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La loi "omnibus" visant notamment à privatiser plusieurs entreprises publiques et à rendre le marché du travail plus flexible a déclenché des manifestations en Argentine. La loi adoptée par le Sénat doit encore être votée par la Chambre des députés du pays.

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Transcription
00:00L'Argentine est secouée par de violents affrontements entre des manifestants et la police.
00:04Des milliers de manifestants se sont rassemblés à Buenos Aires, mercredi 12 juin,
00:07pour montrer leur opposition à la loi Omnibus.
00:09Cette réforme portée par le président ultralibéral Javier Meley
00:13vise notamment à privatiser plusieurs entreprises publiques
00:15et à rendre le marché du travail plus flexible.
00:17Quel futur nous attend pour tous nos enfants ?
00:21C'est pour ça qu'il faut être ici,
00:23en faisant force pour que cette loi ne se signe pas.
00:26Des voitures ont été incendiées
00:28et la police a ripossé à des jets de projectiles
00:30avec des tirs de balles en caoutchouc et des lances à eau.
00:32Après avoir été aspergée de gaz lacrymogène,
00:357 personnes, dont 5 députés d'opposition, ont été soignées à l'hôpital.
00:38Plusieurs policiers ont également été blessés.
00:40La présidence argentine a dénoncé
00:42« les groupes terroristes qui, à l'aide de bâtons, de pierres et même de grenades,
00:46ont tenté de perpétrer un coup d'État ».
00:48Javier Meley avait promis une thérapie-choc d'austérité
00:51alors que l'activité économique du pays s'effondre.
00:53Fin 2023, 45% de la population vivait sous le seuil de la pauvreté.
00:57La loi Omnibus a été approuvée mercredi par le Sénat,
00:59mais doit maintenant être adoptée définitivement par la Chambre des députés.

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