• il y a 6 mois
En plaidant pour un accord avec le Rassemblement national deux jours après la dissolution de l'Assemblée par Emmanuel Macron, Éric Ciotti a fait voler ce mardi 11 juin le cordon sanitaire entre la droite républicaine et l'extrême droite. Une annonce qui lui a attiré les foudres de tous les ténors du parti ou presque.

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Transcription
00:00Il peut démissionner, il doit démissionner, évidemment, Éric Ciotti.
00:02Je l'invite à faire preuve d'un minimum de sens de l'honneur.
00:05Il s'est engagé seul dans cette voie, il n'est suivi par personne.
00:09Il doit quitter effectivement ses fonctions.
00:11Est-ce que vous pouvez le démettre, si jamais il s'y refuse ?
00:13C'est vraiment de la cuisine.
00:15On aura un bureau politique cet après-midi qui règlera les choses.
00:18C'est important quand même, parce que celui qui a la main au parti,
00:21il a la main en partie sur les investitures.
00:23Non, il ne les a pas d'ailleurs, il ne les a pas, il est totalement minoritaire.
00:26Donc c'est un non-sujet pour vous ?
00:27En toutes circonstances, il n'est engagé que lui dans cette affaire
00:31et il n'est suivi par personne.
00:33Parmi les parlementaires, un seul parlementaire.
00:35Pour que ce soit très clair, dans trois semaines,
00:37dans les bureaux de vote, on aura un seul bulletin estampillé LR.
00:41Bien sûr, il y aura des candidats républicains dans toutes les circonstances.
00:44Mais un seul candidat républicain, pas deux ?
00:46Il y aura aussi des bulletins candidats soutenus par Éric Ciotti ?
00:49Je ne crois pas en cette puissance.
00:52Il y aura un candidat des Républicains et Éric Ciotti n'a pas voté.
00:55Il sera le président des Républicains.

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