• il y a 6 mois
Au micro de Public Sénat, le patron du groupe indépendant au Sénat s’est voulu dramatique sur les enjeux des futures élections législatives, les qualifiant comme « un enjeu de salut public et de dignité pour vaincre les deux extrêmes ».

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Transcription
00:00C'est un moment historique, a dit le chef de l'État ce matin en conférence de presse, vous êtes d'accord ?
00:05C'est un moment particulièrement solennel pour toutes les familles politiques ?
00:08Oui, enfin c'est à la fois un moment solennel et un moment, comment on pourrait dire ça ?
00:13C'est le paradoxe et le contraste, un moment solennel et c'est en même temps une farce picrocoline qui est en train de se jouer.
00:20C'est notamment ce qui se joue chez les ALR.
00:22Oui, donc on a à la fois le dérisoire et le solennel bien sûr, sur le fond.
00:28Un moment de clarification politique, a dit le chef de l'État.
00:30Voilà, sur le fond et sur la préparation de cette élection législative, c'est évidemment un moment solennel.
00:36Vous avez d'un côté un parti héritier de Pétain, fondé par DSS, qui est en train d'être au marché du pouvoir,
00:47avec le Ouistiti-Ciotti posé sur l'épaule de Bardella désormais et qui se vend,
00:55l'héritier du Parti Gaulliste qui se vend aux héritiers du pétainisme, c'est à la fois, c'est tragique comique.
01:00Voilà, si on pourrait parler comme Karl Marx qui dit que l'histoire se répète deux fois et la deuxième fois comme une farce, c'est tragique comique.
01:07De l'autre côté, à gauche, une du gauche qui était prétendument démocrate et donc Luxman nous a dit pendant des mois qu'elle était démocrate
01:15et qu'elle ne s'allierait jamais avec un trotskiste qui a fait une secte avec son gourou qui a fait pendant six mois une campagne
01:22dans un climat d'antiséminisme délirant. Et pour répondre, d'ailleurs, je voyais tout à l'heure vos invités sur le plateau, pour moi, la chose est claire.
01:30J'ai passé ma vie à Médecins sans frontières, à secourir les victimes du communisme qui a fait 100 millions de morts dans le monde au XXe siècle
01:38et à secourir la vie en Amérique latino, des héritiers du fascisme qui en ont fait 50 millions en Europe dans le XXe siècle.
01:45– Vous les renvoyez dodo et les filles comme RN.
01:47– Je ne comprends pas une seconde ce qu'il dit qu'on ne va pas les renvoyer dodo.
01:52Ce sont tous des totalitaires, ce sont tous des extrémistes, ce sont tous des populistes, ce sont tous des antidémocrates,
01:59ce sont tous des partisans de régimes fascistes, communistes, dans tous les cas totalitaires et donc je n'ai pas, moi, une seconde d'hésitation.
02:08– Et est-ce que le chef de l'État ne prend pas un risque fort, un risque énorme avec cette dissolution ?
02:14Vous la soutenez malgré tout, cette décision ?
02:17– Bien entendu qu'il prend un risque fort, mais je comprends l'argument qu'il consiste à dire,
02:21de toute façon dans 6 mois on aurait dissous dans des circonstances pratiquement identiques et sous la force des événements,
02:27donc qu'on dissole maintenant ou dans 6 mois, je pense que c'est une querelle sémantique à la limite.
02:31De toute façon il y aurait eu cette dissolution, on n'aurait pas, tout le monde le disait depuis longtemps,
02:35ici même au Sénat ou à l'Assemblée, ça ne durera pas 3 ans de plus comme ça,
02:39donc que ce soit maintenant ou plus tard, autant faire la clarification le plus tôt possible.
02:43Mais le risque est très très très grand parce que le problème aujourd'hui,
02:46et c'est ce qui va se passer dans 15 jours, c'est qu'il y a d'un côté le Front National,
02:51de l'autre côté le Front Populaire et qu'il y a au milieu un Front Républicain
02:54qui à ce jour n'est pas majoritaire et qui peut-être ne le sera pas,
02:58bien entendu qu'il y a là un risque fort, d'où la nécessité de faire une campagne très très forte en ce sens.
03:03– Et j'ai une dernière question sur Édouard Philippe, il appelle les LR qui ont vu Éric Ciotti partir vers l'ERN
03:08à se rallier à lui, quelle est la stratégie qui se joue à horizon exactement ?
03:12– Édouard Philippe appelle ceux qui sont contre la stratégie de Ciotti à se rallier à lui, bien entendu,
03:18enfin non pas à se rallier à lui, mais à faire une alliance,
03:21après on verra à qui on se rallie, etc.
03:24Mais à signer un tout, c'est ce que je disais, il y a un Front National d'un côté,
03:27il y a un Front Populaire, un soi-disant Front Populaire de l'autre,
03:30et au milieu il y a les démocrates dont bien entendu horizon,
03:35mais dont aussi des sociodémocrates qui refusent l'antisémitisme,
03:39des gaullistes qui refusent le Rassemblement National, si tous ne se rassemblent pas.
03:44L'enjeu de cette élection aujourd'hui c'est l'enjeu de salut public, de dignité,
03:49il faut se rassembler pour vaincre les deux extrêmes.
03:52– Et merci, merci Claude Malliot.
03:53– Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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