• l’année dernière
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet du 18 juin 2024

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:00:07Bonjour mon cher Jean-Michel.
00:00:09Oui, bonjour Eric et bonjour à toute l'équipe.
00:00:12Passionnante cette interview de Jordan Bardella ce matin dans le quotidien le Parisien.
00:00:16On y apprend que pour gouverner, dit-il, j'ai besoin d'une majorité absolue.
00:00:21Si je n'ai pas la majorité absolue, peut-on lire en sous-texte, je n'irai pas à Matignon.
00:00:26Et il donne un calendrier, on a l'impression qu'il repousse quelques réformes importantes, Jean-Michel.
00:00:31Est-ce que vous pensez que Bardella a peur de l'exercice du pouvoir ?
00:00:35Non, je ne pense pas du tout qu'il ait peur de l'exercice du pouvoir.
00:00:38Je pense qu'il est au contraire très réaliste et qu'il ne va pas redresser le payant pendant les deux mois des vacances d'été.
00:00:43Il lui faudra beaucoup plus de temps que ça et il nous informe déjà de ce qui risque de se passer.
00:00:48Et avoir une majorité absolue à l'Assemblée est quelque chose de très important pour aller plus loin.
00:00:54Le préalable nécessaire. Restez avec nous Jean-Michel. Céline Landreau, c'est le rappel des titres.
00:01:00Et toujours à propos de politique, s'il n'y a pas de débat au RN, pour savoir qui ira à Matignon en cas de victoire lors des législatives les 30 juin et 7 juillet prochains,
00:01:09au sein du nouveau Front populaire, la question est loin d'être aussi nettement tranchée ce matin.
00:01:15Olivier Faure, le Premier ministre, le Premier secrétaire, par contre, du parti socialiste...
00:01:18Vous allez un peu vite en besogne, enfin franchement !
00:01:20C'est un lapsus révélateur, je ne sais pas. En tout cas, il veut, lui, qu'il y ait un vote au sein des différentes forces de gauche pour décider, en cas de victoire, là encore, de qui irait briguer Matignon.
00:01:32C'est intéressant. Les socialistes disent...
00:01:34J'ai essayé de vous dire des trucs intéressants.
00:01:36Les socialistes disent, en gros, si la gauche fait un bon score, gagne, voilà, ces élections législatives,
00:01:42tous ceux qui seront élus, c'est-à-dire PS, PC, France Insoumise, Europe Écologie Les Verts, etc.,
00:01:48voteront, les députés voteront, pour choisir le Premier ministre qui devra aller à Matignon.
00:01:52Par ailleurs, il y aura un vote au sein des forces de gauche, alors que jusque-là, les Insoumis partaient du principe que c'était le groupe le plus puissant, celui qui aurait le plus de députés, qui choisirait son...
00:02:02Sauf qu'en réalité, Julien Fautra, c'est le choix du Président de la République. On ne peut pas dicter au Président de la République le choix du Président de la République.
00:02:08L'institution, oui, c'est celle-là. On ne dicte pas au Président de la République qu'il choisit, comme Premier ministre, qu'il nomme.
00:02:15En cas de cohabitation, la majorité parlementaire a quand même souvent un peu plus de poids.
00:02:20L'actualité, c'est aussi le nez cassé de Kylian Mbappé, victime d'une fracture, hier, après un choc à l'épaule lors de la victoire poussive, vous le faisiez remarquer, Eric, face à l'Autriche, 1-0.
00:02:31Il sera certainement absent lors du prochain match contre les Pays-Bas. Et indiscrétion RTL dans le staff des Bleus.
00:02:38Certains redoutent une indisponibilité de 15 jours, ce qui ne provoquerait un retour que pour le potentiel quart de finale que disputeraient les Bleus.
00:02:46Et puis, on en a parlé, il y a quelques minutes, l'actrice Anouk Emmeh est décédée ce matin.
00:02:51Elle avait 92 ans, connue notamment pour ses rôles dans Lola de Jacques Demy, La Dolce Vita de Fellini ou encore Un homme et une femme, évidemment, de Claude Lelouch.
00:03:00C'était en 1966. Le temps pégui pour cet après-midi et pour ce soir, attention aux orages.
00:03:07Oui, on a un temps bien perturbé qui se met en place cet après-midi sur les régions du Nord et de l'Ouest.
00:03:12Entre la Bretagne, les Charentes, le centre Val-de-Loire, l'île de France et les Ardennes, des averses orageuses qui seront des orages plus forts au nord de la Seine.
00:03:19Et on a cinq départements du Sud-Ouest en vigéance orange pour orages pour cet après-midi et en soirée.
00:03:24Ça concerne les Landes, la Gironde, le Lot-et-Garonne, la Dordogne et la Charente.
00:03:28Ailleurs, c'est un temps plus calme et plus lumineux sur les régions du Sud et de l'Est, avec du vent près de la Méditerranée.
00:03:34Et dû au Sirocco, on a une forte chaleur sur le Sud-Est et l'Est du pays, jusqu'à 34° à Ajaccio, contre un 19° cet après-midi à Lille, 24° à Paris, 25° à Tours, 28° à Tarbes, 31° à Montauban et 33° à Marseille.
00:03:46Merci beaucoup, Peggy Broche.
00:03:48Merci, Peggy Broche. Et à demain, Céline Landreau, vous connaissez l'adresse d'RTL.
00:03:52J'accueille, j'accueille Julien Fautrat. Bonjour, mon cher Julien Fautrat.
00:03:56Bonjour.
00:03:57Voilà, qui reste dans le studio d'RTL, spécialiste de la droite, de la politique intérieure, service politique d'RTL.
00:04:05Et Lisa Marie est avec nous. Bonjour, Lisa Marie.
00:04:07Bonjour, Eric. Bonjour à tous.
00:04:09Nous sommes avec Jean-Michel. Juste un mot, Lisa Marie.
00:04:12Pourquoi avons-nous pris la décision aujourd'hui de parler avec les auditeurs de Jordan Bardella et du Rassemblement National ?
00:04:19Parce qu'il a donné une interview au journal Le Parisien dans laquelle il clarifie son programme.
00:04:25Il assure que la réforme des retraites sera bien abrogée à partir de l'automne.
00:04:29Il annonce également vouloir faire baisser la TVA à 5,5% sur les énergies et les carburants dès cet été.
00:04:36Il veut aussi voter la suspension du droit du sol pour limiter l'immigration.
00:04:41Jordan Bardella réclame aux Français une majorité absolue afin de devenir Premier ministre et appelle les électeurs à se mobiliser.
00:04:48N'empêche qu'il dit que la réforme des retraites n'est plus la priorité absolue maintenant,
00:04:53que la suppression des taxes sur les produits de première nécessité, on verra tout ça dans un second temps.
00:04:57Il y a certaines personnes, et d'ailleurs je pose la question, qui disent oui, on a l'impression que...
00:05:02Alors soit, Jean-Michel qui est avec nous, soit on dit il priorise et il fait un calendrier,
00:05:08soit on dit il repousse à plus tard des choses qu'il a promis depuis longtemps, Jean-Michel.
00:05:17Oui, c'est-à-dire d'abord s'occuper du pouvoir d'achat des Français, de la baisse du prix de l'essence et de la baisse de la TVA,
00:05:25et dans un deuxième temps effectivement passer sur la réforme des retraites ou d'autres réformes.
00:05:30Il y en a plein à faire, plein plein plein, de l'école, de partout, il y a vraiment des choses à faire.
00:05:35Moi je suis un ancien socialiste, alors je vais peut-être vous faire bon dire,
00:05:38mais je suis tellement déçu de la politique que tous les différents présidents ont menée jusqu'à ce jour,
00:05:45déçu d'un tel, aujourd'hui un tel endettement, que c'est vraiment très compliqué.
00:05:50Quand je vois le débat de ce matin qu'il y a eu entre M. Valls et l'écologique, je ne me souviens pas même pas son nom,
00:05:55on a un tel niveau de coup bas maintenant, de coup bas, mais on est dans une cour d'école en fait.
00:06:04Tous devraient être là pour redresser la France.
00:06:07Aujourd'hui on nous demande de choisir entre Mélenchon, et je suis aussi pour ça, je ne voterai plus socialiste,
00:06:13les socialistes se sont alliés à Mélenchon et à Léphy, pour moi c'est un non-sens absolu,
00:06:21c'est choisir entre moi, vraiment Mélenchon me fait plus penser à Staline qu'à quelqu'un qui veut redresser la France,
00:06:27vraiment, c'est le chaos qui va arriver derrière, et j'en parlais il y a deux minutes avec mon salarié,
00:06:32lui il n'ira pas voter, parce que derrière il dit que de toute façon c'est un jeu très très dangereux,
00:06:38et on va se retrouver avec vraiment une situation très très compliquée.
00:06:42Vous chef d'entreprise Jean-Michel, vous chef d'entreprise, ancien socialiste,
00:06:48vous pensez quoi du programme économique que nous évoquons maintenant,
00:06:53qui est celui du Rassemblement National et de Jordan Bardella ?
00:06:57Je pense que moi je m'y retrouve, vraiment, c'est le plus concret des programmes que j'ai pu analyser,
00:07:01je pense qu'il y a vraiment de très très belles choses dans ce qu'il projette de faire,
00:07:06et on n'a pas le choix, de toute façon il va falloir faire des coupes sombres,
00:07:10il va falloir vraiment travailler pour arriver à s'en sortir et essayer de redresser la dette
00:07:16que nous laissent toutes les différentes politiques qu'on a eues jusqu'à présent.
00:07:19Au niveau des entreprises, j'espère que ce gouvernement...
00:07:22Vous n'avez pas peur, notamment en tant que chef d'entreprise, quelqu'un de réaliste,
00:07:27de voir la France plomber, notamment par le retour de l'âge de départ à la retraite à 62 ans ?
00:07:34Non, c'est un faux débat, c'est un faux débat pour les arrières-longues, je pense que c'est un faux débat.
00:07:38Les gens ont le droit de partir sans être cassés, comme il l'a dit, sans avoir les bras cassés,
00:07:42vraiment, on ne peut pas faire du social à tous les étages.
00:07:45Tous les pays d'Europe, on est quand même dans une compétition internationale,
00:07:50les entreprises françaises doivent être compétitives,
00:07:53et là, on est sur des pays d'Europe qui repoussent à 65, à 67,
00:07:57certains pays du Nord, 69 ans,
00:08:00et notre économie, avec un retour à 62, vous pensez, va être compétitive ?
00:08:06Le coût du travail va être très cher, très élevé en France.
00:08:10C'est ça le problème, c'est le coût du travail.
00:08:12Aujourd'hui, on est plutôt compétitif depuis 50 ans,
00:08:15mais pourquoi ? Parce qu'on a trop de charges.
00:08:17C'est inadmissible qu'on ait 1,76 fois le net en France,
00:08:21alors que tous les états du reste de l'Union, la Roumanie, la Bulgarie,
00:08:25et tous ces états-là...
00:08:26L'Italie, l'Angleterre, vous pouvez prendre l'Allemagne aussi,
00:08:28même des pays modernes qui n'ont pas...
00:08:30En France, c'est ce que disent les entrepreneurs,
00:08:33quand on verse 1 000 euros à un salarié, ça nous coûte 2 000 euros,
00:08:37et nous souhaiterions que le salarié ait plus d'argent,
00:08:41et que les charges soient plus élevées.
00:08:43La solution, elle est là. Relancer l'économie,
00:08:45faire travailler et rendre les sociétés françaises attractives,
00:08:49pour que les gens reviennent s'installer en France,
00:08:51pour que les gens qui toucheront plus d'argent...
00:08:54Moi, ça me ferait vraiment énormément plaisir...
00:08:56Jean-Michel, j'adore ce débat.
00:08:58Ce débat est passionnant, mais on peut relancer tout ce qu'on veut,
00:09:01on peut relancer tout ce qu'on veut,
00:09:03si le coût du travail est plus élevé en France
00:09:06qu'en Italie, qu'en Allemagne, ça ne marchera jamais.
00:09:10Vous voulez produire, fabriquer, que sais-je,
00:09:12devant moi un micro ou un clavier d'ordinateur,
00:09:14je vous prends les objets que j'ai...
00:09:16Si vous avez une entreprise qui fabrique
00:09:18des micros ou des claviers d'ordinateur,
00:09:20que sais-je, dans la Seine-et-Marne,
00:09:22eh bien, ça coûtera, de toute façon,
00:09:25ce seront des produits qui ne seront pas compétitifs,
00:09:27car le coût du travail en Seine-et-Marne
00:09:29sera toujours plus élevé, je ne parle même pas de la Chine,
00:09:31mais que celui de l'Allemagne, de l'Autriche,
00:09:33de l'Italie, de l'Espagne, de l'Angleterre,
00:09:35de la Belgique, c'est ça qui...
00:09:38Ça pose une autre question.
00:09:40Où part tout cet argent de nos cotisations ?
00:09:43Où part tout cet argent de la TVA cotisée en France ?
00:09:46Et je suis encore, une fois, d'accord...
00:09:48Le système social à la française ?
00:09:50Le modèle social français ?
00:09:52La réponse, Jean-Michel, est dans le modèle social français.
00:09:56Non, je ne suis pas d'accord avec vous.
00:09:57Ça ne part pas que à ce niveau-là.
00:09:59Je ne suis pas d'accord.
00:10:00Il y a forcément un audit à mettre en place.
00:10:02C'est le grand débat, mais que font-ils de notre argent ?
00:10:05Je l'ai dit, la grande réforme de l'État,
00:10:08Emmanuel Macron ne l'a pas menée.
00:10:10Moi, j'ai espéré qu'il l'amènerait, cette grande réforme de l'État.
00:10:13Il ne l'a jamais faite.
00:10:15Julien Fautrat du service politique est avec nous.
00:10:17Julien, pardon pour ce duel.
00:10:19Simplement pour ponctuer, Jean-Michel parlait d'un audit.
00:10:21Jordan Bardella propose effectivement un audit,
00:10:24dit-il, indépendant, des finances de l'État.
00:10:28Il l'a dit ce matin dans l'interview aux Parisiens Aujourd'hui en France.
00:10:31Serge a fait le 32-10.
00:10:33Bonjour, mon cher Serge.
00:10:35Qui est Serge ?
00:10:36J'habite à Nemours, je suis retraité, j'ai 63 ans.
00:10:40Jordan Bardella a-t-il peur de l'exercice du pouvoir
00:10:43en voyant quand même les choses se rapprocher ?
00:10:46Écoutez, franchement, Bardella au pouvoir,
00:10:48moi, ça me fait doucement rire.
00:10:49Il est incapable de gérer...
00:10:51Déjà, dans un débat, il faut qu'il y ait sa fille chez son téléphone.
00:10:54Je ne vous explique pas, niveau européen.
00:10:56Il est incapable de gérer quoi que ce soit.
00:10:58Ils ont déjà du mal à gérer leur parti.
00:11:00Comment voulez-vous qu'il gère la France ?
00:11:02Là, votre auditeur d'avant me dit qu'il est socialiste et qu'il va en RN.
00:11:05Moi, j'étais socialiste, je ne voterai jamais RN.
00:11:08Je ne voterai jamais RN.
00:11:09Et le pire dans l'histoire, c'est que ça me fait peur,
00:11:11parce que Chenu, hier, sur France 5,
00:11:14n'a pas dénoncé les manifestations des néo-nazis à Lyon.
00:11:19Donc, moi, si c'est pour voir des gens comme ça dans les rues
00:11:22et qui font la chasse aux étrangers, parce que là...
00:11:26Vous voyez, j'ai voté M. Macron, mais je trouve qu'il a fait une énorme connerie
00:11:29parce que là, il a ouvert la boîte de Pandeur.
00:11:31Et moi, ça me fait peur.
00:11:33Ça me fait peur que les gens se lâchent.
00:11:35Les gens, on le voit sur les réseaux sociaux, on se fait insulter de partout.
00:11:38Moi, on me traite de sale macroniste et autres.
00:11:40Donc, je pense qu'il est incapable de gérer la France.
00:11:44Et déjà, demander un audite, ça veut dire une chose,
00:11:48et ça, vous le savez, des anciens gouvernements,
00:11:50c'est qu'ils n'appliqueraient pas leur programme.
00:11:53Jean-Michel, qu'est-ce que vous avez envie de répondre à Serge,
00:11:56qui est, comme vous, un ancien socialiste,
00:11:58mais qui est carrément plus inquiet que vous, Jean-Michel ?
00:12:00Qu'avez-vous envie de lui répondre ?
00:12:01Oui, j'ai envie de lui répondre qu'on a deux ans et demi pour essayer le RN,
00:12:06et ensuite, on va repasser aux élections.
00:12:08Donc, derrière, on pourra, éventuellement,
00:12:10s'il y a le moindre vol, mais s'il ne fonctionne pas,
00:12:12changer, encore une fois, pour revenir à ce que vous voulez.
00:12:15Oui, on aura au moins essayé.
00:12:18Moi, les amis, je prends ma casquette de citoyen,
00:12:22pas d'animateur sur RTL,
00:12:24je suis un peu plus inquiet des questions économiques
00:12:29que des questions de liberté publique.
00:12:32Souvent, vous avez parlé, Serge, des nazis, etc.
00:12:35Je ne pense pas que Marine Le Pen ou Bardella
00:12:38ira enfermer des gens en prison pour des délits d'opinion, en clair.
00:12:42Monsieur Brunet, derrière ça, vous avez des groupes et d'entités qui vont se défouler.
00:12:46Mais moi, économiquement, ce programme, il n'est pas viable.
00:12:49Vous revenez sur le RN, ça veut dire que soit vous faites une baisse des pensions,
00:12:53soit une augmentation des cotisations.
00:12:55Qu'est-ce qu'il va se passer ?
00:12:58Julien Fautrat, pardon Serge, une seconde.
00:13:01On a beaucoup reproché les gens de droite au RN.
00:13:06Vous, les gens de droite ?
00:13:08Les gens de droite ont beaucoup reproché au RN
00:13:12d'avoir un programme économique de gauche.
00:13:14Vous l'avez entendu, ce reproche-là ?
00:13:16Pendant des années.
00:13:17C'est vrai ou pas, ça ?
00:13:19Marine Le Pen aurait un programme trotskiste, soviétique.
00:13:24Ça, on l'a entendu pendant des années.
00:13:26C'est vrai qu'il y a une volonté, depuis quelques années,
00:13:31je dirais, de droitiser, de libéraliser un petit peu le programme économique du RN.
00:13:38Il y a plusieurs temps, dans les conseils qui ont entouré Marine Le Pen,
00:13:43il y avait notamment à l'époque, je parle de 2016-2017, Florian Philippot,
00:13:48qui était quelqu'un qui venait de la gauche.
00:13:50Aujourd'hui, Marine Le Pen est plutôt entourée de gens qui viennent de la droite.
00:13:53Et ça se ressent.
00:13:55Et il y a une volonté politique d'aller davantage chercher les électeurs de droite,
00:14:00les électeurs chez LR notamment, que les électeurs de la gauche.
00:14:04Remenez-vous, Marine Le Pen disait qu'elle n'était ni droite ni gauche à l'époque de Philippot.
00:14:07Maintenant, on a le sentiment qu'elle réassume un peu son positionnement à droite.
00:14:12Pierrick nous appelle. On est avec Jean-Michel, Serge et Pierrick.
00:14:15Je dis bonjour à Pierrick. Bonjour Pierrick.
00:14:17Bonjour Monsieur Brunet, bonjour.
00:14:19Juste une question, vous répondez par oui ou par non.
00:14:21Est-ce que Jordan Bardella a peur de l'exercice du pouvoir pour vous ?
00:14:25Non, pas du tout.
00:14:26Très bien, vous expliquerez ça dans une seconde, à tout de suite Pierrick.
00:14:45Bonjour, François Zuchiron dans le Val-d'Oise.
00:14:48J'entends Monsieur Bardella qui avait promis que la TVA sur les produits,
00:14:52certains produits de base seraient abrogés.
00:14:54Ça va attendre, et voilà.
00:14:56Je vais résumer leur programme.
00:14:59Me concernant, ça va être dit de fait.
00:15:01Blabla, blabla, blabla, blabla, blabla, blabla, blabla, blabla.
00:15:05Toujours des blablas.
00:15:06Néanmoins, gardons le moral.
00:15:08C'est tout ce que nous avons à faire pour l'instant.
00:15:10Merci, au revoir.
00:15:13Françoise, qui réagit à l'interview ce matin dans les colonnes du Parisien,
00:15:17de Jordan Bardella.
00:15:20Nous sommes donc avec Pierrick.
00:15:23Pierrick, je vous pose la question.
00:15:25Est-ce que vous êtes un électeur du RN ?
00:15:30Je suis devenu RN.
00:15:32J'étais LR, je suis un peu comme votre invité,
00:15:35qui est parti d'un parti pour un autre.
00:15:38J'ai voté Sarkozy, j'ai été déçu.
00:15:41Là, je me suis lancé vers le RN en gardant espoir
00:15:44qu'on puisse enfin sauver la France.
00:15:46Le problème, c'est qu'ils sont tous en train de nous promettre
00:15:48tout un tas de choses.
00:15:49J'espère que je peux croire enfin à Bardella et à Marine Le Pen.
00:15:53Maintenant, on verra ce que ça va donner.
00:15:55Tout ce qu'ils sont en train de nous promettre
00:15:57et que ça revient en arrière, c'est normal.
00:15:59Ça se prépare. Ça ne se prépare pas comme ça en deux mois.
00:16:01Même si, admettons, il gagne et qu'il arrive à être avec Macron,
00:16:05on va dire, en tant que Premier ministre ou autre,
00:16:08ça se prépare.
00:16:09Mais changer les lois comme ça, ce n'est pas comme ça du jour au lendemain.
00:16:12Il va falloir qu'on prépare 2027 aussi.
00:16:15C'est plutôt là, à la limite, qu'on pourra faire des grands changements.
00:16:18Maintenant, il faut qu'on essaye, comme votre collègue,
00:16:21votre invité disait tout à l'heure,
00:16:23ça a toujours été les mêmes bagarres entre la droite, la gauche,
00:16:25la droite, la gauche.
00:16:27Voilà.
00:16:28Pourquoi ne pas essayer justement l'extrême droite
00:16:30et voir ce que ça va donner ?
00:16:32Parce que peut-être que, justement,
00:16:33ce sont les seuls à pouvoir sauver la France.
00:16:35Ça, c'est dans un premier temps.
00:16:36Je voudrais quand même revenir un petit peu sur un autre point.
00:16:38Je voudrais vous remercier.
00:16:39Par rapport à hier, il y avait un auditeur qui a parlé du Front National.
00:16:43Vous l'avez remis un petit peu dans les bottes en disant
00:16:45que le Front National n'existe plus.
00:16:46Donc là, déjà, rien que ça, merci à vous.
00:16:48Parce qu'entendre Front National tout le temps,
00:16:50ça commence à être chiant.
00:16:51Ce n'est plus le Front National.
00:16:52Ce n'est plus l'UMP, c'est l'ULR.
00:16:54Ce n'est plus Front National, c'est RN.
00:16:55Voilà.
00:16:56Donc déjà, merci à vous.
00:16:57Vous êtes passé tout de suite de l'UMP, à l'époque,
00:17:02ou des Républicains, au RN,
00:17:03ou vous avez fait une étape en votant Emmanuel Macron ?
00:17:07Ah non, je n'ai jamais voté Macron.
00:17:09Vous n'y avez jamais cru ?
00:17:11Je n'y ai jamais cru.
00:17:13Pareil, je trouvais qu'il était déjà assez jeune,
00:17:16et puis il promettait plein de choses.
00:17:17Et puis la façon d'où il a trahi,
00:17:19parce que moi je parle d'une trahison,
00:17:21la façon d'où il a trahi M. Hollande,
00:17:23je n'ai pas du tout trouvé ça très correct de sa part.
00:17:27C'est vrai qu'il était jeune,
00:17:28beaucoup de gens ont voulu croire en lui, etc.
00:17:31Mais voilà, le résultat, il est là.
00:17:32C'est qu'il nous a promis plein de trucs aussi,
00:17:34et puis ça ne l'a jamais fait.
00:17:35Vous avez peur d'être déçu, Pierrick, vous ?
00:17:38Ah oui, parce qu'au final, on ne sait même plus pour qui voter.
00:17:40Donc oui, j'ai très peur d'être déçu.
00:17:42Donc c'est pour ça que j'ai envie d'essayer,
00:17:44malgré qu'au début je ne voulais pas trop,
00:17:45j'ai envie d'essayer RN,
00:17:46pour voir ce que ça va donner.
00:17:47Parce que je me suis dit,
00:17:48peut-être qu'enfin l'extrême droite va pouvoir changer quelque chose.
00:17:51Vu que de toute façon, socialiste à l'air,
00:17:53ça fait des années et des années que c'est comme ça,
00:17:55que ça ne change rien en France,
00:17:56et qu'au contraire, plus ça va, plus on regrette,
00:17:58donc pourquoi pas essayer l'Assemblée Nationale
00:18:00pour voir ce que ça va donner.
00:18:01Merci.
00:18:02Mais par contre, le seul point qu'il faut que je dise,
00:18:04et surtout là, que je repense à l'histoire d'Mbappé, etc.,
00:18:07par rapport à ça,
00:18:08il faut que les jeunes en question réfléchissent
00:18:10et regardent les programmes.
00:18:12N'allez pas voter pour rien,
00:18:14juste parce qu'il y a un tel ou un tel ou un tel qui a dit quelque chose.
00:18:17Sur Mbappé, d'ailleurs, dans l'interview du Parisien,
00:18:20Jordan Bardella dit
00:18:21« J'ai beaucoup de respect pour Kylian Mbappé,
00:18:23mais je suis gêné de voir des gens qui sont millionnaires,
00:18:26qui n'ont aucune difficulté pour boucler les fins de mois,
00:18:29donner des leçons de morale à des Français
00:18:31qui sont dans une situation de grande souffrance.
00:18:33Il espère le 7 juillet pouvoir continuer à jouer avec un maillot
00:18:37dont il est fier des valeurs.
00:18:39Je ne savais pas que le maillot de l'équipe de France
00:18:42était le maillot du gouvernement. »
00:18:43Répond Jordan Bardella, qui le tacle.
00:18:46Il a raison.
00:18:47Merci.
00:18:48Je peux vous donner vite fait plein d'exemples,
00:18:49si vous avez deux petites secondes.
00:18:51J'ai entendu certains jeunes dire
00:18:53« Je vais voter Al-Aifi parce qu'ils soutiennent la Palestine
00:18:57ou je vais voter Bardella parce que Bardella,
00:18:59je trouve qu'il est quand même beau. »
00:19:01Ce genre de trucs-là.
00:19:03Non, renseignez-vous avant d'abord.
00:19:05Regardez les programmes, regardez tout ça.
00:19:06Regardez l'avenir devant vous
00:19:08avant de vouloir voter pour un tel ou un tel sans raison.
00:19:10Merci beaucoup Pierrick.
00:19:11Je vais prendre Gilles.
00:19:12Merci à vous et plaisir.
00:19:13À bientôt Pierrick.
00:19:14Gilles a fait le 32-10.
00:19:16Mon cher Gilles, bonjour.
00:19:17Je vais vous mettre avec Philippe.
00:19:18Philippe est là.
00:19:19Bonjour mon cher Philippe.
00:19:21Bonjour.
00:19:22Bonjour.
00:19:23Je commence avec Gilles.
00:19:24Est-ce que vous sentez que du côté du RN,
00:19:28on a un peu peur maintenant de l'exercice du pouvoir ?
00:19:32Ça se rapproche, non ?
00:19:34Peur, on ne peut pas dire que ce soit peur.
00:19:36C'est toujours à mon avis une belle appréhension
00:19:38de prendre un poste de responsabilité,
00:19:40surtout dans le contexte actuel.
00:19:41Je comprends moi totalement
00:19:43que Jordan Bardella souhaite faire un audit complet,
00:19:48au moins partiel sur les finances publiques.
00:19:51Un audit, il a bien dit.
00:19:53Un audit, tout à fait,
00:19:55pour définir sa politique.
00:19:58Ce qui est clair,
00:19:59parce que j'ai lu l'article du Parisien,
00:20:01je l'ai acheté et je l'ai lu.
00:20:03Ce qui est clair, c'est que tout de suite,
00:20:05il va faire abaisser la TVA
00:20:07sur tout ce qui est carburant,
00:20:09l'essence, le gaz, etc.
00:20:11Ça déjà, je pense que c'est dans le programme.
00:20:14Je pense qu'il va le faire,
00:20:15parce qu'en plus là,
00:20:16il n'a pas besoin de conseils constitutionnels pour le faire.
00:20:18Deuxièmement,
00:20:19passer trois mois avec les Jeux Olympiques entre les deux
00:20:21pour ensuite faire des réformes de fond,
00:20:23comme entre autres le droit de la nationalité,
00:20:26le droit du sol,
00:20:28tout ce qui est les retraites.
00:20:31A titre personnel,
00:20:33j'ai fait 11 défilés sur 14
00:20:35qu'il y a eu contre la réforme des retraites de Macron.
00:20:37C'est un sujet que je maîtrise parfaitement.
00:20:40En plus, je travaillais dans un métier qui était le notariat
00:20:43où on s'est fait bananer
00:20:45avec la suppression de notre régime spécial
00:20:47qui était équilibré
00:20:49et qui permettait aux salariés d'avoir une très bonne retraite
00:20:51pour passer au régime général
00:20:53que personne n'avait voulu.
00:20:55Je souhaite quand même que Bardella y passe.
00:20:57Je vous le dis clairement.
00:20:59Ce n'est pas à l'origine de ma famille politique.
00:21:02J'étais RPR quand j'avais 16 ans.
00:21:04Aujourd'hui, j'en ai 62.
00:21:06J'ai quand même vu passer des gouvernements
00:21:09que j'ai soutenus ou que je n'ai pas soutenus d'ailleurs.
00:21:11Mais c'est important
00:21:13qu'il y ait des réformes quand même dans notre pays.
00:21:16Ce n'est pas ni avec Macron
00:21:18ni encore moins avec la LFI.
00:21:20Mais vous n'avez pas peur.
00:21:22Vous comprenez.
00:21:24Ce n'est pas tout à fait ça.
00:21:26Je parle de la peur de l'exercice du pouvoir du côté de Bardella.
00:21:29Je ne dis pas qu'il a peur.
00:21:31La question que je soulève,
00:21:33c'est qu'il a fait un échéancier.
00:21:35Il a fait quand même un calendrier.
00:21:37Il a dit, je ne vais pas vous donner tout tout de suite.
00:21:39C'est impossible.
00:21:41Ça, on le fera dans un second temps.
00:21:43Ça, on va le prioriser, etc.
00:21:45– Attendez Gilles, ne bougez pas.
00:21:47J'ai dit bonjour à Philippe également.
00:21:49Bonjour Philippe. – Bonjour.
00:21:51– Bonjour. Exercice du pouvoir, le RN a-t-il peur ?
00:21:55– En fait, comment dire ?
00:21:57À savoir, qui est-ce qui veut gérer vraiment ?
00:21:59Ça va être Bardella ou Mme Le Pen ?
00:22:01Parce qu'en fait, de l'un à l'autre,
00:22:03par exemple sur la retraite, ils n'ont pas la même position.
00:22:05D'accord ? Mme Le Pen a été pour une retraite
00:22:07à 62 ou 64 ans,
00:22:11il semble, et elle n'était pas contre le fait
00:22:14– Oui.
00:22:36– Philippe, le discours du RN,
00:22:38c'est sur les carrières longues, 60 ans.
00:22:41– Oui, il n'y a pas de détails, mais il semble
00:22:43vraiment, apparemment déterminé
00:22:46à maintenir le retour à…
00:22:48C'est bien ça, Julien Fautrat, sur les carrières longues,
00:22:50le RN dit 60 ans,
00:22:53on ne reviendra pas en arrière.
00:22:55– Oui, c'est ça. En fait, ce que propose
00:22:57Jordan Bardella, c'est ceux qui ont commencé
00:22:59à travailler avant 20 ans
00:23:01de partir à la retraite avec 41 annuités
00:23:03à un âge légal de départ à 60 ans.
00:23:05– Voilà, d'accord. Donc apparemment,
00:23:07là tu es…
00:23:09Là, Ciotti a dit, oui, mais attention,
00:23:11on ne va peut-être pas refaire toute
00:23:13la réforme des retraites.
00:23:15Bon, on sent qu'il y a besoin d'ajustements.
00:23:17– La réponse de Jordan Bardella
00:23:19était d'ailleurs très claire à Eric Ciotti.
00:23:22C'est le RN qui conduit cette coalition.
00:23:24Sous-entendu, ce n'est pas lui.
00:23:26– D'accord. – Soit, ce sera les siens.
00:23:28– Gilles, Philippe, restez avec nous.
00:23:30Denis va entrer dans la danse dans un instant.
00:23:32À tout de suite.
00:23:34Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:23:36Éric Brunet.
00:23:38Les auditeurs ont la parole
00:23:40avec Eric Brunet sur RTL.
00:23:42– Oui, bonjour RTL.
00:23:44Au sujet de Jordan Bardella
00:23:46qui a l'air de rétro-pédaler
00:23:48par rapport au fait de devenir Premier ministre.
00:23:51Alors oui, c'est sûr que je pense
00:23:53qu'il y a un peu de peur
00:23:55puisqu'il s'aperçoit maintenant
00:23:57qu'entre critiquer lorsqu'on est dans l'opposition
00:23:59et prendre le pouvoir,
00:24:01il y a quand même une différence.
00:24:03Mais je pense que d'autre part,
00:24:05il y a quand même une forme de réalisme
00:24:07où un peu, ne pas avoir la majorité absolue
00:24:09mais simplement relative
00:24:11ne servira strictement à rien du tout.
00:24:13– Eh oui, elle a raison.
00:24:15Elle a tout à fait raison.
00:24:17Comment on voulait gouverner la France
00:24:19avec une majorité relative ?
00:24:21C'est d'ailleurs pour ça qu'il y a eu la dissolution
00:24:23il y a quelques jours.
00:24:25Est-ce qu'on a des messages ?
00:24:27Oh, mon doux Victor Austandard.
00:24:29– Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:24:31On a beaucoup de messages sur notre application RTL
00:24:33et sur notre page Facebook.
00:24:35Il dit la baisse de la TVA, vous y croyez vraiment ?
00:24:37Et est-ce que vous pensez que les industriels
00:24:39vont répercuter cette baisse de TVA
00:24:41sur les prix en rayons ?
00:24:43Et puis Franck, il nous partage son incompréhension.
00:24:45Il dit, je suis perdu.
00:24:47Il veut un audit des comptes,
00:24:49il dit revenir sur la retaite à 60,
00:24:51puis 62, puis 60, il est perdu.
00:24:53Il veut être Premier ministre
00:24:55uniquement si la majorité est absolue.
00:24:57Peut-être qu'il a peur de devoir utiliser
00:24:59un 49.3 qu'il a critiqué.
00:25:01Est-ce qu'il n'aime pas le compromis ?
00:25:03Merci Victor, Denis est avec nous.
00:25:05Bonjour mon cher Denis.
00:25:07– Bonjour monsieur Brunet, comment allez-vous ?
00:25:09– Électeur du RN, moi je vais bien et vous ?
00:25:11– Oui, oui, je suis remonté comme un coucou.
00:25:13– Pourquoi vous êtes remonté comme un coucou ?
00:25:16– Pourquoi on tire à boulet rouge sur le RN ?
00:25:20Vous avez deux heures.
00:25:22– Oui, c'est un vrai sujet,
00:25:24mais là vous ne pouvez pas dire
00:25:26qu'on tire à boulet rouge sur le RN.
00:25:28Moi j'essaie d'être assez équilibré.
00:25:30– Oui, oui, je ne vous accable pas.
00:25:33L'histoire c'est que, ça y est,
00:25:35il a écrit, il a fait un commentaire
00:25:38qu'il ne pourrait pas faire tout ce qu'il veut
00:25:40dès la première semaine,
00:25:42mais c'est logique, il va falloir des années,
00:25:44des années, j'en suis conscient.
00:25:46La personne qui se présente et qui vous dit,
00:25:50moi dans six mois tout le monde roule en Porsche
00:25:53et en Ferrari et tout va bien,
00:25:55il y a de l'argent dans les caisses, je ne crois pas.
00:25:58Là, il dit bien qu'il faut qu'il ait la majorité
00:26:01et tout ce qu'il pourra faire,
00:26:03baisse de TVA en premier et tout, il le fera.
00:26:07Mais on n'a pas fait pari en un jour.
00:26:10Et quand on dit, oui, le RN c'est dangereux,
00:26:12d'accord, c'est comme les gamins
00:26:14qui ne veulent pas manger d'épilards
00:26:16parce qu'ils n'en ont jamais mangé.
00:26:17Et bien le jour où il en a mangé, qu'il n'aime pas,
00:26:19ok, d'accord, pour l'instant on n'a pas mangé de RN.
00:26:22Laissons faire les choses,
00:26:24qu'est-ce que c'est qu'on de mettre la pression ?
00:26:28Tout à l'heure, j'ai écouté un auditeur qui dit,
00:26:30oui, il lui faut son carnet, son téléphone.
00:26:33Moi, l'auditeur, je veux bien le voir à sa place.
00:26:36Je pense que des notes, ce n'est pas ridicule.
00:26:41Julien Fautrat du service politique d'Airtel
00:26:43est avec moi dans le studio.
00:26:45Julien, là c'est Denis qu'on écoute,
00:26:47mais juste avant nous avions Philippe
00:26:49et notamment Gilles qui avait parlé de la TVA.
00:26:54Il est là, Gilles, d'ailleurs.
00:26:55Eh oh, Gilles, vous êtes toujours là ?
00:26:57Oui, vous disiez, Gilles, tout à l'heure,
00:26:59je voulais vous poser une question,
00:27:01parce que vous disiez, ce qui est formidable,
00:27:03c'est la baisse de la TVA.
00:27:05Alors, effectivement, je pense que c'est formidable,
00:27:07mais la TVA, c'est la première source de financement
00:27:11des finances publiques.
00:27:13Alors, par quoi on compense ?
00:27:14C'est un peu ma question.
00:27:16C'est énorme la TVA.
00:27:17Par des économies au niveau du budget de l'État
00:27:20et surtout du transit de l'État.
00:27:22J'ai l'impression que, à force de dire ça,
00:27:24tout a été fait.
00:27:25Mais tout n'a pas été fait.
00:27:26Le PIB, 58% de nos impôts
00:27:30va à la dépense publique, au fonctionnement de l'État.
00:27:33Oui, mais il faut bien payer les professeurs et les médecins.
00:27:36Tout le monde les paye,
00:27:37mais nous, on est l'État du monde
00:27:39qui déploie le plus d'argent pour ça.
00:27:41Est-ce que je peux me permettre une question ?
00:27:42Combien y a-t-il de comités téodules
00:27:44où on replace des petits copains
00:27:46qui sont payés entre 4 et 6 000 par mois,
00:27:49plus un secrétariat, plus des voitures,
00:27:51plus des frais de fonctionnement,
00:27:52plus des bureaux dans Paris et tout ça ?
00:27:54Combien y en a de comités comme ça qui ne servent à rien ?
00:27:57Vous parlez des agences de l'État,
00:27:59ce qu'on appelle les agences de l'État.
00:28:00Mais attention, dans les agences de l'État,
00:28:02il y a France Travail,
00:28:04il y a des choses qui fonctionnent, qui servent.
00:28:06Mais il y a 1 500 agences de l'État au total,
00:28:09dont certaines ne sont pas très utiles, c'est vrai.
00:28:11Il faudrait que ces agences
00:28:13coûtent des dizaines de milliards d'euros,
00:28:16ce qui manquera dans les caisses
00:28:19si on baisse la TVA.
00:28:20En plus, je vais être très clair,
00:28:22les gens qui n'ont rien à faire sur notre territoire,
00:28:25qui nous coûtent,
00:28:26qui balancent des coups de couteau,
00:28:27parce qu'on n'en a pas beaucoup parlé dans les médias.
00:28:29Si on en parle,
00:28:31Gilles, vous ne pouvez pas dire qu'on n'en parle pas.
00:28:33Pas beaucoup.
00:28:34C'est vrai qu'en ce moment,
00:28:35ce n'est pas la saison pour ça.
00:28:36Mais tous ces gens-là
00:28:38qui n'ont rien à faire sur notre territoire,
00:28:40qui coûtent,
00:28:41ils consomment quand même un petit peu,
00:28:42mais ils coûtent beaucoup plus,
00:28:43et qui renvoient de l'argent dans leur pays.
00:28:45Tout ça, c'est de l'argent qui n'est pas investi en France.
00:28:48Tout ça, je crois qu'il y a des grosses niches à récupérer.
00:28:51Des très grosses niches.
00:28:52Il y a les logements sociaux.
00:28:54Aujourd'hui, on manque de logements sociaux.
00:28:56Mais il y a une partie des gens qui sont là-dedans,
00:28:58qui ne payent pas de loyer,
00:28:59qui n'ont rien à faire sur notre territoire.
00:29:01Moi, je considère que ça ne va pas, ça.
00:29:02Il faut qu'on fasse quelque chose.
00:29:03Vous pensez que l'immigration, entre guillemets,
00:29:07abusive, illégale,
00:29:10si on la supprimait,
00:29:12on récupérerait les dizaines de milliards
00:29:14qui manquent au budget ?
00:29:16Je ne suis pas certain que vos calculs soient bons, Gilles.
00:29:19Je ne suis pas à la cour des comptes, moi.
00:29:22Si j'étais taquin, je dirais que j'avais noté.
00:29:25Merci, c'est gentil.
00:29:29Ce n'est pas en maîtrisant mieux les flux migratoires
00:29:32qu'on va résorber le déficit du pays.
00:29:34On ne va pas résorber,
00:29:36mais on va quand même participer.
00:29:37Il va falloir commencer par faire des économies sur quelque chose.
00:29:41Moi, je suis artisan.
00:29:43Si il y a des mois qui vont être durs
00:29:46et que je ne commence pas à me dire
00:29:48que ce n'est pas grave, je vais limiter mes kilomètres,
00:29:51il faut bien commencer par quelque chose.
00:29:54Si on se dit que le si peu, ça ne va pas se voir,
00:29:58le si peu x 200, ça ne fait plus du si peu.
00:30:02Depuis qu'on a commencé l'émission,
00:30:04on est avec des anciens socialistes
00:30:06qui ont voté pour la première fois RN,
00:30:08des anciens RPR qui ont voté pour la première fois RN,
00:30:10on est beaucoup avec des primos votants RN.
00:30:14C'est intéressant, parce que ce ne sont pas des vieux sympathisants qui nous appellent.
00:30:18C'est souvent des gens qui sont RN depuis quelques mois.
00:30:21Ils ont été déçus par la droite des écouteurs.
00:30:25Lisa Marie, on va parler d'un truc dans les prochaines minutes.
00:30:30Les auditeurs ont la parole.
00:30:31On va parler d'un truc qui nous a fascinés, Lisa Marie.
00:30:34Hier, en déplacement, le Premier ministre, Gabriel Attal,
00:30:37a été vivement interpellé par un passant.
00:30:39On vous fera écouter ça.
00:30:40Non, je veux l'écouter tout de suite.
00:30:43C'est très intéressant.
00:30:45Un fan de Gabriel Attal,
00:30:47comment dire, pas du tout fan du Président de la République.
00:30:50Je vais vous serrer la main, parce que vous, vous êtes bien.
00:30:53Mais il faudra dire au Président qu'il ferme sa gueule.
00:30:55Comprenez-moi, vous, vous êtes bien.
00:30:57Vous avez été même très bien dans l'éducation nationale.
00:30:59Pour l'instant, ça va bien.
00:31:01Mais alors, le Président, c'est lui qui nous fout dans la merde.
00:31:03C'est tout. Allez, et bon courage.
00:31:05Non mais ça, c'est fascinant.
00:31:07Et bon courage.
00:31:09La question que je vais vous poser,
00:31:11est-ce qu'Emmanuel Macron est devenu un boulet, un repoussoir,
00:31:15pour son propre camp ?
00:31:17Pour son propre camp.
00:31:19Réfléchissez là-dessus, vous avez 4 heures.
00:31:2213h-14h30
00:31:24Les auditeurs ont la parole
00:31:26Avec Éric Brunet sur RTL
00:31:30Éric Brunet
00:31:32Les auditeurs ont la parole sur RTL
00:31:34Oui, bonjour aux auditeurs, on a parole.
00:31:38Je pense très sincèrement que Barbéla a raison de dire
00:31:44qu'il ne pourra peut-être pas tenir les engagements
00:31:47quand il va prendre les commandes,
00:31:49s'il prend les commandes, bien évidemment, du gouvernement.
00:31:52Il ne faut pas oublier que nos finances sont dans le rouge, voire le violet.
00:31:56Et je pense que c'est plutôt rassurant d'avoir une parole sensée
00:32:00qui dit, oui, nous souhaitons faire ça,
00:32:02mais nous ne savons pas si nous allons pouvoir tenir nos engagements.
00:32:05Donc pour moi, il ne s'agit pas d'une peur de gouverner,
00:32:08mais plutôt de la sagesse.
00:32:10Voilà, nous sommes avec une auditrice
00:32:14qui vient de nous laisser ce message, anonyme,
00:32:16je ne connais pas son prénom.
00:32:18Donc on continue à parler de Jordane Bardella,
00:32:20qui sent sans doute l'hypothèse de l'exercice du pouvoir se rapprocher.
00:32:26Je rappelle que le premier tour, c'est dans 12 jours, me semble-t-il.
00:32:29Et on parle également, bon, c'est concomitant,
00:32:32d'Emmanuel Macron. Est-il devenu un repoussoir absolu ?
00:32:35Vous choisissez le thème que vous voulez,
00:32:37que vous nous appelez au 3210.
00:32:39C'est vrai, Julien Fautras du service politique,
00:32:41c'est quand même dingue, mais sur les affiches électorales
00:32:43des députés de la majorité présidentielle,
00:32:46il n'y a pas la tête de Macron, on l'a supprimée,
00:32:48il n'y est plus, ni ensemble.
00:32:50Pourtant, derrière ce mot,
00:32:54tous les candidats de la majorité devaient se réunir.
00:32:57Non, ce qui est assez frappant dans cette histoire,
00:32:59c'est l'analyse qu'est faite,
00:33:01ce que ça dit de l'analyse qu'est faite
00:33:03des députés qui veulent se présenter,
00:33:06qui est complètement à rebours de l'analyse
00:33:08faite par Emmanuel Macron.
00:33:10Emmanuel Macron, acte un soir d'européenne,
00:33:12donc résultat d'une élection qui n'est pas une élection nationale,
00:33:15qu'il faut dissoudre l'Assemblée,
00:33:17apporter des conséquences nationales.
00:33:19Les élus disent, non, non, non, le problème politique,
00:33:21c'est vous, c'est le chef de l'État
00:33:23qui est un repoussoir.
00:33:25Et pas les élus, 16 élus, SES,
00:33:2716 élus à lui, lui disent,
00:33:29ben non, vous êtes un problème, Monsieur le Président,
00:33:31si vous pouviez juste avoir la gentillesse
00:33:33d'enlever votre tête de nos affiches électorales,
00:33:35Monsieur le Président, ça c'est dingue.
00:33:37Ce qui est assez frappant, c'est la distorsion
00:33:39entre ces deux analyses.
00:33:41Stéphane fait le 32-10,
00:33:44vous voulez parler de Jordan Bardella
00:33:46ou d'Emmanuel Macron, le boulet ?
00:33:48Je suis désolé de le dire comme cela,
00:33:50parce que c'est le Président de la République,
00:33:52mais il est vécu comme un repoussoir
00:33:54par ses propres troupes, c'est fou Stéphane.
00:33:56Bonjour Éric Brunet.
00:33:58Ben écoutez, moi je partage
00:34:00une analyse qui est toute simple.
00:34:02Vous savez, le lendemain
00:34:04de l'élection d'Emmanuel Macron en 2022,
00:34:06pour moi, Macron, c'était terminé.
00:34:08Puisqu'on savait très bien
00:34:10que de toutes les façons,
00:34:12il allait se présenter en 2027.
00:34:14Donc, pour ma part, il fallait déjà,
00:34:16d'ores et déjà, de toutes les façons,
00:34:18préparer la succession.
00:34:20Je pense que le choix
00:34:22d'Élisabeth Borne n'a pas été le bon.
00:34:24C'est d'ailleurs ce qui nous a coûté,
00:34:26je pense, en partie, pas en totalité,
00:34:28mais en partie, l'accession à la majorité
00:34:30absolue.
00:34:32Mais plus profondément, au jour d'aujourd'hui,
00:34:34on voit bien que de toutes les façons,
00:34:36c'est un raz-de-marée anti-Macron
00:34:38et la volonté de vouloir
00:34:40ne plus avoir,
00:34:42en tout cas, sur les affiches,
00:34:44mais même dans l'expression,
00:34:46en tout cas,
00:34:48un peu de silence et un peu de calme.
00:34:50Donc, pour ce faire,
00:34:52c'est tout à fait logique et normal
00:34:54qu'on mette en avant
00:34:56d'autres personnes.
00:34:58Est-ce que vous l'avez vue, cette séquence
00:35:00incroyable que je viens d'évoquer, là ?
00:35:02Vous imaginez ?
00:35:04Elle dit tout !
00:35:06Gabriel Attal, tout sourire, fait sa campagne
00:35:08hier dans le Val-de-Marne, il sert des mains,
00:35:10il est content. Un monsieur,
00:35:12temps de grise,
00:35:14un monsieur assez mince, il vient le voir.
00:35:16Bonjour ! Il est content, bravo !
00:35:18Bravo pour votre courage, etc.
00:35:20Edith, l'autre, là-haut, il faut qu'il ferme sa gueule.
00:35:22Je le cite. Il faut vraiment qu'il ferme sa gueule,
00:35:24l'autre, là-haut. Mais vous, bravo,
00:35:26je vous soutiens, vous êtes courageux.
00:35:28Je trouve ça incroyable !
00:35:30Incroyable, Stéphane !
00:35:32Pas tant que ça, parce qu'en fait, finalement,
00:35:34ça résulte un petit peu
00:35:36de ressenti,
00:35:38y compris même certains,
00:35:40pas macronistes, mais en tout cas,
00:35:42certains soutiens du président de la République.
00:35:44Moi, je suis issu de la droite
00:35:46des LR, et j'ai rejoint Emmanuel Macron
00:35:48avec joie, parce que c'est
00:35:50une personne brillante, et j'estime que
00:35:52de toutes les façons, c'est le meilleur candidat pour diriger
00:35:54l'État, et il n'y en a pas d'autre
00:35:56au jour d'aujourd'hui.
00:35:58Et quand j'entends, en tout cas,
00:36:00les propositions de M. Bardella,
00:36:02ou du Front Populaire,
00:36:04c'est vraiment lamentable.
00:36:06Écoutez, moi, je...
00:36:08La gestion de patrimoine, aujourd'hui,
00:36:10c'est une catastrophe ! Le 8 juillet,
00:36:12qu'est-ce qu'on va devenir le 8 juillet ?
00:36:14Moi, c'est le jour d'après, moi !
00:36:16Vous parlez d'une usure du pouvoir,
00:36:18c'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:36:20être président de la République 7 ans, c'est trop.
00:36:22Vous parlez d'une parole
00:36:24trop présente,
00:36:26pas assez rare.
00:36:28Vous parliez tout à l'heure d'un problème institutionnel,
00:36:30c'est-à-dire le fait qu'on ne puisse pas
00:36:32présenter une troisième fois,
00:36:34ça invalide, de fait, un deuxième mandat.
00:36:36Pourquoi, en fait ? Pourquoi ?
00:36:38Bah, je...
00:36:40Écoutez, moi, mon sentiment, c'est que, de toutes les façons,
00:36:42il n'a pas su répondre à quelques problèmes régaliens.
00:36:44Les Français...
00:36:46C'est un problème de bilan ?
00:36:48Non, pas un problème de bilan, parce que le bilan économique
00:36:50est ultra positif.
00:36:52Écoutez, moi, je suis dans...
00:36:54J'exerce aujourd'hui...
00:36:56J'ai fait une reconversion professionnelle
00:36:58à plus de 50 ans, et aujourd'hui,
00:37:00je suis heureux dans mon nouveau métier,
00:37:02dans la gestion de patrimoine et assurantiel.
00:37:04Et...
00:37:06Et ça se passe très bien.
00:37:08Mais la difficulté
00:37:10aujourd'hui, c'est que, pour un certain nombre
00:37:12de Français, il y a un sentiment
00:37:14sur le régalien qui n'a pas été réglé.
00:37:16C'est-à-dire ? C'est-à-dire le régalien,
00:37:18maîtrise des flux migratoires,
00:37:20incivilité, insécurité, violences urbaines,
00:37:22etc. Non, mais même, regardez
00:37:24l'hôpital.
00:37:26Ah oui, pas seulement sur les questions de sécurité et d'immigration.
00:37:28Sur l'hôpital aussi, oui.
00:37:30C'est-à-dire que sur l'hôpital, par exemple, on n'a pas réglé
00:37:32la problématique de l'aspect administratif.
00:37:34On s'en rend compte que c'est...
00:37:36Il n'a pas fait la grande réforme de l'État. Je suis désolé.
00:37:38Vous avez raison. L'hôpital, il y a toujours...
00:37:40C'est n'importe quoi. Il y a 35%
00:37:42du personnel qui est dans la
00:37:44bureaucratie hospitalière, alors que
00:37:46c'est 25% d'Allemagne.
00:37:48On n'a pas fait la réforme. Et certainement
00:37:50pas avec la méthode
00:37:52copée Sarkozy, au coup de rabot,
00:37:54qui a été catastrophique
00:37:56et qui nous a fait perdre 10.000 policiers.
00:37:58Donc ce n'était pas non plus la bonne méthode.
00:38:00Et puis la bonne méthode, elle se fait
00:38:02avec la base. C'est-à-dire, elle se fait en fait
00:38:04des fonctionnaires.
00:38:06On a peur de Stéphane.
00:38:08Merci Stéphane.
00:38:10Denis est là ? Vous êtes là, mon cher Denis ?
00:38:12Oui, bonjour Éric.
00:38:14Je suis avec vous.
00:38:16Du Havre !
00:38:18La ville d'Edouard Philippe.
00:38:20Voilà.
00:38:22Très jolie ville, reconstruite par Perret
00:38:24après guerre. Ville très étonnante.
00:38:26Et le volcan avec Niemeyer.
00:38:28Restez avec nous, je vous prends dans une seconde.
00:38:42J'ai réagi à l'auditeur qui a dit
00:38:44à interpeller Gabriel Attal
00:38:46en disant que c'était formidable.
00:38:48Mais par contre, dites au Président de fermer sa bouche
00:38:50et de fermer sa gueule.
00:38:52C'est un peu vulgaire, mais c'est tellement ça.
00:38:54C'est tellement ça.
00:38:56Mais le problème, c'est est-ce que le Président en a conscience ?
00:38:58A force d'être partout,
00:39:00à l'international, dans les affaires intérieures,
00:39:02s'occuper d'une campagne électorale,
00:39:04mais ces journées, elles font combien à lui ?
00:39:0680 heures par jour ?
00:39:10C'est intéressant ce message
00:39:12qu'on vient de nous laisser.
00:39:14Denis est avec nous depuis le Havre.
00:39:16Merci d'être avec nous, mon cher Denis.
00:39:18Enchanté.
00:39:20Est-ce que le Président de la République
00:39:22est devenu un repoussoir ?
00:39:24Un boulet pour son propre temps ?
00:39:26Evidemment, c'est un boulet.
00:39:28Moi, j'ai voté Renaissance
00:39:30en 2017
00:39:32et en 2000,
00:39:34aux deux élections.
00:39:36Et aujourd'hui, on est complètement perdus.
00:39:38Parce qu'avec ces 49-3 qu'il a donnés,
00:39:40à 23-49-3,
00:39:42c'est énorme.
00:39:44Aucun député...
00:39:46On est complètement perdus.
00:39:48Qu'est-ce que je vais voter ?
00:39:50Je ne veux surtout pas que le RN
00:39:52et le Front Populaire passent,
00:39:54mais on est complètement largués.
00:39:56Il aurait mieux fait, dimanche dernier,
00:39:58de dire...
00:40:00Ça va être vide-fus, parce que si vous ne voulez pas
00:40:02voter pour un candidat du nouveau Front Populaire,
00:40:04qui s'est allié avec la France Insoumise,
00:40:06si vous ne voulez pas voter, Denis, pour le RN,
00:40:08il vous reste...
00:40:10Vous ne voulez pas voter pour les candidats macronistes...
00:40:12Oui, je suis d'accord.
00:40:14Il vous reste quoi ?
00:40:16Il vous reste-t-il les LR
00:40:18non-siotistes ?
00:40:20Non.
00:40:22Vous êtes trop difficile, Denis !
00:40:24Non !
00:40:26Il aurait mieux fait de dire
00:40:28je démissionne,
00:40:30le dimanche dernier,
00:40:32et on revote le Président.
00:40:34Là, tout le monde aurait repris
00:40:36à zéro, mais là,
00:40:38c'est du n'importe quoi. On donne toutes les voix
00:40:40sur le RN au Front Populaire.
00:40:42Ça me choque.
00:40:44Voilà.
00:40:46Et puis, du tout,
00:40:48il ne côtoie
00:40:50pas le peuple.
00:40:52Oui, il va aller voir par-ci, par-là.
00:40:54Il est venu au Havre,
00:40:56à la transaction d'Arbre.
00:40:58Les gens ont demandé de lui serrer la main.
00:41:00C'est une anecdote, ce n'est pas grand-chose.
00:41:02Mais non, autant. Il marchait.
00:41:04Voilà. Terminé.
00:41:06Denis, vous, vous êtes intéressant,
00:41:08parce que vous êtes un vrai
00:41:10déçu d'Emmanuel Macron.
00:41:12Vous avez voté pour lui
00:41:14aux deux présidentielles,
00:41:16dans les élections intermédiaires.
00:41:18Est-ce que j'ai le droit de vous poser la question
00:41:20de quel candidat
00:41:22vous avez soutenu lors des Européennes ?
00:41:24Quelle liste ?
00:41:26Les Européennes, c'était
00:41:28la liste de
00:41:30Valéry.
00:41:32Vous avez encore été fidèle au camp
00:41:34macroniste.
00:41:36C'est Emmanuel Macron en tant que personne
00:41:38qui vous repousse.
00:41:40C'est une liste
00:41:42issue de son parti.
00:41:44Valéry Ayé, par exemple,
00:41:46ça correspond toujours à vos idées ?
00:41:48Oui, parce que
00:41:50je suis quand même
00:41:52assez droit dans mes votes.
00:41:54Je pense qu'il y avait des choses
00:41:56de bien.
00:41:58M. Attal est très très bien.
00:42:00Edouard Philippe était un très bon Premier ministre.
00:42:02Donc les candidats ont raison de ne pas mettre
00:42:04la tête d'Emmanuel Macron, selon vous, sur les affiches ?
00:42:06Exactement. Ah oui, 100%.
00:42:08Ah oui, même si j'avais
00:42:10une affiche devant moi,
00:42:12je fous un coup de marqueur, ça c'est sûr.
00:42:14Mesdames, Messieurs,
00:42:16je suis désolé, pardonnez-moi, j'ai des obsessions
00:42:18parfois, mais je voudrais qu'on réécoute hier
00:42:20Opéreux sur Marne, dans le Val-de-Marne,
00:42:22visite
00:42:24pour les élections,
00:42:26la campagne, pardon, de Gabriel Attal.
00:42:28Il est interpellé, Gabriel Attal,
00:42:30par un citoyen
00:42:32de cette petite ville. Voilà ce qu'il lui dit.
00:42:34Je vous serre la main, parce que vous,
00:42:36il faudra dire au Président qu'il ferme sa gueule.
00:42:38Comprenez-moi, vous, vous êtes bien,
00:42:40vous avez été même très bien dans l'éducation nationale.
00:42:42Pour l'instant, ça va bien.
00:42:44Mais alors, le Président, c'est lui qui nous fout dans la merde.
00:42:46C'est tout. Allez, et bon courage.
00:42:48Et bon courage.
00:42:50Il y a ce bon courage.
00:42:52Tout est là, Denis, c'est ce que vous me disiez.
00:42:54Exactement, tout a fait. Mais tout a fait.
00:42:56Tout est là. Oui, tout a fait.
00:42:58Et puis tous les 49-3
00:43:00qu'il a passés, je crois qu'on était
00:43:02à 23.
00:43:04C'est pas normal.
00:43:06Stéphane est avec nous.
00:43:08Il est savoureux, ce petit extrait, mon cher Stéphane.
00:43:10Ce petit extrait où l'on entend...
00:43:12Oui, c'est vrai qu'il est savoureux.
00:43:14Je vous l'accorde.
00:43:16Je vous l'accorde qu'il est savoureux.
00:43:18Mais la seule question
00:43:20pour les Françaises et les Français à se poser,
00:43:22c'est est-ce que oui ou non,
00:43:24qu'est-ce qu'il va se passer le 8 ?
00:43:26Moi, je voudrais bien savoir qu'est-ce qu'il va se passer le 8 ?
00:43:28Entre un Jordan Bardella qui nous dit
00:43:30simplement, si je n'ai pas la majorité absolue,
00:43:32je ne veux pas être Premier ministre,
00:43:34mais attendez, c'est un général
00:43:36qui se barre en plein milieu de la campagne.
00:43:38Qu'est-ce que ça veut dire ? C'est pas sérieux.
00:43:40Allez être Premier ministre
00:43:42sans majorité au Parlement,
00:43:44tout le monde va s'opposer
00:43:46à vous et vous ne pourrez faire passer
00:43:48aucune loi.
00:43:50Non, c'est pas vrai.
00:43:52Monsieur Brunet, regardez.
00:43:54Qui votera avec
00:43:56le RN
00:43:58pour faire passer une loi ?
00:44:00Qui ?
00:44:02Ils auront qu'à présenter des textes
00:44:04convenables, on verra bien.
00:44:06De toutes les façons, s'ils veulent faire du régalien.
00:44:08Mais il faut qu'ils montrent véritablement et qu'ils démontrent
00:44:10leur capacité, et pas simplement
00:44:12à dire des Yaka Faucon, parce que c'est que du
00:44:14Yaka Faucon avec eux. C'est pas sérieux.
00:44:16Je veux dire, honnêtement,
00:44:18moi je trouve ça vraiment...
00:44:20C'est très décevant.
00:44:22Très décevant. Mais bon, les résultats sont là.
00:44:24Je crois qu'il y a une telle
00:44:26colère qui s'exprime
00:44:28mais je crois que
00:44:30au moins,
00:44:32le Président a fait
00:44:34preuve de clarification.
00:44:36Maintenant, je crois qu'il doit se taire et laisser parler
00:44:38les Français.
00:44:40C'est mon sentiment.
00:44:42Merci, Monsieur Brunet.
00:44:44Merci de nous avoir appelé au 32.
00:44:46Et sachez
00:44:48que je vous suis tous les soirs sur LCI.
00:44:50C'est un véritable plaisir.
00:44:52Continuez comme ça.
00:44:54Merci.
00:44:56Donc, ça sera toujours
00:44:58avec plaisir.
00:45:00Merci, mon cher Stéphane.
00:45:02Merci, mon cher Denis. Là, nous sommes sur RTL.
00:45:04Et je me tourne
00:45:06vers Jean-Alphonse Richard,
00:45:08qui n'est autre que la star
00:45:10des après-midi d'RTL.
00:45:12L'heure du crime, c'est à 14h30.
00:45:14Je l'accepte.
00:45:16Julien Fautrat, on est d'accord là-dessus.
00:45:18Absolument.
00:45:20Quelle est l'affaire que vous allez évoquer
00:45:22aujourd'hui à 14h30 ?
00:45:24Dans l'heure du crime,
00:45:26un double cold case. Deux hommes,
00:45:28Jean-Christophe Morin et Ahmed Amadou,
00:45:30disparus au même endroit à un an d'intervalle.
00:45:32Ils ne se connaissaient pas, ces deux garçons.
00:45:342011-2012, dans un même
00:45:36festival de musique. C'était au fort de
00:45:38Tamier, en Savoie.
00:45:40On ne peut pas croire à une coïncidence.
00:45:42C'est impossible. Pourtant, l'enquête va mettre
00:45:44beaucoup de temps à démarrer. On ne va pas beaucoup
00:45:46se préoccuper de ces deux garçons. On va dire qu'ils étaient
00:45:48drogués, qu'ils étaient partis danser,
00:45:50qu'ils ont fait à peu près n'importe quoi.
00:45:52On peut soupçonner Nordale-Lelandais
00:45:54d'être derrière ces crimes, mais cette piste,
00:45:56elle va s'éteindre. Et presque
00:45:5815 ans après, les familles
00:46:00n'ont jamais arrêté de demander
00:46:02des comptes et de demander des investigations.
00:46:04Cette enquête repart avec l'espoir
00:46:06de nouveaux témoignages et avec cette
00:46:08question centrale. Qui a croisé
00:46:10le chemin de Jean-Christophe Morin
00:46:12et Ahmed Amadou à un an
00:46:14d'intervalle, 2011-2012,
00:46:16au même endroit, quasiment à la même
00:46:18heure ? C'est stupéfiant.
00:46:20C'est dans l'heure du crime, 14h30, on vous dit tout.
00:46:22Nous serons à l'antenne,
00:46:24mesdames, messieurs. Dans un instant, on rappelle des titres.
00:46:26Puis Emmanuel Macron est-il un
00:46:28boulet pour sa majorité ?
00:46:30Et enfin, nous évoquerons quand même, appelez-nous, tout de suite,
00:46:32s'il vous plaît. Nous évoquerons
00:46:34un Beatles
00:46:36célèbre, un Beat John
00:46:38McCartney, qui vient de fêter,
00:46:40qui fête aujourd'hui ses 82
00:46:42ans. Paul McCartney, mesdames,
00:46:44messieurs. Qu'en pensez-vous ?
00:46:46Est-ce que c'est une figure
00:46:48majeure de l'histoire de la musique ?
00:46:50On vous attend, 32h10.
00:46:52Politique, sport, culture,
00:46:54l'actualité complète, en un clic,
00:46:56sur RTL.fr.
00:46:58RTL.
00:47:00RTL, il est 14h,
00:47:02mesdames, messieurs.
00:47:06Et c'est le rappel des titres avec
00:47:08Lisa Marie Marquès. Lisa Marie, elle a une
00:47:10en cas de victoire du nouveau Front Populaire.
00:47:12Y aura-t-il un vote
00:47:14pour désigner
00:47:16le Premier Ministre ? C'est en tout cas ce que
00:47:18propose le patron des socialistes,
00:47:20Olivier Faure. Il n'y a pas un bloc
00:47:22insoumis qui s'imposerait au reste de la
00:47:24gauche, dit-il. Et les insoumis ont
00:47:26bien du mal à cacher leurs fractures internes.
00:47:28Voilà, ils souhaiteraient donc que les députés de la
00:47:30gauche choisissent eux-mêmes
00:47:32leur Premier Ministre. Enfin,
00:47:34le petit problème, c'est que c'est quand même le Président
00:47:36de la République qui, constitutionnellement,
00:47:38choisit le Premier Ministre.
00:47:40On a appris
00:47:42peu avant midi le décès
00:47:44de cette immense actrice, Anouk Aimé.
00:47:46Et avec sa disparition, une page
00:47:48de l'histoire du cinéma français et italien
00:47:50se tourne. Anouk Aimé, l'actrice
00:47:52du film, entre autres un homme et une femme, s'est éteinte
00:47:54à l'âge de 92 ans
00:47:56à son domicile parisien. Et du football,
00:47:58l'Euro continue pour les Bleus,
00:48:00mais ce sera sans doute sans Kylian Mbappé.
00:48:02Il faudra faire sans le capitaine des Bleus
00:48:04au moins pour le deuxième match face
00:48:06aux Pays-Bas, puisque le nez de l'attaquant est
00:48:08fracturé après un choc violent face à l'Autriche
00:48:10hier soir. Et je vous rappelle que
00:48:12vous pouvez suivre tous les matchs de l'Euro
00:48:14sur la web radio RTL à retrouver
00:48:16sur notre site ou sur l'application
00:48:18RTL.
00:48:20Les jeux d'argent et de hasard peuvent être dangereux.
00:48:27Perte d'argent, conflits familiaux, addictions.
00:48:29Retrouvez nos conseils sur joueur-info-service.fr
00:48:32et au 09 74 75 13 13
00:48:34appel non surtaxé.
00:48:36Et puis maintenant un petit point météo
00:48:38s'il vous plaît Elisa Marie. Demain,
00:48:40mercredi, le temps sera très instable
00:48:42cette fois sur toute la France avec
00:48:44belles éclaircies, passages nuageux et averses.
00:48:46Des orages seront encore
00:48:48possibles. Plus de soleil
00:48:50entre la Côte d'Azur et la Corse.
00:48:52Les températures demain matin,
00:48:5411 à 15 degrés attendus près de la Manche.
00:48:5615 à 20 degrés prévus dans
00:48:58les autres régions.
00:49:06Paul McCartney a 82 ans mesdames et messieurs.
00:49:08Si vous avez envie d'en parler,
00:49:10de McCartney, des Beatles, de sa carrière solo,
00:49:12des Wings,
00:49:14un groupe dont il a été le chanteur
00:49:16bien après les Beatles.
00:49:18Bref, si vous avez envie de parler de McCartney,
00:49:20les amis, libre à vous. 30210,
00:49:22c'est gratuit.
00:49:24RTL vous offre les premières
00:49:26places pour un de ses concerts
00:49:28en France. Ce sera à Paris
00:49:30la Défense Arena le 4 et 5
00:49:32décembre 2024. Pour tenter
00:49:34de remporter vos places pour un de ses
00:49:36concerts, vous
00:49:38vous envoyez tout de suite
00:49:40RTL au 74 900
00:49:4275 centimes par SMS.
00:49:444 SMS maximaux.
00:49:46Il y aura un tirage au sort à la fin
00:49:48de l'émission. Bonne chance à tous.
00:49:50Frédéric est avec nous. Est-ce qu'il a choisi
00:49:52de parler d'une star du micro
00:49:54anglophone
00:49:56Paul McCartney ou d'une star du micro
00:49:58plus, comment dire, francophone ?
00:50:00Monsieur Jordan Bardella.
00:50:02Frédéric, de qui voulez-vous parler ?
00:50:04Bonjour Eric,
00:50:06bonjour à tous. Je souhaite
00:50:08parler de Jordan Bardella.
00:50:10Moi je le considère jeune,
00:50:12dynamique.
00:50:14Je fais un peu le parallèle avec
00:50:16Emmanuel Macron de
00:50:182017.
00:50:20Emmanuel Macron, il était jeune
00:50:22et c'est là-dessus qu'il a été
00:50:24élu malheureusement.
00:50:26Heureusement.
00:50:28Vous le regrettez. Vous aviez voté
00:50:30Emmanuel Macron, vous, en 2017 ?
00:50:32Non, non, non.
00:50:34Non, non.
00:50:36Il y a une chose, moi, sur la
00:50:38jeunesse, j'ai jamais
00:50:40pensé qu'être jeune, c'était...
00:50:42Enfin, c'est pas un programme politique
00:50:44d'être jeune. C'est bien d'être jeune.
00:50:46Je ne sais même pas
00:50:48si c'est mieux
00:50:50d'être un président jeune
00:50:52qu'un président
00:50:54plus, comment dire, expérimenté.
00:50:56Je ne sais pas. Est-ce que c'est vraiment un plus d'être jeune ?
00:50:58Oui, pour moi, c'est un plus.
00:51:00Regardez Gabriel Attal,
00:51:02qui est Premier ministre. Il est estimé
00:51:04par l'interlocuteur
00:51:06qui l'a
00:51:08interpellé
00:51:10en disant que
00:51:12lui...
00:51:14Alors là, je vous arrête. Permettez-moi, je vous arrête.
00:51:16Il n'est pas estimé, aimé
00:51:18parce qu'il est jeune. Il est estimé
00:51:20par cet interlocuteur parce que
00:51:22il a fait le boulot, quand il était
00:51:24ministre de l'Éducation nationale, qui s'est
00:51:26à mon avis opposé au port de
00:51:28la Baïa, etc.
00:51:30Et c'est parce qu'il s'est opposé au port de la Baïa
00:51:32que cette personne qui l'arrête
00:51:34dans la rue lui dit bravo. C'est pas parce
00:51:36qu'il est jeune. Parce qu'il y a plein
00:51:38de jeunes qui sont idiots,
00:51:40ils réfléchissent et qui
00:51:42feraient pas de bons premiers ministres, quand même, Frédéric.
00:51:44Oui, mais c'est parce qu'il a l'audace de la jeunesse.
00:51:46Pour moi, il a l'audace de la jeunesse.
00:51:48Comme Jordan Bardella. Vous allez voir,
00:51:50il va avoir l'audace.
00:51:52D'accord. Ouais, ouais.
00:51:54Pas bête. En tout cas, c'est
00:51:56un vrai argument que j'entends très souvent.
00:51:58Ouais.
00:52:00Moi, je trouve que parfois, il y a des vieux,
00:52:02pardonnez-moi de le dire comme ça,
00:52:04qui sont très bons. Très, très bons.
00:52:06Regardez, Eric, il y a quelque chose qui me choque.
00:52:08Il y a la candidature de Jérôme Cahuzac
00:52:10qui revient. François Hollande.
00:52:12Pourquoi pas Adeska qui reviendrait ?
00:52:14Je me pose la question.
00:52:16C'est...
00:52:18Il y a... Les Français,
00:52:20on en a marre des anciens, entre guillemets,
00:52:22des anciens éléphants.
00:52:24Mais quelqu'un qui a appris de ses erreurs,
00:52:26est-ce que finalement, c'est pas ça,
00:52:28la sagesse de l'élu, d'un bon élu ?
00:52:30Non, mais on en a marre
00:52:32de toutes ces magouilles,
00:52:34toutes ces affaires. On les a eues, tous ces gens-là,
00:52:36on les a eues. Vous avez vu à quoi
00:52:38ils nous ont emmenés ? Ils nous ont emmenés
00:52:40dans le mur, pratiquement.
00:52:42Il y a des personnes plus mûres,
00:52:44par exemple, je dis n'importe quoi, là,
00:52:46sans réfléchir, des grands patrons
00:52:48de droite, toute gauche, comme Louis Gallois
00:52:50qui était un des patrons de la SNCF,
00:52:52qui sont dans l'âge
00:52:54de la maturité, mais qui sont
00:52:56vierges politiquement. Dans l'âge de la maturité,
00:52:58mais vierges politiquement, qui pourraient être aussi
00:53:00peut-être des bons politiques.
00:53:02À mon avis...
00:53:04Oui, mais est-ce qu'ils veulent ?
00:53:06Ça, c'est un autre problème.
00:53:08Frédéric, c'est un vrai débat
00:53:10du bac de philo,
00:53:12sur la jeunesse.
00:53:14C'est un plus en politique.
00:53:16Merci, mon cher Frédéric.
00:53:18Je vois qu'un président,
00:53:20c'est Éric Brunet, pour l'instant.
00:53:22Franchement,
00:53:24jamais mettre
00:53:26le petit doigt dans la politique.
00:53:28Voilà ma politique.
00:53:30Voilà, mon cher Frédéric. Belle journée à vous,
00:53:32Frédéric, et dans un instant,
00:53:34si vous avez envie de dire quelque chose sur John...
00:53:36Oh, il faut que j'arrête !
00:53:38Paul Macartney,
00:53:40qui fête ses 82 ans
00:53:42aujourd'hui,
00:53:44le 30 décembre, vous êtes ouvert. On vous attend, à tout de suite.
00:53:588h30, sur RTL.
00:54:00Éric Brunet.
00:54:22Voilà, mesdames, messieurs, nous fêtons
00:54:24aujourd'hui, nous célébrons
00:54:26les 82 ans de Paul Macartney.
00:54:28Je voudrais qu'on plante le décor, un peu,
00:54:30de ce personnage incroyable dans l'histoire du rock,
00:54:32avec Dominique Grandfis, qui est un de ses biographes,
00:54:34de Paul Macartney.
00:54:36Bonjour Dominique.
00:54:38Bonjour Éric, bonjour à tous les députés.
00:54:40Immense,
00:54:42immense acteur du rock,
00:54:44depuis les années Beatles,
00:54:46depuis les années 60, jusqu'à aujourd'hui.
00:54:48Et il est dans un état,
00:54:50il est en pleine forme,
00:54:52il chante, il fait des concerts,
00:54:54je le dis, à la Défense
00:54:56Arena, le 4 et 5 décembre
00:54:582024,
00:55:00cette année.
00:55:02Quelle vigueur, quelle forme, Dominique Grandfis.
00:55:04Ben oui, à son âge,
00:55:06il pourrait couler une retraite
00:55:08paisible, mais
00:55:10la musique, c'est vraiment sa vie,
00:55:12il ne peut pas s'arrêter,
00:55:14c'est son moteur.
00:55:16Et donc, il continue de
00:55:18produire des albums,
00:55:20de se produire sur scène,
00:55:22même si sa voix est un petit peu
00:55:24perdue de son éclat,
00:55:26depuis environ 8 ans,
00:55:28ça reste quand même
00:55:30toujours un moment extraordinaire
00:55:32de le voir sur scène.
00:55:34L'épopée Beatles, les Wings,
00:55:36sa carrière solo,
00:55:38bien évidemment.
00:55:40Alors, il n'est pas abîmé
00:55:42physiquement, parce que je pense
00:55:44à Pete Townshend, du groupe
00:55:46The Woods, qui lui est
00:55:48venu à force d'être à côté
00:55:50des enceintes géantes,
00:55:52des baffles, est devenu totalement sourd.
00:55:54La vie de rocker,
00:55:56c'est une vie compliquée, qui est dure,
00:55:58qui est usante physiquement. 82 ans,
00:56:00McCartney fait toujours des concerts
00:56:02avec des milliers
00:56:04de spectateurs, il est en forme.
00:56:06Il joue
00:56:08et chante pendant près de 3 heures,
00:56:10c'est exceptionnel, c'est vraiment
00:56:12une performance
00:56:14incroyable.
00:56:16Et là, à Paris, il va jouer 2 soirs de suite,
00:56:18il faut avoir la forme.
00:56:20Alors, qui était vraiment
00:56:22l'âme des Beatles ? Voilà le débat
00:56:24qui nous torturera
00:56:26jusqu'à la fin des temps.
00:56:28C'était John Lennon ou lui ?
00:56:30John Lennon,
00:56:32c'était le leader
00:56:34du groupe au départ.
00:56:36Et puis, il y avait quand même
00:56:38cette émulation entre eux
00:56:40et cette magie
00:56:42quand ils écrivaient
00:56:44des chansons ensemble.
00:56:46Après,
00:56:48à partir de 1967,
00:56:52ils ont écrit
00:56:54moins de choses ensemble
00:56:56et John Lennon
00:56:58s'est intéressé un peu plus à la drogue
00:57:00et tout. Donc,
00:57:02McCartney a pris un peu l'ascendant
00:57:04pour organiser
00:57:06la vie du groupe.
00:57:08Mais ça restait quand même
00:57:10dès qu'ils jouaient
00:57:12tous les deux dans un studio
00:57:14George Harrison et Ringo Starr,
00:57:16la magie revenait.
00:57:18Quelles sont les chansons
00:57:20vraiment
00:57:22de McCartney dans l'épopée
00:57:24des Beatles ? Quels sont les titres que l'on
00:57:26doit à McCartney ? Les succès
00:57:28des Beatles que l'on doit à McCartney ?
00:57:30Yesterday, bien sûr.
00:57:32Il a d'ailleurs joué
00:57:34seul avec
00:57:36quelques cordes.
00:57:38Il y a Aged.
00:57:40Aged, oui.
00:57:42Beaucoup de chansons.
00:57:46Beaucoup de chansons.
00:57:48Certaines chansons
00:57:50de Sgt Pepper.
00:57:52Il y a beaucoup de chansons.
00:57:54Get Back.
00:57:56Let it be, bien sûr.
00:57:58Let it be, bien sûr.
00:58:00John Paul
00:58:02McCartney.
00:58:12Avec Michael Jackson.
00:58:14Paul McCartney, Michael Jackson.
00:58:16Allez, Carl a fait le 3210.
00:58:18Nous sommes avec Dominique Grandfils
00:58:20qui est un des biographes
00:58:22de Paul McCartney.
00:58:24Je salue l'arrivée de Carl au 3210.
00:58:26Bonjour, mon cher Carl.
00:58:28Bonjour à tous les auditeurs.
00:58:30Salut Eric et salut Dominique.
00:58:32Vous êtes plutôt
00:58:34Carlos, Annie Cordy
00:58:36ou Paul McCartney, mon cher Carl ?
00:58:38On respecte Annie Cordy
00:58:40mais on est plutôt Paul McCartney.
00:58:42C'est quoi pour vous,
00:58:44McCartney ?
00:58:46Paul McCartney, j'aime à dire
00:58:48que c'est la bande-son
00:58:50de ma vie.
00:58:52J'ai 35 ans bientôt
00:58:54et je l'ai vu en concert
00:58:56il y a 20 ans, 21 ans.
00:58:58Pour la première fois,
00:59:00j'écoutais déjà un petit peu
00:59:02de la musique des années 60, 70
00:59:04quand j'avais 11, 14 ans
00:59:06à peu près.
00:59:08J'ai vu la lumière.
00:59:10Je me souviens que
00:59:12après l'avoir vu en concert,
00:59:14j'étais allé acheter
00:59:16les best-ofs rouges et bleus des Beatles
00:59:18et un best-of de McCartney.
00:59:20J'ai tout aimé et après j'ai tout écouté,
00:59:22tout visionné, tout collectionné.
00:59:26Voilà, donc
00:59:28à force d'écouter les Beatles,
00:59:30ils m'ont accompagné
00:59:32dans plein de moments importants
00:59:34de mon existence et ça continue encore
00:59:36cette année 2024
00:59:38avec une belle fin d'année en prévision.
00:59:40Quelle est la période que vous préférez de McCartney ?
00:59:42La période Beatles ?
00:59:44Moi j'aime bien les Wings.
00:59:46Vous vous souvenez de ce titre ?
00:59:48Oui, c'est une chanson
00:59:50magnifique et en plus
00:59:52un peu avec des arrangements
00:59:54cornemuses et tout.
00:59:56Formidable !
00:59:58Moi je suis bien sûr
01:00:00Beatles parce que c'est la base,
01:00:02c'est l'évangile,
01:00:04c'est la quadrature du cercle,
01:00:06le quatuor magique.
01:00:08Et puis après,
01:00:10j'aime tout en fait, tout ce qu'il fait.
01:00:12Comment ça se passe ?
01:00:14Beaucoup de celles et ceux qui nous écoutent
01:00:16n'ont jamais mis les pieds dans un concert de McCartney.
01:00:18Moi le premier.
01:00:20Comment c'est un concert de McCartney ?
01:00:22Un concert de McCartney,
01:00:24c'est une immense fête intergénérationnelle.
01:00:28Tout le monde est là,
01:00:30que ce soit les enfants, les petits-enfants,
01:00:32les grands-parents.
01:00:36Trois heures de show généralement.
01:00:38Dominique le disait précédemment,
01:00:42Paul blague avec son public,
01:00:44il est très proche,
01:00:46d'autant plus qu'il parle plutôt pas mal français,
01:00:48en tout cas quand il vient en France.
01:00:52C'est un showman
01:00:54inarrêtable, infatigable.
01:00:56Il boit du thé,
01:00:58il mange sainement
01:01:00et il continue à remplir des salles
01:01:06de façon régulière.
01:01:08Et surtout,
01:01:10il y a un aspect qui est incroyable,
01:01:12c'est que les places sont toujours vendues
01:01:14en quelques heures,
01:01:16voire quelques minutes pour certaines dates.
01:01:18C'est incroyable.
01:01:20Et à ces concerts,
01:01:22je vous écoute,
01:01:24j'essaie d'imaginer,
01:01:26il y a des gens de 20 ans, 25 ans,
01:01:28qui sont jeunes,
01:01:30qui viennent écouter Macartney ?
01:01:32Oui, oui.
01:01:34C'est quelques années en arrière.
01:01:36On a toute une bande d'amis
01:01:38avec qui on est allé voir
01:01:40Macartney en concert
01:01:42avec plusieurs dates,
01:01:44dans plusieurs villes, etc.
01:01:46La moyenne d'âge était,
01:01:48pour certains de mes amis,
01:01:50entre 18 et 24 ans.
01:01:52Et encore aujourd'hui,
01:01:54il y a des gens qui me contactent
01:01:56parce qu'il y aura des places
01:01:58disponibles facilement, etc.
01:02:00Et qui ont peut-être
01:02:02acheté récemment ou découvert en vinyle
01:02:04les Beatles,
01:02:06parce qu'il y a eu
01:02:08des choses intéressantes,
01:02:10comme le chèque culture,
01:02:12qui a permis à certains jeunes
01:02:14d'avoir des sommes à dépenser
01:02:16dans des magasins culturels.
01:02:18Et grâce à ça,
01:02:20certains peuvent avoir envie
01:02:22de découvrir les Beatles
01:02:24en décembre, en tout cas à Paris
01:02:26ou à Londres,
01:02:28en fonction des disponibilités
01:02:30et de ce que veut chacun.
01:02:32D'ailleurs, puisque vous l'évoquez,
01:02:34c'est Anthony Guijarro
01:02:36qui vient de gagner
01:02:38les premières places
01:02:40pour un de ses concerts,
01:02:42Paul Macartney.
01:02:44Anthony Guijarro,
01:02:46vous allez vivre un moment incroyable.
01:02:48Vous écoutez sans doute RTL,
01:02:50mon cher Anthony Guijarro.
01:02:52Vous choisissez votre date,
01:02:54le 4 ou le 5 décembre 2024,
01:02:56Paris la Défense Arena,
01:02:58pour aller voir Paul Macartney
01:03:00qui aura donc 82 ans
01:03:02et quelques mois
01:03:04et qui nous fera un concert éblouissant
01:03:06si l'on en croit Carl,
01:03:08un fan de 35 ans,
01:03:10et si l'on en croit Dominique Grandfils,
01:03:12biographe de Paul Macartney
01:03:14qui était avec nous depuis quelques minutes.
01:03:16Voilà les amis pour cette petite évocation
01:03:18que nous voulions faire aujourd'hui,
01:03:20de Paul Macartney, 82 ans.
01:03:22Lisa Marie, dans un instant,
01:03:24c'est l'auditeur du bout du monde.
01:03:26Et notre auditeur du bout du monde du jour
01:03:28habite dans un pays qui entre dans l'euro.
01:03:30Ce soir, c'est sa première compétition
01:03:32internationale
01:03:34depuis l'indépendance du pays
01:03:36en 1990.
01:03:38Vous entendez l'hymne derrière ma voix ?
01:03:40Si l'indépendance
01:03:42est en 1990 dans l'euro,
01:03:44ça veut dire que c'est un ancien pays soviétique.
01:03:46Ne dites rien, ne dites rien.
01:03:48Ils affrontent la Turquie à 18h aujourd'hui.
01:03:50Si vous avez trouvé, vous nous envoyez
01:03:52un message tout de suite sur l'application
01:03:54RTL pour tenter de remporter
01:03:56un guide du routard.
01:03:58Les auditeurs ont la parole
01:04:00jusqu'à 14h30 sur RTL.
01:04:12Alors mesdames, messieurs,
01:04:14une petite nouveauté, elle s'appelle Ariane,
01:04:16elle est en stage d'observation pour la semaine.
01:04:18On a souvent des stagiaires qui sont en stage d'observation
01:04:20à RTL.
01:04:22Elle est dans le studio.
01:04:24Bonjour Ariane.
01:04:26Quel âge as-tu Ariane ?
01:04:2816 ans.
01:04:30Ça se passe bien le stage ?
01:04:32Tu vas annoncer celui qui a trouvé
01:04:34la destination où nous nous rendons, l'auditeur du bout du monde.
01:04:36C'est Charles de Normandie
01:04:38qui remporte le guide du routard.
01:04:40De la Géorgie,
01:04:42car nous allons en Géorgie,
01:04:44nouveau pays qui participe à l'Euro,
01:04:46à l'Euro de football,
01:04:48pas à la zone Euro qui participe à l'Euro de football.
01:04:50Bravo, début très prometteur en radio,
01:04:52ma chère Ariane.
01:04:56Bonjour Bastien.
01:04:58Bonjour.
01:05:00Bonjour Bastien.
01:05:02C'est vrai que
01:05:04c'est le premier Euro
01:05:06de football pour la Géorgie.
01:05:08Oui c'est ça, tout à fait.
01:05:10Première compétition internationale avec l'Euro 2024.
01:05:12Tous les Georgiens
01:05:14sont super fiers, super contents
01:05:16de participer à cette grande fête du football.
01:05:18C'est un pays,
01:05:20c'est une ancienne république soviétique
01:05:22qui faisait partie de l'URSS, la Géorgie,
01:05:24qui est indépendante depuis les années 1990,
01:05:26qui est bien embêtée
01:05:28par Vladimir Poutine,
01:05:30on en parle beaucoup dans l'actualité,
01:05:32mais c'est un pays absolument incroyable,
01:05:34il paraît que c'est un pays sublime, très beau Bastien.
01:05:36Oui, tout à fait,
01:05:38très beau pays, dans le Caucase,
01:05:40on a la montagne, on a aussi la mer Noire,
01:05:42donc des paysages assez variés,
01:05:44tout petit pays,
01:05:46mais vraiment beaucoup de paysages différents,
01:05:48donc c'est vrai que c'est très très beau.
01:05:50Lisa Marie.
01:05:52Bastien, racontez-nous, qu'est-ce que vous faites en Géorgie ?
01:05:54Pourquoi vous vous êtes installé là-bas ?
01:05:56Moi, c'est ma femme
01:05:58qui m'a amené en Géorgie,
01:06:00puisqu'on a démarré
01:06:02un domaine viticole
01:06:04en Géorgie qui s'appelle Ori Marani,
01:06:06et donc on a installé ensemble
01:06:08du vin depuis 2017,
01:06:10et donc moi j'avais fait des études d'ennologie,
01:06:12donc c'est pour ça
01:06:14qu'on a démarré là-bas, si vous voulez.
01:06:16Ah d'accord, et alors cette histoire
01:06:18est incroyable, parce que ça je le sais,
01:06:20je l'ai déjà dit à cette antenne d'ailleurs,
01:06:22il paraît que la Géorgie a
01:06:24inventé le vin, c'est une des plus
01:06:26vieilles civilisations
01:06:28à produire du vin dans le monde,
01:06:30c'est vrai ?
01:06:32Oui, c'est exact,
01:06:34donc si vous voulez, la viticulture est originaire du Caucase,
01:06:36donc à peu près il y a 8000 ans,
01:06:38donc à cette période-là, c'était pas vraiment la Géorgie,
01:06:40mais on parle plus du Caucase,
01:06:42et donc
01:06:44il est vrai qu'on parle
01:06:46de la Géorgie comme le berceau de la viticulture
01:06:48et du vin, c'est surtout qu'en fait,
01:06:50les Géorgiens n'ont jamais arrêté de faire du vin,
01:06:52même pendant la période, pendant l'occupation russe,
01:06:54pendant l'URSS, ils faisaient
01:06:56toujours du vin, donc c'est ça
01:06:58qui fait vraiment la particularité de la Géorgie,
01:07:00et le vin est vraiment ancré
01:07:02dans la vie de tous les jours des Géorgiens.
01:07:04Conservé encore aujourd'hui souvent
01:07:06dans des grandes amphores, c'est ça ?
01:07:08C'est ça, qu'on appelle cuivrerie,
01:07:10donc une méthode on va dire naturelle de faire du vin,
01:07:12puisque c'est des contenants d'argile,
01:07:14et donc des contenants enterrés,
01:07:16c'est très important de le souligner, et où le vin
01:07:18est fermenté et conservé.
01:07:20Des grandes amphores d'argile
01:07:22enterrées, ça c'est la
01:07:24tradition géorgienne.
01:07:26Dites-moi,
01:07:28qui est l'entraîneur ?
01:07:30Je le sais, mais je vous pose la question pour les
01:07:32Françaises qui nous écoutent.
01:07:34Qui est l'entraîneur de l'équipe de Géorgie,
01:07:36de football, qui va participer à l'Euro ?
01:07:38C'est Willy Sagnol,
01:07:40qui est un
01:07:42grand joueur de foot international
01:07:44français, qui a participé
01:07:46à la finale de la Coupe du Monde 2006.
01:07:50Il est en poste depuis 2-3 ans,
01:07:52et depuis sa nomination,
01:07:54il a apporté énormément de choses
01:07:56pour le football géorgien, aussi avec
01:07:58l'émergence de joueurs comme
01:08:00le joueur du Napoli, qui va peut-être signer au Paris-Saint-Germain,
01:08:02Cuixa Guarazrelia.
01:08:04Il y a vraiment une génération dorée
01:08:06de footballeurs géorgiens,
01:08:08et avec Willy Sagnol, c'est pour ça que ça a pris.
01:08:10On était super contents
01:08:12que la Géorgie soit qualifiée
01:08:14pour l'Euro. Il est adoré,
01:08:16aimé par les Géorgiens, Sagnol ?
01:08:18Maintenant, c'est un peu un héros national,
01:08:20j'ai envie de dire.
01:08:22On attend de voir ce que la Géorgie
01:08:24va faire pendant l'Euro,
01:08:26mais honnêtement, il y a
01:08:28la possibilité qu'ils sortent du groupe,
01:08:30parce qu'ils ne sont pas dans un groupe trop difficile,
01:08:32avec la Turquie, la République
01:08:34tchèque, le Portugal,
01:08:36mais étant donné qu'il y aura aussi les meilleurs
01:08:383e qui peuvent sortir des groupes,
01:08:40il y a peut-être une chance
01:08:42que la Géorgie se qualifie pour les 8e de finale,
01:08:44à voir.
01:08:46En tout cas, ce soir, c'est la Turquie,
01:08:48à 18h, la Géorgie affronte
01:08:50la Turquie à 18h.
01:08:52Et il y a une autre Française célèbre,
01:08:54c'est une Française, parce qu'elle est
01:08:56géorgienne, c'est la présidente
01:08:58de votre pays, elle parle mieux français
01:09:00que moi, plus
01:09:02l'Isa Marie additionnée.
01:09:04Salomé Zourabichvili,
01:09:06vous avez une présidente de la Géorgie
01:09:08qui est française.
01:09:10Oui, je crois qu'elle a maintenant perdu
01:09:12la nationalité, mais
01:09:14oui, c'est ça,
01:09:16elle a été diplomate française.
01:09:18Donc maintenant présidente.
01:09:20Elle est présidente de la Géorgie
01:09:22depuis 2018.
01:09:24C'est ça, oui.
01:09:26C'était super de vous entendre, Bastien,
01:09:28parti pour l'amour du vin en 2017.
01:09:30Et pour l'amour tout court, j'ai l'impression.
01:09:32Et pour l'amour tout court, Vigneron en Géorgie.
01:09:34Merci Bastien, chouette parcours.
01:09:36Dans un instant, nous allons
01:09:38parler de l'or du crime, avec vous
01:09:40Jean-Alphonse Richard.
01:09:42Exactement, mon cher Éric Brunet, aujourd'hui double col
01:09:44case, les disparus du fort de Tamiers,
01:09:46c'est en Savoie, à tout de suite.
01:09:48Nous partons en Savoie, bel après-midi sur RTL, au revoir.

Recommandations