Législatives 2024 : le débat de la 13ème circonscription du Nord

  • il y a 3 mois

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00:00Législative 2024, les débats de l'entre-deux-tours. C'est ici, en direct sur France Bleu Nord.
00:06Et France Bleu Nord vous propose donc ce matin un débat avant le second tour des élections législatives.
00:11Treizième circonscription du Nord, on est dans le Dunkerquois, avec deux candidats face à face jusqu'à 8h50.
00:19D'abord Maxence Accar, bonjour.
00:21Bonjour monsieur.
00:22Vous êtes le candidat du Rassemblement National, vous êtes arrivé en tête au premier tour avec 43% des voix.
00:27Vous avez 31 ans, vous êtes enseignant en droit dans plusieurs grandes écoles et vous vous dites issu de la gauche souverainiste.
00:34Face à vous, Julien Goquel, bonjour.
00:36Bonjour.
00:37Vous êtes le maire PS de Capelle-la-Grande, depuis 2020 conseiller départemental.
00:41Vous avez réuni 32% des voix au premier tour.
00:44Vous vous définissez comme le candidat des élus du territoire, qu'il soit de droite, puisque vous avez le soutien de Xavier Bertrand notamment,
00:51ou de gauche, comme Patrice Vergrippe, vous avez été fonctionnaire territorial à la communauté urbaine de Dunkerque.
00:57Et le candidat du Nouveau Front Populaire, qui est arrivé en troisième position dimanche, a appelé à voter pour vous.
01:02Il a réalisé 22% des suffrages.
01:05Il s'est même désisté pour vous.
01:07Jusqu'à 8h45, vous avez donc tenté de convaincre les électeurs, en premier lieu les 123 000 habitants de cette treizième circonscription,
01:15qui concerne une bonne partie de la ville de Dunkerque, mais aussi la commune de Grande-Synthe.
01:20Quatre grands thèmes.
01:22Comment la France doit-elle être gouvernée ?
01:24Quelle politique pour la réindustrialisation du Dunkerquois ?
01:29Comment l'accompagner, l'accélérer ?
01:31Le quotidien des Français avec leur pouvoir d'achat, comment l'augmenter ?
01:36Et puis enfin, l'écologie.
01:38Il y a des dossiers qui concernent cette circonscription, que ce soit un projet d'éolienne en mer ou encore l'EPR,
01:44le tirage au sort, vous a désigné Aurélien Hacquart pour débuter ce débat.
01:48On commence donc avec cette première question, c'est comment gouverner la France à l'issue de ce second tour des élections législatives ?
02:00D'abord, j'aimerais remercier les habitants de Dunkerque qui m'ont placé en tête pendant ces élections.
02:06Ce qu'on entend ici et là partout, c'est qu'une majorité absolue pour le RN est impossible.
02:12C'est faux. Sur les 577 sièges à pourvoir à l'Assemblée nationale, on a déjà fait élire 39 députés au premier tour.
02:20On est présent dans 422 circonscriptions au second tour, dont 258 où on est en tête.
02:27On est prêt à former un gouvernement d'union nationale, avec tous les patriotes,
02:31afin de restaurer une cohésion nationale autour de Jordan Bardella, Premier ministre.
02:36Voter pour nous, c'est faire le choix d'une rupture responsable et patriotique.
02:41C'est-à-dire, nous on veut soutenir le pouvoir d'achat, les Français connaissent nos mesures sur ça,
02:46et puis on y reviendra pour plus les détailler tout à l'heure.
02:49Mais ceci, remettre la France en ordre, avec la fin du laxisme judiciaire à l'égard des délinquants et des criminels,
02:56et enfin c'est réduire drastiquement l'immigration et expulser les étrangers délinquants.
03:02En face de moi, j'ai M. Gauquel. M. Gauquel est PS.
03:06Donc PS, il fait partie de l'alliance du Front Populaire.
03:10Et le second, son suppléant pendant l'élection, c'est Jean Baudard.
03:14Jean Baudard, qui est-il ? C'est le maire de Dunkerque, qui garde la place au chaud de Patrice Vergrete, qui est ministre de Macron.
03:20Donc on a un peu une alliance vraiment étrange.
03:23On a un PS qui est soutenu par le Front Populaire.
03:29Le Front Populaire s'est retiré des élections pour faire gagner M. Gauquel, et on a Macron.
03:33Donc on a quelqu'un qui mange à tous les râteliers.
03:35Toutes les voix sont bonnes à prendre.
03:37Et derrière, on n'a aucune colonne vertébrale idéologique, aucune colonne vertébrale dans la pensée.
03:42– Julien Gauquel, votre réponse notamment, ce que M. Incar vous met en cause, notamment.
03:49– Il commence bien, je trouve qu'il commence plutôt bien.
03:52Quelqu'un qui n'est pas sur le territoire depuis un certain nombre d'années,
03:56qui vient d'arriver il y a quelques semaines,
03:58et qui fait campagne depuis trois semaines sur le territoire d'Incarcois.
04:01C'est une belle récitation que vous nous avez faite.
04:03Moi, les récitations comme ça, ça ne fait pas l'action.
04:05L'action, vous savez ce qu'on fait à Dunkerque et dans Dunkerquois depuis des semaines et des mois.
04:10Donc me dire cela, me dire cela, vous savez, c'est très petit.
04:14Un député Godillot qui est soutenu par un marionnettiste
04:18qui va être Premier ministre et qui est un candidat TikTok,
04:21moi j'ai un peu de mal avec ça.
04:22Moi, vous savez, on est dans l'action, je suis candidat d'un territoire.
04:25Candidat d'un territoire, outre les clivages politiques.
04:29Parce que nous sommes des élus qui avons le sens du collectif.
04:32Qui travaillons pour l'intérêt des Dunkerquois.
04:34Je suis élu local depuis un certain nombre d'années.
04:36Je sais ce que c'est qu'aujourd'hui les difficultés de mon population,
04:40de la population du Dunkerquois.
04:42Et on a travaillé à un renouveau du Dunkerquois depuis des mois et des années.
04:44Et vous le voyez, le renouveau, il est là, le dynamique, elle est là sur le territoire.
04:47La question de la majorité absolue, c'est quoi ?
04:49C'est de se dire qu'on va avoir demain des députés Godillot
04:51qui vont enlever le doigt dès que Jordan Bardet ou Marine Le Pen vont leur dire de voter.
04:54Est-ce qu'il faut voter ?
04:55Je ne suis pas tout à fait favorable à ce genre de choses.
05:00Qui défendent les intérêts des Dunkerquois et des Dunkerquois.
05:02Qui répondent à leurs problématiques.
05:03Et rien de mieux que des élus locaux qui les connaissent, tout simplement.
05:06Maxence Accar, quelle sera votre liberté de vote
05:09si vous êtes dans une majorité absolue pour le Rassemblement National ?
05:13Déjà, j'aimerais, si vous le permettez, répondre aux accusations de mon opposant politique.
05:17Je vis entre Dunkerque et Paris.
05:19Oui, mon travail m'amène parfois aller à Paris.
05:22Vous dormez tous les soirs à Cabelle ?
05:24Très bien, monsieur.
05:25Mais au vu des politiques que vous voulez mener,
05:27on aimerait autant ne pas savoir où vous dormez
05:29et être rassuré sur votre politique.
05:32Être maire local, ce n'est pas un groupe à l'Assemblée Nationale.
05:38Il semblerait que vous vous trompez d'élection.
05:40Et d'ailleurs, vos électeurs directement à Cabelle le savent,
05:43puisqu'ils m'ont placé largement en tête, avec 45,7%.
05:46Ne fanfaronnez pas, monsieur Accar.
05:48Vous n'êtes pas proche de faire des voix des Capélois et encore moins des Dunkerquois.
05:52Vous êtes en train de fanfaronner parce que vous êtes arrivé en tête au premier tour.
05:57Bien évidemment, parce qu'il ne faut pas laisser dire n'importe quoi.
05:59Les auditeurs en général n'aiment pas qu'on coupe la parole.
06:01On va laisser faire, monsieur Accar.
06:03Merci beaucoup, monsieur.
06:04Vous savez très bien que c'est une élection nationale et pas une élection locale.
06:07Et vous, vous vous placez dans un groupe
06:09qui est par exemple pour libérer 20% des délinquants et des criminels de nos prisons.
06:13Dans ce groupe du Front Populaire, on a investi des fichiers S.
06:16On est pour revenir sur la loi Squat.
06:18Moi, ça me fait tout ça extrêmement peur.
06:20Et vous faites partie de ce groupe.
06:21Alors moi, pour répondre à votre question, monsieur,
06:23nous, on a une colonne vertébrale.
06:26On a des idées, on a un programme.
06:28On compte l'appliquer.
06:29En face de moi, je ne sais pas qui j'ai.
06:31J'ai un macroniste, j'ai un ami de Mélenchon.
06:33Et donc, quel est votre programme à vous ?
06:35Parce qu'à chaque fois, le fond de votre campagne consiste à dire
06:38que je ne suis pas Dunkerquois, ce qui est faux.
06:40Et quand bien même, peu importe l'endroit où je dors,
06:44je dors parfois à Paris pour le travail,
06:46mais c'est une question de politique nationale.
06:48Et votre politique me fait extrêmement peur.
06:50– Julien Gauquel, dans quel groupe vous siégez si vous êtes élu ?
06:53Et qu'est-ce que vous répondez quand vous entendez
06:55que vous avez des quantités d'affichés ?
06:57– Dès le départ, mais je pense que monsieur Ackar n'était pas là
06:59ou n'a pas suivi un peu la campagne sur le Dunkerquois.
07:01J'ai dit que j'étais socialiste.
07:03Je suis socialiste, je suis quartier socialiste depuis 17 ans.
07:06Je suis quartier socialiste et j'ai toujours dit
07:08que je siégerais dans le groupe socialiste si j'étais élu.
07:10Donc, je ne comprends pas cette logique de vouloir
07:12essayer de nous placer dans des cases, parce qu'il y a des soutiens
07:14de telle ou telle clivée, de telle sensibilité politique.
07:16On a su travailler depuis des années et des années à Dunkerque
07:19dans le sens de l'intérêt collectif.
07:21D'ailleurs, ça a ses résultats.
07:22On ne peut pas le dire le contraire.
07:23Vous dites que c'est dans le bon sens.
07:24– Donc, vous faites partie d'une alliance avec Mélenchon ?
07:26– Je ne suis pas dans une alliance avec Mélenchon.
07:28Mais ne vous lâchez pas à nous mettre dans des cases
07:30où vous voulez mettre des cases.
07:31Je suis socialiste.
07:32– Vous faites partie du Front populaire ou pas ?
07:33– Je siégerais dans le groupe socialiste.
07:34– Et le socialiste fait une alliance avec LFI ?
07:35– Non, non, non.
07:36Pour l'instant, il n'y a pas aujourd'hui d'association,
07:38quoiqu'elle qu'il soit aujourd'hui.
07:39Effectivement, le Front populaire aujourd'hui existe, me soutient.
07:43Moi, je suis socialiste, progressiste, républicain.
07:46Et je siégerais dans le groupe socialiste à l'Assemblée nationale,
07:49soutenu par l'ensemble des maires du territoire.
07:51Je suis un homme de gauche, un homme de territoire.
07:53N'essayez pas de nous mettre dans des cases où vous ne voulez pas.
07:55– C'est une élection nationale.
07:56– Vous venez nous chercher sur le laxisme, monsieur Ackar.
07:58Mais c'est quand même vous qui avez investi en Mayenne
08:00aux législatives une candidate condamnée
08:02pour avoir pris en otage un secrétaire de mairie en 1995.
08:05Ces gens-là, c'est ça qu'on veut à Dunkerque ?
08:07C'est des gens comme ça qu'on veut pour la France ?
08:10– On peut faire l'historique aussi des candidats du PS.
08:14Là, en ce moment, dans votre majorité au Front populaire,
08:17vous avez investi quelqu'un qui soutient le Hamas,
08:21des gens qui refusent par exemple de condamner les attaques du Hamas.
08:26– Vous essayez de nous mettre dans des cases dans lesquelles nous ne sommes pas, monsieur Ackar.
08:28Vous faites de la politique politicienne.
08:30– C'est complètement faux, mais le parti des maires dunkerquois
08:34à l'Assemblée nationale n'existe pas.
08:36Et votre majorité soutient…
08:37– Il existe à la communauté urbaine à Dunkerque.
08:38Et ces résultats en tout cas sont probants.
08:40Et c'est ce qu'il faut aussi monter à l'Assemblée nationale.
08:42Des élus locaux, c'est aussi ascendant.
08:44C'est ce qu'il faut faire.
08:45Il faut montrer qu'à Dunkerque, nous sommes en capacité de transposer
08:48ce que nous faisons à l'échelon local au niveau national.
08:50C'est ça aussi l'importance.
08:51C'est pas simplement aller faire la politique politicienne à Paris.
08:53– Je pense qu'on va reparler pendant ce débat de votre politique nationale.
08:56– Justement, on va parler de vos propositions
08:58dans le domaine de la réindustrialisation du territoire dunkerquois.
09:02– Législatif 2024, les débats de l'entre-deux-tours.
09:05C'est ici, en direct sur France Bleu Nord.
09:07– 13e circonscription du Nord, face à face Maxence Ackard du RN
09:11et Julien Goquel, maire PS2 qu'appelle La Grande.
09:15On évoque donc maintenant ce renouveau économique du territoire dunkerquois.
09:1920 000 emplois annoncés pour les 10 prochaines années.
09:23Avec une gigafactory, d'autres entreprises qui sont liées
09:27au développement économique de la batterie pour les voitures électriques.
09:31Il y a aussi un projet de paire, pas loin de votre circonscription,
09:34juste à côté c'est à Gravelines.
09:36On va voir l'un et l'autre, dans quelle mesure vous soutenez,
09:39vous accélérez ces projets.
09:43Julien Goquel, dès que vous aurez fini de vous réhydrater un petit peu.
09:49Julien Goquel, oui.
09:51Et puis on parle beaucoup dans un débat, je le sais,
09:53sur justement cette réindustrialisation du territoire dunkerquois.
09:59Est-ce qu'elle peut se dérouler bon an, mal an ?
10:02Est-ce que vous avez des craintes particulières aujourd'hui ?
10:05Il faut savoir quand même, c'est important de le dire,
10:07qu'à un moment donné nous avons fait preuve de collectif.
10:09C'est ce que je disais tout à l'heure.
10:10On a travaillé ensemble, tout clivage politique,
10:12avec les élus de la communauté urbaine au Dunkerque,
10:14avec le Grand Port Maritime, pour faire venir
10:16un certain nombre d'industries, Clark Booth, SNF, Vercors.
10:19Ce n'est pas venu du jour au lendemain.
10:21C'est le fruit d'un travail depuis plusieurs années
10:23avec l'ensemble des élus de la communauté urbaine au Dunkerque.
10:25À un moment donné, la stratégie sur la décarbonation,
10:27sur l'industrie du futur, les 20 000 emplois qui arrivent,
10:30c'est aussi le fruit d'un travail entre l'échelon local et l'échelon national.
10:34Ce qui veut dire aujourd'hui que c'est très important
10:36qu'on puisse défendre ces valeurs-là et ces intérêts pour le territoire.
10:38Ce qui n'est pas le cas de mon opposant,
10:40puisque je rappelle quand même qu'après six mois de campagne
10:43des européennes à dire qu'ils sont contre la voiture électrique,
10:46le RN ne peut pas nous dire aujourd'hui par opportunisme électoral
10:49qu'ils veulent des usines de batterie à Dunkerque.
10:51Ce n'est pas crédible, personne ne les croit,
10:54et ça devient incohérent d'écouter ce type de discours
10:57depuis quelques semaines parce que ce sont les élections législatives.
11:00Ce qui est important de dire aujourd'hui, c'est que demain,
11:02on pourrait remettre en cause un certain nombre de ces emplois
11:05parce qu'ils sont contre ces batteries électriques.
11:08– Julien Gauquel, vous remettez en cause l'avenir économique du Dunkerque
11:12avec votre opposition à la voiture électrique.
11:15– Déjà, c'est faux, on a toujours été pour un mix énergétique,
11:18c'est juste que nous ne sommes pas pour qu'il y ait une obligation
11:21de changer en 2035, c'est ce qui est prévu actuellement.
11:24– Interdiction des ventes de voitures thermiques en 2035.
11:27– Je ne sais pas si vous savez combien coûte au bas mot une voiture électrique,
11:30c'est minimum 25 000 euros.
11:32Alors, moi je ne sais pas, mais je n'ai pas 25 000 euros.
11:34Alors, on parle d'aide, etc., mais même avec des aides,
11:37je ne pourrais pas me permettre moi de m'acheter comme ça une nouvelle voiture.
11:40Alors, on n'a jamais été contre le progrès, si vous voulez,
11:43on est pour le progrès, mais on est pour un mélange
11:46et puis laisser le temps au temps pour que les choses se fassent.
11:49Et alors, on nous attaque en disant qu'on aurait été contre
11:52l'implantation d'usines, au contraire, ça fait très très longtemps…
11:55– Ce sont vos propos, monsieur, ce sont les propos de votre parti politique.
11:58– Laissez-moi m'exprimer, monsieur.
12:00Ça fait très longtemps que nous sommes pour la réindustrialisation,
12:03je pense qu'on est connus, on était souvent attaqués
12:05parce qu'on a parlé de souverainisme économique,
12:07on a parlé d'économie patriote,
12:09et donc ce sont des thèmes qui nous sont très chers.
12:12Et donc, nous, on est parfaitement à l'aise avec la question
12:16des batteries électriques, puisqu'au niveau de la région,
12:18nous avons voté pour un soutien financier
12:21pour l'implantation de ces usines, ces gigafactories.
12:27Et alors, si on veut parler du bilan du parti socialiste
12:30et démacroniste au pouvoir, où était-il quand Arcelor a été vendu ?
12:33Ou Péchiné a été vendu ?
12:34– Orland Arcelor, ça tombe bien, monsieur.
12:36– Mais attendez, laissez-moi terminer.
12:38Technip, Lafarge, Alcatel et Silor.
12:40Et dans le Nord, vous étiez où pour Valnude, Théréos,
12:43Hernétite, Lubélin, Chassexpo, Pimki, Labéry,
12:46Saint-Exupéry, Hokkaido, etc.
12:49Je peux faire une lettre ?
12:50Alors, c'est très bien de se réveiller tout d'un coup,
12:53parce que vous savez, vous sentez que vous allez perdre le pouvoir,
12:56dire qu'il faut faire de la réindustrialisation,
12:58on fait une usine d'assemblage, etc.
12:59Nous, on est pour produire.
13:00Nous pensons que nous avons les meilleurs ingénieurs du monde,
13:02les meilleurs ouvriers du monde,
13:04et nous avons un tas de propositions concrètes
13:07pour refaire de la France un grand pays qui produit.
13:10– Julien Gauquel.
13:13– C'est de la caricature.
13:14C'est de la caricature, M. Accard récite bien sa petite leçon
13:17du petit élève modèle du Rassemblement National,
13:20depuis tout à l'heure.
13:21Mais la réalité, le concret, c'est nous qui l'avons.
13:23Vous êtes dans la parole, nous sommes dans les actes.
13:25Et ça vous embête ?
13:26– Oui, vous êtes dans les actes.
13:27– Parlons d'ArcelorMittal.
13:28– Toutes nos usines sont parties.
13:29– Parlons d'ArcelorMittal.
13:30Je ne suis même pas sûr que le 1,5 milliard aujourd'hui
13:32que l'État a mis sur le fait de pouvoir décarboner ArcelorMittal,
13:35vous allez le mettre.
13:36Il se pose la question de transférer leur activité décarbonation.
13:39Ce qui veut dire qu'à Fort Mardic, vous êtes pour les poussières.
13:44Ça veut dire qu'à un moment donné,
13:45vous allez expliquer aux habitants de Fort Mardic
13:47qu'ils vont continuer à avoir des poussières
13:48parce qu'ArcelorMittal va partir à un moment donné
13:50hors de notre région parce que vous êtes contre tout cela.
13:53– Vous savez très bien que nous avons aussi une politique écologique.
13:56– C'est la défense des intérêts du territoire.
13:58– Que vous soutenez les 1,5 milliard d'euros par exemple.
14:00– Vous vous y rencontrez aujourd'hui.
14:02– Avec tout ce qui va dans le bon sens, nous n'avons aucun problème.
14:06– C'est sympa de nous dire que finalement,
14:07ce qu'on fait, ça va dans le bon sens, M. Accard.
14:08– Oui, parce que je ne suis pas nécessaire.
14:10Pour quelque chose, je le dis, je le reconnais.
14:12Par contre, la liste d'usines qui étaient revendues aux étrangers
14:16ou qui est partie, c'est quoi ?
14:18Ça, c'est votre bilan concret.
14:20– Je n'ai pas de bilan là-dessus, c'est ma première élection.
14:23– Vous êtes partie d'un parti qui était au pouvoir
14:26quand tout cela est arrivé.
14:27– Vous étiez un petit peu en avance en temps de parole.
14:29Julien Goquel pour rebondir sur ce que dit Maxence Accard.
14:32– M. Accard essaie de revenir sur le passé,
14:34sur le bilan des autres gouvernements de gauche.
14:36Moi, je suis aujourd'hui, c'est ma première élection en tant que député.
14:39Je suis mort depuis 2020.
14:41Je ne vois pas au quoi on va rediscuter du passé.
14:44Regardez l'avenir.
14:45L'avenir est plutôt probant pour le territoire de Dunkerque.
14:48Vous voulez nous dire à un moment donné
14:50qu'il faut revenir sur ce qui n'a pas été.
14:52Nous, on travaille sur ce qui va bien.
14:54Et c'est toute la différence.
14:55– Vous vous réveillez un peu tard.
14:56– Ah non, on n'est pas réveillés nous.
14:57Ça fait 10 ans qu'on travaille.
14:58Vous étiez où, vous ?
14:59– Déjà, on n'a pas le même âge.
15:00Et ça fait longtemps que je travaille à la redistribution du pays.
15:02– Vous avez beaucoup de choses à apprendre, sachez-le.
15:04– Non, non, non.
15:05C'est trop facile de m'attaquer sur ça.
15:07– C'est vous qui m'attaquez.
15:08Je ne sais que répondre.
15:09– Alors, Maxence Accar, sur ces différents projets,
15:11il y a aussi un projet Taïwan et ses Prologium.
15:14Ces 5 milliards d'euros d'investissement,
15:18est-ce que vous devez les rassurer aujourd'hui ?
15:21– Nous sommes parfaitement clairs là-dessus.
15:24La région, le groupe Rassemblement National,
15:26a voté les subventions pour la venue de ces Gigafactory.
15:30Après, ce que je dis, c'est que nous aimerions…
15:32– C'est paradoxal après vos positionnements.
15:34– Nous faisons confiance à nos ingénieurs, à nos ouvriers.
15:39– Nous aussi, vous inquiétez pas, c'est pour ça qu'on travaille avec eux.
15:41– Nous voulons produire en France,
15:43et pas simplement aussi faire des usines d'assemblage.
15:45Et on veut produire.
15:47– Ce qui est un peu induit aussi par ces 20 000 emplois
15:50annoncés pour d'ici 10 ans, c'est aussi la question des logements.
15:54Où est-ce qu'on va loger les nouveaux habitants ?
15:56Est-ce que là-dessus, vous avez des propositions très concrètes pour les gens ?
16:01Alors ce ne sera pas 20 000 logements, 20 000 personnes qu'il faudra loger,
16:04il y a déjà des gens qui habitent ici forcément,
16:06mais on sait qu'il y a un projet d'environ 11 000 logements
16:08à construire sur le territoire d'un quart.
16:10– Comme je vous ai dit, quand quelque chose va dans le bon sens,
16:12nous sommes pour.
16:14Nous sommes pour, s'il faut construire des logements,
16:16il n'y a aucun problème, nous construirons des logements.
16:19Et nous allons faire des mesures incitatives pour construire des logements.
16:23Ce qui est bien, je le reconnais, est bien.
16:26– J'ai bien l'impression que M. Accard va nous appeler à voter pour moi dimanche,
16:30c'est formidable, il ne s'en fait que du super travail.
16:32Les 12 000 logements, c'est nous qui les avons obtenus,
16:34ce n'est pas vous, c'est nous qui avons travaillé
16:37pour faire obtenir les 12 000 logements sur le territoire,
16:39pour lutter contre l'habitat indigne, c'est nous qui avons travaillé pour cela.
16:41– Encore un, si vous êtes responsable politique local.
16:43– Justement, vous êtes en train justement de donner Blancin à ce que nous faisons.
16:47Merci, merci vraiment.
16:48– Comme je vous dis, ce n'est pas une élection locale,
16:50c'est une élection nationale où nous portons un projet de réindustrialisation.
16:54Ce projet va servir évidemment les Dunkerquois.
16:56– Et les fruits de notre travail doivent aller aussi dans l'intérêt local et pour nos habitants.
17:00– Je connais les problèmes des Dunkerquois, je suis Dunkerquois.
17:04– Vous les connaissez, vous prétendez les connaître, ce n'est pas pareil.
17:07– On va changer de thème si vous le voulez bien.
17:11Juste après, une petite pause, on s'intéresse au pouvoir d'achat
17:15et on verra là aussi vos propositions.
17:18Grand frais.
17:20– Oui, c'est l'envoyé spécial. Désolée pour mon intervention en JT de 13 heures.
17:23Je ne peux pas, j'ai grand frais.
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18:45France Bleu, au cœur de nos régions, de nos villes, de nos villages.
18:50France Bleu Nord, ici, on parle d'ici.
18:54– 13e circonscription du Nord, on est dans le Dunkerquois,
18:57c'est le débat de l'entre-deux-tours entre Maxence Saccard,
18:59candidat du Rassemblement National, Julien Gauquel, maire PS de Capelle-la-Grande.
19:05Législatif 2024, les débats de l'entre-deux-tours.
19:08C'est ici, en direct sur France Bleu Nord.
19:10– Vous avez une minute de retard, Julien Gauquel,
19:12vous souhaitiez la prendre pour clore le churtre précédant la réindustrialisation.
19:17– C'est important, puisque effectivement, la stratégie que nous avons adoptée
19:19avec les élus du territoire, bien entendu soutenue par l'État,
19:22et ça c'est important de le dire, c'est 20 000 emplois créés d'ici 10 ans,
19:25ça a commencé déjà, on est déjà à plus de 500 emplois créés
19:27grâce à Vercors qui est en train de s'installer,
19:29c'est historique pour le territoire de la communauté urbaine de Dunkerque.
19:32Aucun territoire ne connaît une telle dynamique économique à l'échelle nationale.
19:35Aujourd'hui, le chômage a reculé ces dernières années,
19:38chez les jeunes également, ces 20 000 emplois sont nos enfants,
19:41ce sont nos enfants, c'est les passerelles de main
19:43pour qu'ils aient un projet de vie, un projet professionnel sur notre territoire.
19:46C'est comme ça qu'on a travaillé, et donc c'est important de se dire
19:49que si on a une candidature d'un élu du territoire
19:52qui a travaillé avec l'ensemble des maires,
19:54de manière collégiale, quelle que soit la sensibilité politique,
19:56c'est justement pour qu'il y ait des fruits, et le fruit de ce travail.
20:00Et donc ça peut se transposer aussi à l'échelle nationale.
20:02Et donc l'expérience d'un élu local est très importante,
20:05d'un maire qui connaît les habitants, ça c'est important de le dire aujourd'hui.
20:08Alors l'industrialisation c'est une force pour nous aujourd'hui.
20:10Encore une fois monsieur, vous vous trompez d'élection,
20:12c'est une élection nationale, et je peux vous dire que j'ai fait la sortie des usines,
20:15et que les ouvriers qui ont vu leurs usines constamment vendues et revendues,
20:18et les chaînes...
20:20On ne remet pas une pièce dans la machine, parce que sinon on ne va pas s'en sortir.
20:23Alors, Maxence Accar, on change de sujet avec vous,
20:26on parle du pouvoir d'achat.
20:28Qu'est-ce que vous proposez pour que le niveau de vie des Français s'améliore en fin de mois,
20:33dès que votre parti, si c'est le cas, à la majorité absolue, est en capacité de gouverner ?
20:38La discussion budgétaire se fera en automne,
20:40et donc on a des réformes pour le long terme après l'automne,
20:43mais on a des réformes d'urgence qu'on va faire dès juillet.
20:47D'abord on veut réduire la TVA sur les produits énergétiques,
20:50qui est actuellement de 20%, on veut la faire passer à 5,5%.
20:53Donc concrètement, pour quelqu'un qui fait son plein d'essence,
20:57ça va être 15 euros d'économiser, donc ça c'est très très concret.
21:00Ensuite on veut sortir des règles européennes de fixation des prix de l'électricité.
21:03C'est injuste, la France a fait des investissements pour être indépendant,
21:08pour sur le nucléaire, on est excellent sur les questions de nucléaire,
21:11et aujourd'hui on devrait payer les choix de nos camarades,
21:15de nos alliés européens qui n'ont pas fait les mêmes choix.
21:17Donc on trouve ça injuste.
21:19Les Français ont déjà payé pour leurs installations,
21:21c'est normal d'avoir un prix moins important pour l'électricité.
21:24Et ensuite, évidemment, dès qu'on va arriver au pouvoir,
21:26on va surtout ne pas mettre en place la réforme de l'assurance chômage
21:29que veut faire Gabriel Attal,
21:31en réduisant la durée d'indemnisation du chômage.
21:34Ce sont des exemples en vrai que je vous donne,
21:36il y en a beaucoup d'autres, ça ce sont ceux qu'on va faire tout de suite en juillet.
21:39– Julien Gauquel.
21:40– Quand j'écoute M.Hacquart, tout va bien, on reste gratis, 119 milliards,
21:45c'est de la récession totale que vous êtes en train de proposer.
21:48C'est 10 milliards d'euros votre baisse de TVA,
21:5010 milliards d'euros qu'ils payent, qui en profitent ?
21:52Répondez-nous.
21:53– Tous les Français qui vont travailler avec leur voiture…
21:56– Qui va payer ?
21:57Les Français modestes qui vont payer ce que vous avez annoncé ?
21:59– Vous savez, je sais d'où viennent vos chiffres, vos chiffres viennent de Bercy.
22:02– Ah non, ils ne viennent pas de Bercy, désolé.
22:04Vous pensez compter, vous savez ?
22:06– Il faut voir, parce que par exemple, sur les 12 milliards qu'on avait annoncés
22:10qu'on allait gagner sur la taxe sur les super profits,
22:12pour finir ça s'est transformé en 625 millions.
22:14– Ce que vous êtes en train de proposer c'est la double peine,
22:16c'est la double peine pour les Français.
22:18Ce sont des mesures vraiment d'attractivité.
22:21– Vous me coupez la parole.
22:25– Julien Goquel, vous remettiez en cause en tout cas le chiffrage
22:28ou le financement des mesures annoncées par le rassemblement national.
22:31Qu'en est-il de vos propositions ?
22:34– Moi je dis tout simplement que ce que l'on met en place au niveau local,
22:37on peut aussi le transposer au niveau national.
22:38Vous le savez sur les mobilités, nous avons fait le bus gratuit.
22:40On agit sur le pouvoir d'achat à l'échelle locale.
22:42On peut le transposer sur les questions de mobilité à l'échelle nationale.
22:45On travaille aussi sur les primes éco-énergie.
22:47Au niveau local, on a pu permettre à un certain nombre de familles
22:51qui sont touchées par la perte du bouclier énergétique
22:54qui s'est réalisée fin d'année, qui ont été touchées.
22:56J'ai des familles qui ont été touchées par 1000 euros de charges
22:58chez les locataires dans le Dunkerquois, ce qui est dramatique.
23:01Et donc nous avons mis en place un certain nombre de primes éco-énergie
23:04avec la communauté urbaine, qu'on peut transposer à l'échelle de l'État.
23:07Et il faut défendre ça au niveau de l'État.
23:09Et donc à l'Assemblée nationale, on a aussi bien entendu
23:11la proposition d'augmentation du SMIC, c'est réel.
23:13– Ça celle-là vous la partagez, vous la votez ?
23:15– Bien sûr, évidemment.
23:17– Et vous trouvez que c'est possible, par exemple, pour des petits maraîchers,
23:21pour des petits commerçants, de donner 1600 euros net à leurs employés ?
23:25Vous ne pensez pas qu'il y aura des fermetures massives de petits commerces, de PME ?
23:29Est-ce que vous croyez que c'est responsable politiquement ?
23:32– Et qu'est-ce que vous répondez à cela, vous le proposez vous-même ?
23:34Après vous avez voté contre…
23:36– On n'a jamais proposé une augmentation du SMIC à 1600 euros.
23:39– Pardonnez-moi, vous êtes contre l'augmentation du SMIC, c'est bien de le dire.
23:42– C'est bien de le dire, vous êtes pour le pouvoir d'achat,
23:44vous êtes contre l'augmentation du SMIC, c'est bien.
23:46– Non, on est pour inciter les entreprises à augmenter les salaires.
23:51Quand on augmente entre 10% et 3 fois le SMIC le salaire,
23:55on est pour exonérer les charges patronales, donc ça c'est responsable.
23:59– Bien sûr, mais l'augmentation des salaires c'est tout à fait légitime.
24:02– Oui, mais donc nous qui finançons ce sera le patronat,
24:05alors que vous, celui qui finance ça, ce sera les Français.
24:07– Vous savez, il y a un vrai sujet, c'est l'attractivité.
24:10– Plus de commerce, c'est très bien.
24:12– C'est l'attractivité d'un certain nombre.
24:13– Julien Broquel, vous avez un petit peu de retard, on vous écoute.
24:15– Je ne sais pas ce qu'il parle beaucoup je trouve.
24:16– Allez-y.
24:17– Il récite beaucoup, c'est vrai.
24:19Non, simplement, moi je trouve que c'est très important d'augmenter les salaires,
24:22donc il y a un gros travail à mener bien entendu avec les entreprises,
24:25il y a un travail aussi à mener sur les pensions de retraite,
24:27sur la prise en compte de la pénibilité des travailleurs, ça c'est réel,
24:29et bien évidemment c'est aussi revaloriser les métiers de la santé, du paramédical,
24:33mais aussi des aides-soignants, de celles et ceux aujourd'hui qui ont des difficultés.
24:36Moi je vois un certain nombre de problématiques d'attractivité dans certains métiers,
24:39sur la partie sociale, et donc ça c'est important qu'on soit en tout cas
24:42en capacité de porter cette voie-là à l'Assemblée Nationale,
24:44et ça fait partie des sujets sur lesquels le pouvoir d'achat aura un plus grand intérêt.
24:47– Nous avons des réponses à cela aussi, nous voulons permettre par exemple
24:50aux médecins et aux infirmiers qui sont en retraite…
24:52– Vous avez du mal à me laisser la parole quand même monsieur.
24:54– On vient de me la donner ici.
24:55– Non, vous venez de la prendre.
24:56– Allez-y, Maxence Saccard sur cette proposition-là
25:00qui concerne les médecins retraités en effet,
25:03et après c'est Julien Gauquel qui conclut sur ce dossier.
25:05– Effectivement, j'ai eu du mal moi-même à trouver un médecin Dunkerque,
25:08et donc je suis parfaitement conscient de ce genre de…
25:11– Ça tombe bien, j'avais envie de parler de santé.
25:13– …de ce genre de problème.
25:14– On vous aura mis d'accord sur quelque chose, allez-y.
25:16– Et donc nous nous sommes pour que quand un médecin ou une infirmière en retraite
25:21veuille reprendre du service, on l'exonère des charges patronales
25:24sur ce décharge d'activité, du revenu d'activité,
25:27de l'impôt de l'activité sur son activité.
25:30Donc ça c'est ce qu'on peut faire de manière urgente,
25:33et de manière, sur le plus long terme, on veut évidemment arrêter…
25:36– Ça, ça va inciter les médecins à revenir travailler.
25:38– …à revenir travailler, et puis on veut arrêter ce numerus clausus
25:42qu'il y a à l'université, pour qu'il y ait plus de médecins.
25:46– Il n'y a plus de numerus clausus.
25:47– Oui, mais enfin on veut ouvrir…
25:49– Vous avez mal appris aujourd'hui votre récitation.
25:51– Julien Gauquel.
25:52– Alors sur la question de la santé, j'en suis bien placé pour en parler
25:54parce que moi je suis un des élus qui agit sur la question
25:57de la désertification médicale, qui s'exprime sur la désertification médicale.
26:0087% aujourd'hui de déserts médicaux en France.
26:0320 000 habitants du territoire de la communauté urbaine d'Unker
26:05qui sont sans médecin.
26:06Nous avons commencé à agir à l'échelle de l'agglomération unkerkoise
26:09avec une bourse pour celles et ceux qui font leurs études aujourd'hui.
26:12Nous avons une première année de médecine qui arrive à l'université
26:14du littoral Côte d'Opale en septembre prochain.
26:17Nous avons aussi l'aide à l'installation pour celles et ceux
26:19qui veulent s'installer sur le territoire.
26:21Moi, à l'échelle de ma commune, j'interagis avec la communauté professionnelle
26:25et territoriale de santé, avec l'ARS pour attirer des médecins.
26:28J'ai quasiment plus de médecins dans ma commune.
26:30J'en avais dix en 2010, j'en ai plus que deux aujourd'hui.
26:32– On voit le résultat de votre politique.
26:33– Non, ce n'est pas le résultat de ma politique,
26:35c'est le résultat d'un certain nombre de gouvernements depuis trois temps.
26:37Et aujourd'hui, laissez-moi terminer parce que moi je parle
26:40de ce que je connais, pas vous.
26:41– Moi je connais aussi la situation médicale.
26:43– On va changer et aborder le dernier sujet.
26:48– L'égislatif 2024, les débats de l'entre-deux-tours.
26:51C'est ici, en direct sur France Bleu Nord.
26:53– C'est l'écologie, il y a un projet qui est très discuté en ce moment,
26:57notamment dans votre territoire.
26:59L'enquête publique s'est achevée le 1er juin dernier,
27:02c'est celui d'implanter un parc éolien offshore,
27:04un parc éolien en mer, 46 éoliennes, d'une hauteur de 250 à 300 m,
27:09qui seraient situées à 10 km des côtes et qui pourraient voir le jour en 2028.
27:15Maxence Ackar, est-ce que vous le poursuivez ce projet ?
27:19– Évidemment que non.
27:21Les Dunkerquois sont opposés à ce projet.
27:24On avait tout pour arrêter ce projet.
27:26Nous avions le maire de Dunkerque qui est devenu ministre de la Macronie,
27:30qui est président de la communauté urbaine.
27:32Nous avons cette fameuse alliance des maires socialistes-macronistes locaux.
27:36– Non non, ça ne marche pas.
27:37Socialiste-macroniste, ça ne marche pas, désolé pour vous.
27:39– Un député sortant de la majorité, on avait tout.
27:42Et personne n'a voulu arrêter ce projet éolien.
27:44Donc c'est qu'on le voulait ce projet éolien.
27:46Donc ça détruit notre littoral.
27:48En plus c'est une énergie instable,
27:51donc il faut faire fonctionner concomitamment avec des centrales à charbon.
27:55Nous nous sommes contre ça, nous sommes pour le nucléaire.
27:58– Julien Gauquel, votre réponse, vous pouvez faire un peu long,
28:01vous avez du retard à nous.
28:03– Si je ne me fais pas couper.
28:04– Allez-y, allez-y.
28:05– Bien, c'est simple.
28:06La question n'est pas de savoir s'il faut du nucléaire ou de l'éolien.
28:08L'écologie ce n'est pas à la carte.
28:10Il y a des réalités, la question n'est même plus
28:12est-ce qu'on veut la transition écologique ?
28:15Il n'y a pas de planète B, vous le savez.
28:17Donc avec les inondations qu'on a eues dans l'Oudo-Marois,
28:19et vous le savez tous, on a bien entendu conscience de tout cela,
28:21les incendies dans les Landes, on n'a plus le choix.
28:24Pour nous, pour nos enfants, il faut agir maintenant.
28:26Ce qui veut dire qu'à un moment donné, la question va se poser.
28:29Qu'est-ce que vous allez dire aux habitants de Fort Mardik ?
28:31Encore des poussières ? Des énergies fossiles ?
28:33Le gaz ? Le charbon ? C'est ça que vous voulez ?
28:35C'est moi terminé, j'ai le droit à la parole.
28:37– Vous avez du retard, donc j'aimerais bien que vous arriviez à égalité.
28:39– Je sais quoi, il faut régler nos émissions de gaz à effet de serre,
28:41donc limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C,
28:44ce qui représente les accords de Paris,
28:46et notamment mettre en fin, au recours, bien évidemment,
28:48les énergies fossiles et polluantes qui sont,
28:50je suis désolé de vous le dire, le pétrole, le gaz,
28:52vous êtes le principal ambassadeur, et le charbon.
28:55D'ailleurs vous n'allez pas pouvoir maîtriser les tarifs du gaz.
28:57Donc vous allez devoir l'assumer à un moment donné,
28:59vos surenchères sur la baisse du gaz.
29:01Et ça c'est important aussi de le dire, c'est simple aussi.
29:03Si on ne produit pas assez d'électricité pour compenser,
29:05on devra se priver des conforts qui font notre quotidien.
29:08Je rappelle quand même que les nouveaux EPR qui vont arriver,
29:11c'est 2040, on fait comment en attendant ?
29:13Et je vais poser la question à monsieur Aram, on fait comment ?
29:15Donc on supprime l'éclairage public ?
29:17On supprime la télé ? On supprime le téléphone ?
29:19On supprime quoi du confort du quotidien des gens ?
29:22– Maxence Accar ?
29:24– Eh bien bon, c'est très simple, donc d'abord…
29:26– Ecoutez, c'est simple, si c'est simple on va tout entendre.
29:29– Oui, c'est très simple.
29:31On était dans les leaders, nous étions tranquilles,
29:34nous étions indépendants énergiquement, énergétiquement.
29:37Et ce sont les socialistes au pouvoir, les macronistes au pouvoir,
29:41qui n'ont pas réinvesti…
29:43– Arrêtez de mettre des macronistes et des machins au pouvoir,
29:45qui n'ont pas parlé français s'il vous plaît.
29:47– Je parle français. – Oui, mais vous mettez des casses partout.
29:49– Vous me coupez tout simplement.
29:51– Allez-y Maxence Accar.
29:53– Qui n'ont pas investi dans le nucléaire,
29:55alors que nous étions sécurisés sur les questions de l'énergie.
29:59Et alors aujourd'hui vous vous réveillez à la fin,
30:01quand les investissements n'ont pas été faits…
30:03– Quand on se rend compte que tout d'un coup il y a un problème,
30:09et vous dites il faut reconstruire, il faut reconstruire des EPR.
30:12Nous ça fait très longtemps qu'on le dit,
30:14on a été suffisamment critiqué pour ça.
30:16Alors on a une solution,
30:18c'est qu'on veut construire déjà des petits réacteurs modulaires
30:21qu'on peut construire très rapidement, ce qu'on appelle les SMR,
30:24qu'on peut avoir dès 2031,
30:26et après on va évidemment continuer et amplifier
30:28la politique de construction d'EPR,
30:30de plus grosses centrales nucléaires.
30:33Vous avez parlé des inondations,
30:35vous avez parlé des inondations,
30:37quel est le problème des inondations ?
30:39C'est qu'il y a une loi de 2015,
30:41qui a été faite par le gouvernement socialiste,
30:43groupe auquel vous appartenez…
30:45– J'appartenais pas au gouvernement socialiste,
30:47je suis socialiste mais je n'ai pas participé au gouvernement.
30:50– Vous êtes dans le groupe politique,
30:52donc vous devez vous soutenir,
30:54qui a retiré la compétence générale des régions
30:56concernant la gestion de l'eau,
30:58et aujourd'hui cette compétence est réservée aux communes.
31:01Vous voyez une petite commune au bord du littoral,
31:03qui est censée retenir la montée des eaux,
31:05qui a un problème planétaire, est-ce que c'est du bon sens ?
31:07Non, c'est-à-dire que vous avez toujours plein d'idées
31:09comme ça, qui ne correspondent à rien,
31:11il n'y a pas de bonne gestion,
31:13il n'y a pas de bon sens dans vos politiques.
31:15– Julien Goquel, vous allez avoir du temps,
31:17parce qu'à nouveau vous êtes un peu en retard,
31:19donc allez-y pour répondre,
31:21déjà sur cette partie inondation et compétences…
31:24– Vous savez, on a un bon système de watering à Dunkerque,
31:26c'est aussi ce que ça veut dire,
31:28nous avons été peu touchés par la problématique des inondations
31:30sur le littoral et sur la flandre maritime.
31:32– C'est un système vieillissant quand même.
31:34– C'est un système vieillissant sur lequel il faut des investissements,
31:36ce qui a été demandé bien entendu par l'ensemble des responsables politiques
31:38du territoire, et ce qui a été un travail bien mené d'ailleurs,
31:40je salue le travail de Bertrand Ringo sur cette question-là,
31:42mais bien entendu l'ensemble des élus du territoire.
31:44Je rappelle qu'à Dunkerque, nous défendons l'écologie,
31:46donc le mix énergétique nucléaire renouvelable,
31:48c'est important de le dire ici,
31:50nucléaire parce que c'est une puissance fiable
31:52et peu polluante, et à Dunkerque on sait ce que c'est,
31:54et c'est simple, il faut 15 ans quasiment pour construire un réacteur,
31:5815 ans, on fait quoi en attendant ?
32:00On les pousse, donc il faut du renouvelable,
32:04et la question du renouvelable c'est la pointe nécessaire à la transition écologique,
32:06donc à Dunkerque le territoire soutient en tout cas le projet,
32:10néanmoins effectivement il y a un débat,
32:12et ce débat-là doit avoir lieu sur la question de l'éolien offshore,
32:14et ça ce n'est pas aujourd'hui le sujet,
32:16il faut créer la produit.
32:18Moi je ne suis pas défavorable aujourd'hui.
32:20Dans quel cas vous voulez des éoliennes ?
32:22Mais ça ce n'est pas la question aujourd'hui.
32:24A peine 10 kilomètres de Vendée Citoyenne,
32:26répondez clairement si c'est la question.
32:28Il y a un débat, ce débat a lieu,
32:30effectivement il faut de la transition spécifique,
32:32il faut du renouvelable.
32:34Donc comment vous faites, vous enlevez le confort aux gens ?
32:36Comment vous produisez de l'électricité ?
32:38Je viens de vous répondre, nous avons plein d'autres projets,
32:40par exemple l'Europe,
32:42l'Europe veut nous imposer de privatiser tous nos barrages,
32:46qui produisent énormément d'électricité,
32:48mais répondez clairement à la question,
32:50vous êtes pour les éoliennes ?
32:52Et on va terminer là-dessus ?
32:54Moi je ne suis pas défavorable aujourd'hui.
32:56Ah d'accord, donc vous êtes pour les éoliennes.
32:58Par contre vous êtes contre, et pour quelles raisons ?
33:00Comment vous allez faire pour produire de l'électricité
33:02avec les besoins que nous avons sur la décarbonation ?
33:04Vous préférez les poussières de Formardic ?
33:06Mais bien évidemment que si !
33:08Comment voulez-vous qu'à un moment donné
33:10on arrive à décarboner
33:12et enlever ces émissions de gaz à effet de serre ?
33:14Vous n'avez pas de réponse sur le sujet ?
33:16Nous n'avons jamais remis en question
33:18les accords de Paris,
33:20et vous savez très bien par exemple que la moitié
33:22de la pollution en France
33:24vient de nos importations.
33:26Donc vous êtes contre les échanges internationaux,
33:28donc les activités portuaires ?
33:30Bien sûr que si, mais nous sommes...
33:32Donc vous allez dire demain qu'on va toucher
33:34aux emplois des dockers du Dunkerque ?
33:36Absolument pas, mais exportons,
33:38plutôt que de tout importer comme on fait actuellement.
33:40La balance commerciale de la France
33:42est très très très déficitaire,
33:44et nous sommes très intéressés.
33:46A 8h48, vous avez désormais chacun une minute
33:48pour conclure ce débat.
33:50Le tirage au sort vous a désigné pour commencer
33:52ce mot de conclusion, Julien Gauquel.
33:54Je vais terminer juste sur une minute,
33:56mais je vais faire déjà 20 secondes sur la sécurité,
33:58parce que c'est important de le noter.
34:00Tout de même quand on parle de laxisme,
34:02c'est important de dire qu'aujourd'hui,
34:04dans une ville comme Perpignan,
34:06qui est administrée par votre ami Louis Alliot,
34:08c'est quand même trois fois plus d'actes de délinquance
34:10qu'à Dunkerque.
34:12Regardez le parisien, je suppose, puisque vous êtes parisien,
34:14regardez les chiffres,
34:16regardez les notations, sur la question de la sécurité,
34:18on n'a pas de leçon à recevoir de votre part.
34:20D'ailleurs, l'une des villes les plus sûres de la région,
34:22c'est Kerké-Branche, 20 000 habitants,
34:24qui est en haut du classement. C'est important de le dire aussi pour le territoire,
34:26parce qu'il faut connaître son territoire.
34:28Simplement, dimanche, il faut faire un choix.
34:30C'est le choix des élus locaux,
34:32de celles et ceux qui connaissent le territoire,
34:34qui défendent les intérêts du territoire,
34:36qui défendent de main le renouveau, le dynamisme du Dunkerquois,
34:38et il faut transposer ce que nous faisons
34:42parce que les deux sont reliés. Ce n'est pas simplement
34:44faire le député Godillot et lever le doigt
34:46parce que M. Bardello ou Mme Le Pen vont vous le dire de le faire.
34:48Donc, simplement, dimanche, on a un choix.
34:50C'est le Dunkerquois ou le RN.
34:52– Maxence Accar, cher compatriote,
34:54nous sommes à un moment décisif pour notre histoire.
34:56Vous avez le choix entre un candidat qui ne sait pas se déterminer,
34:58entre être dans le camp de Mélenchon
35:00et être dans celui de Macron.
35:02Donc, du coup, il nous dit
35:04que c'est simplement
35:06un Dunkerquois.
35:08Est-ce qu'il semble très préoccupé
35:10par l'endroit où je dors ?
35:12– Non, ça ne me préoccupe pas.
35:14– Non, non, non, M. Gauquel,
35:16normalement, vous ne pouvez plus parler,
35:18on est sur le mot conclusion.
35:20– Il parle beaucoup de moi, il faut que je réponde.
35:22– L'élection de député comme mon adversaire est dangereuse.
35:24Elle est dangereuse pour la cohésion sociale,
35:26pour la sécurité, pour l'immigration, pour nos finances.
35:28Vous connaissez nos valeurs
35:30et il ne faut pas
35:32vous influencer par une propagande
35:34menée mensongère à notre égard.
35:36Je compte sur vous pour aller
35:38voter dimanche prochain et nous permettre
35:40d'obtenir une majorité historique.
35:42Cette semaine, vous allez me trouver, comme d'habitude,
35:44à vos côtés sur le Dunkerquois pour délivrer notre message
35:46et voter pour la France,
35:48pour ceux qui aiment plus la France que tout.
35:50Et donc, le retour à l'ordre
35:52sont possibles à une seule condition,
35:54obtenir une large majorité à l'Assemblée nationale.
35:56Merci beaucoup.
35:58– Vous avez tous les deux le même temps de parole, donc c'est parfait.
36:00– C'est un trophée, super.
36:02– Maxence Accar, candidat du Rassemblement National,
36:04Julien Gauquel, maire PS de Capelle-la-Grande.
36:06Eh bien, vos deux bulletins seront
36:08sur les tables des bureaux de vote
36:10de la 13ème circonscription du Nord,
36:12dimanche pour le second tour des élections législatives.
36:14On vous donne rendez-vous demain matin,
36:16mai-mer, 8h15, pour un nouveau débat.
36:18On sera pas très loin sur la côte d'ailleurs,
36:20un petit peu plus à l'ouest.
36:22La 7ème circonscription du Pas-de-Calais
36:24avec face à face Pierre-Henri Dumont,
36:26député Les Républicains sortant,
36:28opposé à Marc Defloriant,
36:30le candidat du Rassemblement National.

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