• il y a 6 mois
Les trois listes se présentant pour les élections municipales de Briscous en débat sur France Bleu Pays Basque

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00:00Place au débat à propos des municipales à Briscouz qui commence dimanche.
00:03Oui, bonjour Lucas, bonjour à tous.
00:05Spéciale municipale à Briscouz, premier tour de scrutin ce dimanche après la démission de plusieurs élus
00:12et de la maire de la commune Fabienne Hayensa le 8 mars, le 18 mars dernier.
00:17Une démission sur fond de polémique autour de l'ICASHTOLA, l'école en Basque
00:21qui accueille une cinquantaine d'enfants dans des locaux préfabriqués.
00:25Démission suite également à des soucis de santé de madame Hayensa
00:28qui parallèlement s'édite victime d'insultes, de menaces, de calomnies.
00:33Trois listes seront donc devant les électeurs dimanche.
00:36La liste des sortants, conduite par Fabienne Echegaray, Briscouz un nouvel élan.
00:41Une liste représentée ce matin par le numéro 2.
00:44David Arégui, bonjour.
00:45Bonjour.
00:46Vous avez 50 ans, vous êtes ouvrier dans les travaux publics.
00:49C'est exact.
00:50Aritza Camblon, bonjour.
00:51Bonjour.
00:52Vous avez 52 ans, vous êtes professeur d'université, chercheur en énergie renouvelable
00:56et tête de liste d'Hatch Berry, un nouvel élan.
00:59C'est ça.
01:00Enfin, troisième candidat, Pascal Joukou, tête de liste de Briscouz avec vous.
01:04Bonjour.
01:05Bonjour.
01:06Vous êtes agriculteur, monsieur Joukou, vous avez 58 ans.
01:08C'est exact.
01:09Les présentations sont faites, le débat peut commencer.
01:13Un cercueil déposé devant la mairie de Briscouz dans la nuit du 9 au 10 mars dernier
01:19voulant signifier la mort de Léouch Kara, la langue basque.
01:22C'est l'épilogue de plusieurs mois de tensions sur la question de l'avenir de l'icastola
01:27et la volonté de CHK, messieurs, de construire une école en dur.
01:30Un projet que la majorité a refusé de valider tel que proposé et présenté par CHK.
01:36C'est un épisode qui a marqué à Briscouz.
01:39Julien Penaud était hier en reportage dans votre commune.
01:42Peu de gens ont souhaité lui parler.
01:44Ce monsieur s'est arrêté.
01:45Écoutez.
01:46Déposer des cercueils devant la mairie et compagnie,
01:49je ne savais pas que des gens pouvaient être atteints à ce niveau.
01:53On est capable d'aller marcher sur la lune, on n'est pas capable de discuter avec les gens.
01:57C'est lamentable.
01:58Faut espérer que ça aille mieux.
02:00Toujours dans le bon sens, mais certains s'obtuent.
02:03David Larégui, en un mot, on va faire un premier tour de table.
02:06En un mot, la situation était devenue intenable ?
02:09Oui, c'était très difficilement supportable.
02:12Vous n'êtes pas sans savoir que ce conflit dure déjà depuis deux ans.
02:17Nous avons eu pendant une longue période des échanges courtois
02:22avec les parents d'élèves de l'ICHTOLA.
02:24Mais c'est vrai que depuis deux ans, c'est devenu beaucoup plus compliqué.
02:27Et si je peux me permettre, sur la fin, c'était quand même devenu intenable, comme vous dites.
02:32Arrête ça, Comblon. L'épisode du cercueil, choquant ou pas ?
02:36Il y a eu beaucoup de désinformation sur ce sujet.
02:39Les parents de l'ICHTOLA n'ont rien à voir avec le cercueil
02:42et n'ont jamais menacé les élus.
02:44On pourrait se poser la question, pourquoi ce cercueil
02:48qui clairement symbolisait la mort de l'élu Ushkara
02:51a été autant médiatisé, alors que les centaines d'autres cercueils, on n'en parle pas du tout ?
02:56Pascal Jocou, en un mot également, une telle tension, la faute à qui ?
03:01La faute au manque de dialogue.
03:03Aujourd'hui, quand on refuse du dialogue, les extrêmes s'expriment
03:08et c'est regrettable.
03:10Aujourd'hui, il faut arriver à dialoguer, rassembler autour d'une table et trouver des solutions.
03:16Justement, le bail de l'ICHTOLA a été prolongé jusqu'en juillet 2025,
03:21donc la rentrée va pouvoir se dérouler dans des conditions tout à fait normales.
03:25Pascal Jocou, de votre côté, qu'est-ce que vous proposez pour l'après ?
03:29Déjà, l'après, il faut qu'on travaille avec l'association des parents d'élèves de l'ICHTOLA
03:35pour établir une convention qui les sécurise sur plusieurs années,
03:38parce que tout projet nécessitera plusieurs années et la convention d'un an ne suffira pas.
03:43La première étape fondamentale pour nous, c'est déjà d'assurer le futur de l'ICHTOLA à travers une convention.
03:49Après, pour notre part, notre groupe a travaillé et on a pu établir,
03:53on a pu trouver deux solutions qui sont sur un terrain proche de l'école publique,
03:58qui est un emplacement réservé pour la commune,
04:01et on souhaiterait nous détacher un morceau de ce parcel pour la création de l'ICHTOLA.
04:05Et aussi, pourquoi pas réfléchir à travers le projet du collège que porte le département,
04:11voir s'il n'y a pas possibilité d'intégrer l'ICHTOLA aussi au sein de ce périmètre.
04:15Parallèlement avec le collège, j'arrête ça,
04:17construire une école en dur, c'est la demande de chez HK, sur le principe, c'est oui ?
04:21Oui, bien sûr, on souhaiterait pérenniser l'ICHTOLA
04:23pour conserver la diversité de l'offre éducative dans le village.
04:27Alors oui, un exemple, nous on travaillera évidemment avec l'ICHTOLA et chez HK pour trouver la meilleure solution.
04:35Une des possibilités a été mentionnée par M. Jocou,
04:38à côté d'un immense terrain à côté de l'ICHTOLA.
04:42Ensuite, par rapport au collège, la CAPB s'est prononcée,
04:47a donné un avis défavorable par rapport à la construction de ce terrain,
04:51donc je pense que c'est un non-sujet là-dessus.
04:53Pourquoi ? Parce que le terrain est inondable ?
04:54Oui, le terrain est inondable.
04:55On est bien d'accord là-dessus, parce que jusqu'à présent, tout le monde était très discret là-dessus.
04:58Non, le terrain n'est pas inondable, et la parcelle du terrain qui serait concernée n'est pas inondable.
05:02Ok, David Larégui, est-ce que vous avez pu renouer le dialogue sur ce sujet brûlant avec les parents d'élèves,
05:07et si oui, est-ce qu'il y a des avancées sur le dossier ?
05:10Alors très clairement, il y a eu une main tendue en direction de l'ICHTOLA de Briscouz,
05:14déjà par cette proposition de convention,
05:18qui a été envoyée à l'ICHTOLA il y a de ça trois mois.
05:22Au jour d'aujourd'hui, nous n'avons toujours pas de réponse.
05:25Donc je suis tout à fait capable d'entendre qu'il faut du dialogue,
05:29mais à notre avis, il faut que ça aille dans les deux sens.
05:33La proposition a été faite, au jour d'aujourd'hui, nous n'avons toujours pas de réponse.
05:37Mais rouvrir le dialogue, nous sommes une nouvelle équipe, nous avons quand même 12 nouveaux entrants,
05:42et nous sommes tout à fait ouverts au dialogue,
05:44et nous sommes tout à fait dans l'idée de pouvoir construire une ICHTOLA en dur à Briscouz,
05:49mais bien entendu dans un cadre légal.
05:51Dans un cadre légal, vous avez des propositions de terrain à faire ?
05:54Il y a des endroits qui peuvent accueillir cette école, l'emplacement, etc ?
05:57Concrètement, nous, nous n'avons pas de propositions à faire.
06:00Nous, nous sommes ouverts aux propositions de l'ICHTOLA.
06:03Nous pensons que ça doit se faire dans ce sens-là.
06:06C'est l'ICHTOLA qui doit pouvoir nous proposer.
06:08Il y a des lois, il y a des réglementations, il y a notamment la loi Fallou.
06:11On ne peut pas faire tout et n'importe quoi.
06:13Nous sommes ouverts au dialogue, mais dans un cadre légal.
06:17Un mot du collège, puisque les autres têtes de liste l'ont évoqué.
06:22Donc, projet de collège chez le département, collège à Briscouz,
06:24parce qu'il y a un besoin favorable à ce projet ?
06:27Tout à fait, il n'y a aucun problème avec ça.
06:29Nous, nous avons été interrogés par les services du département,
06:32puisqu'apparemment, il y a des soucis...
06:34Inondables ou pas les terrains ? C'est ça la question.
06:36Au jour d'aujourd'hui, dans les terrains qui ont été ciblés,
06:39ils ne sont pas considérés comme inondables.
06:41Après, il faut bien préciser une chose sur ce projet-là.
06:45Les services du département aimeraient pouvoir avancer sur ce dossier,
06:48mais c'est quelque chose qui ne pourra pas se faire avant 2028.
06:51Et pour le moment, au jour d'aujourd'hui,
06:53ils n'ont que des accords de principe des propriétaires privés.
06:55C'est parfait pour la précision.
06:578h18 sur France Bleu, Pays Basque et sur France 3, Choukwa-Leray.
07:01C'est le débat spécial municipal à Briscouz.
07:04En studio, Pascal Jocou, tête de liste Briscouz avec vous.
07:07David Larégui, numéro 2 de la liste Briscouz.
07:10Un nouvel élan issu de la précédente majorité.
07:12Et Aritza Kamblon, tête de liste Hatchbery.
07:15Nouvel élan à Briscouz.
07:16Comme ailleurs, la question du logement est centrale.
07:19La majorité sortante porte un projet de nouveau quartier,
07:22les coteaux du Château d'Eau.
07:24En résumé, c'est 160 logements, 40% de logements sociaux
07:28pour une commune qui va dépasser, qui a dépassé la barre des 3000 habitants.
07:32Aritza Kamblon, vous dites quoi à la ZAC des coteaux au projet ?
07:36Oui, un oui massif parce qu'il y a besoin de logements ?
07:39Nous avons étudié la question d'un point de vue juridique et technique,
07:42en deux minutes.
07:43Donc premièrement, le projet surdimensionné,
07:47160 logements, 350 nouveaux habitants en deux ans,
07:50soit plus de 11% de la population.
07:52Autant de voitures.
07:54De notre côté, on construirait 20 à 30 logements
07:58dans un autre terrain communal.
08:00Deuxièmement, ça va coûter très cher à la commune.
08:02Au niveau du PEP, la mairie s'est engagée
08:05à construire une salle polyvalente,
08:09qui n'est pas du tout indispensable d'après nous,
08:11qui coûterait 1 125 000 euros à la commune.
08:15En plus de ça, il pourrait y avoir des coûts par rapport à la voirie
08:19et au dépassement des 3500 habitants
08:21à cause du non-respect des quotas de logements sociaux.
08:26Dans notre cas, nous priorisons le financement
08:28des services éducatifs et médicaux dans le village.
08:32Troisièmement, très peu d'habitants du territoire
08:35auraient accès à ces logements,
08:38sachant qu'ils seront très chers.
08:40Un exemple, 700 m2 de terrain, 200 000 euros,
08:43sachant que le prix va augmenter
08:45parce que les propriétaires des terrains
08:47ne souhaitent pas vendre au prix proposé par Eiffage.
08:50En plus, il n'y a que 15% de logements de type BRS
08:53où on en peut vraiment avoir à la main
08:55au niveau de la définition des critères
08:58et de la priorisation des accès.
09:02– Vous êtes plutôt sur un oui-mais et non dans d'autres conditions.
09:06Oui, il y a des logements, mais dans d'autres conditions.
09:08– Voilà, exactement.
09:09On ne ferait que du BRS en gardant la main.
09:13– BRS, Ibaille, Réel, Solidaire.
09:15– C'est ça, en gardant la main
09:16parce que ça permet de définir des critères d'accession
09:19et ainsi de prioriser la population de disclose.
09:22Pour finir…
09:23– Très rapidement.
09:24– Pour finir, oui, il y a aussi des risques
09:26de glissement de terrain et d'inondation
09:30avec l'artificiation de ce terrain aussi pentu
09:33et qui a des zones humides.
09:34Deux conclusions.
09:35On a identifié deux leviers pour stopper cette ZAC
09:40et un avocat nous a bien expliqué
09:42que comme c'est en phase de création et non de réalisation,
09:45il n'y aurait pas de pénalité.
09:46– Donc vous dites avoir le droit de stopper ce projet.
09:50David Larégui, sont recevables les arguments ?
09:53– Les arguments de M. Camelon sont tout à fait entendables
09:56sauf qu'il y a quand même un contrat de concession
09:58qui a été signé et pour en avoir discuté avec Eiffage,
10:01si le projet venait à être annulé,
10:04vous vous doutez bien qu'il ne resterait pas sans réaction
10:07et qu'ils entendraient des procédures pour se faire indemniser.
10:10– Briscouz a besoin de ces logements ?
10:12– C'est une problématique majeure, ce n'est pas propre à Briscouz,
10:16c'est une problématique à l'échelle du Pays Basque.
10:19Les jeunes et les gens du village ont du mal à se loger,
10:23ce sont des demandes récurrentes,
10:25nous avons en ce moment une trentaine de dossiers
10:27de demandes de logements sociaux qui sont en attente
10:29avec des délais qui sont très longs,
10:31donc pour nous il est essentiel d'avancer sur ce projet.
10:33Je tiens quand même à préciser qu'au jour d'aujourd'hui,
10:36rien n'est figé, nous sommes en relation avec Eiffage,
10:40nous travaillons le dossier, tout n'est pas encore calé
10:43et concernant ce que M. Camelon a dit tout à l'heure,
10:46nous avons un avis différent concernant la salle
10:48que nous envisageons de construire,
10:50nous avons ce projet, nous sommes en train de travailler
10:52sur une salle qui pourrait servir aux associations
10:54et qui pourrait aussi servir pour les gens extérieurs
10:58et qui permettrait de désengorger la salle actuelle
11:01qu'on ne peut pas utiliser qui est la cantine de Briscouz.
11:04– Ok, compliqué, Pascal Joukouy, il faut aller au bout du projet
11:06de 160 logements, est-ce que c'est un impératif pour vous ?
11:09– Aujourd'hui c'est un impératif, mais c'est sur la durée des livraisons.
11:12Aujourd'hui ce qui est annoncé c'est 160 logements en deux ans.
11:16Ce n'est pas possible d'accueillir autant de population,
11:19les services au niveau école ne suffiront pas,
11:23donc ça sera la création de groupes scolaires supplémentaires
11:26qui sont prévus dans le financement de la ZAC.
11:29Donc pour notre part, on va travailler avec Eiffage,
11:34on a identifié des leviers bien précis pour pouvoir négocier.
11:39– Ce que vous voulez c'est phaser le projet
11:41et la construction des logements vous ?
11:43– Phaser le projet et la construction des logements,
11:45parce que c'est une des principales réserves foncières qu'il y a sur la commune.
11:48Si la commune ne garde pas la maîtrise publique,
11:51ne parlons pas de maîtrise de la population,
11:53de la croissance démographique, c'est une des principales réserves.
11:56Et donc il faut que la commune maintienne ces outils-là
12:01pour pouvoir maîtriser sa croissance et accueillir au mieux
12:04les gens de Briscouz.
12:06– Mais tout le monde est d'accord autour de cette table
12:08sur le fait qu'il faut des logements, qu'il y a une attente.
12:10– Tout à fait.
12:11– Mais il faut que ce soit fait dans un développement harmonieux.
12:14– Et il faut privilégier, les BRS permettent notamment
12:18de privilégier les habitants du territoire.
12:21– Donc chacun a sa conception sur ce sujet,
12:23mais la question du logement est prise en compte par les trois listes.
12:26Je vous presse un peu parce qu'il est 8h23 sur France Bleu,
12:29Pays Basque et France 3, je crois l'airé ce matin.
12:31Nous sommes ensemble encore quelques minutes.
12:34Ceux qui seront élus ce dimanche ou le suivant auront un peu moins de 2 ans,
12:38parce qu'après il y aura une élection bien sûr en 2026.
12:41On a entendu dans le village hier quand Julien Penaud s'est promené,
12:44qu'il y a quand même de la tension dans ce village
12:46et qu'il y a un vrai besoin d'apaisement.
12:48Je propose d'écouter Josette, c'est une retraitée de Briscouz.
12:51– Ça va apaiser les esprits une fois que quelqu'un sera élu
12:55et qu'un groupe municipal sera en place pour faire le travail qu'il y a à faire.
13:00Il faut, parce que je pense que les esprits sont bien échauffés là, depuis quelques temps.
13:05– Bien échauffés les esprits depuis quelques temps à Briscouz,
13:08c'est Josette qui le dit, Pascal Joukou,
13:10il faut de l'huile pour mettre dans les rouages,
13:12il faut apaiser, il faut parler, il faut rassembler.
13:15– L'initiative de notre groupe, c'est ça qui nous a permis de nous retrouver
13:21et non mettre mot, c'est dialogue, accompagner et toujours le dialogue.
13:28– Il y en a besoin ?
13:29– Il y en a besoin.
13:30– Arrête ça Camblon.
13:31Il faut remettre du dialogue, il faut changer les choses,
13:34il faut faire quoi à Briscouz ?
13:36– Bien sûr, ce n'est pas un hasard qu'il y ait trois listes qui se présentent.
13:40– Il n'y en avait qu'une seule en 2020.
13:42– Oui, il y a beaucoup de mécontentement au niveau du village.
13:45Dans notre cas, on souhaiterait écouter et soutenir les associations,
13:50les commerçants, les habitants et leurs initiatives.
13:53Pour cela, on proposera aussi des permanences tous les samedis matins sans rendez-vous.
13:59– David Larégui, vous l'entendez ce besoin de mettre de l'huile, d'apaisement,
14:04de se retrouver dans ce qui est encore une petite ville, un village ?
14:08– C'est un village qui est en constante évolution,
14:11juste pour vous donner un ordre d'idée, en 1984, 1400 habitants, 2024, 3000.
14:16Donc cet agrandissement ne s'est pas fait par hasard,
14:19il y a des choix qui ont été faits à un moment donné.
14:21Nous sommes obligés d'accompagner cette évolution, nous ne pourrons pas y couper.
14:26– Vous avez cristallisé le mécontentement quelque part, est-ce que vous en êtes conscient ?
14:30Sans revenir sur les causes du mécontentement,
14:32mais est-ce que ça peut entraîner une modification dans la façon de faire ?
14:36– Oui, tout à fait, nous sommes tout à fait aptes à reconnaître
14:40qu'il y a peut-être eu des erreurs en matière de communication,
14:43nous voulons une communication plus accrue,
14:46nous voulons aussi que, entre guillemets, de l'apaisement,
14:50mais c'est vrai que depuis deux ans,
14:52c'est essentiellement un sujet qui a cristallisé les débats,
14:55qui a fait qu'on a placé Briscouz au centre des débats.
14:59Jusqu'alors, la vie à Briscouz n'était pas pire qu'ailleurs,
15:04bien au contraire, les gens sont contents de vivre à Briscouz,
15:06mais c'est vrai que ce sujet principalement a créé beaucoup de polémiques.
15:10Mais quand vous allez interroger les gens de Briscouz,
15:12je ne suis pas tout à fait d'accord avec mes deux adversaires,
15:16il fait quand même bon vivre à Briscouz,
15:18il y a quelques soucis effectivement, avec quelques associations.
15:22– J'ai juste une dernière question, je vais vous demander,
15:24oui, non, mais vous allez voir, elle est très simple,
15:26c'est encore Julien Penaud hier qui se promenait,
15:28et plusieurs personnes lui ont dit, il y a un problème,
15:30c'est un petit problème, on nous coupe l'électricité
15:33sur le domaine public à partir de 22h,
15:36vous êtes pour rester à 22h ou on progresse ?
15:39Oui, non, Monsieur Camblon ?
15:41– Vous parlez de l'électricité ?
15:44– Oui, de l'éclairage public à 22h.
15:47– En un mot ?
15:48– Oui, non, on propose des systèmes de détection de personnes.
15:52– Très bien, Pascal Joukou ?
15:54– La même réflexion, détection de personnes.
15:57– Monsieur Largi ?
15:58– Nous avons travaillé, nous avons au sein de notre équipe
16:00une personne qui est spécialisée dans ce domaine,
16:02il y aura des aménagements qui seront faits.
16:03– Parfait, les gens ont leur réponse.
16:05Merci d'avoir accepté le principe de ce débat ce matin.

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