Jean-Philippe Tanguy, candidat RN sortant aux élections législatives, était l’invité du Grand Rendez-vous le 23/06/2024. Il est revenu sur la dissolution de l’Assemblée nationale : «Il y a eu un dégel du corps électoral [...] On a enfin fait céder l’arrogance d’Emmanuel Macron qui n’écoutait rien».
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00:00Ce que je veux dire, c'est que là, je pense qu'il y a eu un dégel du corps électoral.
00:03Moi, le soir des européennes, et j'ai dit sur d'autres plateaux, c'est la vengeance de 2005.
00:08C'est-à-dire que tout cet électorat populaire qui, depuis 2005, s'était engagé, avait voté,
00:13avait vu leur vote refusé, renié par les gouvernements en place, s'était retiré de l'élection.
00:19C'est vrai, on les voyait, ils étaient souvent favorables au Rassemblement national,
00:22à la candidature de Marine Le Pen, par exemple, à la présidentielle,
00:25mais ils disaient « aller voter ne sert plus à rien depuis 2005 ».
00:27Je pense qu'en dissolvant, Emmanuel Macron a en fait vengé, involontairement,
00:33parce qu'il fait partie de cette clique qui avait volé le référendum,
00:35a vengé le déni de 2005, et on a beaucoup de gens sur le terrain qui disent « en fait, ça sert d'aller voter ».
00:41Ce qu'avait dit Jordan Bardella, quand le peuple vote, le peuple gagne, c'est vrai, c'est possible.
00:45On a enfin fait céder l'arrogance de M. Macron, qui n'écoutait rien,
00:49et qui ne tenait pas compte des votes.
00:51Donc je crois qu'il y a comme un permafrost électoral qui s'est dégé avec cette dissolution.
00:57Sous-titrage Société Radio-Canada