Le chroniqueur, Jean-Claude Dassier, revient sur la situation politique en France : «J’ai mal à ma France».
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00:00— J'étais sur Europe tout à l'heure et je disais que j'ai mal à ma France. Je sais pas qui a utilisé avant moi cette formule, mais je la trouve très pertinente aujourd'hui,
00:10parce qu'on a le débat qu'on vient d'avoir et qui ne fait que commencer. Il y a une crise financière qui nous étouffe. Regardez Bruxelles, qui a décidé de nous mettre
00:19en dépassement excessif. On a une campagne électorale qui, quand même, est partie sur les chapeaux de roue, mais dans le décor à l'évidence.
00:28On sait pas trop comment tout ça va se terminer. Et on a – je pense qu'on va en parler – le drame de Courbevoie, qui fait que j'ai vraiment mal à ma France.
00:37Et je me demande comment ça va se terminer. Alors... — Allez plus loin, parce qu'on peut pas s'occuper d'un point d'interrogation, là.
00:44— Je vais aller plus loin. Mais quand vous m'invitez, d'habitude, je fais pas trop attention à ce que dit Mme Sandrine Rousseau. J'ai sûrement tort.
00:53Là, elle nous ramène... Elle appelle à la résistance, si j'ai bien compris. — Exactement.
00:58— À la résistance contre le RN ou les deux. Contre le RN, très probablement. Bon, nous voilà revenus aux années de guerre.
01:09Je crains néanmoins qu'elle n'ait pas dans son approche complètement tort. Quelle est la situation politique que l'on risque de trouver le 8 juillet au matin
01:21ou le 7 juillet au soir ? Est-ce que le RN ou l'une des deux ailes aura la majorité absolue et sera en mesure de gouverner ?
01:33Si c'est pas le cas, nous aurons une chambre ingouvernable avec un président de la République qui saura pas comment s'en sortir
01:41et qui ne saura pas comment poursuivre une politique digne de ce nom. C'est ce qui nous menace. La CGT, qui a dit aujourd'hui que...
01:50— Elle appelle à voter pour le Front populaire. — Elle appelle à voter pour le Front populaire. Donc je sais pas, moi, qui va s'imposer le 7 juillet au soir.
01:56J'ai ma petite idée. Mais nous allons tout droit, si ça continue comme ça, vers le chaos et vers des difficultés qui seront probablement très difficiles de surmonter.