• il y a 6 mois
JOURNAL DE CAMPAGNE - À trois jours du premier tour des élections législatives dans les Pyrénées-Orientales, France Bleu Roussillon a balayé la quatrième circonscription du département ce jeudi. Parmi les sept candidats, la députée sortante RN Michèle Martinez est de nouveau candidate.

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Transcription
00:00Et avant le premier tour des élections législatives dimanche, on termine donc aujourd'hui notre tour des Pyrénées-Orientales, on est dans la quatrième
00:06circonscription, c'est celle de Tuir, Serrer, Argelès, Collioure, Elne et comme ces derniers jours plusieurs candidats défilent en studio ce matin pour parler ce matin
00:14donc emploi et frontières. Place maintenant Suzanne Chaudrieu à la députée sortante, Michèle Martinez pour le Rassemblement National.
00:20Bonjour Michèle Martinez. Bonjour à tous. Vous avez 56 ans, votre métier c'est claire du hyssier,
00:26vous êtes conseillère municipale à Perpignan, élue députée de cette quatrième
00:30circonscription il y a deux ans. Donc comme avec les autres candidats, on s'intéresse à deux thèmes ce matin, d'abord les frontières.
00:36Votre parti, l'ERN, voudrait une double frontière autour de la France et autour de l'Union Européenne
00:41mais quand on voit ici par exemple le col de Banyuls qui a été fermé pendant plus de deux ans, les habitants réclamaient
00:48ardemment sa réouverture, c'est pas une mauvaise idée pour les habitants d'instaurer cette double frontière ?
00:54Je crois pas. Je crois pas, le col de Banyuls, c'est
00:59pratiquement historique, les gens passent pour Alespoia,
01:03ils l'ont fermé pendant le Covid,
01:06après il était ouvert de manière officieuse puisque les cailloux étaient passés,
01:10ils ont dit qu'il était fermé par rapport au GoFast, tout ça. Moi je trouvais que les pompiers, s'il y avait des problèmes pour les
01:16feux avec l'Espagne, ils ne pouvaient pas passer.
01:18C'est pas l'endroit où ils passent le plus et de toute façon s'ils veulent passer, ils veulent passer,
01:23ils peuvent passer à pied. Donc le col de Banyuls, c'est vraiment, moi je suis de Banyuls, donc je peux vraiment en parler.
01:27Mais c'est vraiment l'exemple,
01:29voilà, des points de frontières qui sont quand même importants pour les habitants qui ont besoin de circuler entre la France et la Catalogne.
01:35Mais on ne veut pas fermer les frontières, on veut qu'il y ait des contrôles aux frontières, on veut que les douaniers puissent faire leur travail.
01:43Moi je suis allée partout dès que j'étais élue, je suis allée voir les douanes, je suis allée à la police aux frontières,
01:47je suis allée les rencontrer à Cerbère.
01:50J'ai vu que leur travail, en fait, c'est pas que la frontière soit fermée, c'est qu'ils puissent exercer leur travail.
01:54Justement, ça fonctionne plutôt bien, parce qu'en 2021, il y a eu des chiffres records, 13 000 personnes refoulées à la frontière à Cerbère.
02:01Est-ce qu'il y a vraiment besoin ? C'est pas assez selon vous ?
02:03Ah non, non, c'est pas assez, parce que les gens rentrent
02:06par toutes les frontières. Vous allez voir les habitants de Cerbère, par exemple, ils vous disent qu'il y a du passage toute la journée.
02:10Vous allez voir la police aux frontières à Cerbère, ils vous disent qu'ils les attrapent,
02:14qu'ils les mettent, que maintenant ils doivent les mettre à 10 mètres, et dès qu'ils sont partis, ils reviennent.
02:19Mais les associations disent que plus on ferme les frontières, plus ça alimente les mafias et les réseaux de trafic humain.
02:26Moi, je ne suis pas d'accord, c'est pas du tout notre vision ORN.
02:29Nous, on ne veut pas fermer les frontières, on veut qu'il y ait plus de contrôle aux frontières et pouvoir
02:34contrôler l'immigration, et avoir l'immigration choisie, et savoir qui c'est qui rentre sur notre sol.
02:39Vous souhaitez également renforcer les sanctions contre les entreprises qui emploient des travailleurs clandestins,
02:44mais si ces employeurs, par exemple, dans le département, vous expliquent que dans des métiers en tension, ils n'arrivent pas à trouver de main d'oeuvre,
02:50qu'est-ce que vous leur répondez à ces entreprises ?
02:52Moi, je pense que les métiers en tension, d'abord, il faut aider, et il faut privilégier, il faut aider le travail.
03:00Le problème qui se trouve ici, c'est qu'en fait, les gens... Moi, j'étais hier à Colioure, par exemple.
03:05Je suis allée voir les commerçants, je suis allée voir les restaurateurs.
03:08En fait, ils nous disent, et je suis allée voir les employés, justement, des restaurants, puisque j'ai fait le marché à Colioure et les commerçants.
03:13En fait, ils nous disent que
03:17tous les employés qui habitent, ils nous disent qu'ils ne peuvent pas se loger sur Colioure.
03:21C'est un peu le problème de l'Airbnb, alors peut-être que ça marche bien ailleurs, mais sur la côte qui est très touristique, c'est compliqué.
03:28Et ils nous disent aussi qu'en fait,
03:32donc, ils doivent aller habiter plus loin.
03:34Donc, il y a le problème de l'essence, aussi, donc on revient au pouvoir d'achat.
03:38Il faut créer des lieux pour loger les saisonnières.
03:40Il faut créer des lieux pour les saisonnières.
03:42Je pense qu'il faut créer des lieux pour les saisonnières.
03:44Il faut revaloriser le travail.
03:46Il faut baisser la TVA.
03:48Parce que, par exemple, comme ils vont habiter plus loin,
03:50il y a aussi, par exemple, qui pourrait être très bien,
03:52les transports avec le train.
03:54Il y a déjà un bus de saisonniers qui circule.
03:56Il y a un bus de saisonniers qui vient,
03:58qui amène sur certaines conditions.
04:00Moi, je pense qu'il faut revaloriser le travail,
04:02parce que les jeunes qui viennent aussi
04:04travailler en saisonnier ne sont pas formés.
04:06Les négociations ont commencé,
04:08ça y est, entre l'Union Européenne et l'Ukraine,
04:10pour que l'Ukraine entre dans l'Union.
04:12Est-ce que vous êtes pour ou contre ?
04:14Moi, je suis contre.
04:16Je faisais partie de la commission
04:18Défense Nationale et Forces Armées.
04:20Je pense qu'à l'heure actuelle, ce n'est pas d'actualité.
04:22A Perpignan, on accueille beaucoup d'Ukrainiens.
04:24Je ne suis pas contre le fait de les accueillir.
04:26Et ça s'est très bien passé.
04:28Je suis allée les attendre au parc des sports
04:30quand Louis Alliot est allé les chercher.
04:32Ils étaient contents d'être là.
04:34Après, ce sont des gens qui veulent repartir.
04:36Mais moi, je pense qu'à l'heure actuelle,
04:38il faut négocier avec Vladimir Poutine
04:40pour un accord de paix.
04:42Alors ça, ce sera notre président de parti.
04:44Si nous avons la chance
04:46qu'il soit Premier ministre
04:48avec la majorité absolue,
04:50parce que sinon il n'ira pas le 7 juillet,
04:52ce sera lui à négocier.
04:54Moi, j'ai un président de groupe
04:56et je lui fais entièrement confiance.
04:58Vous parliez tout à l'heure de l'emploi.
05:00Votre parti, le Rassemblement National,
05:02veut permettre aux entreprises d'augmenter
05:04le salaire de leurs employés de 10%
05:06et le SMIC, si je ne me trompe pas.
05:08Comment c'est possible ?
05:10Après, ce sont les négociations
05:12et faire baisser les cotisations patronales.
05:14Mais les entreprises ont les moyens ?
05:16Il y a des entreprises qui ont les moyens.
05:18Nous, on travaille beaucoup avec les PME.
05:20En fait, ils veulent embaucher.
05:22Mais quand quelqu'un embauche,
05:24ils ont beaucoup trop de charges.
05:26Donc, il faut diminuer les charges ?
05:28Oui, oui.
05:30Merci Michel Martinez,
05:32candidat du Rassemblement National
05:34Bonne journée à tous, merci.

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