
09:59C'est vrai que c'était un match magnifique,
10:00une belle équipe de l'Argentine.
10:02Il y a eu beaucoup de retournements de situation,
10:05énormément de buts.
10:07Et on a pu voir que tout le monde s'est donné à fond.
10:11C'était un match extraordinaire.
10:13Et honnêtement, je comprends que tout le monde
10:16ait pris énormément de plaisir,
10:17parce que moi, c'était que du bonheur.
10:21Pour B, Samuel Olivier.
10:23Bonjour, Florian. Justement, vous concernant,
10:25c'était vos premières minutes en Coupe du monde.
10:28Qu'est-ce qui s'est passé au moment où vous entrez en jeu ?
10:31Qu'avez-vous ressenti ?
10:32C'était magnifique.
10:34Après, c'est pas sur le moment qu'on s'en rend réellement compte,
10:37c'est après, parce que sur le moment,
10:38il faut être concentré.
10:40Si je suis submergé d'émotions,
10:42je peux pas faire mon travail correctement.
10:43Mais dans tous les cas, c'était quelque chose d'exceptionnel
10:45pour moi.
10:46J'ai savouré.
10:48Et pour être tout à fait honnête avec vous,
10:50j'y pense encore.
10:52Pour l'équipe, Damien Degor.
10:53Bonjour, Florian.
10:54Un peu dans le prolongement de cette question,
10:56quand une personne du staff t'appelle pour venir,
10:58pour te dire que c'est toi qui joues,
11:01qu'est-ce que tu ressens à ce moment-là ?
11:02Qu'est-ce que tu te dis ?
11:03Est-ce que tu as conscience que tu vas jouer
11:05un match de Coupe du monde ?
11:06Il faut être au top, il faut être prêt.
11:09Je me dis que je dois tout donner.
11:11Je vais avoir 10 minutes avec le temps additionnel
11:14pour me mettre chiffon sur le terrain,
11:16qu'il faut que j'apporte quelque chose à l'équipe,
11:18que j'essaie de soulager mes coéquipiers
11:20comme je suis prêt.
11:21Donc sur le moment, je me dis que je dois être au top
11:24et aider mon équipe.
11:26Pour le Parisien, Yves Leroy.
11:27Bonjour, Florian.
11:28Vous avez dans l'équipe quelqu'un qui connaît très bien
11:30l'équipe du Rugby.
11:31C'est Antoine Griezmann.
11:32Est-ce qu'il va jouer un petit peu les sélectionneurs adjoints ?
11:35Est-ce qu'il a déjà commencé à vous parler de cette équipe ?
11:37Pour l'instant, pour être honnête,
11:38c'est encore un peu tôt
11:39parce qu'on est rentrés tard du match hier.
11:41On en a vaguement discuté.
11:43Après, une chose est sûre, c'est qu'Antoine aura
11:45des précieux conseils à nous donner
11:47parce qu'il connaît très bien quelques joueurs de la...
11:52Excusez-moi, uruguayens.
11:54Donc voilà, il va nous donner des précieux conseils.
11:57Pour la Croix, Jean-François Fournel.
11:59Oui, bonjour.
12:00Votre coéquipier, Adil Rami, est à ce jour
12:02le seul joueur de champ à ne pas être entré sur le terrain.
12:05Est-ce que vous lui avez parlé un peu ?
12:06Est-ce que vous avez échangé ?
12:08Est-ce qu'il vous a dit quelque chose ?
12:09Et qu'est-ce que vous lui souhaitez ?
12:12Adil, c'est quelqu'un qui a beaucoup d'expérience,
12:14donc il sait comment gérer cette situation.
12:19On a pu voir une fois de plus hier
12:20que le coach ferait appel à tout le monde.
12:22Donc voilà, si ça peut vous rassurer,
12:25Adil est en forme, Adil a le moral,
12:26et il est prêt à tout donner si le coach fait appel à lui.
12:31Pour Canal, Philippe Carillon.
12:32Florian, après un tel match, est-ce qu'on se dit
12:34bon, ça y est, on est lancé, plus rien ne peut nous arrêter ?
12:37Surtout pas l'Uruguay.
12:38Non, justement, ce serait une erreur de se dire ça.
12:42Il ne faut pas s'enflammer. Hier, c'était un match compliqué.
12:45Donc il faut faire attention, il faut garder la tête froide,
12:48il faut rester humble, continuer à travailler.
12:49Tous les matchs seront compliqués.
12:52Si on veut gagner cette Coupe du monde,
12:53donc il ne faut pas s'enflammer.
12:56Radio France, Sébastien Hazard.
12:59Sur votre droite,
13:01l'Uruguay présente une image plus solide que l'Argentine.
13:05C'est un peu votre sentiment aussi ?
13:07Il y avait beaucoup de talent pour l'équipe d'Argentine,
13:10mais une équipe plus groupée, plus compacte pour l'Uruguay.
13:13Oui, c'est vrai que c'est une équipe qui joue en 4-4-2,
13:15qui est bien regroupée, ça défend bien.
13:18C'est un petit peu à l'image de l'Atletico Madrid.
13:21Ça leur ressemble un peu, on défend bien et après, on attaque.
13:23Après, il ne faut pas oublier qu'offensivement,
13:25ils ont de très bons attaquants.
13:28Donc c'est une équipe qui est solide et dangereuse en attaque.
13:32Donc on aura un match compliqué.
13:35RTL, Nicolas Georgeron.
13:37Bonjour, Florian.
13:38Didier Deschamps a souligné hier l'état d'esprit exceptionnel du groupe.
13:42Comment tu peux nous parler de cette participation,
13:44justement, des 23 à tout ça ?
13:47C'est vrai que tout le monde
13:50se donne à 100 % tous les jours à l'entraînement.
13:52Tout le monde est concentré,
13:53tout le monde est prêt à rentrer sur le terrain.
13:56Moi, il y a une image qui m'a marqué hier,
13:58c'est lors de chaque but de l'équipe de France.
14:01Tous les remplaçants ont couru sur le terrain à chaque fois.
14:03Et ça, je pense que c'est une image forte.
14:05C'est la preuve d'un groupe soudé.
14:07Et c'est important pour aller loin dans une Coupe du monde.
14:10Sud-ouest, Nicolas Legardien.
14:12Bonjour. J'ai 2 petites questions.
14:13La 1re, c'était le France-Uruguay.
14:15C'est aussi un peu la revanche de la finale des U20 en 2013.
14:20Quels souvenirs tu as un peu de cette équipe et de cette période ?
14:23Et la 2e, c'est qu'est-ce qui s'est passé
14:26quand vous prenez le 2e but contre l'Argentine ?
14:28Qu'est-ce que tu as ressenti ? Qu'est-ce qui s'est passé sur le banc ?
14:30Oui, c'est vrai que c'est une revanche
14:33contre eux par rapport à notre finale des moins de 20 ans.
14:37Les équipes sud-américaines, ça court beaucoup.
14:42Il y a énormément de duels.
14:44Ça se projette aussi très vite vers l'avant.
14:47Ça joue au ballon.
14:48C'est des équipes qui sont assez complètes, à mon sens.
14:50Donc c'est des matchs qui sont compliqués.
14:53Et votre 2e question, je ne parle plus.
14:55Qu'est-ce qu'on ressent dans le 2e but d'Argentin ?
14:59Combien de matchs s'échappent ?
15:01C'est vrai qu'à ce moment-là,
15:02on se pose quand même pas mal de questions
15:04parce qu'on avait le match en main.
15:06On a eu les occasions pour marquer le 2e but.
15:07Et finalement, c'est eux qui mènent au score.
15:09Donc chapeau au gars qui était sur le terrain
15:13parce qu'ils n'ont pas baissé les bras.
15:16Ils n'ont pas eu peur.
15:17Et c'est un match qui s'est gagné aussi au mental.
15:19Donc vraiment, je tire mon chapeau à toute l'équipe
15:22parce qu'ils ont su réagir à un moment où c'était compliqué.
15:25Et ça va nous donner beaucoup de force pour la suite.
15:29Sport.fr, Sébastien Gros.
15:30Bonjour, Florian.
15:32A titre personnel, est-ce que vous avez l'impression
15:35d'avoir gagné des points dans la rotation
15:36des joueurs offensifs en entrant en jeu hier ?
15:39On est un groupe. Nous, on est 23 joueurs.
15:41Donc le point personnel, il n'est pas important.
15:43On est ici pour représenter la France,
15:45représenter notre pays.
15:47Le plus important, c'est que la France
15:48aille le plus loin possible.
15:49Après, si personnellement,
15:51ça peut m'aider un petit peu, tant mieux.
15:54Mais je le répète, le plus important, c'est le collectif.
15:58Gildas Crozon pour le Courrier de l'Ouest.
16:00Bonjour, Florian.
16:01Je rebondais un peu sur la question de Nicolas juste avant.
16:05On se posait la question beaucoup du caractère de cette équipe.
16:08Avant, une fois que vous vous êtes menés 2-1,
16:10en 12 minutes, vous avez complètement inversé le match.
16:13Qu'est-ce que ça dit de cette équipe ?
16:15Comment vous l'interprétez ?
16:16Est-ce que c'est une surprise quand même d'avoir réussi ça ?
16:18Ou est-ce que, finalement, toi, tu n'es pas surpris
16:21que vous ayez réagi au bon moment ?
16:23Non, moi, je suis à l'intérieur du groupe,
16:24donc je connais bien les joueurs,
16:28je connais leur force de caractère
16:29et ils l'ont démontré une fois de plus.
16:31Et je pense que c'était important pour tout le monde
16:34de voir hier que cette équipe de France
16:36a une vraie force de caractère.
16:37Et on s'en servira pour la suite,
16:39mais en tout cas, hier,
16:41ce qu'ils ont fait, c'est quelque chose de grand.
16:43Le Parisien Dominique Sévrac.
16:45Bonjour, Florian.
16:46Est-ce que vous avez été...
16:48Est-ce que vous avez été surpris par la qualité technique
16:50du but de Benjamin Pavard ?
16:52Et est-ce que vous pouvez nous le présenter un petit peu,
16:54quelqu'un qui est très peu médiatique ?
16:56Comment il est, ce jeune homme de 22 ans ?
16:59Il a marqué un but exceptionnel hier,
17:01un but en plus important.
17:04Personnellement, c'est la 1re fois
17:05que je le vois faire une frappe comme ça,
17:07mais j'avais déjà remarqué
17:09qu'il avait une bonne qualité de finition à l'entraînement.
17:12Mais une frappe aussi belle en pleine lucarne,
17:14je lui tire mon chapeau parce que même pour les attaquants,
17:16c'est pas simple, c'est un geste qui est compliqué à réaliser.
17:19Benjamin, c'est un très bon garçon,
17:22un garçon humble.
17:25Il est là, il fait son petit bout de chemin,
17:27il dérange personne, il respecte tout le monde.
17:28On est contents et fiers de l'avoir avec nous.
17:31Et il démontre toutes ses qualités pendant cette compétition.
17:35Donc je lui souhaite plein de bonnes choses.
17:38Pour l'équipe, Hugo Delon.
17:39Bonjour, Florian.
17:41Depuis 24 heures, on parle beaucoup de Kylian Mbappé,
17:44forcément après une démonstration comme celle hier soir.
17:48Toi, comment tu l'as senti après le match ?
17:50Je voudrais que tu nous parles de ça.
17:51Et puis ensuite, très concrètement,
17:53qu'est-ce qu'il lui reste à travailler
17:54pour forcément atteindre la comparaison
17:57avec les Clépelet et les Ronaldo ?
18:00Hier, après le match, il était tranquille, serein,
18:03comme après tous les autres matchs.
18:05Je n'ai pas vu un changement de comportement chez lui
18:09après le match.
18:10Donc honnêtement, bravo, parce que ce qu'il réalise à son âge,
18:13un 8e de finale, marquer 2 buts, obtenir un pénalty.
18:17Je lui ai d'ailleurs donné un nouveau surnom.
18:19Je l'appelle 37 maintenant,
18:21parce qu'il a fait une pointe de kilomètre heure à 37 km...
18:24Enfin, il était à 37 km heure, donc je lui ai donné un nouveau surnom.
18:26C'est magnifique, c'est bien pour lui.
18:29Après, ce qu'il lui manque pour arriver à ses grands joueurs,
18:34je pense qu'il lui manque pas beaucoup de choses.
18:37On a vu hier qu'il était capable de faire la différence
18:39dans un très grand match.
18:42Et honnêtement, c'est un grand joueur.
18:43On est fiers de l'avoir avec nous.
18:44Il nous a fait énormément de bien hier.
18:46Et je pense que la France peut être fière
18:47d'avoir un joueur comme lui.
18:49L'équipe, Guillaume Diffy.
18:51Bonjour. Tu parlais de la vitesse de pointe de Kylian Mbappé.
18:54Je voulais savoir comment vous aviez vécu sur le banc,
18:56cette action de dingue qui provoque le pénalty.
18:59Et 2e petite question,
19:00est-ce qu'à 4-3,
19:02vous avez commencé un peu à avoir peur et à trembler ?
19:05Honnêtement, sur le banc, nous, on était un peu choqués,
19:08parce que c'est incroyable.
19:10Il est parti de notre camp, du milieu de terrain.
19:12Il a fait une course de 50 m pour obtenir un pénalty.
19:16Donc c'est incroyable.
19:18C'est incroyable. À un moment donné, je me suis demandé
19:21s'il n'était même pas en scooter sur le terrain,
19:23tellement il a l'infinité.
19:25Donc c'est incroyable.
19:27C'est incroyable et il a d'énormes qualités.
19:30Il les exploite très bien pour le collectif
19:34et nous, on s'en réjouit.
19:36Après, concernant le 4-3, je pense qu'hier,
19:40on n'a pas paniqué. Honnêtement, on n'a pas paniqué,
19:42parce que déjà, il restait peu de temps.
19:45Et en plus de ça, si l'équipe avait paniqué pendant ce match,
19:48on n'aurait jamais repris le dessus.
19:50Donc on n'a pas paniqué.
19:54Europe, Syrie de la Morinerie.
19:56Oui, Florian, bonjour. Bravo pour ce succès.
19:59Mais maintenant, il va y avoir ce prochain match
20:01qui va venir dans une semaine.
20:03Vendredi, même une petite semaine.
20:04Comment vous voyez les choses ?
20:05Comment vous allez vous préparer pour remonter en pression ?
20:08Est-ce qu'entre vous, déjà, vous vous dites
20:10qu'il va falloir vite oublier ce match extraordinaire
20:12pour se replonger dans cette rencontre,
20:14puisque à chaque match, ça a l'air hérité ?
20:18Là, c'est encore un petit peu tôt,
20:20parce que le match était hier soir.
20:22Donc pour l'instant, on va savourer cette victoire.
20:27Il va falloir bien récupérer,
20:30parce que quand on joue contre les Sud-Américains,
20:33on y laisse beaucoup de force.
20:35Donc c'est important de bien récupérer.
20:37Et puis après, à partir de demain,
20:39on va se remettre la tête au travail,
20:41bien analyser cette équipe, bien préparer ce match.
20:43Et en tout cas, on fera le maximum
20:45pour donner la meilleure performance possible.
20:47Louis Amard, RMC BFM.
20:49Bonjour, Florian.
20:50On l'a dit tout à l'heure,
20:51Antoine Griezmann connaît des joueurs de l'Uruguay.
20:53Mais vous aussi, vous connaissez notamment la charnière centrale
20:56pour l'avoir affrontée en finale d'Europa League.
20:57Quelles sont les forces de cet axe Godin-Rimenez ?
21:00Est-ce que vous avez des idées de comment on peut les contourner,
21:02surtout après les avoir affrontées ?
21:03Merci.
21:05Ce sont des joueurs, déjà, qui ont beaucoup d'expérience,
21:08notamment Godin.
21:09En plus, ils se connaissent bien,
21:11parce qu'ils jouent ensemble à l'Atletico.
21:12Ils sont bien regroupés derrière.
21:15Ils se mettent chiffons sur le terrain.
21:16Ils se mettent chiffons sur le terrain
21:19et ils font rarement d'erreurs.
21:22Il n'y a pas d'erreurs de leur côté.
21:24Il va falloir essayer de se trouver des espaces,
21:29de partir un peu dans leur dos,
21:31parce que je pense que c'est peut-être ce qui leur manque un peu.
21:33Ils manquent un peu de vitesse.
21:35On va bien les analyser au cours de cette semaine,
21:38mais on sait qu'on va s'attendre à un match très compliqué.
21:42West France, Jérôme Bergault.
21:44Bonjour, Florian.
21:45Avant le France-Argentine, on parlait beaucoup de Messi.
21:48Comment juges-tu son match ?
21:50Est-ce que vous avez discuté, un peu échangé avec lui après le match ?
21:53Non, personnellement, je n'ai pas discuté avec lui après le match.
21:57Après, hier, malheureusement pour eux,
22:01ça a été un match où on ne leur a rien laissé.
22:03On a tout fait pour gagner ce match,
22:06mais on a pu voir que Lionel Messi était un joueur exceptionnel.
22:12J'ai trouvé sa passe exceptionnelle lors du dernier but,
22:15lors du troisième but,
22:16parce que ce ne sont pas tous les joueurs qui peuvent faire une passe comme ça.
22:23Quand on voit des joueurs comme ça sur le terrain,
22:26on apprend, on voit leur façon de se déplacer,
22:28on voit les angles de passe qu'ils trouvent.
22:30Franchement, c'est un joueur exceptionnel.
22:32J'adore ce joueur.
22:34Je m'en suis toujours inspiré et j'ai été fier de jouer contre lui hier.
22:38Question tout en haut.
22:39C'est le Télégramme ?
22:40Non, Foot Marcato.
22:41Bonjour, Florian.
22:43Marcato, Mathieu Marguerite.
22:44Est-ce que vous avez été surpris de voir Messi aligné en pointe ?
22:49Est-ce que ça n'a pas un peu aidé l'équipe de France
22:52dans le fait de mieux le maîtriser ?
22:54Je ne sais pas si ça a aidé l'équipe de France.
22:57Messi, à partir du moment où il est sur le terrain, c'est compliqué.
23:01C'est un joueur exceptionnel, le meilleur du monde à mes yeux.
23:04Donc c'est vrai que quand vous jouez contre lui,
23:07il y a quelques craintes.
23:08On est obligé de le serrer à plusieurs pour ne pas qu'il nous fasse du mal.
23:12Chapeau hier aux gars parce que défensivement ils ont été présents
23:17et ils ont défendu sur lui.
23:19Ils ne lui ont pas laissé d'espace.
23:21Ils ont pris le ballon quasiment à tous les coups
23:23et c'est remarquable ce qu'ils ont fait hier.
23:25Bine, à gauche.
23:27Encore deux questions.
23:28Bonjour, Florian.
23:29Avant le match à l'Argentine, Didier Deschamps a fait le choix
23:32de ne pas faire de mise en place tactique, du moins pas 48 heures avant.
23:35Comment est-ce que ça modifie la préparation d'un match
23:38et est-ce que vous savez si c'est désormais une façon de préparer les matchs
23:41qui va être la règle d'ici la fin de la compétition ?
23:45Ça, vous ne savez pas si on n'a pas fait de mise en place.
23:50Le match a été bien préparé et la preuve, c'est qu'on a réalisé
23:54un match extraordinaire.
23:55Le match a été préparé de la meilleure des façons.
23:58Et je pense que s'il faut continuer comme ça, on le fera.
24:04Dernière question.
24:06Bertrand Mettayer, Le Parisien.
24:08Bonjour.
24:10Par rapport aux trois premiers matchs, on a vu dans l'intention,
24:12dans l'agressivité, dans l'intensité mise,
24:16que vous étiez tous montés vraiment d'un cran.
24:18Est-ce que c'est lié à l'adversaire ?
24:21Est-ce que c'est lié à la progression par rapport à la préparation
24:24et que vous arrivez peut-être mieux physiquement ?
24:26Ou juste parce que c'est un huitième de finale
24:28et donc on change vraiment de catégorie ?
24:32Déjà, c'est bien de souligner que l'équipe est montée en puissance.
24:38C'est vrai qu'hier, on a pu voir,
24:41il y avait tout qui était réuni dans ce match.
24:45Et c'est d'ailleurs pour ça qu'on a réussi à le remporter.
24:49Après, au fur et à mesure de la compétition,
24:53déjà, l'équipe progresse ensemble.
24:55Et c'est vrai que plus le match est important,
24:59même si on ne doit pas choisir nos matchs,
25:02on est inconsciemment beaucoup plus motivés.
25:06Et ça se fait tout seul.
25:07Et hier, on l'a bien fait.
25:08J'espère qu'on continuera à monter
25:12et à bousser notre niveau au fil de cette Coupe du Monde.
25:15OK. Merci, Florian.
25:16Merci. Au revoir.
25:37...
26:06...
26:34...
27:04...
27:34Allez.
27:38On va commencer au premier rang.
27:44Alors, s'il y a des questions en espagnol, je ne sais pas.
27:46Tu traduis.
27:47Tu fais l'être français.
27:49Je vais le faire en français. C'est pas grave.
27:51Bonjour, Antoine.
27:52Je m'appelle Pasqua de l'Alliance EFE.
27:55Félicitations pour la qualification d'hier.
27:56Je voudrais te poser la question par rapport à ta relation
27:59avec Diego Godin.
28:01On va commencer par le Roubaix.
28:03Quel était le poids de Diego
28:05dans ta décision de rester à l'Atlético de Madrid ?
28:09Diego, c'est un grand ami.
28:14Je suis tous les jours avec lui,
28:18que ce soit au vestiaire ou en dehors des terrains.
28:22C'est pour ça que c'est le parrain de ma petite-fille.
28:27Ça va être un match avec beaucoup d'émotion pour moi.
28:32Mais ça va être aussi un beau match.
28:36Après, Diego, la première fois que j'ai signé à l'Atlético,
28:41c'est lui à qui j'ai appelé.
28:44Il m'a parlé en bien du club.
28:47C'est ce qui m'a donné envie de signer à l'Atlético.
28:51Pour TF1, Yannovine.
28:52Bonjour, Antoine.
28:53Après la demi-finale de l'Euro 2016, l'émotion,
28:57après votre victoire avec l'Atlético de Madrid en Europa League,
29:00cette victoire-ci, vous la situez où ?
29:02C'est au-dessus de tout ?
29:05Non, après, c'est vrai que ça nous a fait du bien.
29:08Parce que c'était l'Argentine en face.
29:11Pour moi, c'était ma première fois contre l'Argentine.
29:14C'était un huitième de Coupe du Monde.
29:16Après, c'était un match un peu foufou.
29:20Après, la finale de l'Europa League est au-dessus
29:24parce que ça m'a donné un titre.
29:26Mais c'était vraiment un bon match.
29:30C'était un kiff d'être sur le terrain.
29:35On est à Pierre-Nigué pour la chaîne L'Equipe.
29:38Bonjour, Antoine.
29:39Plus généralement, tu as un rapport avec l'Uruguay
29:41qui est assez particulier,
29:42avec Martin Lazarte à la Real Sociedad et Carlos Bueno.
29:44Tu es coéquipier à l'Atlético.
29:46Ton petit bol de maté, tu as en permanence avec toi.
29:48Quel est ton rapport avec ce pays, avec cette culture ?
29:52Ça a commencé à la Real Sociedad,
29:55où mon entraîneur était uruguayen.
29:57Carlos Bueno m'a appris sous son aile qu'il est uruguayen.
30:01Il m'a appris à boire le maté.
30:05Chaque année, j'avais un ou deux Uruguayens dans l'équipe.
30:10C'est vraiment une nationalité que j'adore,
30:16des gens que j'adore.
30:19Ça va être très fort émotionnellement.
30:24Comme je l'ai dit, je suis un peu une confiance.
30:29J'ai fait un bon match et j'espère continuer comme ça.
30:33RMC BFM, Mohamed Bouafsi.
30:35Bonjour, Antoine.
30:36Tous tes coéquipiers, notamment ton ami Paul Pogba,
30:38parlaient hier de match déclic,
30:40de match qui va changer les choses, apporter un peu plus de motivation.
30:43Est-ce que tu es d'accord avec eux
30:44pour dire que ça peut être un match fondateur
30:46pour le reste de la compétition ?
30:50Je ne sais pas, mais il va nous donner énormément de confiance.
30:53Parce que tactiquement, le coach a joué juste.
30:59L'équipe a répondu présent.
31:02On a vraiment très bien travaillé tactiquement sur le terrain.
31:07On a été au top et on a vu que ça a marché.
31:12Ça a nous donné plus de confiance dans ce qu'on fait.
31:16Sébastien Hazard pour Radio France.
31:19Bonjour, Antoine.
31:20Vous avez déjà dit que vous aimiez particulièrement le football uruguayen.
31:24Qu'est-ce qui vous plaît tant dans ce type de football ?
31:27Je pense que, ou peut-être pas, vous étiez peut-être dans l'avion
31:32et vous avez vu le match contre le Portugal.
31:34C'est un 4-4-2 bien resserré, compact.
31:39Les deux devants restent un peu plus haut sur le terrain
31:43pour aider dans les contre-attaques.
31:46Ils défendent tous ensemble
31:49et ils donnent tout pour le coéquipier.
31:52C'est beau parce que c'est ce que je vis tous les jours à l'Atlético.
31:56J'adore ça.
31:58C'est un peu le style d'Edinson Cavani.
32:02À Paris, il défend.
32:05En Uruguay, il défend.
32:06Il travaille pour l'équipe et c'est ce que j'aime.
32:09Sud-Ouest, Nicolas Legardière.
32:11Bonjour.
32:12Je voulais te demander ton regard sur le match de Kylian Mbappé.
32:17Est-ce que tu te souviens la première fois que tu l'as vu
32:20et que tu t'es dit que lui, il a un truc ?
32:22Oui, je pense que dès la première fois,
32:24vous comme moi, quand on l'a vu,
32:26on se disait « Putain, quel joueur ! »
32:29Après, il confirme ce qu'on pense de lui.
32:33Après, il ne faut pas trop attendre qu'il fasse pareil en quart.
32:40Maintenant, ils vont voir le match.
32:45Ils vont changer leur façon de défendre sur lui.
32:49Mais c'est à nous de le mettre dans les bonnes conditions
32:51et de tout faire pour qu'il se sente bien sur le terrain.
32:55Oui, c'est le télégramme.
32:57Une petite question sur vos pénaltys.
33:00Ça fait deux tirs au but.
33:02Deux pénaltys en Coupe du Monde.
33:04Vous avez tiré le premier sur la gauche du gardien,
33:06le deuxième au plein centre.
33:10Comment se fait cette mécanique pour tirer vos tirs au but ?
33:12Est-ce que c'est à l'instinct ou est-ce que vous regardez le gardien,
33:14vous étudiez le gardien d'abord ?
33:16Je ne peux pas dire mon petit truc quand même, au cas où.
33:19Au moins un petit peu ?
33:21Non, mais il y a un ou deux ans, je l'ai raté tous.
33:25Donc je pense que j'ai trouvé le petit truc pour les mettre.
33:30Pour l'équipe, Vincent Deluc à gauche.
33:32Oui, bonjour Antoine.
33:35Ça sera un peu le match de l'Athletico.
33:37Il y a un moment en deuxième mi-temps
33:39où vous meniez Lucas Hernandez à l'appel côté gauche.
33:41Et en gros, tu l'engueules.
33:43Non, il sait ça.
33:45Lui il sait ça, il est habitué.
33:48Il sait que quand il y a deux buts d'avance,
33:50il n'y a pas besoin que nos latéraux montent.
33:52Donc reste derrière, laisse-nous ça.
33:54Mais justement, est-ce que ça c'est un peu la signature Simeone,
33:56la manière de gérer l'événement de l'Athletico ?
34:00Et c'est un peu à ça que vous allez être confrontés contre l'Uruguay ?
34:02Oui, ça va être exactement ça.
34:04Eux, ils vont jouer leur match.
34:06Ils vont prendre leur temps,
34:08ils vont tomber,
34:10ils vont aller sur l'arbitre.
34:13C'est leur jeu
34:15et c'est ce qu'on fait nous à l'Athletico.
34:17Donc je pense qu'on va voir les vidéos de toute façon.
34:19Il va falloir s'habituer à ça
34:21parce que le match va être chiant.
34:24Ils vont vouloir nous amener
34:26de leur côté.
34:28Donc il faudra être calme
34:30et faire jouer cette défense.
34:33Le Parisien Dominique Séverac.
34:35Bonjour Antoine.
34:38Est-ce que vous êtes surpris, même bluffé,
34:40par la Coupe du Monde de Pavard ?
34:42Surpris un petit peu
34:44parce qu'il vient de nulle part.
34:46Comme Lucas.
34:49Lucas, je le connais un peu plus
34:51parce que je l'ai tous les jours avec moi.
34:53Mais les deux,
34:55on n'entend pas parler énormément.
34:57Mais voilà, ils répondent présents.
35:00C'est leur plaisir.
35:02C'est leur première grosse compétition.
35:04Et les mecs, ils sont là.
35:06Ils défendent, ils amènent offensivement.
35:08Donc ouais, chapeau à eux.
35:10Europe, Cyril Delamorinerie.
35:13Antoine, il y a un joueur qui a vraiment
35:15été extraordinaire hier avec l'équipe du Rugby.
35:17C'est Dinson Cavani.
35:19Quel regard vous portez sur lui ?
35:21Et dans la mesure où il n'est pas encore certain
35:24de pouvoir jouer, on va voir le résultat
35:26des examens aujourd'hui par rapport à sa blessure.
35:28Est-ce que ça serait un handicap sérieux
35:30pour lui qu'il ne soit pas aligné vendredi prochain ?
35:32C'est un attaquant.
35:34Pour ma façon de penser,
35:37c'est le meilleur attaquant.
35:39Il travaille pour l'équipe.
35:41Il fait 10.000 appels sur le terrain.
35:43Il lâche rien.
35:45Et après,
35:48dans la surface, il n'a besoin que
35:50une ou deux touches pour tirer.
35:52Donc ouais, après,
35:54s'il est blessé,
35:56ça va changer énormément
35:58parce que c'est un joueur très important.
36:01Il a mis les deux buts.
36:03Mais après,
36:05il y a Stoani qui peut jouer.
36:07C'est aussi un attaquant chiant
36:09qui va défendre et très bon de la tête.
36:12Donc il faudra faire attention
36:14sur les coups de pied arrêtés
36:16et quand on aura le ballon en phase offensive.
36:18Oui.
36:20Bonjour Antoine.
36:23Rafa Vargas pour la MédiaCité d'Espagne.
36:25Je peux te demander
36:27qu'est-ce que tu penses
36:30qu'il va se passer cet après-midi
36:32entre l'Espagne et la Russie ?
36:34Et je peux te demander si tu pourrais envoyer
36:36un petit message de bonne chance pour ton équipier,
36:38Koke, Saúl, Diego ?
36:41Est-ce que tu pourrais faire la réponse ?
36:43D'abord en français, évidemment,
36:45et après en espagnol, s'il vous plaît. Merci.
36:47L'Espagne-Russie,
36:49ça va être un match difficile
36:52pour l'Espagne parce qu'ils jouent
36:54contre les Russes qui sont à la maison.
36:57Donc voilà,
36:59après ça reste l'Espagne, c'est vraiment une grosse équipe
37:01avec de très bons joueurs
37:03et je suis sûr qu'eux aussi vont monter en puissance.
37:05Et...
37:08Bon, pour Koke, Diego
37:10et Saúl,
37:12je les souhaite le meilleur,
37:14qu'ils passent aux quartiers,
37:16qu'ils jouent les plus longues minutes possibles
37:19et qu'ils apprécient le monde.
37:21Guillaume Dufy pour l'équipe.
37:23Merci.
37:26Bonjour Antoine.
37:28Je voulais savoir si tu avais eu peur
37:30lors des dernières minutes de cette rencontre
37:33que tu as vécue sur le banc.
37:35Et deuxième question, on a l'impression
37:37que ta relation avec Olivier Giroud
37:39par rapport à ce que vous aviez pu commettre
37:41pendant l'Euro est un peu plus compliquée.
37:44Est-ce que tu as eu ou tu as cette sensation
37:46également sur le terrain ?
37:48C'était quoi la première question déjà ?
37:50Est-ce que tu as tremblé et tu as eu peur
37:52quand tu étais sur le banc ?
37:54Non, c'est pas pareil.
37:57Chaque action où les Argentins arrivaient
37:59vers notre surface, c'est caca culotte.
38:01J'aime pas ça.
38:03Après Olivier,
38:05mon problème c'est que
38:08j'ai Diego Costa en club
38:10et il ne me fait qu'un appel.
38:12Et on l'a vu hier
38:14sur l'appel contre appel
38:16qu'il me fait Olive.
38:19J'étais pas prêt.
38:21Mais ça va venir, ça va changer.
38:23Ma relation avec Olive
38:26est excellente
38:28et je suis sûr qu'on va le voir
38:30pendant les quarts.
38:32Juste à côté, sur ta gauche,
38:34Alexandre Doscov pour Sofut.
38:37Depuis le début de la compétition,
38:39t'as joué aucun match en entier.
38:41Pourquoi ?
38:43Très bonne question.
38:45On va la poser au coach.
38:48Après c'est lui qui fait un choix.
38:50Il y a d'autres joueurs sur le banc
38:52et peut-être qu'il me voit fatigué.
38:54Après c'est le coach qui décide.
38:56Baptiste Després pour Le Figaro.
38:58Après le match d'hier,
39:01qu'est-ce qui te fait croire encore un peu plus
39:03que cette équipe de France peut être championne du monde ?
39:05Comme j'ai dit,
39:07on était soudés,
39:09on a très bien défendu
39:12et quand on a commencé à perdre 2-1,
39:14on a vu des mecs qui ne doutaient pas
39:16et qui avaient confiance en eux.
39:18On est allés chercher cette victoire
39:21et après dans une ambiance
39:23sud-américaine
39:25où il y avait plus d'Argentins que de Français.
39:27Mais voilà,
39:30on a répondu présent.
39:32Martin Meunier, Eurosport.
39:34Bonjour Antoine.
39:36En 2014, on se souvient de tes larmes
39:38après l'Allemagne en quarte finale.
39:41Est-ce qu'en 4 ans, selon toi,
39:43cette équipe a progressé ?
39:45Et pour faire suite à la question de Baptiste,
39:47qu'est-ce qui peut lui permettre de franchir ce cap
39:49et de lutter en 2014 ?
39:51Je pense qu'on est sur la continuité
39:54de l'Euro.
39:56C'est le 4-4-2
39:58et défendre tous ensemble
40:00et montrer qu'on va être
40:02une équipe dure à battre.
40:05Après, on a des nouveaux joueurs qui sont arrivés,
40:07des plus jeunes et devant plus percutants.
40:09Eux, ils peuvent faire la différence
40:11que ce soit au début du match
40:13ou quand ils vont rentrer en cours de jeu.
40:16Il faut se tenir prêt
40:18à n'importe quel moment.
40:20On a vu Flo qui n'avait pas joué des poules
40:23et qui est rentré hier.
40:25Ça m'a fait plaisir pour lui
40:27et ça prouve que tout le monde doit être dans le coup.
40:29M6, Julien Ababou.
40:31Antoine, pour revenir sur Kyan Mbappé,
40:34dès que vous l'avez vu, vous vous êtes dit super joueur,
40:36mais hier, son talent a explosé en Mondiovision.
40:38Qu'est-ce qui vous surprend chez lui ?
40:40Qu'est-ce qui vous a surpris, par exemple,
40:42sa pointe de vitesse, comme disait Flo Thauvin tout à l'heure ?
40:45Oui, sa pointe de vitesse,
40:47sa tranquillité de jouer ce match.
40:49C'est un huitième de finale.
40:51Il a 18 ans
40:53et le mec était
40:56tranquille dans le vestiaire
40:58et dans le tunnel avant de rentrer sur le terrain.
41:00Donc, oui,
41:02c'est cette tranquillité aussi qui m'impressionne.
41:04Après, c'est à nous
41:07de l'aider.
41:09En plus, il a envie de travailler.
41:11Il est à l'écoute, donc c'est super pour nous.
41:13Canal, Philippe Carayon.
41:15Antoine, on regrettait beaucoup
41:18un manque de qualité dans l'animation offensive
41:20en attaque placée. Est-ce que vous pensez
41:22qu'avec ce qui s'est passé hier, on a progressé
41:24et que ça va être utile face à l'Uruguay
41:26qui, lui, va fermer le jeu et va vous attendre ?
41:29Oui, après, on sait qu'on doit s'améliorer
41:31en attaque placée, être plus patient
41:33et être meilleur
41:35dans le dernier geste.
41:37Là, on a une semaine pour travailler ça.
41:40Donc, voilà, ça sera
41:42faire des entraînements
41:44sur leur défense, comment leur faire mal
41:46et voilà, après,
41:48pour ce match, tout faire
41:51pour marquer
41:53et après, les attendre.
41:55Pour Libération, Grégory Schneider.
41:57Comment on fait
41:59pour jouer avec Kylian Mbappé ?
42:02Comment on crée des connexions techniques ?
42:04Qu'est-ce qui est particulier de jouer avec lui
42:06ou pour lui, de jouer avec vous ?
42:08Pour lui, de jouer avec moi, il faudrait
42:10lui demander. Mais non, après, c'est un joueur
42:12qui aime les une-deux,
42:15qui aime tout ce qui est
42:17gestes techniques
42:19et qui aime la profondeur.
42:21Comme j'ai dit,
42:23quand il va avoir
42:26plus envie de marquer, plus envie de faire mal,
42:28c'est là où ça va être un top joueur
42:30et faire ses appels
42:32en direction du but.
42:34Il va faire un match comme hier
42:37et ça va aider son équipe
42:39et ça va monter à lui tout en haut.
42:41On veut un Kylian
42:44comme hier et après,
42:46comme j'ai dit avant, c'est à nous de lui donner
42:48les bons ballons.
42:50Bonjour Antoine.
42:52Tu nous parlais de Godin et tu nous disais que c'était ton ami.
42:55Est-ce que jouer contre un ami, c'est facile ?
42:57Et on connaît Godin, c'est un défenseur très rugueux.
42:59Est-ce que tu penses qu'en jouant
43:01contre toi, il sera peut-être un peu plus doux ?
43:03Non, je ne pense pas.
43:06Je pense que c'est plus difficile
43:08parce qu'il connaît tout de toi
43:10comme moi je connais tout de lui
43:12et de Rimenez
43:14qui est l'autre central.
43:16Moi, comme j'ai dit,
43:19ça va jouer à des détails.
43:21Il va falloir faire attention aux coups de pieds arrêtés,
43:23à leur contre-attaque
43:25et nous, être patient
43:27et tranquille dans les bons moments.
43:30Le Parisien Yves Leroy.
43:32Bonjour Antoine.
43:34Tu as beaucoup parlé des autres, mais parlons un peu de toi.
43:36Qu'est-ce qu'il y a chez toi du rugueuien dans ton jeu,
43:38et est-ce que c'est vrai que tu es socios de Peignarol
43:40ou est-ce que c'est faux ?
43:43J'adore Peignarol.
43:45C'est à cause de Carlos Bueno
43:47qui a joué là-bas.
43:49Je commençais à voir les matchs
43:51avec lui
43:54et les champs de supporters.
43:56Et après,
43:58qu'est-ce que j'ai du rugueuien ?
44:00Je pense un peu au style
44:02à Cavani et à Diego
44:05qui ne lâchent rien, qui donnent tout.
44:07Ils font les efforts
44:09pour les coéquiper.
44:12Louis Amard, RMC BFM.
44:14Bonjour Antoine.
44:16Depuis le début du Mondial, vous dites que physiquement,
44:18vous allez monter en puissance au fil de la compétition.
44:20Où est-ce que vous en êtes de cette montée en puissance ?
44:23Et même si le coach vous sort,
44:25est-ce que vous vous sentez maintenant jouer 90 minutes à fond ?
44:27Oui, toujours.
44:29Je suis toujours disponible pour jouer 90 minutes.
44:31Je le fais en club où je joue tous les matchs
44:34et toutes les minutes.
44:36C'est le coach qui fait ses choix,
44:38mais je suis très bien physiquement.
44:40Je récupère plus vite.
44:42Je suis au top.
44:44B, une semaine Olivier.
44:47Bonjour Antoine.
44:49Toute la lumière était hier sur Kylian Mbappé.
44:51Est-ce que, paradoxalement, ce n'est pas une bonne nouvelle pour vous
44:53qu'on vous oublie un peu,
44:55que les défenseurs vous oublient un peu,
44:58qu'ils s'occupent de lui et que vous puissiez être encore plus performant ?
45:00Non, parce que ça ne va rien changer.
45:02Il y a Diego et Rivenez qui me connaissent
45:05exactement.
45:07Après, que ce soit Kiki qui prend la lumière,
45:09tant mieux.
45:11Ce n'est pas mon objectif.
45:13Je suis là pour gagner
45:16et que Kylian continue
45:18à mettre ses doublés pour qu'on passe.
45:23Mathieu Marguerite, Foot Mercato.
45:25Et après, le traducteur.
45:27Bonjour Antoine.
45:30Vous qui avez souvent joué contre Lionel Messi en Ligue 1,
45:32est-ce que vous avez été surpris
45:34d'avoir gagné en neuf ?
45:36Et quelle a été la recette pour que les Bleus l'éteignent complètement
45:38dans le match ?
45:41Oui, un peu surpris
45:43qu'ils jouent sans attaquant,
45:45parce qu'il y avait Higuain et Agüero
45:47sur le banc.
45:49Après, c'est Sampaoli
45:52qui fait ses choix.
45:54Et nous, c'était de bien gérer la connexion
45:56Mascherano-Messi-Banega-Messi.
45:58Et je pense qu'on l'a très bien fait.
46:00Et après, c'était
46:02les espaces en contre-attaque.
46:05Et là-dessus, on a fait le match parfait.
46:07Question de la presse étrangère.
46:09Oui, bonjour.
46:11Question de journaliste colombien.
46:13Qu'est-ce que vous pensez ? Quelles sont les similarités ou les différences
46:16entre l'Argentine et l'Uruguay au niveau du jeu ?
46:18Au niveau du jeu ?
46:20C'est complètement différent.
46:22C'est autre chose.
46:24L'Argentine, ils essayent
46:27de faire repartir
46:29le ballon de derrière. Et l'Uruguay,
46:31ils ont réussi tout ça.
46:34Après, je pense
46:36que sur ce que je vois,
46:38ça travaille plus pour les coéquipiers
46:40du côté de l'Uruguay que d'Argentine.
46:42Le courrier d'ouest,
46:45Gildas Crozan.
46:47Bonjour, Antoine. Je voulais revenir au moment où vous êtes mené 2-1
46:49du terrain. Qu'est-ce que vous vous êtes dit ?
46:51Comment s'est passé ce moment
46:53où pendant 10 minutes, vous avez été mené
46:56mais vous avez quand même réagi. Ensuite, vous avez marqué
46:583 buts assez rapidement. Est-ce que vous vous êtes
47:00regroupé, parlé ?
47:02Qu'est-ce que vous avez ressenti au moment du 2-2
47:04sur le but de Pavard ? Est-ce que ça a été un vrai soulagement ?
47:07Après, je me suis dit
47:09qu'il va falloir égaliser
47:11et essayer de prendre le ballon
47:13et mettre ce qu'il faut.
47:15Après, l'égalisation
47:18de Ben nous a fait énormément de bien.
47:20C'était un gros soulagement et ça nous a
47:22donné ce petit plus pour aller chercher
47:24la victoire et pour
47:26faire encore plus d'efforts.
47:29Je pense qu'on a répondu présent
47:31à beaucoup de choses.
47:34Ça a été vraiment un gros match
47:36et j'espère qu'on fera pareil pour l'écart.
47:38Encore 3-4 questions.
47:40Xavier Montferrand pour Radio France.
47:42Bonjour Antoine.
47:45Tu viens de mentionner le surnom de Kiki.
47:47Thauvin,
47:49juste avant toi, nous a dit qu'il avait
47:51maintenant surnommé 37
47:53comme 37 km heure.
47:56Benjamin Pavard,
47:58tu as surnommé Jeff Tuch
48:00depuis hier.
48:02Est-ce que tu peux nous confirmer
48:04que tu voulais surnommer Mark Landers ?
48:07Est-ce que vous l'avez bien chambré
48:09sur sa frappe ?
48:11C'est le but de l'année.
48:13En plus, il était là.
48:15C'est un centre de Lucas
48:18que reprend Ben.
48:20C'était vraiment
48:22une frappe parfaite.
48:24Il y en a 9 qui partent
48:26dans les tribunes,
48:28mais celle-là, elle est partie
48:31plein de lunettes.
48:33C'était vraiment un beau geste
48:35et un beau but.
48:37Après, il y a beaucoup de surnoms
48:39dans l'équipe, même si Kylian
48:42n'aime pas trop Kiki, mais ça va rester.
48:44La chaîne L'Equipe.
48:46Bonjour Antoine.
48:48Pour revenir un peu sur l'émotion
48:50de ce match d'hier, le public français
48:53était totalement conquis. Certains supporters
48:55disaient que c'était le plus beau match de leur vie.
48:57Est-ce que vous avez conscience
48:59d'avoir fait un match qui va rester
49:01dans l'histoire de cette équipe de France ?
49:03Non, pas trop. Nous, on est là
49:06pour gagner le match.
49:08C'était un peu foufou.
49:10On commence à mener,
49:12ils reviennent au score, on est mené.
49:14Après, on gagne le match.
49:17Pour les supporters,
49:19c'est vraiment un beau match.
49:21Pour nous, il y a beaucoup de souffrance.
49:23Il y a beaucoup à jouer.
49:25Mais tant mieux, parce qu'on est en quart.
49:27Après, il faudra
49:30travailler
49:32défensivement et offensivement
49:34pour bien préparer ce quart.
49:36La Croix, Jean-François Fournel.
49:38Bonjour. Vous semblez un peu agacé
49:41de ne pas jouer les 90 minutes
49:43et en même temps, vous êtes content pour Florian Thauvin
49:45d'être rentré. Est-ce que vous comprenez
49:47qu'un coach a besoin de donner
49:49un peu de plaisir, de bonheur, d'espoir
49:51à d'autres joueurs que l'étudiant habituel ?
49:54Non, après, je ne pense pas
49:56qu'il ait fait rentrer Thauvin pour lui faire plaisir.
49:58Mais parce que c'était
50:00un choix tactique et il avait besoin de lui
50:02sur le terrain. Mais après, comme j'ai dit,
50:05le coach est là, il a 23 joueurs,
50:07il doit tous essayer de bien les gérer.
50:09Après, nous, on est
50:11un peu égoïste et on veut jouer toutes les minutes,
50:13tous les matchs. Donc oui, c'est difficile
50:16pour l'entraîneur.
50:18RMC BFM, Mohamed Bouafsi.
50:20Il y a une autre force dans cette équipe,
50:22c'est l'état d'esprit. Hier, sur les buts,
50:24on a vu tous les remplacer en rentrée.
50:26À un moment, l'arbitre a failli donner un carton à Dembélé,
50:29je crois. Comment tu expliques
50:31l'état d'esprit qui règne au sein de cette équipe de France ?
50:33Raconte-nous les scènes que vous vivez chaque jour.
50:35Est-ce que ça, ce n'est pas sans doute
50:37la plus grande qualité de cette génération
50:402018 ? Oui, on vit bien
50:42ensemble. Ça rigole énormément.
50:44Souvent, on se réunit dans une chambre
50:46pour parler de tout,
50:48pour jouer à FM, pour regarder
50:50la télé, pour parler.
50:53Après, on le voit sur le terrain.
50:55À chaque action,
50:57Ousmane était prêt à sauter
50:59sur le terrain.
51:01C'est beau de voir les remplaçants
51:04qui viennent célébrer le but avec nous.
51:06Ça donne encore plus
51:08d'envie de tout donner
51:10et de jouer pour eux aussi.
51:12J'espère que cette mentalité, cet état d'esprit
51:15va rester le plus longtemps possible.
51:17OK. Merci, Antoine. Merci à vous.
51:19Merci.
51:47...