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00:00Vous écoutez Europe 1, bonjour, il est 6h33.
00:02La politique et le nouveau Front Populaire dans une colère noire alors qu'Emmanuel Macron a rejeté hier la candidature de Lucie Castex.
00:10Après deux jours de consultation, le chef de l'État estime ne pas avoir d'autre choix.
00:14Un gouvernement de gauche serait, dit-il, immédiatement censuré par l'ensemble des autres groupes représentés à l'Assemblée Nationale
00:20et la stabilité institutionnelle de notre pays impose donc de ne pas retenir cette option.
00:25Le Président va donc mener de nouvelles consultations à partir d'aujourd'hui mais sans LFI, l'ERN ni Ricciotti.
00:32On peut se poser la question, à quoi joue le chef de l'État dans son propre camp, Arthur Delaborde ?
00:37Certains considèrent qu'Emmanuel Macron joue la montre pour obliger les forces politiques à accepter le scénario qu'il veut mettre en œuvre.
00:45« Emmanuel Macron ne lâchera rien tant qu'il n'aura pas imposé son choix », prédit un cadre du camp présidentiel
00:50qui se dit persuadé que le Président a déjà un nom de Premier ministre en tête depuis un certain temps.
00:56S'il ne révèle pas son identité, ce fidèle du chef de l'État dresse le portrait robot d'un grand élu local,
01:01capable de dépasser les logiques partisanes et donc d'être respecté à droite et à gauche.
01:07Ce mystérieux nom, Emmanuel Macron l'aurait soumis à l'actuel locataire de Matignon, croit savoir un conseiller de l'exécutif.
01:13Mais Gabriel Attal, avec qui les relations sont pour le moins tendues, aurait exprimé un vif désaccord.
01:19« Si sur le plan institutionnel, le Président n'a pas besoin que le Premier ministre démissionnaire valide le profil de son remplaçant,
01:26dans la configuration actuelle, c'est une nécessité politique », explique un pilier de la Macronie.
01:31Car Gabriel Attal deviendra président du groupe du Parti Renaissance à l'Assemblée, une fois qu'il aura quitté Matignon.