Clémence Guetté (LFI): "Nous avons beaucoup de profils de très grande qualité (pour le poste de Premier ministre). Manuel Bompard en est un. Jean-Luc Mélenchon en est un"
À quelques jours des élections législatives, la campagne entre dans sa dernière ligne droite. Le Rassemblement national demeure en tête des intentions de vote, devant le Nouveau Front populaire et Renaissance
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00:00Il en est tout à fait capable, Manuel Bompard, et je vous rejoins, il a fait un débat qui était absolument excellent et où on a vu vraiment l'arnaque du programme du Rassemblement National parce que franchement les réponses de M. Bardella n'étaient pas à la hauteur et puis le caractère totalement dans le déni de M. Attal qui fait comme si aujourd'hui il prenait en compte les problèmes des Français.
00:19Mais sur Manuel Bompard, pardon.
00:20J'arrive, j'arrive, ne vous inquiétez pas. J'espère juste, dans ce plateau de 20 minutes, pouvoir parler de cinq minutes de programme et vu que je n'ai pas forcément confiance dans la suite des questions, je le fais dès maintenant.
00:30Je continue mon raisonnement. Donc M. Attal, complètement dans le déni, qui fait maintenant des promesses aux Français alors que ça fait sept ans qu'ils sont au gouvernement.
00:38Je pense que nous avons beaucoup de profils de très grande qualité. Je pense que Manuel Bompard en est un, je vous rejoins, il a fait un très bon débat. Je pense que Jean-Luc Mélenchon en est un et je pense qu'il y en a pléthore.
00:49Je reviens à votre raisonnement. Je ne suis pas très étonnée que des électeurs socialistes préfèrent voter socialiste qu'insoumis à la base. Et je vais vous dire et vice versa.
00:59Chez moi, dans ma circonscription, si jamais c'était M. Hollande le porte-parole, il y aurait plein de gens qui ne seraient pas ravis.
01:05Sauf qu'aujourd'hui, je ne suis pas là pour dire du mal des uns et des autres parce que je crois que ce ne serait pas à la hauteur de la gravité du moment.
01:11Mais personne ne dit du mal de personne.
01:12Mais je vous le dis, les batailles de personnes n'ont pas leur place à ce moment-là.
01:16Ce qui se passe, c'est l'extrême droite qui peut arriver au pouvoir par lésion pour la première fois de notre histoire.
01:22Pardon, mais vous avez vu, il y a des gens qui sont partis, qui n'ont pas été investis. Ce sont des batailles de personnes.
01:28Non, ce sont des investitures. C'est très classique.
01:31Ce sont des débats politiques.
01:33Oui, sur la ligne. Mais moi, je ne parle pas des investitures du Parti socialiste. Je ne les maîtrise pas, je ne les contrôle pas.
01:39Vous dites qu'il y a plein de personnes qui pourraient être premiers ministrables. Est-ce que Raphaël Glucksmann, par exemple, fait partie des options pour vous ?
01:46J'imagine que lui-même se met parmi les options. Je redis, nous aurons cette discussion en temps utile.
01:51Mais pour vous, est-ce qu'il l'est ?
01:52Pour moi, insoumise, je préférerais que ce soit un insoumis.
01:57Et par ailleurs, nous avons défini une règle qui est assez simple, sur proposition de M. Olivier Faure,
02:01qui, je le rappelle, est donc allié de M. Glucksmann, PS, place publique,
02:05qui a dit que le groupe le plus nombreux à l'Assemblée nationale choisira en son sein.
02:09Ça me paraît être une méthode tout à fait raisonnable, qui renvoie ce débat,
02:13qui renvoie ce débat, et vous devrez prendre votre mal en patience encore sur quelques plateaux,
02:19qui renvoie ce débat au 8 juillet.