• il y a 5 mois
Phases finales du Grand prix de sabre d'Orléans 2023.

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Sport
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00:00:00Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
00:00:30...
00:00:42...
00:00:44Merci.
00:00:45Bonjour à toutes et à tous.
00:00:47Ravie de vous retrouver en direct sur Sport en France.
00:00:51A 221 jours des épreuves olympiques,
00:00:54des scrims du côté du Grand Palais.
00:00:56On est 120 km au sud du côté d'Orléans
00:00:59pour un rendez-vous que vous avez l'habitude de vivre
00:01:01sur Sport en France.
00:01:03Et c'est un tremplin incontestable en vœu des JO parisiens.
00:01:07Nous sommes avec Léonor Pérusse.
00:01:09Salut, Léonor.
00:01:10Bonjour, Maxime.
00:01:11Enchanté d'être avec vous pour en vivre ce moment.
00:01:13Léonor Pérusse, ancienne championne du monde,
00:01:16championne d'Europe.
00:01:173 participations aux JO.
00:01:18On va arrêter là pour le CV
00:01:19parce qu'on a des assos à commenter.
00:01:21Léonor, si vous le voulez bien,
00:01:24c'est 25e championnat ici, à Orléans,
00:01:27qui sont une étape très importante de la Coupe du Monde.
00:01:30S'inscrivent donc sur ce rendez-vous olympique,
00:01:34on l'a dit,
00:01:35et avec une particularité,
00:01:36alors qu'on va aborder dans quelques secondes
00:01:38les demi-finales chez les hommes, puis chez les femmes,
00:01:41et c'est d'avoir, sur les 8 demi-finalistes, 5 Français.
00:01:45C'est un énorme résultat, déjà.
00:01:47C'est un résultat extraordinaire et de très bon augure.
00:01:51Ca veut dire que nos Français à domicile
00:01:54n'ont pas subi trop fort la pression.
00:01:57Et en plus, ce sont de précieux points
00:01:59pour les classements individuels
00:02:01qui ont déterminé aussi les tableaux pour les JO.
00:02:04Donc c'est génial à plein de niveaux
00:02:07pour leur résultat du jour et aussi pour la suite.
00:02:09Exactement.
00:02:103 Françaises qui disputeront les demi-finales
00:02:14et donc 2 Français malheureusement opposés
00:02:17dans un duel fratricide qui commence dans quelques secondes.
00:02:21Sébastien Patrice, Maxime Pianfetti, le Tarbet,
00:02:24qui se retrouvent donc tous les deux
00:02:26à noter aussi et surtout
00:02:29qu'ils sont partenaires d'entraînement et amis.
00:02:31C'est vraiment pas un assaut comme les autres, Léonore ?
00:02:34C'est sûr que les matchs franco-français,
00:02:36c'est toujours une étape un petit peu compliquée.
00:02:38Si on veut voir le verre à moitié plein,
00:02:40ça veut dire qu'on aura un finaliste, quoi qu'il arrive.
00:02:43Mais effectivement, compte tenu de la journée
00:02:46qu'ils ont eue jusqu'à présent,
00:02:49ce sera difficile aussi pour celui qui va s'incliner.
00:02:52Donc ces matchs franco-français
00:02:54peuvent parfois prendre des configurations un peu particulières
00:02:58et on peut se sentir un petit peu sur la réserve.
00:03:01Je pense que ce ne sera pas le cas.
00:03:03Sébastien Patrice qui allume rouge
00:03:08et le fer qui allume vert, c'est pour Maxime Pianfetti.
00:03:12Maxime Pianfetti, numéro 3 français, 16e mondial.
00:03:15Et Sébastien Patrice, le cadet des frères Patrice,
00:03:18numéro 2 français, 14e mondial.
00:03:20Même au classement, c'était triqué.
00:03:22Entre ces deux sabreurs de très haut niveau.
00:03:27Peut-être un petit rappel rapide sur les règles du sabre,
00:03:32puisque en escrime, il y a 3 armes, épée, fleuret et sabre.
00:03:35Le sabre, au même titre que le fleuret,
00:03:37sont des armes de convention.
00:03:40Là, vous voyez, il y a 2 lampes qui allument en même temps,
00:03:43mais un seul tireur obtient le point.
00:03:44C'est celui qui est en offensive.
00:03:46En l'occurrence, Sébastien Patrice sur cette touche.
00:03:50Pour récupérer la priorité, il faut utiliser son fer paré,
00:03:54comme là, c'est le cas nouveau, et riposter.
00:03:57Ou faire tomber dans le vide, c'est-à-dire reculer très rapidement
00:04:00pour faire échouer l'attaque de l'adversaire
00:04:02qui tombe littéralement dans le vide,
00:04:04pour récupérer la priorité et pouvoir riposter.
00:04:08Et on a donc un arbitre qui énonce cette phrase
00:04:12qui nous permet aussi d'avoir le verdict.
00:04:16Il va aller céder de la vidéo demandée.
00:04:18En cela, pour la touche suivante,
00:04:22il faut savoir qu'au sabre, on touche aussi le haut du corps.
00:04:27On ne peut pas toucher au bas du corps,
00:04:29et c'est l'arme la plus spectaculaire.
00:04:31On a 3 périodes de 3 minutes, mais on n'y va très rarement, jamais.
00:04:35D'ailleurs, on n'y va pas, d'ailleurs, pour ce duel.
00:04:42Visuellement, on voit la cuirasse électrique.
00:04:45Tout ce qui est grisé, métallisé, correspond à la zone de touche.
00:04:49Ce qui en fait l'arme la plus rapide,
00:04:51c'est le fait qu'on puisse toucher avec la totalité de la lame,
00:04:54ce qui n'est pas le cas au fleuret ou à l'épée,
00:04:56et qui donne une surface de touche assez importante avec l'arme
00:05:00et sur le corps adverse,
00:05:02puisque tout ce qui est au-dessus de la ceinture allume.
00:05:05Maxime Fionféti qui reprend l'avantage.
00:05:09Avec une très belle attaque en milieu de piste.
00:05:12Au sabre, le travail en milieu de piste est très important.
00:05:16C'est le moment où on peut prendre l'initiative.
00:05:20Là, c'est Sébastien Patrice qui se projette vers l'avant.
00:05:25Surcoussant d'air, Sébastien Patrice.
00:05:28Assez vif sur le bas du corps.
00:05:37Les subtilités du sabre se situent souvent
00:05:41sur ce type de touche en milieu de piste,
00:05:43où les deux athlètes semblent partir à peu près en même temps.
00:05:47Mais la vivacité des jambes ou l'allongement du bras
00:05:51va permettre de donner une touche qu'on appelle
00:05:55attaque sur la préparation.
00:05:57On considère qu'il y a un des deux tireurs
00:05:59qui prend davantage l'initiative
00:06:01sur la préparation des tireurs adverses.
00:06:04C'est une riposte magnifique de la part de Maxime Fionféti.
00:06:08Il prend trois touches d'avance
00:06:11et à 8, on va faire un petit break.
00:06:14Vous dire que Maxime Fionféti,
00:06:16si vous ne suivez pas le circuit au quotidien
00:06:19et le Tarbet, ancien vice-champion du monde,
00:06:22il avait été battu vraiment d'une touche par la légende Siladji.
00:06:26C'était au Caire en 2022,
00:06:29des états de service un petit peu plus haut niveau,
00:06:32en tout cas au très haut niveau,
00:06:34chez les seigneurs un petit peu plus développés,
00:06:36même si Sébastien arrive très très fort,
00:06:38lui l'ancien vice-champion du monde junior.
00:06:40Ils ont été titrés aux Europes ensemble.
00:06:43C'est vraiment un moment très particulier de se retrouver.
00:06:48C'est deux tireurs de la relève,
00:06:51si on peut dire, qui commencent à très bien...
00:06:55qui vont plus loin que commencés,
00:06:57qui figurent très bien depuis deux ans.
00:06:59Sébastien Patrice qui avait fait médaille de bronze
00:07:02aux Europes également, me semble-t-il.
00:07:04Et par équipe, effectivement,
00:07:06ce superbe titre aux Europes cette année
00:07:08est une 4e place au Mondiaux.
00:07:10Donc il y a une belle densité sur ces jeunes qui arrivent.
00:07:16Et on n'oublie pas évidemment le numéro 1 français,
00:07:19Bola Deapiti, qui a connu une déception,
00:07:22éliminée en tableau de 16, notre numéro 5 mondial,
00:07:25qui n'arrive pas à être prophète en son pays, ici à Orléans.
00:07:29Il avait été quart de finaliste l'an dernier.
00:07:31Il va pouvoir rester, il est resté,
00:07:34pour soutenir sa compagne, Manon Brunet, sa femme,
00:07:38qu'elle va combattre tout à l'heure.
00:07:41Bola Deapiti a gagné la dernière épreuve à Alger.
00:07:44Donc là, l'enchaînement de podium chez les Saveurs
00:07:47est aussi de très bon augure.
00:07:49Alors là, ce qu'on a vu, c'est qu'il y a eu une attaque
00:07:52de Sébastien Patrice, mais en fait, il finit dans les jambes.
00:07:55Il n'est pas sur la surface valable.
00:07:57Donc c'est comme si Maxime avait fait échouer l'attaque
00:08:00dans le vide, et avec une riposte par la suite.
00:08:03Reprise de priorité, et il enchaîne.
00:08:05Maxime Pianfetti, grosse dynamique.
00:08:08Et là, c'est une attaque qui touche
00:08:10vraiment les 2 derniers millimètres, je pense.
00:08:13Fin de série, là, pour Sébastien Patrice.
00:08:19Alors voilà, là, vous avez typiquement Sébastien Patrice
00:08:22qui prépare assez grand avec les jambes,
00:08:24et on voit Maxime allonger, projeter le bras très rapidement.
00:08:27Et c'est comme ça qu'il gagne ce temps d'escrime.
00:08:33On lui accorde l'attaque sans préparation
00:08:35sur la précédente touche.
00:08:38L'attaque dans le vide, vous voyez bien, là, au ralenti.
00:08:41Et là, on voit Sébastien Patrice repartir
00:08:43sur ses ressorts et finir.
00:08:48Ressort, c'est le terme.
00:08:56Alors là, encore une fois, on est sur le jeu
00:08:58du milieu de piste, c'est-à-dire qu'il va y avoir
00:09:00des préparations qui peuvent être considérées
00:09:02comme un peu fortes, c'est-à-dire qu'il va y avoir
00:09:04un blocage au niveau des jambes, et on va considérer
00:09:06que ce blocage consiste en échec de l'attaque.
00:09:10Et donc, l'adversaire reprend la priorité.
00:09:12C'est ce qui a été donné sur cette touche.
00:09:17Magnifique attaque.
00:09:20Superbe.
00:09:21Il a réussi à rester bien haut sur jambes,
00:09:23bien droit, à se redresser
00:09:25pour éviter de tomber dans le vide et finir.
00:09:29Il est revenu à moins 2.
00:09:31Sébastien Patrice, oh là là, prise de fer.
00:09:34Une magnifique parade riposte.
00:09:36Vous voyez, il provoque fort pour attirer son adversaire
00:09:38et hop, on a manqué sur le ralenti la parade.
00:09:42Tout le monde est pris de vitesse
00:09:45par cet escrime.
00:09:53Vous voyez, ce travail en milieu de piste
00:09:55qui est très important.
00:09:57On va essayer de créer du déséquilibre
00:09:59ou du blocage chez l'adversaire pour reprendre l'initiative.
00:10:02Ça a l'air d'aller pour Sébastien Patrice.
00:10:04On a craint un petit peu dans la cheville malgré tout.
00:10:10Il lui redonne la touche.
00:10:13En fait, je ne comprenais pas,
00:10:15mais c'est parce que sur la précédente,
00:10:19il pense qu'il aurait été touché.
00:10:21Du coup, il lui rend la touche
00:10:23Très, très fair-play de la part de Maxime Pianfetti.
00:10:27Très classe, en effet.
00:10:28C'est un duel franco-français, encore une fois.
00:10:34Ils s'ont organisés hyper vite, là.
00:10:37Et là, ils ont juste une petite vérification
00:10:41sur les passes avant
00:10:43parce qu'en fait, Sébastien Patrice,
00:10:45il rapproche énormément ses deux pieds
00:10:49et on n'a pas le droit de passer le pied avant
00:10:52à l'arrière devant le pied avant,
00:10:54ce qu'on appelle une passe avant.
00:10:56Et donc, il est toujours un petit peu en bordure
00:10:58avec son esprit.
00:11:00Les arbitres vont vérifier de temps en temps
00:11:02cet élément-là.
00:11:04C'est une marche très codifiée, en effet.
00:11:06Et attention.
00:11:08Il a sauvé cette première opportunité,
00:11:10Sébastien Patrice, mais Maxime Pianfetti,
00:11:13premier à 15 touches.
00:11:15Et la contre-attaque, il touche.
00:11:17On ne l'avait pas évoqué,
00:11:19mais évidemment, ça a été mené à son terme
00:11:22par Maxime Pianfetti qui s'impose
00:11:25dans ce duel franco-français
00:11:28et se hisse en finale,
00:11:30sa première finale en Grand Prix
00:11:33pour le 3e.
00:11:36Quelle journée de la part de Maxime.
00:11:39Vous disiez qu'il avait été battu
00:11:42par le roi, le dieu, l'empereur du sabre,
00:11:45Zilagi, il y a deux ans, aux Championnats du monde.
00:11:47Il a sorti ce même Zilagi
00:11:49sur le score de 15-12 en 8e.
00:11:52Et il a également sorti un autre très gros candidat
00:11:55qui était Sanguk Oh, le Coréen.
00:11:58Ancien numéro 1 mondial, en effet.
00:12:00Et là, il vient de faire un match impeccable
00:12:03sur son compatriote.
00:12:05Oui, il avait été deux fois
00:12:08à 3e place d'un podium en Coupe du Monde jusque-là.
00:12:11Jamais à ce stade.
00:12:13Celui des Grands Prix, il faut le rappeler, Orléans,
00:12:16est la première étape des 3 Grands Prix de la saison.
00:12:20C'est un rendez-vous supérieur
00:12:23aux autres étapes de Coupe du Monde.
00:12:26Il y en a 5, plus les 3 qui sont des épreuves Grands Prix.
00:12:30Et ce rendez-vous d'Orléans en fait évidemment partie.
00:12:33Et avec 3500 personnes qui applaudissent l'Allemand Mathias Sabo,
00:12:37c'est aussi le plus prestigieux, Néonor,
00:12:40on peut le dire, sans cocorico, sans chauvinisme.
00:12:43On a rarement autant de monde en tribune.
00:12:46C'est exceptionnel.
00:12:48Les conditions d'accueil des athlètes ici,
00:12:51c'est une compétition
00:12:53que chaque sabreuse marque d'une croix dans la saison
00:12:57parce que cette mise en valeur est unique sur le circuit.
00:13:01Et que l'entrée dans le zénith
00:13:04applaudie par 3500 personnes,
00:13:07ce n'est pas forcément dans les habitudes des esprimeurs.
00:13:11Néonor, on va connaître maintenant l'adversaire Orléans.
00:13:15Néonor, on va connaître maintenant l'adversaire en finale de Maxime Pionfetti.
00:13:20C'est la première information de cette belle journée.
00:13:245 Français et Françaises en demi-finale de ce GP d'Orléans.
00:13:29Pionfetti en finale face à qui ?
00:13:32Soit à l'Italien de service Pietro Torre.
00:13:35L'école Transalpine en esprime évidemment.
00:13:38Néonor, c'est pas à vous que je vais l'apprendre.
00:13:41C'est exceptionnel, même si en sabre masculin,
00:13:44là où ils ont la plus grosse artillerie, ça reste quand même une référence.
00:13:48Ici, Curatoli avait été finaliste en 2021.
00:13:51Criccio, chez les femmes, est tenante du titre.
00:13:54Elle ne défendra pas son titre chez les dames.
00:13:56Mais c'est pour vous dire si les Transalpins ont l'habitude,
00:13:59la Squadra Azzurra, d'être dans les rendez-vous finaux.
00:14:02Pietro Torre, c'est la nouvelle génération.
00:14:04Vous en parlez chez les garçons français.
00:14:06C'est aussi le cas en Italie. Il n'a que 21 ans.
00:14:09C'est une vraie comète.
00:14:11Il est en train de débarquer avec de très gros sabots
00:14:14dans le circuit international.
00:14:16Et il est opposé à, évidemment, une lame plus connue,
00:14:20plus expérimentée, 32 ans.
00:14:22Mathias Sabot, l'Allemand,
00:14:25qui est issu d'une grande lignée de sabreurs internationaux,
00:14:30puisque son papa s'est d'ailleurs imposé ici, à Orléans.
00:14:33Il fut un énorme champion.
00:14:37Effectivement, on a l'expérience face à la jeunesse de Torre,
00:14:41qui a fait une médaille de bronze lors de la dernière épreuve à Alger.
00:14:45Un match qui commence par une demande vidéo
00:14:50de l'Allemand, qui, à juste titre,
00:14:53ne touche pas en attaque,
00:14:56mais il n'y a pas de riposte de la part de l'Italien.
00:14:59C'est la reprise de l'Allemand.
00:15:01Et là, magnifique parade.
00:15:03Vous voyez l'Allemand qui rentre très fort dans la piste,
00:15:06qui pourra attirer son adversaire et faire parade riposte.
00:15:09C'est ce qu'on appelle de la seconde intention.
00:15:12Il ne cherche pas à attaquer directement.
00:15:14Il provoque son adversaire.
00:15:16Il attaque très fort.
00:15:18En effet, Mathias Sabot, on a droit,
00:15:20on vous le précise, à deux recours vidéo par assaut,
00:15:24et qui restent valides, si d'aventure on a raison,
00:15:27comme ça a été le cas de la part du 8e mondial.
00:15:30Mathias Sabot qui allume rouge,
00:15:33qui avait perdu le seul face à face qu'il avait eu avec Pietro Torre,
00:15:36du côté de Budapest.
00:15:38C'était lors de la saison 2022-2023,
00:15:40mais sur l'année civile, au printemps...
00:15:43Belle attaque encore.
00:15:45Il y a du fer, mais l'Italien n'arrive pas à se protéger correctement.
00:15:48C'est l'attaque qui touche. Il est un peu démuni.
00:15:505-0, l'Allemand est parti sur les chapeaux de roue.
00:15:54Encore une attaque qui touche.
00:15:56Ça va trop vite. Il va falloir qu'il trouve un peu de sang-froid,
00:16:00le jeune Italien.
00:16:02L'Allemand tombe dans le fer, mais il reste au contact.
00:16:04Ça lui permet de toucher une remise.
00:16:07En revanche, l'attaque de l'Italien est parée.
00:16:11L'Allemand riposte,
00:16:13mais il tombe dans la contre-riposte de l'Italien
00:16:16qui marque le point pour la première fois de ce match.
00:16:22Le public aura les années qui ont envie de voir
00:16:24une demi-finale un petit peu plus serrée
00:16:26qui prend fait et cause pour le natif de Livourne.
00:16:29Encore une attaque de l'Allemand qui varie bien les cibles.
00:16:34On sent que l'Italien cherche la parade,
00:16:36la cible pour le moment.
00:16:39Il a intérêt aussi à varier.
00:16:41On voit ce début de match qui se situe uniquement
00:16:43sur le milieu de piste.
00:16:53Enfin, une belle attaque.
00:16:55Vous voyez l'Italien qui pousse, qui prend son temps,
00:16:58qui amène l'Allemand jusqu'à sa limite des 2 m.
00:17:01Si on sort des 2 pieds de la zone plus foncée,
00:17:05on est touché, donc on doit s'arrêter au bout d'un moment
00:17:08et on est un petit peu plus vulnérable.
00:17:12Piste de 14 m, d'1,50 m de large.
00:17:15Doit-on rappeler ?
00:17:18Et l'Allemand en parfaite gestion
00:17:21au moment d'aller vers cette pose.
00:17:24Dis-moi qui tu as battu, je te dirai qui tu es.
00:17:27Sur cette journée, le numéro 4 mondial égyptien,
00:17:30Ziad El-Sissi, et donc,
00:17:31Luigi Samele, son compatriote pour Pietro Toré,
00:17:35le gaucher de Foggia qui est vice-champion olympique.
00:17:37Une belle référence pour Pietro Toré.
00:17:40Et vous l'avez très bien dit, d'ailleurs, Léonore, tout à l'heure,
00:17:43il reste du côté d'Alger sur un podium
00:17:46sur la 1re étape de Coupe du Monde de cette saison 2023-2024.
00:17:51Véritablement, à 21 ans, il est en train de décoller.
00:17:57Dans cette équipe d'Italie,
00:17:59on a effectivement un Luigi Samele
00:18:02qui fait partie des anciens,
00:18:05qui a participé à un grand nombre de compétitions internationales.
00:18:10On avait effectivement Curatoli, qui est aussi un ancien.
00:18:14Et là, c'est la relève.
00:18:16Ils ont peut-être retrouvé les successeurs.
00:18:19La personne de Pietro Toré.
00:18:25Encouragé encore par son coach au moment.
00:18:29De remettre le casque.
00:18:36L'Italien estime qu'il arrive à faire tomber dans le vide,
00:18:40à faire bloquer l'Allemand.
00:18:42Et qu'il riposte immédiatement.
00:18:44Il y a une 1re attaque qui échoue là.
00:18:48Et lui, il fait une riposte un peu composée.
00:18:51Là, ça va être à l'interprétation de l'arbitre.
00:18:55Il estime qu'il compose trop sa riposte.
00:18:58Et donc, ce 1er mouvement qu'il fait avec son arme
00:19:02lui fait perdre la priorité.
00:19:08Là, c'est bien varié de sa part.
00:19:10Il sort de ce milieu de piste.
00:19:12C'est la 2e fois qu'il est vers l'avant
00:19:15et qu'il arrive à finir grâce à une contre-riposte.
00:19:18Mathias Zabo va essayer de toucher en contre-attaque.
00:19:21Et il se protège avec son arme pour riposter.
00:19:24Très belle parade riposte.
00:19:27On avait vu la touche de l'autre côté au début du match.
00:19:30Il y a une préparation très forte de l'Italien
00:19:33pour aspirer l'Allemand dans sa parade
00:19:36et riposter. On le voit bien au ralenti.
00:19:39C'est très bien fait.
00:19:50Une belle variation à nouveau du côté de l'Allemand
00:19:53Il essaie aussi d'aspirer, mais cette fois-ci
00:19:57pour prendre sur la préparation.
00:19:59Il donne l'impression qu'il va reculer.
00:20:01L'Italien commence à grandir.
00:20:03Et sur ce départ-là...
00:20:05Il est encore parti.
00:20:08Plutôt, c'est ce qu'a jugé l'arbitre.
00:20:10Plus 6 potentiellement pour le 8e mondial.
00:20:13Regardez le ralenti.
00:20:15Mathias Zabo part un peu plus rapidement.
00:20:19En fait, il cherche la préparation.
00:20:23La seule question, c'est le mouvement de sabre.
00:20:26Mathias Zabo remonte un peu son arme.
00:20:29Est-ce que l'arbitre va estimer
00:20:32que ça lui fait perdre le temps des scrims ?
00:20:35On ne jugerait pas uniquement la rapidité.
00:20:39Il y a aussi l'allongement du bras.
00:20:42Est-ce qu'on est toujours vers un mouvement continu ?
00:20:45Là, il estime qu'il y a une seule attaque continue.
00:20:49Mais l'Italien n'est pas suffisamment actif
00:20:52pour créer la...
00:20:55Cette fois-ci, il y a un mouvement plus net
00:20:57de l'Allemand de blocage sur son attaque
00:21:00qui donne la priorité à l'Italien.
00:21:02C'est des touches un peu compliquées au sabre.
00:21:05C'est assez fin.
00:21:07Et en même temps, c'est là où on gagne le jeu
00:21:10et l'ascendance sur l'adversaire.
00:21:12C'est très important de...
00:21:17Il a des décisions qu'il a besoin de comprendre.
00:21:20Peut-être pour adapter son scrim,
00:21:22même si ça se passe bien pour Mathias Zabo.
00:21:25L'Italien reste encore coincé sur sa ligne de mise en garde
00:21:29alors que Zabo prend l'initiative.
00:21:31Il va falloir varier un peu s'il veut remonter.
00:21:36Voilà.
00:21:38Et accepter de le faire un peu plus venir vers chez lui
00:21:41pour créer des blocages.
00:21:47Voilà, on voyait une échec.
00:21:49Deux échecs d'attaque de la part de l'Allemand
00:21:52et la riposte de l'Italien en banderole,
00:21:55ce coup qui traverse la cuirasse adverse.
00:22:03Cette fois-ci, il a pris une initiative
00:22:06un peu plus forte vers l'avant.
00:22:09Et il a réussi à surprendre Zabo
00:22:12pour déployer son attaque.
00:22:14C'est la 1re en milieu de piste qu'il arrive à porter.
00:22:17Est-ce que ça va renverser la vapeur ?
00:22:25Il remet un peu plus d'intensité sur ses appuis.
00:22:28C'est un peu plus fin.
00:22:30Il arrive à jaillir plus rapidement
00:22:32et à gagner le temps des scrims.
00:22:38Derrière, pas aussi incisif que tout à l'heure.
00:22:42On sent Zabo un peu moins dedans
00:22:44mais il arrive à rester bien devant
00:22:46et à faire cette reprise sur le démarrage.
00:22:49Il est tombé dans le vide.
00:22:51Il reste devant.
00:22:53L'Italien fait une riposte un peu trop large
00:22:56ce qui lui donne l'occasion d'aller chercher
00:22:59cette contre-attaque, reprise d'attaque.
00:23:12Il se bagarre jusqu'au bout.
00:23:14Il a le pied au-dessus.
00:23:16Il ne peut pas être touché.
00:23:18Il nous a fait une base de baseball
00:23:21quand on veut absolument toucher.
00:23:25Une petite vérification.
00:23:27Il faut toujours se situer dans le volume
00:23:30qui est au-dessus de la zone matérialisée en bleu.
00:23:34Et non.
00:23:35Je pense qu'il est sorti.
00:23:38Sur le ralenti, ça donne l'impression qu'il est sorti.
00:23:42L'anglais n'est sans doute pas le meilleur.
00:23:45Il faudrait être vraiment de côté.
00:23:47Il a peut-être une autre vidéo, l'arbitre.
00:23:53Oui, il va être rappelé.
00:23:55Il va être rappelé, l'arbitre,
00:23:58alors que le public qui commençait à lui
00:24:01va être un peu rattrapé par Franck Berthier, le speaker,
00:24:05pour qu'on lui explique.
00:24:07Mais sur ces images, il était à peu près clair.
00:24:11Encore un beau.
00:24:16Des gestes sportifs sur ces deux demi.
00:24:22L'image était bonne.
00:24:24Ceci dit, c'est quand même mieux d'être en face.
00:24:27C'est pour ça que l'arbitre se déplaçait
00:24:30pour pouvoir juger de ces éléments-là.
00:24:33Mathias Sapo qui va s'essuyer un peu
00:24:36après être sorti dans une zone un peu poussiéreuse.
00:24:39Il prend sa domination.
00:24:41Il arrive à traverser la tentative de parade de l'Italien.
00:24:50Et derrière, il va la chercher en contre-attaque.
00:24:54Il a été le roi du milieu de piste.
00:24:57Mathias Sapo a fait la différence dans cette demi-finale.
00:25:01L'expérience de l'Allemand qui s'impose
00:25:05face à celui qui lui rendait 11 ans
00:25:08et qui incarne l'avenir un peu au présent.
00:25:12Déjà, on peut le conjuguer aussi au présent.
00:25:15Pied trop torré, mais qui va s'arrêter là.
00:25:18On le retrouvera sur le podium,
00:25:20mais pas de fratelli d'Italia dans ce zénith d'Orléans.
00:25:24Aujourd'hui, Maxime Pionfetti face à Mathias Sapo.
00:25:29L'affiche de cette finale dans le tableau masculin
00:25:34en vous rappelant qu'un autre Français,
00:25:36Sébastien Patrice, sera sur la 3e marche du podium.
00:25:39C'est la spécificité de l'escrime, pas de petite finale.
00:25:43On a 2 podiumnés et 2 médaillés de bronze systématiquement.
00:25:49Ça nous fait plaisir dans le contexte actuel.
00:25:53Ça fait une belle finale.
00:25:56Que ce soit Maxime ou Mathias Sapo,
00:25:58ils ont tous les deux fait une magnifique journée.
00:26:01Ils ont largement mérité cet accès en finale.
00:26:06Last but not least, ma chère Léonore.
00:26:09Orléans a une culture pour le sabre féminin.
00:26:13Avant d'être un Grand Prix,
00:26:15il a été une épreuve de Coupe du Monde simple
00:26:18où les femmes étaient à l'honneur en individuel et par équipe.
00:26:22On est monté en grade après la période Covid.
00:26:25Orléans ne risque pas de rétrograder de sitôt
00:26:28avec ce qu'il est en train de montrer.
00:26:30Une culture du sabre féminin
00:26:33et avec aussi la présence d'une licenciée.
00:26:37Il y en aura même 2 de ce cercle d'escrime orléanais.
00:26:41Et en plus d'être licenciée, c'est une orléanaise.
00:26:44Manon Apiti Brunet, véritable étendard de l'escrime ici à Orléans
00:26:51qui est sur la droite de cette piste.
00:26:53Et là encore, Léonore, c'est un duel fratricide
00:26:56face à une tireuse qui est en haut de l'affiche.
00:27:02Sarah Balzer qui est peut-être paradoxalement un peu moins connue
00:27:07que Manon Apiti Brunet.
00:27:09Elle a connu une grave blessure qui a un peu entravé ses jeunes années
00:27:13mais elle est la numéro 1 mondiale
00:27:15et incontestablement la vainqueur de la 1re étape de Coupe du Monde
00:27:19à Alger et la grande prêtresse aujourd'hui du sabre féminin.
00:27:25Depuis l'année dernière, Sarah a pris une autre dimension.
00:27:29Elle a gagné 4 épreuves de Coupe du Monde depuis le début de l'année.
00:27:34C'est vous dire.
00:27:36Et les épreuves qu'elle n'a pas gagnées, elle était sur le podium.
00:27:39C'est vraiment très très fort.
00:27:41Et en face, on a une Manon qui est également de retour au top
00:27:46après une opération de l'épaule il y a quelques temps.
00:27:5115 mois, à peu près.
00:27:53En mai 2022, elle avait concouru ici
00:27:56mais elle avait réussi à atteindre le zenith
00:27:57c'est-à-dire à se qualifier pour les demi-finales.
00:27:59Elle était allée en finale.
00:28:01Ça avait un petit peu tiré sur la corde physiquement.
00:28:03Elle est en pleine possession de ses moyens.
00:28:05Redevenue 5e mondiale en sabre.
00:28:08Et ce duel face à Sarah Balzer, l'aînée des deux, est à gauche.
00:28:15C'est la numéro 1 mondiale.
00:28:17Elle allume rouge.
00:28:19Et Manon Appitie-Brunet allume vert.
00:28:22Sarah qui marque cette 1re touche par une attaque en haute piste.
00:28:27Il y a l'importance de poser son jeu en milieu de piste.
00:28:32Une attaque composée de la part de Sarah qui allume.
00:28:36Il faut savoir que Manon Appitie-Brunet a toujours battu sa coéquipière
00:28:41en équipe de France en compétition internationale.
00:28:44La dernière fois aux Europes.
00:28:46Une finale 100% française.
00:28:48Et oui, un petit cocorico du côté de Plovdiv.
00:28:51Et elle se retrouve donc, après ce succès 15-10 de la championne d'Europe,
00:28:56elle se retrouve aujourd'hui.
00:28:58Elles sont souvent coéquipières.
00:29:00Elles ont gagné les Europes ensemble.
00:29:02Elles sont vice-championnes olympiques ensemble.
00:29:05C'est une magnifique affiche.
00:29:07C'est vraiment depuis 3 ans les 2 têtes de fil de cette équipe de France.
00:29:17C'est la 3e, je pense que Sarah met comme ça sur cette reprise.
00:29:21Elle reprend l'initiative en milieu de piste.
00:29:25Et Manon a un petit temps de retard.
00:29:28Et là vous voyez Manon qui décide d'y aller plus rapidement en milieu de piste.
00:29:33Donc il varie.
00:29:36Ce qu'elles ont très bien fait toute la journée, c'est réussir à s'adapter.
00:29:39Même dans les situations où il y avait des temps un peu plus faibles.
00:29:42On a vu ces 2 tireuses en capacité de corriger.
00:29:47Là vous voyez, elles partent en même temps, elles allongent en même temps.
00:29:51L'arbitre n'accorde pas de touche.
00:29:53On parle de touche simultanée.
00:29:56Et à nouveau Sarah qui est un petit peu plus portée vers l'avant que Manon.
00:30:00On le voit visuellement.
00:30:02Et l'arbitre déclenche son attaque un temps avant Manon.
00:30:09C'est la même main.
00:30:11Là on a vu Manon qui cherchait à faire la parade riposte.
00:30:14Mais elle ne s'est peut-être pas suffisamment engagée pour attirer Sarah.
00:30:18On l'a vu sur les matchs précédents.
00:30:20Parfois il faut vraiment...
00:30:22Voilà, une belle attaque pour varier.
00:30:25Pour attirer dans la parade, il faut vraiment avoir ce jeu de provocation aussi.
00:30:30Ce qu'elle sait très bien faire par ailleurs.
00:30:32Voilà, et on la voit qui reprend l'initiative vers l'avant avec 2 touches d'affilée.
00:30:39Avec 2 touches d'affilée.
00:30:50Ce public qui commence à se chauffer.
00:30:53C'est dur dans un duel franco-français.
00:30:56Mais on l'a dit, Manon c'est la locale de l'étape.
00:30:59Sacrée ici en 2016 et en 2019.
00:31:03Alors...
00:31:06Sarah, j'ai l'impression qu'elle n'entend pas bien le aller.
00:31:10Du coup elle ne s'est pas mise en route.
00:31:12Et elle a pris un carton jaune parce qu'elle a arrêté le match.
00:31:20Alors l'arbitre estime qu'il y a une préparation de Sarah un peu forte ici.
00:31:25Vous voyez, elle a fait un petit blocage.
00:31:27C'était le deuxième.
00:31:28Et donc Manon récupère la priorité.
00:31:31Et Manon qui revient à une longueur après un début plus compliqué.
00:31:35Alors jusque là...
00:31:38Sarah Balser qui pensait avoir marqué celle-ci.
00:31:42C'est simultané.
00:31:43Alors Manon part un peu plus vite déjà.
00:31:45Mais ralentit un peu.
00:31:47Ça va être à l'appréciation de l'arbitre.
00:31:52Elle donne la tête sur la préparation de Manon.
00:31:54Bien vu.
00:31:55Manon a petit brunet qui recolle.
00:31:57A 6 partout.
00:31:59La cinquième mondiale qui s'est imposée en quart de finale face à la quatrième mondiale.
00:32:04Renata Katona, la hongroise.
00:32:07Non, Katona qui avait battu...
00:32:10En préalable, elle n'est pas numéro 4 mondiale,
00:32:12mais elle avait battu jusqu'au moins une tête de sourire des hongroises.
00:32:15Oui, c'est ça, oui.
00:32:17Tout à fait.
00:32:18La hongroise dans cette...
00:32:21C'est la première fois qu'elle a battu.
00:32:22C'est la première fois qu'elle a battu.
00:32:23C'est la première fois qu'elle a battu.
00:32:24C'est la première fois qu'elle a battu.
00:32:25C'est la première fois qu'elle a battu.
00:32:26La hongroise dans cette partie de tableau, tête de série.
00:32:30Elle avait battu la grecque Gégou Mtoura, qui était quatrième mondiale.
00:32:33C'était un peu la surprise, Katona.
00:32:35Exactement.
00:32:37Les deux grecs d'ailleurs.
00:32:39Elle va prendre un carton rouge, Sarah.
00:32:43Je pense qu'elle a l'impression que...
00:32:46Peut-être que Manon part tout justement avant le hallé.
00:32:56Oui.
00:32:58L'arbitre vient de dire que c'était de sa faute, il me semble.
00:33:02En tout cas, il ne se passe rien.
00:33:04Je n'ai pas bien compris ce qui s'était passé.
00:33:14L'attaque de Sarah par prise de fer.
00:33:17Vous voyez, elle avance en utilisant sa lame
00:33:20pour écarter celle de Manon.
00:33:22Et elle vient toucher au flanc.
00:33:27Très serrée, sans toute la tension.
00:33:31Sans surprise.
00:33:37Pour la première fois dans cet assaut,
00:33:40c'est Manon Apiti Brunet au meilleur des moments,
00:33:42juste avant la pause, qui prend les devants.
00:33:46Ça, c'est important aussi psychologiquement.
00:33:50Oui, elle a réussi à remettre un petit peu de vivacité
00:33:53sur ce milieu de piste.
00:33:55Au début, elle était peut-être un peu trop ancrée.
00:33:57Elle réutilise ses qualités, Manon, de rapidité d'appui.
00:34:02Capable de surprendre avec ce rythme
00:34:05et ses tout petits appuis.
00:34:07On parlait de Guntoura, de Giorgiadou aussi.
00:34:09L'autre grec qui est licencié au cercle d'escrime orléanais.
00:34:14Les 2e, 4e et 3e mondiales, respectivement,
00:34:16ont été battus très tôt dans cette journée.
00:34:19Ainsi qu'Eimura, la japonaise numéro 2 mondiale.
00:34:22Ça a ouvert des possibilités dont on reparlera probablement
00:34:26avec la présence de Cécilia Bernaire
00:34:29dans la partie basse de tableau pour la 2e demi-finale.
00:34:323 Françaises en demi-finale.
00:34:34Non, vous ne rêvez pas.
00:34:36C'est évidemment de très bon augure
00:34:38avec cette équipe de France féminine
00:34:40qui ne vise rien d'autre que l'or
00:34:43pour ces Jeux Olympiques à la maison.
00:34:45Sarah Balzer en parlait d'ailleurs
00:34:47dès la préparation qui s'est effectuée du côté de Saint-Larry
00:34:50qu'elle envisageait or en individuelle et par équipe
00:34:53ne pourrait en être autrement
00:34:56quand on est numéro 1 mondial.
00:34:58C'est le cas évidemment pour Manon Apitifi-Brunet
00:35:02qui va prendre un petit lap.
00:35:06On voit que c'est Manon qui a repris le lead en milieu de piste
00:35:10en y allant de manière beaucoup plus directe.
00:35:12Ce qui perturbe un petit peu Sarah
00:35:16qui va essayer de varier un petit peu là je pense.
00:35:19C'est toujours l'attaque.
00:35:21Petit temps faible du côté de Sarah Balzer pour le moment.
00:35:26On l'a vu, je ne sais pas si elle entend bien l'arbitre.
00:35:29J'ai l'impression qu'elle est un peu gênée par les commandements.
00:35:37Sarah fait des mouvements un peu gênés
00:35:41sur son milieu de piste pour le moment.
00:35:43Un grand mouvement avec le bras
00:35:47qui donne la priorité à Manon.
00:35:52Fin de série de 5 touches consécutives
00:35:56inscrites par Manon Apitifi-Brunet.
00:35:59Qui a fait un très très bon travail aussi
00:36:01de son côté en milieu de piste justement pour revenir.
00:36:07Elle avait repris la priorité
00:36:13sur son milieu de piste.
00:36:27Je ne pense pas qu'elle réussisse à prendre le fer.
00:36:31Je pense qu'elle doit avoir l'impression
00:36:34de faire un mouvement, une prise de fer
00:36:37mais qu'on ne le perçoit pas à notre niveau.
00:36:39Parfois quand on est dans la touche
00:36:41on a l'intention de réaliser quelque chose
00:36:43qui n'est pas visible.
00:36:45Là pour le coup je vois l'attaque de gauche de mon côté.
00:36:50On va voir si l'arbitre maintient cette décision.
00:36:53Elle a fait ce recours, la numéro 1 mondiale.
00:37:06L'arbitre estime qu'elle a un mouvement de bras trop large.
00:37:10Je trouve la décision assez difficile
00:37:13parce que Manon voit vraiment
00:37:15qu'elle est sur cette recherche de préparation
00:37:17avec ses petits appuis.
00:37:19C'est comme ça, l'arbitre fait partie
00:37:21des données du match.
00:37:23Il va falloir s'adapter.
00:37:25Quand on a la désignation des arbitres
00:37:27on adapte un peu son escrime
00:37:29parfois un style national de l'escrime ?
00:37:31Ça peut arriver mais...
00:37:34Sarah qui tombe dans les jambes là.
00:37:37Difficile cette deuxième partie pour Sarah.
00:37:39Et Manon qui a bien bien relancé le rythme.
00:37:43Et vous voyez qu'il joue plus avec de la parade riposte
00:37:46qu'elle ne faisait pas du tout en début de match.
00:37:5214-8 et cette 15ème touche.
00:37:58La rage de Manon Apiti Brunet.
00:38:00Encore une finale à la maison.
00:38:02Encore un succès sur Sarah Balzer.
00:38:04Ça marque les esprits.
00:38:06Elle était en mode blitz.
00:38:08Une deuxième partie d'assaut
00:38:10véritablement exceptionnelle.
00:38:12Et la décision
00:38:15qui valide ce succès.
00:38:18La même réaction
00:38:20pour la numéro 2 française
00:38:24qui évacue la hiérarchie.
00:38:26De Manon qui était quand même
00:38:28menée assez rapidement au début du match
00:38:31et qui a réussi à bien renverser
00:38:34sur la fin de la première partie
00:38:37et a continué à étouffer Sarah
00:38:40sur la suite du match.
00:38:43Cette rage on a l'habitude de lui voir avoir.
00:38:47C'est une compétitrice hors pair.
00:38:49Mais là il y a un regard vraiment particulier
00:38:53comme si elle était en mission Manon Apiti Brunet
00:38:56dans cette demi-finale devant ce public.
00:38:59Elle a toujours cette boule un peu particulière
00:39:02et nous en parlait Marthy
00:39:04avant ce rendez-vous
00:39:06au moment de tirer à domicile.
00:39:08Mais à chaque fois elle surface
00:39:10toujours une bonne pression
00:39:12et ça se termine toujours
00:39:14de manière un peu transcendantale.
00:39:16Que ce soit Manon ou Cécilia
00:39:18qu'on va voir après
00:39:20elles ont très souvent brillé à Orléans.
00:39:22Manon avec deux victoires
00:39:24il me semble par le passé ici
00:39:26et Cécilia avec plusieurs podiums
00:39:29plusieurs finales.
00:39:31Il y a effectivement ce supplément d'âme
00:39:34chez les Orléanes
00:39:35quand elles sont à la maison
00:39:36et qu'elles tirent
00:39:37et on voit Manon qui gagne 15-8
00:39:39elle avait eu un début de journée plus compliqué
00:39:41elle a été menée 12-7
00:39:43je crois que c'était sur son 16ème de finale
00:39:46en tableau 32
00:39:47avant de l'emporter 15-13 il me semble
00:39:50et elle est bien montée en régime
00:39:53tout au long de la journée
00:39:55et c'est un magnifique match qu'elle a fait sur Sarah
00:39:57et Sarah n'a pas perdu ce type de match
00:40:00à ce niveau-là de score
00:40:02c'était un bon moment.
00:40:04Et cette demi-finale à venir
00:40:06pour donc retrouver
00:40:08Manon Appétit-Bruné
00:40:09et cette accolade
00:40:10magnifique
00:40:12parce qu'on a deux tireuses
00:40:15qui se connaissent par cœur
00:40:16elles ont quelques semaines d'intervalle
00:40:18sur leur date de naissance
00:40:21elles se tirent depuis quasiment 20 ans
00:40:24elles ont 33 ans
00:40:26elles ont une histoire singulière l'une et l'autre
00:40:29la Française Cécilia Berder
00:40:31qui revient d'une pause maternité
00:40:35elle est maman depuis 15 mois
00:40:37elle revient au très haut niveau
00:40:40elle est à nouveau en demi-finale d'un Grand Prix
00:40:43vous nous l'avez dit Léonore
00:40:45elle a déjà brillé ici à Orléans
00:40:48son club
00:40:49ici le Cercle des Screams
00:40:51et elle affronte celle qui
00:40:54certes n'a plus la place de numéro 1 mondial
00:40:56mais qui le demeure probablement
00:40:58dans la tête de ses adversaires
00:41:00Olga Karlan
00:41:01dans un contexte géopolitique
00:41:03qui dépasse les Screams
00:41:04elle, l'Ukrainienne
00:41:05est de retour
00:41:07après avoir effectué
00:41:09un show télévisé dans son pays
00:41:11avoir fait une pause post-géo de Tokyo
00:41:15elle est 7ème mondiale
00:41:17mais c'est vraiment évidemment
00:41:18la tireuse à éviter
00:41:20et la target dans n'importe quel tableau
00:41:22on est d'accord ?
00:41:24Oui, Olga est toujours
00:41:26elle est revenue à son plus haut niveau
00:41:28après une période un peu compliquée
00:41:31aussi je pense liée à la situation
00:41:33politique dans son pays
00:41:35là elle était sur le podium
00:41:38également à Alger
00:41:40battue par Sarah Baxer
00:41:42et effectivement
00:41:43elles sont de la même génération
00:41:44avec Cécilia
00:41:45je croisais tout à l'heure
00:41:46Olga Karlan
00:41:47qui me disait
00:41:48qu'elle venait calculer
00:41:49sa première participation
00:41:50au Grand Prix
00:41:51il y avait eu lieu en 2006
00:41:53donc c'est la 17ème année
00:41:55ça fait 17 ans
00:41:57donc effectivement
00:41:59ce sont des fidèles du rendez-vous
00:42:02elles se sont déjà rencontrées
00:42:03sur les phases finales ici
00:42:04Oh oui, effectivement
00:42:05notamment à Orléans
00:42:07et Cécilia s'est imposée
00:42:08la dernière fois
00:42:09qu'elle s'était affrontée ici
00:42:10c'était il y a 12 ans
00:42:11vous parlez de cette longévité
00:42:13des deux côtés
00:42:14victoire 15 à 13
00:42:15mais c'est le 14ème face à face
00:42:17et elle n'en a remporté que 3
00:42:19La tricolore
00:42:20déjà 2 partout
00:42:22dans cette demi
00:42:24en quoi l'escrime de la française
00:42:27beaucoup plus relâchée
00:42:28j'avais la chance de la regarder
00:42:29tout à l'heure
00:42:30dans sa préparation
00:42:31très yoga
00:42:32très centrée
00:42:33dans une forme de mentalisation
00:42:34plus qu'une préparation athlétique
00:42:36qu'est-ce qu'il y a
00:42:38dans son escrime
00:42:39qui peut inquiéter
00:42:40l'ancienne numéro 1 mondiale
00:42:42Cécilia a une escrime
00:42:43extrêmement variée
00:42:45là elle a retrouvé
00:42:46son petit rythme
00:42:47ici de jambes
00:42:50ses appuis
00:42:51la sensation
00:42:52c'est des choses parfois
00:42:53qui sont assez subtiles
00:42:55qui se jouent à pas grand chose
00:42:56mais aujourd'hui
00:42:57très heureuse de l'avoir vue
00:42:59retrouver ses sensations
00:43:01et sa fougue
00:43:04Cécilia
00:43:05c'est la seule des finalistes
00:43:07qui est passée
00:43:08par la phase des éliminatoires
00:43:10elle a tiré hier
00:43:12en pool
00:43:13elle a fait 4 victoires
00:43:142 défaites
00:43:15elle a dû passer
00:43:16par un tableau de 128
00:43:17qu'elle a très bien géré
00:43:19en battant une coréenne 15-5
00:43:22donc elle a quand même
00:43:23un peu plus de fatigue
00:43:24dans les jambes
00:43:25que les 3 autres tireuses
00:43:26C'est à noter en effet
00:43:28puisque Cécilia
00:43:29c'est la surprise du chef
00:43:30dans ce tableau
00:43:31qu'elle s'est ouverte
00:43:32en battant au 2ème tour
00:43:33Anna Basta
00:43:34la vice-championne du monde 2022
00:43:36elle est 48ème mondiale
00:43:37et numéro 5 française
00:43:39il y a elle aussi
00:43:40un enjeu d'aller chercher
00:43:41sa place dans le squad des bleus
00:43:44Oulala
00:43:48Cécilia ne comprend pas
00:43:49Je pense qu'elle cherche
00:43:51le fer à un moment donné
00:43:52mais en fait Karlan
00:43:53est bien en défensive
00:43:55du coup sa lame tombe
00:43:57dans ce qu'on appelle le fort
00:43:58c'est à dire que c'est la partie
00:43:59qui est près de la coquille
00:44:00et donc c'est considéré
00:44:02comme une parade
00:44:03de la part de l'Ukrainienne
00:44:04et une riposte
00:44:06et non pas comme une prise de fer
00:44:09C'est les subtilités
00:44:10et donc dans l'intention
00:44:11Cécilia fait bien
00:44:12une prise de fer
00:44:13mais la réalisation
00:44:14n'est pas magnifique
00:44:16Cette retraite-là
00:44:18la française qui reprend
00:44:19l'initiative
00:44:20Notre petit chien fou
00:44:21qui fait beaucoup de feinte
00:44:23Oh magnifique !
00:44:25Magnifique ligne !
00:44:27Alors là il va falloir
00:44:29qu'elle respire un peu Cécilia
00:44:30parce que c'était
00:44:31une touche éprouvante
00:44:32Splendide, regardez
00:44:34c'est ce qu'on appelle
00:44:35une ligne
00:44:36alors là c'est une exception
00:44:37à la règle
00:44:38c'est à dire que
00:44:39même si Olga Karlan
00:44:40avait touché
00:44:41dans la mesure où
00:44:42elle se plante sur
00:44:43la cuirasse de l'adversaire
00:44:44et arrive à dérober
00:44:45c'est à dire que son adversaire
00:44:46ne prend pas le fer
00:44:47et qu'elle plante
00:44:48la lame
00:44:49c'est à dire qu'elle se plie
00:44:50comme ça a été le cas là
00:44:51on accorde la ligne
00:44:52c'est une exception
00:44:53à la règle
00:44:54de l'attaque prioritaire
00:44:55dont on a parlé tout à l'heure
00:45:02Oh magnifique !
00:45:04Encore une fois
00:45:06elle réussit
00:45:07sur sa ligne
00:45:08des deux mètres
00:45:10apparaît à riposter
00:45:12Splendide
00:45:13ce qu'elle nous fait
00:45:14en fond de piste
00:45:15Cécilia, voyez là
00:45:16elle va se protéger la tête
00:45:17parade
00:45:18et riposte direct
00:45:23C'est superbe
00:45:25ce début d'assaut
00:45:26en tous les cas
00:45:27Vous voyez là
00:45:29l'assaut qui se joue
00:45:30en dehors du milieu de piste
00:45:32Cécilia qui réussit
00:45:34à attaquer plus rapidement
00:45:36L'Ukrainienne qui va couper
00:45:38un petit peu le match
00:45:39C'est ça aussi
00:45:40l'expérience
00:45:42Après je pense que
00:45:44Cécilia ne sera pas
00:45:47déçue de pouvoir souffrir
00:45:48un petit peu aussi
00:45:50Olga Karlan
00:45:51ses 29 victoires en Coupe du Monde
00:45:5257 podiums
00:45:54deux bronzes olympiques
00:45:55en individuelle
00:45:56à Londres et Rio
00:45:57si elle est de retour
00:45:58aux affaires
00:45:59depuis 2022
00:46:00c'est pour l'or individuel
00:46:01et rien d'autre
00:46:02à Paris
00:46:03quand bien même
00:46:04quand bien même
00:46:05il pourrait y avoir
00:46:06des décisions au-dessus
00:46:08avec l'annonce du CIO hier
00:46:11Alors moi je suis surprise
00:46:12de cette décision
00:46:13Est-ce qu'elle va demander
00:46:14la vidéo Cécilia ?
00:46:22Elle reste concentrée
00:46:246 à 5
00:46:34Il y a beaucoup de sourire
00:46:35dans cette famille
00:46:36c'est sympa
00:46:38La belle attaque
00:46:39de l'Ukrainienne
00:46:42Il faut les construire
00:46:43ses touches ne viennent pas
00:46:44toutes seules
00:46:45Vous voyez la qualité
00:46:46d'appui d'Olga Karlan
00:46:47qui est toujours
00:46:48très en équilibre
00:46:50Elle a des déplacements
00:46:51impeccables
00:46:53qui lui permettent
00:46:54de bien voir
00:46:55s'ouvrir les cibles
00:46:56presser en même temps
00:46:57l'adversaire
00:47:00Dommage
00:47:05Qu'est-ce que c'est beau
00:47:06cet escrime qu'elle nous propose
00:47:09Dommage
00:47:11Elle arrive à se protéger
00:47:12à faire cette parade
00:47:14Elle n'arrive pas
00:47:15à trouver la cible
00:47:16sur la riposte
00:47:17C'est incroyable
00:47:18On a l'impression
00:47:19qu'elles sont en exhibe
00:47:20Elles sourient constamment
00:47:21Bien jouée
00:47:22Celle-là tu l'as méritée
00:47:23C'est incroyable
00:47:24Parce qu'en plus
00:47:25elles produisent
00:47:26un jeu de grande qualité
00:47:27donc je pense
00:47:28qu'elles s'amusent réellement
00:47:29C'est aussi
00:47:31les côtés positifs
00:47:32de ce sport
00:47:33c'est que c'est très ludique
00:47:34On est dans un
00:47:35jeu un peu d'échec
00:47:36où on construit des stratégies
00:47:38Et là
00:47:40elles sont toutes les deux
00:47:42conscientes de la qualité
00:47:43mutuelle de l'assaut
00:47:45Et clairement
00:47:46c'est ce que Cécilia cherche
00:47:47dans ce que j'appellerais
00:47:48deuxième partie de carrière
00:47:49Elle le confie assez aisément
00:47:51L'an dernier
00:47:52je veux cultiver
00:47:53ma légèreté d'esprit
00:47:55Ça peut évidemment
00:47:56compter
00:47:58de vouloir jouer
00:47:59être rusée
00:48:00Ça peut jouer
00:48:01dans des moments où on est tendu
00:48:02par exemple à 13 partout
00:48:03ou par exemple dans des demi-finales
00:48:04comme ça de Grand Prix
00:48:05Donc ça va dans le sens
00:48:06de cet état d'esprit
00:48:07qu'on voit
00:48:08C'est bon c'est confirmé
00:48:107 partout
00:48:11Super
00:48:12Et on l'a vu
00:48:13sur un des matchs précédents
00:48:14de Cécilia
00:48:15à 14 partout
00:48:17C'était Damien Touya
00:48:18qui l'a coaché
00:48:19On les a vu rigoler ensemble
00:48:22discuter
00:48:23Et je pense qu'effectivement
00:48:24elle a cette volonté aussi
00:48:25de
00:48:26magnifique attaque
00:48:28Et là
00:48:30c'est le moment
00:48:30d'aller chercher
00:48:31cette petite pause
00:48:33Cécilia Bernaire
00:48:35qui
00:48:37retrouve
00:48:39son escrime
00:48:41C'est un moment là où
00:48:43elle est à 3 mètres de nous
00:48:44un peu plus là
00:48:46C'est un moment
00:48:47de repos
00:48:48alors qu'on voit
00:48:49grâce aux images
00:48:50de Christophe Pauly
00:48:51et de ses équipes
00:48:53les plus belles actions
00:48:54il y en a eu
00:48:55dans ce début
00:48:56de demi-final
00:48:57C'est un moment
00:48:58de repos
00:48:59dans ce début
00:49:00de demi-final
00:49:01Très bel assaut
00:49:02vous voyez l'utilisation
00:49:03complète de la piste
00:49:04On le voit
00:49:05selon les matchs
00:49:06il peut y avoir
00:49:07des matchs qui restent
00:49:08centrés au milieu de piste
00:49:09comme entre Zabo
00:49:10et Toré
00:49:11sur la précédente demi-finale
00:49:12chez les Messieurs
00:49:13Là
00:49:14on assiste vraiment
00:49:15à un match
00:49:16où les 14 mètres
00:49:17sont utilisés
00:49:18On va vers l'avant
00:49:19on va vers l'arrière
00:49:20Il y a quelques touches
00:49:21en milieu de piste
00:49:22bien sûr
00:49:23mais c'est un magnifique
00:49:24spectacle
00:49:30C'est important
00:49:31de continuer
00:49:32à bien souffler
00:49:33Je pense qu'il y a
00:49:34quand même un peu de fatigue
00:49:35On lui demande
00:49:36un petit peu d'eau
00:49:44Retrouvé
00:49:46On entend le public
00:49:47et la famille de Cécilia
00:49:48qui est venue
00:49:52Cécilia
00:49:54La Quimperoise
00:49:56C'est un sac d'excrime
00:49:57orléanien
00:49:58qui s'entraîne à l'INSEP
00:50:07Un blocage de Cécilia
00:50:08qui redonne la priorité
00:50:10à l'Ukrainienne
00:50:12qui déroule son attaque
00:50:16Et là vous voyez
00:50:17Cécilia
00:50:18qui part fort
00:50:19pour prendre l'initiative
00:50:20qui ralentit
00:50:21mais sans se bloquer
00:50:22et qui finit
00:50:23au ventre
00:50:24C'est très bien
00:50:25varié de sa part
00:50:27C'est cette notion
00:50:28effectivement
00:50:29d'arrêt
00:50:30qui fait perdre la priorité
00:50:31qui est subtile
00:50:36Là on a vu
00:50:37sur cette dernière touche
00:50:38un mouvement un peu
00:50:39large du bras
00:50:40où Cécilia cherche
00:50:41une parade
00:50:42et sur sa recherche
00:50:43de parade
00:50:44Olga Carlan
00:50:46déploie son attaque
00:50:47sur la préparation
00:50:54C'est l'attaque sur la préparation
00:50:55cette fois-ci
00:50:56de Cécilia
00:50:58qui continue à mettre
00:50:59de l'intensité
00:51:00C'est super
00:51:01ce qu'elle fait pour le moment
00:51:02Prendre de vitesse
00:51:03comme ça
00:51:04Olga Carlan
00:51:11Elle vient faire
00:51:12un petit break là
00:51:13Voilà
00:51:14Vous voyez l'Ukrainienne
00:51:15qui a mis la pression
00:51:16et qui a attendu
00:51:17pour créer le déséquilibre
00:51:18chez Cécilia
00:51:20qui ne sait plus
00:51:21quelle parade
00:51:22tenter
00:51:23C'était très bien fait aussi
00:51:25de la part
00:51:26d'Olga Carlan
00:51:27Elle se quitte par
00:51:2810 partout
00:51:29au tableau d'affichage
00:51:33C'est l'attaque
00:51:35qui part de chez Cécilia
00:51:36Alors
00:51:37il y a un petit temps
00:51:38mais je ne suis pas sûre que
00:51:39elle touche au genou
00:51:40en effet
00:51:49Est-ce qu'ils vont estimer
00:51:51que la première attaque
00:51:52est dans la cuisse
00:51:53et non valable ?
00:51:54Ah oui
00:51:56Ou est-ce qu'ils vont donner
00:51:58un seul mouvement ?
00:51:59C'est ça
00:52:00La question se situe là
00:52:02C'est important
00:52:03Là il y a une salle
00:52:05qui retient son souffle
00:52:06La vidéo n'est pas trop
00:52:07en faveur de Cécilia
00:52:08parce qu'on la voit
00:52:09tomber effectivement
00:52:11d'abord dans les jambes
00:52:12avant de remonter sur cible
00:52:13C'est un peu ce que j'ai vu
00:52:15avec votre regard, Léonore
00:52:16quand on l'a croisée
00:52:18Que va nous dire là ?
00:52:20Espérons qu'elle estime
00:52:21qu'il n'y ait qu'un seul mouvement
00:52:22et que ça fasse partie du...
00:52:25C'est une touche
00:52:27hyper importante
00:52:28Évidemment
00:52:31Cet assaut qui avance
00:52:33Elle change
00:52:36C'est ce qu'on voyait
00:52:37au ralenti
00:52:38Il n'y a pas de problème
00:52:39sur l'analyse de l'arbitre
00:52:40Remercié par Gakarlan
00:52:47On se dit en faveur
00:52:49de l'Ukrainienne désormais
00:52:52Allez
00:52:56Qui part au bluff
00:53:03Alors là, l'arbitre estime
00:53:05que la prise de fer
00:53:06est côté ukrainien
00:53:07Cécilia, elle demande
00:53:09une contre...
00:53:11Vérification
00:53:14Alors, est-ce qu'elle se protège
00:53:16au moment de la prise de fer ?
00:53:17Alors là, elle prend le fer
00:53:22Cécilia demande le contre-temps
00:53:24C'est-à-dire qu'elle dit
00:53:26qu'elle se protège en avançant
00:53:29Alors
00:53:33La prise de fer est quand même
00:53:35sur la partie haute
00:53:37du fer de Cécilia
00:53:39Et elle-même ne fait pas
00:53:41vraiment de mouvements
00:53:43Donc, en termes d'analyse
00:53:45il n'y a pas de soucis
00:53:46sur cette touche
00:53:47Là, il va falloir qu'elle
00:53:49se protège
00:53:50Elle prend l'initiative
00:53:52Ah, voilà
00:53:54Cette fois-ci, elle arrive
00:53:55à bien intercepter le fer
00:54:03Allez
00:54:06Un peu rapide
00:54:08Elle prend la tienne
00:54:11C'est l'attaque
00:54:13de l'Ukrainienne
00:54:15Alors
00:54:17Cécilia se protège
00:54:19Il va falloir aller chercher
00:54:20dans les ressources
00:54:22psychologiques et physiques
00:54:23On sent qu'il y a de la fatigue
00:54:24Dans le vide
00:54:25et derrière
00:54:26la touche
00:54:28Elles ont fait un match
00:54:29extrêmement
00:54:30fatiguant
00:54:31physiquement
00:54:32Je pense que ça commence
00:54:34à compter dans les jambes
00:54:43Elle fatigue
00:54:44Et elle n'a plus de
00:54:46de toute manière
00:54:47de ressources
00:54:48Elle n'a plus d'arbitrage
00:54:49vidéo
00:54:50Cécilia
00:54:51Il faut qu'elle se concentre
00:54:53sur la suite
00:54:54Et la suite
00:54:55est périlleuse
00:54:56Elle est au bord du gouffre
00:54:57Cécilia Berner
00:54:59dans cette demi-finale
00:55:0014-11
00:55:01Touche de match
00:55:10C'est l'attaque
00:55:11C'est fini
00:55:13C'est l'attaque de gauche
00:55:14Exactement
00:55:15Trop courte
00:55:16sur cette fin d'assaut
00:55:17Cécilia Berner
00:55:19qui s'incline
00:55:20en demi-finale
00:55:21face
00:55:22à Olga Carlan
00:55:23qui à nouveau
00:55:25est en finale
00:55:26ici
00:55:27à Orléans
00:55:28Les années passent
00:55:29Carlan continue
00:55:31de briller
00:55:32et elle va défendre
00:55:33Elle peut être fière
00:55:34Cécilia
00:55:35Cette journée
00:55:37C'est une très belle journée
00:55:38En finale
00:55:39Cécilia Berner
00:55:40qui va saluer
00:55:41le corps arbitral
00:55:43et on va voir
00:55:44cette superbe image
00:55:45Elle est félicitée par Olga
00:55:47Je pense qu'elles se sont vraiment fait plaisir
00:55:49sur ce match
00:55:50C'est ce qui se dégageait
00:55:51Alors un peu moins à la fin
00:55:52pour Cécilia
00:55:54mais
00:55:55c'est vraiment
00:55:56une très belle journée
00:55:57Elle a pris plein de repères
00:55:59Oui
00:56:01Elle avait une journée
00:56:02dans les jambes en plus
00:56:03C'est ça
00:56:04Ça compte fort
00:56:05à ce niveau
00:56:07de la journée
00:56:08C'est ça
00:56:09Passer par les qualifications
00:56:10la veille pour ces dames
00:56:11ces messieurs
00:56:13c'était jeudi
00:56:14mais malgré tout
00:56:15c'est quand même
00:56:16un travail supplémentaire
00:56:17des points
00:56:18Elle va en amasser beaucoup
00:56:20au classement mondial
00:56:21Elle va poursuivre
00:56:22sa remontée
00:56:23Son objectif
00:56:24c'est d'être dans le cut
00:56:26parce que
00:56:27le quota équipe
00:56:28il va être là
00:56:29pour la France
00:56:30Clairement
00:56:32il va falloir
00:56:33se faire sa place
00:56:34dans cette intensité
00:56:35dans ce groupe
00:56:36Vous nous rappelez
00:56:38comment ça va se passer
00:56:39individuellement
00:56:40pour en faire partie
00:56:41Il va falloir
00:56:42au 1er avril 2024
00:56:44être dans quel cut
00:56:45niveau français
00:56:46pour intégrer cette équipe
00:56:47En fait
00:56:48il y a effectivement
00:56:50la qualification par équipe
00:56:51qui permet de débloquer
00:56:523 quotas individuels
00:56:53et un quota de remplaçant
00:56:54pour l'épreuve par équipe
00:56:56Dans le top 10 mondial
00:56:57c'est le cas
00:56:58Les Français sont
00:56:59numéro 1 mondial
00:57:00et numéro 1 au classement
00:57:02Donc il y a
00:57:03a priori
00:57:04peu de suspense
00:57:05sur le fait
00:57:06qu'il y aura bien
00:57:08tous ces quotas là
00:57:09Et après il y a une sélection
00:57:10qui se fait en fonction
00:57:11d'épreuves sélectives
00:57:12dans les commissions
00:57:13d'armes
00:57:15Et
00:57:16pour les sabreuses
00:57:17il y a 6 épreuves sélectives
00:57:18La 1ère était Alger
00:57:19Orléans
00:57:21est la 2nde épreuve sélective
00:57:22Il y en aura 4 autres
00:57:23derrière
00:57:24Et à l'issue
00:57:25de ces épreuves
00:57:27il y aura une sélection
00:57:28qui sera faite
00:57:29en fonction des résultats
00:57:30des Français
00:57:31sur ces différentes épreuves
00:57:33Donc voilà
00:57:34Les tireuses
00:57:35qui ont fait
00:57:36demi-finale
00:57:37aujourd'hui
00:57:39elles prennent
00:57:40beaucoup de points
00:57:41en vue de la qualification
00:57:42et
00:57:43la sélection
00:57:45se terminera
00:57:46en mars
00:57:47pour les Françaises
00:57:48Si je ne me trompe pas
00:57:49C'est ça, 1er avril
00:57:51c'est la deadline officielle
00:57:521er avril
00:57:53c'est au niveau international
00:57:54Au niveau des sélections nationales
00:57:55ça aurait pu aller jusqu'en mai
00:57:57mais il se trouve que
00:57:58le choix a été fait
00:57:59d'avoir une sélection
00:58:00qui s'arrête suffisamment tôt
00:58:01pour que les tireuses
00:58:03puissent sélectionner
00:58:04pour les Jeux
00:58:05puissent se préparer
00:58:06sur plusieurs mois
00:58:07et arriver peut-être
00:58:09plus fraîches
00:58:10que sur des sélections
00:58:11qui se terminent tard
00:58:12et qui maintiennent
00:58:13un suspense
00:58:15un peu compliqué
00:58:16Merci pour la précision
00:58:17Au niveau national
00:58:18Léonor, la grande finale
00:58:19chez ces messieurs
00:58:21avec
00:58:22un Français
00:58:23Maxime Pionfetti
00:58:24qui s'est défait
00:58:25de Sébastien Patrice
00:58:27pour ce premier rendez-vous
00:58:28ce soir
00:58:29en demi-finale
00:58:30et qui va disputer
00:58:31sa première finale
00:58:33qui dispute
00:58:34sa première finale
00:58:35en Grand Prix
00:58:36face à l'Allemand
00:58:37Mathias Sabot
00:58:39Les deux ont coupé
00:58:40quelques têtes
00:58:41aujourd'hui
00:58:42Mathias Sabot
00:58:43qui impose très vite
00:58:45son rythme
00:58:46en milieu de piste
00:58:47Il va falloir
00:58:48que Maxime réussisse
00:58:49à s'imposer
00:58:51un peu sur cette zone
00:58:52de la piste
00:58:53On a vu tout à l'heure
00:58:54l'Allemand
00:58:55très très bon
00:58:57sur cette partie-là
00:58:58Considérer l'arbitre
00:58:59que l'Allemand
00:59:00a réparé
00:59:01l'attaque
00:59:03du Français
00:59:04Les scores
00:59:05sur la riposte
00:59:063-0 déjà
00:59:08Alors
00:59:09l'arbitre estime
00:59:11que les deux tireurs
00:59:12recherchent le faire
00:59:13J'avais vu
00:59:14du côté de Maxime
00:59:15qui en fait ici
00:59:17j'ai pas forcément vu
00:59:18du côté de Sabot
00:59:19et que c'est
00:59:20Maxime qui reprend
00:59:21l'initiative
00:59:23Encore une attaque
00:59:24directe
00:59:25de l'Allemand
00:59:26Il va falloir
00:59:27mettre un petit peu
00:59:29de rythme peut-être
00:59:30du côté de Maxime
00:59:31pour le génie
00:59:32de la piste
00:59:33Il va falloir
00:59:35mettre un petit peu
00:59:36de rythme
00:59:37pour le génie
00:59:38un petit peu plus
00:59:39ou au contraire
00:59:40décaler
00:59:42On peut aussi
00:59:43faire le choix
00:59:44de faire une marche
00:59:45très lente
00:59:46très calme
00:59:48pour observer
00:59:49Une attaque directe
00:59:50Ça c'est net
00:59:51Effectivement
00:59:52ça marque les esprits
00:59:54pour le Tarbet
00:59:5516ème mondial
00:59:56Vous voyez
00:59:57au sabre
00:59:58c'est extrêmement important
01:00:00d'avoir un choix
01:00:01en tête
01:00:02au aller
01:00:03L'Allemand estime
01:00:04que Maxime est parti
01:00:06un peu avant le aller
01:00:07Il a arrêté
01:00:08Oh la magnifique
01:00:09parade riposte
01:00:10Vous voyez
01:00:12il s'est vraiment engagé
01:00:13sur le milieu de piste
01:00:14tout en gardant
01:00:15un bon équilibre
01:00:16Il fait cette marche
01:00:18très forte
01:00:19Et il attire Zabo
01:00:20dans sa carte
01:00:21C'est ce qu'on appelle
01:00:22une parade de cartes
01:00:24quand on vient
01:00:25protéger son ventre
01:00:26Q.U.A.R.T.E
01:00:27Ce n'est pas une carte
01:00:28C'est une carte de jeu
01:00:30Le corps est découpé
01:00:31Le corps est découpé
01:00:32Le corps est découpé
01:00:33Le corps est découpé
01:00:34Le corps est découpé
01:00:36Le corps est découpé
01:00:37Le corps est découpé
01:00:38Le corps est découpé
01:00:39On a��t rajouté un viol
01:00:41d'un défenseur
01:00:42C'était maintenant
01:00:43qu'il fallait
01:00:45bien que ce soit
01:00:46?
01:00:47Voila
01:00:49Première phase
01:00:50Il y avait de lapade
01:00:51Le Tff
01:00:52C'était un emplacement
01:00:53pour Gervais
01:00:55Et puis il y a dans la
01:00:56carte
01:00:57un autre
01:00:57vignolet
01:00:58Le training
01:01:00au upside
01:01:01c'était
01:01:02on se dit
01:01:03on va garder
01:01:05cette barrecière
01:01:06Alors voilà, l'Allemand essaye de faire une attaque composée, c'est-à-dire qu'il va faire deux mouvements avec son arme.
01:01:16Et l'arbitre estime que c'est l'échec de la première attaque qui donne la priorité aux Français.
01:01:23Et il a finalement compris après l'explication. On a parté de l'arbitre Mathias Sabot qui se remet.
01:01:28Oui, et puis son père je crois qu'il l'a expliqué aussi. Ça s'est bien fait de la part de Maxime, vous voyez.
01:01:35Il a réussi à bien bloquer l'Allemand pour riposter.
01:01:38Alors là cette fois-ci, le coach de Sabot, qui est aussi son papa, demande une passe avant.
01:01:58Il estime que Maxime a passé le pied arrière devant le pied avant.
01:02:05Il va se mettre en tribune parce qu'il est chou-bouillant en fait, donc il préfère ne pas trop se montrer.
01:02:13Ce n'est pas un bon indicateur pour son fiston là.
01:02:17Ça s'anime entre le père et le fils.
01:02:20Étonnant, en hongrois, leur langue native.
01:02:26Est-ce que Maxime a réussi à rester concentré ?
01:02:30C'est quand même étonnant.
01:02:33Il se remet vite dedans.
01:02:35Bien opposé.
01:02:40Qui reprend deux touches d'avance.
01:02:43La belle parade riposte de l'Allemand encore.
01:02:46Très très costaud sur sa ligne de mise en garde l'Allemand.
01:02:50Qui arrive le premier à 8 touches.
01:02:54Il va s'excuser l'Allemand après cette petite passe d'armes père-fils un peu tendue.
01:03:01Ils ont vu au ralenti qu'il y avait peut-être une passe avant qui avait eu lieu.
01:03:08Ils ont demandé la vidéo mais en deux temps.
01:03:12Encore une fois, c'est quand le pied arrière passe devant.
01:03:18Ce qui n'est évidemment pas autorisé dans la marche réglementaire.
01:03:22Ça l'a été dans le passé.
01:03:24Mais il se trouve que ça a créé des combats, des sprints sur la piste.
01:03:28Et qui pouvaient être dangereux.
01:03:30Donc ça a été supprimé au sabre.
01:03:32C'est autorisé au fleuret et à l'épée.
01:03:34Mais au sabre c'est interdit.
01:03:36Qui n'a pas forcément besoin de ça.
01:03:39Cette arme déjà ultra spectaculaire et dynamique.
01:03:43Et finalement on s'est réconciliés, on en a vu d'autres.
01:03:49Les entraînements doivent être assez intéressants.
01:03:52Les leçons papa-fiston entre Mathias et Vilmos.
01:03:57Ça doit être en termes de décibels assez sympathique à suivre.
01:04:01Mais cela ne nous regarde pas.
01:04:03Surtout ce qu'on aimerait voir c'est un Maxime Pianfetti revenir dans cette grande finale.
01:04:08Ici Orléans, première étape des Grands Prix de cette saison olympique.
01:04:13Voilà, tout de suite.
01:04:15C'est bien de reprendre tout de suite.
01:04:17Parce qu'avec un différentiel de trois touches, il va falloir vraiment rester au contact.
01:04:24Pas deux fois.
01:04:27L'adaptation d'Allemand.
01:04:29Il vient de prendre une touche au ventre.
01:04:33Il ajuste sa paradriposte sur la suivante.
01:04:39La recherche de paradriposte du français.
01:04:42Mais l'Allemand déroule.
01:04:44Grosse intelligence situationnelle.
01:04:46Une décision hyper rapide.
01:04:48On le sent un peu sans solution pour le moment Maxime.
01:04:51En milieu de piste, il n'arrive pas à construire et à provoquer.
01:04:57Il va peut-être changer un petit peu ses préparations pour déstabiliser l'adversaire.
01:05:02Voilà, très bien fait.
01:05:09Il est sur le fil du hallet Maxime à chaque fois.
01:05:12Mais ça passe. L'arbitre ne met pas de carton jaune.
01:05:15Puisque, avec la rapidité de cette arme, partir avant l'adversaire peut être un véritable avantage.
01:05:21Oh là là !
01:05:23Ça a fonctionné.
01:05:25L'arbitre ne met pas de carton jaune.
01:05:27Puisque, avec la rapidité de cette arme, partir avant l'adversaire peut être un véritable avantage.
01:05:32Oh là là !
01:05:34Ça a fonctionné.
01:05:36Ça a fonctionné.
01:05:45Il reste devant.
01:05:50Maxime n'arrive pas pour le moment à le gêner.
01:05:52Il est en réaction.
01:05:54Il se fait aspirer dans les parades de l'anneau.
01:05:58En train de faire cavalier seul, Mathias Sabot.
01:06:07Touche par touche.
01:06:11Voilà, ça c'est une décision.
01:06:13Il n'en avait pas tenté depuis le début.
01:06:17Ou une seule peut-être.
01:06:20Très belle parade riposte.
01:06:22Vous voyez, il s'engage.
01:06:24Il vient opposer à nouveau dans cette carte.
01:06:26S'il en avait fait une puisqu'on en a parlé.
01:06:30Et il riposte à la tête.
01:06:36Il est un peu large sur son attaque, Maxime.
01:06:40Il fait un mouvement parasite.
01:06:42Il est moins directement sur la cible.
01:06:44Et visuellement, ça donne l'impression que l'Allemand est plus vite sur cible.
01:06:50Alors là, on ne peut pas le juger sur la toute fin de touche.
01:06:53Il faudrait voir le démarrage.
01:06:55Il n'y a pas de changement.
01:06:57C'est confirmé en tout cas par l'arbitre.
01:06:59Voilà, ça c'est le jeu.
01:07:06Je n'aime plus trop ces appuis en fin de journée non plus.
01:07:09Oui, et le genou qui est un petit peu pris.
01:07:19Et oui, 6 assauts pour être titré ici.
01:07:25C'est évidemment hyper exigeant.
01:07:32Voilà, c'est ça le jeu.
01:07:35Maxime n'a pas beaucoup utilisé cette possibilité de faire tomber dans le vide.
01:07:40Là, il l'a très bien amené.
01:07:42S'il arrive à en mettre 2 ou 3 comme ça...
01:07:51Il est parti un peu rapidement le Français.
01:08:05Oh la vache !
01:08:07Je pense qu'il va vérifier justement le jeu de jambes.
01:08:10Est-ce qu'il n'y a pas de passe avant ?
01:08:12Je n'ai pas pu voir sur l'instant.
01:08:14Trop concentré.
01:08:16L'effet de la lame.
01:08:26C'est un peu compliqué.
01:08:29Non, pas ça.
01:08:36Rien ne bouge dans la décision.
01:08:4014 à 10.
01:08:42La touche est rajoutée au Français qui va devoir réussir un petit exploit.
01:08:47Malgré tout, ça s'est déjà vu évidemment.
01:08:54Trop court, trop juste.
01:08:56Partez de loin, Maxime Pianfetti.
01:08:59C'est un titre qui revient ici en Orléans à Mathias Sabot, le Français en demi-finale.
01:09:07C'est un Allemand qui est titré ici pour la première fois à ce niveau de compétition.
01:09:13Le 8e mondial qui se joue de notre Français.
01:09:1816e mondial, Maxime Pianfetti.
01:09:21C'est l'expérience qui a parlé.
01:09:23On a vu Maxime très gêné sur ce milieu de piste.
01:09:25Comme l'Italien sur le match précédent, Toré.
01:09:28On a vu un Mathias Sabot extrêmement agressif, très précis sur ses appuis.
01:09:33Et qui a vraiment réussi à prendre l'ascendant sur le milieu de piste.
01:09:44Défaite du Français, Maxime Pianfetti.
01:09:47C'était son premier rendez-vous en finale de ce niveau de compétition Grand Prix.
01:09:54Mais il a été déjà vice-champion du monde.
01:09:57Évidemment, il y a beaucoup de regrets à chaud.
01:10:00Il saura trouver le Français, le positif, évidemment, à l'issue de cette soirée.
01:10:08Lui qui a quitté l'INSEP à la rentrée avec les frères Patrice pour s'entraîner à Paris.
01:10:17Et qui, avec cette belle journée, se donne de quoi y croire.
01:10:24Évidemment, dans son objectif d'être titré côté de Paris.
01:10:29Ce sont des précieux points aussi pour la sélection des sabreurs messieurs.
01:10:34Alors, ils ne sont pas aussi bien classés que les filles.
01:10:38Mais ils ont quand même gagné les championnats d'Europe, fait 4ème aux championnats du monde.
01:10:41Ils ont fait 5ème à la dernière Coupe du Monde.
01:10:43Donc, pour le moment, ils sont dans les sélectionnés provisoires au jeu.
01:10:48Ce qui signifie 3 possibilités de sélection.
01:10:53Avec, effectivement, des points importants en 2ème et 3ème aujourd'hui pour Maxime et Sébastien.
01:11:00Avec une grosse densité, effectivement, côté français.
01:11:04On n'en a pas vu aujourd'hui dans ces demi-finales.
01:11:07Mais il y a des pays extrêmement dangereux.
01:11:10On pense à la Corée du Sud, qui est un client dans ce contexte.
01:11:14Effectivement, cette journée frit du bien aux sabres masculins français.
01:11:19Place à ces dames, avec le sourire de Manon Happy qui brûle.
01:11:23Et c'est une nouvelle finale pour elle, ici, à Orléans.
01:11:27Et elle retrouve une immense rivale.
01:11:30Une habituée au podium mondiaux, Olga Karlan, que l'on a vue, il y a quelques minutes,
01:11:35s'imposer face à Cécilia Berder.
01:11:40Mais Manon Happy-T-Brunet va lui offrir une autre résistance encore.
01:11:47Parce qu'il y a ce supplément d'âme, vous en parliez tout à l'heure,
01:11:50dévoluée à la maison dans un contexte qu'elle sait faire sien et où elle a déjà brillé et gagné.
01:11:56Manon Happy-T-Brunet, comme son adversaire, me direz-vous.
01:11:59Mais ça va être un sacré assaut.
01:12:01Le speaker a annoncé trois victoires à Orléans pour Olga Karlan.
01:12:05Je crois qu'il y en a deux pour Manon.
01:12:07Autant vous dire qu'on a des habitués des finales orléanaises.
01:12:12Ça s'annonce être un très beau match encore.
01:12:15Est-ce que Olga Karlan va avoir récupéré, après la demi-finale, très très active sur Cécilia ?
01:12:24Sur le plan physique, peut-être un petit avantage pour Manon après les demi-finales qu'on a pu voir.
01:12:322010, 2013 et 2014 pour les trois titres d'Olga Karlan.
01:12:37Elle n'était pas revenue sur la première édition en Grand Prix en 2021,
01:12:42mais était revenue l'an dernier.
01:12:44Rien à voir malgré tout cette année avec cette approche des Jeux Olympiques
01:12:50et puis avec un peu plus d'entraînement aussi.
01:12:52On a parlé d'un show télévisé qu'elle avait fait.
01:12:54Celles et ceux qui ne suivent pas forcément de manière précise et alanée l'actualité du sabre.
01:13:01Elle avait tout simplement fait un break et avait participé notamment à un jeu télé
01:13:05qui n'est autre que Danse avec les Stars, l'édition ukrainienne.
01:13:09Elle avait terminé deuxième.
01:13:11On ne la lui fait pas en chorégraphie, vous l'aurez compris.
01:13:13On ne la lui fait pas physiquement.
01:13:15Mais il y a peut-être aussi ce petit avantage malgré tout pour Manon Apitié-Brunet.
01:13:20La grande finale chez ces dames avec Manon Apitié-Brunet.
01:13:24La Française qui allume vert à droite de l'écran face à Olga Karlan.
01:13:28Deux tireuses qui se connaissent par cœur.
01:13:32Objectif troisième titre pour la Française.
01:13:37On a vu une Manon très concentrée pendant la journée
01:13:40qui a réussi à se dominer de situations un peu difficiles sur les premiers tours.
01:13:45Et même tout à l'heure, elle était menée face à Sarah.
01:13:47Elle a su renverser la vapeur et prendre l'ascendant.
01:13:53Vainqueur de ce duel franco-français face à la numéro 1 mondiale,
01:13:57Manon Apitié-Brunet.
01:13:59La qualité des appuis d'Olga Karlan.
01:14:02Elle réussit à faire échouer l'attaque de Manon à 2 centimètres.
01:14:06Ce qui lui permet de riposter assez simplement.
01:14:10Encore une très belle attaque.
01:14:12Elle a réussi à faire échouer l'attaque de Manon à 2 centimètres.
01:14:15Elle a réussi à faire échouer l'attaque de Manon à 2 centimètres.
01:14:18Elle a réussi à faire échouer l'attaque de Manon à 2 centimètres.
01:14:22Elle a réussi à faire échouer l'attaque de Manon à 2 centimètres.
01:14:25Elle a réussi à faire échouer l'attaque de Manon à 2 centimètres.
01:14:28Très belle attaque.
01:14:30Parfaitement ajustée au niveau de la distance.
01:14:32Il va falloir que Manon remette comme elle a su le faire tout à l'heure.
01:14:36Son rythme.
01:14:48Elle va prendre un carton jaune l'Ukrainienne.
01:14:51Elle devait penser avoir touché.
01:14:54Elle s'est retournée.
01:14:59En fait, on met un carton jaune parce que ça peut être dangereux.
01:15:02Si il y a une riposte sur la tête à l'arrière du masque, ça peut être dangereux.
01:15:07Elle ne peut pas se retourner.
01:15:09En effet, ça fait partie des règles de base.
01:15:11Quand on commence les scrims, la première chose qu'un éducateur va vous dire.
01:15:18Bien fait de la part de Manon.
01:15:20Elle a bien saisi le mouvement de bras de Karlan.
01:15:24L'étincelle dont avaient besoin ces 3500 personnes qui ont fait écho.
01:15:29Évidemment pour la locale de l'étape.
01:15:31Mais Olga Karlan reprend tout de suite.
01:15:34Un peu de large.
01:15:36Il y a un ralentissement de l'Ukrainienne.
01:15:38Je ne vois pas de blocage.
01:15:40Ça peut être accentué par la vidéo.
01:15:42On la voit repartir.
01:15:46J'ai l'impression de voir un mouvement continu.
01:15:55Après son blocage, c'est bien l'Ukrainienne qui repart.
01:15:59Qui développe son attaque.
01:16:01Parfois quand on a un doute, c'est bien d'être fixé aussi.
01:16:04Et de savoir à quoi s'en tenir pour la suite.
01:16:07Là, Manon essaie de faire une reprise d'attaque.
01:16:10Mais elle est tombée dans le vide initialement.
01:16:13Il y a quand même un temps de riposte.
01:16:16Il y a des modes d'arbitrage.
01:16:18Dernièrement, il donne de plus en plus les reprises d'attaque.
01:16:20C'est une tentative de s'adapter à cette règle-là pour Manon.
01:16:27Mais c'était trop juste.
01:16:29Elle enchaîne.
01:16:35Qu'est-ce qu'elle recule bien encore une fois.
01:16:37Elle pousse, elle pousse, elle pousse.
01:16:39Et elle vient finir.
01:16:41Elle ralentit un peu son mouvement pour aller chercher la cible.
01:16:44Et elle s'est ouverte la manchette cette fois-ci.
01:16:47Elle est en plus à grande distance de Manon.
01:16:52Un peu perdue pour le moment, Manon.
01:16:57Elle attaque, elle attaque, elle met du rythme.
01:16:59Mais vous allez voir à la fin, elle va ralentir un petit peu
01:17:01avant d'aller poser sa touche.
01:17:04Voilà, pour trouver la manchette.
01:17:10C'est extrêmement précis.
01:17:13C'est clairement magnifique ce qu'elle vient de réaliser
01:17:17alors que Manon Brunet est en train de profiter de cette pause
01:17:21pour évoquer cette première partie de finale avec Christian Bauer,
01:17:25son entraîneur, avec qui elle évolue au quotidien ici à Orléans
01:17:33dans une académie privée.
01:17:35Il s'entraîne également son mari.
01:17:38On vient d'entendre.
01:17:42Il est juste derrière nous, en effet.
01:17:48Je pensais qu'il y aurait peut-être une petite difficulté physique
01:17:52pour Carlane sur cette première partie de match.
01:17:54Elle n'a pas du tout semblé être attente.
01:17:59Il va falloir une grosse révolte du côté de Manon
01:18:02pour aller remonter ce différentiel.
01:18:04Mais c'est bien parti.
01:18:06Du courage lui a dit son mari Bolladé.
01:18:09Et tout de suite, elle en montre.
01:18:13Elle a remis un peu plus de rythme sur jambes.
01:18:15C'est bien.
01:18:20Deux touches d'affilée.
01:18:22Elle a remis cette vivacité dans le travail d'appui.
01:18:27Elle nous faisait la remontée qu'elle a faite contre Sarah tout à l'heure.
01:18:31Sarah Balzer en demi.
01:18:34Cette fois-ci, il donne l'attaque directe.
01:18:37Je pensais qu'il y avait une parade.
01:18:39Olga Carlane, pensez comme vous.
01:18:41En tout cas, c'est ce qu'elle s'était figuré.
01:18:46On va voir si l'arbitre change.
01:18:50De mon point de vue, elle était quand même assez nette.
01:18:59Il y a le cœur et il y a la raison qui vont parler sur ce moment.
01:19:04L'envie de voir la Française grappiller un peu de son retard.
01:19:08Je pense qu'il va changer.
01:19:13Manon le savait. Il n'y a pas de difficulté là-dessus.
01:19:18Est-ce que c'est 4 ou 5 au niveau du score ?
01:19:20Ça devrait être 4 pour la Française, évidemment.
01:19:23Il est de moins 3. On repasse à moins 5.
01:19:28Pas la même chose.
01:19:29C'est bien. Elle est un peu mieux sur la distance.
01:19:36Elle gêne un peu plus avec son sabre.
01:19:38Elle a saisi l'erreur de Carlane.
01:19:41Carlane, quand elle attaque, ça lui arrive d'être un peu rapide.
01:19:47C'est très bien ce qu'elle vient de faire, ces deux touches.
01:19:52Elle met son sabre devant.
01:19:56Carlane cherche à composer un peu trop.
01:19:58Elle n'arrive pas à allumer dans le temps des scrims
01:20:00puisqu'il y a un temps de blocage des appareils.
01:20:03Et à nouveau.
01:20:07Et si ?
01:20:09Très bien de revenir comme ça après la pause.
01:20:17Et voilà, l'attaque qui touche.
01:20:21Dans un mouchoir de poche pour revenir à une unité de retard
01:20:27pour Manon Apiti Brunet.
01:20:28Et si c'était la spéciale ici dans ce Zenith ?
01:20:34Et encore.
01:20:37Elle est de retour.
01:20:42Elle a remis sa qualité d'appui à Manon.
01:20:45Elle a refait cinq touches de suite en faveur de la cinquième mondiale.
01:20:57C'est bien construit cette fois-ci de la part de Olga Carlane.
01:20:59Vous voyez qu'il s'est un peu moins précipité.
01:21:01Elle a accepté de faire un petit temps d'arrêt sur son attaque.
01:21:07Éviter de s'emballer.
01:21:10Allez Manon, il faut conserver ce rythme.
01:21:16Et bien joué !
01:21:18Vous voyez l'explosivité du bras qui jaillit.
01:21:2410 partout.
01:21:32Allez.
01:21:34Temps de souffler.
01:21:36C'est bien vu.
01:21:41Cette fois-ci, c'est l'Ukrainienne qui jaillit sur la préparation.
01:21:46Au moment où on pouvait peut-être se dire que physiquement,
01:21:50c'était peut-être là que la Française pouvait profiter.
01:21:56Elle arrive quand même à trouver ses attaques un peu plus directes.
01:22:00C'est bien fait.
01:22:12La voilà !
01:22:14La voilà !
01:22:16Là, c'est des touches un peu complexes à arbitrer.
01:22:18Parce qu'il y a effectivement un petit blocage du côté d'Olga Carlane.
01:22:22Est-ce que c'est suffisamment fort pour être interprétée
01:22:25comme un échec d'attaque qui redonne la priorité à Manon ?
01:22:32Donc là, vous voyez, il y a l'échec de l'attaque de Manon.
01:22:35Donc, Olga Carlane repart.
01:22:37Mais elle fait ce petit appui en repartant
01:22:40qui peut lui faire perdre la priorité.
01:22:46C'est ce qu'elle espère en tout cas.
01:22:48Manon, la pitié brûlée.
01:22:49Il parlemente en tout cas.
01:22:52Oui, il change de décision.
01:22:54Oui, Manon qui passe devant.
01:23:00Après ce décryptage de l'arbitre.
01:23:0412-11
01:23:09Du verre de grâce.
01:23:10Oui !
01:23:12Elle l'a refaite sur ces moments-là.
01:23:14C'est bien fait.
01:23:15C'est bien fait.
01:23:16C'est bien fait.
01:23:17C'est bien fait.
01:23:18Elle l'a refaite sur ces mouvements de bras d'attaque de Carlane.
01:23:23C'est bien fait, ça.
01:23:289 touches à 2 sur les 11 dernières en faveur de la Française.
01:23:33Alors, encore un petit chèque au niveau de la...
01:23:39Incroyable.
01:23:40Il y avait quand même 8-2 à la pause.
01:23:438-2, 9-4.
01:23:45Et la Française, comme en demi-finale, nous gratifie d'une remontada.
01:23:53Il fallait chercher ce titre.
01:23:59Je pense que...
01:24:00Je ne sais pas si Carlane a raison de demander,
01:24:02parce qu'elle est quand même un peu large aussi au niveau de son bras.
01:24:07Vous sous-entendez que potentiellement,
01:24:10elle qui demande ce recours pourrait se voir perdre la touche.
01:24:14Non, voilà.
01:24:15C'est confirmé.
01:24:17Je suis surprise qu'elle l'ait demandé à ce moment-là,
01:24:19parce que ce n'est pas une touche vraiment...
01:24:25Elle n'ose plus y aller.
01:24:26Elle n'ose plus y aller.
01:24:27Elle n'ose plus y aller, Carlane.
01:24:29Vous avez vu cette hésitation pour ne pas prendre la contre-attaque ?
01:24:33Et du coup, elle se retrouve en déséquilibre arrière.
01:24:41Et Manon qui déploie cette magnifique attaque,
01:24:44finissant en banderole, là, sa spéciale.
01:24:4714-11.
01:24:50Trois opportunités données à la Française
01:24:54de s'offrir un troisième titre ici à Orléans.
01:25:03Il va falloir serrer jusqu'au bout, c'est Olga Carlane,
01:25:05mais elle est bien, Manon, là.
01:25:06Et garder cette lucidité jusqu'au bout.
01:25:14Magnifique ! Et l'attaque directe.
01:25:17Manon Apiti Brunet.
01:25:19Mais quelle remontée !
01:25:21Incroyable spécialiste des remontadas jusqu'au bout.
01:25:27Incroyable ce qu'elle vient de faire, Manon.
01:25:29Prophète en son pays à nouveau, Manon Apiti Brunet,
01:25:34qui remporte le titre ici.
01:25:38Et donne aussi de grosses informations à la concurrence.
01:25:44A 221 jours des JO, avec cette victoire,
01:25:48la troisième personnelle à Orléans face à Olga Carlane,
01:25:52s'il vous plaît, excusez du peu.
01:25:55Magnifique journée de la part de Manon, et quelle lucidité.
01:25:59A plusieurs reprises aujourd'hui,
01:26:01elle a eu des temps difficiles à gérer,
01:26:04qu'elle a parfaitement abordé, négocié.
01:26:09Ça c'est important aussi, cette capacité à rester dans le match,
01:26:12même quand on est mené à 8-2 face à Olga Carlane,
01:26:15pouvoir revenir.
01:26:19Et avec Beau Lavey, Apiti, son mari qui vient la féliciter,
01:26:24il était déjà là en coulisses, on l'a entendu,
01:26:27tout près de la bise, pour encourager sa compagne,
01:26:33qui est revenue du diable Beauvais.
01:26:37On aura l'occasion, après les podiums,
01:26:40de lui demander un petit peu ce qu'elle a ressenti,
01:26:44ce qu'elle a mis en place, ce qui s'est dit aussi
01:26:46avec Christian Bauer au moment de cette pause,
01:26:48parce qu'elle était en souffrance à ce moment-là, Léonore.
01:26:51Qu'est-ce que vous retenez de cette finale de Notre Française ?
01:26:55Je retiens en premier lieu sa capacité à rester mobilisée
01:26:59dans un contexte et un score très compliqué
01:27:02face à une adversaire extrêmement redoutable,
01:27:05et puis aussi cette capacité à changer de rythme
01:27:10dans ces temps un peu plus compliqués,
01:27:12à remettre de l'intensité, de la surprise,
01:27:15à gêner vraiment l'adversaire par ses actions très rapides.
01:27:20Elle a réussi à le faire vraiment plusieurs fois aujourd'hui,
01:27:24il y a des sensations à garder pour Manon de ce côté-là,
01:27:27et cette concentration.
01:27:29Félicité par Sarah Nantia, les filles de l'équipe de France,
01:27:33Pauline Lollard.
01:27:36Cette équipe de France, elle est lancée vers un piot,
01:27:42et c'est une équipe qui vit au quotidien,
01:27:46ou quasiment ensemble,
01:27:48et forcément ces moments qu'on partage au-delà de l'équipe de France.
01:27:51C'est vraiment un escrime-circus qui se balade toute l'année,
01:27:55il suffit de les voir en coulisses,
01:27:57quasiment se préparer en même temps,
01:28:00à côté les unes des autres.
01:28:02Et ce clan appétit bruné,
01:28:05qui célèbre donc ce troisième succès de Manon ici à domicile.
01:28:11Elle célèbre avec les partenaires de l'équipe de France,
01:28:14elle célèbre avec les partenaires de l'académie avec laquelle elle s'entraîne à Orléans.
01:28:21Avec ce cercle d'escrime,
01:28:24et ce Christian Boriola, l'ancien quadruple champion olympique,
01:28:29qui accueille ses champions et championne avec l'académie aussi,
01:28:35Christian Boer qui est installé.
01:28:38C'est un lieu d'élite dont dispose cette ville d'Orléans,
01:28:44avec Patricia Reggin, sa présidente à sa tête,
01:28:48qui organise cet événement,
01:28:51qui était un petit peu stressé avant ce rendez-vous ici aux élites,
01:28:55c'est toujours une sacrée organisation.
01:28:57C'est une sacrée organisation,
01:28:58accueillir les filles et les garçons sur trois jours,
01:29:01avec un timing serré,
01:29:03il peut y avoir des aléas,
01:29:04il peut y avoir des problèmes de matériel,
01:29:06il peut y avoir des blessures,
01:29:07il peut y avoir tout un tas d'événements,
01:29:11et c'est forcément très stressant.
01:29:14Et puis 3500 personnes qui viennent assister à ces finales,
01:29:18c'est une responsabilité aussi.
01:29:20Ils peuvent compter sur les Orléanaises pour bien figurer quasiment chaque année.
01:29:27C'est incroyable, assurer le spectacle et fidéliser ce public.
01:29:33Patricia Reggin qui nous disait à quel point aussi,
01:29:36le fait de voir ces champions sur une semaine,
01:29:41avec Bola Deapiti,
01:29:43qui est dans les environs aussi hyper heureux pour sa compagne,
01:29:48évidemment,
01:29:49à quel point ça permettait aussi de drainer des nouvelles inscriptions,
01:29:55des nouvelles licences,
01:29:56parce que pendant une semaine,
01:29:58avec des essais dans la salle d'armes du club,
01:30:03jusqu'à ce rendez-vous de samedi,
01:30:05c'est plein d'enfants,
01:30:07plein de nouveaux venus qui viennent découvrir.
01:30:09Vous voyez cette salle remplie,
01:30:11ce Zénith rempli,
01:30:12et à quel point c'est cette vitrine aussi
01:30:15qui permet aux plus jeunes de venir et de rester.
01:30:20Et puis là, j'ai envie de vous dire,
01:30:21on a assisté à des demi-finales et des finales à la fois spectaculaires,
01:30:25en même temps très fair-play,
01:30:27avec des athlètes qui sourient,
01:30:29qui se font plaisir.
01:30:30On voit aussi, au-delà de la compétition,
01:30:33tout le plaisir que ça peut être de pratiquer les scrims,
01:30:36de jouer.
01:30:38C'est un sport qui est à la fois physique, technique,
01:30:41tactique, psychologique,
01:30:43qui est très, très complet,
01:30:44et effectivement,
01:30:45pour les jeunes enfants qui assistent à ces finales,
01:30:48je pense que ça peut être une vraie source de motivation
01:30:51pour débuter ce magnifique sport.
01:30:54Avec, eh bien, ces podiums
01:30:57que l'on va vivre ensemble sur Sport en France.
01:31:00On essaiera ensuite de retrouver Manon Apiti Brunet
01:31:04après ce troisième titre à la maison.
01:31:07Mais avant cela,
01:31:09les podiums, messieurs,
01:31:11avec, aujourd'hui,
01:31:14sur cette cérémonie,
01:31:16cinq Français et Françaises
01:31:18dont vous allez pouvoir voir les visages,
01:31:21sans masque cette fois,
01:31:23avant les Jeux Olympiques.
01:31:26Et c'est bon d'en voir deux sur la boîte aussi,
01:31:30chez ces messieurs,
01:31:32avec, en troisième place,
01:31:35notamment Sébastien Patrice,
01:31:38le cadet des Frères Patrice,
01:31:41qui va se retrouver avec Pietro Toré,
01:31:45l'Italien, à la troisième place du podium.
01:31:49Un magnifique résultat pour les garçons aussi.
01:31:53On les revoit de plus en plus régulièrement
01:31:56sur les podiums.
01:32:00De ses 23 ans,
01:32:02Sébastien Patrice, effectivement,
01:32:05qui est en train de se faire une place
01:32:08pas loin du top 10, désormais,
01:32:11pour lui, avec cette troisième place.
01:32:14Les points en Grand Prix valent cher,
01:32:17donc ça va leur permettre, effectivement,
01:32:20de bien soigner leur classement.
01:32:23C'est important, parce qu'on parlait de Cécilia
01:32:26qui doit repasser par les phases de poules
01:32:29avec cette première journée.
01:32:31Quand on est dans les 16 premiers mondiaux,
01:32:34on s'évite ce passage des qualifications,
01:32:37qui est très difficile.
01:32:39On l'a vu chez les Françaises, notamment.
01:32:42On a eu 5 victoires sur 6 en poules
01:32:45et qui se sont retrouvées avec des matchs compliqués.
01:32:48On en a perdu plusieurs la première journée,
01:32:51y compris une des membres de l'équipe de France
01:32:54des derniers championnats du monde, Caroline.
01:32:57C'est une étape difficile.
01:32:59Quand on arrive à progresser au classement
01:33:02et s'éviter cette partie, c'est bien.
01:33:07Maxime Piorfetti, le Tarbé,
01:33:09qui se sera offert une finale un peu courte,
01:33:12non pas physiquement, mais en termes de clairvoyance
01:33:15face à Mathias Sabot,
01:33:17qui aura fait une journée extraordinaire.
01:33:20Oui, journée extraordinaire,
01:33:22parce que Maxime était quand même on fire.
01:33:25Il a fait une fantastique journée.
01:33:28Il doit y avoir un peu de frustration.
01:33:31Quand on est si bien, on a envie d'aller au bout.
01:33:34Mais bon, ça viendra pour Maxime.
01:33:38Il a malgré tout le sourire.
01:33:41Et ça reste une très belle journée, en effet.
01:33:46Mathias Sabot, qui comme son papa,
01:33:49en son temps, va pouvoir monter
01:33:52sur la plus haute marche du podium ici à Orléans.
01:33:55On a vu une belle passe d'armes,
01:33:58si je peux me permettre,
01:34:00le jeu de mots avec ce dernier tout à l'heure,
01:34:03en pleine finale.
01:34:06Mathias Sabot va recevoir sa médaille d'or.
01:34:09Sa première médaille d'or en Grand Prix.
01:34:12Il avait été finaliste en Grand Prix
01:34:15il y a une dizaine d'années sur ce circuit mondial.
01:34:18Mais c'est la 1re fois qu'il se retrouve
01:34:21sur la plus haute marche du podium.
01:34:24Et l'hymne allemand qui va pouvoir retentir
01:34:27dans quelques secondes.
01:34:31Très belle compète de l'allemand.
01:34:37Et puis la présidente, voilà...
01:34:40Et voilà, à l'image de Patricia Regigny,
01:34:43on en parlait tout à l'heure, la présidente
01:34:46de ce club d'escrime orléanais.
01:34:49Je voudrais remercier tous nos partenaires
01:34:52qui nous font des beaux cadeaux.
01:34:55Je viens de donner un McDonald's
01:34:58avec des différentes récompenses.
01:35:04C'est une compétition qui vit aussi
01:35:07grâce au soutien des partenaires
01:35:10et des bénévoles qui sont très nombreux chaque année.
01:35:28Sous-titrage ST' 501
01:35:58...
01:36:28Les larmes n'étaient pas loin.
01:36:31Elles sont même toutes proches
01:36:34pour un Mathias Zabot hyper ému.
01:36:37C'est finalement hyper rare.
01:36:40C'est les 8e mondial, mais il y a une telle densité
01:36:43qu'on ne gagne pas toutes les semaines.
01:36:46Une victoire sous un Coupe du Monde
01:36:49en Grand Prix, c'est exceptionnel.
01:36:52Une victoire en Grand Prix, ça l'est encore plus.
01:36:55C'est vraiment un moment extraordinaire.
01:36:58Mathias Zabot a déjà une belle carrière derrière lui.
01:37:01C'est un tireur qui était peut-être
01:37:04un peu moins sur le devant de la scène ces derniers temps.
01:37:07Revenir là, pour lui,
01:37:10c'est effectivement une grande émotion.
01:37:13Il est né en Roumanie,
01:37:16il fait partie de la minorité hongroise.
01:37:19Au moment de l'adolescence,
01:37:22c'est l'occasion pour l'Allemagne
01:37:25de prendre cette nationalité,
01:37:28puisqu'ils étaient installés en famille en Allemagne.
01:37:31On a vu à quel point il était identifié
01:37:34à cette patrie d'adoption avec cette émotion
01:37:37au moment d'entendre l'hymne allemand
01:37:40et toutes ses significations dans cette année.
01:37:43Vous en savez quelque chose, Léonor,
01:37:46vous qui avez participé 3 fois au jeu,
01:37:50c'est les rares moments où on peut savourer, non ?
01:37:53C'est une année qui va être extrêmement éprouvante,
01:37:56longue, avec une tension permanente.
01:37:59Effectivement, de pouvoir relâcher
01:38:02à l'issue d'une journée comme ça,
01:38:05on a vu que les émotions lâchaient.
01:38:08Le voilà en photo avec son papa.
01:38:14Et bouclé, c'est une belle image
01:38:17pour les suiveurs du sabre international
01:38:20que de voir le papa et le fiston
01:38:23sacrés à 25 ans d'intervalle ici
01:38:26à Orléans.
01:38:29Mathias Sabot titré dans ce tableau
01:38:32qui a aussi consacré 2 Français
01:38:35présents sur le podium de bonne augure
01:38:38à quelques mois de ce qui se passera
01:38:41au Grand Palais.
01:38:44Je ne vous fais pas de dessin,
01:38:47on en a déjà beaucoup parlé,
01:38:50et c'est encore plus fort chez ces dames
01:38:53avec ce podium qui va se déployer
01:38:56et ce ne sont pas 2 Français
01:38:59qui vont monter sur ce podium
01:39:02mais ces 3 drapeaux bleu blanc rouge
01:39:05qui sont actuellement lissés sous nos yeux.
01:39:08Magnifique l'image, 3 drapeaux français,
01:39:11c'est la journée qu'elles ont fait les filles.
01:39:14Manon Abiti Brunet, Cécilia Berder
01:39:17et Laura Balzer
01:39:20les 3 Françaises
01:39:23qui sont sur le podium aujourd'hui
01:39:26avec pour 2 d'entre elles
01:39:29une présence dans le top 5 mondial
01:39:32et elles sont accompagnées
01:39:35de Jacquarlane, légende de la discipline
01:39:38c'est un podium 4 étoiles
01:39:41dans ce tableau féminin
01:39:44ici à Orléans
01:39:47qui dit aussi de l'importance de ce rendez-vous
01:39:50dans le calendrier du sabre mondial
01:39:53et on va déguster évidemment
01:39:56ce podium ensemble
01:40:08ça fait quoi à chaud Léonore ?
01:40:11ces rendez-vous où vous venez de faire
01:40:14une journée complète, vous êtes rincée
01:40:17il y a ce podium là
01:40:20comment on l'appréhende
01:40:23quand on est un champion ou une championne
01:40:26il y a du soulagement ou il peut y avoir
01:40:29quand même un petit peu encore d'amertume
01:40:32ou on l'a digéré déjà
01:40:35Cécilia est un peu frustrée
01:40:38elle est à la maison
01:40:41elle a envie de la gagner cette compétition
01:40:44il y a de la frustration
01:40:47et en même temps il y a de la satisfaction
01:40:50d'être encore une fois sur le podium
01:40:53toujours aussi détendue
01:40:56Cécilia je pense qu'elle peut vraiment être
01:40:59heureuse de cette journée, de ce retour
01:41:02je pense qu'effectivement l'objectif
01:41:05dans un premier temps de se dire de revenir
01:41:08dans les 16 réussissant ce podium là
01:41:11elle en fait tomber sa médaille
01:41:14je pense qu'en revanche du côté de Cécilia
01:41:17il y a une grande satisfaction
01:41:20même si maintenant sa pierre précieuse
01:41:23elle s'appelle Ambre à 19 mois
01:41:26qui était dans les gradins toute la journée
01:41:30elle a encore les yeux grands ouverts
01:41:3319 mois et si elle n'aura pas la mémoire
01:41:36pour se souvenir de ce rendez-vous
01:41:39sa maman a pris beaucoup de kiff
01:41:42en tout cas sur les 48 dernières heures
01:41:45c'est une certitude et ça s'est vu
01:41:48jusqu'au bout de cette demi-finale
01:41:51on a vu une Cécilia qui souriait
01:41:54qui prenait du plaisir sur la piste
01:41:57sur cette demi-finale mais sur les matchs
01:42:00précédents également
01:42:03Olga Karlan, 59ème podium en carrière
01:42:06ça c'est fait, elle ne les compte plus
01:42:09on les compte pour elle, l'Ukrainienne
01:42:12qui aurait bien aimé faire retentir
01:42:15l'hymne national aujourd'hui
01:42:18mais elle est tombée sur plus forte
01:42:21surinvestie d'une mission à la maison
01:42:24Elles sont maintenant à égalité
01:42:27sur les victoires en Coupe du Monde
01:42:30sur les victoires à Orléans
01:42:33Elle a 6 ans de moins la Française
01:42:36mais elle va devoir cramacher pour avoir autant de podium
01:42:39à 33 ans sur Olga Karlan
01:42:42mais c'est une autre histoire
01:42:45le présent c'est ce zénith d'Orléans
01:42:48qui n'avait lieu que pour elle
01:42:51sur une simple Coupe du Monde
01:42:54là c'est un grand prix
01:42:57ça rajoute un peu à cette saveur
01:43:00magnifique journée de Manon
01:43:03elle partage ça avec tout un peuple
01:43:06avec un club, avec son mari
01:43:09c'est une très belle journée
01:43:12pour la 5ème tireuse mondiale
01:43:22Elle aussi elle aura droit aux bulles
01:43:25pas sûr que dans la préparation olympique ça ait sa place
01:43:28ou alors peut-être juste pour savourer ce soir
01:43:31Oui je pense qu'il faut savoir aussi
01:43:34profiter de certains moments
01:43:37en étant raisonnable
01:43:40Vous allez déculpabiliser du monde là Léonore
01:43:43il y a certaines étapes c'est important
01:43:46de savoir les célébrer aussi
01:43:49Il n'y a pas des Coupes du Monde tous les jours non plus
01:44:20C'est l'honneur d'être ici
01:44:23C'est l'honneur d'être ici
01:44:26C'est l'honneur d'être ici
01:44:29C'est l'honneur d'être ici
01:44:32C'est l'honneur d'être ici
01:44:35C'est l'honneur d'être ici
01:44:38C'est l'honneur d'être ici
01:44:41C'est l'honneur d'être ici
01:44:44C'est l'honneur d'être ici
01:44:47C'est l'honneur d'être ici
01:45:04et cette Marseillaise acapella
01:45:07et l'émotion évidemment
01:45:10on ne se lasse pas
01:45:13de ces victoires
01:45:16y compris quand on est numéro 5 mondial et qu'on a déjà gagné ici toujours le
01:45:22même sentiment pour Manon qui va donner à voir aussi à la petite équipe de
01:45:28production qui l'accompagne pour un documentaire qui sera diffusé après les
01:45:33Jeux et ben voilà ils sont rendus grains à moudre
01:45:35ça donne de belles images la marseillaise acapella par plus de 3000
01:45:41personnes je pense qu'effectivement les larmes doivent être difficiles à
01:45:44retenir magnifique et oui quelques quelques photos suggèrent franck
01:45:52bertier évidemment c'est l'héroïne de la de la journée
01:45:55on ira recueillir ses impressions après ce succès à manon appétit brunet tout
01:46:02en haut de l'affiche vous le voyez avec ce récapitulatif aujourd'hui 8
01:46:08demi-finalistes à orléans 5 français parce qu'on parle on parle collectif en
01:46:14effet parce que c'est c'est aussi c'est ce qui va compter dans les dans les
01:46:17prochaines semaines de voir une équipe et des équipes de france forte et et
01:46:22cette densité là elle est hyper rassurante même si on ne doutait pas
01:46:26léonore véritablement de cette densité à ce niveau de compétition c'est quand
01:46:30même exceptionnel vous me disiez tout à l'heure de mémoire de jeunes champions
01:46:35que vous êtes et bien vous n'aviez pas le souvenir d'un podium avec trois
01:46:41françaises c'est quand même extraordinaire et oui et deux garçons en
01:46:49plus même si on ne doutait pas de la qualité on aurait signé un bien
01:46:54rapidement pour un tel résultat ce matin effectivement avec avec cette ce résultat
01:47:01et il est au nord je crois que je crois que nous avons vous demande pour une
01:47:05petite photo de famille avec ses françaises je vous donne le droit d'y
01:47:09aller voilà chef de délégation madame léonore pérusse qui nous a accompagné
01:47:15donc aujourd'hui la petite photo vous allez pouvoir la voir du coup à l'écran
01:47:20léonore est sixième des jo c'était ta c'était ta athènes notre notre française
01:47:29qui a participé à trois jo on va entendre manon qui va parler d'abord
01:47:37à ce public et que l'on retrouvera juste après pour pour débriefer en direct à nos côtés
01:47:45et oui terre de jeu cette erreur léanaise qui lui est si chère
01:48:07alors que cette photo de famille et les trois françaises sarah balzer et cécilia berger qui
01:48:12accompagne et on va avoir donc cette très très belle photo collective de cette équipe de france
01:48:22qui gagne avec cette journée à orléans qui fut ma foi des plus idylliques égoïstement pour pour
01:48:32nous français et puis aussi pour pour le retour d'olga carlane un superbe niveau on l'a revu
01:48:42dès mai 2022 très compétitive mais c'est important aussi pour le sabre et les scrims d'avoir des
01:48:51portes étendards globaux mondiaux et olga carlane en fait incontestablement parti
01:48:58on fait ici ça rime avec confettis pourtant lui qui est monté sur le podium et voici ces
01:49:10confettis qui vont et bien escorter le résultat d'ensemble même si ce sont les l'ensemble des
01:49:20champions qui sont sacrés les deux titrés au sommet cette équipe de france a une fière allure
01:49:28et
01:49:33profite jusqu'au bout
01:49:50on
01:49:51a
01:49:52eu
01:49:53une
01:49:54heure
01:49:56et
01:50:00une
01:50:01heure
01:50:25Allez, on va profiter de cette fin de podium pour aller essayer de retrouver notre vainqueur
01:50:46Manon Apiti Brunet
01:51:07Alors Manon qui est avec Léonore Pérusse pour la petite photo de famille de la délégation française
01:51:15Sarah Banzer qui va retrouver cette équipe de France conquérante aujourd'hui
01:51:21Et puis ensuite on ira demander évidemment ses impressions à celle qui s'est imposée, à celle qui a triomphé aujourd'hui
01:51:28La cinquième mondiale Manon Apiti Brunet, ancienne évidemment leader du classement mondial qui triomphe pour la troisième fois
01:51:36Aujourd'hui ici à Orléans, chez elle c'est évidemment un moment important
01:51:42Elle est encore un petit peu incrédule, vous le voyez sur les images de Christophe Pauly sur ce podium
01:51:48Et on va aller la happer un petit peu
01:51:52Manon si elle veut bien nous rejoindre pour une petite réaction à notre micro
01:52:01Manon sur Sport en France, ce micro c'est évidemment moins prestigieux qu'un trophée
01:52:07Mais on a envie de vous entendre évidemment après ce sacre, on s'était retrouvés l'an dernier pour un moment un petit peu plus compliqué
01:52:14Même si c'était une finale, qu'est-ce que ça fait d'être à nouveau sacrée à la maison ?
01:52:18Ça fait du bien, ça fait du bien, j'ai eu deux semaines vraiment difficiles pour arriver sur la première place
01:52:25C'est bon, c'est bon, c'est bon, on vous a retrouvés
01:52:28C'est ce que je disais, avoir un mois difficile ça a été compliqué, je ne savais pas comment j'allais tirer ce week-end
01:52:33Et finir sur la première place en tirant comme ça c'est que du bonheur
01:52:36Je pense que le public y est pour quelque chose aussi, en étant menée à chaque fois ils m'ont aidée à me surpasser
01:52:42Ce supplément d'âme comme souvent à la maison, et puis expliquez-nous quand même
01:52:46Qu'est-ce que vous vous dites avec Christian à 8-2 parce que vous êtes devenue en demi et en finale une spécialiste de la remontada
01:52:52Un peu ouais
01:52:54Qu'est-ce que vous vous dites à ce moment-là parce qu'elle est mal engagée cette finale ?
01:52:57Elle est mal engagée, le coach me donne une option et l'option marche
01:53:00Donc on y va, on continue jusqu'à ce que ça ne marche plus et ça marche
01:53:04Et vous renversez cette finale face à Olga, quel signe aussi collectif à quelques mois des Jeux ?
01:53:12Ce sentiment global de puissance, il est important dans le message envoyé ?
01:53:17C'est sûr, là on est 5 en demi-finale avec les filles et les garçons, à la compétition la dernière fois Sarah gagne, Bola dégagne
01:53:22Je veux dire, ça fait du bien de voir une équipe de France aussi forte, ça faisait longtemps
01:53:26Je pense que c'est la première fois qu'on était 3 Françaises en demi
01:53:28Et la première fois du coup que les garçons étaient 2 en demi sur le tournoi à Niova
01:53:32On sent fort, on continue, le travail marche et que ça marche aussi bien aux Jeux Olympiques
01:53:37Il y a une émulation collective parce qu'on parle d'un sport individuel
01:53:40Mais vous tirez à l'année ensemble ou quasiment, j'imagine que cette influence collective elle fait du bien aussi
01:53:46C'est ça, on sait qu'on est un groupe performant, on sait qu'on est un groupe fort
01:53:49On sait qu'on a besoin les unes et les uns des autres pour performer
01:53:51Donc c'est qu'une énergie positive finalement
01:53:53Du coup la concurrence est beaucoup plus ardue même chez nous
01:53:57Mais on a une chance d'avoir un groupe comme ça
01:54:00Et c'est l'or sinon rien dans 221 jours
01:54:03On fera du mieux qu'on peut et bien sûr je vise l'or
01:54:07Evidemment, vice-championne olympique à Tokyo
01:54:09Merci Manon, titrée à Orléans pour la 3ème fois de sa carrière
01:54:13D'avoir répondu à notre micro sur Sport en France
01:54:16Merci à vous toutes et à vous tous de nous avoir suivis
01:54:19Un petit coucou à Léonore, Léonore Pérusse qui était avec nous
01:54:22Je ne sais pas si elle a ré-enfilé le micro Léonore, elle nous entend ?
01:54:24Non, non, elle est partie sur la photo collective
01:54:28Cheffe de délégation aujourd'hui
01:54:30L'occasion pour moi donc de remercier aussi les équipes de chez Manganelli
01:54:35Autour de Christophe Pauly à la réalisation
01:54:37Merci à Vincent Bourges, à Romain Schindler
01:54:40Les équipes de Sport en France qui étaient à la direction éditoriale et logistique
01:54:44Aujourd'hui de ce rendez-vous ici à Orléans
01:54:47Et à très vite pour de nouvelles aventures
01:54:49A quelques 200 jours, un peu plus d'un rendez-vous du côté de Paris
01:54:53Pour ces JO que Sport en France va suivre évidemment
01:54:56Bonne soirée à toutes et à tous, bye bye
01:55:26Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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