Le parcours des finalistes 2022
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00:00La Coupe de France c'est quelque chose de très excitant, c'est un grand rendez-vous
00:14de notre football.
00:15C'est vraiment une fête populaire, c'est ce qui nous motive à aller chercher cette
00:20Coupe de France.
00:21Il y a beaucoup de gens qui sont au club, qui attendent ces moments depuis longtemps.
00:26D'emmener Nantes au Stade de France, c'est vraiment quelque chose de très fort.
00:33Ça représente beaucoup, c'est un trophée, et un trophée dans une carrière c'est jamais
00:38à négliger.
00:39On a abordé ça presque comme un match amical, mais malheureusement, c'est ce qu'il faut
00:53dire, c'est la vérité.
00:55A Sochaux, sur la pelouse du Stade Bonnal en plein mois de décembre, Nantes donne sa
01:00chance à l'habituel gardien numéro 2, Rémi Descamps.
01:02Je l'avais préparé déjà toute la semaine, il savait qu'il allait jouer, et puis après
01:09moi j'ai trouvé un match de Rémi très solide, très costaud, sérieux, comme il est, comme
01:15on peut le voir dans son travail quoi.
01:18Pour son premier match avec les pros, Descamps, 25 ans, rassure, réalise des arrêts décisifs,
01:25repousse les offensives sochelliennes.
01:27C'est un être humain qu'on allait avoir besoin de lui dans ces matchs de coups.
01:34Au terme d'une rencontre fermée, tous ceux jouent au tir au but, un exercice dans lequel
01:39il excelle.
01:40C'est super parce que sur un premier match, pouvoir qualifier l'équipe pour le tour suivant
01:51c'est vraiment une belle émotion aussi, surtout quand on sait que c'est mon premier
01:55match au club, c'est toujours d'autant plus valorisant.
01:57Il a vraiment répandu présent, et il a montré surtout, et c'était très important, qu'on
02:05pouvait compter sur lui, et surtout il a donné confiance à ses partenaires, et ça c'est
02:09vachement important.
02:10Et puis qu'il vienne le féliciter, c'est que ça y est, la mayonnaise elle le prend
02:14parce que c'était son premier match, donc c'était un véritable test pour lui.
02:22En 16e de finale, les professionnels du FC Nantes l'emportent 2 à 0 face à l'AS
02:28Vitré, pensionnaire de National 2.
02:30Trois divisions les séparent, un Canary excelle, un meneur de jeu Nantais traîne même un
02:36nouveau statut.
02:37Depuis le début de la Coupe de France, j'ai eu le brassard de capitaine, et on me l'a
02:47confié, et c'est ce que j'aime, avoir des responsabilités.
02:49Je pense que le brassard de capitaine lui a fait énormément de bien, et c'était pour
02:55moi un grand défi, parce que pour être honnête avec vous, jamais je pensais donner le brassard
03:05à Ludo Blas, pour plein de raisons qui m'appartiennent, mais ça l'oblige à être encore meilleur
03:10sur le terrain, et c'est vrai que dans ce match difficile contre Brest, Ludo nous marque
03:16deux buts exceptionnels.
03:19C'était un long dégagement de Nicolas Pallois, un peu pour faire sortir Thauvin, et j'y crois,
03:28j'y crois, je suis le ballon, je me remets de bien, je fais un bon contrôle, je pense
03:33que c'est ça qui fait la différence, et après je fixe le défenseur et je marque.
03:37Je l'ai taqué d'ailleurs, pour ça je m'en souviens même, j'ai dit t'as de la chance
03:43parce que c'était un milieu de terrain, ça aurait été un défenseur, t'aurais eu plus
03:45de mal.
03:47C'était son match, ça a été la fois où il s'est mis en lumière de la plus belle
03:54des manières, donc c'était beau, on l'a tous félicité parce qu'il nous a sorti
04:01un grand match.
04:02J'ai dit coach, le fait que vous me donniez le brassard, je vais emmener notre club au
04:14Stade de France.
04:15Il y en a qui ont de la bouche, et puis toi on va voir ce que t'es capable de faire,
04:19après je l'ai taquiné en disant t'es pas tout seul, c'est un sport collectif, donc
04:22on va emmener le club au Stade de France.
04:25Très honnêtement, encore une fois, s'il y a un brassard à donner, c'est jamais à
04:32Ludo que vous donnez.
04:33Je sais pas ce qu'il m'a pris ce jour-là, j'ai dû prendre un coup sur la tête, j'étais
04:37pas bien, mais tant mieux pour lui, et pour l'équipe d'ailleurs.
04:45Le FC Nantes se hisse en quart de finale de Coupe de France.
04:48Les Canaris retrouvent le Sporting Club de Bastia, club de deuxième division, le match
04:57de tous les dangers, la rencontre piège par excellence.
05:01Beaucoup d'engagement, c'est une équipe qui aime les duels, donc on ne s'attendait
05:07pas spécialement à cette intensité-là.
05:10C'est le match le plus compliqué qu'on ait joué.
05:14On s'est fait bousculer, on a été incapables de récupérer les ballons, ce qui fait qu'on
05:19a beaucoup défendu vers l'autre but.
05:21Rémi a sorti une grosse, grosse performance.
05:25Une nouvelle fois le portier numéro deux, Rémi Descamps se mue en gardien du temple.
05:33J'ai dû faire peut-être six ou sept arrêts après un mi-temps, et voilà, j'ai réussi
05:37à maintenir l'équipe dans le bon rail.
05:40Nantes s'en remet à Randal-Colomoigny.
05:44Ce succès 2 à 0 permet aux Canaris de se qualifier pour le dernier carré de la compétition.
05:50On s'est fait très, très peur, on s'est passé par la toute petite porte.
05:57Mais bon, apparemment, c'est le signe aussi des équipes quand ils vont loin, et on arrive
06:06à sortir du piège Corse, donc on est super contents à la fin du match.
06:28Moi, dès que je vois le tirage au sort, et c'est un match chez nous, on reçoit Monaco,
06:34je me dis, voilà, le Stade de France est pour nous, ça ne peut pas être autrement.
06:43Au Stade de la Beaujoire, le FC Nantes s'apprête à vivre l'un des matchs les plus importants,
06:49les plus excitants de sa saison.
06:55Quand on démarre le match, on sent qu'il y a de l'électricité dans l'air, on sent
07:01que c'est bouillant, on sent que le stade peut être en ébullition, on sent qu'il peut
07:06se passer quelque chose.
07:10Dès le début du match, on sentait cette ferveur qui nous soutenait.
07:15Ce genre de rencontre, c'est ces moments-là qu'on veut vivre, parce que franchement,
07:19c'était une ambiance de fou.
07:31La tête de Maripan, ouverte au nusqu'à Monégasque, au 12e minute de jeu.
07:37Peut-être que j'aurais pu aller sur certaines sorties aériennes, peut-être être plus présent
07:41aussi, ou peut-être communiquer mieux avec ma défense.
07:44C'est vrai, c'est pas mal de petits détails qu'on aurait pu régler.
07:53Le contre, avec le court, Antoine Coulombani qui va servir, Simon, peut-être !
07:58Oh, le but commence encore !
08:00Incroyable !
08:01Dodgy Brun s'il vous plaît !
08:02L'égalisation, c'est incroyable, improbable !
08:07Et là, je me dis, c'est parti, c'est bien, on va avoir la réussite avec nous.
08:14Et puis, maintenant, j'ai le souvenir de Motosami.
08:22Avec sa rage, quand on est, sa rage, et puis il arrive à marquer.
08:28C'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable, c'est incroyable.
08:32Je pense qu'on a tous fait l'erreur de croire que ce but-là, ça y est, nous amenait au
08:38Stade de France, mais tous, et je pense quand je dis tous, ça part du public qui était
08:44en feu, les joueurs sur le terrain, ils sont partis tous, là, fêter donc ce but, j'ai
08:50bien dit ce but, et nous, en se disant, ça y est, on a fait le plus dur, on a enfoncé
08:55cette équipe de Monaco.
08:57On est tous là, tous contents, le public, limite le stade va péter.
09:06Premier but de la saison pour Samane Moussa, mis au meilleur moment pour les Canaries.
09:11Il reste un gros quart d'heure à jouer, un gros quart d'heure à tenir, à résister
09:15face à Monaco qui va tout donner maintenant pour tenter d'aller chercher l'égalisation.
09:22Le mur nantais va céder plus vite que prévu.
09:25Un scénario inimaginable.
09:32Et 30 secondes après, but, et là franchement, c'est drôle à dire, mais ça fait même
09:39mal aux oreilles, d'entendre ce silence-là comme ça dans le stade.
09:48On parlait d'ascenseur émotionnel, on est partis là-haut, et par contre, on est retombés.
09:55Et on s'est creusé pratiquement le trou tout seul, on a failli d'ailleurs, on s'est fait
10:02très peur.
10:06Et moi j'ai dit, maintenant, tu oublies ce match, concentre-toi, c'est un de tes rebuts
10:10et tu vas faire ce qu'il faut pour nous sauver, pour nous qualifier, c'est ça un de tes rebuts
10:18et elles sont pour toi.
10:21Son premier duel sera face à un international français, Wissam Ben Yedder.
10:27Wissam, il frappe toujours à gauche, tout le temps, je crois les six derniers pénaltis,
10:32ils avaient frappé croisés.
10:37J'avais dans un coin de ma tête que Wissam Ben Yedder tirait à ma droite, côté ouvert,
10:43et j'ai essayé de regarder, de lire sa trajectoire de balle quand il a pris son élan.
10:51Et je me suis dit, il va changer, et puis je suis resté de mon côté.
10:59Je ne sais pas ce qu'il lui a pris, c'est le seul, tout le monde lui a dit c'est là,
11:03et ce jour-là il faut que Wissam y change et puis que lui décide de dire, ok, tu vas
11:09changer, mais je sais que tu vas changer, parce que c'est un super barrière.
11:12Il est bien frappé en plus, super bien frappé, et là quand il fait ce taré-là, il lance
11:19la machine.
11:20Et moi j'ai eu le sentiment qu'il ne peut plus rien nous arriver, plus rien nous arriver.
11:39Et quand il marque, d'abord je me retourne vers le public pour faire ça, et là il y
11:47a quelqu'un, et puis après je vois que c'est Pedro Chirivella qui m'a sauté dessus,
11:51je suis parti à l'arrière, comme ça j'ai failli tomber, et puis après je me dis,
11:55je vais y aller, et quand je fais ça, je me retourne, je vois les gens, et là, hop,
12:01j'ai pris mes chaussures, je suis allé me cacher dans le vestiaire, puis j'ai attendu
12:05les joueurs.
12:11C'est vraiment ce qu'on cherche dans le football aussi, procurer des émotions, là les émotions
12:15étaient vraiment décuplées, donc c'était encore plus beau.
12:22Qu'est-ce qu'ils font sur le terrain, normalement ils n'ont pas à rentrer, et après c'est
12:25que du bonheur, que du bonheur quand tu réalises ça, que tu l'as fait, que t'es en finale
12:30de la Coupe de France, que t'as amené toutes ces personnes-là au Stade de France, franchement
12:35c'est que du bonheur, et profiter de ces moments-là, tout simplement, franchement
12:40il n'y a que ça à faire à ce moment-là.
12:45Chalalalalala, Olympique de Nantes!
12:51Chalalalalala, Olympique de Nantes!
12:58Les Canaries-Nantais défieront les Aiglons-Nissois, dont l'épopée commence par un déplacement
13:03périlleux à Cholet, club de National, au Stade Unisport de Jambouin.
13:10Directement quand on a vu le terrain, on s'est dit « et vous là ? ».
13:15C'est un vrai match de Coupe de France, il faut passer par là.
13:17Il y avait du vent, il faisait froid.
13:22L'environnement, beaucoup de pression, parce que souvent on parle, on dit « on a tout
13:30à perdre ». Non, non, nous on a tout à gagner, à se qualifier.
13:33Tous les ingrédients d'un match à domicile, les Choletais tendent crânement leur chance.
13:38Le public pousse, les joueurs commencent à se dire « pourquoi pas, on peut le faire ».
13:46Sur un centre, il y a un ballon contré et je marque de la tête.
13:55Quand tu te sors d'un match comme ça, ça fait du bien.
13:57On a pris notre douche, on est partis de là-bas et on s'est dit « voilà,
14:02au prochain tour, on verra ce qui se passera ».
14:08Paris, c'est une équipe, je n'ai plus les stats exactes, mais je crois que sur les
14:11sept dernières années, c'est sept finales, six fois gagné, une fois perdu.
14:15Le Trophée Coupe de France fait partie, ces dernières saisons, du patrimoine PSG.
14:21On savait que pour gagner la Coupe de France, il fallait battre Paris.
14:25Le PSG, c'est galactique, comme l'Argentin Messi ou encore l'attaquant français Mbappé.
14:31On ne doit pas les voir comme des stars.
14:33Bien sûr, il y a beaucoup de respect pour Paris, mais il ne faut pas en avoir trop.
14:37C'est exactement ce que Christophe Gattier nous a dit, parce que si on a trop de respect,
14:41c'est possible qu'on enlève un peu le pied, c'est possible qu'on les regarde jouer.
14:45C'est tout le contraire qu'il faut faire.
14:47On le sait, contre Paris, c'est toujours des matchs compliqués.
14:52Après, je ne me rappelle plus trop, mais on n'a pas eu trop d'action.
14:56Eux non plus aussi, mais on a beaucoup couru, on a défendu.
15:00On avait travaillé sur un plan de jeu qui a fonctionné, qui n'a pas été évidemment
15:06un des plus beaux matchs, mais qui a fonctionné, sachant qu'à 92ème, 93ème minute,
15:13ça allait se jouer au tir au but.
15:17Marcin Bulka, qui avait quelques repères, puisqu'il est issu du PSG.
15:25Il y a eu beaucoup d'analyses sur les éventuels tireurs de pénalty.
15:36Je me mettais en face, je me disais que c'est quand même un gardien qui prend énormément
15:39de place dans le but et qu'il faut être juste, parce qu'il a de l'envergure et il
15:44va très vite au sol.
16:00Je me suis dit, écoute, attends vraiment le dernier moment pour choisir un côté, parce
16:06qu'il est tellement grand que s'il va dans le bon côté, il va l'arrêter.
16:14J'ai attendu le maximum, mais dès que j'ai vu qu'il a plongé un peu, j'ai choisi plutôt
16:22la sécurité et j'ai frappé au milieu.
16:24Ça ressemble presque à une panaca.
16:26Oui, on peut le dire comme ça.
16:28Mais ce n'était pas prévu, ce n'était pas quelque chose que je voulais laisser là
16:36bas.
16:37Le ballon juste au milieu du but, au calme, pour être vraiment sûr que le ballon allait
16:42rentrer.
16:45C'est un geste de toute façon, c'est simple.
16:47S'il rentre, c'est fantastique, le joueur est exceptionnel.
16:49S'il le rate, c'est la raison de toute la France.
16:57Il y a l'expérience, il y a le vécu, ça réussit, mais si ce geste-là est raté,
17:05on n'est pas ici, en face, tous les deux, en train d'échanger sur la Coupe de France.
17:10Mais c'est une décision qu'il prend, qu'il sent, qu'il ressent.
17:15C'est réussi, c'est très bien.
17:35Et on a le bonheur de l'emporter dans la série parce que nous tirons bien et parce
17:47qu'aussi Marcin et Bulka est décisif.
17:50Ce qui est beau aussi dans la Coupe de France, c'est que c'est le deuxième gardien et
17:55il a fait un très très beau parcours et maintenant on va essayer de le faire pour
18:01lui aussi.
18:06Allez, allez, allez !
18:32Je m'en souviendrai toujours du discours du coach.
18:35On est sortis tous avec un couteau entre les dents et franchement, j'aurais pu y laisser
18:40ma vie sur ce terrain.
18:46Un quart de finale à guichet fermé face au rival marseillais.
18:52Sur notre plan de jeu, sur ce que nous voulions faire, on a eu la réussite dans tout ce
18:57que nous avons entrepris.
18:59L'OGC Nice développe un football total, ultra offensif.
19:05Une équipe portée par l'événement.
19:20Je pense qu'on était tous dans un état, à des matchs comme ça, dans un état un peu
19:24pas de transe, mais vraiment dans un état second.
19:32Il s'est passé quelque chose de particulier dans ce match et par rapport à l'ambiance,
19:35c'est vrai, ils ont chanté tout le match.
19:39Dès ce match-là, moi on m'en parle encore aujourd'hui, on m'en parle encore du match
19:42contre Marseille dans les tribunes, c'était vraiment la folie.
19:55C'est des matchs inoubliables et ça fait plaisir de pouvoir leur rendre ça.
20:01Et croyez-moi que vos familles sont fières, elles sont fières de vous, vos enfants aussi,
20:05vos amis aussi.
20:06Je suis très fier d'être entraineur, bravo.
20:25La Coupe de France ne serait rien sans son petit poussé.
20:29Dans cette édition, le club de Versailles retrouve Nice en demi-finale.
20:36On sait que c'est un bon tirage pour nous, mais je sais et on sait aussi qu'ils vont
20:41donner leur vie et que ce sera un moment extraordinaire pour eux et qu'ils n'attendent
20:45que ça, qu'ils vont se préparer tous les jours pour ça.
20:49J'attends de vous que vous fassiez le match, le match de votre vie, le match qui vous permet
20:54de vous sublimer.
20:55Les portes du foot-pro se sont fermées à nous, mais elles s'ouvrent aujourd'hui,
20:58ce soir, dans deux heures, elles s'ouvrent.
21:03On est là pour étendre le stade, on est là pour raquer, on est là pour cacher.
21:09J'aurais dit que ce serait un match difficile parce qu'il y allait y avoir la pression
21:13du résultat.
21:14On est à une marche du Stade de France et que, automatiquement, l'ensemble du football
21:21français allait être supporteur de Versailles et je le comprends.
21:26Le FC Versailles, pensionnaire de National 2, rivalise avec ses armes.
21:31La principale, sa solidarité défensive.
21:34Pendant toute la première mi-temps, les Versaillais repoussent les assauts niçois, puis se lancent
21:39à l'assaut du but azuréen.
21:41Je pense que l'importance du match a eu un petit, entre guillemets,
21:48je ne sais pas, une crispation peut-être, une petite crispation.
21:51Dans la Coupe de France, il y a toujours des matchs difficiles, il y a toujours des matchs
21:54de pièges.
21:55Pour l'instant, on avance, on a l'expérience de Toulouse, à la mi-temps, on est à 0-0
22:00et on va aller tranquillement jusqu'au bout et on va optimiser les possibilités qu'on
22:04va souffrir et qu'on va avoir.
22:06C'est parti, messieurs !
22:11Dans le deuxième acte, Versailles ne peut pas se calmer.
22:15Dans le deuxième acte, Versailles ne peut rien lorsque Nice accélère.
22:20Les pros font valoir leur rang, emmenés par un Amine Oubiri des grands soirs.
22:34Buteur, puis auteur d'un geste hors du commun.
22:37C'est un joueur extraordinaire et sur l'action, c'était magnifique.
22:43C'était magnifique et ça rappelait un peu Zinedine Zidane.
22:48Plus que ça roulait, plus que le fait qu'il élimine deux adversaires, c'est son beau
22:56geste à la fin.
22:57Pour moi, c'est le plus beau et c'est ce que j'aime dans le football.
23:00Faire le bon geste, il aurait bien sûr pu se griser et se dire « bon après ça, j'ai
23:04Il a respecté le foot et c'est le plus beau, ça.
23:12Hiérarchie respectée, Nice impose 2 à 0 face aux amateurs versaillais.
23:18Une haie d'honneur des professionnels, afin de couronner l'épopée du petit poussé.
23:24On peut se regarder dans les yeux, on sait qu'on a tout donné.
23:26Après, ça c'est juste des détails, c'est le haut niveau.
23:30Malgré tout, ça reste un bon souvenir.
23:32Je pourrais raconter ça à mes enfants.
23:34Pourquoi pas l'année prochaine refaire une demi-finale ou pourquoi pas aller en finale.
23:38On va tout faire pour.
23:40C'est ce qui fait la beauté de la coupe de France, c'est qu'il y a des équipes
23:44et en plus ils sont venus, ils ont bien joué.
23:48Bravo à eux parce qu'ils ont fait un super parcours
23:50et c'est une très très très belle équipe.
23:52J'ai l'impression que c'est la plus belle équipe,
23:54c'est le plus beau parcours que j'ai jamais eu.
23:56C'est vraiment la première fois, je suis très content de m'y être allé.
23:58C'était vraiment un moment de dévouement,
24:00c'est vraiment un moment de dévouement.
24:02Je suis très content de m'y être allé,
24:04je suis très content de m'y être allé.
24:06Je me sens très bien, je m'en suis assis.
24:08parcours et c'est une très très très belle équipe la coupe de france façonne des légendes des
24:16épopées à l'image de ce succès niçois en 1997 au parc des princes face à guingamp dernier titre
24:25des azuréens dans la compétition en l'an 2000 les canaris l'emporte face à calais petit poussé
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24:38samedi 7 mai 2022 canary et glon auront l'occasion d'écrire une nouvelle page de leur histoire au
24:48stade de france c'est une fierté dans un club historique comme comme le fc dans avoir son nom
25:02dans l'histoire c'est quelque chose de fort c'est que pour le peuple niçois à 25 ans après ce serait
25:11fantastique gagné un trophée ça se présente pas souvent dans une carrière il se crée un lien
25:19quasiment à vie entre les uns et les autres
25:22moi j'ai pour coutume aussi de ne pas me faire de film il faut attendre tranquillement le moment