Loic Signor, porte-parole de Renaissance, réagit à l'actualité dans TPMP !

  • il y a 3 mois
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Transcript
00:00C'est fou, donc vous allez être en face de Louis Boyard, c'est pas non plus Raphaël Nadal, hein, voilà.
00:05Non mais en tout cas, donc ils prennent cette circonscription au sérieux chez Renaissance,
00:09que Loïc Signor, je le dis, c'est quand même un des poids lourds de Renaissance,
00:12donc c'est vrai que, voilà, ils ont envie de... vous avez envie de la gagner.
00:16– On n'a pas envie de la laisser impitre. – Voilà, on est d'accord.
00:18– Enfin, je pense que même si on est de gauche...
00:20– Je crois que vous avez tout résumé.
00:22– Je pense qu'on a tous vu ce qui s'est passé à l'Assemblée Nationale pendant deux ans et demi,
00:26et que personne, aucun Français, aucun habitant du Val-de-Marne peut se dire
00:30je vais voter pour Louis Boyard, c'est pas possible.
00:32– C'est pas possible.
00:33– Et d'ailleurs, je ne sais toujours pas s'il est candidat,
00:34donc on n'a pas loin de savoir si Louis Boyard va vraiment venir dans le Val-de-Marne se représenter.
00:40– Vous pensez qu'il peut changer de circonscription ?
00:42– Tout est possible avec eux.
00:43– Ah ouais, c'est vrai qu'avec eux, tout est possible.
00:45Non mais c'est fou, franchement, parce que je ne peux pas croire
00:48que les habitants de cette circonscription puissent re-voter pour Louis Boyard,
00:53ce serait quand même fou.
00:54Même Gilles, je sais que ce sont vos amis, mais là…
00:57– Ce ne sont pas mes amis, mais je connais bien la circonscription,
00:59il avait été élu avec une énorme abstention.
01:01– C'est ça.
01:02– Il y avait beaucoup de gens qui n'avaient pas voté.
01:03– Oui, d'accord.
01:04– Après, c'est des villes qui l'ont…
01:05– Qui l'ont regretté, et c'est le premier message à passer.
01:07Si vous voulez vous débarrasser de Louis Boyard, allez voter.
01:09– Non mais franchement, vous avez des messages clairs ce soir ?
01:13J'adore Louis, franchement, vous avez bien raison.
01:16Donc on ne sait pas s'il va se représenter ou pas.
01:19Vous allez mettre Emmanuel Macron ou Gabriel Attal sur vos affiches ?
01:22– Moi, je n'ai pas le macronisme entre eux.
01:24Mais je sais que le chef de file de cette majorité
01:26pendant les élections législatives, c'est le Premier ministre.
01:28– D'accord.
01:29– Parce que le Rassemblement national, ils ne mettent pas Marine Le Pen,
01:31ils mettent Bardella.
01:32– Oui, c'est ça.
01:33– Cette Nupes, nouvelle génération qui reste la Nupes,
01:36ça aussi, il faut bien le dire, c'est le Front populaire,
01:38c'est juste un packaging.
01:39Mais à l'intérieur, c'est toujours la même chose,
01:40il y a encore Louis Boyard, il y a encore Arsilia Soudé,
01:42il y a encore… il y a même le NPA.
01:44– Mais ça.
01:45– Il y a le nouveau parti anticapitaliste.
01:46– Justement, vous tombez bien puisque ça vient de tomber à l'instant,
01:50ça y est, une page de l'histoire, il y a un communiqué qui est sorti,
01:54déclaration commune, nouveau Front populaire,
01:57une page de l'histoire de France s'écrit avec le nouveau Front populaire,
02:00je vous le confirme, une page de l'histoire avec un programme de gouvernement
02:03et des candidatures uniques dans les circonscriptions de France.
02:05Les forces politiques qui ont constitué le nouveau Front populaire
02:07donnent rendez-vous aux Français et des Français le 30 juin et 7 juillet prochain.
02:10Une immense attente d'union s'est exprimée, elle est scellée.
02:13À partir d'aujourd'hui, partout en France, nous ouvrirons,
02:15nous ouvrerons à élargir ce rassemblement avec toutes celles et ceux français.
02:19Donc ça y est, apparemment, ils ont trouvé un accord, voilà.
02:22– Maintenant, on attend de savoir si Adrien Quatennens est investi,
02:25est-ce que Simon Grosso l'accepte, est-ce que Julien Bayou est investi,
02:28est-ce qu'ils ont reconnu tous ensemble que le Hamas était un mouvement terroriste
02:31vu que le communiqué vient de tomber, on va regarder ça de près.
02:34– Qu'est-ce que vous dites de cette alliance ?
02:36– Mais c'est une tromperie, c'est une arnaque,
02:38on se moque des gens, pendant trois mois aux élections européennes,
02:41ils se sont tapés dessus, pendant deux ans et demi,
02:43ils n'ont pas été d'accord une seule fois sur les textes majeurs,
02:45ils ne sont pas d'accord sur les retraites, ils ne sont pas d'accord sur le nucléaire,
02:48ils ne sont pas d'accord sur le Hamas, ils ne sont pas d'accord sur l'Ukraine,
02:51ils ne sont d'accord sur rien.
02:52– Ils s'accueillent sur une seule chose, ils ont envie d'avoir un poste.
02:54– Ils ont envie d'avoir un poste, ils ont envie de faire monter l'extrême droite
02:58parce qu'ils savent qu'avec l'extrême droite, ils auront plus de facilité
03:01à déstabiliser le pays, à diviser le pays, à reproduire le chaos dans les rues,
03:06celui qu'ils mettaient dans les travais de l'Assemblée nationale.
03:10Typiquement, c'est quelqu'un qui est un agent du chaos,
03:12un agent de la division qui ne respecte rien.
03:15On peut avoir des désaccords, c'est normal, ça s'appelle la démocratie,
03:17et ça, ça leur est étranger.
03:19La démocratie, ce n'est pas leur truc.
03:21La démocratie, c'est pour les autres, mais pas chez eux.
03:23Et je vous le dis, tous ceux qui ont voté Glucksmann, ils auront Mélenchon.
03:26– C'est ça, exactement.
03:28– Et qui va être le patron du Front Populaire ?
03:30Parce que le RN, c'est Jean-Denis Bardella.
03:31– Jean-Luc Mélenchon.
03:32– Et c'est assumé ça, donc ça veut dire que les gens du PS sont d'accord avec ça ?
03:35– Ils ne le disent pas aux gens, parce qu'ils avancent masqués,
03:37c'est la taquilla permanente.
03:39Ils ne disent pas aux gens ce qu'ils veulent réellement faire.
03:41C'est ce qu'ils ont fait en 2022,
03:43c'est ce qu'ils ont fait pendant les élections européennes.
03:45Et vous avez vu, Jean-Luc Mélenchon, il était tout miel hier au journal de 20h.
03:49Mais derrière, il a déjà dévoré Glucksmann, qui est aux abonnés absents.
03:52Moi, je sais qu'il y a des électeurs de gauche
03:54qui ont déjà voté pour Emmanuel Macron,
03:56qui ont dit, tiens, parfaite, Glucksmann, ce n'est pas plus mal.
03:58Et là, on veut leur dire quoi ?
04:00– Ça veut dire que tous les gens de ce parti ont validé
04:02et ont envoyé, potentiellement, Mélenchon à Matignon.
04:04– Ou Ruffin, aussi, peut-être.
04:06– Ça, c'est leur histoire.
04:08– Et tout le monde le sait.
04:10– Alors, apparemment, ça, c'est juste un communiqué pour rassurer.
04:13Mais ils ne se sont pas encore mis d'accord.
04:15Donc, ils font des communiqués pour rassurer.
04:17On vous rassure, on est en train de discuter.
04:19C'est ça, en fait, ils sont en train de dire ça.
04:21– Moi, ça ne me rassure pas.
04:23– Moi, ça ne me rassure pas pour la France non plus, Loïc Signor.
04:26Justement, je vous pose une question,
04:28et je suis obligé de vous la poser.
04:30Est-ce que le chef de l'État ne vous a pas mis dans la merde avec cette histoire ?
04:33Parce que là, on voit les sondages,
04:35on voit que c'est le Rassemblement National, numéro 1,
04:37Front Populaire, numéro 2,
04:39et vous, vous êtes même à 10 points du Front Populaire,
04:41encore aujourd'hui, sur le dernier sondage, 31, 28, 18, pour Renaissance.
04:44– Déjà, ils redonnent la parole aux Français.
04:46Je pense que c'est ça.
04:48Parce qu'on dit que c'est les résultats des élections européennes
04:50qui ont précipité cette décision.
04:52Mais non, c'est les résultats des élections législatives en 2022
04:54qui ont précipité cette décision.
04:56Il n'y a rien qui marche. On n'arrive pas à s'entendre.
04:58Partout en Europe, partout chez nos voisins,
05:00on arrive à s'entendre dans des coalitions.
05:02En Allemagne, en Espagne, on n'est pas toujours d'accord.
05:04– Ce sera peut-être pire demain.
05:06– Ce sera peut-être pire demain,
05:08mais on va essayer de ne pas arriver à demain désunis
05:10dans ceux qui peuvent aider le pays à s'en sortir.
05:12Ne pas avoir le choix entre Mélenchon et Marine Le Pen.
05:15Et je pense qu'il y a dans ce pays, sincèrement,
05:17des gens qui pensent qu'on peut s'entendre à gauche, à droite,
05:19au centre, sur des priorités.
05:21– Loïc Signor, moi je vous entends complètement
05:23et j'espère vraiment que vous allez battre Louis Boyard
05:25dans votre circonscription.
05:27C'est vrai que comme vous l'avez dit,
05:29là on ne parle pas de droite, de gauche, de milieu, de rien du tout.
05:31C'est juste un pitre, vous l'avez dit vous-même.
05:33C'est vrai que c'est un énorme gugusse
05:35et c'est vrai que c'est honteux pour la France.
05:37Qu'il soit de n'importe quel parti, il aurait été de votre parti,
05:39j'aurais dit exactement pareil.
05:41On aurait dit tous pareil, c'est un pitre.
05:43Mais aujourd'hui, on est à 15 jours du premier tour
05:45et c'est vrai que vous êtes à 10 points dans les sondages.
05:47On voit que les sondages ont été plutôt respectés
05:50pour les élections européennes
05:52et ils ont été plutôt conformes à ce qu'ils avaient dit,
05:54les résultats, ce qu'avaient dit les sondages.
05:57Est-ce qu'il y a encore la place de passer
05:59et de remonter quand même 13 points
06:01par rapport au RN ?
06:03– Je suis là pour vous dire que c'est une arnaque.
06:05Je suis là pour vous dire, et à travers vous,
06:07à vos téléspectateurs qui vous regardent en nombre,
06:09que c'est une arnaque cette alliance de la gauche
06:12qui n'est d'accord sur rien.
06:14Je dis aujourd'hui à la communauté juive
06:16qui pourrait être tentée par le vote Front Populaire
06:20qu'il y a le nouveau parti anticapitaliste
06:22qui le 7 octobre a dit dans un communiqué
06:26qu'il félicitait le Hamas.
06:28Félicitez le Hamas !
06:30Et le parti socialiste va s'allier avec eux ?
06:32Mais on marche sur la tête.
06:34Et moi je dis aux gens de gauche,
06:36attention, vous allez vous faire avoir.
06:38– Heureusement que vous le redites ce soir, Loïc Signor.
06:40C'est incroyable, vous vous rendez compte de ça ?
06:42Ça, on a tendance à l'oublier.
06:44Et ils vont s'allier avec NPA ?
06:46Si je vous dis, c'est catastrophique.
06:48C'est la honte de la gauche.
06:51Et je sais que Valérie Benalim, vous aussi,
06:53vous êtes vraiment écœurée par ce qui se passe.
06:55– Moi ce qui m'écœure, c'est le spectacle
06:57qu'offrent les politiques aujourd'hui.
06:59– Bien sûr.
07:00– Que ce soit à droite, à gauche, à l'extrême droite, à l'extrême gauche,
07:02on a l'impression que tout le monde va à la gamelle,
07:04que tout le monde ne pense pas au français
07:06mais tout le monde pense à sa situation personnelle
07:08et qu'on vient sur les plateaux de télé dire
07:10je pense à la France alors qu'en fait,
07:12on a le sentiment en tout cas,
07:14et ça nourrit une forme d'anti-parlementarisme,
07:16de poujadisme général.
07:18– Je me suis engagé en politique et vous le savez,
07:20je ne venais pas de ce monde-là.
07:22Parce que justement, précisément, je me suis dit
07:24que l'LRN et 77 députés de la France insoumise,
07:26ça n'allait pas aller dans l'intérêt des Français.
07:28Et parfois c'est dur d'expliquer aux gens
07:30pourquoi on prend telle ou telle mesure, c'est parfois impopulaire.
07:32La réforme des retraites, je vous le dis, tout le cash,
07:34personne ne reviendra dessus, personne.
07:36Parce que les comptes publics en souffriraient, c'est des impôts.
07:38LRN c'est 200 milliards d'impôts supplémentaires,
07:40la NUPES c'est 300 milliards.
07:42Pour vous, c'est, avec Emmanuel Macron, des baisses d'impôts.
07:46La suppression de la taxe sur le public,
07:48la suppression de la taxe d'habitation.
07:50Mais parfois on est obligé aussi
07:52d'aller sur des mesures qui ne sont pas faciles
07:54à comprendre, pas faciles à entendre.
07:56On a vécu quoi ? Le Covid, un choc,
07:58le pays à l'arrêt, qui s'en souvient ?
08:00Qui ici, à C8 et dans le groupe Canal+,
08:02a profité des aides de l'État ?
08:04J'imagine énormément de techniciens,
08:06énormément de journalistes, énormément de personnes.
08:08Ça nous a coûté très cher, excessivement cher
08:10aux comptes publics. Derrière, qu'est-ce qui se passe ?
08:12La guerre en Ukraine,
08:14le choc de l'inflation.
08:16On est le seul pays en Europe à ne pas avoir connu une inflation
08:18à plus de 2 chiffres. On est aujourd'hui à 2%.
08:20On a créé 2 millions d'emplois.
08:222 millions d'emplois en 7 ans.
08:24Et là, on va écouter les gugus de la France insoumise
08:26ou les apprentis sorciers du RN ?
08:28Mais il faut avoir le discours de vérité.
08:30Je suis d'accord avec vous, Valérie Benham.
08:32Il ne faut pas aller à la gamelle. Il faut dire la vérité aux gens.
08:34Être sincère, être authentique.
08:36Et dire oui, la réforme des retraites,
08:38elle était impopulaire mais nécessaire.
08:40Ça ne fait pas toujours plaisir.
08:42Mais aujourd'hui, on est dans une situation
08:44qui appelle au consensus.
08:46J'ai des LR chez moi qui vont me dire
08:48et nous on va dire, dans une autre circonscription,
08:50on ne va pas vous embêter.
08:52Parce qu'il y a un risque RN, il y a un risque LFI.
08:54Donc on va trouver des accords.
08:56Mais ça, ce n'est pas possible qu'avec les Républicains.
08:58C'est possible aussi avec des gens de gauche.
09:00Sincère, authentique. Quand je vois Carole Delga,
09:02la patronne de la région Occitanie,
09:04qui va se mettre dans ce micmac avec la France insoumise.
09:06C'est fou. C'est fou.
09:08Mais c'est une trahison. C'est une trahison.
09:10Elle est dans la région de Jaurès et elle va s'accoquiner
09:12avec Mélenchon.
09:14C'est incroyable. C'est fou.
09:16C'est ce front populaire pour moi avec le NPR
09:18et la honte de la France.
09:20Merci en tout cas Loïc Signor d'avoir été avec nous.
09:22Je vous attends du coup dans le 84.
09:24Ce n'est pas impossible.
09:26On va s'appeler et on va voir ça.
09:28Ce n'est pas impossible. Je ne rigole pas.
09:30C'est ce que je disais tout à l'heure.
09:32Je vais peut-être venir faire un tour et puis vous revenez
09:34quand vous voulez, bien entendu.
09:36On espère que ça va bien se passer pour vous.
09:38Surtout si vous êtes face à Louis Boyard.
09:40Comme vous l'avez dit, je crois que vous avez trouvé le mot.
09:42C'est un pitre.
09:44Oui, on est gentils. On est obligés.
09:46On est à la télévision.
09:48Ça m'a déjà coûté 3 millions de dollars.

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