• il y a 4 mois
 Après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale dimanche par Emmanuel Macron, certains élus de la majorité présidentielle font part de leur mécontentement, voire de leur aigreur. D'autres sont écœurés, au point de mettre un terme à leur engagement politique.

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Transcription
00:00Je ne sais pas s'il faut y voir un hommage à François Zardy, mais ce que soupirent
00:03les députés Renaissance dans la presse ce matin, c'est comment te dire adieu, de l'air.
00:07Après ce coup de massue, le doute saisit la majorité, tite le monde, péché d'orgueil,
00:12tacle un parlementaire dans le Parisien, jeu dangereux, rancherie un de ses anciens ministres,
00:16fuite en avant, déni, accuse un autre, on lit même dans le Figaro que la majorité
00:19s'en remet plutôt à Gabriel Attal pour démacroniser cette campagne.
00:24L'expression fait d'autant plus mal, révèle le site Politico, qu'elle est signée François
00:28Bayrou, le tout premier et plus ancien allié du président.
00:31Ce symbole élyséen qui cristallise désormais 7 ans de haine, constate un ministre, et on
00:36vient à handicaper ses propres candidats, dont il fait de la chair à canon des plortypes
00:40dans l'I.B.
00:41Soufflant en gros, moi Jupiter s'implique, mieux on se porte écouté.
00:44Nous, nous sommes des députés de terrain, il faut nous laisser faire notre campagne.
00:49Je pense que le président Macron, aujourd'hui, il y a comme une espèce de rejet.
00:52Et vous savez, moi, vous connaissez ma liberté de ton, je suis dans la majorité présidentielle,
00:56mais pendant la campagne électorale, les militants, moi je suis modem, mais les militants
01:00Renaissance, quand il y avait le tract avec la photo de Macron, ils le laissaient dans
01:04la voiture.
01:05Ils prenaient le tract avec Gabriel Attal.
01:06Et donc le président, il faut qu'il reste en surplan, mais il ne faut pas qu'il rentre
01:10dans la campagne.
01:11Qu'il nous laisse, nous, les députés de terrain, faire notre campagne et dire ce qu'on
01:15a à dire.
01:16Les tracts qui restent dans la voiture.
01:18C'est important cette histoire, parce qu'elle symbolise, écrit le Figaro, la rupture de
01:21confiance inédite entre le chef de l'État et ses troupes.
01:24Les tronches sur nos affiches, ça doit être Gabriel Attal, lâche encore le député Renaissance
01:28Stéphane Bouchoud.
01:29Et on l'a vu pendant les européennes, confirme un autre dans Libé, sans sa photo, la discussion
01:33sur le terrain peut s'engager, mais un tract avec Emmanuel Macron, c'est rejet direct.
01:37Et il ajoute, il n'y a rien de plus dur pour un président que de comprendre qu'il doit
01:40se taire.
01:41Violent, il y en a encore un autre qui conflit, on ne peut pas lui faire entendre le rejet
01:44qu'il suscite.
01:45Ça, j'ai renoncé.
01:47Concrètement, concernant le matériel de campagne qui doit être imprimé très vite
01:50du coup, dans les jours qui viennent, va-t-on montrer Emmanuel Macron, Gabriel Attal ou
01:54juste un logo ? Rien n'est encore fixé chez Renaissance, le choix pourrait être laissé
01:58au candidat, dit-on dans le Figaro.
02:00Déjà, réponse d'un premier concerné dans Libération, je le cite ce matin, sur mon
02:04tract, ni Macron ni Attal, juste ma gueule, ambiance, quand les plus optimistes disent
02:09on va mener bataille, on s'expliquera ensuite et on attend déjà cette prise de parole
02:13du président.
02:14Dans quelques minutes, laissons-lui une chance, disent-ils, de formuler des propositions claires.

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