Trois jours après avoir annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron tient une conférence de presse ce mercredi devant près de 200 journalistes au Pavillon Cambon Capucines à Paris. Le président lance, pour son camp, la campagne des élections législatives anticipées, prévues le 30 juin et le 7 juillet.
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00:00Le Président de la République, il doit donner un cap, une vision, mais il n'est pas là pour faire campagne au législatif, donc je ne ferai pas campagne au législatif.
00:08De la même manière que je ne l'ai pas fait en 2022 et en 2017. Ça n'a pas changé. Je note que parfois les mêmes m'ont reproché en 2022 de ne pas avoir fait suffisamment campagne,
00:17et c'était pour cela qu'on avait une majorité relative. Enfin, ça vous montre que parfois, chez certains, on en a un cinquième.
00:24C'est de toute façon toujours la responsabilité du Président. Je m'accommode de ce sort. Ça fait 7 ans que je vis avec. Mais le Président n'a pas à faire campagne.
00:33C'est le Premier ministre qui va porter cette campagne avec les responsables de la majorité qui sont là à ses côtés. La majorité est unie.
00:39Le secrétaire général du groupe Horizon est là à nos côtés. Et la majorité est évidemment unie dans cette bataille. Et elle n'est pas simplement unie.
00:48Elle est en situation de conquête. Elle veut conquérir de nouvelles circonscriptions et d'ouverture, de dialogue, de rassemblement. Voilà.
00:57Et donc je n'entends pas faire campagne davantage que je l'ai fait en 2017 et en 2022. Mais je pense qu'aujourd'hui, dans le contexte que nous vivons,
01:09il est important de à la fois donner le cap et de donner la méthode. C'est ce que je voulais faire aujourd'hui.
01:14— Et vous souhaitez débattre avec Marine Le Pen ? — Non. Je l'ai déjà dit. J'ai fait cette offre de clarification avant les Européennes parce qu'elle l'avait soumise.
01:22Elle ne s'est pas rendue au rendez-vous. J'ai compris que Mme Le Pen voulait rejouer la présidentielle en disant que si elle faisait un débat avec moi,
01:30il fallait ensuite que je démissionne. Je l'invite à relire la Constitution de notre République. Donc non. Dans ce contexte-là, non.