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Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews

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00:00:00de Colonel, évidemment, et à demain, Midi News, et dans quelques instants, à la une, J-7, oui, J-7,
00:00:07le premier tour des législatives, c'est dimanche, le compte à rebours a commencé, sans surprise,
00:00:11on va donc beaucoup, beaucoup parler de politique dans Midi News, et on va commencer par le programme
00:00:16complet du Rassemblement National, Jordan Bardella l'a présenté ce matin, sa présentation se poursuit
00:00:21au moment où je vous parle, on vous dira tout, évidemment, avec mes invités, et Thomas Bonnet,
00:00:26notre spécialiste politique, à tout de suite, à tout de suite, et à tout de suite.
00:00:35Bonjour, il est 12h30, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver, 12h30, 14h,
00:00:39vous connaissez le rendez-vous, c'est Midi News, je vous présente mes invités de ce lundi,
00:00:43dans quelques instants, mais tout de suite, le sommaire de notre première demi-heure, à la une,
00:00:48J-7, oui, J-7, de la politique, et encore de la politique, le premier tour des législatives,
00:00:54c'est dimanche, c'est la dernière ligne droite pour les candidats, on va commencer par le Rassemblement National,
00:00:59Jordan Bardella présente son programme ce matin, on sera avec Augustin Donadieu et Pierre-François Altermat,
00:01:05Thomas Bonnet sera en plateau avec nous, décliptage, et puis, bien sûr, bien sûr, analyse et débat avec mes invités.
00:01:11Marine Le Pen, de son côté, parle d'un gouvernement d'union nationale en cas de victoire, bien sûr, du RN,
00:01:17lance un appel des personnes qui soient aussi bien de gauche que de droite, on en parle, là encore,
00:01:23avec mes invités du lundi, mais tout de suite, on fait un tout premier tour de l'information avec Somaya Labidi,
00:01:29que je suis très heureux de retrouver ce lundi, bonjour Somaya.
00:01:31Bonjour Thierry, bonjour à tous, à la une, regain de tension en Nouvelle-Calédonie,
00:01:36la CCAT, cellule de coordination des actions de terrain, réclame la libération et le retour immédiat
00:01:42des militants indépendantistes transférés en métropole, alors que dans le même temps,
00:01:47une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de la mort d'un jeune de 23 ans
00:01:51qui s'est rendu sur des barrages.
00:01:55Il dénonce un retour en arrière, invité de la matinale CNews, le président de l'Union nationale des propriétaires immobiliers,
00:02:02tira boules rouges sur la suppression de la loi anti-squat, une mesure proposée par le Nouveau Front Populaire.
00:02:08Écoutez.
00:02:10Cette proposition est une mesure qui semble vouloir être dirigée directement vers les propriétaires,
00:02:17mais d'une manière générale, cette mesure est dirigée contre tous les Français qui occupent un logement.
00:02:22Donc il y a un moment donné, il faut savoir quelle est la ligne directrice de ces propositions.
00:02:29S'agit-il de mettre à bas le droit de propriété ou s'agit-il tout simplement, parce qu'on n'a rien compris,
00:02:34de porter atteinte au logement des locataires et des propriétaires ?
00:02:40On passe à présent à ce féminicide qui avait provoqué une très vive émotion dans la région.
00:02:46Un homme comparé devant les assises du Nord à Douai pour l'enlèvement et le meurtre de son ex-compagne Nathalie Debailly en mai 2019.
00:02:54Un procès que vous suivez pour nous, Noémie Schultz.
00:02:56Noémie, bonjour.
00:02:57Pour la famille de la victime, ce drame aurait pu tout simplement être évité.
00:03:04Et c'est une famille très soudée qui est arrivée ce matin au palais de justice de Douai.
00:03:08Le frère, la sœur de Nathalie Debailly, ses deux enfants, Floriane, 26 ans, enceinte de 8 mois,
00:03:13et Romain, 24 ans, dans leurs mains.
00:03:15Des photos de Nathalie pour que personne n'oublie le visage de cette femme sauvagement tuée par son ex-compagnon.
00:03:21C'est avec dignité qu'ils ont regardé les quatre accusés prendre place dans le box.
00:03:26Jérôme Tonneau qui a fait le choix de comparer le visage dissimulé derrière un masque chirurgical.
00:03:31A ses côtés, trois de ses amis qui connaissaient très bien Nathalie Debailly.
00:03:35Des ressortissants roumains et moldaves qui ont accepté pour quelques centaines d'euros
00:03:39d'enlever la jeune femme, de la ligoter, la baïonner et de la déposer dans la baignoire de son ex-compagnon.
00:03:45Ce matin, ces trois accusés ont eu l'occasion de répéter qu'ils ne savaient rien des intentions criminelles de Jérôme Tonneau.
00:03:51« Je regrette, je regrette, mais je ne savais pas ce qui allait lui arriver ».
00:03:55Jérôme Toro, lui, a assuré être prêt à dire toute la vérité.
00:04:00Des paroles accueillies avec scepticisme par les proches de Nathalie Debailly
00:04:04qui se préparent à deux semaines de débats très douloureux.
00:04:07Ce matin, la fille de Nathalie a dû quitter la salle d'audience
00:04:11quand le président faisait la lecture de son rapport, le résumé des faits.
00:04:15Merci pour ce point très complet Noémie.
00:04:18Et puis on termine avec cette inauguration en grande pompe
00:04:21et en présence du chef de l'État de la nouvelle version de la ligne 14 du métro.
00:04:27Une nouvelle ligne qui reliera les stations de Saint-Denis-Pleyel à l'aéroport d'Orly.
00:04:31Et bonne nouvelle pour les usagers, elle sera en état de marche,
00:04:35normalement, dès maintenant en fait Thierry.
00:04:37Vous pourriez prendre la petite ligne 14 pour partir à Orly si vous le désirez.
00:04:41C'est vrai ? Mais j'ai une émission à présenter.
00:04:44Mais après l'émission, d'accord, c'est promis.
00:04:47Merci et on se retrouve dans 15 minutes évidemment.
00:04:49Merci beaucoup Somaï.
00:04:50Allez, je vous présente mon équipe du lundi.
00:04:51Ils sont en grande forme.
00:04:52Gabriel Cluzel, Fidèle, journaliste, ravi de vous accueillir.
00:04:56Trisgali, essayiste, c'est la première fois que je vous reçois dans Dominique News.
00:04:58Merci d'être parmi nous.
00:05:01Arthur de Vatrigan, Fidèle, ça va, vous êtes en forme ?
00:05:04Très en forme.
00:05:04Beaucoup d'actualités politiques à commenter.
00:05:07Sabrina Medjamer, essayiste, Fidèle, l'émission de l'équipe du lundi, évidemment.
00:05:11Thomas Bonnet, on ne se quitte plus, samedi, dimanche, lundi, on enchaîne.
00:05:14Week-end avec vous Thierry.
00:05:15Week-end, plaisir partagé, sachez-le.
00:05:18Allez les amis, je le disais, jour J-7 pour les élections, c'est dimanche.
00:05:24C'est le sprint final, le premier tour c'est donc dimanche.
00:05:27Les candidats ont donc quelques jours pour essayer de vous convaincre.
00:05:30Ce midi, on va beaucoup parler de Jordan Bardella qui a présenté son programme.
00:05:34On va analyser, décrypter avec vous et notamment avec vous Thomas Bonnet.
00:05:38Mais tout d'abord, première réaction.
00:05:40Jordan Bardella, il est prêt, on l'écoute.
00:05:45Je le dis solennellement à nos compatriotes,
00:05:47le Rassemblement national est aujourd'hui le seul mouvement à pouvoir mettre en œuvre
00:05:51dès maintenant et raisonnablement les aspirations clairement exprimées par les Français.
00:05:55En trois mots, nous sommes prêts.
00:05:58Voilà pourquoi, conscient de la gravité de l'enjeu,
00:06:02j'ai présenté pour ces élections un calendrier clair
00:06:05et fixé des priorités qui sont aussi, je le crois,
00:06:08désormais celles de millions de Français.
00:06:10L'action de mon gouvernement se déroulera en deux temps.
00:06:13Le premier sera celui de la gestion des urgences.
00:06:17Le deuxième temps sera celui du traitement des réformes.
00:06:19Allez Thomas Bonnet, décryptage un petit peu des grandes lignes de son programme
00:06:24et puis on fera quelques petites réactions avec nos invités du jour évidemment
00:06:28qui ne manqueront pas d'avoir quelques commentaires avisés sur le sujet et sur le programme.
00:06:32Thomas.
00:06:32Alors vous l'avez entendu, il y a deux temps prévus dans le programme
00:06:35et dans le calendrier du Rassemblement national
00:06:37s'ils avaient une majorité absolue lors des élections législatives.
00:06:41D'abord, le temps des urgences.
00:06:42C'est comme ça que c'est présenté avec trois grands volets,
00:06:44pouvoir d'achat, sécurité et immigration.
00:06:47Et on a vu Jordan Bardella dérouler un certain nombre de mesures.
00:06:50Alors on ne va peut-être pas toutes les citer,
00:06:51mais notamment sur le pouvoir d'achat, ça concerne particulièrement les prix de l'énergie.
00:06:56Ils veulent déroger aux règles européennes.
00:06:58En termes de sécurité, il y a l'instauration des peines planchers, des peines minimales.
00:07:04Également l'excuse de minorité qui pourrait être levée.
00:07:07Donc pouvoir placer des jeunes qui seraient coupables de violences dans des centres éducatifs fermés.
00:07:12Et puis sur la question de l'immigration, on a le retour du délit de séjour irrégulier.
00:07:17Rappelez-vous, c'est une mesure qui figurait dans la loi immigration
00:07:19qui avait été retirée par le Conseil constitutionnel.
00:07:22Le Rassemblement national veut instaurer de nouveau cette mesure.
00:07:25Également la suppression du droit du sol, l'aide médicale d'État.
00:07:28Donc il avait été beaucoup question aussi au moment de la loi immigration.
00:07:31Le Rassemblement national veut la transformer en une aide d'urgence vitale.
00:07:35Et puis un durcissement des conditions pour le regroupement familial.
00:07:39Là aussi ça figure dans ce programme qui a donc été détaillé par Jordan Bardella.
00:07:43Et puis viendront ensuite les mesures plutôt du temps long à l'automne
00:07:48sur les questions budgétaires, sur les questions d'éducation.
00:07:50Il y a là encore des mesures qui ont été présentées ce matin par Jordan Bardella.
00:07:54Alors que Jordan Bardella est toujours en train de présenter des images en direct.
00:07:58Il répond aux questions des gens.
00:08:00Gabriel Cluzel, réaction ?
00:08:01Parce qu'on a eu le sentiment la semaine dernière
00:08:04que sur certains dossiers un peu sensibles comme les retraites, etc.
00:08:07il était un petit peu plus prudent.
00:08:09Donc on attendait avec une grande attention cette présentation de ce matin, Gabriel.
00:08:15Mais paradoxalement, ce qui peut être vécu comme des reculades dans d'autres parties
00:08:22c'est quand la prudence ORN est plutôt rassurante.
00:08:25C'est pour ça que c'est en réalité une carte qu'il joue.
00:08:27C'est-à-dire que c'est un parti qui a une présomption pour certains
00:08:32dans l'imaginaire de collectif, de brutalité ou de changement drastique.
00:08:40Et on voit les mouvements artistiques, sportifs, etc.
00:08:43Jordan Bardella veut rassurer.
00:08:45Donc cette prudence, je pense qu'elle est calculée.
00:08:47Après il dit nous sommes prêts.
00:08:48Parce que là aussi, il y a une accusation d'impréparation.
00:08:53C'est une accusation qui revient régulièrement.
00:08:56Ils n'ont jamais été au gouvernement.
00:08:58Même Mélanie avait déjà eu l'occasion de toucher à cela.
00:09:02Donc on ne peut pas comparer.
00:09:03Donc ça revient.
00:09:04Donc il précise, nous sommes prêts.
00:09:06Et puis il s'inscrive dans la suite de ce que Jordan Bardella a dit au JDD hier.
00:09:12Cette petite phrase qu'il réutilise sans arrêt, le sursaut ou le chaos.
00:09:17C'est vrai que lui, évidemment, il pense qu'il est le camp du sursaut.
00:09:23Et c'est une espèce d'inversion sémantique.
00:09:26Puisque c'est Emmanuel Macron qui, pendant des années,
00:09:28a répété c'est moi ou le chaos.
00:09:30Il disait notamment, si Marine Le Pen arrive, ça va être une catastrophe.
00:09:32Donc il s'inscrit dans cette rhétorique à la fois rassurante et préparée.
00:09:40Très bien.
00:09:42Alors est-il prêt ?
00:09:45Il n'y a que lui qui peut répondre à cette question.
00:09:47C'est une question de leadership.
00:09:49Est-ce qu'il est prêt en tant que bon chef pour gérer un avis ?
00:09:52Surtout que ses opposants disent qu'il n'a jamais rien dirigé,
00:09:54aucun mandat, ni quoi que ce soit.
00:09:56Et puis il a 28 ans encore.
00:09:58Mais il y a un précédent, Attal, qui est très jeune aussi.
00:10:02Il y a eu des précédents dans l'histoire.
00:10:03Est-ce que De Gaulle était vraiment prêt en 40 ?
00:10:05Un homme ou une femme face à l'adversité peuvent se révéler.
00:10:09C'est lui qui doit être sincère avec lui-même.
00:10:11Est-il prêt à gérer un pays en crise
00:10:14et à choisir d'hommes et de femmes qui ne lui disent pas
00:10:16que ce qu'il a envie d'entendre ?
00:10:17Parce que dans ses troupes, forcément,
00:10:19il n'a pas forcément tous les cadres qu'il faut.
00:10:21Ce n'est pas un parti de gouvernement.
00:10:22Ça, ce n'est pas l'Europe, rien d'insulte.
00:10:24Et deuxième chose, est-il prêt aussi,
00:10:25ce sera mon dernier point, à gérer l'extrême résistance
00:10:28de l'administration publique le premier jour ?
00:10:31Et là, on ne peut pas...
00:10:32Et on peut s'y attendre.
00:10:34C'est déjà annoncé.
00:10:36Trump a buté dessus, Bolsonaro au Brésil.
00:10:40Donc est-il prêt ?
00:10:41Quel est son plan pour gérer ça ?
00:10:42Parce qu'on ne peut pas gouverner contre une administration
00:10:44tous les jours.
00:10:46Arthur de Matrigorne.
00:10:48Je suis d'accord avec Gabriel.
00:10:50Il rassure, mais en même temps,
00:10:51je pense qu'il anticipe la déception.
00:10:54Parce qu'on va se rendre compte assez rapidement
00:10:55qu'étonnamment, l'un cinquième république
00:10:57et la démocratie, les liens ne sont pas si vides en que ça.
00:11:00Alors, il a déjà dit, s'il n'a pas de majorité absolue,
00:11:02il n'y va pas parce qu'il sait que le président...
00:11:04Et au moment où je parlais, on voit Éric Ciotti
00:11:07qui était présent à cette présentation
00:11:10et qui s'exprime. Voilà, pardonnez-moi.
00:11:12Une majorité absolue.
00:11:14Là, il s'en rend compte et on se rend compte
00:11:16dans les messages qu'il envoie.
00:11:17Le président a presque tous les pouvoirs.
00:11:20Si vous regardez, le pouvoir de la dissolution,
00:11:23de la démission, le pouvoir de référendum.
00:11:25Or, Jordan Bardella, s'il veut vraiment mettre en application
00:11:28son programme, il est obligé de passer par un référendum.
00:11:30Il n'a pas la main sur le référendum.
00:11:32Ensuite, vous pouvez ajouter également dans cette constitution
00:11:34le pouvoir du président, du droit de veto
00:11:36sur l'ordre du jour dans les conseils des ministres,
00:11:38sur les textes qui sont votés,
00:11:40sur le pouvoir de gouverner par décret.
00:11:43Ça, il le sait et donc il anticipe déjà
00:11:46que même avec une majorité absolue, il ne pourra pas tout faire.
00:11:49Un exemple, au-delà du pouvoir des présidents,
00:11:52c'est les peines planchées. C'est un de ses arguments,
00:11:54un de ses propositions de loi.
00:11:55Les peines planchées, c'est une peine minimale
00:11:58qui rentre en contraction totale avec l'individuation des peines
00:12:01qui est un principe constitutionnel que les vieux sages
00:12:04passent leur temps à gardienner
00:12:07comme des vieilles concierges depuis 2005.
00:12:09Loi de 2007, Sarkozy a mis en place les peines planchées.
00:12:12Sauf qu'il avait ajouté, pour éviter la censure,
00:12:14que les juridictions ne pouvaient ne pas les appliquer
00:12:19s'ils motivaient leurs décisions.
00:12:20Et qu'est-ce qu'on s'est rendu compte ?
00:12:21On s'est rendu compte de quoi entre 2007 et 2014,
00:12:23Taubira qui enlève les peines planchées ?
00:12:25Que seulement 40% d'entre elles avaient été appliquées.
00:12:29Donc, vous pouvez mettre en place les peines planchées,
00:12:31mais c'est-à-dire que derrière, il faut affronter le Conseil Constit,
00:12:34et puis vous n'avez pas la main non plus sur les magistrats
00:12:36qui décident tout seuls de l'application des peines ou non.
00:12:41Et on sait que les magistrats, la justice répressive,
00:12:43ce n'est pas trop leur truc.
00:12:44Or, la peine minimale, c'est aller à l'encontre du dogme
00:12:47qu'il faut être répressif avec les coupables.
00:12:51Et ils n'aiment pas trop ça.
00:12:52D'autant que, comme disait Idriss Ghali,
00:12:54le syndicat de la magistrature aussi a pris position, évidemment.
00:12:56Comme dame.
00:12:58Mais il ne représente pas tous les magistrats.
00:13:00Mais c'est important de le rappeler,
00:13:01ça ne va pas faciliter la tâche non plus.
00:13:03Parce que si vous regardez d'ailleurs
00:13:04toutes les corpos qui ont pris position,
00:13:06si vous voulez savoir qu'est-ce qui ne va pas en France
00:13:07et qu'est-ce qu'il faut dégager, vous avez ça.
00:13:09Éducation nationale, justice, culture, vous pouvez y aller.
00:13:12Les syndicats, je pense que pour faire l'audit, c'est pas mal.
00:13:15Et plus les chances vont arriver, plus ça va se produire.
00:13:19Et se répéter.
00:13:20Je vous redonne la parole et je termine mon tour de table avec Sabrina.
00:13:25Je ne sais pas ce que je peux rajouter de plus de tout ce qui a été dit,
00:13:28puisqu'on a parlé effectivement de la peur
00:13:30que les élites administratives enquistent l'exercice du pouvoir.
00:13:35S'ils pouvaient tenter qu'il soit finalement consolidé
00:13:39par une majorité de confiance,
00:13:42puisqu'il y a évidemment des diatribes idéologiques
00:13:45qui vont se manifester au sein du candidat de la droite nationale,
00:13:49c'est-à-dire le Rassemblement National, Reconquête,
00:13:52ainsi que ce qui reste des Républicains.
00:13:55Je ne parle pas de la poche de résistance de certains sénateurs.
00:13:58Donc ça, effectivement, ça va être très difficile.
00:14:00C'est la raison pour laquelle il est prudent
00:14:02dans l'exercice futur de sa nomination en tant que Premier ministre.
00:14:10Mais moi, je voudrais rajouter une chose, c'est l'Europe.
00:14:13C'est-à-dire que là, il n'est pas très clair
00:14:15sur comment se positionne-t-il vis-à-vis de l'Union européenne,
00:14:19sachant que lorsqu'il parle, par exemple,
00:14:21de suppression du regroupement familial ou de limiter,
00:14:25ne serait-ce que ce paradigme-là du regroupement familial,
00:14:27nous savons que la CDH, par son article 8,
00:14:30empêche précisément l'expulsion de certains
00:14:34qui n'ont rien à faire sur le territoire français,
00:14:36qui font l'objet d'une obligation de quitter le territoire français,
00:14:39dont les avocats se servent précisément de l'article 8 de la CDH.
00:14:43Donc, pour finalement mettre en place la politique
00:14:47qui répond aux apories des deux mandats d'Emmanuel Macron
00:14:51sur ces thématiques-là,
00:14:52qui sont des thématiques du plébiscite populaire français,
00:14:55c'est-à-dire l'immigration, l'insécurité et le pouvoir d'achat,
00:14:59il va falloir qu'il fasse exactement comme le Danemark,
00:15:02c'est-à-dire s'extraire du traité de Rome et du traité d'Amsterdam
00:15:06sur l'espace liberté-sécurité-justice,
00:15:08c'est-à-dire l'espace Schengen,
00:15:09pour pouvoir mettre en place une vraie politique d'immigration
00:15:13et donc une politique d'intégration culturelle
00:15:16et donc une politique d'assimilation
00:15:18qui pourra répondre, justement,
00:15:21satisfaire le plébiscite populaire quant à ces inquiétudes
00:15:24qui se manifestent dans, même, l'augmentation de ces points
00:15:29aux élections européennes par rapport à 2019,
00:15:32c'est quand même un vote interclassiste,
00:15:34ça n'est plus du tout le vote populaire du RN
00:15:38des classes populaires telles qu'il a été
00:15:40conformément consolidée absolument en 2019.
00:15:44Donc il faut réfléchir à tous ces paradigmes-là, je pense.
00:15:48Thomas et Gabrielle.
00:15:49Je pense que tout ce qui vient d'être dit
00:15:50doit être vraiment dans l'esprit de tous les téléspectateurs
00:15:54qui nous regardent, parce que je pense que c'est ce qui a motivé
00:15:56Emmanuel Macron dans sa décision de dissolution.
00:15:58Il y a une phrase qui est passée un peu inaperçue,
00:16:00il a dit, il l'aurait dit selon je ne sais plus quel journal,
00:16:04je préfère leur donner des clés en 2024 qu'en 2027,
00:16:07parlons du Rassemblement National.
00:16:08Et en fait, l'un des paris peut-être très cyniques d'Emmanuel Macron,
00:16:11c'est de dire qu'en les mettant aujourd'hui en pouvoir
00:16:13avec une capacité limitée d'action,
00:16:15il va les affaiblir, il espère éroder peut-être l'attirance
00:16:20que peuvent avoir les Français pour le Rassemblement National,
00:16:22alors que s'ils avaient tous les leviers, par exemple en 2027,
00:16:24effectivement, les choses seraient un peu plus simples,
00:16:26bien qu'il y aurait encore des difficultés.
00:16:28Malgré tout, le fait d'être seulement un matignon de surcroît,
00:16:31peut-être avec une majorité uniquement relative,
00:16:34complique forcément la tâche pour Jordan Bardella.
00:16:37On va marquer une petite pause info avec Somaya Labidi,
00:16:40on poursuit le débat évidemment avec vous,
00:16:42Gabriel et Alex Galli,
00:16:44mais nouveau tour de l'info avec Somaya Labidi.
00:16:46À la une de l'actualité, place au grand oral du bac,
00:16:49après la philosophie et les épreuves de spécialité.
00:16:52La semaine dernière, les lycéens de Terminal Général et Technologique
00:16:56se testent à l'oral à partir d'aujourd'hui.
00:16:58Un rendez-vous susceptible d'être perturbé
00:17:00par une grève des enseignants de sciences économiques et sociales.
00:17:04Une hausse de 79% en 20 ans,
00:17:07selon l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie.
00:17:11Le nombre de détenus étrangers aurait donc
00:17:13significativement augmenté depuis 2002.
00:17:15Et dans le détail, ce sont les Algériens
00:17:17qui représentent la première nationalité
00:17:19parmi la population carcérale.
00:17:22Et puis fin de l'opération antiterroriste au Dagestan,
00:17:26après que des hommes armés ont attaqué des églises
00:17:28et une synagogue hier.
00:17:30Bilan, 15 policiers, 4 civils ont été tués dans cette opération
00:17:34et 5 assaillants ont été éliminés, selon les enquêteurs.
00:17:38Merci beaucoup Somaya.
00:17:40On poursuit jusqu'à 13h le décliptage
00:17:43du programme de Jordane Bardella.
00:17:45Je vous donne la parole dans quelques instants,
00:17:47évidemment, ma chère Gabrielle,
00:17:49parce que je m'y suis engagée,
00:17:50évidemment, je tiens toujours mes engagements.
00:17:52J'aimerais vous faire réagir sur cette déclaration aussi
00:17:56qui est peut-être un petit tacle à l'encontre de Gabriel Attal,
00:18:00qui était l'invité de Laurence Ferry ce matin,
00:18:02parce qu'il a parlé d'éducation nationale
00:18:05et il annonce carrément un big bang de l'autorité à l'école
00:18:07avec uniforme et interdiction des téléphones.
00:18:09J'entends par ailleurs de refaire l'école un asile inviolable
00:18:12où les querelles des hommes n'entrent pas
00:18:14et cela passe dès la rentrée de septembre
00:18:16carrément par un big bang de l'autorité.
00:18:18Le quand même, c'est moi qui le rajoute.
00:18:20Gabrielle, vous souhaitiez réagir ?
00:18:23Mais c'est vrai que l'école est tout à fait significative
00:18:26et l'effondrement de l'école est assez significatif
00:18:29de l'effondrement général du pays.
00:18:30Donc je pense que c'est pour ça qu'il met l'accent là-dessus
00:18:32et puis ça dit notre avenir aussi.
00:18:34L'école d'aujourd'hui, c'est le pays de demain.
00:18:36Et c'est vrai qu'on a vu un effondrement en deux parties.
00:18:39Première partie, effondrement du niveau.
00:18:41Alors, il y a eu un temps où les parents s'inquiétaient
00:18:43de voir que le niveau des enfants baissait,
00:18:45qu'ils n'apprenaient plus les fondamentaux.
00:18:47On a trouvé toutes sortes de choses à apprendre à l'école
00:18:49qui ne devraient absolument pas être apprises,
00:18:50qui devraient rester dans le cercle familial.
00:18:52Mais en revanche, les fondamentaux, les maths, le français, etc.,
00:18:54ça, ça a été oublié.
00:18:56Et le deuxième point, c'est que maintenant,
00:18:57les parents sont moins inquiets du niveau que de la sécurité.
00:19:01C'est-à-dire qu'il y a un vrai sujet.
00:19:03Il y a un vrai sujet, ça, je vous confirme.
00:19:04On a peur quand, évidemment, les enseignants sont agressés,
00:19:07les enfants sont harcelés.
00:19:09On s'inquiète moins de savoir ce qu'ils apprennent à l'école,
00:19:11ce qui est pourtant le premier rôle de l'école,
00:19:12que de savoir s'ils sont en sécurité.
00:19:14Dans ce qui passe dans le privé,
00:19:15aujourd'hui, je pense qu'on poserait la question aux parents.
00:19:17Il y a un premier objectif de sécurité.
00:19:20Donc, Jordan Vardela, évidemment, vit ce point-là.
00:19:23Il se trouve qu'il a dans son entourage,
00:19:24je crois que c'est un ancien prof d'allemand,
00:19:26mais qui a dû être proviseur, qui s'appelle Roger Studeau,
00:19:28qui, un peu dans un simili shadow cabinet,
00:19:31pourrait prendre la place de ministre de l'Éducation.
00:19:37Mais vous avez raison, le premier risque,
00:19:39et c'est Arthur qui l'a dit également,
00:19:41le premier risque pour, et ce qu'espère,
00:19:43un peu de façon machiavélique peut-être, Emmanuel Macron,
00:19:46le premier risque, c'est de décevoir,
00:19:48de décevoir en montrant qu'il n'arrive à rien faire.
00:19:52C'était ce qu'avaient fait François Mitterrand avec Jacques Chirac,
00:19:55c'est-à-dire qu'il l'avait usé,
00:19:57là, je parle dans le cadre d'une cohabitation,
00:19:59il l'avait usé et puis il avait laissé le bride,
00:20:05l'icousser, enfin, oui, je ne sais pas comment dire ça,
00:20:09bride sur le coup, manifestation, on le voit déjà,
00:20:12il y a des policiers qu'il nous faut remonter,
00:20:14que quand il y a des manifestations d'ultra-gauche,
00:20:16ils ont consigne de ne pas trop intervenir,
00:20:18donc ça, c'est une stratégie aussi,
00:20:20la stratégie de la bordélisation qui fait peur.
00:20:23Et puis, évidemment, il y a l'arme du Conseil constitutionnel
00:20:26qui bloque tout, ça, c'est quand même assez puissant,
00:20:30parce qu'on imagine mal,
00:20:32même si un certain nombre de membres doivent partir,
00:20:36on imagine mal, même à moyen terme,
00:20:40un Conseil constitutionnel favorable au Rassemblement national.
00:20:43Donc, tout cela, il doit le prendre en compte
00:20:44et je pense que ses propositions,
00:20:45il faut qu'il arrive à trouver le moyen
00:20:49de montrer qu'elles seront concrètes
00:20:52et possiblement mises à place,
00:20:54même s'il n'est que, entre guillemets, Premier ministre.
00:20:56Un dernier mot, quand il dit Big Bang sur l'éducation,
00:20:58c'est clairement Gabriel Attal qui vise,
00:21:00Gabriel Attal qui s'est exprimé ce matin chez Laurence Fary,
00:21:02en disant qu'il avait fait beaucoup de choses,
00:21:03notamment dans le domaine de l'éducation nationale
00:21:06et là, on voit tellement la cible brise.
00:21:10Oui, Gabriel Attal n'a pas de quoi s'en engueuillir
00:21:14de son bilan comme la Macronie.
00:21:16Maintenant, l'école, c'est la République,
00:21:18c'est vraiment le marqueur de la République,
00:21:20les profs sont décapités, eux, ils ont peur,
00:21:23les proviseurs démissionnent.
00:21:24Donc, il y a tout un travail symbolique à faire aussi,
00:21:26ce n'est pas que l'uniforme,
00:21:28c'est réentroniser les profs malgré eux,
00:21:31alors qu'ils sont tous de gauche ou en grand parti,
00:21:33les réentroniser comme les pères de la nation,
00:21:37comme l'a dit Gabriel, on forme les prochains Français à l'école.
00:21:41Allez, on marque une première pause dans ce Midi-News
00:21:44et on parlera d'Emmanuel Macron qui,
00:21:47c'est plus fort que lui, il faut qu'il s'exprime.
00:21:50Là, il s'est exprimé via la presse quotidienne régionale
00:21:53qui est excessivement porteuse, évidemment.
00:21:55Il a dit un certain nombre de choses
00:21:57et il restera jusqu'en 2027.
00:22:00Si on avait des doutes maintenant, au moins...
00:22:02On n'a plus de doutes, vous en doutiez pas ?
00:22:04Non.
00:22:05Vous non plus ?
00:22:06Non.
00:22:07Tour de table ?
00:22:08Non, absolument pas.
00:22:09Il peut changer d'avis, il change d'avis souvent.
00:22:11Allez, on en parle dans quelques instants.
00:22:13Restez avec nous, à tout de suite.
00:22:18Il est 13h, rebonjour.
00:22:19Merci de nous accueillir chez vous.
00:22:22Bon appétit, surtout si vous êtes à table.
00:22:23Il faut en profiter, c'est Midi-News jusqu'à 14h.
00:22:25Je vous présente mon équipe du lundi dans quelques instants,
00:22:28évidemment, mais tout de suite le sommaire de notre dernière partie.
00:22:32A la une, je vous ai dit J-7,
00:22:34mais non, c'est J-6.
00:22:36Il faut que je révise les mathématiques.
00:22:38J-6, évidemment.
00:22:39Le premier tour des législatives, c'est dimanche.
00:22:41Emmanuel Macron parle encore.
00:22:43Parle-t-il trop ?
00:22:44On va se poser la question.
00:22:45Tous lesquels, il a décidé d'écrire en français
00:22:48à travers la presse quotidienne régionale.
00:22:49Aujourd'hui, il le dit, il restera à l'Élysée jusqu'en 2027.
00:22:53Même en cas de défaite aux législatives,
00:22:55il en profite un peu pour habiller ses adversaires, ses opposants.
00:23:00Que faut-il retenir de cette lettre à France ?
00:23:02Serais-je tenté de dire ?
00:23:04Thomas Bonnet nous dira tout.
00:23:06On ouvre le débat avec mes invités.
00:23:08Gabriel Attal, lui, était l'invité de Laurence Ferrari ce matin,
00:23:11à l'occasion de notre grand rendez-vous politique.
00:23:14Retour, évidemment, sur cette interview.
00:23:16En évoquant Emmanuel Macron et répondant à une question de Laurence Ferrari,
00:23:19il a dit « chacun a son identité, chacun a son ADN, chacun a sa méthode ».
00:23:24Doit-on y voir quelque chose derrière cette petite phrase ?
00:23:27On en parle, évidemment.
00:23:29Et puis, on parlera du Front populaire aussi.
00:23:31Décidément, la désignation du Premier ministre en cas de victoire,
00:23:34eh bien, ce n'est pas gagné.
00:23:36Jean-Luc Mélenchon a dit qu'il pensait fortement, très fortement à Matignon.
00:23:41Mais cela ne plaît pas à tout le monde dans sa famille.
00:23:44Évidemment, c'est un débat pour Midi News avec mes invités.
00:23:47Mais tout de suite, on fait un nouveau tour de l'information
00:23:50avec Sommeil Alhabidi, que je re-salue.
00:23:53À la une de l'actualité, nous sommes la seule alternance crédible et responsable,
00:23:57l'affirmation de Jordan Bardella lors de la présentation du programme d'URN.
00:24:02Un catalogue de mesures allant de la baisse de la TVA à la suppression du droit du solde,
00:24:06jusqu'à la fin de l'excuse de minorité et un Big Bang de l'autorité à l'école.
00:24:11Un programme qui inquiète déjà les patrons, mais aussi les associations.
00:24:15Son nom avait été cité par Raphaël Luxman,
00:24:18mais c'est un des rares à ne pas viser la rue de Varennes.
00:24:21« Ça n'est pas son envie », déclaration ce matin de Laurent Berger,
00:24:25chez nos confrères de France 2.
00:24:26Je vous propose de l'écouter.
00:24:30Non, je vais être très clair.
00:24:31J'ai fait le choix de me retirer de la vie publique.
00:24:34J'y reviens subrepetitement parce qu'il y a cette situation.
00:24:38J'ai fait ce choix-là pour embrasser une carrière dans le privé
00:24:42et pour faire ce que j'avais à faire par ailleurs, un peu d'enseignement, etc.
00:24:47Ce qui est sûr, c'est que le sujet, ce n'est pas celui qui va être à Matignon.
00:24:50Il m'en avait parlé, je ne lui avais pas forcément dit que j'étais d'accord, évidemment.
00:24:53Et après, il le présente en disant « j'ai une idée, c'est son idée ».
00:24:57Ce n'est pas la vôtre, en tout cas.
00:24:58Ce n'est pas mon envie, vous l'avez compris.
00:25:01Illustration de la violence chez les plus jeunes,
00:25:04deux mineurs interpellés après s'être filmés en train de saccager et brûler
00:25:08le groupe scolaire Marcel Pagnol de Mesyeux-dans-le-Rhône,
00:25:11mercredi dernier.
00:25:13Tony Pitarro.
00:25:15Moi, j'ouvre avec le balai.
00:25:18Le balai, c'est trop le truc.
00:25:19C'est rure.
00:25:19Deux anciens élèves d'une école de Mesyeux-dans-le-Rhône
00:25:22brisent une vitre avant de s'introduire dans l'établissement.
00:25:29Une fois à l'intérieur, les deux individus dégradent les locaux
00:25:33avant de mettre le feu à plusieurs endroits.
00:25:35Le tout diffusé sur les réseaux sociaux.
00:25:38Madame, f*** !
00:25:40Cette b***, elle est là depuis qu'on était petits.
00:25:43Elle était là.
00:25:46Oh non, c'est quoi cette b*** ?
00:25:48Très vite, le feu se propage dans l'établissement.
00:25:51Sur place, d'énormes dégâts sont constatés
00:25:54obligeant l'école à fermer jusqu'à nouvel ordre.
00:25:57Le maire de Mesyeux-dans-le-Rhône nous fait part de son incompréhension.
00:26:00Pourquoi ? Quel intérêt d'aller brûler une école ?
00:26:03On ne comprend pas.
00:26:04Deux jeunes, sans but, qui font des actions bêtes,
00:26:06des esservelés, qui cassent pour casser.
00:26:08On se demande comment des enfants qui ont reçu l'attention nécessaire
00:26:11peuvent comme ça déraper.
00:26:13La région Auvergne-Grand-Alpes met à disposition à partir d'aujourd'hui
00:26:16un lycée pour que les écoliers puissent poursuivre leurs cours.
00:26:20Près de deux mois après les avoir perdus,
00:26:23le célèbre cabaret du Moulin Rouge qui fait tracer 135 ans d'octobre
00:26:28a retrouvé ses ailes.
00:26:30Une opération qui devrait nécessiter environ 4 jours de travaux.
00:26:34Voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité à 13h, Thierry.
00:26:38C'est important que le Moulin Rouge retrouve ses ailes,
00:26:40c'est le symbole de Paris.
00:26:42Merci, à tout à l'heure, Sommet.
00:26:44Je vous présente mon équipe du lundi en grande forme.
00:26:46Gabriel Cluzel, Sabrina Madjamer, Arthur Levin-Trigan,
00:26:49Dries Galli et Thomas Bonnet.
00:26:52Les amis, on va parler d'Emmanuel Macron.
00:26:55On en a beaucoup parlé ce week-end, évidemment.
00:26:57On a vu que même les candidats qui roulent pour la Macronie
00:27:01ne sont pas très enclins à ce qu'il s'exprime.
00:27:04Il avait dit qu'il parlerait tous les trois jours.
00:27:06Un peu moins, finalement.
00:27:07Un peu moins, finalement.
00:27:08Mais il a fallu qu'il s'exprime.
00:27:11Il a choisi la presse quotidienne régionale.
00:27:13C'est important, la presse quotidienne régionale.
00:27:15Évidemment.
00:27:16Il a écrit une lettre aux Français.
00:27:18On voit tout ça.
00:27:19Et puis, évidemment, on analyse, on décrypte.
00:27:21Et puis, je vous demande, naturellement,
00:27:23votre avis sur la question.
00:27:25D'abord, Sarah Varney, Charles Pousseau.
00:27:29C'est dans une longuette de trois pages
00:27:31adressée aux Français
00:27:32qu'Emmanuel Macron est revenu sur la dissolution
00:27:34de l'Assemblée nationale.
00:27:36Un choix qu'il assume, même s'il a pu générer
00:27:38chez les Français de l'inquiétude et de la colère.
00:27:41Le chef de l'État explique avoir opté
00:27:43pour la dissolution dans l'intérêt du pays
00:27:45avant toute autre considération.
00:27:47C'est juste qu'il essaye de se rattraper
00:27:49sur une espèce de coup de poker qu'il a voulu faire.
00:27:52Il s'attendait peut-être à d'autres résultats.
00:27:54Et là, maintenant, il fait ce qu'il peut, on va dire.
00:27:57Face au Rassemblement national
00:27:58et à l'alliance de gauche du nouveau front populaire,
00:28:00le chef de l'État se positionne
00:28:02comme la troisième voie,
00:28:03distancée dans les sondages par ses adversaires.
00:28:06Je mesure le malaise démocratique,
00:28:08cette fracture entre le peuple et ceux qui dirigent le pays
00:28:11que nous n'avons pas réussi à résorber.
00:28:13Oui, la manière de gouverner doit changer profondément.
00:28:16Il avait sept ans pour changer
00:28:19ce que les Français ont pu lui reprocher.
00:28:21Maintenant, à la veille d'avoir un gouvernement
00:28:24qui ne soit pas de sa majorité,
00:28:25je trouve ça un peu facile de faire un méa culpa.
00:28:27Emmanuel Macron répond également
00:28:29à la demande forte de justice sociale.
00:28:31Je vous ai entendu sur l'insécurité et l'impunité,
00:28:34sur les vies rendues impossibles
00:28:36par les délinquants, par les récidivistes,
00:28:38par la violence de certains mineurs
00:28:40dans nos villes et dans nos villages.
00:28:42Il a tellement promis des choses,
00:28:44que la politique, je ne vais pas vous apprendre ce que c'est,
00:28:46moi je ne peux plus croire.
00:28:48On a trahi une fois, deux fois, trois fois, ça suffit.
00:28:51Une lettre qui ne convainc pas les Français.
00:28:53Le président assure que même en cas de défaite
00:28:55du camp présidentiel,
00:28:57il restera en fonction à l'Élysée jusqu'en mai 2027.
00:29:01Thomas Bonnet, en fait, il ne peut pas s'en empêcher,
00:29:03Emmanuel Macron, à six jours du premier tour.
00:29:06Il veut tenter de convaincre les Français.
00:29:09Ce qui est particulièrement intéressant dans cette lettre,
00:29:11c'est qu'il dit qu'il comprend la colère
00:29:13et le rejet qui se sont exprimés contre lui
00:29:15et qu'il faudrait en prendre compte.
00:29:17Il parle même de thématiques précises.
00:29:19C'est là où je veux en venir.
00:29:20Il parle de thématiques précises,
00:29:21notamment en matière de sécurité.
00:29:23Il dit, je vous ai entendu sur l'insécurité,
00:29:25ça a beaucoup nourri le choix de certains
00:29:27pour le Rassemblement national.
00:29:28On va devoir apporter des réponses
00:29:30plus fortes et plus fermes.
00:29:31C'est quand même dramatique de devoir attendre
00:29:33sept ans et le résultat des élections européennes
00:29:35pour se rendre compte des aspirations
00:29:37des Français en matière de sécurité.
00:29:38Les sondages témoignent de cette envie
00:29:41et d'une grande majorité de Français
00:29:43pour des mesures de fermeté.
00:29:45Emmanuel Macron, jusque-là, a été resté
00:29:47plutôt sourd à ces demandes.
00:29:48Il y a ce qu'il dit en disant,
00:29:50je vous ai compris, je vais changer.
00:29:52J'ai bien compris que le message
00:29:54m'était aussi destiné.
00:29:55Il y a les actes.
00:29:56On l'a vu lors de cette conférence de presse
00:29:58qui a suivi le résultat des élections européennes.
00:30:00On a vu Emmanuel Macron tel qu'il est
00:30:02depuis qu'il est arrivé à l'Élysée
00:30:04dans un exercice de communication
00:30:06parfois un peu méprisant.
00:30:07On n'a pas senti de véritable changement
00:30:09de sa part.
00:30:10C'est sûr que les Français doivent se dire
00:30:11mais qu'est-ce qui va changer ?
00:30:13Évidemment.
00:30:14C'est un petit peu tard quand même,
00:30:15Gabriel Puzel, de faire ce constat.
00:30:17Oui, je pense qu'il a senti
00:30:19qu'il avait beaucoup inquiété
00:30:21mais de façon vraiment forte
00:30:24avec cette dissolution.
00:30:25Parce que beaucoup de Français se sont dit
00:30:26oui, ça s'entend démocratiquement.
00:30:28Il faut sans doute dissoudre.
00:30:29On aurait pu le faire en septembre.
00:30:30Là, on nous parle de la sécurité
00:30:33des IOs depuis des semaines.
00:30:35On sait bien que les forces de l'ordre
00:30:38sont sur les dents.
00:30:39La Nouvelle-Calédonie, c'est loin d'être réglé.
00:30:41Je le rappelle.
00:30:42Ce n'est pas parce qu'on ne parle plus d'un sujet
00:30:43qu'il n'est pas encore d'actualité.
00:30:46Donc, ils n'ont pas le don d'ubiquité.
00:30:48Encore une fois, ils sont épuisés.
00:30:49Et ces forces de l'ordre,
00:30:50on sait qu'elles pourraient être
00:30:51une nouvelle fois mises à contribution.
00:30:54Et d'ailleurs, c'est déjà le cas.
00:30:55C'est déjà le cas.
00:30:56En cas de manifestation de l'ultra-gauche
00:30:58qui ne serait pas contente du résultat des IOs.
00:31:01Donc, ça paraît tout à fait irresponsable.
00:31:04Donc, je pense qu'il a tenté
00:31:05de se justifier par une lettre.
00:31:06Et puis, il garde toujours cette idée que,
00:31:07vous savez, comme dans l'Évangile de Saint-Jean,
00:31:09Emmanuel, c'est le Verbe.
00:31:11Et au commencement, il était le Verbe.
00:31:12Mais le problème, c'est que maintenant,
00:31:13le Verbe joue contre lui.
00:31:14Je crois qu'il a trop tiré sur la corde
00:31:17des beaux discours.
00:31:18Et les Français ont vu en lui
00:31:21un petit peu comme Nicolas Sarkozy en son temps,
00:31:23grandiseur, petit faiseur.
00:31:24Oui, c'est terrible.
00:31:25C'est ce que dit Thomas.
00:31:26Parce que justement,
00:31:27quand il parle des problèmes de la sécurité,
00:31:28c'est quand même dingue d'attendre 7 ans
00:31:30et de se dire, attendez, ça y est,
00:31:31j'ai tout compris là.
00:31:33Je vais gérer.
00:31:34Et la sécurité, ça va faire partie de mes priorités.
00:31:36Ben oui, mais...
00:31:37Là, si vous voulez, moi, ça me fait penser,
00:31:39c'est un peu Jean-Claudius de la politique.
00:31:41C'est-à-dire qu'il s'est fait plaquer.
00:31:42Il s'est fait humiliant au public.
00:31:43Et là, il dit, vas-y, fonce.
00:31:45Sur un malentendu, ça peut marcher.
00:31:46Donc, je prends une lettre.
00:31:47Sauf que non seulement, il prend une lettre
00:31:49où il ne dit pas grand-chose,
00:31:50mais surtout, il ne fait aucun mea culpa.
00:31:52C'est-à-dire, quand on dit, j'ai changé.
00:31:53C'est-à-dire, je me suis trompé à un moment.
00:31:55Mais il ne dit jamais qu'il s'est planqué.
00:31:56Jamais.
00:31:57Et ce qu'il dit, c'est...
00:31:58J'entends la colère.
00:31:59Et en fait, il y a beaucoup de Français
00:32:00qui se réjouissent de cette dissolution.
00:32:01Qui se réjouissent qu'enfin,
00:32:02ils puissent avoir un peu la main,
00:32:04c'est-à-dire la souveraineté,
00:32:06pour pouvoir décider qui doit être au pouvoir.
00:32:08Mais lui, non seulement, il dit,
00:32:10je me suis plaqué, je ne le reconnais pas,
00:32:12je n'ai pas changé,
00:32:14je n'ai pas fait de mea culpa,
00:32:15mais en plus, je vais rester.
00:32:16Vous ne l'avez pas de moi,
00:32:17mais je vais quand même rester.
00:32:18Donc, il y a un côté mépris,
00:32:19il y a un côté autiste,
00:32:20et puis, il y a un côté aussi technique,
00:32:22tactique de la terre brûlée,
00:32:23chez Emmanuel Macron.
00:32:24Et je pense qu'il...
00:32:25Si vous voulez regarder depuis trois jours,
00:32:27et ce qui va se passer jusqu'à samedi,
00:32:29jusqu'à vendredi soir plutôt,
00:32:30il va distiller des choses comme ça,
00:32:32parce que moi, je pense qu'il mise
00:32:34sur le bordel généralisé
00:32:36pour appuyer sur le bouton de l'article 16.
00:32:40Bah, ma vie, ça me regarde.
00:32:42Je vais commencer par...
00:32:44Vous faites sourire déjà, c'est déjà ça.
00:32:46Non, en fait, c'est dramatique,
00:32:48puisque son bilan est littéralement un désastre
00:32:50sur tous les points,
00:32:52tous les paradigmes,
00:32:53toutes les heures de la société française,
00:32:56vraiment depuis le premier jour de son mandat.
00:32:59Je rappelle qu'il est parti en Algérie.
00:33:01Je vais commencer par ça,
00:33:02parce qu'il y a évidemment plusieurs soubassements
00:33:05dans toutes ses erreurs,
00:33:07et même dans sa volonté
00:33:09d'empêcher en réalité
00:33:11la dynamique de l'action politique.
00:33:13Il commence son mandat par dire
00:33:15il n'y a pas de culture française.
00:33:17Moi, je voudrais rappeler
00:33:18une simple citation de Lévinas.
00:33:20La France est une nation
00:33:22à laquelle on s'attache par l'esprit et le cœur
00:33:24aussi fortement que les racines.
00:33:26Il est président de la République.
00:33:27Il commence par dire
00:33:28il n'y a pas de culture française.
00:33:30Ça, c'est le début de la décadence
00:33:32sur le plan civilisationnel.
00:33:33La criminologie,
00:33:35les faits délinquanciels,
00:33:37qui a supprimé l'Observatoire national de la France ?
00:33:40L'Observatoire national de la délinquance
00:33:42et des réponses pénales,
00:33:43donc des chiffres sur lesquels on peut se baser
00:33:46pour entamer une action
00:33:48contre ces phénomènes.
00:33:50C'est Emmanuel Macron.
00:33:51Ça a été reporté
00:33:52au service statistique
00:33:54du ministère de l'Intérieur
00:33:55qui lui-même se base
00:33:56sur un bureau de victimation,
00:33:57c'est-à-dire les personnes
00:33:58qui ont déposé plainte,
00:33:59parce qu'il y a énormément de personnes
00:34:00qui se font agresser tous les jours
00:34:02sans déposer plainte.
00:34:03Je parle des viols,
00:34:04je parle des féminicides,
00:34:05de tout ça,
00:34:06j'englobe tout ça.
00:34:07Donc la question sécuritaire,
00:34:09Emmanuel Macron est dans un échec.
00:34:11Encore une fois,
00:34:12pas tenté,
00:34:13c'est lui le chef de l'appareil d'État,
00:34:16donc du régalien,
00:34:17c'est à lui d'ordonnancer
00:34:19toutes les mesures de prévention
00:34:21qui amènent à la sécurité des Français.
00:34:23C'est un total échec sur ce plan.
00:34:26Je ne parle même pas
00:34:27de ces opérations PlaceNet XXL
00:34:29où il va à Marseille
00:34:30faire de la communication,
00:34:32alors que toute personne
00:34:34qui habite dans ces quartiers
00:34:35savent très bien
00:34:36que lorsque le président
00:34:37ou le ministre de l'Intérieur
00:34:38quitte les lieux,
00:34:39de qui a-t-on peur ?
00:34:40Ni du ministre,
00:34:41ni du président,
00:34:42mais bien du Qaïd
00:34:43qui fait la loi.
00:34:44Encore une fois,
00:34:45comme les chiffres sont tronqués,
00:34:46nous avons quand même Frédéric Vaud
00:34:48qui rappelle
00:34:49qu'il y a plus de 57%
00:34:50de tentatives d'homicides
00:34:52et d'homicides de plus
00:34:54en 2023 qu'en 2022
00:34:56concernant le narcotrafic.
00:34:58Mais encore une fois,
00:34:59là, on ne fait pas trop d'efforts
00:35:00pour dédonner
00:35:01ou dire les choses
00:35:02telles qu'elles sont aux Français.
00:35:05Point de vue civilisationnel
00:35:07concernant la laïcité,
00:35:08je rappelle que sous son mandat,
00:35:09il y a quand même eu
00:35:10deux professeurs
00:35:11qui sont morts,
00:35:12l'un égorgé,
00:35:13l'autre tué à coups de couteau.
00:35:15Et il vient là,
00:35:16en grande pompe,
00:35:17nous annoncer qu'il va
00:35:18ériger un Grenelle
00:35:20pour réfléchir sur la laïcité.
00:35:22La laïcité, c'est la loi,
00:35:24la loi de 1905.
00:35:26Il faut l'appliquer,
00:35:27tout simplement.
00:35:28Il n'y a pas besoin
00:35:29de faire des Grenelles
00:35:30ou créer des internats
00:35:31pour aider les professeurs
00:35:32ou les enfants
00:35:33qui étudient à l'école
00:35:34pour leur faire comprendre
00:35:35qu'en fait, le voile
00:35:36est interdit à l'école,
00:35:37la baïa est interdite à l'école,
00:35:39il n'y a pas de signe religieux
00:35:41à l'école.
00:35:42C'est la loi du 15 mars 2004.
00:35:43Il faut appliquer la loi,
00:35:44tout simplement,
00:35:45sur l'ultra-violence des mineurs.
00:35:47Tous les pédopsychiatres,
00:35:48tous les psychologues,
00:35:49tous les criminologues
00:35:50vous le disent.
00:35:51Il n'y a pas besoin,
00:35:52encore une fois,
00:35:53d'ériger un Grenelle,
00:35:54de constituer un Grenelle
00:35:55sur l'ultra-violence des mineurs.
00:35:57Appliquons la loi.
00:35:58Il y a un article
00:35:59dans le Code pénal,
00:36:00227-17.
00:36:01Il faut appliquer la loi,
00:36:03tout simplement.
00:36:04Tout ce qui concerne
00:36:05la sécurité,
00:36:06la civilisation,
00:36:07l'identité française,
00:36:08le pouvoir d'achat,
00:36:09on est à plus de 3100 milliards
00:36:10de dettes.
00:36:11Tout ça est un désastre.
00:36:13Et il vient écrire
00:36:14une lettre aux Français.
00:36:15Mais enfin,
00:36:16de qui se moque-t-on ?
00:36:17Grise, ce genre,
00:36:18je traduis,
00:36:19faites-moi confiance,
00:36:20je ferai mieux.
00:36:21En gros, c'est ça.
00:36:22C'est ça qu'il dit.
00:36:23C'est raccourci.
00:36:24Ça ne peut pas être entendu
00:36:26par les Français
00:36:27qui nous regardent.
00:36:28Là, on est dans l'émotion,
00:36:30dans les tripes.
00:36:31Ce sont les tripes
00:36:32qui vont voter le 30 juin.
00:36:33Les gens en ont marre.
00:36:34On est dans une cellule
00:36:35de dégrisement.
00:36:36On a eu l'enchantement
00:36:38macronien,
00:36:39du premier de la classe.
00:36:40Le Mozart de l'économie.
00:36:42Tous les adjectifs.
00:36:44Je vois Arthur rigoler
00:36:45quand je dis
00:36:46le Mozart de l'économie.
00:36:47Vous allez voir,
00:36:48la start-up nation.
00:36:50Les gens sont revenus
00:36:51de tout ça.
00:36:52Revenus de tout ça
00:36:53par deux facteurs.
00:36:54L'ultra-violence.
00:36:55Il y a eu quand même
00:36:56un milliard d'euros
00:36:58pendant les émeutes.
00:36:59On a, elle,
00:37:00un milliard d'euros de dégâts.
00:37:01Il y a eu Crépole
00:37:02qui est une attaque
00:37:03presque coloniale.
00:37:04Les gens ont compris.
00:37:05À Crépole,
00:37:06les gens ont compris
00:37:07ce qu'ils ne voulaient pas comprendre.
00:37:08Ce n'est pas un problème social.
00:37:09C'est un problème
00:37:10presque d'ethnie contre ethnie.
00:37:12Ils ont compris la gravité
00:37:13de là où on les emmène,
00:37:14sous Macron.
00:37:15Ce n'est pas sa faute.
00:37:16Ça a commencé avant.
00:37:17Ce n'est pas que sa faute.
00:37:18Et il y a eu la cherté
00:37:19du pouvoir de la vie.
00:37:20Là, ils sont en colère.
00:37:22Macron est passé
00:37:23du premier de la classe
00:37:24à ce petit chef narcissique,
00:37:25manipulateur qu'on déteste.
00:37:27Parce que le premier de la classe,
00:37:28soit il est aimé,
00:37:29soit il est victime de bullying.
00:37:31Là, c'est le bullying
00:37:32sur l'élève Macron.
00:37:34À sa place, moi, je me tairai
00:37:36et je laisserai gérer le…
00:37:38Je ne suis pas certain
00:37:39qu'ils vous entendent,
00:37:40je pense qu'il va s'exprimer
00:37:42d'ici dimanche.
00:37:44Il y a un autre entretien
00:37:45prévu ce soir.
00:37:46Ce soir, il va parler
00:37:47sur une plateforme,
00:37:48sur un site internet.
00:37:49Il y aura une nouvelle interview
00:37:50d'Emmanuel Macron
00:37:51ce soir qui sera diffusée.
00:37:52Et ça continue.
00:37:53Et dans tous les dossiers
00:37:54que vous évoquez,
00:37:55Gabriel l'a rappelé aussi,
00:37:56c'est important,
00:37:57ce qui se passe
00:37:58sort en Nouvelle-Calédonie aussi
00:37:59parce que c'est loin d'être calme.
00:38:00Et c'est vrai que
00:38:01lorsqu'on évoquait
00:38:02la situation en Nouvelle-Calédonie,
00:38:03ici, on disait à Paris
00:38:04non, non, tout va bien.
00:38:05Sauf que nous,
00:38:06on avait notre envoyé spécial
00:38:07Régine Delfour qui était là.
00:38:08On avait des témoignages,
00:38:09nous étions témoins
00:38:10et c'était loin,
00:38:11très très loin de la réalité.
00:38:12Et c'est peut-être ça aussi
00:38:13que les Français veulent sanctionner.
00:38:14C'est sans doute beaucoup ça même.
00:38:15Il y a beaucoup de sujets
00:38:16par ailleurs,
00:38:17il y a Mayotte, enfin…
00:38:18Mayotte, oui, évidemment.
00:38:19Vous aviez raison de le rappeler,
00:38:20évidemment, évidemment.
00:38:21Allez, on fait un nouveau tour
00:38:22d'informations
00:38:23avec Somaïa Labidi
00:38:25et ensuite, on parlera de
00:38:26Gabriel Attal
00:38:27qui a un peu évoqué
00:38:28Emmanuel Macron aussi.
00:38:29Enfin, on en parle.
00:38:30Elle reste avec nous.
00:38:31On va vous en parler
00:38:32à l'instant Thierry.
00:38:33Regain de tensions
00:38:34en Nouvelle-Calédonie.
00:38:35La CCAT,
00:38:36cellule de coordination
00:38:37des actions de terrain,
00:38:39réclame la libération
00:38:40et le retour immédiat
00:38:41des militants indépendantistes
00:38:42transférés en métropole.
00:38:44Alors que dans le même temps,
00:38:45une enquête est en cours
00:38:46pour déterminer
00:38:47les circonstances
00:38:48de la mort d'un jeune
00:38:49de 23 ans
00:38:50qui s'est rendu
00:38:51sur des barrages.
00:38:52Il dénonce
00:38:53un retour en arrière.
00:38:54Invité de la matinale
00:38:55CNews,
00:38:56le président
00:38:57de l'Union nationale
00:38:58des propriétaires immobiliers
00:38:59tira boules et rouges
00:39:00sur la suppression
00:39:01de la loi anti-squat.
00:39:02Une mesure proposée
00:39:03par le Nouveau Front Populaire
00:39:04et qui outre
00:39:05des peines moins sévères
00:39:06pour les squatteurs
00:39:07porterait atteinte
00:39:08aux droits de propriété
00:39:09et aux droits de logement
00:39:10selon lui.
00:39:11Et puis, inauguration
00:39:12en Grande-Pompée
00:39:13en présence du chef
00:39:14de l'État
00:39:15de la nouvelle version
00:39:16de la ligne
00:39:17de métro 14.
00:39:18Une nouvelle ligne
00:39:19qui reliera
00:39:20les stations
00:39:21de Saint-Denis-Pleyel
00:39:22à l'aéroport
00:39:23d'Orly.
00:39:25Merci beaucoup
00:39:26Son Maya.
00:39:27Je le disais,
00:39:28Gabriel Attal
00:39:29était l'invité
00:39:30du grand rendez-vous politique
00:39:31de Laurence Ferry
00:39:32ce matin.
00:39:33Je vais faire
00:39:34un petit annoncement
00:39:35très court.
00:39:36On va laisser
00:39:37la question de Laurence
00:39:38et vous avez bien écouté
00:39:39et la question de Laurence
00:39:40et surtout aussi
00:39:41évidemment
00:39:42la réponse
00:39:43de Gabriel Attal.
00:39:44Et on débat après.
00:39:45Est-ce que vous vous émancipez
00:39:46du président
00:39:47de la République
00:39:48aujourd'hui ?
00:39:49Est-ce que vous dites
00:39:50lui c'est lui,
00:39:51ou est-ce que vous dites
00:39:52c'est les autres.
00:39:53Mais bon,
00:39:54ça recouvre une réalité.
00:39:55Chacun son identité,
00:39:56chacun son ADN,
00:39:57chacun sa méthode.
00:39:58On est tous différents,
00:39:59vous êtes différente
00:40:00de monsieur Nézarbe.
00:40:01Et voilà,
00:40:02je pense que chacun
00:40:03se présente
00:40:04devant les Français
00:40:05avec une identité
00:40:06qui lui est propre,
00:40:07une méthode
00:40:08qui lui est propre
00:40:09et ensuite
00:40:10les Français décident.
00:40:11On plaisantait
00:40:12Orantade
00:40:13mais c'était un peu
00:40:14la chanson
00:40:15de Tonton David
00:40:16qu'on a connu
00:40:17avec un lardnière
00:40:18dans la ville.
00:40:19Là c'est plus
00:40:20un lardnière
00:40:21c'est ça.
00:40:22Là c'est petit frère Attal
00:40:23qui répond
00:40:24au grand frère Macron.
00:40:25Là il essaie
00:40:26de s'affranchir
00:40:27un petit peu.
00:40:28Il s'est affranchi
00:40:29parce qu'on a compris
00:40:30en tout cas les candidats.
00:40:31C'est notre analyse.
00:40:32Les candidats
00:40:33ont compris
00:40:34du centre,
00:40:35du bloc central
00:40:36ont compris
00:40:37qu'Emmanuel Macron
00:40:38c'était un peu le Misty Grey
00:40:39donc tout le monde
00:40:40s'en débarrassait.
00:40:41Et vous le voyez
00:40:42à chaque fois
00:40:43on va voir
00:40:44si la tête d'Emmanuel Macron
00:40:45va apparaître
00:40:46sur les bulletins,
00:40:47va apparaître
00:40:48sur les affiches.
00:40:49Les européennes
00:40:50ont sanctionné.
00:40:51Bardella a voulu faire
00:40:52un référendum
00:40:53contre Macron.
00:40:54Les Français ont joué le jeu
00:40:55et ont répondu.
00:40:56Evidemment personne
00:40:57peut se réclamer
00:40:58d'Emmanuel Macron
00:40:59sauf s'il le souhaite perdre.
00:41:00Brice.
00:41:01Brice Galli.
00:41:02Le petit frère
00:41:03devient grand.
00:41:04Oui.
00:41:05On peut beaucoup
00:41:06en vouloir
00:41:07à l'abri à l'Attal
00:41:08mais au moins
00:41:09il sait ce qu'il veut.
00:41:10Il a une idée
00:41:11d'où il va.
00:41:12Il a beaucoup d'ambition.
00:41:13Et il reste populaire
00:41:14sur le terrain.
00:41:15Oui.
00:41:16Mais c'est important
00:41:17de le signaler.
00:41:18Parce qu'il y a
00:41:19une France qui va bien.
00:41:20Il y a plusieurs clivages
00:41:21aujourd'hui en France.
00:41:22Il y a la France
00:41:23qui est en colère.
00:41:24Il y a une France
00:41:25qui va très bien
00:41:26et qui nous remercie
00:41:27et qui est contente
00:41:28sous Attal
00:41:29qui croit que c'est
00:41:30le camp du bien.
00:41:31Donc elle existe aussi.
00:41:32Elle est légitime.
00:41:33Maintenant tout ça,
00:41:34le pays se meurt
00:41:35de ses ambitions
00:41:36qui ignorent
00:41:37tout à fait leur bilan.
00:41:38On a vu Darmanin hier dire
00:41:39oui, moi je suis de droite.
00:41:40Le peuple est de droite.
00:41:41Il se positionne.
00:41:42À un moment donné,
00:41:43on est à la fin
00:41:44de la quatrième république.
00:41:45C'est un droit d'inventaire
00:41:46qu'il faut faire
00:41:48Je ne sais pas
00:41:49s'ils ont compris ça,
00:41:50ce personnel politique-là.
00:41:51Il me rappelle un peu,
00:41:52on ne l'a pas vécu,
00:41:53Versailles en juin,
00:41:54juillet 1789.
00:41:55Je vous confirme,
00:41:56on ne l'a pas vécu.
00:41:57On ne l'a pas vécu,
00:41:58mais c'est l'illusion
00:41:59qu'on peut créer
00:42:00une continuité
00:42:01et qu'il faut donner
00:42:02quelques miettes
00:42:03aux pauvres,
00:42:04aux peuples,
00:42:05un peu de sécurité par-ci.
00:42:06Macron leur disait
00:42:07je vous ai compris,
00:42:08ça m'a rappelé
00:42:09de Gaulle en Algérie,
00:42:10je vous ai compris.
00:42:11Finalement,
00:42:12les Pays Noirs,
00:42:13ils se sont fait dégager.
00:42:14C'est une époque
00:42:16C'est une époque
00:42:17très bizarre.
00:42:18Gabriel et Zawina.
00:42:19Gabriel.
00:42:20Il y a des objets
00:42:21qui restent attachés
00:42:22aux politiques.
00:42:23Il y en a certains,
00:42:24c'est le pain au chocolat
00:42:25ou l'OMAR,
00:42:26je ne vais pas les citer
00:42:27par charité.
00:42:28Lui, c'est l'Abaya,
00:42:29c'est en positif pour le coup.
00:42:30C'est vrai que c'est l'Abaya
00:42:31et je trouve qu'il bénéficie
00:42:32d'une rente
00:42:33un petit peu excessive
00:42:34au vu de ce qui a été fait.
00:42:35Mais ça prouve
00:42:36que les Français
00:42:37sont tellement désespérés
00:42:38que quand un ministre
00:42:39tape du poing sur la table
00:42:40en disant
00:42:41les Abayas,
00:42:42c'est un peu
00:42:43c'est quand même
00:42:44juste la moindre des choses
00:42:45en fait.
00:42:46Mais personne ne l'avait fait.
00:42:47Voilà, exactement.
00:42:48Mais c'est vrai,
00:42:49vous avez raison de le dire.
00:42:50Du coup, il a été mis
00:42:51sur une niche
00:42:52avec des cierges devant lui.
00:42:53C'est devenu
00:42:54Saint-Gabriel-Attal.
00:42:55Mais pourtant,
00:42:56si on regarde
00:42:57de plus près,
00:42:58il a dit que
00:42:59l'éducation nationale
00:43:00c'était la mère des batailles.
00:43:01Il n'a rien eu de plus pressé
00:43:02que de faire autre chose
00:43:03et de nommer
00:43:04Nicole Belloubet
00:43:05qui n'a absolument rien
00:43:06de propre.
00:43:07Entre temps,
00:43:08elle a été nommée
00:43:09première ministre.
00:43:10En tout cas,
00:43:11celle qu'il avait tendance
00:43:12à nous montrer.
00:43:13Par ailleurs,
00:43:14je l'ai regardé,
00:43:15je ne sais pas si vous avez vu
00:43:16cette petite vidéo
00:43:17où on le voit affronter
00:43:18Raphaël Arnault.
00:43:19Vous voyez ce micro ?
00:43:20Oui, bien sûr.
00:43:21C'est un épisode
00:43:22dont on a beaucoup parlé,
00:43:23oui.
00:43:24Il ne fait pas la peine
00:43:25de refaire son pédigree.
00:43:26Non, non,
00:43:27on en a beaucoup parlé.
00:43:28Mais il dit,
00:43:29ce qu'il trouve à lui reprocher,
00:43:30c'est vous faites monter
00:43:31l'extrême droite.
00:43:32Non, mais je veux dire,
00:43:33Raphaël Arnault,
00:43:34il est en soi un problème.
00:43:35La France insoumise
00:43:36n'est pas seulement
00:43:37un problème
00:43:38parce qu'elle fait monter
00:43:39l'extrême droite.
00:43:41Il a une position, lui,
00:43:42des idées opposées
00:43:43à celles de la France insoumise
00:43:44autre que la rhétorique
00:43:45vous faites monter
00:43:46l'extrême droite.
00:43:47Ce qui laisse à supposer
00:43:48qu'en premier lieu,
00:43:49c'est l'extrême droite
00:43:50qu'il doit combattre.
00:43:51Mais pardon,
00:43:52sur la baïa,
00:43:53il est plus proche
00:43:54de l'extrême droite
00:43:55que l'extrême gauche,
00:43:56soyons très clairs.
00:43:57Ça c'est clair.
00:43:58Et l'autre petite réaction
00:43:59que j'aimerais vous montrer,
00:44:00il déclare à Laurence,
00:44:01j'ai montré dans toutes
00:44:02les fonctions
00:44:03qui ont été les miennes
00:44:04que j'étais capable
00:44:05de faire des constats lucides,
00:44:06de reconnaître ce qui fonctionne
00:44:07et ne fonctionne pas
00:44:08et de prendre
00:44:09des décisions radicales.
00:44:10Réaction rapide,
00:44:11non pas radicale,
00:44:12évidemment,
00:44:13de votre part,
00:44:14ma chère Sabrina.
00:44:15Écoutez,
00:44:16c'est l'éternel recommencement
00:44:17de l'aporie
00:44:18de ces gouvernants
00:44:19qui ont des informations
00:44:20qui leur sont remontées
00:44:21et qui décident
00:44:22de ne pas décider.
00:44:23Un chef,
00:44:24c'est fait pour cheffer,
00:44:25comme disait Jacques Chirac.
00:44:26C'est-à-dire
00:44:27qu'il n'y a pas
00:44:28d'exemple,
00:44:29il n'y a pas
00:44:30d'exemple
00:44:31et il n'y a pas
00:44:32d'exemple
00:44:33et il n'y a pas
00:44:34d'exemple.
00:44:35Il n'y a pas
00:44:36d'exemple
00:44:37et il n'y a pas
00:44:38d'exemple.
00:44:39Les chefs qui sont
00:44:40dans la société
00:44:41de Jacques Chirac,
00:44:42ils savent
00:44:43que voilà,
00:44:44il y a encore une fois
00:44:45des paradigmes
00:44:46comme disait Audrey,
00:44:47c'est-à-dire
00:44:48des clivages
00:44:49dans la société
00:44:50qui sont très oppositionnels.
00:44:51La France est vraiment fracturée,
00:44:52ça ne date pas d'aujourd'hui,
00:44:53ça date d'il y a 40 ans,
00:44:54on se souvient
00:44:55des fameuses fractures sociales
00:44:56dont parlait justement
00:44:57Jacques Chirac.
00:44:58Donc ils sont informés
00:44:59mais voyez-vous,
00:45:00il y a la cour de bangie,
00:45:01il y a l'excès
00:45:02de communication
00:45:03ou le déficit
00:45:04de communication
00:45:05trop peur ou justement pour ne pas paraître peureux, donc ils jouent sur cette ligne-là
00:45:10un peu psychosociale de « alors on sait ce qui se passe mais pour l'instant on ne peut
00:45:14pas faire grand-chose » ou alors c'est « le danger est tellement flagrant puisque
00:45:17l'extrême droite est au pouvoir que d'un coup, eh bien on sait que par exemple, l'excuse
00:45:20de minorité, il va falloir effectivement travailler dessus, légiférer dessus parce
00:45:25que c'est un des plébiscites liés à l'ultra-violence qui inquiètent les enfants, qui inquiètent
00:45:29les parents, qui inquiètent les professeurs, qui inquiètent la société tout entière
00:45:33donc là, d'un coup d'un seul, eh bien l'excuse de minorité doit être mise sous
00:45:37la table alors qu'Éric Dupond-Moretti avait quand même quelques années pour le faire,
00:45:40il ne l'a jamais fait mais ça c'est un des exemples que je pourrais citer parmi tant
00:45:44d'autres.
00:45:45Donc Gabriel Attal, il parle d'identité politique comme ça pour montrer qu'il est
00:45:51dans une dynamique finalement un peu différentialiste mais finalement très proche de Macron, c'est
00:45:55en même temps, c'est le jeu d'équilibre qu'on trouve mais qui est un jeu d'équilibre
00:45:59fallacieux puisque les Français en ont pertinemment conscience et c'est la raison pour laquelle
00:46:03ils ont été largement sanctionnés par le vote aux Européennes lié au Rassemblement National.
00:46:07Thomas, vous vouliez dire quelque chose là ?
00:46:09J'ai beaucoup suivi Gabriel Attal lors de ses déplacements, je me suis beaucoup entretenu
00:46:11avec ses équipes.
00:46:12Il y a bien une chose qui m'a marqué, c'est qu'ils ont des capteurs, ce qui n'est pas
00:46:16le cas de tous les gouvernants, ils savent ce qu'il se passe, ils ont conscience de
00:46:20ce qui se passe dans le pays, des aspirations des Français et je pense que dans la construction
00:46:23politique qui va être celle de Gabriel Attal, qui va désormais être loin du macronisme
00:46:27en tout cas, on l'imagine, il va pouvoir peut-être créer sa propre colonne vertébrale
00:46:31idéologique et je pense qu'on verra là peut-être ses aspirations à lui parce que
00:46:35c'est vrai, je suis d'accord avec Gabriel, on n'a pas vraiment conscience et connaissance
00:46:38de tout ce que voudrait faire Gabriel Attal.
00:46:40Allez les amis, on marque une pause et on va parler de Jean-Luc Mélenchon.
00:46:42Il veut aller à Matignon mais certaines personnes lui disent, bah non, ça nous plaît pas,
00:46:49dont un ancien président de la République et là c'est intéressant, cette petite guerre
00:46:53entre l'ancien président de la République, François Hollande, et Jean-Luc Mélenchon.
00:46:57Allez, on en parle juste après la pause pub.
00:47:01A tout de suite.
00:47:05Il est 13h30, merci de nous accueillir chez vous, c'est la dernière ligne droite pour
00:47:08Midi News.
00:47:09On se retrouve dans quelques instants avec mes invités mais tout de suite, on fait un
00:47:12nouveau tour de l'information avec Somaya Labidi.
00:47:14À la une, nous sommes la seule alternance crédible et responsable, affirme Jordan Bardella
00:47:19lors de la présentation du programme du RN, un catalogue de mesures allant de la baisse
00:47:24de la TVA à la suppression du droit du sol jusqu'à la fin de l'excuse de minorité
00:47:28et un Big Bang de l'autorité à l'école, un programme qui inquiète déjà les patrons
00:47:33mais aussi les associations.
00:47:35C'est un féminicide qui avait provoqué une très vive émotion dans la région.
00:47:40Un homme comparé devant les assises du Nord a doué pour l'enlèvement et le meurtre de
00:47:44son ex-compagne Nathalie Debailly le 27 mai 2019.
00:47:48Trois autres hommes accusés d'avoir participé à son enlèvement vont comparaître à ses
00:47:53côtés.
00:47:54Et puis place au grand oral du Bac après la philosophie et les épreuves de spécialité.
00:47:59La semaine dernière, les lycéens de Terminal Général et Technologique se testent à l'oral.
00:48:03À partir d'aujourd'hui, un rendez-vous susceptible d'être perturbé par une grève
00:48:07des enseignants de sciences économiques et sociales.
00:48:11Merci Somaya.
00:48:13Le Bac, pour moi, c'était hier.
00:48:15Pour vous aussi, évidemment.
00:48:18Allez, 13h32, c'est la dernière ligne droite.
00:48:20Je représente mes invités, Gabriel Cluzel, Saouina Medjama, Arthur Batry-Gandris, Galier
00:48:25Thomas Bonnet.
00:48:26On a beaucoup parlé du Rassemblement National.
00:48:28On va parler du Front Populaire.
00:48:33Voilà, on va parler du Front Populaire.
00:48:36Il y a un peu de friture sur la ligne.
00:48:37C'est le moins qu'on puisse dire.
00:48:38Depuis que Jean-Luc Mélenchon a dit qu'il avait peut-être envie, très certainement
00:48:43envie, très, très envie d'aller du côté de Matignon.
00:48:46Eh bien, ça suscite un peu de friture du côté du Front Populaire.
00:48:50On voit tout ça avec Kylian Mbappé et évidemment, je vous interroge sur le sujet.
00:48:55Jean-Luc Mélenchon, Premier ministre, pour François Hollande, c'est non.
00:48:59Si j'ai un message à faire passer, c'est que Jean-Luc Mélenchon, qui a pu, il y a
00:49:02deux ans, être à un moment une possibilité, aujourd'hui, s'il veut rendre service au
00:49:06nouveau Front Populaire, il faut qu'il se mette de côté, qu'il se taise.
00:49:10En meeting à Montpellier, ce dernier lui a répondu.
00:49:14Vous connaissez quel type d'homme je suis.
00:49:17Je viens de bon rang.
00:49:19Si je suis là, dans le moment où je m'y trouve, c'est parce que, pendant tout ce
00:49:24temps, je n'ai jamais cédé.
00:49:27Je ne renoncerai jamais à l'honneur d'être une cible, comme dit Cyrano Bergerac.
00:49:34Au sein du nouveau Front Populaire, deux lignes s'affrontent pour la nomination d'un
00:49:38éventuel Premier ministre.
00:49:39D'un côté, les Insoumis veulent que le parti ayant le plus de députés propose un
00:49:43nom. De l'autre, le Parti Socialiste veut procéder à un vote.
00:49:46Pour Fabien Roussel, quoi qu'il arrive, le nom de Jean-Luc Mélenchon doit être
00:49:50oublié. L'idée d'une nomination au poste de Premier ministre de Jean-Luc Mélenchon,
00:49:54qu'il alimente lui-même, n'a jamais fait l'objet d'un accord entre les forces du
00:49:57Front Populaire. C'est faux et insupportable.
00:50:00Sans le citer, Marine Tendolie a également écarté l'hypothèse Jean-Luc Mélenchon
00:50:04comme futur Premier ministre.
00:50:06Selon la Secrétaire nationale des écologistes, la personne choisie serait
00:50:09fédératrice au sein des différentes familles politiques.
00:50:13Bon ben voilà, j'exagérais pas, il y a un peu de friture du côté du Front
00:50:16Populaire, du côté de Matignon, Gabrielle.
00:50:20Oui, de fait, Jean-Luc Mélenchon ne plaît pas à tout le monde, mais en réalité,
00:50:23parce qu'ils savent que c'est un repoussoir.
00:50:25C'est exactement ce que dit François Hollande.
00:50:26Il dit, il faut qu'il se tienne un peu à l'écart s'il veut rendre service au
00:50:30nouveau Front Populaire. J'ai envie de dire que François Hollande pourrait
00:50:33s'appliquer à lui-même le même qu'on l'avait.
00:50:35Il est plus populaire à gauche. Il figure en bonne place parmi les premiers ministres.
00:50:38Tous les Français n'ont pas une mémoire de poisson rouge.
00:50:41Non, en tout cas, à gauche, nous sommes d'accord.
00:50:44Et quand même, l'homme qui a parlé de partition du territoire, qui aujourd'hui
00:50:48ne trouve aucun problème à rejoindre le nouveau Front Populaire.
00:50:51C'est quand même assez problématique.
00:50:53Mais Jean-Luc Mélenchon, il a un hubris qui, évidemment, le pousse vers
00:50:57Matignon. Mélenchon, Matignon, ça commence, c'est pareil, ça rime.
00:51:03Donc, il y croit.
00:51:04C'est un slogan, ça. Mélenchon, Matignon, Matignon, Mélenchon, c'est ça.
00:51:07On peut l'appeler Jean-Luc Matignon, si vous voulez.
00:51:09Et donc, c'est un peu, puis il y a eu égard à son âge.
00:51:13C'est un peu son bâton de maréchal.
00:51:14Évidemment, il pousse la roue et il ne va pas s'effacer.
00:51:20Ce n'est pas Durand à s'effacer.
00:51:21Regardez les purges. Il les a revendiquées.
00:51:23Il a directé un siège de député.
00:51:26Ce n'est pas une rente à vie.
00:51:27Donc, je crois qu'ils ne vont pas se débarrasser de Jean-Luc Mélenchon
00:51:32de cette façon-là. Et de fait, pour certains, il est un épouvantail.
00:51:35On l'évoquait avec Thomas Bonnet, Idriss Ghali.
00:51:39En fait, c'est peut-être le coup d'après qu'il prépare Jean-Luc Mélenchon.
00:51:43C'est-à-dire 2027.
00:51:44Ah oui, le coup d'après, c'est 2027.
00:51:46Oui, bien sûr, bien sûr.
00:51:47Oui, bon, il y a surtout de l'eau dans le gaz
00:51:51entre les socialistes et Mélenchon, qui est un ancien socialiste.
00:51:54Ah bon ? Ça me surprend ce que vous dites là.
00:51:56Il y a un ressentiment très fort.
00:51:59Ils lui ont confié bon an mal an la garde du troupeau électoral
00:52:04des enragés, qu'il a fait très bien.
00:52:06Il leur a rendu service parce qu'il a maintenu cet électorat-là
00:52:11plus ou moins dans le cadre de la République.
00:52:16Il a essayé de faire ce qu'il a pu avec toutes les critiques qu'on peut lui faire.
00:52:20Moi, je voulais faire quand même une boutade.
00:52:21Il faudrait demander à Mélenchon de se retirer au nom de la diversité.
00:52:24Quand même une femme issue d'une minorité sexuelle
00:52:27ou un Palestinien naturalisé pour Mélenchon.
00:52:30C'est ce qui va se passer.
00:52:31Parce qu'il y a une femme qui coche les deux casques que vous m'évoquez.
00:52:34Oui, Rémi Mahassan en l'occurrence.
00:52:36Voilà, parce qu'il faut que ces gens-là boivent le venin
00:52:39qu'ils ont instillé dans la vie politique française.
00:52:41Ils nous ont quand même bien américanisés.
00:52:42On est comme les Américains maintenant.
00:52:43On ne dit pas à quelqu'un, qu'est-ce que tu peux faire pour le pays ?
00:52:46On dit, d'où tu viens ? Où viens-tu ?
00:52:48Quels sont tes traumatismes ?
00:52:49Nous sommes tous devenus des afro-français, des arabo-français, des latino-français.
00:52:53Eh bien, voilà, il faut que ces gens-là payent ce prix-là.
00:52:55Je fais un peu d'humour.
00:52:56Non, mais à mon avis, ce n'est pas que de l'humour.
00:52:58Ça peut arriver, parce que regardez Raquel Garrido.
00:53:01Je ne sais pas si vous l'avez vu, il y a deux ans,
00:53:02il y a eu un débat sur Street Press avec le candidat qui, aujourd'hui, la remplace.
00:53:06Et il explique qu'il faut plus de diversité,
00:53:07que le porte-parolat par des gens qui n'ont pas vécu le racisme.
00:53:10Ça va bien.
00:53:10De fait, on ne vaut plus par ce que l'on fait, mais par ce que l'on est.
00:53:13Eh bien, au début, elle a kiessé.
00:53:15Puis à la fin du débat, elle a dit non, mais attendez,
00:53:17vous êtes en train de me remettre en cause.
00:53:19Deux ans plus tard, voilà, c'est arrivé.
00:53:21Vous parliez du coup d'après, ma théorie que j'ai exposée ce week-end.
00:53:26Jean-Luc Mélenchon n'est pas à l'origine de ce nouveau faux populaire.
00:53:29Alors, ça lui a un peu échappé.
00:53:31Il sait, lui aussi, tout comme François Hollande,
00:53:33qu'il est un repoussoir pour un certain nombre de personnes à gauche.
00:53:36Pourtant, il multiplie les apparitions dans les médias.
00:53:38Encore ce soir, il va parler, alors que certains lui demandent de se taire.
00:53:44L'implore de se taire.
00:53:45Je pense que Jean-Luc Mélenchon vise évidemment le coup d'après.
00:53:48Il sait que sa présence pourrait faire perdre son camp.
00:53:51Et je pense que de manière très cynique et machiavélique,
00:53:53il préfère voir le Rassemblement national arriver à Matignon
00:53:56pour une période de deux, voire trois ans,
00:53:58et ensuite arriver en 2027 dans une position, pense-t-il,
00:54:01de sauveur, de figure de la gauche.
00:54:03Parce que Jean-Luc Mélenchon, Matignon, c'est sympa,
00:54:05mais je pense qu'il vise plutôt l'Elysée.
00:54:07Bon, merci de cette précision.
00:54:09Alors, avec Gabriel, on a le slogan Mélenchon à Matignon.
00:54:13On a l'idée, Idriss.
00:54:15Sabrina, petite suggestion, petite idée.
00:54:17Arthur, la même question.
00:54:18À quel sujet ?
00:54:21En corrélation avec son intention de Mélenchon ?
00:54:24Oui, évidemment.
00:54:25Là, je n'ai pas de slogan le concernant,
00:54:27mais je peux expliquer beaucoup de choses sur ce sujet,
00:54:30mais ça prendrait énormément de temps.
00:54:31Non, je n'ai pas de slogan qui me vient en tête, Cyril.
00:54:33Je vais vous exposer la stratégie, si vous voulez, de Mélenchon.
00:54:35Oui, en deux mots.
00:54:36Parce que depuis 2017, l'extrême gauche est la norme.
00:54:39La gauche du gouvernement est reléguée aux marges.
00:54:41On sait depuis que la gauche est gauche
00:54:43qu'ils peuvent se rouler dans l'infange pour s'unir.
00:54:45Donc, ce ne sera pas un problème, même si c'est un repoussoir.
00:54:47Depuis 2017, une seule démarche, c'est de se donner une carrière de dissident.
00:54:52Lui, qui est un notable de la politique.
00:54:54On sait que Mélenchon et la dictature, c'est une grande histoire d'amour.
00:54:57Depuis 20 ans, il fait des yeux doux à Chavez.
00:55:00Et qu'il a aussi regardé son fonctionnement à la France insoumise.
00:55:04Il n'a pas été nommé, il s'est autoproclamé.
00:55:05Il n'a pas été candidat, il s'est autoproclamé.
00:55:08Les candidats et les chefs de cartes du parti n'ont pas été élus.
00:55:12Il les a autoproclamés.
00:55:13Donc, lui, il a compris que le pouvoir, ça se prenait.
00:55:15Il va le prendre et les autres vont se coucher au nom de l'Union de la Gauche.
00:55:18Alors, justement, puisqu'on parle du Front populaire,
00:55:20je voulais vous faire réagir sur un dernier sujet pour notre émission.
00:55:23Je vous approcherai sur le sujet, évidemment, Sabrina.
00:55:25Si le nouveau Front populaire prévoit, justement, de suspension de la loi
00:55:29qu'ils appellent le droit au logement.
00:55:31Sujet sensible.
00:55:32On sera avec un agriculteur qui a été victime de squattes
00:55:35depuis plus de quatre ans, qui témoignera.
00:55:37Sauf que le texte favorise les squatteurs plutôt que les propriétaires.
00:55:39On voit tout ça avec Thibaut Marcheteau et Maxime Lavandé.
00:55:42Et on sera avec Jean-Louis Valleton, agriculteur, qui nous racontera ça.
00:55:46C'est cette mention dans le programme du nouveau Front populaire
00:55:48qui inquiète les propriétaires de logements.
00:55:51L'abrogation de la loi Casbarian qui criminalise les locataires
00:55:54et l'interdiction des expulsions locatives pour impayés
00:55:57sans proposition de relogement.
00:55:59La loi du 27 juillet 2023, rédigée par l'actuel ministre du Logement,
00:56:03Guillaume Casbarian, vise à faciliter les procédures
00:56:06en cas de mauvais payeurs ou de squattes.
00:56:08Pour ce responsable dans une entreprise qui conseille les victimes de squattes,
00:56:11la suppression de la loi ajouterait des difficultés supplémentaires
00:56:14pour les propriétaires.
00:56:15La plupart des propriétaires qui nous appellent sont assez démunis
00:56:20face à leur problème de loyer impayés ou de squatteurs.
00:56:24Malgré cette loi qui était censée simplifier un petit peu les démarches
00:56:28au profit des propriétaires.
00:56:29Donc effectivement, si elle est supprimée,
00:56:31ça risque de devenir pire pour eux, encore plus difficile.
00:56:35Donc ce n'est pas forcément pertinent dans l'intérêt des propriétaires
00:56:39de supprimer cette loi.
00:56:41Elle pourrait également impacter le marché de l'immobilier.
00:56:44Ça va peut-être inciter les propriétaires à se tourner vers
00:56:47d'autres formes d'investissement que l'immobilier.
00:56:49Avec la bourgation de la loi anti-squattes,
00:56:51les propriétaires redoutent une explosion des loyers impayés.
00:56:55Allez les amis, on va retrouver Jean-Louis Valléton, qui est agriculteur.
00:56:59Bonjour Jean-Louis Valléton.
00:57:01Merci d'avoir accepté notre invitation d'Emily News.
00:57:03Je voulais absolument vous avoir.
00:57:05Racontez-nous un petit peu ce qui vous est arrivé
00:57:07et comment vous réagissez à cette proposition du Front Populaire
00:57:11si demain le Front Populaire est élu ?
00:57:16Réagir, comment on peut réagir quand on ne peut plus payer ce qu'on doit ?
00:57:23Par rapport à quelqu'un qui profite de chez moi
00:57:28pour louer à d'autres personnes en toute impunité
00:57:32parce qu'il y a des procédures en cours.
00:57:35Voilà, la gendarmerie me menace de garde à vue si je m'approche de chez moi.
00:57:42Voilà, il a été expulsé, Lucier, lors de l'expulsion,
00:57:51voit un coffre-fort alors qu'il me doit quand même aujourd'hui 140 000 euros.
00:57:56Et moi doute que lors de l'expulsion, il voit un coffre-fort
00:57:59et il ne fait pas ouvrir le coffre-fort.
00:58:01C'est magnifique, c'est extraordinaire.
00:58:04Donc aujourd'hui, moi ce que j'ai à dire, c'est que la justice,
00:58:07moi j'ai tout gagné devant la justice,
00:58:12il est sans droits ni titres depuis 2021.
00:58:16Et l'exécutif, Lucier, à la préfecture, à la gendarmerie,
00:58:20voilà, protège ce type de personnes.
00:58:23J'ai crié au ministre du Logement que vous venez de citer,
00:58:29comment se fait-il ?
00:58:30Moi, depuis le 2 novembre, il est squatteur.
00:58:33Il n'est plus locataire en mauvais payeur.
00:58:35Depuis le 2 novembre 2023, il est squatteur.
00:58:39Et voilà, il y a toujours une loi, il y a toujours un jugement,
00:58:43il y a toujours, on me dit, il y a toujours une procédure en cours.
00:58:47Donc comment voulez-vous que je réagisse ?
00:58:50Aujourd'hui, je suis SDF, je ne peux plus payer le crédit de la propriété.
00:58:56Avec ma maladie cardiaque, je suis obligé de retravailler.
00:58:59Voilà, c'est magnifique, continuons comme ça.
00:59:03Comment voulez-vous que ça finisse ?
00:59:06Voilà, je veux dire, je comprends un peu certaines régions
00:59:15qui font que voilà, en Corse, ça n'existe pas ce genre de système.
00:59:20C'est tout.
00:59:21Merci, merci beaucoup Jean-Louis Valléton, on voulait absolument vous avoir.
00:59:25Merci pour votre témoignage.
00:59:27Et évidemment, on vous souhaite bon courage pour la suite.
00:59:30Ça, c'est du concret.
00:59:31Arthur, on voit un petit peu les conséquences et on voit ce que ça peut entraîner
00:59:37si effectivement, le Front populaire est au gouvernement demain
00:59:41avec la suppression de cette loi anti-squatte.
00:59:43Oui, mais je pense que ça s'inscrit dans un ensemble qui est plus large.
00:59:45Emmanuel Macron a dit que c'était un projet immigrationniste.
00:59:48Moi, je pense que c'est un projet grand remplaciste,
00:59:50parce que si vous regardez l'ensemble des sujets de l'immigration
00:59:54où la loi anti-squatte rentre dedans,
00:59:55vous avez en 1, vous abrogez toutes les lois, asile, immigration,
01:00:01l'institution de carte de séjour comme titre de séjour de référence,
01:00:03la création d'un statut de déplacé climatique,
01:00:07la suppression des conditions de déplacement entre Mahut et le métropole.
01:00:09Bref, vous donnez toutes les conditions d'accès et vous faites des ponts sans douane.
01:00:12Deuxième partie, c'est pour accueillir tout le monde,
01:00:15on abroge la loi anti-squatte,
01:00:16parce que qui squatte en premier, ce sont des personnes d'asile,
01:00:18d'immigration ou des clandestins.
01:00:20Il y a la construction de 200 000 HLM par an.
01:00:23On sait qui utilise les HLM.
01:00:25Ils adoptent la loi pour garantir le droit au logement effectif
01:00:28et vous avez l'accès à l'AME.
01:00:30Donc ça, c'est comment on les accueille.
01:00:32Et ensuite, ce dont on ne parle jamais, la troisième partie,
01:00:34c'est qu'ils veulent abroger la loi disséparatiste.
01:00:37C'est-à-dire qu'on fait tout pour les faire venir,
01:00:38on leur donne tout pour qu'ils restent et on leur dit
01:00:41vous faites ce que vous voulez pour rester avec votre culture,
01:00:42vos mœurs et vos coutumes.
01:00:44Donc on est vraiment sur un projet d'ensemble qui est grand remplaciste
01:00:47et non immigrationniste et la loi anti-squatte, elle rentre dedans.
01:00:51Gabrielle ?
01:00:51Déjà, on peut constater qu'avant même que la France insoumise
01:00:54soit arrivée au gouvernement et les détricoter,
01:00:58elle n'est pas très efficace.
01:00:59On le voit, c'est vrai, c'est un cas concret.
01:01:01Déjà, c'est un problème.
01:01:03Le squat, c'est un sujet vraiment terrible parce que je ne sais pas
01:01:06si vous vous souvenez, je crois que c'était en 2022,
01:01:08il y a une femme de 59 ans qui s'est immolée par le feu à Paris
01:01:12parce qu'elle n'arrivait pas à récupérer une petite chambre de bonne
01:01:15dont ils avaient hérité à plusieurs.
01:01:17Je crois qu'elle-même, elle était femme de ménage.
01:01:18Vraiment, et ça contrevenait pourquoi je parle de ça,
01:01:21parce que la gauche essaie de développer l'image du propriétaire
01:01:25avec son gros simbogare assis sur son coffre.
01:01:29Et en réalité, c'est une vraie conception de la société.
01:01:32C'est-à-dire qu'à partir du moment où vous achetez votre logement,
01:01:34vous êtes un anti et donc les autres, tout ce qui vous appartient,
01:01:40tout ce qui est à vous est aux autres.
01:01:42Et on arrive à des véritables drames.
01:01:45Et ce monsieur a raison.
01:01:46Si d'aventure, il venait avec quelques amis essayer d'ouvrir la porte
01:01:50et de changer les serrures, c'est lui qui se mettrait dans son tord.
01:01:52Et en plus, s'il croisait les squatteurs, ce serait terrible.
01:01:55Donc, c'est vrai que c'est typique d'un sujet du reste
01:02:00que le gouvernement, malgré les multiples lois, etc.,
01:02:04n'a pas réussi à changer.
01:02:06Et ce qui est terrible, c'est que même ça, la France insoumise veut l'abroger.
01:02:10Voilà les amis, on va retrouver Sommeil à l'Abidi pour un dernier point.
01:02:14Dans Mediews, on fait un nouveau tour de l'information.
01:02:17À la une de l'actualité, regain de tension en Nouvelle-Calédonie.
01:02:20La CCAT, cellule de coordination des actions de terrain,
01:02:24réclame la libération et le retour immédiat des militants indépendantistes
01:02:28transférés en métropole, alors qu'au même moment,
01:02:31une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de la mort
01:02:34d'un jeune de 23 ans cette nuit qui s'était rendu sur les barrages.
01:02:38Un des rares à ne pas viser la rue de Varennes n'est pas son envie.
01:02:43La première urgence, c'est d'éviter le RN, pas de savoir qui ira à Matignon.
01:02:48Déclaration de Laurent Berger chez nos confrères de France de ce matin.
01:02:51Le nom de l'ex-secrétaire général de la CFDT avait été cité
01:02:55par Raphaël Glucksmann comme possible Premier ministre
01:02:58en cas de victoire de la gauche.
01:03:00Et puis, une hausse de 79% en l'espace de 20 ans.
01:03:04Selon l'Observatoire de l'immigration et de la démographie,
01:03:09le nombre de détenus étrangers aurait donc significativement augmenté
01:03:12depuis 2002. Et dans le détail, ce sont les Algériens
01:03:16qui représentent la première nationalité parmi la population carcérale.
01:03:21Merci beaucoup, Sobaya.
01:03:24Midi News, c'est fini.
01:03:25Merci, les amis, de m'avoir accompagné depuis une heure et demie.
01:03:28Merci à vous.
01:03:29Merci de votre grande fidélité à ce rendez-vous, à notre rendez-vous.
01:03:33Merci à l'équipe qui m'a entouré en ce lundi.
01:03:35Benjamin Bouchard, Anne Lorrain, David Brunel, Ladislas Giscard d'Estaing,
01:03:39Camille Guédon, Somaïa Labidi, évidemment.
01:03:41Merci à la programmation, Nicolas Nissim, Victoria Chétrit,
01:03:45en régie à la réalisation Mathieu, à la vidéo Ludo, au son Guillaume.
01:03:49Vous pouvez évidemment relire cette émission sur notre site cnews.fr.
01:03:53Tout de suite, le retour de Clélie Mathias pour 180 minutes info.
01:03:57On est ravis de retrouver Clélie parmi nous.
01:03:59N'oubliez pas le duo de choc également ce soir pour 100% Politique.
01:04:03Mon cher Thomas, avec Olivier Benkaymoun et Julien Pasquet, 100% Politique.
01:04:07C'est à 21 heures, évidemment.
01:04:10Vous découvrez le duo de choc.
01:04:11Et moi, je vous dis à demain.
01:04:13Passez une belle journée, ensoleillé, il va faire beau, il va faire chaud.
01:04:16Vous mettez la télévision dans le jardin.
01:04:18Évidemment, regardez CNews tout en bronzant.
01:04:20Allez, bon courage.

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