Sports Stream - #8 - Vidéo Dailymotion

Sport en France

La saison de F1 est terminée, et a consacré Max Verstappen pour la 3e fois consécutive ! Sports Stream revient sur cette saison 2023 de F1 grâce à nos deux spécialistes : Emmanuel Moine, journaliste présentateur des Pistonnés, et Anthony Drevet, commentateur de la F2 sur Canal+. L'occasion de revenir aussi sur le titre du Français Théo Pourchaire, qui devra encore attendre avant de rejoindre la Formule 1.

Transcript

00:00:00Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

00:00:30Je vais pas dévoiler tous mes talents tout de suite, on va parler de Formule 1 pour commencer

00:00:33avec deux invités qui en ont sous le capot.

00:00:35C'est parti pour le déo et débat.

00:00:42Et ils sont là, installés dans le canapé tranquillement.

00:00:45Anthony, Anthony Drevet qui a déjà tout commenté.

00:00:48Un commentateur hors pair.

00:00:50Auto, moto, bateau, avion, camion, vélo, ski, je pourrais encore en citer des tonnes.

00:00:56Et depuis 2018, t'es la voix de la Formule 2 sur Canal+.

00:00:59Comment ça va Anthony ?

00:01:00Ça va très bien, merci beaucoup. Mais quelle présentation, c'est incroyable.

00:01:03Depuis 2018, je fais quelques courses et depuis 2022, je suis à temps complet sur la F2.

00:01:08C'est parfait. On se connaît bien avec Anthony parce que tu travailles aussi chez Sports en France.

00:01:12On se côtoie un peu au quotidien, donc c'est un plaisir de t'accueillir sur le plateau.

00:01:15Merci pour cette invitation, ça m'a vraiment touché.

00:01:17Et puis à ma gauche, Emmanuel Moine, ce qui fait son retour dans le sport stream.

00:01:21Il était déjà venu, Emmanuel Moine, journaliste, spécialiste Formule 1,

00:01:24foot également, un commentaire du championnat national, présentateur des pistonnets.

00:01:28Ça va Emmanuel ?

00:01:29Ouais super, moi je crois que je suis recordman de passage dans ces médias.

00:01:32Je suis très très heureux d'être avec vous les gars.

00:01:35Moi j'ai déjà commenté une course avec monsieur.

00:01:37On s'était fait une nuit des 24 heures de Daytona.

00:01:40Et c'était quoi, 6 heures ou 7 heures après fait d'affilée ?

00:01:42C'était génial.

00:01:43Magnifiquement. En plus, tout le monde se connaît sur le plateau, c'est parfait.

00:01:46Emmanuel, quand t'étais venu, ton bouquin n'était pas encore sorti, la Formule 1 en 80 tours.

00:01:50Il allait sortir quelques jours après.

00:01:52Maintenant ça y est d'ailleurs, est-ce que tu peux le téléphoner ?

00:01:54J'ai une émotion là, franchement.

00:01:56Ça c'est un accueil digne de l'université les gars.

00:01:59Voilà la bête, les enfants, il est là.

00:02:02Et vous devez aller le chercher bien sûr dans toutes les boutiques, les librairies.

00:02:06Bref, vous savez, vous trouverez et tout.

00:02:09Et je suis content que vous ayez ce bouquin les gars, parce que j'ai regardé la bibliothèque.

00:02:12Et il y a des bouquins qui me plaisent beaucoup.

00:02:14Je vois qu'il y a du Riolo, j'ai vu une biographie de Quiloda.

00:02:17Et même un bouquin sur Barbara.

00:02:19Barbara, c'est un artiste.

00:02:21C'est l'artiste que j'écoute quand je suis triste.

00:02:23Bravo les gars.

00:02:24Mais celui-là est meilleur.

00:02:26Parle-nous un peu de ce bouquin, les retours que tu en as pour l'instant.

00:02:29Les retours sont dithyrambiques.

00:02:32Bien sûr, évidemment.

00:02:34Les retours sont bons.

00:02:36On est content parce que l'idée c'était d'avoir une approche un peu différente sur l'histoire de la Formule 1.

00:02:40D'avoir une approche qui soit aussi également accessible.

00:02:43Et les retours sont bons, que ce soit parmi les puristes, comme parmi le nouveau public aussi.

00:02:48Parce qu'il y a un nouveau public en Formule 1.

00:02:50Et tout le monde y trouve son compte.

00:02:52Avec des puristes qui redécouvrent certaines histoires.

00:02:55Et peut-être des nantis qui se prennent encore un peu plus d'amour pour le sport automobile.

00:02:59Grâce aux belles anecdotes qu'il y a dans la F1 en 80 tours.

00:03:02Le livre à avoir.

00:03:03Avec Guillaume Nedelec.

00:03:05Oui, tout à fait.

00:03:06Entre spécialistes d'ailleurs.

00:03:07T'as failli l'oublier.

00:03:08T'as bien raison.

00:03:09S'il y a ce bouquin, c'est surtout grâce à Guillaume.

00:03:12Donc t'as raison.

00:03:14Non, tous les deux.

00:03:15Attends, c'est un minome.

00:03:17C'est Guillaume qui a insufflé l'histoire et l'idée de ce bouquin.

00:03:21Donc voilà, t'as raison.

00:03:22Il faut rendre à César ce qu'il y a.

00:03:24Bon les gars, on a un gros programme à faire.

00:03:26Je l'ai dit, un gros bilan de la saison de Formule 1.

00:03:28Il y a énormément de choses à dire.

00:03:29On va parler de Formule 2 aussi.

00:03:30Théo Pocher, champion.

00:03:31Et puis nous autres français également.

00:03:32Avec plaisir.

00:03:33Mais avant, j'aimerais parler de vous.

00:03:35Tous les deux.

00:03:36C'est un peu les interviewers interlouvés.

00:03:37Vous sortez un peu de votre rôle de d'habitude.

00:03:39Moi j'aimerais savoir déjà comment est née cette passion pour les sports auto.

00:03:43Ça fait un petit moment.

00:03:4591 pour ma part.

00:03:47Je suis 7 ans après.

00:03:49J'avais 3 ans.

00:03:50Je n'étais pas non plus très très vieux.

00:03:52Mais je me souviens, pas évidemment en détail,

00:03:55mais je me souviens avoir suivi une voiture verte

00:03:58qui arrivait dans un circuit mythique déjà,

00:04:01mais je ne le savais pas, à Spa-Francorchamps.

00:04:03Et en fait, je pense que c'est mon père qui m'en parlait.

00:04:06Et c'était Michael Schumacher qui commençait avec la voiture de chez Jordan,

00:04:10voiture aux couleurs 7-up,

00:04:12que ensuite j'ai eue en petite miniature.

00:04:14Et c'est là que la passion a commencé déjà.

00:04:17Je ne vais pas regarder attentivement ou assidûment,

00:04:20mais c'est les premiers souvenirs que j'ai.

00:04:22Et puis ensuite, ça a été plus clair en 93-94.

00:04:25Et après, ça a pu continuer.

00:04:27Mais c'était mon père qui regardait la Formule 1.

00:04:29Et on partageait ça le dimanche ensemble.

00:04:31Plutôt familial.

00:04:32Et toi Emmanuel, c'est un peu pareil ?

00:04:33Moi c'est pareil.

00:04:34Je pense que tous les amoureux de sport auto,

00:04:36à un moment donné, il y a une filiation familiale.

00:04:38Moi c'était mon père, c'était mon grand-père

00:04:40qui adorait notamment la Formule 1 et le sport automobile.

00:04:42Il était très endurance par exemple.

00:04:44Et puis il y a l'objet.

00:04:45La voiture pour moi, depuis tout petit,

00:04:47est un objet formidable.

00:04:49Un objet que je trouve beau et qui m'a toujours inspiré.

00:04:52Et voilà, j'y suis arrivé.

00:04:54Moi c'était un petit peu plus tard.

00:04:55Moi c'était 1994.

00:04:57En fait, mon père, si tu veux,

00:04:58est quelqu'un d'assez franchouillard dans le sport.

00:05:00Si c'est français, c'est bien.

00:05:01Si c'est pas français, c'est naze.

00:05:02Et lui a grandi à l'époque de Prost et Senna.

00:05:05Et il a toujours eu ce petit penchant pour Senna

00:05:08plus que pour Prost.

00:05:09En tant que franchouillard ?

00:05:10En tant que franchouillard.

00:05:12Il doit y avoir quelque chose qui se passe à ce niveau-là, etc.

00:05:15Et donc je me suis intéressé au sport automobile.

00:05:17Et en fait, moi, le souvenir assez marquant,

00:05:19le premier souvenir que j'ai de Formule 1 aujourd'hui,

00:05:21c'est la mort d'Ayrton Senna,

00:05:22où j'étais devant la télé avec mon père.

00:05:24C'est un truc marqueur et j'y suis resté.

00:05:26Gros regret.

00:05:27Non, j'étais pas devant la télé ce...

00:05:28Enfin, gros regret.

00:05:29C'est pas un gros regret.

00:05:30Mais ce que je veux dire par là,

00:05:31c'est que j'ai appris le décès d'Ayrton Senna

00:05:35alors que j'étais parti au Muguet.

00:05:36C'était le 1er mai 1994.

00:05:38Et du coup, j'ai appris ça.

00:05:40Mais j'étais pas conscient de ce qui se passait en fait.

00:05:42Et donc j'ai revécu, si tu veux,

00:05:44ce qui s'est passé sur une cassette VHS à l'époque.

00:05:48Donc j'ai pas vécu ça en direct.

00:05:50Ok.

00:05:51Mon chef d'édition, tu me donnes une info très intéressante.

00:05:53Lui non plus ne l'a pas vue.

00:05:54Parce que c'était la...

00:05:56Redis-moi, Julien.

00:05:57La pub ?

00:05:58La veille de la naissance de sa sœur.

00:05:59Ah !

00:06:00Belle histoire aussi.

00:06:01Voilà, tu vois.

00:06:02Julien qui est fan de F1 aussi.

00:06:03Un fan de sport auto.

00:06:04Grand fan.

00:06:05Et on est de plus en plus nombreux.

00:06:06Exactement.

00:06:07C'est important de le dire.

00:06:08Comment on passe de petit fan de F1

00:06:10à journaliste qui parle de F1 au quotidien,

00:06:13de sport auto ?

00:06:14En résumant, parce qu'évidemment,

00:06:16vous avez tous les deux des parcours assez...

00:06:18Dans un premier temps, tu te mets au café.

00:06:19Dans un deuxième temps, tu décides de ne pas avoir de vie en dehors de ça.

00:06:22Dans un troisième temps, tu fais quelques études.

00:06:25Dans un quatrième temps, t'as un bon coup de chance.

00:06:27Et in fine, après des années de dur à la beurre,

00:06:30tu te retrouves là-dedans.

00:06:31Non, bah écoute, c'est vrai que la...

00:06:33Je pense qu'on a à peu près le même parcours avec Anto.

00:06:35À la différence qu'à un moment donné,

00:06:37on a pris des choix différents.

00:06:38Je pense qu'on a toujours voulu faire ça.

00:06:40Moi, au début, j'ai commencé à faire des stages dans des chaînes.

00:06:43J'ai vu que les places s'étaient fermées.

00:06:44C'était à l'époque où la Formule 1 n'était pas vraiment dans la hype.

00:06:46Et puis, j'ai commencé à travailler dans le journalisme sportif

00:06:50hors sport mécanique.

00:06:51Et à un moment donné, je me suis dit,

00:06:52non, je ne peux pas continuer et ne pas traiter de ce sujet.

00:06:55Ce n'est pas possible.

00:06:56Donc, grâce à l'aide d'amis,

00:06:58on peut les citer, First Team,

00:07:00Thomas Dufant et Erwann Abotret,

00:07:03qui m'ont fait confiance.

00:07:04On a monté les pistonnets.

00:07:05Grâce à ce biais-là, j'ai pu mettre un pied là-dedans.

00:07:08Et Antony a eu un parcours différent.

00:07:10Enfin, je préfère que c'est toi qui le raconte.

00:07:12Tu as deux heures, Antony, tu peux y aller.

00:07:14Tu as connu en tout cas des médias

00:07:19qui ont aidé au fait qu'on...

00:07:21Au TORS TV.

00:07:22Exactement.

00:07:23Mais je vais vous surprendre.

00:07:24Parce que vous pensez que je veux faire ça depuis tout petit.

00:07:26Mais non.

00:07:27En fait, j'étais devant ma télé.

00:07:28Tu voulais être pilote.

00:07:29Oui, complètement.

00:07:30C'est clair.

00:07:31C'est une question aussi.

00:07:32Je voulais être pilote.

00:07:34En fait, je regardais la télé depuis tout petit.

00:07:36Je voulais carrément être pilote, évidemment.

00:07:38C'était pour moi la seule chose qui était possible.

00:07:41Et j'ai toujours bien aimé rouler, piloter.

00:07:44Alors maintenant, ça fait tellement longtemps que je ne roule plus

00:07:46que du coup, je n'ai plus de niveau.

00:07:48Et c'est horrible.

00:07:49On le voit sur les peu de live tweets que je fais de simracing.

00:07:53Mais en tout cas, j'ai toujours été passionné par ça.

00:07:55Et en fait, je me souviens, à posteriori,

00:07:57que je corrigeais les journalistes commentateurs

00:08:02qui disaient parfois des noms qui n'étaient pas correspondants

00:08:05avec la réalité.

00:08:06Et j'apprenais par cœur les noms des voitures,

00:08:08le nom des moteurs, le nom des pilotes dès 94, 95.

00:08:12Vraiment, je me souviens de ces années-là parce que j'apprenais vraiment tout.

00:08:16Et j'avais des petits bouquins.

00:08:18Je me faisais moi-même mes résumés.

00:08:20Mais je n'avais jamais envisagé faire journaliste, en fait.

00:08:24Jamais.

00:08:25Moi, c'était le côté sport et pilote.

00:08:28Et en fait, au fil de ma progression, j'allais dire, scolaire,

00:08:35je me suis dit que je vais quand même essayer de faire pilote.

00:08:38Mais mes parents ne voulaient pas.

00:08:40J'ai commencé le kart de Lok à 14 ans.

00:08:43Beaucoup trop tard déjà.

00:08:45J'ai demandé à partir de 5 ans ou 6 ans.

00:08:47Et ma mère m'a dit que je vais aller me renseigner

00:08:49sur le kart de Christian Saron et Dominique Saron,

00:08:51les deux frères champions de moto, à côté de chez moi à Rion.

00:08:55A priori, je n'ai jamais vérifié, mais tant mieux, merci maman.

00:08:59Elle s'est renseignée.

00:09:01Elle m'a dit, c'est à partir de 14 ans qu'on peut en faire.

00:09:03T'inquiètes, il y a 14 ans, je ne l'avais pas oublié.

00:09:05Je lui ai demandé.

00:09:06Donc j'ai fait ça.

00:09:07Et en fait, c'est un hasard.

00:09:08C'est clairement un hasard.

00:09:09En fait, je n'ai pas du tout fait l'école de journalisme.

00:09:11Et j'ai fait l'école de commerce pour m'ouvrir toutes les possibilités.

00:09:15Et en fait, c'est un hasard mi-hasard.

00:09:19Je voulais faire une année de césure dans une entreprise

00:09:24qui soit soit de la voiture, soit de la télé, soit les deux.

00:09:26Et en fait, je suis tombé sur Motors Télé.

00:09:28Et ça a commencé comme ça.

00:09:29Incroyable.

00:09:30C'est vrai que des fois, il faut des petits coups de chance comme ça pour lancer.

00:09:32Il y a Tonino6440 qui nous dit que ton pull de Charles Leclerc est incroyable.

00:09:35Ah, pas mal.

00:09:36J'ai une histoire là-dessus.

00:09:38On en parlera tout à l'heure.

00:09:39Parce que c'est effectivement le logo de Charles Leclerc.

00:09:41Et là, il y a un logo aussi qui est assez intéressant.

00:09:43Mais c'est dans un autre domaine.

00:09:45On va en parler.

00:09:46Les gars, journalistes, fans de Formule 1, de sport auto,

00:09:50mais vous faites aussi plein d'autres choses.

00:09:51Toi, Emmanuel, il y a le foot avec le championnat national que tu couvres toute l'année.

00:09:54Anthony, on l'a dit, tu commences une multitude de disciplines.

00:09:57Non, mais il y a une histoire là-dessus.

00:09:58Parce qu'en 1996, mes parents ont le satellite.

00:10:00Et là, il n'y a plus que la F1.

00:10:02Là, je découvre tout.

00:10:03C'est-à-dire que c'était chez Eurosport à l'époque, en 1996,

00:10:06que j'ai regardé les grands prix de Formule 1.

00:10:08Et puis là, je me rends compte qu'il y a des courses de camions,

00:10:10qu'il y a des courses de 4x4, des courses de rallye, des courses de moto.

00:10:14Je ne savais pas vraiment tout ça.

00:10:15Moi, dans ma famille, c'était, enfin mon père, c'était la F1.

00:10:18Tous les dimanches où il y avait un grand prix, je me souviens que c'était la religion.

00:10:21On n'avait pas d'invité.

00:10:23Enfin voilà, c'était vraiment ça.

00:10:25Donc c'est à partir de 1996 où j'ai vraiment découvert tout.

00:10:27Et de toute façon, je suis curieux de base.

00:10:29Ok. Et justement, vous commentez plein de trucs tous les deux.

00:10:31Est-ce que la F1, ça reste quand même le plus gros kiff,

00:10:34là où vous prenez le plus de plaisir ?

00:10:36Ou des fois, ça se…

00:10:37Moi, je dirais qu'il y a le foot et la F1.

00:10:39Après, j'ai plus d'appétence pour la F1 parce que…

00:10:42En fait, si tu veux, le foot, on l'a tous pratiqué quand on était petits.

00:10:45Je ne dis pas qu'on l'a pratiqué sur une finale de Coupe du Monde,

00:10:47dans un stade de 80 000 personnes.

00:10:49Mais tu as à peu près des repères.

00:10:50Et que la F1, c'est quelque chose qui m'a toujours un petit peu omnibulé

00:10:54parce qu'on n'aura jamais les sensations d'un Lewis Hamilton

00:10:57ou de qui que ce soit au volant d'une F1.

00:10:59Et donc, quelque part, il y a cette curiosité qui fait que la F1 reste un truc que je mets au-dessus de tout.

00:11:04Après, il y a un côté universel dans le football qui fait que tu peux en parler avec tout le monde,

00:11:08tu peux vibrer avec tout le monde.

00:11:09Et on l'a vécu il y a un an.

00:11:10Il y a un an pour on, maintenant on s'en va.

00:11:12Maintenant, c'est ce qu'on disait, il y a de plus en plus de fans de F1.

00:11:15Et ça, j'en suis ravi.

00:11:16Parce que quand j'étais dans ma classe, moi, j'étais le seul à aimer la voiture.

00:11:18Oui, c'était une période un peu plus compliquée.

00:11:20Maintenant, il y a une hype un peu autour de la F1 qui, on en parlera un peu,

00:11:23mais qui est peut-être en train, tout doucement, de redescendre.

00:11:27Il faut peut-être relancer un peu la chose, on en parlera.

00:11:29Il y a Romain Besser, que tu connais peut-être,

00:11:31qui nous dit que tu es pilote de voiture de golf.

00:11:34Oui, parce que moi, j'ai un handicap social à mon vieil âge, 35 ans, depuis cette semaine.

00:11:38Et je n'ai pas de permis.

00:11:39Félicitations, joyeux anniversaire. J'ai raté ton anniversaire.

00:11:41Je ne l'ai pas non plus.

00:11:42C'est pour ça que vous l'ont disait, les gars.

00:11:44Non, je rigole.

00:11:45C'est pas possible. Comment vous faites pour ne pas avoir votre permis ?

00:11:47Je n'ai pas le permis de conduire.

00:11:49Donc, si tu veux, ça va bien avec le nom dépistonner.

00:11:51C'est-à-dire que le présentateur n'a même pas le permis.

00:11:53Le mec se permet de parler de F1.

00:11:55Par contre, au Grand Prix de France, on avait fait un plateau en 2022

00:11:58pour le dernier Grand Prix en France.

00:12:00Et on m'avait prêté une voiture de golf que j'ai absolument ruinée, il faut le dire.

00:12:05J'ai fait beaucoup de gogoleries avec.

00:12:07Ça a beaucoup plu à mon ami Despilo.

00:12:09Bien sûr.

00:12:10Qui en a fait une vidéo, d'ailleurs.

00:12:12J'ai raté cette vidéo, il faut que je voie.

00:12:14Tu as été un peu dans le rôle de Paul Tressy et des pilotes comme ça.

00:12:16Exactement.

00:12:17Qui font un peu les idiots.

00:12:19On a failli la retourner comme Berger et Alizé l'avaient fait il y a quelques années.

00:12:22Elle n'est plus de ce monde, le Grand Prix de France non plus, malheureusement, d'ailleurs.

00:12:26Mais c'était un très bon moment, cette voiture de golf.

00:12:28En tout cas, Anthony voulait faire pilote.

00:12:30Au moins, on sait qu'Emmanuel n'était pas la carrière prédestinée.

00:12:34Non, clairement.

00:12:35Allez, les gars, on y va.

00:12:36C'est la fin de F1 parce que là, il y a un gros programme de la saison.

00:12:38Qui s'est achevé dimanche 26 novembre à Abu Dhabi.

00:12:41Sur une 19ème victoire de Max Verstappen.

00:12:44Encore et encore et encore.

00:12:45D'ailleurs, est-ce qu'on peut voir le classement des pilotes ?

00:12:48T'as vraiment envie de le voir ?

00:12:49En stock.

00:12:50Pour qu'on se rende compte un peu de l'ultra domination du Hollandais.

00:12:54575 points.

00:12:56C'est fou.

00:12:57Rien que de voir ce chiffre.

00:12:5819 victoires.

00:13:00Mais ça s'explique, Lucien.

00:13:02Pourquoi, en fait, il a tant de points ?

00:13:04Il est le meilleur pilote dans la meilleure voiture.

00:13:06Ouais, ok.

00:13:07Mais il n'a pas d'abandon.

00:13:08C'est le seul à avoir fait l'intégralité de la saison.

00:13:11Il a marqué des points à chaque Grand Prix.

00:13:13Il a fait même 1003 tours en tête d'une course.

00:13:18C'est quand même dingue.

00:13:19C'est un chiffre fou.

00:13:20Alors, évidemment qu'il est aidé parce qu'il y a énormément de Grand Prix.

00:13:22Mais il y a une fiabilité.

00:13:23Je veux dire, à un moment, il n'est pas casse-coups.

00:13:25Il sait que la voiture lui permet.

00:13:27Donc, il prend son temps.

00:13:28Il marque des points à chaque fois.

00:13:29Alors, justement, cette ultra domination.

00:13:32Est-ce que ça vous a agacé, écœuré ou alors réjoui de voir un gars aussi fort, aussi haut ?

00:13:39La première chose qu'il faut dire, c'est que c'est historique.

00:13:41On a vécu une saison historique.

00:13:42Il a battu tous les records.

00:13:43Tu as dit 19 victoires.

00:13:44Il a battu le nombre de records de victoires sur une saison.

00:13:48Il a battu le nombre de victoires consécutives qui appartenaient à Sébastien de Vettel.

00:13:52Il a battu un ratio de victoires sur une saison.

00:13:55Celui d'Alberto Ascari, on pensait que ça ne serait jamais battu.

00:13:5893% de points pris sur ce qui est possible sur une saison.

00:14:02C'est dingue.

00:14:03Plus de 75% de tours menées.

00:14:05C'est historique.

00:14:06On n'a jamais vu ça.

00:14:07Moi, c'était l'année de ma naissance, 88.

00:14:10La fameuse saison de McLaren.

00:14:12C'est quasiment la même chose.

00:14:14C'est quasiment, en effet, la même chose en termes de ratio.

00:14:17Et ce qui est rigolo, c'est que c'était McLaren qui dominait en 88

00:14:21et que c'était Ferrari qui, à Monza, juste après la mort d'Enzo Ferrari, avait gagné.

00:14:25Sur un coup d'A, d'ailleurs.

00:14:26Sur un coup d'A, un peu de la même manière, avec Schleser,

00:14:29qui avait sorti honteusement le Sénat à l'époque à Monza.

00:14:33Donc oui, c'est historique.

00:14:34Il ne faut pas banaliser ce qui s'est passé.

00:14:36Il ne faut pas dire que Verstappen est champion parce qu'il a la meilleure voiture.

00:14:40C'est faux.

00:14:41Sergio Perez a la même voiture et on voit qu'il est en difficulté.

00:14:44Et c'est là qu'il faut faire aussi de la culture un peu F1

00:14:46pour peut-être les gens qui découvrent cette discipline

00:14:48ou qui l'ont redécouvert il y a peu de temps.

00:14:50C'est un combo pilote-machine qu'on n'est pas prêt de revoir,

00:14:54qui est peut-être même plus impressionnant que le combo Hamilton-Mercedes-G sur une saison.

00:14:59Et c'est là où il faut saluer le travail de Red Bull.

00:15:02Il faut saluer le travail de Verstappen,

00:15:04qui a aussi également monté en compétence sur ces dernières années.

00:15:08Juste, Anthony, là, tu nous donnes des chiffres.

00:15:11C'est un constat, c'est un fait.

00:15:12Mais est-ce que vous deux, personnellement,

00:15:15est-ce que cette saison vous a réjoui ou ennuyé ?

00:15:19Avec cette ultra-dominance ?

00:15:21Evidemment que c'est ennuyeux.

00:15:23Par contre, je suis admiratif de tout ce que tu as dit.

00:15:25Je suis admiratif de cette dynamique qui se met en place.

00:15:28Il y a Adrian Newey derrière, évidemment,

00:15:30qui est le concepteur des moteurs,

00:15:31Pierre Vaché aussi,

00:15:33qui est le numéro 2 chez Red Bull.

00:15:36Tout ça fait que ça fonctionne.

00:15:37Ça fonctionne aussi parce qu'il n'y a pas vraiment deux pilotes numéro 1.

00:15:41Il y a un numéro 1.

00:15:42290 points d'écart avec Sergio Perez.

00:15:44À un moment, ils ont essayé de l'intimider et ça ne l'a pas mis en confiance.

00:15:49Après, avec Perez, il a quand même réussi à être vice-champion.

00:15:52Personne n'avait réussi à faire ça.

00:15:53Je suis quand même désolé.

00:15:55Pourtant, il a vécu des moments difficiles.

00:15:57J'ai la même réponse que toi.

00:15:59Évidemment que ça m'a ennuyé.

00:16:01Même à un moment,

00:16:02est-ce que j'avais envie de regarder ou pas les Grands Prix ?

00:16:04Si j'en ratais un, ce n'était pas très grave.

00:16:07Ça m'a rappelé un peu l'époque Schumacher en 2004

00:16:10où tu savais avant de partir qu'il allait gagner.

00:16:13Finalement, la F1, ça a toujours été un peu ça,

00:16:15ces histoires de domination.

00:16:16Geoproche, Schumacher, Vettel, Hamilton.

00:16:19Ça fait partie de l'ADN de la formule.

00:16:21Je crois qu'il y a eu plus d'air de domination

00:16:22qu'il n'y a eu de lutte de pilotes à égalité

00:16:24sur le dernier Grand Prix de la dernière saison.

00:16:26Ça, c'est une certitude.

00:16:28Si tu dézoomes un petit peu sur le titre de Max Verstappen,

00:16:33est-ce qu'on s'est ennuyé ou pas ?

00:16:34Oui, on s'est ennuyé parce qu'il y avait quelque chose de prévisible.

00:16:37La F1 était devenue prévisible pour la victoire.

00:16:40Si tu regardes ce qui s'est passé derrière,

00:16:42tu peux te dire qu'il y a eu une lutte

00:16:43et surtout que cette lutte a été permanente

00:16:45parce qu'on a commencé avec une deuxième force

00:16:47qui était Aston Martin.

00:16:48Tu as eu un petit retour de Mercedes

00:16:50qui restera pour moi la grosse déception de cette année 2023.

00:16:53Ferrari qui a réussi à régler ses problèmes

00:16:55et qui est revenu aux affaires vraiment en fin de saison.

00:16:59Et McLaren qui a fait ce bond à la mi-saison.

00:17:02La seule chose que je regrette beaucoup,

00:17:04c'est que si tu veux, tu n'avais pas de lutte à quatre

00:17:07derrière Red Bull,

00:17:08entre McLaren, Ferrari, Mercedes et Aston Martin.

00:17:10Ils se partageaient.

00:17:11Ils se partageaient.

00:17:12D'un Grand Prix à l'autre, d'un circuit à l'autre,

00:17:14la hiérarchie changeait.

00:17:15On n'a pas eu, je trouve, cette lutte vraiment resserrée

00:17:17derrière Red Bull.

00:17:19C'est là où je trouve que cette saison est un petit peu difficile.

00:17:22Maintenant, on a parlé des stades de Red Bull.

00:17:24Il y a une stade qui contredit tout.

00:17:26On a eu trois vainqueurs différents.

00:17:28En termes statistiques, depuis 2014,

00:17:29depuis ce qu'on appelle l'ère hybride,

00:17:31le début de l'ère hybride,

00:17:32ça en fait l'une des pires saisons,

00:17:33l'une des pires QV.

00:17:34Et en même temps, on a eu 13 pilotes différents sur les podiums.

00:17:37Ça en fait une des meilleures QV.

00:17:39On peut voir le verre à moitié plein et le verre à moitié vide.

00:17:41Moi, je trouve que c'était quand même super intéressant cette saison.

00:17:43Toi, tu ne t'es pas ennuyé cette saison.

00:17:45Je dis juste que certains Grands Prix, évidemment,

00:17:50c'était quoi comme Grand Prix ?

00:17:51C'était Miami, je crois.

00:17:52On partait super loin.

00:17:53Et en fait, il est remonté en très peu de tours.

00:17:55Et tout le monde le savait.

00:17:56Et limite, tout le monde s'écartait.

00:17:58Maintenant, voilà.

00:17:59C'est aussi ça la Formule 1, moi, je trouve.

00:18:01Je n'ai pas envie qu'on devienne du NASCAR

00:18:03ou une autre série comme ça.

00:18:06Monotype, si tu veux.

00:18:07Oui, c'est ça.

00:18:08Non, mais c'est vrai.

00:18:09Non, mais en vrai, je n'ai pas envie que la F1 devienne la F2.

00:18:12C'est clair.

00:18:13Parce qu'en fait, pourquoi on a ça ?

00:18:15C'est que la F1, on a les meilleurs ingénieurs.

00:18:17On a les meilleurs pilotes.

00:18:18On a les meilleurs techniciens.

00:18:19On a les meilleurs team managers.

00:18:20C'est ça.

00:18:21Et si tu es meilleur, tu gagnes.

00:18:22Et la Formule 1 a toujours eu une idée, finalement, derrière la tête.

00:18:26C'était de rabattre les cartes.

00:18:28Rebattre les cartes, pardon.

00:18:29En mettant des règlements différents.

00:18:31Par exemple, de régnurer en 98.

00:18:33Mais qu'est-ce que c'est que cette idée ?

00:18:35Qui fait que McLaren arrive et domine ?

00:18:37Et voilà.

00:18:38Et donc, finalement, au fil des réglementations,

00:18:40on arrive à avoir une nouvelle équipe qui arrive et qui redomine.

00:18:44Il y a eu les aires Williams, McLaren, Ferrari,

00:18:47Red Bull, Mercedes.

00:18:48C'est maintenant Red Bull de nouveau.

00:18:50Il y a quelque chose d'intéressant dans le tchat.

00:18:51Tonino6440, qui est d'ailleurs celui qui gère le compte Passionsportauto.

00:18:54Ah oui !

00:18:56L'embrasse.

00:18:57Il m'a envoyé un petit message hier.

00:18:58Je lui ai dit, écoute, rendez-vous à 20h sur Twitch pour suivre l'émission.

00:19:02Là, il participe au tchat.

00:19:03C'est cool.

00:19:04Alors, il nous dit que Schumacher est plus tueur que Verstappen,

00:19:06qui en a déjà marre de la F1.

00:19:08Qu'est-ce que vous pensez de ça ?

00:19:09C'est différent, en fait.

00:19:10C'est dur de comparer.

00:19:11C'est différent.

00:19:12C'est-à-dire que Schumacher…

00:19:13Alors, attention, parce que Schumacher est parti, a quitté la Formule 1 après 2006.

00:19:17On voit qu'il avait absolument tout gagné,

00:19:19même si les deux dernières saisons avaient été tout à fait perdues contre Fernando Alonso.

00:19:23Et il est revenu.

00:19:24Il le rappelle.

00:19:25Il est revenu.

00:19:26C'est important.

00:19:27Il est revenu.

00:19:28Tu sais que je suis le lobby.

00:19:29On va en parler aussi après.

00:19:30Il est revenu parce qu'il avait justement toujours la flamme, parce qu'il avait envie de courir.

00:19:34Verstappen, on a l'impression que c'est un racer de la même manière,

00:19:38sauf que lui, à la différence, il ne fait pas de la Formule 1 une finalité.

00:19:41Il l'a dit cette semaine.

00:19:42Il adorait courir, par exemple, en endurance avec Fernando Alonso.

00:19:45Tous les passionnés de sport automobile veulent absolument voir cette action humaine du sport mécanique se réunir.

00:19:51Donc, peut-être que Verstappen ne restera pas jusqu'à 30 ans en Formule 1.

00:19:56Maintenant, une carrière, c'est long.

00:19:58Il peut se passer beaucoup de choses.

00:19:59Des comebacks, on l'a déjà vu.

00:20:00Dans ce sport, il y en a eu beaucoup, d'ailleurs, chez les grands champions.

00:20:02Donc, Nantais, on pense.

00:20:03Mais tu vois, pourquoi finalement on arrive à cette conclusion-là ?

00:20:07Je vais faire le parallèle avec ce qui se passe en rallye, Calero-Vampera.

00:20:10Ces pilotes-là, ces jeunes pilotes, ils ont été biberonnés à la course auto.

00:20:16Ils ont commencé super tôt.

00:20:17Attends, il faut se rendre compte que ça fait combien d'années ?

00:20:19Verstappen, c'est des records de précocité.

00:20:21Non, mais c'est ça.

00:20:22Ils roulent depuis je ne sais pas combien de temps.

00:20:23Ils se prenaient des tartes.

00:20:25Oui, c'est une éducation.

00:20:26C'est les familles qui ont beaucoup poussé.

00:20:28On parle beaucoup du papa.

00:20:29Il y a la maman aussi.

00:20:30Donc, il y a un moment, si tu veux, c'est que forcément, ça fait des années, des décennies que tu roules,

00:20:35alors que tu n'as que 23, 24, 25, 26 ans.

00:20:37Il y a plus de courses aussi.

00:20:38On en parlera.

00:20:39C'est vrai.

00:20:40Mais ce que je veux dire, c'est que Schumacher, il avait une envie d'aller se battre.

00:20:43Sénat, voilà, tous ces pilotes-là, même Alain Prost finalement.

00:20:46Après, il l'a découvert parce qu'il a commencé par le football.

00:20:48Mais ces pilotes-là, c'est vrai que c'est un instinct de tueur, Schumacher.

00:20:52Il voulait gagner.

00:20:53Il a professionnalisé encore plus qu'Alain Prost la Formule 1.

00:20:56Après, Verstappen, il a quand même aussi cet instinct de tueur.

00:20:59Évidemment.

00:21:00Lui, tu le mets dans n'importe quelle voiture.

00:21:02Je suis d'accord avec toi.

00:21:04Il a cet instinct de tueur.

00:21:05Ce n'est pas la F1 qui le fait vivre.

00:21:06Lui, la F1, il peut très bien s'arrêter dans deux ans et ça ira.

00:21:09Il est même très critique sur la F1 moderne.

00:21:11Il est très critique sur ce que pourrait être la F1 après 2026 avec la nouvelle révolution technologique qui va arriver.

00:21:16Et c'est là où il est intéressant, Max Verstappen.

00:21:18Schumacher, on le voyait très peu critique du fonctionnement de la F1.

00:21:22Et pourtant, à l'époque, il y avait, je pense, beaucoup de choses à dire.

00:21:24Et moi, c'est ça qui m'intéresse dans le personnage Verstappen.

00:21:26C'est ça ne me plaît pas, je me casse.

00:21:28Et quelque part, c'est ça.

00:21:30C'est vrai que nous, en tant que passionnés de la F1, il y a beaucoup de choses qui nous chagrinent dans le fonctionnement de la F1 aussi moderne

00:21:35et dans ce qu'elle va devenir à l'avenir.

00:21:37Et je trouve que moi, j'adore justement la prise de position du sportif et qui dit

00:21:41si ce sport-là part dans ces dérives-là, moi, en fait, ce sera sans moi.

00:21:44Il incarne cette nouvelle génération.

00:21:46Tu n'aurais pas vu ça d'Hamilton.

00:21:47Tu n'as pas vu ça de Valenzo.

00:21:49Il casse un peu les codes.

00:21:50Il ose ouvrir un peu sa gueule.

00:21:51Oui, c'est ça.

00:21:53Et c'est vraiment les jeunes, je pense.

00:21:55C'est une génération derrière nous.

00:21:57Ce n'est pas la même génération.

00:21:58Il est 98 quand même vers cette année.

00:22:00Ma génération.

00:22:01Et donc, je pense qu'il a envie de faire bouger les choses.

00:22:04Ce n'est pas qu'il n'aime pas la F1.

00:22:06Mais bon, il serait prêt à faire le deuil de ça.

00:22:08Il a gagné sa vie.

00:22:09Il a envie de faire plein d'autres choses.

00:22:11J'ai rajouté une autre question dans le chat.

00:22:12Romain BSR qui nous dit que maintenant, il y a vraiment match entre la Formule 1 et la WEC.

00:22:17Anthony ou Manu ?

00:22:19Il y a un match.

00:22:20En fait, tout dépend de ce que tu appelles match.

00:22:22Est-ce que c'est match en termes de sexy ?

00:22:25Oui.

00:22:26Le WEC aujourd'hui est devenu archi sexy dans sa nouvelle formule.

00:22:29Le spectacle.

00:22:30Le spectacle.

00:22:31Comment c'est vendu.

00:22:32La composition aussi également des différents groupes.

00:22:34La catégorie hypercar qui aujourd'hui en effet draine du monde.

00:22:36On l'a vu.

00:22:37Les places pour le 24 Heures du Mans sont parties en moins de 24 heures.

00:22:39Donc, voilà.

00:22:40Il y a clairement une appétence.

00:22:43Maintenant, si tu parles en termes de puissance, si tu parles en termes de…

00:22:47C'est différent.

00:22:48C'est dur de comparer.

00:22:49On ne peut pas opposer les deux si tu veux.

00:22:51Déjà, attends.

00:22:52De base, tu as endurance.

00:22:53Et finalement, la Formule 1, c'est sprint.

00:22:54Donc, tu as deux approches différentes.

00:22:56J'adore l'endurance évidemment.

00:22:57Pardon pour le micro.

00:22:58Mais c'est vrai que la Formule 1, c'est quand même encore autre chose par rapport

00:23:03à un règlement par exemple hypercar où tu as une similitude.

00:23:09Tu n'as pas ce côté développement comme la F1 l'aurait.

00:23:14Ce qui fait qu'il y a des dominations et c'est ce qui fait que j'adore la F1.

00:23:17Il n'y a rien de plus puissant que la Formule 1 en termes forcément de ce qu'il y a dans

00:23:21le moteur et en termes de tout le show, l'entertainment qu'il y a autour.

00:23:24Là où peut-être Romain a un poil raison, c'est parce qu'il y a beaucoup de constructeurs

00:23:28qui reviennent en endurance.

00:23:29Donc, c'est là où le côté sexy aujourd'hui du WEC et de l'endurance.

00:23:34Et les pilotes.

00:23:35Et les pilotes veulent tous le faire.

00:23:36C'est clair.

00:23:37Tu as d'anciens pilotes de F1 qui sont là-bas.

00:23:38Tu as des pilotes d'Indycar.

00:23:39Et puis, Leclerc veut le faire.

00:23:41Verstappen a dit qu'il voulait le faire.

00:23:43Fernando Alonso veut revenir.

00:23:44Il y a, à part Lewis Hamilton qui, lorsqu'il quittera la Formule 1, sans doute fera d'autres

00:23:48activités en dehors complètement du sport ou du sport automobile.

00:23:51Mais tous, tous veulent Londres d'Honoris.

00:23:53On en a parlé aussi.

00:23:54Ils veulent tous aller aux 24 Heures du Loup.

00:23:55Tonino qui me dit, lui, qu'il n'y a personne dans les tribunes en fait en WEC.

00:23:58Il y a peu.

00:23:59Ça dépend où tu vas.

00:24:00À part au Mans.

00:24:01Il y a des destinations en fait, si tu veux, qui attirent énormément.

00:24:05Mais le Mans, si tu regardes, c'est ça aussi qui dessert un peu l'endurance.

00:24:09Et vraiment, j'adore l'endurance parce que ce sont les stratégies en fait qui sont importantes.

00:24:14C'est dur à lire.

00:24:15Mais c'est difficile à lire.

00:24:16Donc, quand je commente, j'ai vraiment cette envie de donner les cartes.

00:24:19Ce n'est pas facile.

00:24:20Mais de donner les cartes pour que les téléspectateurs comprennent.

00:24:22Parce que même des gens qui sont avertis n'ont pas forcément idée de ce qui se passe.

00:24:26Et j'apprends des choses quand j'invite des techniciens, des ingénieurs avec moi à

00:24:31commenter quelques fois.

00:24:33Cette vision sur le long terme, c'est génial.

00:24:35Et donc, je suis d'accord.

00:24:36Effectivement, il y a beaucoup de monde par exemple aux 24 Heures du Mans dans les tribunes

00:24:39pour le départ et pour l'arrivée.

00:24:41Mais sinon, le reste du temps, c'est le principe de l'endurance.

00:24:43C'est-à-dire qu'à un moment, il va se passer des choses du temps un petit peu plus mort.

00:24:47Mais c'est normal en même temps.

00:24:48Parce qu'on construit cette stratégie.

00:24:49Voilà.

00:24:50Et donc, c'est vrai que dans les tribunes, il y a moins de monde que dans une course au sprint.

00:24:54Après, n'oublions pas, les 24 Heures du Mans l'année dernière, édition du centenaire,

00:24:57guichet fermé.

00:24:58Le dernier Grand Prix de France, guichet fermé.

00:25:00Le Grand Prix Explorer, guichet fermé.

00:25:02Enfin, même si on ne va pas mettre le Grand Prix Explorer à l'amont d'un point de vue sportif.

00:25:06Mais ça reste, si tu veux, aujourd'hui un rendez-vous important du sport automobile français.

00:25:10Bon, les gars.

00:25:11On a parlé des Red Bull de Verstappen.

00:25:13On va parler d'un sujet un peu plus délicat.

00:25:16Alpine.

00:25:17Avec nos Français, Ocon et Gasly.

00:25:19Bon, le projet de base est plutôt ambitieux.

00:25:21Ils essayent de…

00:25:22Allez, top 4.

00:25:23Même se rapprocher peut-être du top 3.

00:25:25C'est assez vite tombé à l'eau.

00:25:27Mais moi, la question que je me pose, c'est est-ce qu'on peut vraiment reprocher quelque chose aux pilotes

00:25:31quand on voit la faiblesse de leur monoplace ?

00:25:34Si tu donnes une note à Alpine cette saison, tu vas leur donner combien ? 5 sur 20 ?

00:25:37Oui, c'est ça.

00:25:38Tu vas leur donner 5 sur 20 parce qu'ils ont deux pilotes qui ont assuré.

00:25:41Donc, elle est bizarre cette saison d'Alpine.

00:25:43Alors, tu disais, ils sont ambitieux.

00:25:45Moi, c'est justement pour ça que j'ai envie de leur tomber dessus aujourd'hui.

00:25:47C'est parce qu'ils nous ont parlé de plans.

00:25:49Ils nous ont parlé de plans de 100 jours pour redevenir champions du monde, pour revenir en haut.

00:25:54On nous a expliqué à travers différents directeurs que la place du constructeur Alpine,

00:25:59la place dans l'histoire de la Formule 1 de Renault, il n'y a personne ici qui va la contredire.

00:26:03Ça nous a fait vibrer.

00:26:04C'était pour ça qu'on est durs avec cette écurie, parce qu'elle nous a fait vibrer.

00:26:07Et elle a tellement gagné qu'on ne peut pas se contenter aujourd'hui de l'entre-deux dans lequel ils sont.

00:26:13Ce qui est assez paradoxal dans la saison d'Alpine, c'est que tu as deux podiums.

00:26:17Deux podiums dans une saison de Renault, notamment depuis le retour de Renault en 2016.

00:26:21Ce n'est pas anodin.

00:26:23Gassi aux Pays-Bas et Ocon à Monaco.

00:26:252021 avec Ocon et Alonso, ils ont deux podiums.

00:26:302020 avec Ricciardo, ils ont deux podiums.

00:26:33Et avant, il avait fallu attendre 10 ans et Robert Kubica, etc.

00:26:37C'est quand même bien ce qui s'est passé.

00:26:40Le podium qu'on voit de Esteban Ocon à Monaco.

00:26:43Monaco, facteur pilote, ça montre bien qu'Esteban Ocon est un super pilote.

00:26:46C'est pareil, Las Vegas, il finit 4 en partant super loin.

00:26:49Il aurait pu faire podium.

00:26:51Ce que fait Gassi pour une année d'adaptation, c'est extraordinaire.

00:26:54Bravo pilote.

00:26:55Le reste est à jeter à la poubelle.

00:26:59Quel pilote, entre Ocon et Gassli, t'as fait la meilleure impression ?

00:27:03Parce que Gassli, première année chez Alpine,

00:27:06quand même une adaptation assez éclair.

00:27:09Ocon, si on enlève tous les abandons liés à la monoplace.

00:27:11Oui, mais on n'enlève les parts.

00:27:13C'est lié à la voiture aussi, c'est lié à la monoplace.

00:27:15Est-ce que lui, vraiment, il est pour quelque chose ?

00:27:18Si tu enlèves ça, il y a plutôt une régularité de la part d'Ocon.

00:27:21J'allais en parler justement.

00:27:23Moi, je pense que Esteban Ocon a fait une très bonne impression sur les chiffres.

00:27:26Tu as 58 points contre 62 à Pierre Gassli.

00:27:29Il est derrière.

00:27:30Il faut rappeler quand même qu'en 2022, c'est lui qui avait eu plus de réussite

00:27:33en termes mécaniques qu'il avait battu Fernando Alonso.

00:27:36Pour moi, Esteban Ocon, c'est un des meilleurs pilotes de sa génération.

00:27:40Je sais qu'il n'est pas très aimé, je ne sais pas pourquoi.

00:27:43Mais en tout cas, il a un sacré record aussi.

00:27:46Quand il arrivait en Formule 1, il n'avait aucun abandon.

00:27:48Malheureusement, c'est avec Romain Grosjean que ça s'est passé en 2017,

00:27:51son premier abandon.

00:27:52Sinon, il faisait une liste de résultats et d'arrivées qui étaient proches du record

00:27:58pour un débutant.

00:27:59Donc, si tu veux, il est solide.

00:28:00Il a fait quand même des super courses.

00:28:02Il a eu de très bons coups d'éclat.

00:28:04Je dirais que son seul point faible cette année, ce qui lui a coûté cher,

00:28:07c'est la qualif en fait.

00:28:08Complètement.

00:28:09Gassli est un peu mieux qualifié qu'Ocon sur la position moyenne,

00:28:13mais ça se joue un peu.

00:28:15Moi, j'irais à l'inverse.

00:28:16J'ai été bluffé.

00:28:17En fait, si tu veux, je pense qu'il y a plus de coups d'éclat de la part d'Esteban Ocon.

00:28:21Par contre, je suis bluffé par l'adaptation de Gassli.

00:28:23C'est pas simple comme ça d'arriver dans une nouvelle écurie.

00:28:25On avait rencontré les deux pilotes lors de la présentation à Londres.

00:28:28C'était quelques semaines avant le début de la saison.

00:28:31On avait pu échanger avec eux.

00:28:32Et tu vois, par exemple, Esteban Ocon devait être le patron de cette écurie.

00:28:36Il est imposé.

00:28:37Il connaît bien sûr tout le circuit de fonctionnement,

00:28:40que ce soit à l'usine d'Enstone en Angleterre,

00:28:42où on fabrique la voiture, que du côté d'Irishation,

00:28:44où on fabrique le moteur en France.

00:28:46Donc, si tu veux, moi, j'attendais à Esteban Ocon qu'il soit enfin patron

00:28:49parce qu'on lui a toujours mis...

00:28:51Quand il revient chez Renault, on lui met Riccardo dans les pattes.

00:28:53Derrière, c'est Riccardo qui part.

00:28:54Qui est-ce qui arrive ? C'est Fernando Alonso.

00:28:56Là, je me disais, justement, ça va être intéressant.

00:28:58Et Pierre Gassli, oui, au moment où la voiture a été présentée,

00:29:00nous disait, moi, la voiture, les gars, je la découvre.

00:29:02Les ingénieurs, je les découvre.

00:29:04J'essaye de comprendre déjà le fonctionnement en interne de l'écurie.

00:29:08Et quand tu vois les résultats, il est quand même très, très proche,

00:29:10même s'il y a, en effet, ces sept abandons de la part d'Esteban Ocon.

00:29:12Je crois que Gassli est le premier.

00:29:14Oui, c'est ça.

00:29:19Il est très proactif dans sa stratégie,

00:29:21dans ce qu'il dictait aussi également à l'écurie.

00:29:23Ça, c'est quelque chose de très intéressant.

00:29:24Et les deux ont été très pros.

00:29:25Oui, c'est ça.

00:29:2612 top 10 pour Ocon, 11 pour Pierre Gassli.

00:29:28Donc, il y a eu de la constance pour les deux.

00:29:30Moi, c'est ce que je voulais souligner.

00:29:32Et puis, des top 5 pour Ocon, il y en a un de plus que Pierre,

00:29:36puisqu'il a terminé 4e à Las Vegas et donc 3e à Monaco.

00:29:39C'est vrai qu'on l'attendait en tant que patron.

00:29:41Je suis d'accord.

00:29:42Maintenant, il ne faut pas oublier que le contexte du début de saison,

00:29:46ce n'était pas facile parce que Gassli-Ocon...

00:29:48Ce n'est pas les meilleurs amis du monde.

00:29:50Ils l'ont été, meilleurs amis.

00:29:51Mais le temps fait qu'il s'est passé des choses.

00:29:53Et donc, on arrive avec un Pierre Gassli dans la voiture et dans l'équipe

00:29:57qui est ultra apprécié.

00:29:59Ça, quand même, de la part des médias, de la part des fans.

00:30:01Et Esteban Ocon a moins cette image-là.

00:30:03Donc, je pense que déjà sur l'adaptation,

00:30:05ça a pu aussi un petit peu aider Pierre Gassli,

00:30:07qui a été très bon et qui a répondu présent.

00:30:09Donc, on est content d'avoir deux pilotes français au niveau.

00:30:14Maintenant, il va falloir compter sur une voiture

00:30:16qui est peut-être un petit peu plus aboutie et un peu plus fiable.

00:30:18Justement, comment tu vois la saison prochaine pour Alpine ?

00:30:22Je ne sais pas quel chemin qui est pris par Alpine.

00:30:24Aujourd'hui, on sait à peu près ce qui va se passer devant,

00:30:26que Red Bull va complètement changer son concept.

00:30:28C'est une info Canal et Julien Fébrault.

00:30:30Que Ferrari, sans le savoir, travaille sur le projet.

00:30:32Ce qu'ils appellent 676.

00:30:34La voiture qui est censée les ramener justement devant.

00:30:37On avait parlé d'une copie améliorée de la Red Bull de cette année à voir.

00:30:40Et puis, il y a Mercedes qui nous promet une nouvelle révolution

00:30:43du côté de chez Alpine.

00:30:45C'est quoi les objectifs ?

00:30:47Je ne sais même pas ce que c'est aujourd'hui les objectifs.

00:30:49Et je ne sais même pas quel va être le board de cette équipe d'Alpine.

00:30:51Puisqu'aujourd'hui, on a entre guillemets un directeur sportif intérimaire.

00:30:55On a compris en tout cas que le groupe Renault avait remis la main.

00:30:58Parce que c'est compliqué pour expliquer le fonctionnement d'Alpine.

00:31:02Tu as une usine en Angleterre qui construit la voiture.

00:31:05Et tu as une usine en France qui construit le moteur.

00:31:09D'ailleurs, on se posait la question dans les tchats.

00:31:11Est-ce qu'on peut vraiment performer quand on a une usine en Angleterre et une usine en France ?

00:31:13Ils l'ont déjà fait en 2005-2006. Ils sont champions du monde.

00:31:16Mais parce que tu as une personnalité qui connaît tout à l'univers de la Formule 1,

00:31:19qui s'appelle Flavio Briatore, qui va diriger ces deux entités.

00:31:22Et qui va savoir justement comment ménager la chèvre et le chou.

00:31:25Et comment mettre les bonnes personnes au bon endroit.

00:31:28Et le problème aujourd'hui, c'est que ce patron charismatique,

00:31:30tu ne l'as plus aujourd'hui chez Renault.

00:31:32Je te dis, on a un intérimaire aujourd'hui en place.

00:31:35On ne sait pas, on a compris la feuille de route avec Renault

00:31:37qui reprend la main mise sur la partie anglaise

00:31:39qui avait l'air quand même, il faut le dire, assez freestyle et trop indépendante.

00:31:44Oui, mais d'un autre côté, c'est peut-être ce qui en 2005-2006 permettait de performer.

00:31:48Parce que j'ai l'impression que maintenant que la France a repris un petit peu le pas,

00:31:52on a envie de faire un tout petit peu « taire » l'usine d'Eston.

00:31:56Alors qu'à Einstein, on travaille dur aussi.

00:31:59Est-ce que c'est l'usine encore du génie ?

00:32:02Est-ce que le génie de 2005-2006, est-ce qu'il existe encore à Einstein ?

00:32:06C'est une vraie question.

00:32:07Je vous donne juste une anecdote comme ça,

00:32:09une info qu'on a eue en interne en cours de saison du côté de chez Alpine.

00:32:12On s'entendait si peu entre Einstein et Viri Chatillon

00:32:15que par exemple, la boîte de vitesse, on n'a jamais trouvé la solution dans la saison

00:32:18pour l'adapter justement dans ce chat.

00:32:20On a l'impression que c'est deux équipes.

00:32:22Voilà, exactement. Il y a une section, il faut recoller les morceaux,

00:32:25il faut refaire le mariage. Est-ce qu'ils réussiront ?

00:32:28C'est une grande question.

00:32:29J'allais dire, avant, ce qui se passait aussi,

00:32:31c'était utopique de penser ça, mais chacun doit avoir sa place.

00:32:34Il ne faut pas oublier, ok, c'est une équipe française,

00:32:36mais il ne faut pas oublier que le châssis, historiquement, c'est Einstein

00:32:39et ils ont cette compétence-là.

00:32:40Et puis, en France, c'est le moteur.

00:32:42Et donc, j'ai envie de dire, on a un peu tout mélangé.

00:32:45Quand on a mis Hot Mars, Oven Hour, je pensais que c'était le sauveur

00:32:48et que ça pouvait être une bonne idée.

00:32:49Puis en fait, on ne lui a pas laissé le temps.

00:32:51Donc, pour des raisons politiques, je pense qu'effectivement,

00:32:53il aurait mis plus le grappin sur Einstein et aurait voulu les faire progresser.

00:32:56Mais tant pis, ce n'est pas grave.

00:32:57On est une équipe et on est content en France

00:33:00d'avoir cette connaissance moteur et cette compétence.

00:33:03Les gars, vous savez quoi ?

00:33:04On va parler d'un ancien pilote alpine que Emmanuel adore,

00:33:07Fernando Alonso, qui est maintenant donc à Aston Martin,

00:33:10double champion du monde, qui a encore fait une grande saison.

00:33:1442 ans, c'est ça, je crois ?

00:33:1642 ans, 8 podiums, quatrième du championnat.

00:33:19Emmanuel, est-ce que tu l'attendais à un tel niveau,

00:33:22Fernando Alonso, cette saison ?

00:33:23La question, la réponse, c'est évidente.

00:33:25Oui, oui, les amis.

00:33:27On lui a fait le procès au sein d'Alpine.

00:33:30La transition est toute trouvée.

00:33:32Au sein d'Alpine, le board d'Alpine s'est posé la question

00:33:34de savoir si Fernando Alonso était trop vieux.

00:33:36L'année dernière, je suis désolé, on a eu des réponses sportives sur la piste,

00:33:40comme en dehors, dans le développement aussi, dans le réglage de cette voiture,

00:33:42parce qu'on n'oublie pas l'année dernière que souvent, Esteban Ocon,

00:33:45lorsqu'il y avait des bons résultats le dimanche, nous disait

00:33:47« Fernando a trouvé quelque chose sur la voiture vendredi,

00:33:49j'ai calqué mes réglages sur lui ».

00:33:51Donc, c'est bien la preuve en tout cas que Fernando Alonso,

00:33:53oui, et moi, je dis qu'il est immortel.

00:33:55J'ai eu l'occasion cette année de discuter avec Jean-Luc Roy,

00:33:58qui est chroniqueur notamment sur RMC.

00:34:00Celui qui m'a fait débuter.

00:34:02Exactement, sur Motors, en effet.

00:34:04Tu disais que tu n'as pas fait d'école de journalisme.

00:34:06Motors TV est la meilleure école de journalisme quelque part.

00:34:09Et Fernando Alonso, si tu veux, il nous disait

00:34:12qu'en fait, il n'y a qu'une seule chose qui fait courir Fernando Alonso,

00:34:15c'est la course automobile.

00:34:17Tu prends par exemple Vettel, il a un délire maintenant

00:34:19avec les abeilles et l'écologie.

00:34:21Attends, il veut revenir en endurance.

00:34:24On sait que Lewis Hamilton a des combats sociétaux en dehors de la Formule 1.

00:34:28Bref, tu peux énumérer tous ces pilotes,

00:34:30il n'y en a à peu près qu'un,

00:34:32ils sont peut-être même deux avec Max Verstappen,

00:34:34à ne penser bagnole que tout le temps.

00:34:36Il est préparé, il est physiquement,

00:34:38il ne décroît pas.

00:34:40Il ne s'est jamais arrêté.

00:34:41Exactement, et puis, il a rejoint une structure

00:34:43qui, mine de rien, on pourra la critiquer,

00:34:45il y a beaucoup de choses à dire sur la saison de Aston Martin.

00:34:47Mais quand Aston Martin nous a dit, il y a 2-3 ans,

00:34:49« Nous, on arrive pour être champion du monde »,

00:34:51et, mine de rien, grâce aux recrues qu'ils ont fait,

00:34:54notamment au niveau des ingénieurs,

00:34:56grâce aussi à un nouvel outil qui va arriver

00:34:58avec leur nouvelle usine,

00:34:59et bien, mine de rien, cette équipe d'Aston Martin

00:35:01commence à faire peur.

00:35:02Et Fernando Alonso avait cette communication

00:35:04en disant, on est les méchants,

00:35:05on est un peu l'axe du mal de cette Formule 1.

00:35:07Mine de rien, je trouve que ça marche.

00:35:08Oui, c'était avec James Bond, évidemment.

00:35:10Une autre question pour toi, Emmanuel.

00:35:12Fernando Alonso a dit que sa saison 2023

00:35:16avec Aston Martin a été sa meilleure année.

00:35:18Oui, d'accord, tout comme la 2022, 2021, 2020.

00:35:20Attends, il la compare à celle de 2012

00:35:22et son titre manqué avec Ferrari

00:35:24contre Sébastien de Vettel.

00:35:25Est-ce que, selon toi, c'est le meilleur pilote,

00:35:28le pilote le plus complet, en tout cas,

00:35:30de Formule 1 de l'histoire ?

00:35:31Non, ce n'est pas le pilote le plus complet de l'histoire.

00:35:34Parce que pour être un énorme pilote,

00:35:36il faut être aussi, à un moment donné,

00:35:37un fin politicien, ce qui n'a pas été.

00:35:39Certains disent que ce n'est pas un grand champion.

00:35:42Pour moi, c'est un grand champion.

00:35:43Non, ce n'est pas le plus grand de l'histoire.

00:35:46Par contre, il fait partie des plus grands.

00:35:49Je te dis, pour être complet,

00:35:50il faut, à un moment donné,

00:35:51il faut savoir.

00:35:53En fait, il faut arriver à passer dans une écurie

00:35:55sans foutre le bordel.

00:35:56Jacky X peut être complet.

00:35:58Même un Michael Schumacher.

00:35:59Moi, je pense qu'un Schumacher et un Hamilton

00:36:01sont peut-être un petit peu plus complets.

00:36:03Mais il est plus racer.

00:36:04Mais complet dans quoi ?

00:36:05En fait, comment tu juges un pilote ?

00:36:07Tu juges un pilote à son pilotage,

00:36:09à son intelligence de course,

00:36:10à son intelligence aussi organisationnelle.

00:36:12Oui, bien sûr.

00:36:13Mais là, tu ne parles qu'en F1.

00:36:14C'est ça que je veux dire.

00:36:15Alors que je pense que la question de Lucien,

00:36:16c'était complet, complet.

00:36:17Ah, tu veux dire dans toutes les disciplines ?

00:36:19Ce n'était pas ma question au départ.

00:36:20Mais s'il y a allé mieux, vas-y, réponds.

00:36:22Moi, je me pose la question, tu vois.

00:36:24Je me demande si un Kimi Raikkonen

00:36:25ne serait pas un petit peu plus complet encore

00:36:26que Ferrando Alonso.

00:36:27Je pousse les détails.

00:36:28Parce qu'un Kimi Raikkonen est capable

00:36:30d'aller chercher un temps scratch en rallye.

00:36:33Julien Perronet, grand fan.

00:36:34Tu vois, Raikkonen, c'est un mec qui est parti en rallye.

00:36:37Alonso, on lui a posé la question après 2018,

00:36:39après sa première retraite.

00:36:40Est-ce que vous serez capable d'aller en rallye ?

00:36:42Il te dit, non, c'est trop dangereux.

00:36:45Rien que pour ça, j'aurais un peu peur.

00:36:47C'est vrai que quand on l'ouvre, au-delà de la F1,

00:36:49il y a même Romain Besser qui me dit dans le chat,

00:36:51pour lui, c'est le pilote le plus complet.

00:36:53On l'a vu en Askar, il était intéressant,

00:36:56le Kimi Raikkonen.

00:36:59Ah oui, c'est vrai, c'est vrai.

00:37:01Mais après, attention, là, je boue d'un peu mon plaisir.

00:37:04S'il y a bien un racer sur cette grille F1,

00:37:07il y a Max Verstappen, on en a parlé tout à l'heure.

00:37:09Mais il y a Ferrando Alonso.

00:37:10Moi, j'ai du mal à imaginer,

00:37:12et pourtant, ça peut arriver,

00:37:13que Ferrando Alonso ne rentre pas une dernière chance,

00:37:16une dernière fois.

00:37:17Peut-être avec Honda et Aston Martin,

00:37:20parce que je me pose la question.

00:37:21Ça serait marrant,

00:37:22parce qu'il avait quand même qualifié le moteur Honda,

00:37:24on se souvient, le moteur GP2.

00:37:26J'enchaîne juste avec Alonso,

00:37:28parce que je crois qu'il y a un lien

00:37:29entre Ferrando Alonso et le projet des pistonnets.

00:37:32Alors, un lien, pas direct.

00:37:35Ah oui, c'est bien renseigné.

00:37:37Tu as bossé, Lulu.

00:37:39Alors en fait, le projet des pistonnets est né

00:37:42dans ma chambre,

00:37:43le soir du Grand Prix d'Abu Dhabi 2018,

00:37:45où en fait, c'était la…

00:37:49Quand il y avait les doux notes de tous les champions.

00:37:51Je dois le dire, j'ai gialé.

00:37:54Et en fait, il y avait le projet

00:37:56de faire une émission talk autour de la Formule 1

00:37:58qui traînait, qui était dans les bacs

00:37:59depuis des semaines et des semaines,

00:38:01où Paul Harère, le réalisateur des pistonnets, me poussait,

00:38:03où les producteurs me disaient

00:38:04« mais on veut un truc, on veut un truc ».

00:38:06Et le soir d'Abu Dhabi 2018, si tu veux,

00:38:08je regarde Canal+, parce que je suis quelqu'un

00:38:10qui aime la Formule 1 et le sport, etc.

00:38:12Et à la fin de l'émission,

00:38:13j'ai eu mon heure d'émission post-Grand Prix,

00:38:16et après, plus rien.

00:38:17Et je suis allé sur YouTube pour avoir du contenu,

00:38:19et il n'y avait pas grand-chose qui existait à cette époque-là.

00:38:21C'est vrai, tu as raison, parce qu'il n'y avait pas Netflix,

00:38:23il n'y avait pas tout ça.

00:38:24Il n'y avait pas tout ça, et je me suis dit

00:38:25« mais attends, l'émission que j'ai envie de voir,

00:38:29je vais la faire ».

00:38:30Non, mais c'est vrai, parce qu'en fait,

00:38:31tu suis un petit peu les spécialistes F1.

00:38:34Si on est entre nous, j'allais dire,

00:38:36mais les spécialistes F1 sur Canal+,

00:38:38c'était vraiment ça, c'était la dose, le mercredi,

00:38:40où on avait des spécialistes.

00:38:42Moi, je dirais même, ça remonte, tu vois,

00:38:43les références des pistonnets, pour moi, ça remonte à même,

00:38:46c'est pour les plus anciens.

00:38:47Autocritique ?

00:38:48Autocritique, avec Roger Zabel,

00:38:49où c'était un panel de journalistes qui dégrippaient.

00:38:51Avec Lionel Froissart, Cédric Moisart.

00:38:52Ça, c'était incroyable.

00:38:53Et moi, j'avais eu l'occasion de bosser sur Dimanche F1,

00:38:55en stagiaire, à l'époque à Eurosport,

00:38:58où c'était Margaux Laffitte qui…

00:38:59Voilà, c'était des talks sur la Formule 1,

00:39:00mais c'est un truc qui a trop peu existé.

00:39:02C'est vrai que je me régalais, t'as raison, t'as raison.

00:39:04Autocritique, c'était génial.

00:39:06Moto-critique et autocritique, ça a été magnifique.

00:39:09Franchement, avant, il y avait Kiosk, Kiosk F1, avec…

00:39:12Ah, t'as connu Kiosk ?

00:39:13Évidemment que j'ai connu Kiosk.

00:39:14Là, c'est…

00:39:15Non, mais ça, c'est un truc qu'il faut expliquer.

00:39:17Il a raison, il a entièrement raison.

00:39:20C'était au début des années 2000, et en fait, si tu veux…

00:39:23Non, 97.

00:39:24Oui, 97, t'as raison.

00:39:25Et c'était, si tu veux, l'ancêtre de la F1 TV.

00:39:28Aujourd'hui, par exemple, tu te mets dans n'importe quelle caméra embarquée,

00:39:31tu suis n'importe quel pilote, etc.

00:39:33Ça paraît simple.

00:39:34Oui, c'est vrai.

00:39:35Mais à l'époque…

00:39:36C'était un rêve, et ça n'arrivait pas.

00:39:37Exactement, c'était un rêve.

00:39:38C'est-à-dire qu'en fait, nous, à l'époque, pour suivre la Formule 1,

00:39:39t'allais sur TF1, toutes les 10 minutes, t'avais une coupure pub.

00:39:42La preuve, on a parlé tout à l'heure de l'accident d'Ayrton Senna,

00:39:45il est intervenu, malheureusement, sur une coupure pub.

00:39:49Et donc, on avait ce rêve de se dire, quand on était gosses,

00:39:52moi, j'adorerais suivre la Formule 1, et c'est moi le réalisateur,

00:39:54je choisis ma caméra, mon on-board, mon truc.

00:39:57Et Kiosque l'a fait.

00:39:58Un peu.

00:39:59En tout cas, c'était le début.

00:40:00Tu n'avais pas toutes les caméras.

00:40:01Je fais juste une parenthèse.

00:40:02Je t'ai parlé de 1996, où mes parents ont pris le satellite.

00:40:0697, première année de Kiosque.

00:40:09On allusinait, franchement, avec mon père.

00:40:12Ce n'était pas très cher, et c'était l'ouverture, le début.

00:40:15Il y avait le K3, donc ça, c'était le Canal 3,

00:40:18où tu avais la révolution générale.

00:40:21Le Canal 4, où tu suivais les batailles dans le peloton.

00:40:24Le Canal 5, dans les stands.

00:40:26Le Canal 6, les on-boards.

00:40:27Donc, ça switchait un petit peu.

00:40:29C'était génial, franchement.

00:40:30Maintenant, tout nous paraît logique.

00:40:32Tu avais aussi les datas.

00:40:33Ce n'était pas du tout facile avec Internet.

00:40:35Tu n'avais pas Internet, à ce moment-là.

00:40:37Donc, on avait le canal des datas.

00:40:38Et il n'y avait pas de pub.

00:40:39C'était génial.

00:40:40Et tu n'avais pas de pub.

00:40:41Et ça commençait le vendredi.

00:40:42Tu pouvais suivre tout.

00:40:43Je peux dire, je suivais tous les essais.

00:40:44Libre, qualif, course, etc.

00:40:46Et tu avais un petit débrief, justement,

00:40:48avec Jean-Luc Roy qui était au commentaire

00:40:50et Patrick Tambay.

00:40:52Tu avais aussi Laurent-Frédéric Bollet.

00:40:54Tu avais toute l'équipe Motors TV, en fait.

00:40:56Qui, avant que ça ne se crée,

00:40:58pour les plus connaisseurs et les plus âgés,

00:41:00comme moi, comme nous,

00:41:02c'est des souvenirs de fous.

00:41:04C'est pour ça que, si tu veux,

00:41:06tout ça, je comprends après qu'en 2018,

00:41:08tu aies eu cette envie d'avoir un toc.

00:41:10Les souvenirs.

00:41:11Les souvenirs restent.

00:41:12Les gars, on va aborder une dernière chose.

00:41:14D'ailleurs, on va passer le calendrier,

00:41:15puisqu'il a été dévoilé, le calendrier 2024,

00:41:18avec un record.

00:41:2024 courses sur 10 mois.

00:41:22C'est complètement fou, avec le retour

00:41:24du Grand Prix de Chine,

00:41:25qui n'avait plus lieu depuis 2019

00:41:27à cause du Covid.

00:41:28Le voici, ce calendrier.

00:41:29Question simple, 24 courses,

00:41:32est-ce que ce n'est pas beaucoup trop ?

00:41:34Bien sûr que si.

00:41:36En fait, c'est trop pour qui ?

00:41:38Trop pour tout le monde, en fait.

00:41:40Oui, trop pour les pilotes,

00:41:41trop pour les personnes qui ne font pas d'hoc.

00:41:44Il y a eu 22 Grands Prix cette saison,

00:41:46donc on a fait 44, 45 émissions

00:41:48au niveau des pistonnets.

00:41:49Autant te dire, on a fini la saison cramée,

00:41:50mais ça, ce n'est pas un problème.

00:41:52C'est notre métier, on a signé pour,

00:41:53on le voulait, on l'a eu,

00:41:54maintenant, on fait avec.

00:41:55Par contre, quand tu entends

00:41:56certains témoignages au sein du paddock,

00:41:58chez les mécaniciens, chez les ingénieurs,

00:41:59chez les pilotes,

00:42:00moi, je me pose beaucoup de questions

00:42:02et je me fais beaucoup de soucis.

00:42:03N'oublions pas qu'avec tous ces déplacements,

00:42:05tous ces décalages horaires,

00:42:07le corps subit.

00:42:08Par exemple, chez Ferrari,

00:42:09à Abu Dhabi, je crois,

00:42:10ou à Vegas,

00:42:11il y a eu une épidémie

00:42:12où ils étaient tous malades dans le box.

00:42:14On a vu des pilotes,

00:42:15Ocon était très malade avant Abu Dhabi.

00:42:17Moi, je me pose la question des limites.

00:42:19La question des limites,

00:42:20on les a entre aperçues aussi

00:42:21lors du Grand Prix du Qatar,

00:42:22où il faisait 70 degrés dans le casque

00:42:24et tout le monde vomissait

00:42:25ou perdait conscience.

00:42:26Non, non, ça, c'est clair.

00:42:27Donc là, je me dis,

00:42:28on tire un peu trop sur la carte

00:42:29et puis le mieux,

00:42:30il est mis du bien.

00:42:31C'est-à-dire que pour moi,

00:42:32trop de F1 tue la F1.

00:42:33Et puis, il y a un autre truc aussi.

00:42:34Je suis d'accord avec toi là-dessus.

00:42:35Clairement, les Américains

00:42:36veulent vraiment absolument

00:42:37que ça soit un rendez-vous

00:42:38et que ça soit très régulier.

00:42:39Et les écuries aussi.

00:42:40Oui, parce que ça rapporte

00:42:41un petit peu plus d'argent.

00:42:42Plus tu as de Grand Prix,

00:42:43plus tu gagnes des sous aussi.

00:42:44En fait, pour expliquer mieux,

00:42:46on parlait de kiosques tout à l'heure.

00:42:47En fait, ça appartenait

00:42:48à Bernie et Clay Stone,

00:42:49à la FOM,

00:42:50c'était une organisation.

00:42:51Et ça a été racheté

00:42:52par les Américains récemment.

00:42:53Et donc, grâce aux Américains,

00:42:54on a Netflix.

00:42:55Mais à cause des Américains,

00:42:56on a de plus en plus de Formule 1

00:42:58et ça peut devenir une overdose.

00:43:00Et donc, ce que je voulais dire aussi,

00:43:02c'est que 24 Grand Prix,

00:43:03ce n'est pas 24 week-ends,

00:43:04c'est 24 semaines.

00:43:05Oui, c'est ça.

00:43:06Plus les déplacements.

00:43:07En fait, je faisais la comparaison

00:43:08et après j'ai réfléchi

00:43:09avec la NASCAR.

00:43:10La NASCAR est américaine.

00:43:12On a 36 courses

00:43:13hors course d'exhibition

00:43:16et de spectacle.

00:43:17Oui, mais on reste aux Etats-Unis.

00:43:19Même si ça fait

00:43:20des trajets un peu élevés.

00:43:21Là, on passe de Singapour

00:43:23au Japon,

00:43:24en repartant par l'Allemagne,

00:43:25l'Italie.

00:43:26Là, c'est très, très important

00:43:29de se dire qu'il faut

00:43:30une limite.

00:43:3124, pour moi, c'est trop.

00:43:3220, ça serait déjà beaucoup,

00:43:33mais ça serait la limite.

00:43:34Mais justement,

00:43:35est-ce que tu penses

00:43:36que ça va continuer à augmenter

00:43:37ou se stabiliser ?

00:43:38Parce qu'on sait qu'il y a

00:43:39beaucoup de villes, de pays…

00:43:40Attends, tu peux plus.

00:43:41Je sais, mais il y a

00:43:42beaucoup de villes, de pays

00:43:43qui rêvent d'avoir leur Grand Prix.

00:43:44Le Vietnam, le Maroc,

00:43:45je sais qu'il y a la Grèce

00:43:46aussi avec Athènes.

00:43:47Pour le matin,

00:43:48il faut avoir l'argent

00:43:49après-derrière.

00:43:50Bien sûr,

00:43:51mais est-ce qu'on ne va pas

00:43:52vers encore une augmentation

00:43:53ou à un moment,

00:43:54là, 24, c'est la limite

00:43:56Si tu écoutes le boss

00:43:57de Liberty Media,

00:43:58Stefano Domenicali,

00:43:59ancien boss aussi également

00:44:00de la Scooter FRI, l'écurie,

00:44:01lui, il te dit que 26,

00:44:02ce serait idéal.

00:44:03Maintenant,

00:44:04les pilotes commencent

00:44:05à élever la voix.

00:44:06Maintenant, je vais te dire,

00:44:07s'il n'y a plus de Grand Prix

00:44:08en France,

00:44:09prenons l'exemple inverse

00:44:10pour bien que les gens

00:44:11comprennent comment

00:44:12on choisit un Grand Prix,

00:44:13s'il n'y a plus de Grand Prix

00:44:14en France,

00:44:15c'est parce que,

00:44:16par exemple,

00:44:17les sponsors en France

00:44:18avec la loi Evin

00:44:19et les lois sur notamment

00:44:20le pari sportif

00:44:21et tous les produits financiers

00:44:22faisaient que les écuries

00:44:24ne gagnaient pas assez d'argent

00:44:25parce qu'elles ne pouvaient pas

00:44:26afficher les stickers

00:44:27sur leur voiture.

00:44:28Aujourd'hui,

00:44:29les ingénieurs,

00:44:30les aérodynamiciens,

00:44:31enfin les mécanos

00:44:32vont se plaindre du fait

00:44:33qu'il y ait beaucoup trop

00:44:34de Grand Prix

00:44:35parce que ça pèse

00:44:36sur leur vie personnelle

00:44:37et leur vie physique,

00:44:38mais par contre,

00:44:39le board de chacune

00:44:40de ces écuries

00:44:41fait tout pour qu'il y ait

00:44:42beaucoup de Grand Prix

00:44:43parce que,

00:44:44de la même manière,

00:44:45ça rapporte beaucoup de sous

00:44:46et en plus de ça,

00:44:47on a mis, comme en NBA,

00:44:48ce qu'on appelle un budget capé,

00:44:49c'est-à-dire un budget maximal,

00:44:50ce qui fait qu'en fait,

00:44:51il y a beaucoup de revenus

00:44:52qui rentrent d'un côté

00:44:53et des dépenses

00:44:54qui sont capées de l'autre.

00:44:55Donc, quelque part,

00:44:56quand tu es directeur d'écurie,

00:44:57tu as envie qu'il y ait

00:44:5824 Grand Prix, 26,

00:44:59autant que tu veux.

00:45:00Petite parenthèse,

00:45:01c'est bien,

00:45:02je trouve le budget capé,

00:45:03je ne vais peut-être pas

00:45:04me faire des amis,

00:45:05je n'en sais rien,

00:45:06mais je trouve ça bien

00:45:07parce que ça permet

00:45:08à toutes les équipes

00:45:09d'avoir une chance

00:45:10d'être créative.

00:45:11C'est ça, en fait,

00:45:12qui me plaît.

00:45:13C'est que maintenant,

00:45:14tu ne peux plus avoir

00:45:15que les meilleurs ingénieurs.

00:45:16C'est vrai que le meilleur

00:45:17ingénieur,

00:45:22et je le répète,

00:45:23c'est qu'on devienne

00:45:24une Formule 2 améliorée

00:45:25avec les mêmes moteurs,

00:45:26les mêmes châssis.

00:45:27Il faut que ça reste

00:45:28la Formule 1.

00:45:29Bon, les gars,

00:45:30on a dit 24 Grand Prix,

00:45:316 courses sprint,

00:45:32on va vous les afficher.

00:45:33La Chine,

00:45:34Miami,

00:45:35en Autriche,

00:45:36Austin,

00:45:37encore aux Etats-Unis,

00:45:38le Brésil-Sao Paulo

00:45:39et puis le Qatar,

00:45:40pour terminer,

00:45:41une seule course en Europe.

00:45:42Ce format,

00:45:43qui a été instauré

00:45:44en 2021,

00:45:45nouveau format,

00:45:46ça divise encore un peu.

00:45:48Vous,

00:45:49qu'est-ce que vous pensez

00:45:50de ce format sprint ?

00:45:51Je sais qu'Anthony,

00:45:52toi, t'es pas un grand fan.

00:45:53Non, non.

00:45:54J'aime vraiment pas du tout

00:45:55ce format sprint,

00:45:56que ce soit pour la moto

00:45:57ou pour la Formule 1.

00:45:58Honnêtement,

00:45:59je vois pas ce que ça apporte.

00:46:00D'accord.

00:46:01La base a été lancée

00:46:02pour redynamiser un peu,

00:46:03redonner du spectacle,

00:46:04redonner...

00:46:05C'était ça, hein ?

00:46:06Oui, bien sûr.

00:46:07Encore une fois,

00:46:08ça a été fait,

00:46:09en fait,

00:46:10c'était dans l'idée

00:46:11où il fallait changer le format

00:46:12d'un week-end de Grand Prix.

00:46:13Un week-end de Grand Prix,

00:46:14c'est le vendredi,

00:46:15deux séances d'essai,

00:46:16le samedi,

00:46:18et moi, je suis pas...

00:46:19En fait,

00:46:20les puristes diront

00:46:21tous la même chose.

00:46:22On aime pas ce format sprint

00:46:23parce que, pour nous,

00:46:24un week-end de Grand Prix,

00:46:25c'est le programme

00:46:26que je viens de t'énoncer.

00:46:27Par contre,

00:46:28il faut voir aussi

00:46:29qu'il y a un nouveau public.

00:46:30Il faut voir aussi,

00:46:31encore une fois...

00:46:32La jeune génération

00:46:33qui consomme du rapport...

00:46:34Attention,

00:46:35c'est vrai que cette année...

00:46:36En fait, la réalité,

00:46:37c'est que pour moi,

00:46:38il y a trop de séances d'essai

00:46:39dans un week-end de Grand Prix.

00:46:40Les pilotes le disent aussi.

00:46:41On a vu aussi que...

00:46:42Alors, c'est peut-être

00:46:43un nivellement par le bas,

00:46:44mais on a vu aussi

00:46:45que la séance d'essai,

00:46:46c'est peut-être là

00:46:47où on a eu parfois

00:46:48quelques petites surprises,

00:46:49où ça mise sur l'adaptabilité

00:46:50qui est quand même

00:46:51l'un des skills qu'on apprécie

00:46:52aussi bien chez les pilotes

00:46:53que chez les écuries.

00:46:54Donc, moi,

00:46:55je sucrerais quand même

00:46:56une séance d'essai libre.

00:46:57Rajouter une course

00:46:58pour rajouter une course,

00:46:59pour moi, ça apporte rien

00:47:00parce que cette course sprint

00:47:01nous spoil ce qui va se passer

00:47:02le dimanche

00:47:03puisqu'en fait,

00:47:04c'est comme si t'avais

00:47:05un premier relais, en fait.

00:47:06Donc, je trouve

00:47:07que ça spoil un petit peu.

00:47:08Maintenant,

00:47:09je suis prêt à faire

00:47:10des concessions

00:47:11parce qu'on va pas se mentir.

00:47:12Je trouve qu'il y a

00:47:13une nouvelle dynamique

00:47:14autour de ce sport

00:47:15qu'on aime tant.

00:47:16On allait en soirée avant,

00:47:17on était les plus gros ringards

00:47:18que cette terre avait enfanté.

00:47:19Et aujourd'hui,

00:47:20on profite un peu

00:47:21de la hype.

00:47:22Et homme et femme,

00:47:23c'est ça qui est génial.

00:47:24Tu dis,

00:47:25je suis présent

00:47:26que les pistonnets,

00:47:27Formule 1.

00:47:28Je te jure,

00:47:29c'est dingue.

00:47:30Et même,

00:47:31toutes les études montrent

00:47:32que c'est le sport

00:47:33qui plaît le plus

00:47:34aux femmes,

00:47:35tu vois, par exemple.

00:47:36Et je veux dire,

00:47:37on va pas bouder tout ça, etc.

00:47:38S'il faut faire

00:47:39des nouveaux formats,

00:47:40OK, pas de souci.

00:47:41C'est un spectacle.

00:47:42Malheureusement,

00:47:43aujourd'hui,

00:47:44ça en a trop.

00:47:45Et il faut pas non plus

00:47:46que ça ait un jour

00:47:47un impact sur le résultat final,

00:47:48ce qui n'est pas arrivé

00:47:49jusqu'à présent.

00:47:50Ce que je n'aime pas

00:47:51dans le format sprint,

00:47:52et encore je dis

00:47:53que le format de cette année

00:47:54est meilleur que celui

00:47:55de l'année d'avant,

00:47:56parce qu'avant,

00:47:57t'avais la calife

00:47:58qui était un peu spécifique.

00:47:59Ça déterminait la grille

00:48:00de la sprint.

00:48:01Et la sprint,

00:48:02elle-même déterminait

00:48:03le Grand Prix.

00:48:04Mais en fait,

00:48:05Verstappen,

00:48:06tu le faisais partir

00:48:0732e,

00:48:08il finissait 1er.

00:48:09Donc en fait,

00:48:10dans la Formule 2

00:48:11et en GP2,

00:48:12course sprint,

00:48:13course principale,

00:48:14t'inverses la grille.

00:48:15Super dans une formule

00:48:16de promotion.

00:48:17Dans une compétition

00:48:18comme la Formule 1,

00:48:19en fait,

00:48:20ce que j'aime pas,

00:48:21c'est que dans une course sprint,

00:48:22ils vont pas se lâcher

00:48:23les pilotes.

00:48:24Ils vont pas casser la voiture

00:48:25pour le lendemain.

00:48:26La course principale,

00:48:27c'est là où c'est le plus important.

00:48:28Donc en fait,

00:48:29c'est quoi ?

00:48:30C'est une course,

00:48:31mais une demi-course,

00:48:32c'est nulle corée.

00:48:33C'est ça que j'aime pas,

00:48:34en fait.

00:48:35Après,

00:48:36il faut voir les choses

00:48:37de manière globale.

00:48:38D'avoir ce format sprint,

00:48:39ça te permet de vendre

00:48:40plus de billets,

00:48:41d'avoir une expérience

00:48:42qui est beaucoup plus importante

00:48:43et ça quand même,

00:48:44c'est que ça.

00:48:45Les écuries vont te dire,

00:48:46il y a plus de revenus

00:48:47également sur les droits télé,

00:48:48donc je dis pas que c'est

00:48:49des bonnes excuses,

00:48:50c'est des explications

00:48:51qui ne me vont pas,

00:48:52mais il faut quand même

00:48:53les donner aux gens

00:48:54qui le regardent.

00:48:55Et pourquoi pas avoir

00:48:56des voitures spécifiques

00:48:57sprint et des voitures

00:48:58spécifiques course ?

00:48:59Oui, oui, peut-être.

00:49:00Ça pourrait être intéressant.

00:49:01Parce que le problème,

00:49:02c'est que,

00:49:03alors je sais que c'est

00:49:04une histoire de budget,

00:49:05mais le problème,

00:49:07on a une évolution

00:49:08d'aileron avant,

00:49:09par exemple,

00:49:10d'aileron arrière,

00:49:11ça fonctionne comme ça,

00:49:12la Formule 1.

00:49:13C'est là que faire plus de courses

00:49:14avec un budget capé,

00:49:15c'est peut-être là le problème.

00:49:16Mais n'oublions jamais une chose,

00:49:17parce que moi,

00:49:18je suis le premier détracteur

00:49:19de ces week-end sprint,

00:49:20tu vois,

00:49:21j'ai même pas pris le pli

00:49:22de défoncer le week-end sprint

00:49:23parce que les gens savent

00:49:24que je déteste ça.

00:49:25Donc voilà,

00:49:26j'y mets un peu d'eau dans mon vin

00:49:27et on essaye de donner

00:49:28une vue globale.

00:49:29Si je regarde un peu

00:49:30historiquement,

00:49:31depuis que ça a été mis en place,

00:49:32tu parlais de 2021.

00:49:33Il y a un climax dans cette saison,

00:49:34c'est Silverstone

00:49:35avec cet accrochage

00:49:36entre Verstappen et Hamilton

00:49:37qui change complètement

00:49:38la dynamique de cette saison

00:49:39et qui permet à Lewis Hamilton

00:49:40par la suite de revenir.

00:49:41Eh bien,

00:49:42si t'as pas la course sprint

00:49:43ce jour-là,

00:49:44Lewis Hamilton ne tente jamais

00:49:45à l'intérieur

00:49:46là où il l'a fait.

00:49:47Je pense.

00:49:48Non, c'est vrai,

00:49:49je suis d'accord avec toi.

00:49:50Parce qu'en fait,

00:49:51la veille,

00:49:52il tente à l'extérieur

00:49:53en course sprint

00:49:54et voit que ça ne passe pas

00:49:55et donc le lendemain,

00:49:56il tente à l'intérieur

00:49:57pour soumettre Max Verstappen.

00:49:58D'ailleurs,

00:49:59entre parenthèses,

00:50:00parce qu'on en parlait

00:50:01tout à l'heure

00:50:02dans la rédac,

00:50:03on n'a plus de course

00:50:04comme à l'époque en 79

00:50:05avec…

00:50:06Alors voilà,

00:50:07c'était des showings,

00:50:08c'était mieux avant.

00:50:09Mais tu sais pourquoi

00:50:10je parle de ça ?

00:50:11En championnat ?

00:50:12Non, en championnat,

00:50:13mais ça me revient

00:50:14parce que 2021,

00:50:15on avait plusieurs virages

00:50:16côte à côte

00:50:17entre Max Verstappen

00:50:18et Lewis Hamilton.

00:50:19Donc en fait,

00:50:20c'est arrivé

00:50:21et ça arrive des exploits

00:50:22comme en 79.

00:50:23Il n'y en a pas eu

00:50:24non plus tous les week-ends.

00:50:25Donc c'est pour ça,

00:50:26c'est toujours de dire

00:50:27c'était mieux avant.

00:50:28Ouais, OK,

00:50:30on va revenir un peu

00:50:31dans l'histoire.

00:50:32On va refaire l'histoire

00:50:33et on va faire un petit jeu.

00:50:34Votre gris des légendes.

00:50:35Énorme !

00:50:36Gris de départ,

00:50:37position de 1 à 20

00:50:38avec les meilleurs pilotes

00:50:39de l'histoire selon vous.

00:50:40Alors ça peut être aussi

00:50:41des coups de cœur.

00:50:42On va mettre ça en place,

00:50:43regardez.

00:50:44On a fait les choses bien.

00:50:4520 fois faire en dehors

00:50:46de nous, t'es sûr ?

00:50:47Ah ouais, non,

00:50:48ça fait beaucoup trop là.

00:50:49Hop, regardez ça.

00:50:50Alors,

00:50:51il faut tout faire ici.

00:50:52Ah ben attendez,

00:50:53chef déco.

00:50:54Hop.

00:50:55Tu vas pas te faire fâcher,

00:50:56c'est bon,

00:50:57le réalisateur est…

00:50:58J'en te hésite pas

00:50:59si t'as besoin d'un coup de main.

00:51:00Non, regardez,

00:51:01ça va très bien.

00:51:03Tac,

00:51:04bon alors.

00:51:05Ah oui,

00:51:06il faut pas que le coéquipier…

00:51:07C'est parfait ça,

00:51:08regardez, voilà.

00:51:09Alors,

00:51:10Anthony,

00:51:11on va commencer par toi.

00:51:12J'ai le droit,

00:51:13j'ai un peu triché.

00:51:14Le recul encore un peu.

00:51:15Ouais,

00:51:16bon alors,

00:51:17c'est parti.

00:51:18Attends,

00:51:19si tu parles de gris,

00:51:20il y a une hiérarchie dans ta gris ?

00:51:21Ah,

00:51:22faut pas qu'il soit sur le truc.

00:51:23Tu dois mettre…

00:51:24Comme ça.

00:51:25Bon,

00:51:26je crois qu'il y a une hiérarchie.

00:51:27Donc,

00:51:28Anthony va remplir sa gris.

00:51:29Est-ce que je peux prendre un stylo ?

00:51:30Bien sûr,

00:51:31un stylo,

00:51:32regarde,

00:51:33ils sont juste…

00:51:34Où est-ce qu'ils sont les stylos,

00:51:35les gars ?

00:51:36T'es venu sans tes outils ?

00:51:37Moi,

00:51:38je viens sans mon stylo.

00:51:39Qu'est-ce que c'est ?

00:51:40Les gars,

00:51:41il y a un stylo sur le plateau.

00:51:42Ah,

00:51:43il y en a un là.

00:51:44Il faut tout faire ici.

00:51:45Regardez,

00:51:46c'est l'énergie du gynalex.

00:51:47C'est bon,

00:51:48il l'a,

00:51:49c'est magnifique.

00:51:50Je te donne le vert.

00:51:51C'est la première couleur

00:51:52que j'ai vue en Formule 1.

00:51:53Donc,

00:51:55On a parlé de ton bouquin.

00:51:56Tiens,

00:51:57on y va en se remplaçant,

00:51:58Anthony,

00:51:59regarde.

00:52:00On a parlé de ton bouquin.

00:52:01On va parler aussi des pistonnets,

00:52:02parce que là,

00:52:03saison off.

00:52:04Ouais,

00:52:05on travaille déjà sur la suite.

00:52:06Voilà,

00:52:07on travaille déjà sur la suite.

00:52:08Ça sera la sixième.

00:52:09Ça sera la sixième saison

00:52:10des pistonnets

00:52:11à la rentrée au mois de mars.

00:52:12Donc alors,

00:52:13comment on se projette ?

00:52:14Toujours prêt à mettre autant de passion

00:52:15à aussi peu dormir ?

00:52:16Ça,

00:52:17c'est une certitude,

00:52:18on ne va pas beaucoup dormir.

00:52:19Non,

00:52:20mais écoute,

00:52:21ça fait cinq ans que la formule existe.

00:52:22Elle a un petit peu bougé

00:52:23avec le temps.

00:52:24Mais l'idée,

00:52:25c'est de la rénover vraiment là.

00:52:26C'est de faire un truc

00:52:27qui soit super impactant.

00:52:28On a testé des choses

00:52:29pendant la saison.

00:52:30En fait,

00:52:31c'est vrai que la domination

00:52:32de Max Verstappen

00:52:33nous a permis justement

00:52:34de tester certains sujets,

00:52:35tester certains formats.

00:52:36Et l'idée,

00:52:37c'est de revenir à la rentrée

00:52:38avec un truc qui soit tout neuf,

00:52:39qu'on garde l'esprit,

00:52:40mais qu'on le mette

00:52:41en boîte différemment.

00:52:42Donc,

00:52:43j'espère que ça va plaire à tout le monde

00:52:44et surtout qu'on soit 360

00:52:45parce que les gens nous connaissent

00:52:46sur des émissions de talk,

00:52:47mais je pense que les pistonnets

00:52:48peuvent apporter

00:52:49beaucoup,

00:52:50beaucoup plus

00:52:51sur du reportage,

00:52:52sur de l'interview,

00:52:53sur du fun,

00:52:54sur de l'expérience.

00:52:55Donc,

00:52:56ça va être

00:52:57les gros projets 2024.

00:52:58Alors,

00:52:59lui,

00:53:00il n'a rien compris.

00:53:01Il écrit dedans.

00:53:02C'était sous le trait,

00:53:03Anthony.

00:53:04Oh, pardon.

00:53:05C'est pas grave.

00:53:06Ça va.

00:53:07Moi,

00:53:08je les mets en grille.

00:53:09J'ai vu Prost avancer là.

00:53:10Je suis outré.

00:53:11Non,

00:53:12tu ne vois rien.

00:53:13Tu n'as pas le droit de regarder.

00:53:14Moi,

00:53:15j'ai une question que je me pose.

00:53:16On a parlé un peu tous les deux

00:53:17en off avant,

00:53:18la domination de Verstappen,

00:53:19ça tend tout doucement

00:53:20à tomber un peu.

00:53:21C'est plus compliqué.

00:53:22Quand tu présentes

00:53:23une émission

00:53:24juste sur la F1,

00:53:25est-ce que c'est quelque chose

00:53:26qui te trotte dans la tête

00:53:27de te dire

00:53:28si il y a moins de hype

00:53:29autour de la discipline,

00:53:30forcément,

00:53:31mon émission

00:53:32va moins bien marcher ?

00:53:33Bien sûr.

00:53:34Je vais te dire

00:53:35que ça me trotte dans la tête

00:53:36et je vais te dire

00:53:37que ça trotte dans la tête

00:53:38de tous les créateurs

00:53:39de contenu

00:53:40autour de la Formule 1

00:53:41cette saison.

00:53:42Je crois que c'est des réunions

00:53:43de crise qu'on a eues

00:53:44avec tout le monde,

00:53:45avec Despieleau,

00:53:46avec Lucas par l'F1,

00:53:47on a déjà ressenti

00:53:48cette saison.

00:53:49Oui, on ressent

00:53:50dans les chiffres

00:53:51qu'il y a une chute,

00:53:52mais ça, c'est normal

00:53:53parce qu'il y a

00:53:54moins de spectacles,

00:53:55il y a moins d'actualité.

00:53:56On va dire

00:53:57que des formats

00:53:58comme on les fait

00:53:59marchent toujours mieux

00:54:00quand l'actualité est chaude

00:54:01et quand il y a

00:54:02énormément de choses

00:54:03à dire sur les instants chauds.

00:54:04Donc oui,

00:54:05on l'a ressenti.

00:54:06Après,

00:54:07c'est là aussi

00:54:08que toi,

00:54:09tu as une mission.

00:54:10Ta mission,

00:54:11ce n'est pas uniquement

00:54:12de surfer sur la hype Formule 1.

00:54:13Ta mission,

00:54:14c'est aussi de faire

00:54:15de la culture,

00:54:16c'est aussi d'expliquer

00:54:17les choses.

00:54:18En fait,

00:54:19c'est comme si

00:54:20on avait gagné au loto,

00:54:21cette histoire de Netflix

00:54:22et de gaming, etc.

00:54:23C'est un petit peu

00:54:24comme si on avait gagné

00:54:25au loto

00:54:26et comme si,

00:54:27en fait,

00:54:28juste surfer dessus,

00:54:29c'était cramer tout l'oseille.

00:54:30Moi, l'idée,

00:54:31c'est que j'ai envie

00:54:32qu'on fasse un petit pactole,

00:54:33qu'on capitalise,

00:54:34qu'on propose

00:54:35des nouvelles choses

00:54:36et que la personne

00:54:37qui est arrivée à la Formule 1

00:54:38par le biais de Netflix,

00:54:39du gaming ou quoi que ce soit,

00:54:40qu'on lui fasse aimer ce sport,

00:54:41découvrir ce sport

00:54:42pour qu'elle reste.

00:54:43C'est la mission

00:54:44que je nous donne.

00:54:45Allez, toi, c'est parti.

00:54:46Merci beaucoup.

00:54:47Là, ça va être chaud.

00:54:48Top 1.

00:54:49C'est super difficile.

00:54:50En vrai, c'est super difficile.

00:54:51Je vais me faire détruire,

00:54:52je sais,

00:54:53parce qu'il y en a un

00:54:54que j'ai classé super loin

00:54:55et que j'allais oublier un peu.

00:54:56Bref.

00:54:57Anthony,

00:54:58on va discuter aussi

00:54:59de tes projets

00:55:00et de ton podcast Trajectoire.

00:55:01L'idée,

00:55:02c'est de retracer

00:55:03le parcours de personnalités

00:55:04qui ont marqué le monde

00:55:05du sport automobile,

00:55:06motocycliste

00:55:07ou des sports divers.

00:55:08Est-ce que tu peux

00:55:09nous en dire un peu plus

00:55:10sur ce projet ?

00:55:11Comment tu as eu l'idée

00:55:12de lancer ça ?

00:55:13Est-ce que c'est un projet

00:55:14que tu penses depuis

00:55:15de nombreuses années ?

00:55:16Comment ça s'est passé ?

00:55:17En fait,

00:55:18c'est en moi

00:55:19sans que je le sache

00:55:20depuis très longtemps.

00:55:21J'ai essayé sur Twitch

00:55:23de faire des entretiens

00:55:24qui étaient très cools,

00:55:26mais j'étais frustré

00:55:27parce que c'était court.

00:55:28Les viewers venaient

00:55:30et ils venaient peut-être

00:55:31après 20 minutes,

00:55:32après 30 minutes

00:55:33et je devais rappeler

00:55:34qui était le pilote,

00:55:35qui était la personnalité

00:55:37et je n'étais pas satisfait.

00:55:38Je devais aussi tenir un timing.

00:55:40Je m'étais dit 45-50 minutes.

00:55:42Ça, ça ne m'allait pas.

00:55:44Je n'avais pas forcément

00:55:46d'idée sur le média

00:55:47à utiliser,

00:55:48mais je me suis quand même dit

00:55:51j'écoute des podcasts,

00:55:52j'aime bien,

00:55:53je fais pas mal de route aussi

00:55:54et j'en écoutais quelques-uns.

00:55:56Puis, je n'étais pas satisfait

00:55:57de ce que j'écoutais.

00:55:58Je trouvais que les questions

00:55:59n'étaient pas top.

00:56:00Du coup, je me dis

00:56:02au lieu de critiquer,

00:56:03vas-y, fais-le.

00:56:04En fait, je me suis lancé vraiment.

00:56:05Mais le premier,

00:56:06c'était super difficile

00:56:07parce que je me suis rendu compte

00:56:10du boulot que c'était.

00:56:12En plus, toi, tu pars seul.

00:56:13C'est ça, tu pars seul

00:56:14dans les endroits

00:56:15avec deux micros

00:56:16et brouillard.

00:56:17Complètement.

00:56:18Et je vais à la rencontre des gens.

00:56:19C'est ça qui est super important.

00:56:20Donc, si tu veux,

00:56:21c'est venu d'un constat aussi

00:56:23où je me dis

00:56:24je suis sur les circuits,

00:56:25j'ai les contacts,

00:56:26j'ai la possibilité

00:56:27d'approcher les pilotes

00:56:28et ça ne va peut-être pas

00:56:31durer éternellement.

00:56:32Donc, je voulais vraiment

00:56:33me lancer et faire

00:56:34des témoignages là-dessus.

00:56:35Et puis, il y a aussi

00:56:36un autre contexte,

00:56:37c'est que j'ai commenté

00:56:38le ski sur Eurosport

00:56:39et puis j'ai été

00:56:40un peu sorti du game,

00:56:42on va dire,

00:56:43parce qu'on a voulu placer

00:56:44quelqu'un qui était embauché.

00:56:45Et je me suis dit

00:56:46mince, mais pourquoi

00:56:47on ne me laisse pas ?

00:56:48La moto, c'est pareil.

00:56:49Je voulais montrer

00:56:50que je commentais la moto.

00:56:51Sur Motors TV,

00:56:52j'ai commenté plein

00:56:53de disciplines de moto

00:56:54et donc, je voulais montrer

00:56:55que je savais.

00:56:56Et donc, c'est l'occasion,

00:56:57ce podcast,

00:56:58de faire la réunion de tout

00:56:59et je suis content

00:57:00parce que de plus en plus,

00:57:01on voit des pilotes moto

00:57:02faire de la voiture.

00:57:03On avait Michael Schumacher

00:57:04qui avait fait de la voiture

00:57:05et qui s'est mis à la moto.

00:57:06Lewis Hamilton

00:57:08qui avait fait de la voiture

00:57:09et qui s'est mis à la moto.

00:57:10Donc, c'était vraiment

00:57:11la réunion de tout ça

00:57:12et en fait, à y réfléchir,

00:57:13a posteriori,

00:57:14je me suis rendu compte

00:57:15que dès 2013,

00:57:16je faisais des interviews

00:57:17avec Sébastien Loeb,

00:57:18avec Sébastien Bourdet,

00:57:19avec d'autres pilotes

00:57:20pour le site US Racing

00:57:21où j'étais bénévole

00:57:22et en fait,

00:57:23je me rends compte

00:57:24que depuis 2012-2013,

00:57:25j'ai envie de faire ça.

00:57:26Les témoignages,

00:57:27faire parler les gens

00:57:28et aller à leur rencontre.

00:57:29C'est top.

00:57:30Je te pose une dernière question

00:57:31parce que ça m'intéresse

00:57:32quand même ton podcast

00:57:33et après, on dévoile

00:57:34vos grilles de légendes.

00:57:35J'ai écouté un peu.

00:57:36Alors, l'intitulé,

00:57:37c'est des trajectoires remarquables,

00:57:38méconnues

00:57:39et parfois même hors du commun.

00:57:40C'est la description

00:57:41de ton podcast.

00:57:42Moi, j'aimerais m'arrêter avec toi

00:57:43sur le terme méconnu

00:57:44parce que pour moi,

00:57:45c'est ce qui fait la force

00:57:46de ton podcast

00:57:47parce que les stars,

00:57:48on les connaît,

00:57:49on connaît leurs histoires,

00:57:50on connaît leurs anecdotes.

00:57:51Ils les disent dans un peu

00:57:52tous les médias.

00:57:53Donc, c'est des histoires

00:57:54qui sont répétées

00:57:55et qu'on connaît.

00:57:56Toi, tu vas chercher plus loin

00:57:57les ingénieurs,

00:57:58les mécaniciens,

00:57:59les copilotes.

00:58:00Ça donne des super interviews.

00:58:01Est-ce qu'il y en a une ?

00:58:02Si tu devais en retenir une,

00:58:03il y a 14 épisodes de sortie déjà.

00:58:04Une qui t'a particulièrement marqué ?

00:58:05Ah, intéressant.

00:58:06Toutes, en fait, m'ont marqué.

00:58:07Toutes ces entrevues,

00:58:08tous ces entretiens

00:58:09parce que c'est une rencontre

00:58:10à chaque fois

00:58:11et c'est profondément humain

00:58:12et c'est ce que je recherche.

00:58:13Une qui m'aurait marqué

00:58:14ou je peux être un peu surprenant.

00:58:15Déjà, Jean-Marc Gounon,

00:58:16c'est exceptionnel.

00:58:17C'est un des meilleurs

00:58:18qui m'a marqué.

00:58:19C'est un des meilleurs

00:58:20qui m'a marqué.

00:58:21C'est un des meilleurs

00:58:23et c'est ce que je recherche.

00:58:24Une qui m'aurait marqué

00:58:25ou je peux être un peu surprenant.

00:58:26Une qui m'aurait marqué

00:58:27ou je peux être un peu surprenant.

00:58:28Déjà, Jean-Marc Gounon,

00:58:29c'est exceptionnel.

00:58:30Franchement, il est exceptionnel

00:58:31et je n'ai fait qu'une seule partie.

00:58:32Ce n'était pas du tout voulu.

00:58:33Je voulais faire

00:58:34toute la carrière de Jean-Marc Gounon

00:58:35mais on a tellement partagé.

00:58:36Il a tellement voulu

00:58:37expliquer des choses.

00:58:38J'étais trop content

00:58:39et il m'a parlé d'ailleurs

00:58:40de la saison 94

00:58:41avec sa proximité

00:58:42avec Ayrton Senna.

00:58:43Il a fait de la Formule 1,

00:58:44Jean-Marc Gounon

00:58:46et ça, justement, c'est méconnu.

00:58:47Ce n'est pas Jean-Marc Gounon

00:58:48qui est méconnu.

00:58:49C'est le fait qu'il ait fait

00:58:50de la Formule 1

00:58:51et pourquoi il n'a pas été

00:58:52champion du monde par exemple

00:58:53alors qu'il avait le niveau pour ça.

00:58:54Ça, ça faisait partie

00:58:55des choses que je voulais montrer.

00:58:56Ça, ça a été une vraie

00:58:57grande rencontre.

00:58:58Tous les podcasts

00:58:59ou toutes les interviews

00:59:00ont été géniales

00:59:01mais je vais parler

00:59:02de Sébastien Seveau

00:59:03parce que Sébastien Seveau,

00:59:04personne ne le connaît.

00:59:05Il est cascadeur.

00:59:06Il a doublé

00:59:07dans Intouchables.

00:59:08Il a doublé dans Ronin.

00:59:09Il a doublé Robert De Niro.

00:59:10C'est un personnage exceptionnel

00:59:11et il a un sacré coup de volant.

00:59:12C'est un pilote de référence.

00:59:13Le problème,

00:59:14c'est qu'il n'a jamais eu de budget

00:59:15et qu'il n'a jamais pu faire

00:59:16des championnats

00:59:17où il a été reconnu.

00:59:18Donc, ça fait partie

00:59:19de ses trajectoires méconnues

00:59:20mais j'espère avec Trajectoire

00:59:21les faire connaître.

00:59:22Super.

00:59:23Tous les mercredis,

00:59:24à quand un Épisode d'Espagnol ?

00:59:25A 10h.

00:59:26A bientôt.

00:59:27Je suis en train de boire

00:59:28un crossover.

00:59:29On a déjà fait une émission

00:59:30cette année.

00:59:31On s'en passe

00:59:32sur les pistons.

00:59:33On a déjà fait

00:59:34une émission cette année.

00:59:35On s'en passe sur les pistons.

00:59:36C'était très agréable d'ailleurs.

00:59:37Avec F1 à la loupe

00:59:38que je salue.

00:59:39Allez les gars,

00:59:40il est temps.

00:59:41Je vais vous faire

00:59:42un petit décompte.

00:59:433, 2, 1

00:59:44et puis vous montrez.

00:59:45Habituellement.

00:59:463, 2, 1.

00:59:47Vous les mettez devant vous.

00:59:48On va les voir.

00:59:49Allez, c'est parti.

00:59:50Bon, j'ai mal écrit.

00:59:51Alors, voyons voir ça.

00:59:52Chou-marreur.

00:59:53Ah, Sénat.

00:59:54Sénat, d'accord.

00:59:55On voit quelque chose ou pas ?

00:59:56J'ai une picture

00:59:57de médecin.

00:59:58Toi, t'as Chou-marreur

00:59:59en premier.

01:00:00Oui, j'ai une picture

01:00:01de médecin.

01:00:02Baissez un peu les gars.

01:00:03Non, c'est bon là, non ?

01:00:04Si, là, c'est pas mal.

01:00:05Alors, on a qui ?

01:00:06Donc, le top 3.

01:00:07Chou-marreur, Prost

01:00:08et Sénat pour Anthony.

01:00:09Sénat, Fangio

01:00:10et Hamilton

01:00:11pour Manu.

01:00:12Ah oui,

01:00:13c'est pas les mêmes.

01:00:14Verstappen est très haut.

01:00:15Septième.

01:00:16Alors les gars, allez-y.

01:00:17Tiens, vas-y.

01:00:18Décrypte-nous un peu ta gueule.

01:00:19Vas-y, commence.

01:00:20En expliquant juste un truc,

01:00:21c'est que là,

01:00:22j'ai mis un an

01:00:23à l'arrache.

01:00:24C'était super dur.

01:00:25C'était super dur.

01:00:26J'ai mis un an

01:00:28en expliquant juste un truc,

01:00:29c'est que là,

01:00:30j'ai mis un an

01:00:31à l'arrache.

01:00:32C'était super dur.

01:00:33Mais je vais te dire un truc,

01:00:34ce que je viens de faire là,

01:00:35c'est ce qu'on se refuse de faire

01:00:36depuis 5 ans au Pistonnet,

01:00:37c'est-à-dire qu'en 3 automobiles,

01:00:38tu ne peux absolument pas mettre

01:00:39une hiérarchie

01:00:40entre tous ces pilotes.

01:00:41Donc, on va dire

01:00:42que c'est des paquets de pilotes.

01:00:43C'est-à-dire que Sénat

01:00:44fait partie de la même trempe

01:00:45que Fangio,

01:00:46que Hamilton.

01:00:47Sénat, je l'ai mis deux fois,

01:00:48d'ailleurs.

01:00:49Ah, ben voilà.

01:00:50Je vais voir,

01:00:52Ben non,

01:00:53parce que Fittipaldi,

01:00:54c'était vraiment en bonus

01:00:55et je ne voulais pas le mettre,

01:00:56en fait.

01:00:57Qu'est-ce que j'aurais mis ?

01:00:58Alors, je vais me...

01:00:59J'ai oublié.

01:01:00Toi, tu n'as pas mis Schumi.

01:01:01Ah, mais c'est ça.

01:01:02C'est Schumacher que je voulais mettre.

01:01:03Ah, ben là.

01:01:04Oui, c'est Schumacher

01:01:05que je voulais mettre avec Hamilton

01:01:06parce que pour moi,

01:01:07c'est les deux mêmes faits.

01:01:08Oui, alors moi, Hamilton,

01:01:09d'ailleurs, je suis désolé.

01:01:10Je l'ai mis bas.

01:01:11Non, non, mais je l'ai mis bas

01:01:12parce que je l'avais oublié.

01:01:13Ah oui, là, il y a une différence.

01:01:15Vous invitez les gens sérieux

01:01:16dans cet émission ?

01:01:17Attends,

01:01:18je n'ai pas oublié Patrick Tambay.

01:01:1913e Hamilton,

01:01:207 titres de champion du monde,

01:01:2113e.

01:01:22Non, mais je l'ai oublié,

01:01:23je l'aurais mis 6,

01:01:246 ou 7.

01:01:25Non, dans la hiérarchie,

01:01:26c'est compliqué.

01:01:27Moi, si tu veux,

01:01:28je vais t'expliquer,

01:01:29allez, en deux minutes,

01:01:30pourquoi c'est la grille idéale.

01:01:31Sénat,

01:01:32c'est le Gauth,

01:01:33l'histoire,

01:01:34l'imaginaire,

01:01:35le romantisme,

01:01:36incroyable.

01:01:37Fangio, c'est le pelé

01:01:38de la Formule 1,

01:01:39il nous le faut absolument.

01:01:40Hamilton et Schumacher,

01:01:41les cannibales de ce sport,

01:01:42ceux qui ont absolument

01:01:43tout gagné et défrayé,

01:01:44bien sûr,

01:01:45la stade.

01:01:46Clark, c'est sans doute,

01:01:47alors moi, je ne l'ai pas connu,

01:01:48mais c'est sans doute

01:01:49l'un des garçons

01:01:50qui rejoint les autres

01:01:51au Panthéon,

01:01:52malheureusement,

01:01:53mort trop tôt.

01:01:54Brabham, parce qu'il a été

01:01:55champion du monde

01:01:56avec sa propre voiture.

01:01:57Ça, c'est des choses

01:01:58qui n'arrivent jamais,

01:01:593 fois champion du monde,

01:02:00une fois avec sa propre voiture.

01:02:01Verstappen,

01:02:02on vous l'a expliqué

01:02:03un petit peu plus tôt.

01:02:04Trost, parce que c'est

01:02:05le côté cérébral,

01:02:06le QI F1,

01:02:08un petit peu comme Loda,

01:02:09Stewart, le panache.

01:02:10Vettel, le côté cannibale,

01:02:11juste une partie

01:02:12de sa carrière

01:02:13que je mettrai, bien sûr,

01:02:14son prime à lui.

01:02:15Piquet, parce qu'il faut

01:02:16toujours un salopard.

01:02:17Il faut toujours un salopard

01:02:18dans une bonne saison

01:02:19de Formule 1.

01:02:20Alonso, pour toutes les raisons

01:02:21qu'on a dit tout à l'heure.

01:02:22Surtis, parce qu'il a été

01:02:23champion en moto

01:02:24et en voiture,

01:02:25qu'il a en plus été champion

01:02:26sur une Ferrari

01:02:27qui était de couleur bleue.

01:02:28Ça, c'est quand même

01:02:29quelque chose

01:02:30qui ne se refait pas.

01:02:31Akinen, le Finlandais volant.

01:02:32Graham Hill,

01:02:33parce que c'est le seul

01:02:34détenteur de la triple couronne.

01:02:35Ascari, parce que c'est

01:02:36un ratio extraordinaire.

01:02:3740% de courses disputées

01:02:38qui ont été gagnées

01:02:39par Alberto Ascari

01:02:40qui, lui aussi,

01:02:41est mort malheureusement

01:02:42trop tôt.

01:02:43Il est devenu

01:02:44le nom d'un virage,

01:02:45d'ailleurs.

01:02:46Exactement.

01:02:47C'est le virage

01:02:48où il s'est tué en essai.

01:02:49Stirling Moss,

01:02:50le roi sans couronne,

01:02:51parce qu'il est arrivé

01:02:52à une époque

01:02:53où il y avait

01:02:54énormément de qualité

01:02:55et que c'est l'un

01:02:56des meilleurs pilotes

01:02:57de l'histoire.

01:02:58Hunt, parce qu'il faut

01:02:59aussi des garçons

01:03:00comme le panache.

01:03:01Et Mansell,

01:03:02parce qu'une soirée

01:03:03n'est jamais bonne

01:03:04s'il n'y a pas Gaston Lagaffe

01:03:05qui est là.

01:03:06Et que Nigel Mansell,

01:03:07c'est un garçon

01:03:08qui a tendance

01:03:09à mettre dans un tiroir

01:03:10de l'histoire de la Formule 1,

01:03:113 fois vice-champion du monde

01:03:12à une époque

01:03:13où il y avait

01:03:14une densité de pilotes

01:03:15incroyables.

01:03:16Bref, voilà.

01:03:17J'hésitais avec Fittipaldi

01:03:18mais finalement,

01:03:19Fittipaldi sera le 21e,

01:03:20le remplaçant

01:03:21si l'un d'eux tombe malade.

01:03:22C'était dur.

01:03:23Moi, c'était très dur.

01:03:24Attends, je me mets là aussi,

01:03:25je te cache.

01:03:26Vas-y, je te le tiens

01:03:27si tu veux.

01:03:29Fittipaldi ?

01:03:30J'y crois pas.

01:03:31Moi non plus.

01:03:32Si tu nous le dis aujourd'hui,

01:03:33Lulu, je te crois.

01:03:34Moi non plus, je n'y crois pas.

01:03:35Alors, Schumacher ?

01:03:36Aussi rapide que Manu.

01:03:37Non, ça va être dur.

01:03:38Schumacher,

01:03:39parce que cette fois

01:03:40champion du monde,

01:03:41parce que c'est mon idole

01:03:42et que j'ai été bercé

01:03:43avec lui.

01:03:44Et donc, Michael Schumacher,

01:03:45pour moi,

01:03:46c'est le GOAT.

01:03:47Alain Prost,

01:03:48pour toutes ses qualités

01:03:49de professeur,

01:03:50il a vraiment instauré

01:03:51une façon de rouler,

01:03:52de piloter

01:03:53très différente de ses...

01:03:54Tu n'aimes pas les émotions,

01:03:55toi.

01:03:56Ce que je vois,

01:03:57ta première ligne,

01:03:58en tout cas.

01:03:59Attends,

01:04:00il m'a donné tellement d'émotions,

01:04:01Schumacher.

01:04:02En 2000,

01:04:03tu n'avais pas d'émotions,

01:04:04toi.

01:04:05J'ai pleuré devant la télé.

01:04:06Alors, moi,

01:04:07je ne suis pas Paname.

01:04:08Eh oui.

01:04:09Senna,

01:04:10parce que c'est le panache

01:04:11et qu'il a trois titres

01:04:12de champion du monde.

01:04:13Verstappen,

01:04:14le car contrôle exceptionnel.

01:04:15Je pense que c'est le crack

01:04:16de sa génération

01:04:17et vraiment,

01:04:18c'est un super pilote.

01:04:19Fangio,

01:04:20cinq titres évidemment,

01:04:21donc cinquième.

01:04:22C'est lui qui a été,

01:04:23historiquement,

01:04:24un des pilotes de référence

01:04:25dans la série.

01:04:26C'est assez intéressant.

01:04:27Gilles Villeneuve,

01:04:28parce que c'est le panache

01:04:29et c'est un pilote…

01:04:30Le père de Jacques Villeneuve.

01:04:31Exactement,

01:04:32qui a disparu trop tôt

01:04:33et il aurait,

01:04:34je pense,

01:04:35dû être champion…

01:04:36Au contraire,

01:04:371982.

01:04:38Exactement.

01:04:39Une saison horrible,

01:04:401982.

01:04:41Il aurait dû être champion,

01:04:42je pense,

01:04:43et il a été remplacé

01:04:44par Patrick Tambay

01:04:45et je salue sa mémoire

01:04:46parce que Patrick,

01:04:47ça a été vraiment

01:04:48un super gars

01:04:50et je voulais le mettre…

01:04:51Il n'est pas dans ce top 20,

01:04:52évidemment,

01:04:53mais pour moi,

01:04:54c'est parce qu'il est humain,

01:04:55profondément humain

01:04:56et j'embrasse Adrien,

01:04:58également,

01:04:59son fils.

01:05:00Le lien avec Gilles Villeneuve

01:05:01et Patrick Tambay,

01:05:03Raikkonen,

01:05:04pour ce qu'on s'est dit,

01:05:06c'est un top pilote.

01:05:08Il a vraiment

01:05:09beaucoup de qualité,

01:05:10aussi,

01:05:11le metteur au point.

01:05:12Alors ça,

01:05:13les gens l'oublient peut-être

01:05:14et il est arrivé en Formule 1

01:05:15tellement tôt.

01:05:16Je mets Raikkonen

01:05:17devant Akinen.

01:05:18C'est un vrai débat, ça.

01:05:19C'est un vrai débat.

01:05:20Non, par contre,

01:05:21c'est Hamilton

01:05:22où je me suis raté.

01:05:24Moi, je mets Akinen largement.

01:05:25Mais vous oubliez Akinen.

01:05:26C'était l'adversaire de qui ?

01:05:27De Schumacher.

01:05:28Justement, il l'a battu.

01:05:29Non, mais il l'a battu

01:05:30parce qu'il avait une voiture

01:05:31cheatée.

01:05:32Il avait une voiture cheatée.

01:05:33Voilà, c'est tout.

01:05:34Non, mais c'est un gentleman.

01:05:35On va y revenir.

01:05:36Donc, j'aurais mis Hamilton

01:05:37normalement en 8e

01:05:38et je l'ai oublié.

01:05:39Donc, Lauda,

01:05:40le pilote,

01:05:41le phénix

01:05:42qui renaît de ses sanges.

01:05:43Triple champion du monde.

01:05:44Oui, mais attends,

01:05:45mais qui a été champion du monde

01:05:46après son accident

01:05:47où il a brûlé en Allemagne.

01:05:48Plus incroyable des comebacks

01:05:53Sébastien Vettel,

01:05:54c'était un des pilotes

01:05:55qui m'a fait vibrer.

01:05:56Mais comme tu dis,

01:05:57il a eu plusieurs périodes

01:05:58et moi, son début de carrière

01:05:59a été fantastique, je trouve,

01:06:00quand il est arrivé

01:06:01chez BMW tout jeune

01:06:02et qu'il a réussi

01:06:03à faire des prouesses.

01:06:04Ensuite, il est allé

01:06:05chez Toro Rosso.

01:06:06Il a fait des prouesses.

01:06:07Il a gagné, on le sait,

01:06:08à Monza.

01:06:09Mais voilà,

01:06:10il y a des moments

01:06:11un petit peu moins faciles.

01:06:12Donc, Vettel,

01:06:13c'est quand même

01:06:14un des pilotes

01:06:15que je soutenais.

01:06:16En 2010,

01:06:17j'étais comme un fou

01:06:18parce que c'était

01:06:19contre Alonso.

01:06:20J'adore.

01:06:22Alonso, donc,

01:06:23en dixième position

01:06:24parce que c'est

01:06:25un pilote éternel

01:06:26et qu'il a vraiment

01:06:27beaucoup de casquettes.

01:06:28Juste devant Jacky X,

01:06:29ce n'est pas un hasard

01:06:30parce que Jacky X,

01:06:31ça me fait penser

01:06:32à un pilote

01:06:33qui a été ultra complet.

01:06:34Il a quand même

01:06:35gagné six fois Le Mans.

01:06:36Donc, c'est Monsieur Le Mans

01:06:37mais c'est quand même,

01:06:38quand même,

01:06:39je me suis replongé

01:06:40dans son palmarès

01:06:41pour l'émission.

01:06:4213 saisons en F1,

01:06:43114 Grands Prix,

01:06:448 victoires.

01:06:45Il a roulé pour Ferrari,

01:06:46pour Ligier,

01:06:47pour McLaren.

01:06:48Il y a un grand mystère

01:06:49autour de Jacky X,

01:06:50c'est qu'il avait

01:06:51un costume

01:06:52Jochen Rindt, en effet.

01:06:53Et l'histoire,

01:06:54on a essayé

01:06:55de la trouver l'histoire

01:06:56pour le tour de la F1

01:06:57en 80 tours

01:06:58mais on ne l'a pas trouvée.

01:06:59On n'a pas réussi

01:07:00à en discuter

01:07:01avec Jacky X

01:07:02mais Jacky X laisse entendre,

01:07:03ces dernières années en tout cas,

01:07:04qu'il aurait tout fait

01:07:05pour ne pas gagner

01:07:06la dernière course

01:07:07ou ne pas mettre les points

01:07:08pour laisser le titre

01:07:09à Jochen Rindt.

01:07:10Ça restera en tout cas

01:07:11l'un des grands fantasmes

01:07:12de l'histoire de la Formule 1.

01:07:13Intéressant, c'est vrai.

01:07:14C'était en 70, tout à fait.

01:07:15Henri Pescarolo,

01:07:16vous allez me dire

01:07:184 heures et 24 heures aussi

01:07:19il a remporté.

01:07:20Oui, il a roulé en Formule 1

01:07:21et pour moi,

01:07:22je voulais le mettre

01:07:23parce que c'est un grand regret

01:07:24pour lui de ne pas avoir

01:07:25performé en F1

01:07:26parce qu'il était

01:07:27de l'époque Matra,

01:07:28il a roulé chez Williams.

01:07:29Il a souvent été là

01:07:30au bon endroit

01:07:31mais pas au bon moment.

01:07:3264 Grand Prix disputés.

01:07:33Oui, c'est un vrai gentleman,

01:07:34Henri Pescarolo

01:07:35et je voulais vraiment

01:07:36le mettre dans cette liste

01:07:37parce qu'il le mérite.

01:07:38Lewis Hamilton,

01:07:39il n'est pas à sa place

01:07:40spécialement

01:07:41mais en tout cas,

01:07:42bon pilote,

01:07:43il a été 7 fois

01:07:44champion du monde,

01:07:45il a aussi du panache

01:07:46mais il a fait quelques erreurs

01:07:47dans sa carrière

01:07:48donc c'est ce qui me fait

01:07:49ne pas le mettre

01:07:50aux avant-postes non plus.

01:07:51Graham Hill,

01:07:52même raison que toi,

01:07:53oui, ce n'est pas Damon,

01:07:54c'est Graham

01:07:55parce que quadruple couronne

01:07:56en fait,

01:07:57on parle de triple.

01:07:58Tu as raison.

01:07:59Il a été champion

01:08:00du monde de Formule 1,

01:08:01il a gagné Monaco

01:08:02je crois 5 reprises,

01:08:03il a gagné

01:08:04les 500 matchs

01:08:05d'Ile-de-la-Police,

01:08:06il a gagné Le Mans

01:08:07avec un certain

01:08:08Henri Pescarolo

01:08:09donc voilà,

01:08:10c'est un sacré pilote,

01:08:11un sacré personnage

01:08:12et il a roulé

01:08:13jusqu'à 45 ans,

01:08:14Graham Hill.

01:08:15Donc quand on dit

01:08:16que Fernando Alonso

01:08:17est un pilote ultra-agréable,

01:08:18ouais mais bon,

01:08:19ça s'est déjà fait

01:08:20dans l'histoire.

01:08:21Mika Hakkinen,

01:08:22le gentleman

01:08:23et vraiment,

01:08:24j'ai appris à l'apprécier

01:08:25après ses titres

01:08:26parce que pendant ses titres,

01:08:27moi je trouvais

01:08:28que c'était

01:08:29un peu trop facile

01:08:30avec la McLaren.

01:08:31Il avait beaucoup d'artifice

01:08:32qui permettait

01:08:33face à la Ferrari

01:08:34de gagner

01:08:35donc pour moi,

01:08:36ça n'a pas été

01:08:37une bonne période.

01:08:38Par contre,

01:08:39après en 2000,

01:08:40en 2001,

01:08:41où vraiment,

01:08:42il a été encore une fois

01:08:43le gentleman

01:08:44qui a eu un grave accident

01:08:45en 1995

01:08:46et il revient

01:08:47en un mois ou deux

01:08:48alors qu'il était

01:08:49dans le coma.

01:08:50C'est incroyable

01:08:51ce qu'il a fait.

01:08:52Jim Clark,

01:08:53le grand champion.

01:08:54C'est peut-être

01:08:55l'un des goats

01:08:56de ce sport.

01:08:57Je pense,

01:08:58tu vois,

01:08:59je ne l'ai mis qu'en 16e

01:09:00mais il a,

01:09:01combien j'avais regardé,

01:09:0234% de succès.

01:09:0334% de succès

01:09:04dans sa carrière.

01:09:05Il y a des choses

01:09:06extraordinaires,

01:09:07je vous invite

01:09:08à aller voir.

01:09:09Il y a encore

01:09:10des images de ça.

01:09:11Vous tapez Jim Clark,

01:09:12Belgique

01:09:13et le panache,

01:09:14c'est…

01:09:15Les Beatles,

01:09:16de la Formule 1.

01:09:17C'est le Raikkonen

01:09:18des années 70.

01:09:19Un peu moins chiant

01:09:20quand même.

01:09:21J'irais plus au resto

01:09:22avec Jameson

01:09:23qu'avec Kevin Raikkonen.

01:09:24C'est vrai,

01:09:25c'est vrai.

01:09:26On termine vite,

01:09:27Anthony,

01:09:28après on passe à la F2.

01:09:29Jackie Stewart,

01:09:30incroyable talent.

01:09:31Il s'est arrêté

01:09:32avant même

01:09:33son 100e Grand Prix

01:09:34parce qu'il a été touché

01:09:35par la mort

01:09:36de son équipier

01:09:37François Severs

01:09:38et ils étaient

01:09:39tellement proches

01:09:40et c'était l'année Severs

01:09:41en 1974.

01:09:42C'est un des meilleurs pilotes.

01:09:43Mario Andretti

01:09:44parce qu'il a été champion

01:09:45aux Etats-Unis.

01:09:46Il a été champion

01:09:47en Formule 1.

01:09:48Je voulais le mettre aussi

01:09:49avec Fittipaldi

01:09:50parce qu'il a le même

01:09:51parcours à peu près.

01:09:52Moins de titres

01:09:53pour Andretti.

01:09:54Et puis il y a

01:09:55Insar Al Frenzen

01:09:56parce que ça,

01:09:57alors évidemment,

01:09:58c'est hors concours.

01:09:59C'est juste un choix de cœur.

01:10:00C'est le cœur qui parle.

01:10:01J'aurais tellement aimé

01:10:02qu'il soit champion en 99.

01:10:03C'était fou.

01:10:04Il a terminé

01:10:05avec cette Jordan.

01:10:06Moi c'était une

01:10:07de mes équipes

01:10:08préférées Jordan

01:10:09parce que je l'ai expliqué,

01:10:11tout ça fait que

01:10:12Insar Al Frenzen,

01:10:13je le mets dans mon cœur

01:10:14et j'aurais tellement aimé

01:10:15qu'il soit champion.

01:10:16Mais voilà, ça ne s'est pas fait.

01:10:17Les gars, c'était hyper intéressant.

01:10:18On va parler rapidement

01:10:19de la Formule 2

01:10:20parce qu'après,

01:10:21on va faire du basket freestyle.

01:10:22Oui, oui.

01:10:23Formule 2, un titre

01:10:24de notre français Théo Pouchère.

01:10:25Il va y avoir un.

01:10:26Ça y est, on va essayer.

01:10:27On va essayer.

01:10:28Donc un titre

01:10:29pour notre français

01:10:30Théo Pouchère.

01:10:31Magnifique.

01:10:32C'était dimanche 26 novembre.

01:10:33Le premier Français

01:10:34en Formule 2.

01:10:35Il y a eu Gasly et Grosjean

01:10:36en GP2

01:10:37sous la nouvelle appellation.

01:10:39En Formule 2,

01:10:41nouvelle génération.

01:10:42Ok, en GP2,

01:10:43il y a eu Grosjean,

01:10:44il y a eu Gasly.

01:10:45En F3000,

01:10:46il y a eu Sébastien Bourdet.

01:10:47En F2 européenne,

01:10:48il y a eu Arnaud.

01:10:49Tu as eu Jabouille.

01:10:50Tu as eu Servoz Gamin.

01:10:51C'est le quinzième.

01:10:52C'est le quinzième Français.

01:10:53Théo Pouchère,

01:10:54donc magnifique.

01:10:55Anthony, on l'a dit,

01:10:56tu es la voix de la Formule 2.

01:10:57Tu as commenté toute sa saison.

01:10:58Quasiment toute.

01:10:59Je crois que tu as loupé un E.

01:11:00J'ai raté son crash

01:11:01à la Zandvoort.

01:11:02Tu as senti le truc.

01:11:03J'étais le chat noir

01:11:04sur Canal ce jour-là.

01:11:05Je ne sais pas.

01:11:06Comment tu as un Français

01:11:07qui gagne déjà,

01:11:08c'est magique.

01:11:09Ça n'arrive pas souvent

01:11:10et pas dans tous les sports.

01:11:11Comment tu l'as vécu,

01:11:12sa saison, toi ?

01:11:13Quel bilan tu en fais ?

01:11:14C'était une saison

01:11:15où il se devait de gagner.

01:11:16Il ne devait pas faire

01:11:17la saison de Formule 2.

01:11:18Il avait été vice-champion

01:11:19l'année dernière.

01:11:20Il a eu pas mal de pépins

01:11:21l'année dernière,

01:11:22il faut quand même le souligner,

01:11:23des problèmes mécaniques.

01:11:24C'était une saison

01:11:25où il aurait dû gagner.

01:11:26Ça ne l'a pas fait.

01:11:27C'est Filipe Ritogovic

01:11:28qui l'a remporté.

01:11:30Cette année, Sauber a payé

01:11:32pour qu'il soit en Formule 2.

01:11:34Antoine, dans le chat,

01:11:35doit évidemment le savoir.

01:11:37Pour justifier une venue

01:11:38en Formule 1,

01:11:39c'est quand même mieux

01:11:40d'avoir un titre en Formule 2.

01:11:41Sinon, c'est quand même

01:11:42très compliqué.

01:11:43Il y a Logan Sargent

01:11:44qui y arrive parce qu'il est

01:11:45américain et c'est tous

01:11:46les passe-droits.

01:11:47Mais il ne mérite clairement

01:11:48pas sa place, je pense.

01:11:50Je vais peut-être me faire

01:11:51des ennemis.

01:11:52Logan Sargent,

01:11:53alors que beaucoup critiquent

01:11:54Théo Pouchère.

01:11:55Je pense qu'il a vraiment

01:11:56le niveau pour être en Formule 1

01:11:57chez Sauber.

01:11:58Donc, on va voir.

01:11:59Il a réussi à gagner.

01:12:00C'était une saison sans panache.

01:12:01Mais c'est une saison...

01:12:02Un Grand Prix gagné.

01:12:03Un Bahrain.

01:12:04Oui, mais un Grand Prix gagné.

01:12:05Et comment ?

01:12:06Avec la manière.

01:12:07Et 10 podiums.

01:12:08Il est là tout le temps

01:12:09au rendez-vous.

01:12:10Donc, on lui a demandé

01:12:11de gagner.

01:12:12Il a gagné.

01:12:13Certes, il n'avait pas

01:12:14de panache parce que justement,

01:12:15il n'avait pas envie

01:12:16de faire de bêtises.

01:12:17Et voilà, beau titre

01:12:18et gros carton plein

01:12:19et big up à l'équipe

01:12:20Art Grand Prix

01:12:21parce que Victor Martins,

01:12:22pour sa saison de rookie,

01:12:23il a été juste incroyable

01:12:24en hommage à Antoine Hubert aussi

01:12:26puisque c'est le prix de rookie

01:12:27qui porte le nom

01:12:28du regretté pilote français.

01:12:29Donc, tout a été au vert

01:12:31pour les pilotes Art Grand Prix.

01:12:33Donc, bravo à eux.

01:12:34Et c'est le deuxième Français

01:12:35que je commente à être champion

01:12:36parce que j'avais commenté

01:12:37à Stéphane Ocon.

01:12:38C'est lié à lui.

01:12:39On lui disait dans le tchat

01:12:40la Romain Besser

01:12:41qu'il me dit que t'es lié

01:12:42à Théo Pouchère

01:12:43à travers tes commentaires.

01:12:44C'est vrai.

01:12:45J'étais tellement heureux finalement

01:12:46que ça se termine aussi

01:12:47sur du panache

01:12:48parce que la dernière course,

01:12:49elle a été vraiment très...

01:12:50C'est compliqué.

01:12:51Non, mais c'est-à-dire

01:12:52que le dernier week-end

01:12:53était compliqué pour Théo

01:12:54parce qu'évidemment,

01:12:55il y avait de la pression.

01:12:56Il était face à un adversaire

01:12:57aussi redoutable,

01:12:58Frédéric Vestie

01:12:59qui est soutenu par Mercedes

01:13:00et ça aurait pu tout basculer,

01:13:02mais dans le mauvais sens.

01:13:03Et il a été avec du panache

01:13:05justement pour un peu empêcher

01:13:07Vestie de pouvoir prendre ses aises

01:13:09et d'aller pouvoir

01:13:10se mettre sur le podium

01:13:11ou de gagner.

01:13:12Et donc, il est allé

01:13:13le chercher ce titre

01:13:14et j'étais très content

01:13:15de le commenter.

01:13:16Et c'est le deuxième

01:13:17après Stéphane Ocon en 2014

01:13:18en Formule 3 européenne.

01:13:19Manu, toi, tu le connais bien aussi.

01:13:20Théo, il est déjà venu

01:13:21dans les pistonnets.

01:13:22Tu l'as aussi suivi,

01:13:23je crois, avec Winamax.

01:13:24Il y a eu un reportage

01:13:25sur l'académie FFSA

01:13:26avec les autres Français.

01:13:27Qu'est-ce qui t'impressionne

01:13:28le plus chez Théo ?

01:13:29Chez Théo, moi,

01:13:30c'est sa régularité,

01:13:31sa gestion,

01:13:32son intelligence de course.

01:13:33Il se proste un peu.

01:13:34Oui, exactement.

01:13:35Il y a du proste chez Théo

01:13:36pour Cher.

01:13:3720 ans, on rappelle.

01:13:38C'est son âge.

01:13:39Et la précocité.

01:13:40Tu as raison.

01:13:41Nous, la première fois

01:13:42qu'on l'a vu,

01:13:43il avait 15 ans et demi.

01:13:44Je me rappelle,

01:13:45il avait dû signer

01:13:46une décharge

01:13:47parce qu'il était trop jeune

01:13:49Ce qui m'avait impressionné,

01:13:50c'est la maturité du garçon.

01:13:51Il fallait voir

01:13:52le plomb qu'il avait

01:13:53dans la tête.

01:13:56Parfois, chez nous,

01:13:57parce que c'est vrai

01:13:58qu'il est venu chez nous

01:13:59très tôt,

01:14:00parfois, il a fait

01:14:01des erreurs de com'

01:14:02parce qu'on s'entend bien,

01:14:03on se connaît bien.

01:14:04Là où il m'a le plus impressionné

01:14:06cette année,

01:14:07c'est sur son évolution mentale.

01:14:08On a beaucoup dit

01:14:09que c'était sa faiblesse.

01:14:10Il a beaucoup travaillé dessus.

01:14:11Sur la calife aussi.

01:14:12Mais pour moi,

01:14:13c'est lié au mental aussi.

01:14:14C'est-à-dire que

01:14:15de pouvoir tout mettre bout à bout

01:14:17sur un instant,

01:14:18c'était quelque chose

01:14:19qu'il avait du mal à faire

01:14:20jusqu'à présent.

01:14:21Et il a travaillé

01:14:22avec un psychologue

01:14:23notamment à La Trêve.

01:14:24Et on voit qu'il a...

01:14:25Tu vois, par exemple,

01:14:26le dernier week-end

01:14:27à Abu Dhabi,

01:14:28je pense que s'il n'y a pas

01:14:29tout ce travail mental,

01:14:30il s'écroule,

01:14:31il ne le fait pas

01:14:32si c'était le Théo

01:14:33des autres années.

01:14:34Et là, il a réussi à le faire.

01:14:35Je tiens quand même à le dire

01:14:36et je sais qu'Anto

01:14:37sera entièrement d'accord

01:14:38avec ça.

01:14:39Je trouve qu'on banalise

01:14:40beaucoup ce titre

01:14:41parce qu'en fait,

01:14:42on nous a beaucoup dit,

01:14:43et c'est vrai,

01:14:44les décisionnaires

01:14:45de la Formule 1

01:14:46nous l'ont dit,

01:14:47qu'être champion d'EF2

01:14:48ne suffisait pas

01:14:49à monter en Formule 1,

01:14:50qu'il fallait aussi également

01:14:51marquer les esprits

01:14:52et laisser une belle impression.

01:14:53On limite trop ce titre

01:14:54à une seule victoire.

01:14:55On ne rappelle pas assez

01:14:56la stat des dix podiums.

01:14:57Et moi, je trouve

01:14:58que c'est un titre extraordinaire

01:14:59qu'a ramené Théo Pouchère.

01:15:00Et je dis surtout,

01:15:01il ne faut pas banaliser

01:15:02ce qu'il vient de faire

01:15:03et on va voir

01:15:04ce que ça va donner

01:15:05à l'avenir.

01:15:06Autre chose,

01:15:07et après, on conclut,

01:15:08on va faire du freestyle.

01:15:0920 ans,

01:15:10il égale quand même

01:15:12des pilotes

01:15:13comme George Russell,

01:15:14comme Charles Leclerc.

01:15:15C'est vrai qu'il est préconcité,

01:15:16c'est assez dingue.

01:15:17On n'est pas en train

01:15:18de dire que Charles Leclerc

01:15:19a volé son titre,

01:15:20on n'est pas en train de dire

01:15:21que Russell n'a volé son titre.

01:15:22Il égale Jacky Higgs

01:15:23dans les bouquins,

01:15:24si tu veux,

01:15:25parce qu'en Formule 2,

01:15:26la vraie Formule 2,

01:15:27c'était Jacky Higgs

01:15:28qui avait été

01:15:29le premier champion

01:15:30et donc à 20 ans également.

01:15:31Ce qui fait qu'on pense

01:15:32que Théo Pouchère

01:15:33n'a pas forcément

01:15:34de titre mérité,

01:15:35c'est que ça fait trois ans

01:15:36qu'il est en F2.

01:15:37Oui d'accord,

01:15:38mais il a fait un an en F3,

01:15:39il a été vice-champion

01:15:40derrière Oscar Piastri à deux points,

01:15:41il a été champion en F4

01:15:42avec l'équipe de Ralf Schumacher,

01:15:43il a été champion de F4 française,

01:15:44mais il était hors championnat

01:15:45car trop jeune.

01:15:46À un moment,

01:15:47il a tous les voyants au vert.

01:15:48Ok, en Formule 2,

01:15:49la première année,

01:15:50ce n'est pas passé idéalement

01:15:51et il a passé un petit peu

01:15:52trop de temps,

01:15:53peut-être trois ans.

01:15:54Enfin bon, c'est quoi ?

01:15:55Il a 20 ans,

01:15:56il est plus jeune que Victor Martin.

01:15:57C'est ça,

01:15:58il a encore tout l'avenir

01:15:59devant lui.

01:16:00Donc là,

01:16:01la saison prochaine,

01:16:02la Super Formula,

01:16:07il suit les traces.

01:16:08C'est un beau championnat.

01:16:09Ah oui,

01:16:10ça a permis à Pierre Gasly

01:16:11de…

01:16:12Pierre Gasly était champion de F2,

01:16:13il n'avait pas de baquet en Formule 1,

01:16:14Red Bull l'avait envoyé à l'époque

01:16:15en Super Formula

01:16:16et grâce aux accointances

01:16:17qu'il y avait avec Honda

01:16:18parce que le championnat

01:16:19était organisé à l'époque par Honda,

01:16:20ça lui avait permis justement

01:16:22de refaire le saut.

01:16:23On a vu Liam Lawson également

01:16:26qui était en lutte pour le titre

01:16:28et Van Dorne en effet revenir

01:16:30après la Super Formula en Formule 1.

01:16:33Donc oui,

01:16:34en effet,

01:16:35c'est la meilleure destination

01:16:37J'allais même dire

01:16:38que c'est un sacré défi

01:16:39parce que les Japonais

01:16:40quand ils viennent en Europe,

01:16:41ils ne sont pas tous

01:16:43capables de s'adapter.

01:16:44Quand un Français,

01:16:45un francophone

01:16:46ou un Européen

01:16:47va au Japon,

01:16:48c'est pareil,

01:16:49il y a une sacrée acclimatation

01:16:50à avoir

01:16:51et c'est un super championnat

01:16:52dans le sens où

01:16:53c'est une monoplace en fait

01:16:55qui est entre la F1 et la F2.

01:16:57C'est une monoplace ultra rapide

01:16:59avec des circuits de fous

01:17:01comme Suzuka évidemment

01:17:02que l'on connaît

01:17:03mais il y a d'autres circuits

01:17:04vraiment incroyables

01:17:05On se rend compte

01:17:06que ça va être sympa

01:17:07parce qu'il y a des Kamui Kobayashi

01:17:08par exemple,

01:17:09l'ancien pilote de F1

01:17:10il y avait des Toranosuke Takagi

01:17:11Voilà,

01:17:12on a des pilotes de référence

01:17:13donc on espère

01:17:14que Théo Pouchère

01:17:15puisse faire de belles choses.

01:17:16On est confiant pour la suite

01:17:17pour lui en tout cas.

01:17:18Félicitations encore Théo

01:17:19et on va passer maintenant

01:17:20à ce que vous redoutez le plus

01:17:21le basket freestyle

01:17:24avec Charlie Meloul

01:17:25dans notre rubrique C'est barré !

01:17:32Ah oui, il est chaud !

01:17:33Et nous, on va devoir faire ça

01:17:35Mais quelle entrée !

01:17:36Tiens vas-y, assis-toi

01:17:37C'est bon là ?

01:17:38Ouais c'est bon les gars ?

01:17:39Nickel !

01:17:40Charlie, comment ça va ?

01:17:41Ça va super,

01:17:42merci beaucoup de m'inviter

01:17:43Quel style !

01:17:44Quelle classe !

01:17:45Merci beaucoup

01:17:46Bon alors,

01:17:47le basket freestyle, ok

01:17:48mais à la base

01:17:49c'est le basket en général

01:17:50ça vient d'où cette passion-là ?

01:17:51Alors moi,

01:17:52ça vient de base

01:17:53du basket

01:17:54surtout du basket de rue

01:17:55donc moi depuis tout jeune

01:17:56j'étais un fan des End1

01:17:57à l'époque

01:17:58pour ceux qu'on pu connaître

01:17:59ça c'était vraiment

01:18:00c'était une révolution pour nous

01:18:01on voyait un truc de fou

01:18:02et il y a eu aussi le jeu

01:18:04NBA Street Volume 2

01:18:05qui était sur PlayStation 2

01:18:06Ah ça c'était bien ça

01:18:07C'est un jeu hyper stylé encore

01:18:09même quand on peut revoir

01:18:10les graphismes et tout ça

01:18:11et il y avait plein de moves

01:18:12assez cool

01:18:13que j'ai essayé de reproduire

01:18:14et voilà petit à petit

01:18:15j'ai commencé à tester des moves

01:18:16comme par exemple

01:18:17il y avait un move

01:18:18je me rappelle

01:18:19qui s'appelle le Biggie Little

01:18:20qui était une roue avec la balle

01:18:21c'est quelque chose

01:18:22qu'après j'ai repris un petit peu

01:18:23et après je l'ai fait

01:18:24un peu différemment

01:18:25avec les deux mains

01:18:26mais je viens surtout

01:18:27du streetball

01:18:28du basket de rue

01:18:29et beaucoup beaucoup

01:18:30beaucoup de parties

01:18:31et après je fais aussi

01:18:32un peu de basket en club

01:18:33où j'ai pu kiffer aussi

01:18:35cette ambiance aussi

01:18:36de club

01:18:37mais c'est vrai qu'il y a

01:18:38un côté un peu plus différent

01:18:39T'es un peu plus

01:18:40t'es moins libre quoi

01:18:41là dans le basket freestyle

01:18:42tu peux exprimer

01:18:43tout ce que tu veux

01:18:44C'est vrai

01:18:45c'est ça le freestyle

01:18:46le style libre

01:18:47c'est tout ça

01:18:48le nouvel art

01:18:49Bon il y a un truc

01:18:50qu'on se demande tous

01:18:51forcément

01:18:52Pourquoi le costard ?

01:18:53Voilà la tenue

01:18:54Charlie Lelou

01:18:55l'alias Sweetman

01:18:56est-ce que tu peux nous expliquer

01:18:57pourquoi cette tenue ?

01:18:58Bah en fait la tenue

01:18:59de Sweetman

01:19:00elle est venue de deux choses

01:19:01elle est venue d'un premier voyage

01:19:03à Los Angeles

01:19:04où une fois

01:19:05j'avais passé une soirée

01:19:06où j'étais en costume

01:19:07parce que je ne savais pas

01:19:08comment m'habiller

01:19:09donc je mets un costume

01:19:10au moins t'es sûr

01:19:11de ne pas te tromper

01:19:12et tout le monde m'appelait

01:19:13ah the sweetman

01:19:14le man in suit

01:19:15ah you got a man in suit

01:19:16et ça m'a travaillé

01:19:17après je suis revenu en France

01:19:18et je me suis

01:19:19bah en fait le voyage

01:19:20m'a beaucoup permis

01:19:21de m'ouvrir en fait aux gens

01:19:22parce qu'avant

01:19:23j'étais vraiment un peu

01:19:24plus dans mon coin

01:19:25en train de m'entraîner

01:19:26tout seul

01:19:27j'étais pas forcément

01:19:28très ouvert

01:19:29et en fait en revenant

01:19:30j'ai dit allez c'est parti

01:19:31j'arrache tout

01:19:32j'ai fait un groupe

01:19:33notamment un groupe

01:19:34où il y avait

01:19:35Salif, G.K.

01:19:36Manu

01:19:37qu'on connaît bien maintenant

01:19:38et j'ai fait mes premiers

01:19:39street shows à Paris

01:19:40avec eux

01:19:41il y en a certains

01:19:42qui m'ont dit

01:19:43tiens ça te dit

01:19:44de venir faire des vidéos

01:19:45avec nous

01:19:46et de temps en temps

01:19:47on allait faire des vidéos

01:19:48ensemble

01:19:49où je mélangeais

01:19:50il y avait le basket

01:19:51il y avait la danse

01:19:52tout ça

01:19:53et un jour

01:19:54moi je bossais à côté

01:19:55j'étais en entretien d'embauche

01:19:56et je leur dis

01:19:57bah les gars

01:19:58vous faites quoi après ?

01:19:59ils me disent

01:20:00bah on va à la défense

01:20:01et on ambiance le truc

01:20:03ils me disent

01:20:04c'est trop drôle

01:20:05ça le fait trop

01:20:06t'as vraiment le style

01:20:07du mec en co-star

01:20:08vraiment atypique

01:20:09et on fait des vidéos

01:20:10de danse afro

01:20:11comme ça en co-star

01:20:12enfin bref

01:20:13les gens ils kiffent

01:20:14tout le monde me dit

01:20:15ouais c'est quoi le truc

01:20:16il me dit

01:20:17crée-toi un compte Insta

01:20:18c'est un vrai concept

01:20:19t'as un personnage et tout

01:20:20après petit à petit

01:20:21au début j'avais des lunettes noires

01:20:22après j'ai trouvé

01:20:23ces lunettes là

01:20:24qui ont un style

01:20:25et en plus qui s'accrochent bien

01:20:26qui évitent de tomber

01:20:27parce que quand on commence

01:20:28à faire des moves

01:20:29et petit à petit

01:20:31même après le streetball aussi

01:20:32je suis allé sur des tournois

01:20:33de 1 contre 1

01:20:34où j'arrivais

01:20:35où personne ne savait

01:20:36qui j'étais

01:20:37on s'était en train de se dire

01:20:38je pense qu'ils vont arrêter le truc

01:20:39ça doit être un mec

01:20:40de la mairie ou je sais pas

01:20:41et je dis non non

01:20:42je m'inscris et tout

01:20:43je m'inscris et tout ça

01:20:44pam

01:20:45je fais le truc

01:20:46et là je commence

01:20:47à faire des trucs de fou

01:20:48et ils commencent à crier

01:20:49et je fais

01:20:50ce fameux mouvement

01:20:51qui est venu

01:20:52de NBA street volume 2

01:20:53où je fais une roue

01:20:54avec la main

01:20:55et je mets le panier

01:20:56je le mets en face

01:20:57comme on dit

01:20:58en face

01:20:59en face

01:21:00en face

01:21:01en face

01:21:02en face

01:21:03en face

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