• il y a 6 mois

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00:00Salut Chris. Bonjour.
00:02Quand on était au centre de formation, ou jeune joueur professionnel,
00:05bien souvent on nous demandait d'aller initier les jeunes joueurs.
00:08Est-ce que toi déjà, t'avais déjà cette envie d'entraîner ?
00:10Non. Non, pas du tout.
00:13Moi j'ai commencé à avoir envie à partir de 30 ans.
00:16Parce que quand j'ai commencé au Brésil, c'était un centre de formation,
00:20mais j'avais pas envie, j'ai pas envisagé d'entraîner.
00:27Et à partir de 30 ans, quand j'étais à Lyon, j'ai commencé à réfléchir à l'avenir.
00:33Et à commencer à passer les formations.
00:37Et c'est là que j'ai décidé, et c'était pas sûr, avec les formations, de devenir entraîneur.
00:44Et avec la formation, oui, avec la formation, ça m'a motivé encore plus pour devenir entraîneur.
00:50T'as joué au Brésil, forcément. T'as joué en France.
00:54Je dois toujours garder mes origines.
00:57L'origine brésilienne.
00:59J'aime bien jouer, j'aime bien le talent.
01:02J'aime bien avoir des joueurs qui font la différence.
01:05Donc voilà, comme on dit en brésilien, joga bonito.
01:09Après, oui, j'ai joué en Allemagne.
01:11À l'époque, c'était plus costaud.
01:13J'ai joué en France, j'ai joué en Allemagne.
01:16J'ai joué en France, j'ai joué en Allemagne.
01:19Et après, j'ai joué en Allemagne.
01:21À l'époque, c'était plus costaud.
01:23En France, beaucoup jouent direct.
01:26En Turquie, ça a joué aussi.
01:31Ça a joué.
01:32C'est pas le niveau du championnat espagnol, du championnat français, mais ça a joué.
01:37Après, j'ai essayé de prendre un peu de chaque.
01:41Un peu de chaque.
01:43Mais le style brésilien, ça va rester toujours.
01:46Si tu avais un entraîneur, un seul entraîneur, en fait, qui t'a vraiment lui aussi marqué ?
01:51Un seul ? Oui, j'ai eu plusieurs.
01:54Avec deux ?
01:55Oui.
01:56En France, moi, Géraudier.
01:59Géraudier, par rapport à Ménard du Monde.
02:03Lui, vraiment, il arrive d'Angleterre.
02:06Il prend les piquets de nez.
02:08Il nous a amené à Nouvelle Couture.
02:10C'était vraiment très, très intéressant dans la communication, dans la gestion de vestiaire.
02:15Après, je travaille aussi avec Escolari.
02:19C'est un Brésilien, champion du monde.
02:23Dans la motivation, dans le plan tactique, c'était impressionnant.
02:30Après, il y en a plusieurs.
02:33J'ai essayé de prendre un peu de chacun.
02:36Mais les deux, Géraudier et Escolari, sont les deux qui me donnent envie d'avancer.
02:42C'était le bon mix entre les deux, du coup ?
02:44Oui.
02:45On t'a connu, joueur, très autoritaire.
02:48Est-ce que, quand tu es passé entraîneur, tu as dû changer quelque chose dans ton management ?
02:53Oui, ça change complètement.
02:55Je ne peux pas agir.
02:59Quand j'étais joueur, je ne pouvais pas faire la même chose.
03:03Aujourd'hui, j'ai un effectif de 25 joueurs.
03:07Je dois connaître et analyser tous les profils.
03:12Je ne peux pas agir de la même manière.
03:15Quand j'étais joueur, je pensais à moi.
03:18D'abord à moi, puis à l'effectif.
03:21Je pensais à moi pour faire un bon match, de gagner un duel, de jouer pour l'équipe.
03:28Aujourd'hui, je dois penser à tout.
03:30Ma vision est complètement différente.
03:32Je suis plutôt dans la communication, dans la gestion de vestiaire.
03:38Il y en a onze qui jouent et les autres qui ne jouent pas.
03:41Là, c'est très compliqué.
03:42Tu es un entraîneur qui aime laisser énormément d'autonomie à tes joueurs.
03:46Tu es un entraîneur qui aime la possession, tu l'as dit.
03:49Tu aimes avoir le ballon et tu aimes avoir des styles avec ce ballon.
03:53Est-ce que, pour toi, c'est une nécessité de produire du beau jeu ?
03:56Moi, dès que je peux, oui.
04:00Après, il y a des matchs où tu ne peux pas jouer comme en jorga bonito, de beau jeu.
04:06Non, je ne peux pas.
04:07Je dois m'adapter par rapport à l'équipe adverse.
04:10Je dois m'adapter par rapport à mes joueurs.
04:15C'est toute une manière de travailler, de vision.
04:23Moi, j'aime bien avoir le ballon.
04:25Si je ne veux pas donner des occasions à l'équipe adverse, il faut que je garde le ballon.
04:30Donc, je dois travailler ça.
04:32Je dois travailler la possession.
04:34Par contre, je dois travailler aussi la perte.
04:36Qu'est-ce qu'on fait sans le ballon ?
04:38Parce que les joueurs, ils aiment bien avoir le ballon aussi, mais ils ne savent pas jouer sans le ballon.
04:43Et là, pour le coach, c'est le moment le plus difficile de passer le message au joueur.
04:50Tu as entraîné à GolFC, aujourd'hui au Mans, le premier club professionnel où tu entraînes.
04:54Et tu découvres ce championnat national.
04:56Quel regard tu portes, justement, sur celui-ci ?
04:58C'est un super championnat.
05:00Super championnat, de belles équipes.
05:03Championnat très, très serré.
05:05De la qualité.
05:09Aujourd'hui, on voit que le championnat est très serré.
05:12Donc, tout peut arriver.
05:14Et ça, c'est le niveau.
05:16C'est le niveau des joueurs.
05:17C'est le niveau des équipes qui se préparent pour faire une belle saison.
05:25Au début de saison, on ne va pas donner une équipe qui va monter directement.
05:30Ils sont encore très serrés, en plus.
05:32Il y a beaucoup de joueurs de ta génération, Chris, qui ont arrêté, qui sont dans les canapés.
05:37Ils ne bougent plus, ils ne font plus rien.
05:38Toi, tu as toujours dit que le foot, c'est ma vie.
05:41Donc là, forcément, tu es entraîneur.
05:43Il n'y a pas forcément d'âge, en plus, pour s'arrêter à entraîner.
05:46Tu vas aller jusqu'à…
05:49Après, on verra.
05:53Il y a des exemples partout.
05:55Les entraîneurs, c'est leur passion, petit à petit.
06:00Après, c'est le temps.
06:02C'est le temps.
06:03Moi, je suis prêt à bosser, à travailler.
06:07Sauf qu'est-ce que le corps y tient.
06:08Et le mental.
06:09Le mental, surtout.
06:10Il y a des joueurs qui ont laissé des messages.
06:12Salut, mon Chris.
06:13C'est Fred.
06:14Piqueon.
06:15Piqueon.
06:16Pique.
06:17Comme tu aimais m'appeler quand on jouait ensemble.
06:21Je vois que ta carrière d'entraîneur a très, très bien débuté.
06:27Je te souhaite le meilleur.
06:29Et est-ce que tes joueurs t'appellent le policier ?
06:37Oui, à Fred, on a joué ensemble.
06:40On a joué contre.
06:41On a joué à Saint-Etienne.
06:42Et après, on a joué à Lyon.
06:45Donc, c'était des bons moments.
06:49Oui, quand j'étais joueur, les gens m'appelaient le policier.
06:52C'est Marc Lecien, à l'époque, qui m'a surnommé le policier.
06:57Oui, quand je suis arrivé en France, ça m'a fait plaisir.
07:01Ça me fait plaisir.
07:02Merci beaucoup, Chris.
07:03Merci.
07:04À bientôt.

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