Législatives anticipées : le plan d'Emmanuel Macron pour sortir de la crise en cas de défaite
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00:00Alors, dans le camp de la majorité présidentielle, cette redistribution des cartes est observée de près.
00:05Emmanuel Macron en est persuadé, il pourra tirer son épingle du jeu, même en cas de défaite.
00:10Une longue conférence de presse hier, quelques annonces et un constat, le paysage politique est en voie de radicalisation.
00:16Une montée aux extrêmes qui nécessite une recomposition autour d'un bloc central que le chef de l'État entend incarner.
00:22Emmanuel Macron convaincu de pouvoir garder la main, même en cas de défaite et donc de cohabitation.
00:28Le jeu des alliances restera ouvert, y compris après les législatives, Jacques Serret.
00:32Dans sa logique de rassembler les élus de gauche et de droite qui ne font pas d'alliance, ni avec les Insoumis, ni avec le RN,
00:38Emmanuel Macron ne fixe pas de limite de temps.
00:41Le président l'a dit lors de sa conférence de presse.
00:44Je souhaite que nous puissions le faire dans cette logique d'ouverture de construction avant et après l'élection.
00:50Avant et après l'élection, des accords pourront être passés.
00:54Nous sommes prêts à intégrer les propositions, soit en matière d'ordre républicain, de justice sociale, d'écologie.
00:59Une précision temporelle qui a son importance.
01:02L'entourage du chef de l'État y voit là une éventuelle solution en cas de défaite aux législatives.
01:07Si le RN ne devait avoir qu'une majorité relative, par exemple, le président pourrait ainsi ne pas avoir à nommer Jordan Bardella.
01:15Il suffirait de mettre les Républicains, qui ne sont pas sur la ligne d'Éric Ciotti devant leur responsabilité,
01:20en leur proposant une alliance post-élection.
01:23Reste que cette démarche interroge au sein même du camp présidentiel.
01:27Cela pourrait créer de la frustration chez les électeurs du RN qu'on cède un cadre de renaissance.
01:32Jacques serait du service politique d'Europe 1.