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Transcription
00:00On en vient, Alexis, à l'édition 2024 du Bac, édition qui est troublée par un appel à la grève.
00:05Lancé par l'association des professeurs de sciences économiques et sociales, l'APSES, pour les épreuves du grand oral qui doivent débuter lundi,
00:13il dénonce une surcharge du programme de SES qui les empêche, selon eux, de préparer correctement leurs élèves à cet oral décisif.
00:20Une mobilisation nécessaire, selon Benjamin Queneçon, coprésident de l'APSES, quitte à pénaliser les élèves.
00:27L'APSES appelle à la grève notamment pour dénoncer les conditions de préparation du grand oral,
00:31puisque les élèves n'ont absolument pas eu le temps de préparer cette épreuve.
00:35Et l'APSES demandait justement un allègement du programme pour pouvoir préparer le grand oral dans de bonnes conditions,
00:40et ça n'a pas été accepté par le ministère, donc c'est pour cette raison que l'on appelle à la grève.
00:46Donc on appelle les collègues à ne pas siéger dans les jurys.
00:49Nous, on a bien conscience que ça perturbe les élèves, donc on ne le fait absolument pas par plaisir.
00:54On prend nos responsabilités quand on appelle à faire une grève des examens.
00:58Ce n'est pas une décision facile à prendre, mais on dénonce vraiment les conditions dans lesquelles les élèves se sont préparés à cette épreuve.
01:04C'est le ministère qui est responsable de la situation, et absolument pas les enseignants de SES qui ont été mobilisés toute l'année pour finir ce programme.
01:10Benjamin Queneçon, coprésident de l'APSES, joint par Antoine Bienveau pour Europe 1.

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