Cette semaine, le Club bascule en mode compet' ! Ce samedi 17 décembre aura lieu en clair et en exclusivité le Final 4 de la Judo Pro League, la nouvelle compétition de France Judo. Lancée mi-novembre, la première ligue professionnelle de Judo, mixte, lancée par son président Stéphane Nomis, va connaître son premier épilogue à nouvelle Arena du Dojo de Paris.
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00:00Salut à tous, bienvenue au club, le club de Sport en France, un club spécial compétition.
00:16Cette semaine on vous parle d'une compétition qui vient de voir le jour et dont Sport en
00:22France se fait l'écho parce qu'elle vous proposera dans 48 heures, maintenant un tout
00:26petit peu plus, le Final 4, il s'agit de la Judo Pro League, une nouvelle compétition
00:34qui a débuté le 15 novembre, première ligue professionnelle de judo et pour en parler
00:40autour de ce plateau, j'ai le plaisir d'accueillir à ma gauche, c'est comme un ring de boxe
00:45ce plateau, à ma gauche donc Stéphane Nomis, le président de cette fédération française
00:49de judo et instigateur de ce projet, bonjour Stéphane, bonjour Etienne, bienvenue au club,
00:55merci de venir nous rejoindre sur ce plateau presque flambant neuf, depuis en tout cas
00:59que vous êtes à la présidence, je ne crois pas que vous étiez venu nous voir, première
01:02fois ici, il est tout beau, tout neuf, magnifique plateau, et face à vous président, Kylian
01:07Le Blouc, un homme en or donc du côté de Tokyo, champion olympique par équipe mixte
01:14du côté de Tokyo qui nous fait l'amitié d'être avec nous, bonjour Kylian, bonjour
01:18Maxime, l'une presque cheville ouvrière déjà de ce projet dont on va parler, merci
01:24à tous les deux d'être là, qu'est-ce à quoi cette Judo Pro League, on va le savoir
01:29dans la première partie de cette émission, c'est parti !
01:31Alors effectivement cette compétition Stéphane, on l'a dit, vous en avez été l'instigateur
01:41depuis votre nomination en 2020, c'était une vraie volonté, pourquoi, comment serais-je
01:47tenté déjà de vous demander pour commencer ?
01:50Déjà je voulais professionnaliser le judo, en France il y a très peu d'athlètes de
01:56haut niveau qui sont rémunérés et rémunérés correctement, donc en faisant plus de clubs
02:02de haut niveau avec une compétition sur l'année, j'avais plus de chance de voir mes athlètes
02:09avec un vrai salaire qui dépasse le SMIC sur toute l'année, donc ça c'était important
02:14pour moi de professionnaliser mes équipes de France.
02:18Président, ce n'est pas l'objet de cette émission, mais à titre personnel, quand
02:24on voit son bébé sortir de terre, comme ça, ça fait quoi ? Même si on est encore
02:27dedans ?
02:28C'est super, c'est vraiment juste, c'est incroyable, parce que c'est un projet qu'on
02:31a réveillé déjà il y a 10 ans, et depuis que je suis nommé, on a mis en œuvre le
02:37projet, on s'est encadré de grands noms comme Avas qui nous ont aidé à monter le
02:42projet, et derrière, on sort le projet, ça fait du bien pour tous ceux qui ont travaillé
02:48avec nous sur le projet.
02:49Ce projet, on y revient en détail, évidemment, c'est l'objet de cette émission, il s'agit
02:53donc de la première équipe professionnelle, vous l'avez dit, sportive mixte en France,
02:56au départ le 15 novembre, 12 équipes réparties en 4 poules de 3 clubs, vous allez voir la
03:02ligne de départ, merci à Julien Perronnet notre chef d'édition, chaque poule était
03:06disputée dans une ville différente, on avait 4, Blanc-Méni, Lanières en banlieue parisienne,
03:10et Montpellier, les 2 premières équipes de chaque poule s'affrontaient en quart de
03:15finale, c'était la semaine dernière, les vainqueurs participent au Final Four, donc
03:19samedi à 20h du côté de Paris.
03:22Stéphane, vous nous en dites un petit peu plus s'il vous plaît sur le modus operandi,
03:26combien de combattants par équipe, quelles règles pour s'imposer, bref, j'ai plein
03:32de questions de la personne qui a envie de savoir pour cette première, comment ça se
03:36passe ?
03:37Alors un autre enjeu c'était d'avoir un nombre de clubs conséquents mais surtout
03:41répartis sur tout le territoire, nous l'enjeu c'était de remettre du judo sur tout le
03:46territoire, donc on a pris pour la première édition qui est une version courte de l'édition
03:50finale, 12 clubs, l'année prochaine il y aura 16 clubs, mais sur tout le territoire,
03:553 clubs en Ile-de-France et après 9 clubs sur le reste des régions françaises.
04:01Des candidatures avec un maillage ?
04:02Exactement.
04:03En ce qui concerne le nombre de combattants et les catégories, quelles étaient-elles,
04:09quelle volonté ?
04:10Alors la volonté de la première année c'était de le faire avec les catégories
04:14olympiques que vous avez tous vu aux Jeux olympiques à Tokyo, 3 garçons, 3 filles,
04:20équipe mixte, parité, c'était notre volonté pour cette année, l'année prochaine on
04:25va peut-être changer et ça on le décidera, maintenant on fait comme une ligue pro, on
04:29va décider avec les présidents des clubs de la ligue.
04:34Parmi les règles spécifiques, la possibilité aussi de match nul, pas de golden score, c'est
04:37pour donner de la vie, pour créer un suspense un peu plus long peut-être ?
04:41Exactement, et puis ça permet à certains qui n'ont pas le niveau d'un grand champion,
04:48on a vu un champion du monde ce week-end qui affrontait une personne de niveau national,
04:54et bien le gars de niveau national il a tenté d'obtenir le match nul et ça met du suspense
04:59jusqu'au bout parce que le champion du monde il l'a battu à quelques secondes de la fin
05:02et ça c'est toujours intéressant.
05:04Le témoignage du sportif maintenant, Kylian vous êtes inscrit avec votre équipe de Paris-Saclay,
05:09déjà première réaction à l'annonce de l'arrivée de cette compétition, comment
05:16vous l'avez accueilli, comment l'écosystème des athlètes de haut niveau dont vous faites
05:20partie l'a accueilli ?
05:21Nous on l'a accueilli favorablement, on l'a accueilli bien sûr avec un certain nombre
05:27de questions, on s'interrogeait comment ça allait fonctionner, on a tout de suite
05:32été rassurés, on a tout de suite expliqué le projet, moi j'ai aussi cette particularité
05:38d'être entraîneur joueur tout au long de ma carrière, donc j'ai énormément échangé
05:43avec Stéphane, d'autres entraîneurs, d'autres responsables de la fédération sur ce projet,
05:48donc j'ai aussi le sentiment d'avoir mis ma petite pierre à l'édifice dans le montage
05:55de cette Ligue Pro, et donc je l'ai accueilli favorablement avec l'envie que ça fonctionne
06:00et c'est pour ça que j'ai poussé aussi ma franchise Paris-Saclay à participer à
06:08cet événement, d'aller au bout parce qu'on a parlé de la professionnalisation des athlètes
06:13mais c'est aussi la professionnalisation des entraîneurs, des staffs, et nous notre
06:17objectif c'est que le judo progresse et c'est la volonté et c'est ce qu'on veut faire
06:24valoir dans cette Ligue Pro.
06:26Il y a une quête de professionnalisation, vous avez parlé de progrès de manière générale
06:32pour les combattants et à moins de deux ans des JO de Paris, il y a aussi l'idée de
06:38faire plus de combats, ça chemine ça aussi ? Est-ce que ça compte ou c'est à la marge
06:41le fait d'emmagasiner des combats de haut niveau en compétition j'entends ?
06:47Pas vraiment Jean-Yves ?
06:48Oui forcément, après c'est surtout qu'il y a plusieurs types d'athlètes, moi j'ai
06:53fait partie de toutes ces catégories d'athlètes, des gens qui travaillaient sur le plan national,
06:59j'ai fait les jeux olympiques, j'ai fait une course puis une deuxième course olympique,
07:02je connais les enjeux, je sais ce qu'il faut faire pour progresser et avancer donc forcément
07:07cette Ligue Pro va nous apporter de l'expérience, de la maturité donc bien sûr que ça fait
07:11partie des enjeux, après par exemple pour des internationaux qui aujourd'hui cherchent
07:14à aller chercher leur rêve olympique, ils ne vont peut-être pas aller chercher du volume
07:19de match sur cette compétition mais par contre ils savent que ça va leur apporter
07:26quand ils seront plus jeunes ou au contraire un peu plus âgés et qu'ils vont avoir quelque
07:29chose qui va leur permettre de vivre de leur passion et de continuer à pratiquer le judo
07:34à haut niveau.
07:35Je vais m'adresser à coach Kylian, on va parler des résultats, on va parler du contenu
07:39de cette première édition dont je vous rappelle la finale aura lieu samedi sur l'antenne
07:44de Sport en France, le Final 4 à partir de 20h, vous étiez dans la poule C, vous
07:49avez débuté dans la poule C en compagnie de Dojo Begley, il me semble, et de Nice,
07:55un match nul et une victoire, c'est plutôt bien passé, vous avez fini premier de cette
07:59poule, les quarts de finale c'était à Nice et à Nières, vous c'était du côté de
08:03Nice le 6 décembre dernier, Paris-Saclay, votre équipe s'est imposée 3-1 contre le
08:10Dojo Nantais, le 6 décembre à Nice, on va avoir quelques images notamment de combats
08:16de Lila Mazzarino et de Stéphanie Bastaro à l'occasion de ces combats.
08:20Dans l'ensemble, satisfait de cette montée en mayonnaise, voilà, Lila qui s'est imposée
08:26et Stéphanie qui, elle, a dû s'incliner je crois, mardi 6 décembre du côté de Nice.
08:34Kylian, oui, satisfait du contenu et de la manière dont les combattants ont appréhendé
08:40ce rendez-vous.
08:41Forcément, parce que c'est un format particulier, on a des gens qui ont l'habitude de combattre
08:46avec des règles légèrement différentes, ils se sont bien comportés, il y a eu quand
08:53même match, même si c'est une victoire qu'on peut estimer large 3-1, il y a eu une
08:57équipe Nantais qui s'est honorablement défendue, nous on a dû aussi donner le meilleur de
09:03nous-mêmes et nous on est satisfaits de ce qui s'est produit, l'important pour nous
09:07c'était une qualification, on est clairement une équipe prétendante à la victoire finale,
09:13donc aujourd'hui on est dans le carré finale et maintenant il va falloir se préparer en
09:18vue de ce 17.
09:19Sur le coaching, ça change quelque chose cette compétition, vous êtes le même au
09:24bord des tatamis ?
09:25Non, clairement ça change, parce que déjà l'appréciation des défaites, des victoires,
09:33une grosse défaite large par ripons est largement différente par rapport à une petite
09:37défaite wasari, des matchs nuls avec des pénalités ou sans peuvent faire la différence,
09:43donc clairement il faut réfléchir à ce qui se passe en permanence et il faut avoir
09:48un coaching juste, donc des fois je vais dire qu'il faut y aller alors qu'on mène
09:53wasari et il faut mettre ripons, donc clairement c'est un coaching qui est différent.
09:57On a donc le casting des 4 équipes qualifiées pour le Final 4, vous en faites partie, on
10:01le dit, c'est le 17 décembre à l'Arena, samedi soir à l'Arena du Dojo de Paris,
10:06vous affronterez l'US Orléans-Judo Loiret, sacrée ville de sport globalement puisque
10:12le week-end dernier nous retransmettions le Grand Prix de sabre d'Orléans qui est
10:17l'un des plus grands événements du calendrier d'escrime de la saison internationale donc
10:23bravo à Orléans, vous ne serez pas supporters d'Orléans évidemment ce soir-là, la deuxième
10:28demi-finale opposera Angers à Nice, vous voyez le braquette comme on l'appelle, le
10:33tableau de ce Final 4 et vous savez quoi, ce Final 4 il sera à suivre en clair et en
10:38direct sur Sport en France, Stéphane au risque d'enfoncer une porte ouverte, j'imagine
10:42que dans le processus de viabilité du projet, s'assurer une diffusion en clair et la plus
10:47large possible dès la première édition, c'était quand même un plus de pouvoir compter
10:53sur un partenaire comme Sport en France.
10:56Oui, pour nous ce qui est important c'est de pouvoir diffuser en clair sur une audience
11:03la plus forte et la plus haute possible, c'est vraiment important, ce qui était aussi important,
11:08mon troisième point pour la création de cette Judo Pro League c'était d'amener un
11:13nouveau événement plus médiatique qu'une compétition de judo traditionnelle qui est
11:18sur deux jours ou trois jours, de 8h du matin à 20h du soir des fois alors que là c'est
11:25sur des temps courts, on va pouvoir enfin rivaliser avec les sports d'équipe, professionnels
11:32et je trouve ça plutôt intéressant et la mayonnaise a pris, à chaque fois qu'on s'est
11:37déplacé, la semaine dernière on a vu un Nice-Marseille à Nice, l'ambiance était
11:44chaude dans la salle, il y avait les champs.
11:46Toujours le même derby dans tous les sports, Nice-Marseille c'était vraiment chaud et
11:51en plus où Marseille était vraiment favori, ultra favori, Marseille a perdu largement,
12:01même on pourrait parler de déculotté et c'était vraiment dur et c'est vraiment intéressant.
12:07Rien n'est écrit en judo parce que si les premiers combats se passent mal, la suite
12:13elle peut se passer très mal et c'est pour ça que maintenant si on a un diffuseur de
12:19haut niveau qui est capable de transmettre à tout le monde, on a créé un produit innovateur,
12:22innovant, avec des nouvelles couleurs, je pense que ça va le faire.
12:26Kylian vous l'avez dit, vous êtes entraîneur mais en même temps judoka, donnez-nous un
12:33scoop, vous êtes réservé pour la finale ? On ne vous a pas vu jusque là, en moins
12:38de 73 on peut vous voir ou c'est la catégorie trop haute ?
12:41On m'a vu, j'ai combattu à Nice, j'ai un athlète qui a attrapé le Covid, qui était
12:48plongé dans son lit à 42 pieds. C'est pour ça que je ne vous ai pas vu sur la start-list.
12:51Du coup je n'étais pas sur la start-list, j'ai changé mon costume de coach et ma cravate
12:55pour mon kimono, il n'était pas loin et du coup j'ai combattu, j'ai fait un match nul.
13:01Ce ne sont pas des règles qui m'avantagent, moi je suis un endurant, il me faut bien 10
13:08minutes de combat pour acheter mon adversaire. Mais clairement moi j'ai pris du plaisir
13:12à combattre avec des jeunes athlètes, notamment 2-3 jeunes avec qui je n'avais jamais combattu.
13:16Je leur ai fait la surprise, en plus je ne leur ai pas dit, je suis arrivé avec mon
13:20kimono, elles étaient très contentes, ça a aussi fait dans le fait que tout le monde
13:24s'est bien bagarré sur cette rencontre.
13:27Contre un jeune 3ème européen, c'était un jeune qui avait un sacré niveau, monter
13:33pas chaud, pas prêt, ce n'était jamais si simple que ça.
13:36Vous êtes dans le club de sport en France, on se projette avec la judo pro-league sur
13:43la suite des événements montés en puissance sur cette première édition.
13:46Ce n'est pas l'heure des bilans puisqu'on l'a dit, la finale Final Four est pour ce
13:50week-end.
13:51Mais on avance quand même, on est évidemment en plateau avec le président de la fédération
13:56française de judo, avec aussi Kylian Leblouc, champion olympique du côté de Tokyo par
14:02équipe.
14:03On évoque donc ce projet, ce produit qu'on crée désormais, qui va donc connaître son
14:10épilogue à l'aréna, fraîchement inauguré qui plus est.
14:14Ça aussi, c'est un écrin digne d'une première édition.
14:18J'imagine qu'il y avait presque l'obligation à détraîner cet écrin-là pour cette compète.
14:27Oui, il nous faut une nouvelle salle, une salle qui appartient au judo, qui n'est
14:31que pour le judo et je pense que c'est un plus d'avoir un équipement dans Paris,
14:37aux portes de Paris.
14:38Donc là, tout le monde va pouvoir venir, c'est simple.
14:41On l'a complètement rénové, on a eu des partenaires qui nous ont aidés à le rénover.
14:45Alors pas complètement, mais on est à 60-70% et donc ça va faire un bel espace pour combattre
14:52avec une belle visibilité.
14:53On veut quelque chose de moderne, d'innovant et nos équipes, elles ont travaillé sur
14:58ce sujet et elles ont très bien travaillé.
15:014 000 places pour cet écrin qui accueillera les JOP de Paris, donc c'est un événement
15:08et vous allez les traîner en tant que compétiteurs, au-delà de prendre ces marques, d'être
15:14l'un des pionniers en compétition à l'essayer, c'est une belle marque de fierté j'imagine
15:20aussi, ça donne envie.
15:21Clairement, faire partie des premiers, j'ai vécu cette émotion-là à Tokyo, à jamais
15:25les premiers, donc on essaiera jamais les premiers sur la Ligue Pro, mais c'est bien
15:32de faire partie de cette histoire, si ça continue, que ça marche, que ça va au bout
15:38de ce qu'on souhaite mettre en place, on ne sera que fiers du résultat et c'est
15:43clairement un objectif.
15:44Président, il y aura une saison 2 ?
15:46Il y aura une saison 2, tous les clubs qui ont participé sont ultra contents, même
15:50ceux qui ont perdu au premier tour sont ultra contents d'avoir fait l'événement, d'avoir
15:55mobilisé autant de gens sur leur territoire, autant d'athlètes, de voir des athlètes,
16:00parce que nous les internationaux, en judo, ils ne viennent jamais en France, ils ne combattent
16:03pas en France.
16:04Donc là, pour la première fois de l'histoire, ils descendent partout en France pour combattre,
16:09pour se montrer et pour faire du judo sur tous nos territoires, c'est un plus qu'on
16:14n'avait pas jusqu'à présent.
16:15Est-ce que ce que vous avez déjà emmagasiné en modeste, mais elle est là cette expérience
16:21malgré tout des premiers tours, c'est conforme en termes de compétitivité, de fréquentation,
16:26est-ce que vous vous attendiez à rendre à la base du judo ce qu'elle peut vous amener
16:30en termes d'élite ?
16:31Oui, sur le tapis, c'est déjà bien, sur le tapis c'est bien, dans les tribunes,
16:37ce n'est pas mal, on doit pouvoir faire mieux, mais ce n'est qu'une saison 1, on
16:42va continuer à construire le modèle, on va s'améliorer, la version 1 de la première
16:48division de rugby, ce n'est pas la même qu'aujourd'hui, donc je pense qu'on va
16:52faire pareil pour nous.
16:53La saison 1 de sport en France non plus n'a rien à voir avec notre saison 4, je vous
16:56l'assure.
16:57C'est vrai.
16:58On avance tous.
16:59On avance tous.
17:00La billetterie d'ailleurs sur judoproligue.com, 12 euros l'entrée samedi dans 48 heures
17:04donc.
17:05La maison du judo à Paris, c'est dans le 14e, c'est dans le sud de Paris, 12 euros
17:10par adulte et 6 euros pour les moins de 12 ans.
17:13Venez nombreux encourager donc nos champions et vos champions de judo.
17:18Stéphane, pour les profanes comme moi, un championnat de France par équipe existe.
17:23Pourquoi avoir du coup collé au-delà de l'aspect professionnalisation ? Est-ce qu'on
17:31n'a pas peur de faire perdre à cette compétition aussi chapeautée, chaperonnée par la Fed
17:36un peu de sa substance ? Comment on les fait cohabiter ? Ça doit être le rôle du boulot.
17:41Ça sera comme une coupe de France sur une journée et un championnat c'est sur l'année
17:45et donc on aura un champion sur l'année et on aura un vainqueur de la coupe de France
17:49et on n'en parlera plus.
17:50Mais sur toute l'année, je trouve que ça a plus de sens parce qu'il y a des matchs
17:56allers-retours, à domicile, à l'extérieur, ça a plus de sens de nommer le champion de
18:01France à la fin de l'année.
18:03Autre difficulté et autre question j'imagine qui fut la vôtre au moment d'acter ce lancement,
18:09la superposition avec un calendrier international qu'Ilienne le connaît mieux que nous deux
18:12réunis.
18:13Mais il y avait par exemple ce slam à Tokyo, le grand chlème la semaine dernière.
18:17Comment on fait cohabiter ? Comment on essaye d'intégrer tout ça ?
18:20Déjà, à partir de la saison prochaine, c'est le soir, c'est le mardi soir ou le
18:27mercredi soir.
18:28C'est une seule rencontre à chaque fois, un seul combat de quatre minutes.
18:31Ce n'est pas très long.
18:32Il faut être prêt, il faut bien s'échauffer, mais ce n'est qu'un seul combat.
18:36Donc ça, ça devrait apaiser les gens qui pensent que ça va être trop lourd.
18:43Quand on ne fait qu'un combat, ce n'est pas si difficile que ça.
18:46Une compétition normale, ça peut être six combats, sept combats et à très haute intensité.
18:50Ce n'est pas du tout pareil.
18:52Sur une journée, là c'est un combat cinq minutes.
18:54Une autre remarque qui m'a été faite ce matin par des proches qui regardaient avec
19:01moi ces tableaux, de Clarisse Agbenienou, de Romane Dicot, les vrais, les portes-drapeaux
19:09on va dire, comme Kylian Pelletre de notre judo français.
19:13Est-ce que c'est une question de calendrier leur absence ? Teddy Riner évidemment.
19:17Est-ce que votre public, vos cibles de judoka sont des judokas plus jeunes ou est-ce que
19:23vous espérez les attirer dans les années à venir ?
19:25Non, je rappelle qu'on n'a pas eu cela.
19:28Le PSG ne s'est pas inscrit dans la judo pro-league, donc j'espère qu'ils vont s'inscrire
19:33dans la saison 2, ça nous a manqué, mais par contre on a d'autres champions du monde,
19:38champions olympiques étaient présents, de Tokyo, donc ça dépend des gens, ça dépend
19:44des clubs.
19:45Il y avait des clubs aussi qui n'étaient que clubs féminins, et là le judo pro-league
19:48c'est masculin et féminin, donc il fallait avoir un peu des deux et qu'ils ne se sont
19:52pas regroupés, mais c'est qu'une première version.
19:56Moi, j'ai déjà discuté avec Teddy, il est hyper intéressé pour avoir lui-même
20:01sa franchise.
20:02C'est des franchises, c'est-à-dire qu'on ne monte pas, on ne descend pas, il n'y a
20:06pas cette notion de monter et de descendre.
20:08Nous, c'est comme la NBA, une fois que tu es là, tu es là, et donc c'est inédit
20:13en France, il n'y a pas d'autres compétissements comme ça.
20:16Alors des fois, ça peut poser des problèmes aussi, mais par contre nous, on tente le coup
20:20et voilà.
20:21On a bien compris, Kylian, l'idée ce n'est pas forcément, il y a d'autres temps pour
20:25faire émerger des jeunes, devenir une pouponnière, l'idée c'est vraiment d'exposer la vitrine,
20:30ce qui se fait de mieux pour un club comme le vôtre.
20:32Bien sûr, c'est d'exposer ce qui se fait de mieux, mais c'est surtout aussi, je pense
20:37qu'on ne l'a pas évoqué, mais c'est aussi d'avoir finalement plus de judoka de haut
20:42niveau qui pratiquent, c'est aussi la volonté qu'on a.
20:46Aujourd'hui, on sait que pour faire, si la saison prochaine et cette V2, elle nous apporte
20:50plus de journées, il faudra plus d'athlètes compétitifs, mieux entraînés, donc il faudra
20:55avoir un banc, il faudra avoir une équipe 1, 2, 3 et être capable d'avoir une ossature
21:01solide et d'être compétitif tout au long de la saison, ça c'est des vrais enjeux,
21:05c'est des réflexions qu'il va falloir qu'on ait tous en tant qu'entraîneurs, moi c'est
21:09des choses sur lesquelles je suis déjà en train de travailler depuis pas mal d'années
21:12puisque on est beaucoup sur un axe de formation des athlètes, donc clairement pour nous on
21:19était déjà prêts, on avait des filles et des garçons, on avait un banc et aujourd'hui
21:24on est capable avec une équipe qui a été renouvelée sur la deuxième journée à plus
21:29de 50%, on est capable de produire une belle rencontre, donc c'est ça que la fédération
21:35souhaite aussi avoir, c'est plus d'athlètes compétitifs, une ossature plus forte dans
21:40les clubs et une mixité aussi dans les clubs, d'avoir ces féminines et ces masculins qui
21:47s'entraînent ensemble, qui avancent ensemble et c'est un beau projet.
21:50On voit que cette idée en tout cas n'arrive pas de nulle part, quand on a ces témoignages
21:55on voit que c'était aussi dans l'air du temps que certains clubs le recherchaient,
21:59Président.
22:00Depuis longtemps.
22:01Effectivement.
22:02En tout cas en ce qui concerne la venue potentielle d'autres clubs, vous avez par exemple Joris
22:06Agbeninou dans votre club, il peut servir de VRP pour Clarisse je pense sur le contenu
22:11de cette première édition.
22:15Comment vous abordez, Kylian, ce rendez-vous de Final Four ? Vous avez toutes vos forces
22:21en présence, ça va aller ? Sans nous dévoiler le roster.
22:25Non, on est deux coachs, sans vous mentir, on a déjà commencé à avoir des échanges,
22:31on est en train de réfléchir encore aujourd'hui aux meilleures équipes, déjà pour cette
22:37demi-finale et pour on l'espère cette finale, donc on a des plans très clairs.
22:43En fonction aussi, Stéphane n'en a pas parlé, c'est sur la règle, il y a une tolérance
22:48de poids qui amène aussi une forme de tactique dans les enjeux, nous on est un sport à catégorie
22:55de poids, on est normalement sclérosé dans nos catégories, là cette tolérance fait
22:59que des fois il y a des gens qui vont être dans la catégorie du dessous ou dans la catégorie
23:03du dessus.
23:0410 kg.
23:05Voilà, 10 kg de marge pour l'ensemble de l'équipe.
23:06C'est pas anodin, effectivement.
23:07C'est pas anodin, donc c'est clairement des fois où on va peut-être faire combattre
23:12une moins de 70 kg contre une moins de 57 kg.
23:15C'est un impact énorme.
23:16C'est un impact énorme, ça peut se jouer sur des rencontres comme ça, mais c'est aussi
23:21ce qui met du suspense, on a parlé des matchs nuls, mais ces catégories de poids ça met
23:24aussi des enjeux et puis on voit par exemple Alexandre Hédière sur Nice qui combat et
23:30qui fait 101 kg à la pesée et qui combat contre un jeune garçon de 169 kg et qui
23:35le bat pour Azari et qui fait un très bon match.
23:39Donc c'est ça qu'on attend, on veut voir du spectacle avec quelque chose de sportif
23:44d'intéressant en tant qu'entraîneur et les athlètes aussi, peut-être qu'ils enlèvent
23:48certains blocages qu'ils peuvent avoir sur des catégories ou des adversaires.
23:52Il y a plein de choses qui sont hyper intéressantes dans ce mode opératoire.
23:55Ce qui veut dire que contrairement, je pense, je salue la Fédération française de tennis,
23:59contrairement à un interclub de tennis, on n'a pas un numéro 1 national qui affronte
24:03en face le numéro 1 national.
24:05C'est vraiment tous les coups sont permis et on peut y aller au bluff.
24:08Tous les coups sont permis, on peut y aller au bluff et on peut recruter en France et à l'étranger.
24:12D'accord.
24:13C'est pour ça qu'on s'est retrouvés avec des médaillés mondiaux étrangers durant
24:16cette première phase.
24:17Et vous devez faire connaître jusqu'à H-1 votre équipe, c'est-à-dire à quand ?
24:2324 heures avant, on doit faire connaître notre équipe.
24:27Mais à la fédé, ça veut dire que l'équipe en face ne la connaisse pas.
24:30L'adversaire ne le sait pas.
24:31Ah non, il ne le sait pas.
24:32Bien sûr.
24:33Je vais présenter des titulaires et des remplaçants, mais en fonction de la composition
24:39de l'équipe que je vais faire et de ce que je vais voir en train de s'échauffer sur
24:42le tapis, je vais peut-être faire des choix qui vont être différents.
24:45Alors bien sûr que j'ai mon roadbook, mais il y a des chances que je change parfois mes
24:49plans sur un match ou deux.
24:51La preuve en est à Nice.
24:53Je combats au dernier moment alors que ce n'est pas prévu et qu'on a une compo d'équipe
24:59qui n'a rien à voir.
25:00Vous l'avez compris.
25:01Venez vous ambiancer, profitez du spectacle surtout.
25:04Samedi soir, ce sera à vivre si vous ne pouvez pas être sur place.
25:08Évidemment, sur Sports en France, on sera très très heureux de vous accueillir.
25:12Président, on se fait petite souris, on a envie d'être dans votre sommeil.
25:17Quelle est l'ambition ultime dans vos rêves concernant cette judo pro-league ?
25:21L'ambition ultime, presque inavouable, mais que vous allez nous avouer.
25:25Teddy et Clarisse combattent en France et dans certaines équipes, il y a des japonais
25:35et on trouve 2-3 gros sponsors français ou étrangers.
25:40Il y a des échos à l'étranger déjà de ce qui se fait en France.
25:43Ils nous regardent tous déjà.
25:44Kylian, vous confirmez ? Entre athlètes, on se dit « mais c'est quoi ce qui est
25:49en train de se passer là ? »
25:51Je pense qu'il y a beaucoup d'observations encore.
25:52Pour l'instant, ça tâtonne, on se demande comment ça va évoluer, mais clairement on
25:57est observé.
25:58On est une grosse fédération dans le judo, on est reconnu, réputé, donc il y a clairement
26:06quelque chose qui s'observe.
26:07Je pense qu'il y a des attentes fortes, mais comme le disait Stéphane, avoir de très
26:13grands champions français et étrangers sur des feuilles de match, c'est le rêve.
26:18Et puis il y a des dates connues en amont, avec des choses ancrées sur les territoires.
26:23Donc clairement, Paris-Saclay, si on est en capacité d'accueillir des rencontres sur
26:29ce bassin qui est très fort d'emplois, avec énormément de gens qui y vivent, on
26:35peut faire un spectacle extraordinaire et c'est ce que nous on espère, remplir des
26:40salles.
26:41Working progress, mais pas en silence, s'il vous plaît.
26:44Je pense qu'ils ont envie de faire savoir qu'ils sont en train de réinventer quelque
26:48chose au niveau du judo français.
26:51Kylian Leblouc, champion olympique et surtout entraîneur de Paris-Saclay était avec nous
26:56dans cette émission.
26:57Stéphane, vice-président de la Fédération Française de Judo, merci de nous avoir accompagnés
27:02pour ce club spécial et ne manquez pas, samedi soir, 20h sur Sport en France, cette
27:07compétition, la Judo Pro League et son Final Four, spectacle garanti.
27:12Merci et à jeudi prochain pour un nouvel épisode du club.