Didier Deschamps : "S'adapter et rester toujours positif"

  • il y a 3 mois

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00:00On s'adapte, il faut s'adapter, moi je m'adapte évidemment, le plus important de mon quotidien
00:09entre les stages c'est le suivi des joueurs donc évidemment avec Guy Stéphan et Franck
00:16Raviot c'est suivre une bonne cinquantaine de joueurs sur leurs matchs donc je passe
00:24beaucoup de temps devant la télé et sur mon Ipad pour suivre tous ces joueurs là.
00:34Il y a de tout, il y a du bon, il y a du moins bon, après l'important c'est pas analyser
00:40qu'une performance sur le temps, par rapport à des joueurs certains qui ont vécu à l'équipe
00:47de France, d'autres moins, la vérité d'aujourd'hui ce ne sera pas forcément
00:54celle de février ou de mars parce que tout joueur connaît une période de moins bien
01:02où il peut être en difficulté dans le club et quand un va mieux après c'est peut-être
01:06un autre.
01:07Le plus gros souci, il y en a un, c'est la blessure, c'est ça surtout à partir
01:12du moment où, qu'ils soient bons ou pas bons, ils font tout pour être les meilleurs
01:16bien évidemment mais quand ils sont blessés, il n'y a pas le choix, je ne peux pas les
01:20prendre.
01:21Je ne vais pas dire la hantise mais la difficulté de tout sélectionneur c'est de pouvoir
01:27avoir à disposition la totalité des joueurs.
01:30Aujourd'hui le format on le connaît, tout le monde le connaît avec les matchs, c'est
01:40celui-là.
01:41Je n'ai aucune certitude jusqu'à la décision finale de l'UEFA qui interviendra certainement
01:48courant mars, qui validera ce format-là ou pas.
01:54Aujourd'hui c'est ça, si ça va être modifié, on s'adaptera et on fera en sorte
02:01de modifier l'organisation et la planification.
02:05Dans cette condition sanitaire où évidemment les restrictions sont plus importantes et
02:11ça amène forcément à gérer des situations auxquelles on n'était pas habitué.
02:17Il y a eu les trois stages que l'on a vécu en septembre, octobre et novembre de la saison
02:23dernière, de l'année dernière, on sait, mais malgré tout on peut être amené à gérer
02:31une situation désépondérable liée à ce qui peut se passer.
02:38L'important c'est de respecter plus que jamais le protocole sanitaire et c'est quelque
02:45chose qui est essentiel.
02:47En étant positif, malgré tout, on a cette liberté de pouvoir continuer notre activité
02:57professionnelle, ce qui n'est pas le cas de tout le monde malheureusement, et en tenant
03:03compte qu'on n'a pas des conditions normales, mais il faut voir le côté positif.
03:08Moi je suis toujours animé par cet état d'esprit-là et faire en sorte que malgré
03:16toutes ces restrictions, il y a de la vie en interne, parce que c'est important la
03:23vie de groupe, et à chaque fois, malgré ce contexte pesant, anxiogène, que ça bouillonne comme on dit.
03:37Ça va être dans le jargon un peu saucissonné, puisqu'on a des rendez-vous qui sont trop
03:42coupes.
03:43Là on se lance en mars sur une route de qualification où on aura trois échéances, avec un calendrier
03:53qui est compliqué forcément, avec des longs déplacements, notamment celui au Kazakhstan
03:58et après la Bosnie.
04:01Mais normalement, mars c'est préparatoire à l'Euro, en général on n'a pas de matchs,
04:06c'est des matchs amicaux.
04:08Là c'est le début, on a neuf points à prendre dans l'objectif de finir premier
04:15de notre groupe.
04:16On aura la pause Euro, on va reprendre en septembre qualif, après on ne va pas s'en
04:23plaindre, on a le Fanaifor en Italie, pour finir au mois de novembre.
04:26Mais non, la limite ce n'est pas plus mal, on reste dans la compétition, les matchs
04:34amicaux, ils ont leur utilité, mais rien ne remplace la compétition, donc là on est
04:39sur une échéance dont on aura le résultat, et l'objectif atteint je l'espère qu'en
04:45novembre d'après, donc trois matchs en dix jours, de par le calendrier, je ne vais
04:54pas me plaindre, mais c'est forcément compliqué, notamment le déplacement au Kazakhstan.
04:59Ils ont tous bien sûr dans leur tête l'équipe de France, même s'ils sont dans leur quotidien,
05:10le club, les compétitions, les pays où ils sont, mais c'est un privilège d'être
05:17en équipe de France, ils sont très attachés à l'équipe de France, ils ont tous envie
05:21d'y être, ils ne pourront pas y être tous, mais il faut qu'ils aient ça, parce que
05:27malgré tout, quand j'étais joueur je considérais ça comme ça aussi, ils peuvent être dans
05:36les plus grands clubs, les plus grandes compétitions, l'équipe de France elle est au-dessus de
05:39tout, et ils s'en rendent bien compte, ceux qui étaient là, qui ont vécu ce qu'on a
05:43vécu ensemble en 2018, c'est représenter son pays, c'est un privilège d'être ici,
05:53à Clairefontaine, venir au château, que ce soit la première, la cinquantième ou la
05:57centième fois, il faut toujours apprécier et faire tout pour y revenir.

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