Elections législatives: quatre candidats de la 9e circonscription en débat à Nice-Matin
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00:00:00Bonjour à tous, bienvenue dans le studio du groupe Nice Matin pour ce débat moins
00:00:24député dans le cadre des élections législatives des 30 juin et 7 juillet. A mes côtés pour
00:00:31animer cette émission, Alexandre Carigny, journaliste dans l'édition Grand Ouest de
00:00:36Nice Matin, bonjour. Aujourd'hui, c'est sur l'avenir de la neuvième circonscription des
00:00:41Alpes-Maritimes que nous allons nous pencher. Alexandre, est-ce que vous pouvez nous expliquer
00:00:46à quoi ressemble cette circonscription ? Oui Denis, alors ce territoire abrite environ
00:00:50111 000 habitants. Il regroupe 7 communes à l'ouest du département, le Canet, Mougins,
00:00:56La Roquette, Pégomas et Horibaud qui sont situés le long de la vallée de la Sian, ainsi que la
00:01:00partie sud de Grasse. Aux dernières législatives, on comptait environ 80 500 inscrits, mais le taux
00:01:07d'abstention avait dépassé les 50% au premier comme au second tour. En 2022, avec 63% des voix
00:01:13au second tour, Michel Tabarro avait remporté l'élection sous les couleurs des Républicains,
00:01:18devant le candidat du Rassemblement National, Franck Galbert, qui n'avait obtenu que 37% des
00:01:23bulletins. Michel Tabarro, vous êtes candidate pour un nouveau mandat. Bonjour. Bonjour. Vous
00:01:30êtes élue dans cette circonscription depuis 2002, vous avez été maire du Canet de 1995 à 2017,
00:01:36vous étiez vice-présidente du groupe LR à l'Assemblée et vous êtes aussi présidente de
00:01:41la Commission Nationale d'Investiture des Républicains. Également avec nous Franck
00:01:46Galbert. Bonjour. Dans ce scrutin, vous êtes le candidat du Rassemblement National, vous êtes
00:01:51également chef d'entreprise dans la cybersécurité, conseiller municipal d'opposition au Canet et au
00:01:57conseil communautaire de l'agglomération Cannes-Pays-de-la-Reims. Tout à fait, bonjour à
00:02:00vous. Également sur ce plateau, José Garcia Abia, vous êtes candidat du Nouveau Front Populaire et
00:02:06du PS, vous êtes expert comptable à la retraite, mais aussi secrétaire fédéral du PS dans les
00:02:12Alpes-Maritimes et ancien conseiller municipal d'opposition au Canet. Bonjour. Bonjour. Deux
00:02:19autres... Enfin, monsieur Lénard, vous vous présentez sous les couleurs de Reconquête,
00:02:24le parti d'Éric Zemmour. Vous êtes également chef d'entreprise à la tête d'une société de
00:02:29décoration d'intérieur et d'une société multi-services dans votre ville de Nice. Absolument. Donc,
00:02:33outre les quatre candidats qui sont sur ce plateau avec nous, deux candidates sont également en
00:02:39lice dans cette circonscription. On les découvre à l'écran. Il s'agit de Liliane Pécoux, lutte
00:02:44ouvrière, et d'Henriette Palmers, de l'écologie au centre. Alors, on va commencer par le bilan de ce
00:02:51court mandat de deux ans. José Garcia Abia, comment jugez-vous l'action de Michel Tabarro,
00:02:59bien entendu sur ce mandat, mais également sur les mandats précédents ? Écoutez, moi je me rends
00:03:05compte d'une chose, c'est que madame Tabarro, depuis 2002 qu'elle est arrivée à l'Assemblée
00:03:14nationale, elle a connu divers présidents de la République, puisqu'il y a eu M. Chirac,
00:03:23il y a eu M. Sarkozy, M. Hollande, et maintenant M. Macron. Je crois que pendant très longtemps,
00:03:31on a beaucoup reproché à madame Tabarro d'être absente à l'Assemblée nationale,
00:03:37surtout parce qu'elle était maire du Canet. Lorsqu'il y a eu l'interdiction du cumul des
00:03:44mandats, elle a davantage travaillé à l'Assemblée nationale, mais il faut dire qu'elle a continué,
00:03:51malgré tout, à gérer la commune du Canet, puisqu'elle a trouvé une fonction qu'elle a créée
00:03:59pour elle, c'est-à-dire présidente de la majorité municipale, et donc elle continue à gérer la
00:04:12commune du Canet. Après, pour son action dans la circonscription, je dirais que l'action dans la
00:04:18circonscription, madame Tabarro a les possibilités d'avoir des fonds assez importants qui permettent
00:04:24de faire des réalisations dans la circonscription, ce qu'elle a utilisé, et je pense que n'importe
00:04:32lequel d'entre nous, si on avait été à sa place, on aurait fait sûrement la même chose. Malheureusement,
00:04:38on n'y est pas. Voilà, pour l'instant, ce que j'avais à dire concernant le mandat de madame Tabarro.
00:04:46– M. Galbert, qu'est-ce que vous pouvez nous en dire ?
00:04:47– Écoutez, la même chose qu'il y a deux ans, j'avais refusé de donner des bons points et des mauvais points
00:04:51à madame Tabarro. Je réitère mes problèmes d'info, à quoi sert-il de voter pour un député LR ?
00:04:57Je signale que ce matin, M. Aurélien Préalier, qui a démissionné, a cité « Le parti auquel j'appartenais
00:05:02est mort et n'est plus capable de parler au français ».
00:05:05– On va parler de la dimension politique, mais sur le bilan, donc pas de bons points, pas de mauvais points.
00:05:09– Voilà. – Sylvain Liénard.
00:05:12– Écoutez, moi, j'émerge dans la politique. Je l'ai regardée depuis quelques années, un peu de loin.
00:05:23Aujourd'hui, je me présente parce que le pays est dans une situation catastrophique.
00:05:31Bon, après, moi, je ne suis pas là pour critiquer les personnes.
00:05:34Effectivement, j'ai regardé un peu le bilan de madame Tabarro.
00:05:38Vous avez fait des choses très belles. – Merci.
00:05:43– Vous étiez conseillère de M. Nicolas Sarkozy, un homme de droite. Il a fait des choses.
00:05:49– On parle du mandat parlementaire. – Oui, voilà, tout à fait.
00:05:52Donc, j'ai regardé un peu ce que vous avez réalisé sur la 9e circonscription.
00:05:58Effectivement, vous êtes bien engagé au niveau culturel.
00:06:03Maintenant, au niveau des chiffres, au niveau de la sécurité, etc.,
00:06:07j'ai fait une étude sur le terrain depuis que je suis candidat.
00:06:11Ce n'est pas brillant.
00:06:13– Madame Tabarro, qu'est-ce que vous répondez à tout ça ?
00:06:15– Écoutez, tout d'abord, je remercie M. Galbert parce qu'il a au moins l'honnêteté
00:06:20de ne pas souhaiter donner de bons ou de mauvais points sur mon action municipale
00:06:26ou sur mon action législative.
00:06:27Et je l'en remercie dans la mesure où je suis une députée très engagée.
00:06:33J'ai été un maire, effectivement, très engagé.
00:06:35Alors, M. Garciabia garde un petit peu de rancœur
00:06:37parce que nous avons été adversaires plusieurs fois.
00:06:39Donc, comme il n'a jamais gagné, ça lui pose 2-3 soucis.
00:06:44– Oh non, c'est pas vrai.
00:06:45– Je vous dirais simplement, je ne m'attends pas aujourd'hui d'avoir des adversaires.
00:06:49Sinon, ils ne se présenteraient pas contre moi.
00:06:50Ils se présenteraient comme suppléants ou à mes côtés.
00:06:53Ce seraient mes présidents de comités de soutien.
00:06:55On représente chacun des familles différentes.
00:06:57– Écoutez, je pense que je peux venir très fière devant les électeurs avec mon bilan.
00:07:02J'ai plusieurs lois qui portent mon nom.
00:07:04Et là, j'ai réussi, même en deux ans et demi.
00:07:06Et ce n'est pas quelque chose de prétentieux.
00:07:08C'est simplement pour dire que j'ai réussi à pousser les choses,
00:07:11que je sois dans la majorité ou dans l'opposition, comme vous l'avez rappelé.
00:07:14Et j'ai encore récemment réussi à sauver les jardins d'enfants
00:07:19par une loi qui était attendue et souhaitée par des jardins d'enfants dans toute la France.
00:07:25Il y en a 80 qui devaient fermer parce qu'il y avait eu une erreur dans la loi Blanquer.
00:07:28Et j'ai réussi à faire voter cette loi à la fois à l'Assemblée et au Sénat
00:07:33et permettre que, par exemple, les jardins d'enfants des Bengali ne ferment pas à Grasse
00:07:37ou que les jardins d'enfants du Canet ne ferment pas à Grasse.
00:07:40Donc pour moi, c'est de l'action concrète.
00:07:42Je suis une élue engagée.
00:07:43J'ai démarré ma vie politique à 20 ans.
00:07:45Alors c'est vrai que j'ai vu passer plusieurs présidents de la République.
00:07:48Je suis une militante avant tout.
00:07:51Et j'oeuvre à la fois pour ma commune, qui est, je dirais, l'origine de mon engagement politique,
00:07:59et pour ma circonscription.
00:08:01Et la seule chose que je peux vous dire, c'est que j'ai aujourd'hui tous les maires et les élus
00:08:05qui me soutiennent de cette circonscription.
00:08:07C'est pour moi une grande fierté.
00:08:08Ça veut dire que très concrètement, j'espère avoir amené un plus à cette circonscription.
00:08:14Sur les questions de sécurité, là, je vous rappellerai
00:08:17que malheureusement, ce n'est pas de l'ordre du député,
00:08:19que nous n'avons pas les moyens de faire ce que nous souhaiterions faire pour la sécurité.
00:08:25Vous pouvez faire voter des lois.
00:08:26Ah mais je n'en suis pas privée.
00:08:29Je dois vous rappeler, sur un certain nombre de choses, que j'ai été très en pointe.
00:08:33Mais je crois que nous devons évoquer la sécurité tout à l'heure.
00:08:35Donc j'aurai l'occasion de vous rappeler mon action.
00:08:37Et elle est très engagée à ce niveau-là, et depuis très longtemps.
00:08:41Michel Tabarro, vous venez de nous dire que vous êtes une militante.
00:08:44Vous êtes une militante d'un parti en crise.
00:08:47La majorité macroniste ne présente pas de candidats face à vous dans cette élection.
00:08:51On écoute Eric Ciotti.
00:08:52Il était ce matin l'invité de nos confrères de BFM Nice-Côte d'Azur.
00:08:56Moi, j'ai prôné une alliance droit dans les yeux devant les Français.
00:09:00Je ne me suis pas dissimulé.
00:09:01J'y suis allé clairement.
00:09:03Et d'autres, pendant ce temps, ont négocié des circonscriptions.
00:09:07Comme Mme Tabarro, qui n'aura pas d'adversaire dans sa circonscription.
00:09:11Elle dit qu'elle n'a rien négocié.
00:09:12Oui, elle n'a rien négocié.
00:09:14Mais, heureux hasard, le candidat macroniste, en plus, se retrouvera contre mon ami David Listan à Cannes.
00:09:20Que les hasards fassent bien les choses.
00:09:22Alors, Michel Tabarro, vous avez passé un deal avec la Macronie.
00:09:25Je vois qu'il a gardé des amis dans notre famille politique.
00:09:27Je m'en réjouis parce que, très sincèrement, pour travailler avec tous mes collègues,
00:09:31à la fois les députés sortants qui ont été trahis, tous les sénateurs,
00:09:35et puis tous ceux qu'il appelle aujourd'hui les chapeaux à plumes,
00:09:38alors qu'il présidait ce mouvement politique il y a encore 15 jours,
00:09:42ont très mal réagi, comme vous vous en doutez, à l'attitude de monsieur Ciotti,
00:09:46qui a réceptionné les résultats le dimanche des élections européennes,
00:09:51qui n'a pris personne au téléphone,
00:09:53qui a fait une vague visio avec tous nos députés sans rien nous dire de ce qu'il allait faire,
00:09:58et qui, à une heure de sa prestation sur le journal télévisé,
00:10:02m'a annoncé qu'il quittait notre... pas qu'il quittait,
00:10:05qu'il avait fait un deal avec le Rassemblement National.
00:10:08Donc, ce que vous nous dites, c'est une démarche solitaire, celle d'Éric Ciotti.
00:10:11Et c'est ce que je peux lui reprocher, c'est même pas une histoire de fond.
00:10:15Je veux dire que le débat pouvait avoir lieu au sein de notre famille politique.
00:10:19On aurait pu se retrouver, ce qui fait partie de nos instances,
00:10:22dans un bureau politique, où il aurait pu dire, écoutez, je ne crois plus
00:10:25à une démarche solitaire de la part d'LR, il faudrait qu'on travaille ensemble avec l'URN,
00:10:30il aurait eu la majorité, il aurait été mis en minorité,
00:10:34à lui de prendre ensuite sa décision de quitter sa famille politique,
00:10:36s'il n'était plus majoritaire dans sa famille.
00:10:39Monsieur Michel Tabarro, est-ce qu'il y a eu, comme le dit, comme l'affirme Éric Ciotti,
00:10:44des négociations en catimini pour qu'il n'y ait pas de candidats face à vous dans la circonscription ?
00:10:49Alors non, bien entendu, monsieur Caro, ça n'est pas ma façon de faire de la politique.
00:10:53Je fais de la politique, monsieur Garcia-Bial a rappelé, depuis suffisamment d'années.
00:10:57Je n'ai jamais fait de deal avec qui que ce soit, ça n'est pas dans mon ADN.
00:11:01Moi, j'ai un chemin.
00:11:02Je me suis engagée à l'âge de 20 ans, je vous le disais, dans une famille politique,
00:11:06qui ensuite a évolué, qui est devenue l'UMP et les Républicains.
00:11:10Et ce chemin, pour moi, c'est de défendre mes valeurs.
00:11:13Et je n'ai pas besoin d'avoir de deal avec qui que ce soit pour savoir ce que je dois voter.
00:11:17J'ai été une opposante à monsieur Macron pendant 7 ans.
00:11:20Lorsque c'était bien, j'ai voté, parce que c'est pour moi une opposition intelligente.
00:11:24Lorsque ça n'était pas dans le sens de l'intérêt des Français ou de l'intérêt de la circonscription,
00:11:29je ne l'ai pas fait.
00:11:30Concernant la 9e circonscription, je voudrais vous rappeler que j'ai affronté
00:11:34deux fois les candidats de monsieur Macron.
00:11:36Et que par deux fois, les candidats ont perdu.
00:11:39Et je pense que, tout simplement,
00:11:41monsieur Macron et ses amis ont dû regarder ce qui se passait dans ce département.
00:11:45Il y a deux circonscriptions où les scores ont été énormes au niveau du RN et au niveau de Reconquête.
00:11:50Si vous additionnez tout ça,
00:11:52c'est le cas d'une commune, par exemple, dans Pegoma, qui est dans ma circonscription,
00:11:56avec 47% pour le RN, pour les élections européennes.
00:12:00Et c'est le cas de Saint-Laurent-du-Var avec 47% aussi.
00:12:03Ils se sont peut-être dit que, de toute façon, ça n'était pas gagnable pour eux,
00:12:07puisqu'ils ne l'ont jamais gagné,
00:12:09et qu'il y avait la possibilité que le RN passe.
00:12:11Et à partir de là, ils n'ont pas présenté deux candidats.
00:12:14– Magnifique.
00:12:15– Monsieur José García Abia,
00:12:17la gauche, elle, a réussi à se réunir en un temps record,
00:12:21vu les événements.
00:12:23– Oui, en trois jours.
00:12:23– Et vous, vous êtes socialiste.
00:12:24– Trois jours, trois nuits.
00:12:25– Trois jours et trois nuits.
00:12:26Mais alors, en tant que socialiste,
00:12:28est-ce que vous n'avez pas des inquiétudes sur cette alliance,
00:12:31sur cette union, que le PS soit, à la fin, le dindon de la farce,
00:12:35par rapport aux Insoumis ?
00:12:38– Je pense qu'il faut...
00:12:39Bon, on va arrêter.
00:12:40Il faudrait mettre un terme à tout cela.
00:12:43On n'est pas les dindons de la farce.
00:12:45Il faut savoir un petit peu comment a été,
00:12:48déjà, réparti le nombre de circonscriptions.
00:12:50Parce qu'on n'arrête pas de nous dire...
00:12:51Vous avez vu, il y a plus de candidats éléphiques que de candidats socialistes.
00:12:57Je vous explique juste en deux mots comment ça s'est passé.
00:13:01On est parti du principe suivant que les sortants devaient être reconduits,
00:13:05ce qui a été fait.
00:13:07Puis, ensuite, on a pris le reste des circonscriptions
00:13:11et on a appliqué le pourcentage qu'avaient obtenus chaque liste aux européennes.
00:13:16Donc, ce qui veut dire que...
00:13:18C'est pour ça que le Parti socialiste se retrouve avec plus de 100 sièges,
00:13:25enfin, du moins, candidatures supplémentaires,
00:13:28par rapport à ce qu'il y avait eu en 2022.
00:13:30Mais ça reste très largement inférieur...
00:13:32Ça reste pas très largement inférieur à l'EFI.
00:13:36Je vous signale quand même que nous sommes 4-5 composantes dans cette union.
00:13:42Puisqu'il y a le Parti socialiste, Place publique,
00:13:44il y a les Verts, le PC et l'EFI.
00:13:48Si vous prenez le nombre de candidatures des Verts, PC, Place publique et PS,
00:13:56vous vous rendez compte que nous sommes très largement majoritaires
00:14:00au niveau du nombre de candidatures.
00:14:02Alors, il n'y a pas...
00:14:04On ne s'est pas fait rouler dans la farine.
00:14:06Est-ce que vous espérez imposer, du coup, un Premier ministre socialiste en cas de victoire ?
00:14:09Mais il ne s'agit pas d'imposer qui que ce soit.
00:14:11Je crois que...
00:14:13Je ne vois pas comment on peut imposer...
00:14:15Vous n'avez pas demandé à Mme Tabarro qui allait être le Premier ministre s'il gagnait.
00:14:19Bon, parce que...
00:14:21L'alliance de Mme Tabarro, elle est réduite à LR.
00:14:23Malheureusement, aujourd'hui, on ne risque pas d'être amené...
00:14:25Malheureusement, elle n'y arrive pas.
00:14:27... à diriger ce pays.
00:14:29C'est une vraie question de Mme Tabarro.
00:14:31Je vous le dis honnêtement, on ne pourra pas diriger ce pays aujourd'hui.
00:14:33Non, mais ce que je veux dire...
00:14:35M. Garcia, bien les électeurs du Rassemblement national savent que s'il gagne,
00:14:39c'est Jordan Mandela qui ira à Mme Tabarro.
00:14:41Ce que je veux dire en parlant des LR,
00:14:45vous savez, ça nous est arrivé encore pire qu'à vous, Mme Tabarro.
00:14:49Oui, oui, tout à fait.
00:14:51Voilà, exactement.
00:14:53Elle a fait encore moins.
00:14:55Mais ce que je voulais dire par là,
00:14:57et je vous en remercie, c'est à dire que
00:14:59vous êtes en train d'expliquer aux Français
00:15:01qu'il n'y a que deux blocs
00:15:05qui peuvent prétendre au pouvoir.
00:15:07C'est ou le Rassemblement national
00:15:09ou la gauche.
00:15:11Et ce qui est très bien.
00:15:13Et ce qui est très bien.
00:15:15Il y a aussi le bloc de la majorité alors qu'il n'est pas représenté.
00:15:17Le bloc de la majorité n'est malheureusement pas représenté là.
00:15:19Ce que dit Mme Tabarro,
00:15:21moi j'en prate.
00:15:23Il dit qu'il n'y a pas eu d'accord.
00:15:25Il n'y a pas eu d'accord.
00:15:27Il n'y a pas de problème.
00:15:29Il n'y a pas de problème.
00:15:31Il y a 26 circonscriptions de députés
00:15:33sur le temps au Rassemblement national,
00:15:35qui n'ont pas de candidat à LR en face.
00:15:37Je vous rappellerai qu'on a eu une dissolution
00:15:39et que deux jours après,
00:15:41notre président de parti s'en est allé.
00:15:43C'était un petit peu sorti.
00:15:45Avec la clé.
00:15:47Tous les Français ont regardé la télé.
00:15:49Qu'est-ce qu'il a dit ?
00:15:51Qu'est-ce qu'il a dit M. Bompard ?
00:15:53De toute façon, c'est un programme,
00:15:55elle est fille.
00:15:57Ce n'est pas un programme, elle est fille.
00:15:59C'est ce qu'il a dit.
00:16:01Reprenez l'émission.
00:16:03Reprenez le débat.
00:16:05C'est ce qu'il a dit.
00:16:07Laissez répondre M. Garciabas.
00:16:09Ce n'est pas un programme, elle est fille.
00:16:11Ne vous énervez pas comme ça.
00:16:13Il n'a jamais dit ça.
00:16:15Il n'a jamais dit ça.
00:16:17Ce n'est pas un programme, elle est fille.
00:16:19C'est un programme.
00:16:21C'est un programme qui est là, déjà,
00:16:23premièrement, pour changer la vie
00:16:25des Français.
00:16:27C'est un programme, contrairement au vôtre,
00:16:29parce que vous, à part mettre
00:16:31tous les étrangers dehors,
00:16:33et dire que si on est...
00:16:35Je sais ce que dit M. Zemmour.
00:16:37En définitive, vous,
00:16:39sur les affiches,
00:16:41on ne vous voit pas.
00:16:43On ne vous voit pas.
00:16:45Bien sûr que si.
00:16:47Non, on ne vous voit pas.
00:16:49Il n'y a que M. Zemmour.
00:16:51Il n'y a même pas votre nom.
00:16:53Je viens du Canet,
00:16:55j'y tourne tous les jours,
00:16:57et je suis tous les jours dans la rue,
00:16:59en train de travailler.
00:17:01Je voudrais qu'on passe la parole
00:17:03à M. Galbert.
00:17:05Le fait qu'il n'y ait pas de candidat
00:17:07de la majorité dans cette circonscription,
00:17:09c'est une forme de barrage au RN.
00:17:11Je vais faire deux choses en deux temps.
00:17:13D'abord, pour Mme Michel Tabarro.
00:17:15Je pense que Michel Tabarro
00:17:17est un nom qui voulait dire beaucoup de choses
00:17:19au niveau de la droite jusqu'à maintenant.
00:17:21Pour moi, vous avez fait une erreur historique.
00:17:23Certes, vous me parlez de méthodologie de travail.
00:17:25Ceci a peut-être été trop vite.
00:17:29Mais il y avait un choix à faire.
00:17:31Est-ce qu'on continue dans le chaos actuel ?
00:17:33Pour vous, Michel Tabarro avait sa place à vos côtés ?
00:17:35Bien sûr. Moi, jusqu'à mardi matin,
00:17:37à l'aide de son frère du Sénat,
00:17:39je vais faire campagne pour Michel Tabarro.
00:17:41Je le dis ouvertement.
00:17:43M. Galbert, moi, je n'ai pas besoin de changer de famille politique
00:17:45pour voter ce qui est important pour le pays.
00:17:47C'est le pays qui nous appelle.
00:17:49Si demain, vous dirigez le pays,
00:17:51vos amis dirigent le pays,
00:17:53s'ils proposent quelque chose qui me convient,
00:17:55j'ai l'occasion de dire que je voterai sans État d'âme.
00:17:57Comme moi, avec vous, à la mairie.
00:17:59Si par contre, je suis en désaccord
00:18:01avec ce qui est proposé,
00:18:03et on a quand même quelques sujets de désaccord,
00:18:05moi, sur les questions régaliennes, M. Galbert,
00:18:07on est d'accord.
00:18:09Sur les questions d'immigration, je pense qu'on peut se mettre d'accord.
00:18:11Par contre, moi, sur les questions
00:18:13qui concernent l'OTAN,
00:18:15qui concernent vos allers-retours
00:18:17sur la retraite, je n'ai pas compris.
00:18:19Hier, j'ai regardé M. Bardella,
00:18:21je ne sais pas ce qu'il souhaite sur la retraite.
00:18:23Moi, je sais ce que je veux, et je ne sais pas ce qu'il veut.
00:18:25Sur l'OTAN, sur vos relations avec l'international,
00:18:27non, mais ça fait partie des choses importantes pour moi.
00:18:29Mais le temps en partie était tellement court
00:18:31que pour qu'on se mette d'accord sur un programme entier,
00:18:33il est compliqué. Sauf que là, la nation nous appelle.
00:18:35Notre famille est là, Mme Tabaron, pas autre chose.
00:18:37Mais notre famille politique est une famille
00:18:39responsable. Elle ne s'engage
00:18:41ni d'un côté, ni d'un autre.
00:18:43Elle l'a prouvé. Elle a été en opposition
00:18:45lorsqu'il fallait être en opposition
00:18:47à M. Macron, lorsqu'il a joué au
00:18:49en même temps et qu'il a essayé de capter les voix de gauche.
00:18:51Nous avons voté contre. Par contre,
00:18:53nous avons voté pour. Quand, par exemple, nous avons
00:18:55pu sauver pour 2 millions
00:18:57de petits retraités, eh bien,
00:18:59leur permettre d'avoir des retraites supplémentaires.
00:19:01C'est comme ça que nous fonctionnons.
00:19:03Vous avez voté quel PPL ?
00:19:05Je vous rappelle au passage que nous avons
00:19:07135 sénateurs.
00:19:09Et 135 sénateurs
00:19:11dans un monde politique
00:19:13où il y a à la fois l'Assemblée et le Sénat,
00:19:15ça ne représente pas de rien.
00:19:17Et je voudrais, si vous me le permettez,
00:19:19revenir sur M. Garciabia,
00:19:21qui nous parle du projet du Parti Socialiste.
00:19:23M. Garciabia, on se connaît depuis longtemps,
00:19:25nous trois, puisqu'on a eu l'occasion
00:19:27de siéger ensemble. Vous voir,
00:19:29vous associer, Arima Hassan,
00:19:31vous voir, vous associer,
00:19:33qui voulait marcher sur l'Elysée.
00:19:35Vous voir, vous associer à M. Poutou,
00:19:37qui s'est fait investir
00:19:39dans la circonscription de Trèbes,
00:19:41là où le colonel Beltrame a été
00:19:43tué par des islamistes
00:19:45barbares. Vous voir,
00:19:47vous associer à M. Mélenchon
00:19:49et à M. Boyard, je me suis dit,
00:19:51c'est pas le M. Garciabia que vous connaissez.
00:19:55Laissez répondre M. Garciabia.
00:19:57On ne s'est associé à personne.
00:19:59D'abord, on s'est associé.
00:20:01Vous vous êtes associé à la France insoumise.
00:20:03Bien sûr, on est associé à la France insoumise.
00:20:05Mais moi, ce qui m'importe,
00:20:07ce qui m'importe,
00:20:09M. Garciabia, calmez-vous.
00:20:11Calmez-vous, M. Garciabia.
00:20:13J'ai envie de vous poser des questions.
00:20:15Vous aurez la temps d'en parler.
00:20:17J'ai même pas le temps
00:20:19de finir une phrase que déjà vous en posez
00:20:21une autre de questions.
00:20:23Je ne vous ai pas posé qu'une seule question.
00:20:25On va faire les réponses et les questions après.
00:20:27Moi, ce qui m'importe,
00:20:29c'est le programme.
00:20:31Lisez le programme.
00:20:33Nous avons un programme qui est équilibré,
00:20:35qui est chiffré.
00:20:37Nous sommes les seuls à avoir présenté
00:20:39un véritable programme
00:20:41avec des chiffres à l'appui.
00:20:43Et nous verrons,
00:20:45après l'élection,
00:20:47quels sont les groupes
00:20:49qui ont le plus de députés.
00:20:51Nous nous rassemblerons.
00:20:53Et après, nous verrons
00:20:55qui fait l'unanimité
00:20:57pour diriger le pays.
00:20:59Donc, là, pour l'instant,
00:21:01vous l'avez entendu de partout,
00:21:03que ce soit Olivier Faure,
00:21:05que ce soit Marine Tendelier,
00:21:07que ce soit Fabien Roussel,
00:21:09tout le monde a dit
00:21:11Jean-Luc Mélenchon, non.
00:21:13Il ne fait pas l'unanimité.
00:21:15M. Garciabia,
00:21:17vous avez eu pendant deux ans
00:21:19l'exemple de la nuppesse.
00:21:21L'exemple de la nuppesse.
00:21:23L'exemple de la nuppesse.
00:21:25L'exemple de ce partenariat
00:21:27entre tous vos amis politiques.
00:21:29M. Mélenchon, il n'y était pas.
00:21:31Mais toutes ces personnes
00:21:33ont fait honte à la République.
00:21:35On fait honte à la démocratie.
00:21:37Vous avez écouté.
00:21:39J'ai vécu avec eux pendant deux ans.
00:21:41Moi, je n'ai pas pu vivre avec eux.
00:21:43J'aurais bien aimé.
00:21:45Tant mieux pour vous.
00:21:47M. Liénard n'a pas pu vivre avec eux.
00:21:49Je voudrais juste...
00:21:51Excusez-moi.
00:21:53On va faire tourner la parole à M. Liénard.
00:21:55Déjà, je remercie Mme Tabarro.
00:21:57Tu me sers de porte-parole.
00:21:59C'est bien.
00:22:01Mme Tabarro,
00:22:03vous êtes bien entourée.
00:22:05M. Garciabia,
00:22:07je crois que c'est ce que ressentent
00:22:09les Français.
00:22:11Je crois que c'est ce que les Français
00:22:13ressentent majoritairement aujourd'hui.
00:22:15C'est vous qui ne vous rendez pas compte.
00:22:17Vous n'avez pas une question morale.
00:22:19Ou comme M. Cazeneuve,
00:22:21fondateur au Parti socialiste qu'on a connu,
00:22:23mais pas les autres.
00:22:25Et ce qu'a dit M. Hollande,
00:22:27ce que fait M. Glucksmann,
00:22:29et pourquoi vous les mettez de côté ?
00:22:31M. Hollande de côté, oui.
00:22:33M. Liénard, on va passer à vous.
00:22:35Vous faites votre choix.
00:22:37M. Liénard, il a travaillé sur le plan politique.
00:22:39M. Garciabia.
00:22:41Vous savez, quand M. Valls
00:22:43s'en va comme ça à Barcelone,
00:22:45et puis qu'il revient, etc.
00:22:47Excusez-moi, j'ai une question à vous poser.
00:22:49En tant que candidat Reconquête,
00:22:51quel est le sens
00:22:53de votre démarche aujourd'hui ?
00:22:55Vous êtes tout nouveau arrivé.
00:22:57C'est Alexandre qui pose sa question.
00:22:59Surtout après le départ de Marion Maréchal
00:23:01qui vous a porté aux Européennes,
00:23:03qui est aujourd'hui dans l'ORN.
00:23:05On ne comprend pas trop le sens de la démarche
00:23:07de Reconquête aujourd'hui qui est dans certaines
00:23:09circonscriptions, dans pas beaucoup de...
00:23:11Justement, Éric Zemmour a décidé
00:23:13de présenter 330 candidats.
00:23:15Justement, parce que
00:23:17on a peur pour notre France.
00:23:19On a réellement peur. Moi, quand je vois
00:23:21M. Garciabia qui s'unit
00:23:23vers une France
00:23:25extrême-rouge
00:23:27où vous avez
00:23:29de l'antisémitisme, du racisme
00:23:31anti-blanc, où vous avez quand même
00:23:33des points,
00:23:35des points...
00:23:37Ou alors, vous vous mariez avec eux,
00:23:39mais faites quelque chose, changez de parti.
00:23:41Moi, en tout cas, je vais vous dire, j'appelle tous vos électeurs
00:23:43à voter pour Reconquête.
00:23:45Pourquoi ? Parce que tout simplement, vous avez
00:23:47M. Garciabia,
00:23:49vous avez un programme de gauche.
00:23:51D'accord ? Vous êtes un homme de gauche.
00:23:53On est d'accord.
00:23:55Le programme de gauche, c'est quoi ?
00:23:57C'est d'avoir une belle partie sociale.
00:23:59On est d'accord. Donc, là,
00:24:01vous vous unissez avec un parti
00:24:03qui est extrémiste,
00:24:05un danger réel pour la France.
00:24:07D'accord ? Regardez
00:24:09dans les manifestations.
00:24:11Vous avez des drapeaux palestiniens.
00:24:13Vous n'avez aucun drapeau français.
00:24:15Les trois couleurs de notre nation.
00:24:17Mais c'est important.
00:24:19Je crois que vous n'en avez pas conscience, M. Garciabia.
00:24:21Vous n'en avez pas conscience, M. Garciabia.
00:24:23Mais vous avez le mauvais choix.
00:24:25Est-ce que je peux répondre à ce monsieur ?
00:24:27Juste, je voudrais terminer.
00:24:29Vous faites l'alliance
00:24:31avec un parti
00:24:33qui prône, donc,
00:24:35être pro-palestinien,
00:24:37d'accord, avec de l'antisémitisme,
00:24:39il n'y a pas d'antisémitisme.
00:24:41Avec nos pauvres
00:24:43juifs de France
00:24:45qui ont peur.
00:24:47Qui a été condamné encore par l'antisémitisme ?
00:24:49Certainement pas moi, M. Abia.
00:24:51Beaucoup de gens du Rassemblement National.
00:24:53Je suis reconquête.
00:24:55Déjà, Jean-Marie Le Pen.
00:24:57Mais je ne suis pas
00:24:59Rassemblement National, M. Abia.
00:25:01Mais vous avez dû mettre dehors.
00:25:03Beaucoup de gens, quand on voit,
00:25:05aujourd'hui...
00:25:07Quand vous voyez
00:25:09le GUD,
00:25:11qui vient d'être
00:25:13dissous, la médecine en armes,
00:25:15et où il y avait, au Rassemblement National,
00:25:17comme au Front National,
00:25:19il y avait énormément de gens...
00:25:21Vous le savez très bien.
00:25:23Et je voudrais
00:25:25répondre
00:25:27à monsieur,
00:25:29quand même, sur tout ça.
00:25:31Vous dites
00:25:33qu'on est antisémites.
00:25:35Moi, je ne suis pas antisémite.
00:25:37Je ne parle pas de vous, M. Garcia-Abia.
00:25:39Je ne parle pas de vous, attention.
00:25:41Je parle, en fait,
00:25:43en bienveillance pour notre langue française.
00:25:45Sur la totalité
00:25:47des gens qui se présentent,
00:25:49d'accord ?
00:25:51Il y a peut-être des gens qui ont été
00:25:53peut-être un petit peu trop loin.
00:25:55Qui ont été trop loin ?
00:25:57Honteux, M. Garcia-Abia.
00:25:59Honteux, le lendemain du 7 octobre.
00:26:01A dire que le Hamas
00:26:03était des résistants.
00:26:05J'étais en Israël une semaine plus tard.
00:26:07J'ai vu ce que le Hamas a fait.
00:26:09Comme je vous ai dit sur le programme,
00:26:11il y a bien écrit...
00:26:13Non, mais on ne peut pas s'associer avec des gens comme ça, M. Garcia-Abia.
00:26:15C'est pour cela
00:26:17qu'il y a eu,
00:26:19dans notre programme,
00:26:21il est bien stipulé
00:26:23que le 7 octobre,
00:26:25ça a été une attaque terroriste du Hamas.
00:26:27Combien de mois il a fallu
00:26:29pour qu'ils acceptent de dire ça ?
00:26:31Nous, on l'a accepté
00:26:33dès le début. D'accord ?
00:26:35Vous êtes d'accord avec moi ?
00:26:37Vous, M. Garcia-Abia,
00:26:39vous n'êtes pas au courant, Mme Soudé, de ça.
00:26:41Qui ? Mme Soudé.
00:26:43Je crois qu'elle n'est pas au courant.
00:26:45Elle dit toujours que ça n'existe pas.
00:26:47En tout cas, elle ne le reconnaît pas comme un serpent.
00:26:49Vous nous êtes associés.
00:26:51S'il vous plaît.
00:26:53Je voudrais vous répondre
00:26:55par rapport à une chose.
00:26:57Autant à vous qu'à M. Galbert.
00:26:59Parce que je trouve que
00:27:01vous parlez beaucoup
00:27:03d'antisémitisme et de racisme
00:27:05et de choses comme ça.
00:27:07Quand on voit
00:27:09vos affiches,
00:27:11où, chez vous,
00:27:13il n'y a que M. Zemmour,
00:27:15c'est-à-dire qu'il n'y a même pas votre nom.
00:27:17Quand on voit l'affiche de M. Galbert,
00:27:19où on voit
00:27:21Marine Le Pen
00:27:23et Jordan Bardella, uniquement,
00:27:25et que le nom de M. Galbert
00:27:27est écrit en tout petit.
00:27:29Je ne sais pas si vous avez lu le livre
00:27:31d'Umberto Eco,
00:27:33« Reconnaître le fascisme ».
00:27:35Mais vous savez, il faut que vous fassiez attention à ça.
00:27:37Parce que l'un des premiers signes
00:27:39du fascisme, c'est justement
00:27:41le culte de la personnalité.
00:27:43Et vous y êtes en plein dedans.
00:27:45Vous y êtes en plein dedans dans ce culte de la personnalité.
00:27:47Parce que vous disparaissez.
00:27:49Vous disparaissez totalement.
00:27:51Vous disparaissez.
00:27:53Vous disparaissez
00:27:55totalement.
00:27:57C'est-à-dire que, quelque part,
00:27:59vous n'êtes plus rien.
00:28:01Vous allez être une machine
00:28:03qui va appuyer sur « oui » ou « non »
00:28:05à l'Assemblée, et vous allez attendre
00:28:07que le chef vous dise quelque chose.
00:28:09Et ça, c'est...
00:28:11Il faut que vous fassiez attention.
00:28:13Il y a plus
00:28:15de diversité, de racisé,
00:28:17comme ils aiment bien utiliser ce terme,
00:28:19qui est, je trouve, horrible,
00:28:21au RL 06 que dans tous les candidats à l'IFI de France.
00:28:23Déjà, on va commencer par ça.
00:28:25Après, pour le niveau des affiches, il ne vous a pas échappé
00:28:27que M. Macron a dit ce qu'il allait se tomber le 9 juin.
00:28:29Il ne vous a pas échappé que
00:28:31on devait livrer le R39 le 20.
00:28:33Ça a changé le 19.
00:28:35Ça a changé le 17.
00:28:37Et ça a fini par le 16.
00:28:39Et que 177 infographies
00:28:41n'étaient pas possibles pour nous.
00:28:43Donc ça a été fait en vitesse.
00:28:45Certains députés ont réussi à avoir leurs petites photos,
00:28:47parce qu'ils avaient leur encadre en bas.
00:28:49— Vous avez bien réussi à mettre votre nom.
00:28:51— Comment vous pouvez mettre votre nom
00:28:53sans compter la délocation ?
00:28:55— Écoutez, moi, j'ai fait une photo.
00:28:57— Sans compter la délocation.
00:28:59— M. Liénard, j'aimerais bien que vous répondiez
00:29:01à la question qui vous a été posée,
00:29:03que je vais reformuler. On voit que
00:29:05Reconquête a été, d'une certaine manière,
00:29:07dissous dans l'ORN avec le ralliement
00:29:09de Marion Maréchal. Est-ce que
00:29:11vos candidatures ont un sens aujourd'hui ?
00:29:13— Absolument. On a eu
00:29:153 millions d'électeurs à la présidentielle
00:29:17de 2022. D'accord ?
00:29:19Nous, on se doit de respecter
00:29:21nos électeurs. Pourquoi ? Parce que
00:29:23tout simplement, on est
00:29:25dans le même sillon. On veut la beauté de la France.
00:29:27On veut redonner le sourire aux Français.
00:29:29Parce que là, excusez-moi,
00:29:31j'ai vu la France
00:29:33dépérir
00:29:35depuis 1981.
00:29:37J'avais 11 ans.
00:29:39Marion Maréchal
00:29:41est partie.
00:29:43C'est son choix. C'est réellement son choix.
00:29:45Ça ne nous empêche pas de
00:29:47continuer à rassembler.
00:29:49D'ailleurs, on a rendez-vous avec
00:29:51le délégué départemental
00:29:53Cédric Véla, M. Sciotti
00:29:55et Mme Dintorni, tout à l'heure,
00:29:57à 18h après le plateau.
00:29:59Nous, on est pour l'alliance. Parce qu'il faut
00:30:01vraiment répondre. Et d'ailleurs,
00:30:03je trouve très courageux M. Sciotti
00:30:05d'avoir pris cette décision.
00:30:07Je suis navré que vous ne soyez
00:30:09pas...
00:30:11— Écoutez. Prendre une décision
00:30:13tout seul
00:30:15et embarquer toute une famille...
00:30:17— Il est jamais trop tard pour bien faire.
00:30:19— Et embarquer toute une famille politique,
00:30:2160 députés, 135 sénateurs,
00:30:23sans même tous nos maires, tous nos élus locaux,
00:30:25sans même leur poser la question,
00:30:27pour moi, ce n'est pas une façon de diriger un parti.
00:30:29Pour moi, cette démarche n'est pas honorable.
00:30:31Il avait la possibilité,
00:30:33s'il pensait que c'était bien pour le pays,
00:30:35de nous poser la question
00:30:37et de nous demander de trancher et de voter.
00:30:39Il aurait peut-être eu, d'ailleurs,
00:30:41de meilleures surprises, la seule personne
00:30:43— Vous y venez à l'alliance.
00:30:45— Non, non, pas du tout. La seule personne
00:30:47qu'il aurait pu... qu'il a pu prendre
00:30:49aujourd'hui, c'est Christelle Dintorny,
00:30:51qui lui doit toute sa carrière. Mais personne d'autre.
00:30:53Et c'est en partie
00:30:55aussi par rapport à des questions
00:30:57de forme. Et après,
00:30:59sur les questions de fond, je vous l'ai dit,
00:31:01moi, je suis en désaccord lorsque j'entends
00:31:03M. Zemmour parler
00:31:05de l'Europe, parler des liens
00:31:07avec la Russie, parler de l'OTAN.
00:31:09Moi, je suis une Européenne convaincue.
00:31:11Je suis... Je défends les Ukrainiens.
00:31:13Je suis outrée de voir
00:31:15comment M. Poutine est en train de traiter
00:31:17ce peuple-là qui essaie
00:31:19de nous défendre et qui se retrouve
00:31:21en Europe. Moi, il y a un certain nombre
00:31:23de sujets sur lesquels je ne souhaite
00:31:25pas céder. Donc,
00:31:27voilà, je vous ai dit ponctuellement,
00:31:29on se retrouvera peut-être sur quelques
00:31:31sujets. Sur d'autres sujets,
00:31:33je n'accepterai pas de suivre
00:31:35ce qu'on nous demande. Moi, je dois
00:31:37vous dire que j'ai été très déçue de voir aussi
00:31:39les hésitations de M.
00:31:41Bardella ces jours-ci avec les retraites,
00:31:43bien entendu, parce que moi, j'assume,
00:31:45et même si ce n'est pas populaire,
00:31:47j'étais favorable à la retraite de 65 ans
00:31:49parce que je sais qu'il faut qu'on
00:31:51réussisse à payer les retraites et qu'on
00:31:53ne se retrouve pas comme la Grèce qui a été obligée
00:31:55de baisser de 20%
00:31:57les pensions pour
00:31:59ses concitoyens. Et moi, je ne souhaite pas
00:32:01de reculade. J'ai entendu Mme Le Pen
00:32:03et ça m'a beaucoup étonnée parce que nous étions
00:32:05tous ensemble à l'Assemblée nationale lorsque
00:32:07nous avons parlé de la Nouvelle-Calédonie.
00:32:09La Nouvelle-Calédonie qui est un
00:32:11bout de terre française
00:32:13à l'autre bout du monde.
00:32:15Ces hommes et ces femmes souhaitent
00:32:17rester français. Notre
00:32:19position, qu'elle soit
00:32:21politique et affective parce que nous nous sentons
00:32:23français ou qu'elle soit géopolitique
00:32:25parce que c'est un endroit stratégique,
00:32:27mérite tout notre soutien
00:32:29et tout notre appui. Mme Le Pen
00:32:31a voté pour que le
00:32:33dégel électoral ait lieu avec son groupe.
00:32:35Et le lendemain, quand elle a vu qu'il y avait
00:32:37des émeutes, alors qu'il y a déjà eu trois
00:32:39référendums et que les
00:32:41calédoniens se sont prononcés,
00:32:43elle en a proposé un quatrième
00:32:45pour calmer l'ambiance dans le
00:32:47pays. Moi, je m'inquiète de
00:32:49quelqu'un qui n'arrive pas à tenir sur des positions
00:32:51entre un jour et un autre.
00:32:53Moi, j'ai voté pour ce dégel
00:32:55et je souhaite qu'on applique la loi
00:32:57qui a été votée à l'Assemblée
00:32:59et au Sénat pour permettre
00:33:01aux calédoniens de
00:33:03choisir leur destin et de voter comme n'importe
00:33:05quel citoyen français.
00:33:07Moi, loin à la neuvième circonscription,
00:33:09j'ai une question un peu douloureuse, peut-être
00:33:11pour vous, M. Garcia Abia. En cas
00:33:13de deuxième tour qui opposerait Michel Tabarro
00:33:15à Franck Galbert, pour qui
00:33:17vous allez voter ?
00:33:19Je ne vais pas pouvoir vous répondre.
00:33:21Je pense que vous avez posé la question
00:33:23à tout le monde. Bien entendu.
00:33:25C'est normal.
00:33:27Déjà, il y a une chose, Mme
00:33:29Tabarro,
00:33:31parce que vous avez dit tout à l'heure
00:33:33que vous aviez le soutien de tous les maires
00:33:35de la circonscription.
00:33:37Oui, de tous les élus de la circonscription.
00:33:39Oui, vous avez parlé de M. Askeri.
00:33:41M. Askeri, écoutez, j'ai fait une visite avec lui
00:33:43il y a deux mois.
00:33:45Il n'a pas souhaité être sur vos affiches.
00:33:47Il n'a pas souhaité être sur vos affiches.
00:33:49Je ne lui ai rien demandé.
00:33:51Vos amis l'ont demandé.
00:33:53Je pense que M. Askeri a regardé
00:33:55simplement le côté
00:33:57député qui travaille, député
00:33:59qui fait bouger les choses.
00:34:01Et j'ai eu l'occasion de le faire bouger pour notre circonscription.
00:34:03Mme Tabarro, la seule chose que je veux dire
00:34:05c'est que vous n'avez pas forcément le soutien
00:34:07de M. Pierre Askeri.
00:34:09Écoutez, M. Askeri, nous étions ensemble
00:34:11lundi à la gare de Montsartout.
00:34:13Oui, mais attendez, si je suis élu
00:34:15député... Non, mais ça ne me pose aucun
00:34:17problème. C'est juste... Je sais que ça vous ennuie.
00:34:19Mais ça ne m'ennuie pas du tout.
00:34:21Il y a une filiation politique avec le Papa.
00:34:23Mais absolument pas.
00:34:25Écoutez, si je suis élu député demain,
00:34:27bien entendu, je travaillerai
00:34:29avec M. Vieux. Et ce n'est pas pour autant
00:34:31que je dirais que M. Vieux me soutient.
00:34:33Ah oui, mais moi non plus. Voyez son damer réunion.
00:34:35Donc, pour le deuxième
00:34:37tour. Déjà, laissons-le arriver
00:34:39le premier. Ça sera déjà
00:34:41bien. Parce que
00:34:43à la fin de ce premier tour, nous verrons
00:34:45un petit peu dans quelle situation on se trouve.
00:34:47Et suivant
00:34:49la situation dans laquelle on
00:34:51se trouve, nous verrons
00:34:53ce qu'on fera.
00:34:55Donc...
00:34:57Non, mais ce n'est pas à choisir entre
00:34:59Michel Tabarro...
00:35:01Si, bien sûr.
00:35:03Mais quelque part, c'est un problème idéologique.
00:35:05Pour moi, le Rassemblement
00:35:07national, c'est hors de question.
00:35:09Donc, ce n'est pas Rassemblement national.
00:35:11C'est hors de question.
00:35:15Mais j'aimerais savoir...
00:35:17Je ne sais pas.
00:35:19Madame Tabarro, vous permettez, je vous pose une question.
00:35:21Donc,
00:35:23LFI, hors de question.
00:35:25Madame Tabarro, si
00:35:27vous aviez à choisir...
00:35:29J'espère quand même être au deuxième tour.
00:35:31Dans cette circonscription.
00:35:33Mais dans cette circonscription ou ailleurs.
00:35:35Si vous aviez à choisir...
00:35:37Plus largement ailleurs, parce que
00:35:39j'espère que le problème
00:35:41ne se posera pas ici. Mais moi, j'ai un vrai souci
00:35:43avec LFI. Je n'ai pas de souci
00:35:45avec le Parti socialiste.
00:35:47Je n'ai pas de souci avec un certain
00:35:49nombre de personnes à gauche. Moi, sincèrement,
00:35:51ce que j'ai vu faire pendant deux ans
00:35:53à l'Assemblée nationale, avec
00:35:55ces gens qui sont pleins de haine,
00:35:57qui veulent détruire notre
00:35:59démocratie, qui n'ont aucun respect
00:36:01pour notre drapeau, ça m'incomode
00:36:03beaucoup. Lorsqu'une manifestation est
00:36:05interdite, et lorsque
00:36:07les députés LFI
00:36:09partent, c'est la seule fois
00:36:11où on les voit avec leur écharpe
00:36:13bleu, blanc, rouge. Sinon, je les ai
00:36:15vu plus souvent avec le drapeau palestinien
00:36:17à l'intérieur de l'hémicycle
00:36:19que porter les couleurs de notre
00:36:21pays. Donc, tant que vous ne vous séparez
00:36:23pas de ces gens-là, vous vous mettez
00:36:25dans une situation catastrophique, M. Garciabia.
00:36:27Une situation catastrophique.
00:36:29Si vous aviez à choisir
00:36:31Madame Tabarro, ça serait plutôt l'ARN
00:36:33que le Nouveau Front Populaire.
00:36:35En tout cas,
00:36:37je ne parle pas du Nouveau Front
00:36:39Populaire, je parle d'LFI.
00:36:41Ils verront bien...
00:36:43Je ne m'appelle pas LFI.
00:36:45...ce qu'il va se passer au niveau national.
00:36:47Est-ce qu'ils vont enfin
00:36:49accepter de se séparer ?
00:36:51Est-ce qu'ils vont enfin accepter de faire
00:36:53comme d'autres socialistes,
00:36:55considérer que c'est une alliance
00:36:57qui est honteuse ?
00:36:59A partir de là,
00:37:01on peut vous voir autrement,
00:37:03M. Garciabia, parce que moi, je vous connais,
00:37:05je sais que vous avez des valeurs. Mais avec
00:37:07ces gens-là, vous n'avez vraiment rien à faire.
00:37:09Et vous, M. Lénard, en cas de second tour
00:37:11entre l'ARN et Michel Tabarro,
00:37:13est-ce que la fracture avec l'ARN
00:37:15serait tellement douloureuse que vous
00:37:17voteriez pour Michel Tabarro ?
00:37:19J'aimerais vous dire,
00:37:21comme Mme Tabarro,
00:37:23que je souhaite
00:37:25être au second tour pour défendre
00:37:27nos idées et naturellement,
00:37:29encore une fois, redonner le sourire
00:37:31aux Français. Maintenant,
00:37:33effectivement,
00:37:35M. Garciabia
00:37:37a quand même,
00:37:39dans le département...
00:37:41Là, je vous pose la question entre Michel Tabarro et M. Galbert.
00:37:43Ah, pardon.
00:37:45Je pensais que...
00:37:47Non, mais...
00:37:49C'était un peu trop évident.
00:37:51M. Lénard,
00:37:53vous avez raison.
00:37:55C'est moi qui serai au deuxième tour.
00:37:57Je comprends.
00:37:59C'est moi
00:38:01qui serai
00:38:03au deuxième tour.
00:38:05Est-ce que la fracture est tellement violente avec l'ARN
00:38:07que vous voteriez pour Michel Tabarro ?
00:38:09Alors, moi, ce que je trouve dommage,
00:38:11c'est que Mme Tabarro
00:38:13ne rejoint pas M. Ciotti.
00:38:15M. Ciotti
00:38:17rejoint le Rassemblement national.
00:38:19Donc, forcément,
00:38:21si je devais choisir
00:38:23entre Mme Tabarro et M. Galbert,
00:38:27encore une fois,
00:38:29je souhaite être au deuxième tour,
00:38:31mais si mon choix devait se produire
00:38:33envers l'une ou l'un,
00:38:35ça serait pour M. Galbert.
00:38:37Et donc, s'il y a...
00:38:39Et donc, s'il y a une triangulation...
00:38:43Ben, écoutez,
00:38:45on la laissera vivre.
00:38:47J'aimerais demander quelque chose, M. Garcia, bien.
00:38:49La définition qui...
00:38:51C'est bien, je suis content.
00:38:53Vous êtes content d'être venu.
00:38:55Au moins, il y a tout le monde...
00:38:57Non, vous êtes quelqu'un de normal.
00:38:59C'est votre union, M. Garcia.
00:39:01C'est votre union.
00:39:03Vous le savez, M. Garcia.
00:39:05La définition qui est...
00:39:07Refuse le résultat des votes.
00:39:09Utilise la violence
00:39:11contre ses opposants politiques.
00:39:13Allie les secours antisémites dans ses systèmes.
00:39:15C'est quoi, comme définition, ça ?
00:39:17Sa définition, du moment, c'est sur l'extrême droite.
00:39:19Et qui fait ça, actuellement ?
00:39:21Eh oui. Désolé, mais c'est la vérité.
00:39:23Mais non, monsieur. Mais non.
00:39:25Mais absolument pas.
00:39:27Nous avons un condamné qui a été agressé à Paris...
00:39:29Qui a été ?
00:39:31Vous voulez que je vous dise
00:39:33combien il y a de gens qui ont été agressés à gauche
00:39:35par des gens du Rassemblement national ?
00:39:37Dites-le-moi, parce que j'ai envie de le savoir.
00:39:39Tout le monde le dit, mais personne ne trouve les noms,
00:39:41ni les personnes.
00:39:43A Grasse, lors d'une élection départementale.
00:39:45Voilà.
00:39:47Qui ça, pardon ?
00:39:49Je crois que c'était une dame qui se présentait
00:39:51dans le...
00:39:53Personne n'est au courant, donc désolé.
00:39:55Non, mais vous, vous êtes au courant de...
00:39:57Vous me citez les noms,
00:39:59vous avez la liste, les noms, etc.
00:40:01Alors, si vous le voulez bien,
00:40:03on va passer à des sujets plus locaux.
00:40:05Alexandre.
00:40:07Plus locaux.
00:40:09Stricto sensu, qui concerne vraiment la circonscription.
00:40:11Le problème de la loi SRU
00:40:13se pose avec acuité.
00:40:15De fortes pénalités sont infligées
00:40:17pour le manque de logements sociaux.
00:40:19Vous en connaissez quelque chose.
00:40:21Comment résoudre la crise du logement ?
00:40:23Et est-ce qu'il faut réviser cette loi ?
00:40:25La modifier ?
00:40:27L'amender ?
00:40:29Votre position ? On va commencer par vous, M. Garcia.
00:40:31Bien.
00:40:33Écoutez, il y a dans ce département,
00:40:35je crois, 27 000 demandes de logements.
00:40:37Quand vous parlez
00:40:39de logements sociaux,
00:40:41je crois qu'il faudrait qu'on arrive
00:40:43peut-être à parler, arriver à un autre
00:40:45terme que ce logement social.
00:40:47Et si on parlait de logements proactifs ?
00:40:49Ils sont mixtes.
00:40:51Hier matin,
00:40:53j'ai été auditionné
00:40:55par l'UPE 06,
00:40:57c'est-à-dire le patronat
00:40:59des Alpes-Maritimes,
00:41:01et ils étaient
00:41:03très inquiets, ils sont très, très
00:41:05inquiets du manque de logements
00:41:07pour leurs salariés.
00:41:09D'autant plus que,
00:41:11dans notre circonscription,
00:41:13pour pouvoir se loger maintenant,
00:41:15il faut aller à Saint-Vallier-de-Thiers,
00:41:17il faut aller même plus loin
00:41:19pour arriver à trouver un logement.
00:41:21Et donc, du coup,
00:41:23vous avez tous ces salariés-là qui descendent
00:41:25parce que l'activité économique
00:41:27est essentiellement
00:41:29sur le littoral
00:41:31ou sur
00:41:33Sophia-Antipolis.
00:41:35Et quelle solution ?
00:41:37La solution, déjà, le problème,
00:41:39c'est qu'on n'a pas suffisamment
00:41:41préservé du foncier
00:41:43dans ce département.
00:41:45Et là, il faut reconstruire
00:41:47ce que Soindy et Madame Tabarro
00:41:49à chaque fois me disaient
00:41:51c'est pas possible.
00:41:53Son frère le disait quand il était
00:41:55candidat à Cannes, c'est de reconstruire
00:41:57la ville sur la ville et
00:41:59essayer d'en...
00:42:01Nous sommes en intercommunalité
00:42:03avec Cannes,
00:42:05Mougins,
00:42:07Mandelieu, Théoul.
00:42:09Il faut qu'on arrive à
00:42:11travailler ensemble
00:42:13pour, lorsqu'il y a à chaque fois des ventes,
00:42:15que l'on puisse créer
00:42:17un office HLM
00:42:19qui achète ces appartements,
00:42:21et qui gère tout cela.
00:42:23La loi est serrure, il faut la conserver.
00:42:25La loi est serrure, il faut la conserver.
00:42:27J'ai dit, il manque 27 000,
00:42:29on a 27 000
00:42:31demandes de logements sociaux.
00:42:33Donc il faut la garder. Cette loi est serrure,
00:42:35il faut la garder. Vous savez, moi,
00:42:37Madame Tabarro nous disait,
00:42:39vous comprenez, mon...
00:42:41Je suis là, je pourrais parler pour
00:42:43décrire ce que je pense. Ne parlez pas à ma place,
00:42:45M. Garcia. Non, mais je ne parle pas à votre place.
00:42:47Quelle est votre position ?
00:42:49Je parle à votre place, je le dis.
00:42:51Je vous fais même jusqu'au bon accueil.
00:42:53Il est normal qu'une ville comme
00:42:55le Canet nous soit
00:42:57chaque année condamnée à payer une amende
00:42:59assez forte, parce qu'il manque de logements.
00:43:01On est une ville qui est
00:43:03sur-ubernisée, on va dire,
00:43:05à un taux de 94%, voire 95%
00:43:07je crois, et il nous reste 4% bâtis,
00:43:09qu'est-ce qu'on fait ? On va faire comme à Montréal, on va construire
00:43:11sous terre, pour ne pas payer
00:43:13cette amende-là ? Alors pour loger les actifs, qu'est-ce que vous proposez ?
00:43:15Loger les actifs ? Malheureusement,
00:43:17on a un manque de terrain,
00:43:19et je ne peux pas proposer de construire,
00:43:21la vie sur la vie c'est une bonne solution,
00:43:23mais quand on voit, je sais qu'il y a
00:43:25un appétit féroce sur les collines de la Roquette,
00:43:27d'Oribo et de Pégomar,
00:43:29mais je me refuse à défigurer
00:43:31de manière définitive
00:43:33notre paysage. Malheureusement,
00:43:35il faut revoir la politique
00:43:37des HLM, les attributions,
00:43:39voir les familles qui sont là depuis 10 ans,
00:43:41qui sont dans les 4 pièces ou les 5 pièces, peut-être les réunir
00:43:43en faisant des studios.
00:43:45On n'a jamais fait ce qui existe
00:43:47à Amsterdam ou à Dublin, ce sont des
00:43:49immeubles pour les
00:43:51saisonniers, qui sont faits avec
00:43:53des conteneurs
00:43:55maritimes,
00:43:57qui sont des constructions rapides, qui aident
00:43:59pour recevoir
00:44:01les travailleurs saisonniers,
00:44:03et ça marche très très bien.
00:44:05Revoir les dossiers des logements
00:44:07sociaux, ça implique quoi ?
00:44:09Il y a déjà des critères très précis.
00:44:11On veut instaurer une
00:44:13Préférence Nationale, on veut instaurer
00:44:15une Préférence Nationale par rapport aux gens,
00:44:17aux Français qui travaillent, qui sont sans place,
00:44:19qu'est-ce que c'est leur origine ou leur religion, ce que je vois venir.
00:44:21Voilà, et donc
00:44:23il faut quand même qu'on privilégie
00:44:25les gens qui sont des jeunes travailleurs ou des travailleurs
00:44:27par rapport à des gens qui sont peut-être inactifs.
00:44:29Madame Tabarro, vous êtes d'accord avec ça ?
00:44:31C'est un sujet que je connais bien, contre
00:44:33lequel je me bats depuis longtemps. Je me suis battue contre
00:44:35la droite, contre la gauche sur ce sujet,
00:44:37et mes anciens collègues du Conseil
00:44:39municipal peuvent en témoigner. Nous avons
00:44:41une situation qui est une loi aveugle,
00:44:43je rappelle que c'était Monsieur Guesso qui l'avait
00:44:45promulguée. Cette
00:44:47loi impose à tous les
00:44:49territoires, quels qu'ils soient, de créer
00:44:51des logements sociaux, et d'en créer
00:44:5330%. Il faut savoir que la commune
00:44:55du Canet, vous l'avez évoqué,
00:44:57la commune du Canet
00:44:59est donc la ville
00:45:01la plus dense des Alpes-Maritimes, la plus
00:45:03dense de la région. 5500
00:45:05habitants au kilomètre carré.
00:45:07Donc, récemment et malheureusement,
00:45:09il y avait un texte qui allait
00:45:11démarrer au Sénat et qui partait ensuite à l'Assemblée.
00:45:13On avait d'ailleurs rencontré le
00:45:15ministre pour essayer de faire passer un certain
00:45:17nombre d'amendements. Nous avons donc
00:45:19avec cette loi la volonté, enfin
00:45:21nous avions la volonté d'être
00:45:23jugé sur le flux
00:45:25et d'être jugé sur le stock.
00:45:27Nos communes des Alpes-Maritimes sont
00:45:29touchées par des PPRI,
00:45:31par des problèmes d'inondation,
00:45:33d'incendie, de
00:45:35mouvement de terrain. Et en dehors de ça,
00:45:37donc, il y a des constructions que l'on ne peut pas
00:45:39faire dans certains territoires. Donc, pourquoi
00:45:41ne pas comptabiliser
00:45:43par rapport aux bâtiments qui sortent
00:45:45un pourcentage et pourquoi
00:45:47imposer
00:45:49une pénalité qui est
00:45:51ignoble parce qu'elle est, par exemple, pour
00:45:53le Canet, de l'ordre de 2 millions d'euros
00:45:552 millions d'euros qui sont reversés
00:45:57dans les caisses de l'État. C'est une moive.
00:45:59Pour moi, le logement social,
00:46:01c'est une des solutions, effectivement.
00:46:03Et vous avez évoqué les rotations.
00:46:05Bien sûr, qu'une personne qui a vu sa famille
00:46:07partir, s'installer ailleurs,
00:46:09se retrouver seule dans un appartement
00:46:11de 4 ou 5 pièces, ça n'a plus de sens.
00:46:13C'était quelque chose qu'on avait évoqué dans les amendements.
00:46:15La préférence nationale, vous y êtes favorable ?
00:46:17Non, je ne suis pas dans cette démarche.
00:46:19Par contre, qu'on regarde bien
00:46:21à qui on donne des logements sociaux et qu'on
00:46:23veille bien à ce qui est de la tranquillité pour les autres,
00:46:25ça, j'y suis favorable. J'y suis très favorable.
00:46:27Et en dehors de ça, moi, je suis favorable
00:46:29à une France de propriétaires,
00:46:31prêt à taux zéro pour les primo-accédants.
00:46:33La possibilité de déduire
00:46:35des impôts, donc les intérêts d'emprunt.
00:46:37Il faut qu'on puisse proposer aussi à nos concitoyens,
00:46:39la SRU ne peut pas être
00:46:41la seule réponse aux logements en France.
00:46:43Il faut qu'on ait une politique
00:46:45beaucoup plus large, et c'est ce qui manque aujourd'hui
00:46:47dans notre pays.
00:46:49Monsieur Liénard, sur ce dossier-là.
00:46:51Madame Tabarro,
00:46:53a raison, il faut
00:46:55absolument que les Français
00:46:57deviennent propriétaires de leur habitation.
00:46:59D'accord ? Parce que, d'accord,
00:47:01c'est dans le social, mais qu'est-ce
00:47:03qu'ils payent à la fin ? C'est le
00:47:05contribuable. Et donc,
00:47:07il est important de trouver les solutions.
00:47:09Comme le disait M. Galbert,
00:47:11parfois, vous avez des appartements
00:47:13qui sont de 3, 4, 5
00:47:15pièces, et vous avez
00:47:172 personnes à l'intérieur. Je connais
00:47:19des familles dans ce cas-là.
00:47:21Je connais réellement des familles dans ce cas-là.
00:47:23Donc, il faut vraiment faire une révision
00:47:25sur le nombre d'habitants par rapport
00:47:27à chaque appartement, et les redistribuer.
00:47:29Parce que, regardez, aujourd'hui,
00:47:31on dit aussi, il manque énormément
00:47:33d'appartements.
00:47:35Encore une fois, tout se rejoint.
00:47:37Regardez le flux migratoire.
00:47:39Combien il nous coûte ?
00:47:41On loge des personnes dans les
00:47:43hôtels. C'est la poche du contribuable.
00:47:45Parce que le gouvernement
00:47:47dit, le gouvernement
00:47:49donne tant de millions
00:47:51pour construire des habitations.
00:47:53Mais il ne faut pas oublier que le gouvernement,
00:47:55c'est nous, c'est le contribuable.
00:47:57Et ça, malheureusement...
00:47:59Ça ne règle pas le problème du logement dans la circonstance.
00:48:01Je partage l'avis
00:48:03de Mme Talarow. Donc, on fait
00:48:05des programmes
00:48:07en plus de façon écologique.
00:48:09On met des normes écologiques
00:48:11dans les habitations pour diminuer
00:48:13la consommation d'énergie.
00:48:15Et d'autant plus
00:48:17que les personnes seront d'autant plus ravies
00:48:19après un certain
00:48:21nombre d'années. On peut très bien faire
00:48:23du parc à habitation
00:48:25et du loyer modéré.
00:48:27Avec une caution,
00:48:29au bout de 20 ans, ils deviennent
00:48:31propriétaires de leur habitation. Et là,
00:48:33franchement, sincèrement, vous faites
00:48:35une économie considérable
00:48:37sur la région.
00:48:39Et c'est la solution.
00:48:41Juste pour préciser...
00:48:43C'est Mme Talarow qui va prévenir.
00:48:45Juste pour préciser quelque chose par rapport à ce que vous dites.
00:48:47Et ça fait partie de ce que j'avais demandé
00:48:49au ministre Kasparian avant que le gouvernement
00:48:51ne saute dans le cadre de la dissolution.
00:48:53C'était, justement,
00:48:55que ces appartements qui ont été payés
00:48:57par des locataires pendant des années
00:48:59dans les logements sociaux puissent être
00:49:01mis à la vente, mais que ce soit toujours
00:49:03comptabilisé. Parce qu'en plus, là,
00:49:05si vous vendez des appartements
00:49:07qui sont des logements sociaux à des personnes
00:49:09qui ont payé régulièrement tous les mois,
00:49:11eh bien on vous le sort
00:49:13de la comptabilité de la SRU.
00:49:15Donc cette loi est vraiment à revoir totalement.
00:49:17Je crois que nous sommes tous d'accord.
00:49:19Je suis tout à fait d'accord avec vous.
00:49:21Il nous reste plusieurs sujets. On va avancer.
00:49:23Je vais vous demander des réponses
00:49:25assez courtes.
00:49:27Autre sujet bruyant
00:49:29sur la circonscription, le survol des avions.
00:49:31Il y a un tracé
00:49:33alternatif qui a été mis à l'étude qui
00:49:35impacterait encore davantage Pégoma,
00:49:37Oribo, Grasse. Vous, vous avez
00:49:39une autre proposition qui passerait par la mer.
00:49:41Est-ce que vous pouvez nous en dire plus ?
00:49:43Et puis, peut-être M. Garciabia
00:49:45et M. Galbert. Absolument. C'est un sujet
00:49:47que je suis depuis longtemps.
00:49:49Nous avions obtenu de grandes avancées
00:49:51jusqu'en 2015 avec
00:49:53une charte, avec un contrôle
00:49:55des mouvements, avec un contrôle des tonnages.
00:49:57Et donc,
00:49:59nous nous voyons historiquement
00:50:01tous les ans pour contrôler
00:50:03justement ces chiffres et pour voir
00:50:05un petit peu les possibilités
00:50:07de réduire les difficultés
00:50:09et les nuisances aériennes qui sont
00:50:11un vrai souci pour les habitants de la
00:50:13Vallée de la Sienne et pour d'autres communautés.
00:50:15Est-ce qu'il faut réduire le trafic de l'aérodrome de Mandelure ?
00:50:17Moi, ce que je vais vous dire, nous avons
00:50:19tenté de voir un autre tracé.
00:50:21Ce tracé impacte encore
00:50:23beaucoup plus de gens et n'apporte aucune
00:50:25solution positive à ceux qui sont impactés
00:50:27aujourd'hui. Donc, nous avons mandaté
00:50:29avec Jérôme Viau et Le Pays de Grâce
00:50:31et moi-même, nous avons
00:50:33mandaté des experts
00:50:35qui sont d'anciens contrôleurs aériens
00:50:37et donc qui ont toutes les capacités pour le faire
00:50:39pour nous faire une étude et nous
00:50:41montrer ce que nous évoquions depuis
00:50:43longtemps, la possibilité de faire
00:50:45un coup d'atterrissage par la mer,
00:50:47c'est-à-dire en évitant le survol
00:50:49des territoires.
00:50:51Nous attendons maintenant la réponse de l'État
00:50:53parce que nous ne pouvons pas l'imposer
00:50:55à l'État, mais je pense qu'il faut qu'on revienne
00:50:57à ce que l'on avait obtenu jusqu'en 2015
00:50:59avec les associations, avec
00:51:01les élus pour pouvoir contrôler
00:51:03et surtout prévoir maintenant
00:51:05des atterrissages pour permettre
00:51:07de calmer ces nuisances. Il faut
00:51:09savoir qu'il y a deux types de trafic
00:51:11aérien. Vous avez à la fois
00:51:13les écoles de pilotage,
00:51:15vous avez l'aviation
00:51:17légère, et puis vous avez
00:51:19les jets aussi. Et donc
00:51:21c'est là-dedans, parce qu'il y a parfois
00:51:23une utilisation un petit peu trop
00:51:25développée de certaines
00:51:27choses qui font que les nuisances
00:51:29sont très fortes. Donc ça doit
00:51:31aussi se réglementer et peut-être regarder
00:51:33dans d'autres aéroports voisins
00:51:35puisqu'il y a des territoires
00:51:37qui sont disponibles, les écoles de pilotage
00:51:39pourraient bouger aussi. Donc c'est un
00:51:41travail qu'on doit faire main dans la main
00:51:43avec l'aide de l'Etat et on
00:51:45essaie très concrètement de les bouger
00:51:47avec tous nos
00:51:49concitoyens, les associations et les élus.
00:51:51Monsieur Léonard. Alors,
00:51:53je me sens... Vous êtes encore d'accord avec moi ?
00:51:55Non, pas du tout. Ah bon, d'accord.
00:51:57Je vais vous expliquer pourquoi
00:51:59je me sens pleinement concerné puisque je suis
00:52:01LF pilote. Ah, très bien. Donc,
00:52:03il existe sur les avions
00:52:05donc des silencieux d'échappement.
00:52:07Mais il ne faut pas oublier, quand vous dites
00:52:09oui, faire venir les avions
00:52:11par la mer, mais non,
00:52:13c'est pas possible Mme Tabarro.
00:52:15On se pose face aux vents.
00:52:17Les vents changent. Absolument.
00:52:19Mais il y a un pourcentage...
00:52:21Ils changent que ce soit la mer ou la montagne.
00:52:23Il y a un pourcentage conséquent
00:52:25donc ce sont quand même des contrôleurs aériens
00:52:27dont c'est le métier.
00:52:29Vous savez que c'est eux qui vous proposent
00:52:31de prendre tel ou tel chemin
00:52:33qui nous assure qu'il y a plusieurs moments dans la journée
00:52:35où ça peut se faire. Bien entendu,
00:52:37si les conditions climatiques
00:52:39ne le permettent pas,
00:52:41l'atterrissage se fait normalement,
00:52:43il ne faut surtout pas prendre de risques,
00:52:45mais il y a un bon pourcentage
00:52:47d'avions qui pourraient atterrir par la mer.
00:52:49Il y a certains horaires qui sont des horaires
00:52:51privilégiés où il y a beaucoup moins de vent
00:52:53et donc tout ça a été étudié pendant
00:52:55de longs mois par ce cabinet
00:52:57d'experts. M. Garcia,
00:52:59c'est vrai ce que dit Mme Tabarro.
00:53:01C'est un problème
00:53:03qui date d'il y a très très longtemps.
00:53:05Il y a une association qui prône même la fermeture
00:53:07d'aérodromes pour faire un parc paysager.
00:53:09Qu'est-ce que vous en pensez, M. ?
00:53:11Je pense qu'il faut garder cet aérodrome.
00:53:13Là-dessus, il n'y a pas de problème. D'autant plus qu'il y a
00:53:15effectivement une école de pilotage.
00:53:17Et ça dégage ?
00:53:19C'est une très bonne chose.
00:53:21Je suis d'accord sur le principe
00:53:23de l'atterrissage par la mer.
00:53:25Là-dessus, il n'y a aucun souci.
00:53:27Par contre,
00:53:29il est vrai qu'à certaines périodes de l'année,
00:53:31comme au Festival du Film, comme l'été,
00:53:33nous avons une quantité
00:53:35ahurissante de jets
00:53:37qui viennent, qui font énormément
00:53:39de bruit.
00:53:41Et lorsqu'il atterrit,
00:53:43descend une personne.
00:53:45Je trouve que
00:53:47alors que maintenant,
00:53:49avec les TGV et autres,
00:53:51on a des possibilités d'arriver de Paris
00:53:53de façon assez rapide.
00:53:55Pas trop rapide quand même.
00:53:57Non, pas trop rapide.
00:53:59Mais pas trop pratique.
00:54:01Vous savez, le problème,
00:54:03c'est que si vous êtes à Paris
00:54:05et que vous habitez le centre de Paris,
00:54:07comme doivent habiter sûrement
00:54:09beaucoup de gens qui ont des jets,
00:54:11et que vous devez aller à l'aéroport,
00:54:13le temps d'arriver à l'aéroport,
00:54:15vous êtes déjà à Lyon,
00:54:17si vous prenez la gare de Lyon.
00:54:19Donc là-dessus...
00:54:21M.Galbert, c'est pareil, vous êtes quand même d'accord.
00:54:23Je crois que tout a été dit.
00:54:25Peut-être qu'on aura une solution
00:54:27avec l'arrivée des moteurs électriques pour les avions.
00:54:29C'est un peu habituellement du début,
00:54:31mais peut-être qu'on a un message là-dessus.
00:54:33Et un petit rappel, nous avons demandé
00:54:35des plages de tranquillité le week-end aussi.
00:54:37Parce que c'est la période estivale
00:54:39où les personnes ont envie d'être
00:54:41sur leur terrasse, de bouger tranquillement.
00:54:43Donc de leur réserver des temps
00:54:45où les avions ne peuvent pas atterrir
00:54:47pour permettre justement une qualité de vie supérieure.
00:54:49D'accord. Alors on va passer
00:54:51de l'aérien à la route.
00:54:53Je vous demanderai
00:54:55une réponse très rapide puisqu'il nous reste
00:54:575 minutes et on a
00:54:59des questions à vous poser à la fin.
00:55:01Après un chantier de 4 ans,
00:55:03l'échangeur de la pahoute vient d'être inauguré
00:55:05pour désenclaver
00:55:07le secteur
00:55:09et fluidifier le trafic
00:55:11de la pénétrante Cannes-Grasse
00:55:13en direction des zones d'activité
00:55:15situées à l'est. Est-ce que c'est suffisant
00:55:17pour désengorger la circulation
00:55:19sur cette circonscription
00:55:21qui, on le sait, est de plus en plus fréquentée
00:55:23par les déplacements des actifs ?
00:55:25Monsieur Garcia, bien.
00:55:27Écoutez, en tout cas, ça soulage
00:55:29beaucoup. Mais c'est vrai que
00:55:31ça revient à ce que je disais tout à l'heure.
00:55:33Les actifs sont tellement
00:55:35éloignés
00:55:37de l'activité économique
00:55:39qu'ils doivent prendre leur véhicule.
00:55:41Moi, ce que je regrette,
00:55:43c'est que la fin de la pénétrante,
00:55:45on ne puisse pas
00:55:47la faire. C'est ça
00:55:49qui me gêne un peu puisqu'il y a 3,
00:55:51je crois qu'il y a eu 3 recours
00:55:53qui ont fait que le Conseil d'État
00:55:55leur a donné raison.
00:55:57Et donc, cette pénétrante
00:55:59n'ira pas jusqu'au bout.
00:56:01Et ça, je trouve que c'est
00:56:03un petit peu dommage. D'autant que
00:56:05le train qui arrive jusqu'à Grasse,
00:56:07il s'arrête à Grasse.
00:56:09Et le souci, c'est qu'il y a
00:56:11beaucoup de gens qui viennent
00:56:13de Préménade...
00:56:15Écoutez, on a un énorme
00:56:17problème dans nos départements de circulation.
00:56:19Je pense qu'un jour, il faudra quand même relancer
00:56:21peut-être le ferroutage pour les camions
00:56:23qui passent par les rails.
00:56:25Ça dégagerait beaucoup de monde
00:56:27sur les autoroutes, surtout le matin, le week-end.
00:56:29Monsieur Liena ?
00:56:31On a aussi la navigation par la mer.
00:56:33On peut aussi faire du transport.
00:56:35Quand vous habitez à Préménade,
00:56:37vous ne vous prenez pas la mer ?
00:56:39Non, mais on était en train de parler
00:56:41de la 9e circonscription.
00:56:43Franchement, il n'y a pas la mer.
00:56:45Moi, j'aimerais bien, parce que
00:56:47si on met la mer au canet,
00:56:49on est juste là pour trouver des solutions.
00:56:53On est juste là pour trouver
00:56:55les solutions, monsieur Garcia.
00:56:57Vous avez effectivement
00:56:59beaucoup de circulation.
00:57:01Déjà, ce n'est pas
00:57:03écologique du tout.
00:57:05Toute cette circulation,
00:57:07ce n'est pas
00:57:09écologique du tout. Donc, on peut très
00:57:11bien aussi faire du transport
00:57:13qui vient de loin, par l'espace
00:57:15maritime.
00:57:17On peut construire un port.
00:57:19On a la possibilité.
00:57:21Donc, faire du circuit court avec des petites navettes.
00:57:23Du côté, peut-être,
00:57:25du lac de Saint-Cassien.
00:57:27Après, on pourrait ouvrir un petit peu
00:57:29pour qu'il y ait des paysages
00:57:31qui aillent...
00:57:33On peut le faire, monsieur Garcia.
00:57:35Madame Tavaro ?
00:57:37Juste vous dire qu'il y a eu beaucoup de choses
00:57:39qui ont été réalisées quand même, même si
00:57:41on reste dans un coin du département.
00:57:43C'est le département qui est totalement
00:57:45lié avec la circulation. Premièrement,
00:57:47la liaison intercommunale de la Siagne,
00:57:49qui a été livrée en 2002.
00:57:51Les changeurs de la Pahoutes que nous venons d'inaugurer.
00:57:53Je vous le disais, j'étais avec
00:57:55Pierre Aschieri à la gare.
00:57:57Donc, depuis 5 ans,
00:57:59les cadencements ont été
00:58:01doublés. C'est-à-dire qu'il y a 2 fois
00:58:03plus de trains. Et du coup, on fête
00:58:05le 20e anniversaire bientôt de la réouverture.
00:58:07Mais très concrètement, il y a
00:58:09des solutions. Et donc, on a obtenu
00:58:11des financements pour le BHNS
00:58:13entre Moinsartout
00:58:15et Grasse. Donc, ça aussi, ça fait partie
00:58:17des choses positives qui vont être
00:58:19réalisées dans la circonscription.
00:58:21Alors, merci beaucoup. Avant de terminer, 2 petits exercices.
00:58:23Alexandre va vous poser
00:58:25à chacun d'entre vous une question légère.
00:58:27Après ces sujets politiques très lourds,
00:58:29ça va faire du bien.
00:58:31Monsieur Garcia Abia,
00:58:33vous qui êtes un grand randonneur
00:58:35devant l'éternel, quelle est votre balade préférée
00:58:37dans la circonscription ?
00:58:39Ma balade préférée dans la circonscription,
00:58:41n'est pas
00:58:43dans la circonscription. Je suis désolé.
00:58:45Je suis désolé.
00:58:47Mais moi, c'est
00:58:49le bord de mer. Si je ne vois pas la mer,
00:58:51je suis malade. Même
00:58:53quand je pars en vacances, si je pars
00:58:55dans un... Ce sont vos origines
00:58:57espagnoles, monsieur Garcia Abia.
00:58:59Si je suis en vacances
00:59:01dans la montagne, la
00:59:03première chose que je fais quand je descends, c'est aller à la mer.
00:59:05Monsieur Galbert, c'est un territoire de culture
00:59:07aussi, c'est de circonscription. Il y a des musées, des salles
00:59:09de spectacles. Qu'est-ce que vous nous recommandez
00:59:11comme sortie culturelle ?
00:59:13Je me suis dit de répondre au musée Bonheur aux Canets.
00:59:15Si je ne répondais pas à ça,
00:59:17je pense que je me ferais
00:59:19tirer les oreilles.
00:59:21Madame Tabaron,
00:59:23c'est peut-être une gourmande, mais est-ce que vous avez une table
00:59:25à nous recommander dans la circonscription ?
00:59:27Écoutez, j'en ai beaucoup.
00:59:29Si vous me demandez de vous donner un nom, je vais me mettre mal.
00:59:31Si je vous dis Bruno Auger, je vais me mettre mal
00:59:33avec Jacques Chibois. Si je vous dis La Place aux Aires
00:59:35et ses restaurants, je vais me mettre mal avec
00:59:37le Vieux Canet
00:59:39avec les restaurateurs super du Vieux Canet
00:59:41et il y en a d'autres.
00:59:43Votre dernier coup de cœur ?
00:59:45Mon dernier coup de cœur ? Non, simplement l'ouverture.
00:59:47C'est le dernier restaurant
00:59:49où j'étais. Nous avons ouvert
00:59:51un superbe restaurant
00:59:53très sympa sur la Place Bellevue
00:59:55qui accueillera en plus six
00:59:57chambres d'hôtes prochainement.
00:59:59L'ancien café de la Place.
01:00:01L'ancien café de la Place, c'est là où j'ai déjeuné.
01:00:03J'ai dîné le soir de la fête de la musique.
01:00:05Monsieur Liénard, vous qui prenez l'avion,
01:00:07vous faites de l'avion, quel est votre plus beau panorama
01:00:09sur l'Aska ?
01:00:11Il y en a tellement. Ils sont tous très beaux.
01:00:13C'est vrai,
01:00:15vous avez aussi un magnifique
01:00:17panorama qui se situe
01:00:19sur les hauteurs de Montelieu.
01:00:21On a toutes les montagnes, la mer.
01:00:23Mais bon,
01:00:25je fais de l'avion, donc je préfère
01:00:27être réellement au-dessus
01:00:29pour admirer cette magnifique région
01:00:31qui est la nôtre. Alors, on revient
01:00:33au scrutin de dimanche prochain.
01:00:35Un petit exercice
01:00:37auquel on va vous demander de vous libérer,
01:00:39chacun de vous quatre. Vous avez 30 secondes
01:00:41pour nous convaincre
01:00:43et convaincre les électeurs. On va commencer
01:00:45par vous, Monsieur Liénard.
01:00:47Alors, pourquoi voter pour moi ?
01:00:49Tout simplement, ça serait juste
01:00:51un vote de bon sens.
01:00:53Madame Tabarro, qui était aux commandes
01:00:55et conseillère de
01:00:57Sarkozy pendant
01:00:59des années, aujourd'hui...
01:01:01J'avais eu ce titre-là.
01:01:03Regardez sur Internet.
01:01:05Il vous reste 10 secondes.
01:01:07J'appelle vraiment tous les citoyens
01:01:09à voter pour la liste reconquête
01:01:11dont je représente.
01:01:13Et on ne les décevra pas.
01:01:15Ce sera vraiment du bon sens et pour que
01:01:17la France retrouve le sourire.
01:01:19Merci. Michèle Tabarro ?
01:01:21Écoutez, moi, tout simplement, c'est la proximité.
01:01:23C'est une circonscription que je connais bien.
01:01:25La stabilité aussi,
01:01:27parce que quelque part dans cette période troublée,
01:01:29les électeurs se demandent un petit peu où ils sont.
01:01:31Donc, ils connaissent mon chemin, ils connaissent mes engagements
01:01:33politiques et ils connaissent aussi
01:01:35ma façon de fonctionner. Moi, je suis
01:01:37à la fois une députée engagée à Paris, mais je suis
01:01:39une députée présente sur le terrain.
01:01:41Je vous le disais, j'ai pu faire passer une loi pour
01:01:43sauver les jardins d'enfants.
01:01:45J'ai accompagné Jérôme Viau
01:01:47à Bruxelles pour
01:01:49obtenir quelque chose
01:01:51qui a été très important. C'était de
01:01:53sauver nos agriculteurs
01:01:55de plantes à parfums et nos
01:01:57parfumeurs. C'est sur des dossiers comme ça
01:01:59que je pense qu'on peut juger les
01:02:01parlementaires. Et c'est ce que je propose à nos électeurs.
01:02:03Merci Michel Tabarro. Franck Galbert ?
01:02:05Chacun
01:02:07citoyen. J'aurais pu commencer comme ça.
01:02:09Mais la question est plus grave.
01:02:11La question qui est posée, c'est pas Tabarro contre
01:02:13Galbert ou contre Garcia Abia.
01:02:15C'est voulez-vous, oui ou non,
01:02:17Jordan Bardella à Matignon
01:02:19pour enfin changer les choses.
01:02:21Merci,
01:02:23M. Garcia Abia.
01:02:25Merci. Je dirais
01:02:27que je connais aussi
01:02:29très très bien cette circonscription
01:02:31depuis très longtemps.
01:02:33Beaucoup plus longtemps que Mme
01:02:35Tabarro. Mais c'est dû à mon âge.
01:02:37Uniquement.
01:02:39Et je pense que
01:02:41après le
01:02:43coup de massue que l'on a reçu derrière la tête
01:02:45le 9 juin
01:02:47dernier, je pense que la gauche
01:02:49a réussi à se rassembler,
01:02:51à proposer quelque chose
01:02:53de plausible,
01:02:55pour faire en sorte que l'on puisse
01:02:57changer la vie dans le bon sens
01:02:59des Français. Merci. Merci beaucoup
01:03:01à vous quatre pour ces échanges.
01:03:03Merci Alexandre.
01:03:05Merci à Sophie Doncé et
01:03:07Philippe Bertigny pour la réalisation
01:03:09de cette émission. Bonne soirée
01:03:11et à bientôt.
01:03:23Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org