Rencontre avec Faitout Maouassa

  • il y a 4 mois

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Transcription
00:00 À 14 ans, je suis parti au Pôle Espoir de Reims pour faire une année dans un Pôle
00:18 Espoir.
00:19 Et l'année d'après, j'ai enchaîné à Nancy et c'est là-bas que je suis devenu
00:22 footballeur professionnel.
00:23 J'ai eu des amis là-bas, des bons coachs.
00:28 Donc forcément, j'ai un rapport particulier.
00:31 On jouait le maintien avec Nancy.
00:34 J'ai dû partir le lendemain de notre négation malheureusement à la Coupe du Monde.
00:43 Et puis, je ne suis pas revenu dans le club vu que j'ai été transféré à Rennes.
00:50 Donc je n'ai pas pu leur dire au revoir malheureusement.
00:53 La première année a été compliquée pour moi.
01:01 Il y a eu aussi un changement de direction, un changement de coach.
01:05 Et ça, je n'ai pas su le gérer.
01:08 Le nouveau coach est arrivé, il avait déjà ses plans.
01:11 Je veux dire que j'ai subi.
01:15 Mais je travaillais dans l'ombre.
01:18 Aujourd'hui, je pense que c'est en train de porter ses fruits.
01:22 Je ne m'attendais pas à ce que ce soit une aussi belle saison.
01:33 Au début, c'était un peu compliqué.
01:37 Mais au fil du temps, plus le temps est passé, plus on apprend à connaître les joueurs.
01:42 Il y a une bonne entente.
01:45 Donc, il ne pouvait y avoir que des bonnes choses.
01:47 J'avais des superbes coéquipiers là-bas.
01:50 Des bons coachs, des bons supporters aussi.
01:52 Et ça m'a fait grandir.
01:56 Et puis aujourd'hui, c'est bénéfique.
01:58 Ça a compté pour ma venue aussi.
02:05 Il me parlait, comme moi je suis arrivé le dernier jour du Mercato.
02:11 Et puis Paul, la semaine d'avant, il me disait, si tu veux venir ici, tu seras bien.
02:17 Donc, il m'a aussi aidé pour ce prêt-là.
02:21 Et sur l'année aussi, quand ça n'allait pas bien, il était là pour moi et vice-versa.
02:25 Ça m'a fait plaisir de jouer vraiment en club avec lui.
02:30 Parce qu'on a joué en sélection ensemble.
02:32 Et puis là, partager toute l'année avec Paul, c'était fantastique.
02:38 C'est vraiment une bonne personne.
02:41 Une personne que j'aime beaucoup.
02:43 Alors, j'ai fait 39 sélections.
02:50 39 sélections.
02:53 Je n'en ai fait aucune en U16.
02:55 Et c'est à partir de U17 où j'ai commencé à être sélectionné.
03:00 On a gagné une championnat d'Europe en U17, en Bulgarie, le 22 mai 2015.
03:07 Je me souviens de la date.
03:09 On a gagné 4-1 face à l'Allemagne.
03:12 Il y avait des joueurs qui sont aussi.
03:14 Il y avait Hudson, Jeff, Jean-Victor, Dayot.
03:17 C'était une vraie, une véritable joie.
03:21 Moi, j'étais vraiment heureux.
03:23 Mais je pense que tous les joueurs et le staff qui étaient présents aussi, on était vraiment
03:28 heureux parce que c'était un aboutissement.
03:30 C'était le travail de toute une année.
03:32 Et puis, on l'a bien conclu.
03:35 Dans la foulée, j'ai été surclassé avec les U19, avec les 97, Aminari, Kylian Mbappé.
03:52 Il y en a beaucoup.
03:54 Et puis là aussi, on a gagné la championnat d'Europe.
03:57 Là, j'étais vraiment encore plus heureux.
04:01 Parce que je me suis dit que personnellement, c'était mon deuxième titre.
04:04 Mais surtout qu'avec les 97, c'était vraiment une belle équipe.
04:11 Je ne dis pas qu'en U17, ce n'était pas une belle équipe.
04:14 Mais là, avec les 97, c'était des joueurs qui jouaient déjà pas mal en pro.
04:18 Il y avait déjà plus de niveaux.
04:19 Et là, c'était vraiment une joie particulière parce que ce jour-là, il n'y avait pas
04:24 maman au stade en plus.
04:25 Donc là, j'étais vraiment content.
04:28 Je me rappelle que quand le match est fini, je suis parti sauter dans ses bras.
04:31 Donc c'était vraiment magnifique.
04:35 Ils m'ont toujours soutenu, toujours, même dans les moments difficiles.
04:44 Et puis, ils ont souvent fait passer mes besoins avant les leurs.
04:53 Et ça, c'est quelque chose de vraiment magnifique.
04:57 Je pense que même leur dire merci, c'est trop petit pour leur dire tout ce que je
05:02 ressens pour eux.
05:03 Ils m'accompagnaient au foot quand j'étais petit.
05:06 Je me rappelle, ma soeur m'avait accompagné à Clairefontaine pour faire les tests pour
05:12 entrer à l'INF.
05:14 Et ce jour-là, elle n'était pas partie à l'école.
05:16 Elle n'avait pas de voiture en plus.
05:19 Elle m'a accompagné avec les transports en commun.
05:21 C'est des petits exemples comme ça.
05:25 Donc, ils ont toujours été là pour moi et je pense qu'ils le seront toujours.
05:29 C'était lundi.
05:39 J'étais à Paris.
05:41 J'allais partir voir ma soeur en plus.
05:44 J'allais partir voir ma soeur et puis, je reçois un appel.
05:49 Je regarde mon téléphone.
05:50 Je regarde le numéro.
05:52 Je me suis dit que je ne connaissais pas le numéro.
05:57 Au moment où j'allais décrocher, ça m'a appelé mon pied.
06:01 Et puis là, je reçois un message vocal.
06:04 J'écoute.
06:05 Oui, bonjour, c'est Sylvain Rippol.
06:07 Tu peux me rappeler.
06:09 Après, je l'ai rappelé.
06:13 Le coach m'a dit qu'il aimerait bien que je vienne rejoindre l'équipe dans l'après-midi.
06:20 Je lui ai dit que je ne pouvais pas, que je n'avais pas de crampons.
06:23 Je lui ai dit que je ne pouvais pas, que je n'avais pas de crampons.
06:25 Il fallait que je retourne à Rennes.
06:26 Après, il m'a dit qu'il n'y avait pas quelqu'un qui pouvait aller te ramener des crampons.
06:31 J'ai dit que c'est moi qui allais faire l'aller-retour.
06:34 Du coup, j'ai fait l'aller-retour et je suis venu le soir à Clairfontaine.
06:39 Ça va, ça s'est bien passé.
06:42 Il y en avait avec qui j'étais en sélection.
06:46 Après, forcément, je suis passé par des otages.
06:51 Mais sinon, ça va, ça s'est bien passé.
06:53 Ils m'ont bien accueilli.
06:55 Ils m'ont accueilli comme si j'étais là depuis longtemps.
06:58 C'est cool.
06:59 Je pense que ça va être un match un peu compliqué, forcément.
07:09 On ne joue pas à domicile.
07:10 Mais avec la qualité de l'effectif, je pense qu'on peut sortir avec un bon résultat.
07:17 [Musique]

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