À Orléans, plus d'un millier de personnes se sont rassemblés afin d'exprimer leur rejet du Rassemblement national et leur refus de voir l'extrême droite prendre la tête du gouvernement. Reportage.
Il est 18 heures et la place de la République d'Orléans est pleine à craquer. À l'appel du Front populaire fraichement formé au lendemain du résultat des élections européennes, un millier de manifestants se sont mobilisés pour dire non au Rassemblement national.
« On ne parle plus de gauche ou de droite, on se bat contre une force fasciste qui peut arriver au pouvoir et c'est vraiment défendre notre démocratie que de faire un Front populaire », s'alarme Caroline, étudiante en Lettres sociales. « Il n'y a pas besoin d'essayer pour se rendre compte que c'est catastrophique, il suffit d'ouvrir les livres d'histoire », précise l'étudiante orléanaise.
Cyriana, étudiante nous explique être venue pour alerter les jeunes sur l'importance de se mobiliser. « La jeunesse aussi a sa place, nous aussi on doit voter et se mobiliser pour faire barrage à ce RN, allez voter ! », s'exclame-t-elle.
Le rassemblement s'est déroulé dans une ambiance bon enfant et la jeunesse s'est mobilisée en nombre pour l'évènement. De nombreux jeunes ont donné de la voix en scandant « Front populaire », et portaient des pancartes où on pouvait lire « la jeunesse emmerde le Front national ».
De nombreux drapeaux ont flotté au vent lors de ce rassemblement qui a réuni tputes les forces politiques de gauche : le Parti communiste, le Parti socialiste, Génération.s, les écologistes, la France insoumise ainsi que le NPA.
« En 24 heures seulement, on a créé un front populaire de la jeunesse orléanaise donc on voit que c'est possible quand on a envie de lutter contre cette extrême droite », estime Laure Denat, animatrice du collectif CGT Jeunes du Loiret.
Il est 18 heures et la place de la République d'Orléans est pleine à craquer. À l'appel du Front populaire fraichement formé au lendemain du résultat des élections européennes, un millier de manifestants se sont mobilisés pour dire non au Rassemblement national.
« On ne parle plus de gauche ou de droite, on se bat contre une force fasciste qui peut arriver au pouvoir et c'est vraiment défendre notre démocratie que de faire un Front populaire », s'alarme Caroline, étudiante en Lettres sociales. « Il n'y a pas besoin d'essayer pour se rendre compte que c'est catastrophique, il suffit d'ouvrir les livres d'histoire », précise l'étudiante orléanaise.
Cyriana, étudiante nous explique être venue pour alerter les jeunes sur l'importance de se mobiliser. « La jeunesse aussi a sa place, nous aussi on doit voter et se mobiliser pour faire barrage à ce RN, allez voter ! », s'exclame-t-elle.
Le rassemblement s'est déroulé dans une ambiance bon enfant et la jeunesse s'est mobilisée en nombre pour l'évènement. De nombreux jeunes ont donné de la voix en scandant « Front populaire », et portaient des pancartes où on pouvait lire « la jeunesse emmerde le Front national ».
De nombreux drapeaux ont flotté au vent lors de ce rassemblement qui a réuni tputes les forces politiques de gauche : le Parti communiste, le Parti socialiste, Génération.s, les écologistes, la France insoumise ainsi que le NPA.
« En 24 heures seulement, on a créé un front populaire de la jeunesse orléanaise donc on voit que c'est possible quand on a envie de lutter contre cette extrême droite », estime Laure Denat, animatrice du collectif CGT Jeunes du Loiret.
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00:00 On ne parle même plus de gauche ou de droite, on se bat contre une force fasciste
00:03 qui aujourd'hui arrive au pouvoir en France.
00:05 C'est vraiment défendre notre démocratie que de faire un front populaire.
00:08 Ça transcende carrément les clivages droite-gauche et on est au-delà de ça.
00:11 [Applaudissements]
00:19 La constitution des idéologies extrêmes, on a vu ce que ça a donné dans le monde
00:24 et je pense qu'il n'y a pas besoin d'essayer pour se rendre compte que c'est déjà catastrophique.
00:28 Il suffit d'ouvrir un livre d'histoire et ça suffit pour voir que la montée des extrêmes,
00:32 notamment l'extrême droite, est catastrophique pour notre démocratie.
00:34 Pourquoi l'extrême droite serait toujours vraie en 2024 et le front populaire serait pas vrai en 2024 ?
00:39 Ça évoque les grandes réformes sociales, le front populaire, la constitution de Blum en 1936-1937.
00:43 C'est vraiment fondamental de continuer à rappeler l'histoire sans cesse
00:47 et c'est vraiment un écho que de faire à ces grandes personnes qui ont fait la France.
00:51 [Applaudissements]
00:54 J'essaie de rappeler les importances pour des jeunes, de se mobiliser,
00:57 de remettre un peu la jeunesse dans la politique, de faire entendre le fait que la jeunesse aussi a sa place,
01:03 que nous aussi on doit venir voter, que nous aussi on doit venir se mobiliser
01:06 justement pour faire face, pour faire barrage à ce RN.
01:08 En fait il faut qu'on ouvre la voie, je pense qu'on a un peu des portes-paroles,
01:10 il faut qu'on ouvre la voie pour que la jeunesse puisse réellement emmerder le Front National.
01:14 Allez voter !
01:15 [Rires]
01:18 J'ai envie d'y croire en fait, j'ai vraiment envie d'y croire parce que ça me ferait chier
01:21 d'avoir vraiment le RN au pouvoir avant les prochaines élections.
01:25 Je ne sais pas ce que Macron a en plan,
01:28 mais s'il y a autant de jeunes qui ont voté pour Bardella,
01:30 je pense que c'est en partie grâce à sa manœuvre de communication sur les réseaux
01:34 et la banalisation du mal en fait.
01:36 Et en même temps c'est un peu effrayant parce que dans le sens où
01:38 les élections elles sont pendant les vacances, pendant qu'il n'y a personne, tout le monde est en vacances,
01:41 les étudiants ils sont partis, ils ont fini les cours depuis.
01:43 [Rires]
01:47 Oui il y a des différences fondamentales entre nous sur certains sujets,
01:49 vous avez évoqué la question du nucléaire, c'est un bon sujet qui nous divise à gauche.
01:52 Pour autant, face au péril face auquel on est aujourd'hui,
01:57 qui est la peste brune qui est en train d'arriver, qui est en train de monter,
02:00 qui est en train de devenir légitime dans la tête de plusieurs personnes,
02:03 eh bien je pense que nous devons rendre l'espace pour discuter de ça plus tard
02:08 et avant cela gagner les élections et les gagner ensemble
02:11 pour empêcher le cataclysme que serait l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite.
02:14 [Rires]
02:15 Anti, anti-capitalisme !
02:19 On voit que la jeunesse elle est mobilisée, qu'elle est militante,
02:21 mais qu'elle a du mal à se structurer et à s'organiser.
02:24 Et là, en 24 heures seulement, on a créé un front populaire de la jeunesse orléanaise,
02:29 en 24 heures seulement, avec les organisations syndicales et les partis de gauche jeunes.
02:33 Donc on voit que c'est possible quand on a envie de lutter
02:37 et de contrer cette extrême droite et ses politiques d'austérité
02:40 qui durent depuis bien trop longtemps.
02:42 Dans chaque circonscription, nous voulons soutenir des candidatures uniques,
02:47 de premier tour.
02:48 On est partis ensemble au départemental, on est partis ensemble au régional,
02:52 au conseil municipal, on fait front commun.
02:54 Et donc on a cette culture commune, ces valeurs communes et ces combats communs.
02:57 On a fait meeting commun sur l'immigration, on a fait meeting commun sur les retraites.
03:00 Et donc aujourd'hui, c'est naturellement qu'on se retrouve
03:03 pour faire barrager à l'extrême droite.
03:04 Le front populaire, c'est quelque chose qu'on vit actuellement.
03:07 On va faire en sorte d'écrire correctement l'histoire.
03:11 C'est ça, on est sur un moment historique,
03:14 il faut qu'on soit au niveau de ce moment historique.
03:17 Et on compte bien le faire.
03:20 - Au revoir.
03:21 - Au revoir.
03:22 - Au revoir.
03:23 - Au revoir.
03:24 - Au revoir.
03:25 - Au revoir.
03:26 [Bruits de la foule]