La ministre du Travail, Catherine Vautrin, a critiqué les mesures proposées par le Nouveau front populaire en vue des législatives : «C’est le mensonge à l’état pur pour les Français (…) Ce sont des coûts beaucoup plus importants avec des mesures irréalisables».
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00:00Honnêtement, 150 propositions, pas une n'est financée, ce qui est certain, c'est qu'on est à plusieurs centaines de milliards d'euros avec en face, comme recette, on a entendu le retour de l'ISF, on a vaguement entendu parler des super profits, tout ça, ça pèse 10 milliards.
00:17Il faut que les Français comprennent que ça veut dire aussi d'augmenter les impôts pour les classes moyennes.
00:23Vous croyez que les responsables des entreprises vont comme ça, en claquant des doigts, augmenter les salaires ? Qu'est-ce qu'il va payer ? Mais c'est vraiment le mensonge à l'état pur pour les Français.
00:33Alors précisément, effectivement, le SMIC à 1600 euros net, c'est une folie financière que d'imaginer que les patrons vont suivre.
00:42Mais attendez, aujourd'hui, on est à 1380 euros pour rappeler le montant du SMIC. On parle tous les jours de compétitivité de nos entreprises.
00:51D'ailleurs, il y a quelque chose qui est très clair, on parlait des petites, mais c'est aussi vrai pour les grandes et c'est globalement vrai pour le coût de l'argent.
00:57Vous avez vu la bourse, depuis lundi, la bourse a chuté de 6 %, les marchés détestent l'incertitude politique, on va donc avoir un coût de l'argent beaucoup plus élevé.
01:07Alors, on peut se dire que les entreprises, c'est leur boulot, mais ça veut dire que les Français qui utilisent le crédit pour acquérir une maison, vu l'étau, ça sera impossible.
01:16Celles et ceux qui ont un crédit à la conso, n'en parlons pas, ça veut dire la vie difficile pour tout le monde.
01:20Et dire pouvoir d'achat, pouvoir d'achat, en face, ce sont des coûts beaucoup plus importants avec des mesures qui sont juste et réalisables.
01:28Et avez-vous vu, je vous écoutais en arrivant, il y a deux mots, 150 propositions, il y a deux mots absents.
01:36Le premier, c'est le mot armée.
01:38Au moment où on parle, vous étiez justement sur l'Ukraine, sur ce qui se passe dans le monde aujourd'hui.
01:46Et le deuxième, c'est le nucléaire.
01:48Pour des gens qui ont les verts, on a aimé l'UPS 1, je pense que là, on est à l'acte 2, qui va être encore pire.
01:55Avec Catherine Panosian que je salue, nous avons participé la semaine dernière, nous étions à cette heure-ci ensemble dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale.
02:03On a éteint la lumière.
02:04S'il y a une chose qu'on a pu constater, c'est qu'ils ne se parlaient plus entre eux.