• il y a 5 mois
Suivez le demi-finales et finales hommes et femmes du Grand Prix de Sabre depuis Orléans.

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Sport
Transcription
00:00:00d'un peu plus loin.
00:00:21On fait nous un bonjour à
00:00:23toutes et à tous. Ravis de vous
00:00:24retrouver sur Sport en France.
00:00:25Sport en France qui prend ses
00:00:27petites habitudes. Hiver
00:00:29pour ce grand rendez-vous
00:00:31annuel du sabre
00:00:33mondial ici dans cette
00:00:35arène, ce cocon, cet écran magnifique
00:00:37qui accueille les meilleurs
00:00:39sabreurs de la planète.
00:00:41J'ai une ancienne pépite aussi
00:00:43à mes côtés, Laura Reguigne
00:00:45qui va commenter cette belle soirée
00:00:47en notre compagnie. Bonsoir
00:00:49Laura, ancienne championne de France
00:00:51Junior. On le rappelle
00:00:53on avait vécu
00:00:55l'an dernier la première édition
00:00:57de ce rendez-vous en Maître Grand Prix.
00:00:59Les Grands Prix ce sont tout simplement
00:01:01les plus gros rendez-vous de la saison
00:01:03dans la temporalité de la Coupe du Monde.
00:01:05C'est-à-dire hors JO, hors
00:01:07Championnat du Monde. La Fédération Internationale
00:01:09avait plébiscité Orléans qui avait
00:01:11accepté votre club d'Orléans.
00:01:13Vous êtes orléanaise jusqu'au bout des ongles
00:01:15Laura. Et bien pour cette
00:01:17deuxième année consécutive
00:01:19c'est tout simplement un
00:01:21privilège que nous avons puisque nous allons assister
00:01:23au demi-finale dans quelques minutes Laura
00:01:25et face à nous, face à vous chers téléspectateurs
00:01:27tout simplement ce qui se fait
00:01:29de mieux. 18 des 20
00:01:31meilleurs mondiaux avaient répondu présent chez les messieurs
00:01:3319 sur 20 chez les femmes
00:01:35et bien on a tout simplement ce qui se fait de mieux pour les
00:01:37derniers assauts de la journée Laura.
00:01:39Absolument, c'est l'équivalent ici
00:01:41d'un tournoi du grand chelem au tennis.
00:01:43La crème de la crème.
00:01:45Exactement et vous les voyez
00:01:47ici présentés. Nous sommes en année
00:01:49juste avant la qualification
00:01:51olympique et du coup là tout le monde est là
00:01:53pour se préparer pour le début de la
00:01:55qualification olympique qui démarra Laura.
00:01:57Effectivement Laura, il y a un
00:01:59enjeu majeur derrière ce
00:02:01rendez-vous qui en soi, en lui-même
00:02:03déjà est un enjeu, l'envie de remporter
00:02:05ce premier grand prix de la
00:02:07saison des scrims. C'est effectivement
00:02:09remporter des points importants
00:02:11pour être protégé
00:02:13et bien pour la période
00:02:15de qualification qui commencera
00:02:17au printemps. Et d'ailleurs ce n'est pas pour rien
00:02:19que cet homme, triple
00:02:21champion olympique.
00:02:25On entend tout le monde qui l'acclame.
00:02:27C'est une légende de notre sport.
00:02:29On vous laisse profiter de cette
00:02:31ambiance, évidemment
00:02:33Aaron Szilagyi
00:02:35qui a fait le déplacement ici
00:02:37à Orléans, applaudi par les quelques
00:02:393000 spectateurs qui se sont réunis
00:02:41au Zénith. Il faut savoir que
00:02:43ce public était présent jusque là
00:02:45au palais des sports d'Orléans
00:02:47et que c'est la particularité
00:02:49à la fin des assauts, à la fin des quarts
00:02:51de finale, aux alentours de 15h,
00:02:53ils font le déplacement pour
00:02:55permettre au plus grand nombre de venir
00:02:57dans cet écrin majuscule. C'est ça, ils ont
00:02:59vraiment tous très envie de venir
00:03:01tirer, donc
00:03:03tirer c'est le terme qu'on utilise dans les scrims
00:03:05pour faire un match, de tirer ici
00:03:07au Zénith d'Orléans.
00:03:09On le sait, dès qu'ils arrivent au palais des sports
00:03:11dès qu'on arrive
00:03:13au palais des sports, on a tout de suite
00:03:15très très très envie d'être
00:03:17ici au Zénith
00:03:19et tous les tireurs nous le disent. Tous les tireurs
00:03:21dès le samedi matin nous disent
00:03:23moi j'ai envie d'être ici au Zénith, de tirer devant
00:03:25ces spectateurs
00:03:27ça nous arrive jamais.
00:03:29Ça nous arrive jamais d'avoir autant de monde.
00:03:31Ne vous inquiétez pas, on va
00:03:33prendre le temps de détailler la présence
00:03:35de ces différents athlètes
00:03:37de ces différents sabreurs et sabreuses
00:03:39par le menu
00:03:41à l'occasion tout simplement de leur demi-finale
00:03:43on voulait poser les jalons de cette
00:03:45belle soirée qu'on va vivre ensemble
00:03:47mais oui, là c'est place au local
00:03:49de l'étape, Georgina
00:03:51qui est bien la tenante
00:03:53du titre
00:03:55C'est ça, Destina Georgiadou qui donc est grec
00:03:57et qui s'entraîne à Orléans
00:03:59avec Adélie Christian Lauer
00:04:01et qui est partenaire
00:04:03de cette
00:04:05femme tireuse
00:04:07Manon Apitry Brunet, double
00:04:09vainqueur ici à la maison
00:04:11orléanaise et regardez
00:04:13cette sérénité, elle est
00:04:15bien très heureuse de revenir
00:04:17aux Zéniths, c'était son
00:04:19objectif déjà en soi
00:04:21on vous dira pourquoi tout à l'heure
00:04:23double médailleux olympique
00:04:25à Tokyo, Manon Apitry Brunet
00:04:27qui est de retour
00:04:29à la compétition
00:04:31acclamée
00:04:33par tout le monde
00:04:35qui adore la voie tirée ici
00:04:37très émue d'être ici
00:04:43C'est la star et elle était
00:04:45encore blessée
00:04:47il y a un mois du côté d'Alger
00:04:49pour la première étape de coupe du monde
00:04:51bloquée au dos, petit problème de sciatique
00:04:53liée à la tension du retour à la compétition
00:04:55elle a été absente 7 mois
00:04:57Manon Apitry Brunet du circuit
00:04:59pour cause d'une opération à l'épaule
00:05:01le soulagement de reprendre
00:05:03la compétition, le soulagement aussi
00:05:05d'être qualifiée donc pour
00:05:07ce dernier carré ici
00:05:09et un assaut
00:05:11face à Despina Georgiadou
00:05:13qui elle aussi est licenciée au club
00:05:15ça annonce vraiment de très très
00:05:17belles choses dans cette soirée
00:05:19Oui on a un très beau plateau
00:05:21on commencera par les garçons
00:05:23par les hommes et les
00:05:254 demi finalistes ici
00:05:27sont en fait les 4 premiers
00:05:29mondiaux qui se sont engagés sur ce
00:05:31tournoi donc on a vraiment les
00:05:33meilleurs mondiaux qui vont s'affronter
00:05:35ici ce soir
00:05:373000 personnes on vous l'a dit pour ce rendez-vous
00:05:39on vous remercie aux équipes dirigées
00:05:41cet après-midi par Christophe Pauly
00:05:43notre réalisateur si vous permettez
00:05:45de ne rien rater
00:05:47et notamment de l'entrée de ce
00:05:49trophée NUOMA
00:05:51qui sera remis au vainqueur
00:05:53de ce rendez-vous
00:05:55avant on avait l'habitude ici
00:05:57ensemble déjà Laura ont commenté
00:05:59des épreuves individuelles
00:06:01et par équipe le passage
00:06:03en mode grand prix fait que
00:06:05ces rendez-vous qui étaient des rendez-vous uniquement féminins
00:06:07deviennent mixtes
00:06:09nous aurons des hommes et des femmes vous l'avez bien compris
00:06:11mais nous n'aurons que des épreuves individuelles
00:06:13exactement sur les tournois
00:06:15de grand prix il n'y a que des épreuves individuelles
00:06:17et en fait ces épreuves ont un coefficient
00:06:19plus fort pour le classement international
00:06:21au lieu des
00:06:23coupes du monde qui rapportent un coefficient de 1 point
00:06:25ici on a un coefficient de 1,5
00:06:27pour chaque point remporté
00:06:29en grand prix ce qui fait que
00:06:31les tireurs et tireuses ont vraiment très envie
00:06:33de venir gagner ici
00:06:35alors vous l'avez très bien signalé
00:06:37les 4 premières têtes de série
00:06:39sont au rendez-vous
00:06:41de ces demi-finales c'est évidemment déjà
00:06:43en soi un gage de succès ils font
00:06:45tous les deux partie du top 5 mondial puisque je vous disais
00:06:47que 18 des 20 meilleurs
00:06:49avaient fait le déplacement
00:06:51Ossonguk le numéro 1 coréen lui
00:06:53n'était pas présent aujourd'hui
00:06:55au début de ce tableau final
00:06:57de facto et bien
00:06:59les meilleurs sont là
00:07:01et vont donc se défier dans quelques
00:07:03secondes, on va les laisser d'ailleurs
00:07:05entrer sur la piste parce que dans
00:07:07quelques secondes il y a
00:07:09un ancien numéro 1 mondial
00:07:11le plus français des géorgiens
00:07:13licencié aussi
00:07:15il était ici au tout début
00:07:17de l'aventure de
00:07:19l'académie de Christian Bauer
00:07:21l'un des entraîneurs les plus fameux peut-être
00:07:23de l'escrime mondial qui a
00:07:25décidé après avoir sillonné le monde
00:07:27de revenir en France et de lancer une
00:07:29académie, Sandro Bazadze c'est de lui
00:07:31dont on parle est venu au début de cette
00:07:33aventure et il va donc tirer devant
00:07:35oui son public
00:07:37son public qui le connait maintenant
00:07:39puisqu'il tire pour Orléans
00:07:41depuis bientôt 2 ans
00:07:43et il tire aussi avec
00:07:45les jeunes du club, il adore partager
00:07:47il apprend beaucoup aux jeunes du club
00:07:49et ici il est devant son public
00:07:51et devant son public
00:07:53et on va pas faire dans le chauvinisme
00:07:55on a là un ancien numéro 1 mondial
00:07:57qui est aujourd'hui
00:07:59numéro 2 mondial
00:08:01donc c'est effectivement le gratin face à lui
00:08:03et tout simplement le finalisme sortant
00:08:05de ce tournoi ici parce que
00:08:07on fait pas les choses à moitié
00:08:09ce sont les meilleurs sabreurs
00:08:11de la planète
00:08:13et on peut s'attendre à un très beau match puisqu'il y a une grande rivalité
00:08:15entre ces deux tireurs là
00:08:17qui ne s'apprécient pas
00:08:19forcément beaucoup et qui du coup ont
00:08:21très très très envie d'en découdre sur la piste
00:08:23donc on s'attend à un très beau match
00:08:25et s'ils ne s'apprécient pas
00:08:27forcément c'est aussi et surtout qu'ils ont
00:08:29noé une grande rivalité
00:08:31sur la piste, ils sont tous les deux
00:08:33de la même génération, ils se connaissent
00:08:35par coeur
00:08:37et puis en escrime de manière générale
00:08:39on aime quand même dire
00:08:41monter des italiens, voilà une des nations
00:08:43majeures de cette discipline
00:08:45même si ce n'est pas forcément en sabre qu'on la retrouve
00:08:47la plus au sommet
00:08:49ils sont toujours évidemment
00:08:51présents et parmi l'élite, il y en aura
00:08:53deux d'ailleurs dans le tableau féminin qui vont s'appréhender
00:08:55dans la partie haute de tableau
00:08:57ça ce sera aux alentours de 19h
00:08:59on aura l'occasion d'en reparler
00:09:01les deux donc premiers
00:09:03escrimeurs qui vont entrer sur la piste
00:09:05on a pris un petit peu de retard
00:09:07dans le protocole, on pensait qu'ils allaient
00:09:09apparaître il y a quelques minutes
00:09:11Sandro Bazzadze et Luca Coratoli
00:09:13qui avaient été dominés
00:09:15l'année dernière en finale
00:09:17mais qui avaient fait parler
00:09:19la poudre
00:09:21l'occasion pour nous peut-être
00:09:23de rappeler pour les profanes
00:09:25quelques règles basiques du sabre
00:09:27qui a ses propres
00:09:29manières, ses conventions
00:09:31comme le fleuret pour le différencier
00:09:33des autres armes
00:09:35la particularité du sabre
00:09:37c'est qu'on peut toucher avec toute la lame
00:09:39donc à la différence de l'épée et du fleuret
00:09:41où on peut toucher seulement avec la pointe, ici on pourra
00:09:43toucher avec toute la lame et tout ce qui est au-dessus
00:09:45de la ceinture, donc le buste, les bras
00:09:47et le masque, la tête
00:09:49à l'exception des mains évidemment
00:09:51les mains ne sont pas valables
00:09:53mais la manchette l'est
00:09:55la manchette elle l'est, effectivement
00:09:57et il y a un arbitre qui est ici très important
00:09:59au sabre puisqu'il détermine
00:10:01qui a le point si les deux
00:10:03tireurs touchent en même temps
00:10:05donc si les deux lampes, vous verrez des lampes rouges et vertes
00:10:07s'allumer, si les deux lampes s'allument
00:10:09en même temps, c'est l'arbitre qui décide qui a le point
00:10:11il ne peut pas y avoir deux points en même temps
00:10:13comme à l'épée
00:10:15voilà Sandro Bazzadze pendant ce temps-là, Laura, je vous ai coupé
00:10:17je vous laisse continuer
00:10:19si les deux tireurs allument leurs lampes en même temps
00:10:21c'est l'attaquant qui aura le point
00:10:23le défenseur, celui qui recule
00:10:25ou qui part en retard par rapport à l'attaquant
00:10:27doit faire échouer l'attaque
00:10:29c'est-à-dire bloquer la lame de son adversaire
00:10:31avec son sabre
00:10:33ou faire tomber son attaque dans le vide
00:10:35avant de pouvoir riposter
00:10:37de manière technique, Laura, pour parler
00:10:39dans le vocabulaire de l'escrime, on parlera donc
00:10:41de priorité
00:10:43puisqu'on a affaire à une arme de convention
00:10:45qui répond donc à ces priorités
00:10:47priorité à l'attaque, vous l'aurez compris
00:10:49et c'est pour ça que le sabre
00:10:51est l'arme la plus rapide
00:10:53des trois, de l'épée, du sabre et du fleuret
00:10:55c'est vraiment le sabre qui va le plus vite
00:10:57et pour lequel il faut vraiment s'accrocher
00:10:59pour suivre les touches
00:11:01parce que ça peut vraiment basculer très vite
00:11:03d'un côté à l'autre
00:11:05on voit les tireurs qui essayent
00:11:07chacun leur lampe
00:11:09donc on verra que si Sandro Bazzadze allume
00:11:11vert, c'est lui qui marque le point
00:11:13si Luca Coratelli allume
00:11:15lui ce sera plutôt rouge
00:11:17et ce sera lui qui marquera le point
00:11:19si on a évoqué les différences
00:11:21du sabre par rapport
00:11:23aux autres armes, le premier
00:11:25à 15 reste le vainqueur
00:11:27de cet assaut, c'est parti
00:11:29pour cette première demi finale
00:11:31dans le tableau masculin
00:11:33et on voit Luca Coratelli qui a attaqué, Sandro qui a essayé de reculer
00:11:35mais qui n'a pas réussi à faire échouer
00:11:39et Luca Coratelli qui avance
00:11:41tranquillement, prend son temps
00:11:43et qui fait une attaque, on voit qu'il fait un grand pas en avant
00:11:45pour aller toucher
00:11:47Sandro Bazzadze au bras
00:11:49on le voit ici
00:11:51il avance et paf, il vient le toucher au bras
00:11:59et ici
00:12:01donc Luca Coratelli a attaqué
00:12:03et Sandro Bazzadze a réussi
00:12:05à parer l'attaque, c'est à dire à bloquer son sabre
00:12:07avant de riposter
00:12:09une arbitre ici décide
00:12:11que c'est Sandro Bazzadze
00:12:13qui a la priorité, qui a attaqué avant
00:12:15qui a démarré ce déplacement
00:12:17avant Luca Coratelli
00:12:19qui lui donne donc la touche
00:12:21et encore une fois
00:12:23on voit une belle paraderie poste
00:12:25de Bazzadze, c'est une de ses spécialités
00:12:273 à 2 au score
00:12:29une de ses spécialités
00:12:31le chrono qui ne s'est pas lancé
00:12:33oui, il ne lance pas le chrono
00:12:35c'est vrai qu'on a peu besoin du temps en sabre
00:12:37mais la réglementation fait
00:12:39qu'on devrait faire partir le chrono
00:12:41exactement
00:12:43ça nous sert surtout pour la vidéo
00:12:45puisqu'il y a un arbitrage vidéo
00:12:47si un tireur n'est pas d'accord, il peut demander à l'arbitre
00:12:49de regarder de nouveau la vidéo pour être sûr
00:12:53effectivement
00:12:55de par le côté intuitif et réflexe
00:12:57du sabre, c'est
00:12:59l'arme avec laquelle vous en avez
00:13:01le plus besoin
00:13:073
00:13:091
00:13:11et donc
00:13:13Sandro qui repart à l'attaque
00:13:15Coratelli qui n'arrive pas
00:13:17à faire échouer son attaque pour le moment
00:13:21entre deux os
00:13:23ce sont deux tireurs très grands
00:13:25on ne s'en rend peut-être pas compte de l'extérieur
00:13:27mais ce sont deux tireurs très grands qui ont un esprit assez physique
00:13:29donc quand il y en a un des deux
00:13:31qui part à l'attaque, il faut s'accrocher pour pouvoir défendre correctement
00:13:373
00:13:391
00:13:41et Sandro
00:13:43qui prend une petite avance
00:13:45et vous voyez là qu'il a lancé une grosse attaque
00:13:47et Coratelli
00:13:49qui peine à défendre vraiment
00:13:51Sandro quand il est lancé
00:13:53il avance, il avance et hop il vient le toucher
00:13:55sous le bras
00:13:57et un premier écart
00:13:597-3
00:14:01et il y aura une pause à 8
00:14:03il y aura une pause d'une minute
00:14:05pour donner le temps aux tireurs de prendre des conseils
00:14:07et un peu de repos
00:14:19donc là les deux tireurs
00:14:21sont arrêtés au milieu
00:14:23puis sont repartis l'un vers l'autre
00:14:25là l'arbitre ne sait pas lequel des partagés
00:14:27lequel est reparti en premier
00:14:29il va donc voir la vidéo de lui-même
00:14:31et aucun des deux tireurs n'a demandé la vidéo
00:14:33et lui comme il n'est pas sûr il a le droit d'aller voir de lui-même la vidéo
00:14:35donc on les voit partir en même temps
00:14:37s'arrêter et repartir ensemble
00:14:39donc là l'arbitre doit décider lequel est reparti
00:14:43il décide donc que c'est Sandro
00:14:45qui est reparti à l'attaque et lui donne la touche
00:14:47et bien tant mieux Laura parce que ça va nous permettre
00:14:49d'aller un petit peu plus loin
00:14:51justement sur ce visionnage
00:14:53parce que dans ces cas là
00:14:55on parle de priorité
00:14:57mais ce n'est pas forcément le premier
00:14:59à initier le mouvement vers l'avant
00:15:01à quel moment on va regarder de l'intentionnalité
00:15:03c'est ça Laura ?
00:15:05oui on va regarder à quel moment
00:15:07quel est celui qui a fait la première attaque
00:15:09quand les deux s'arrêtent en même temps
00:15:11c'est qu'il y en a un qui a peut-être fait une attaque
00:15:13avant l'autre
00:15:15si celui qui a fait l'attaque en premier s'arrête
00:15:17alors c'est l'autre qui a le droit de repartir
00:15:19et donc on va regarder
00:15:21lequel a fait la première attaque d'abord
00:15:23puis lequel est reparti en premier
00:15:25après l'arrêt
00:15:27parfois c'est très fin il arrive même
00:15:29si vous et moi on regarde un match
00:15:31et qu'on s'y connait en esprit
00:15:33on sera peut-être pas d'accord sur la touche
00:15:35et c'est au tireur de s'adapter à la sensibilité de l'arbitre
00:15:37à ce que l'arbitre voit et comprend
00:15:39des règles de l'esprit
00:15:41et de s'adapter à ça sur la piste
00:15:43ce qui en fait un sport très tactique
00:15:45et vraiment très en faveur de l'adaptation
00:15:47Sandro Bazadze
00:15:49qui vous l'avez vu a pu échanger
00:15:51avec l'homme dont on parlait tout à l'heure
00:15:53Christian Bauer
00:15:55bien connu évidemment de ceux qui sont les suiveurs
00:15:57de cette discipline
00:15:59Oh magnifique
00:16:01donc là on a vu Luca Coratoli attaqué
00:16:03Sandro paré avec son sabre vers le bas
00:16:05et ensuite riposté
00:16:07donc redonner le coup
00:16:11exactement la même chose
00:16:13Coratoli a attaqué
00:16:15et Sandro a encore fait parade sur le milieu de piste
00:16:17donc pour l'instant Luca Coratoli
00:16:19trouve pas trop de solution en attaque
00:16:21et Bazadze qui recule
00:16:23Coratoli qui attaque
00:16:25il prend son temps
00:16:27Bazadze qui le menace
00:16:29et c'est l'attaque de gauche
00:16:31donc là on a vu que Sandro a essayé
00:16:33de toucher, de lui prendre sur la préparation
00:16:35de toucher avant Coratoli
00:16:37Coratoli a chassé son sabre avec le sien
00:16:39et est reparti à l'attaque
00:16:41ça fait un moment que le Napolitain
00:16:43n'avait pas scoré
00:16:45seul
00:16:47si il veut gagner il va falloir se réveiller maintenant
00:16:49Sandro va l'amener tranquillement
00:16:51jusqu'à 15 en mettant une touche
00:16:53et puis le match se terminera comme ça
00:16:59donc là l'arbitre a estimé
00:17:01que la première attaque de Sandro
00:17:03n'a pas touché directement, c'est à dire qu'au moment
00:17:05où on pose le pied, il n'a pas encore touché
00:17:07il faut pour que l'attaque soit valide
00:17:09que la lame touche avant que le pied
00:17:11avant se pose par terre
00:17:13et donc Coratoli a pu riposter
00:17:15Sandro qui attaque
00:17:17et qui marque la touche
00:17:21L'ennemi numéro 4 mondial
00:17:23sur le reculoir
00:17:29On va parler de leur rivalité, c'est leur huitième
00:17:31face à face, ils se sont tirés deux fois cette année
00:17:33un par tous, c'est de là
00:17:35ce qu'on espère, très bien
00:17:37donc là les deux se sont arrêtés en même temps
00:17:39mais Sandro
00:17:41est reparti en premier
00:17:43on voit que Coratoli ne comprend pas
00:17:45parce que c'est très fin, on les voit là qu'ils partent
00:17:47ils s'arrêtent et hop, Sandro repart
00:17:49un petit peu avant, donc il a demandé
00:17:51la vidéo, on va voir si l'arbitre change
00:17:53ou s'il garde
00:17:55sa décision
00:17:57et il garde sa décision, il estime
00:17:59que Sandro est reparti avant
00:18:09Sandro qui a pris le fer
00:18:11c'est à dire qu'il a tapé dans la lame
00:18:13il y a eu un petit embarras
00:18:15après cette prise de fer
00:18:17et Coratoli pensait qu'il avait le droit
00:18:19de repartir à l'attaque
00:18:21mais l'arbitre lui a donné tort
00:18:29L'arbitre qui se permet une blague
00:18:31avec Sandro, qui lui demandait
00:18:33quel était le score
00:18:35il voulait être à 14
00:18:37probablement mais il va le chercher
00:18:39grosse attaque de Sandro
00:18:41qui ne lâche rien
00:18:45Sandro qui est à la recherche
00:18:47de son titre de numéro 1 mondial
00:18:49il a envie de les récupérer
00:18:51c'est sympa
00:18:53je vous ferai une petite confidence
00:18:55après Laura
00:18:57au sujet de ses motivations
00:18:59dans le temps présent
00:19:05et on voit
00:19:07Coratoli qui attaque en retard
00:19:09et Sandro qui a eu le temps de déclencher
00:19:11son bras avant celui de son adversaire
00:19:13cette première touche de match
00:19:15une demi finale impressionnante
00:19:17pour Sandro Bazadze
00:19:19motivé comme un lion
00:19:21pour tirer à domicile
00:19:23aujourd'hui devant son papa
00:19:25qui a fait le déplacement
00:19:27qui est venu l'encourager
00:19:29les félicitations sont de mise
00:19:31victoire
00:19:41Sandro Bazadze
00:19:43qui met fin
00:19:45à la lune de miel que vivait
00:19:47l'élite
00:19:49lui qui était en finale l'an dernier
00:19:51le numéro 4 mondial
00:19:53qui ne retrouvera pas
00:19:55cette altitude
00:19:57cette fois-ci
00:19:59Sandro Bazadze
00:20:01en quête malgré son statut
00:20:03de son premier titre
00:20:05il n'a jamais triompher
00:20:07et il obtiendra sa première
00:20:09grosse médaille
00:20:11lui qui avait été deux fois en bronze
00:20:13à ce stade de la compétition
00:20:15c'est quelqu'un qui vit pour la compétition
00:20:17lui si on ne lui donne pas de compétition
00:20:19pendant le Covid il a très mal vécu la période
00:20:21et là ça lui a fait du bien de repartir
00:20:23d'avoir de nouveaux objectifs
00:20:25c'est quelqu'un qui aime ça
00:20:27avant de revenir sur Sandro Bazadze
00:20:29cette parenthèse Covid
00:20:31a été très très dure pour l'escrime mondiale
00:20:33ici la fédération internationale
00:20:35a sollicité Orléans l'an dernier
00:20:37pour passer en Grand Prix
00:20:39c'est parce qu'on a eu des dizaines
00:20:41plusieurs dizaines d'annulations
00:20:43d'événements à l'occasion
00:20:45de la saison dernière depuis 2020
00:20:47et ça a été effectivement une période
00:20:49extrêmement difficile
00:20:51Absolument, la saison dernière a été
00:20:53très perturbée, plusieurs annulations
00:20:55de groupes du monde et de tournois
00:20:57et finalement depuis septembre
00:20:59on a eu la chance de ne pas avoir d'annulation
00:21:01c'est la première saison pleine
00:21:03qu'on va avoir, saison sans annulation
00:21:05on l'espère en tout cas
00:21:07et ça tombe bien puisque c'est le début de la sélection olympique
00:21:09donc il fallait bien que ça
00:21:11se passe comme ça
00:21:13Vous avez vu le gratin tiré ?
00:21:15Eh bien on va voir le gratin en plus plus
00:21:17s'il vous plaît
00:21:19Avec une demi finale 5 étoiles
00:21:21sur la gauche de votre écran, le Coréen Kim
00:21:23simplement le tenant du titre
00:21:25qui à 39 ans
00:21:27a quasiment tout réussi dans sa vie
00:21:29il a été sur tous les podiums
00:21:31internationaux
00:21:33et face à lui, eh bien tout simplement
00:21:35une légende vivante qui dépasse
00:21:37le cadre de l'escrime
00:21:39un grand palmarès
00:21:41tout sport confondu de l'histoire
00:21:43triple champion olympique
00:21:45comme Tony Astanguay
00:21:47si on peut le comparer à quelqu'un de français
00:21:49mais vraiment à Ramsel El Ghi
00:21:51vraiment très très connu dans notre sport
00:21:53mais aussi à l'international
00:21:55c'est totalement ça
00:21:57puisqu'on est quand même dans une discipline
00:21:59qui à la différence de la natation par exemple
00:22:01ne peut vous offrir qu'une médaille d'or individuelle
00:22:03par olympiade
00:22:05il faut donc choisir ses moments
00:22:07Cinégy marque l'histoire
00:22:09du sabre international
00:22:11et on est véritablement
00:22:13plus qu'honoré, l'ancien porte drapeau
00:22:15de la Hongrie
00:22:17aux JO de Rio de l'avoir
00:22:19ici pour essayer
00:22:21de remporter ce trophée
00:22:23Nuoma 2022
00:22:25qu'est ce qu'il se dit là ?
00:22:27c'est un petit briefing ?
00:22:29souvent il y a un briefing par l'arbitre
00:22:31qui peut prévenir par exemple les tireurs
00:22:33qu'au moindre départ anticipé
00:22:35il leur mettra directement carton jaune
00:22:37puisque c'est une infraction à la règle
00:22:39et parfois il y a des avertissements
00:22:41mais parfois ils font des briefings juste avant le match
00:22:43et on voit
00:22:45Szilagyi qui a voulu attaquer
00:22:47Kim qui a reculé, esquivé son attaque
00:22:49et qui a pu donc reposter
00:22:51c'est allé très vite
00:22:57Szilagyi qui demande déjà la vidéo
00:22:59prend première touche
00:23:01qui estime qu'en fait Kim en attaquant
00:23:03il fait un geste dans le vide
00:23:05en essayant de chercher le fer
00:23:07on va le voir là sur la droite avec sa main
00:23:09il cherche ici le fer avant d'allonger le bras
00:23:11et de faire sa fente
00:23:13et Szilagyi pense qu'en faisant ce geste là
00:23:15il perd la priorité
00:23:17donc on va voir si l'arbitre lui donne raison
00:23:19et l'arbitre lui donne tort
00:23:21il considère que ça fait partie du même geste
00:23:23et que ça fait partie de l'attaque
00:23:25et donc il ne lui donne pas raison
00:23:33et Kim qui fait une très belle attaque
00:23:35on voit Szilagyi qui est en retard du bras
00:23:37il est en retard dans son attaque
00:23:39on voit que Kim lui est vraiment parti avant
00:23:45action simultanée
00:23:47c'est à dire que l'arbitre considère
00:23:49que les deux attaques se sont faites exactement en même temps
00:23:51Szilagyi est de nouveau pas très content
00:23:53parce qu'effectivement les deux actions
00:23:55ne sont pas exactement les mêmes
00:23:57on sent que Kim a une petite retenue
00:23:59est-ce que c'est suffisant pour que l'arbitre
00:24:01on voit qu'il s'arrête
00:24:03et qu'il fait un geste de la main
00:24:05je comprends pourquoi Szilagyi demande la vidéo
00:24:07et d'ailleurs l'arbitre change
00:24:09et donne la toute à Szilagyi
00:24:13donc ça, il faut beaucoup d'expérience en tant que tireur
00:24:15pour demander la vidéo
00:24:17parce qu'on n'a que deux vidéos dans un seul match
00:24:19si on les perd, on n'en a pas d'autres
00:24:21si on a raison à la vidéo, alors la vidéo
00:24:23on la conserve pour plus tard
00:24:31on entend les tireurs crier
00:24:33c'est une sorte de cri un peu automatique
00:24:35pour montrer l'envie
00:24:37qu'on a de mettre la touche
00:24:39une belle parade de Szilagyi
00:24:41qui repart en attaque
00:24:43et qui vient toucher
00:24:55parfois ça sert à ça oui
00:24:57parfois c'est vrai, on l'utilise
00:24:59ce qu'on m'avait dit
00:25:01et de nouveau
00:25:03Kim qui a une petite recherche de faire
00:25:05mais comme Szilagyi continue à reculer
00:25:07il n'a pas le droit de reprendre
00:25:09Szilagyi qui n'est pas très content
00:25:11de cette décision de l'arbitre
00:25:13il doit réfléchir pour s'adapter
00:25:15comme on parlait tout à l'heure
00:25:17de la sensibilité de l'arbitre
00:25:19là il faut s'adapter à ça
00:25:23et Kim qui cherche une parade
00:25:25il a trouvé ça
00:25:27donc là on voit Kim dans le vide
00:25:29qui est chassé avec la lame de Szilagyi
00:25:31Szilagyi qui repart
00:25:33et qui touche directement
00:25:41et là Szilagyi est en retard
00:25:43il s'annonce touché
00:25:45parce qu'il est en retard
00:25:47on voit que Kim allonge son bras
00:25:49avant lui et donc ça lui donne
00:25:51la possibilité de marquer le point
00:25:57donc les deux s'arrêtent
00:25:59les deux repartent
00:26:01action simultanée
00:26:05Szilagyi est agacé de l'arbitrage
00:26:07on le voit dans son attitude
00:26:09il ne dit trop rien
00:26:11parce que c'est un tir assez lucide
00:26:13réservé
00:26:15mais il est agacé
00:26:21belle défense
00:26:23il devrait faire ça plus souvent
00:26:25plutôt que de s'énerver sur l'arbitre
00:26:27parce qu'on voit qu'il sort du milieu de piste
00:26:29ça a l'air plus simple pour lui
00:26:43belle attaque dans le vide
00:26:45et hop
00:26:47il en profite pour marquer le point
00:26:51là si Kim ne veut pas se prendre
00:26:53pour voler de point à la suite
00:26:55il a intérêt à ne plus tomber dans le vide
00:26:57au milieu de piste comme ça
00:26:59donc là on va voir le cheminement tactique
00:27:01qui va émener peut-être
00:27:03un changement de stratégie sur la piste
00:27:07donc cette fois c'est Kim qui a décidé
00:27:09de ne pas attaquer et de se faire tourner dans le vide
00:27:11Szilagyi
00:27:13et on voit bien sur le retard du bras de Kim
00:27:15que Szilagyi a profité pour allonger son bras
00:27:17et le toucher avant
00:27:19que Kim ait eu le temps d'allumer sa lampe
00:27:23Szilagyi
00:27:29et on a vu une parade riposte
00:27:31ici le Kim qui attaque
00:27:33Szilagyi qui bloque sa lame
00:27:35et Szilagyi qui riposte
00:27:39ça bloque
00:27:41on voit que ça a bloqué un petit peu
00:27:43avant de riposter
00:27:45ce qu'on appelle dans notre jargon une opposition
00:27:47quand les deux coquilles se touchent
00:27:49les deux lames restent bloquées l'une dans l'autre
00:27:51c'est un lien solide dans ces cas là
00:28:05et donc l'attaque de Kim
00:28:07Szilagyi cherche une parade
00:28:09mais pour le moment chercher la parade sans bouger les jambes
00:28:11ça n'a pas trop fonctionné
00:28:13on a vu que ce qui a fonctionné depuis le début
00:28:15c'était plutôt de reculer pour faire échouer son attaque
00:28:21petit à petit
00:28:33Kim a attaqué
00:28:35Szilagyi a paré
00:28:37et a riposté
00:28:39on entend plusieurs bruits de fer
00:28:41Kim a essayé de reparer
00:28:43on va voir au moment où
00:28:45l'attaque de Kim
00:28:47qui vient bloquer la lame
00:28:49c'est la remise qui touche
00:28:51elle est d'abord parée par Kim
00:28:53avant que le bout de la lame ne rebondisse
00:28:55c'est dommage
00:28:57parce que c'était une très belle action de Kim
00:28:59qui est venue reparer
00:29:01exceptionnel en tout cas
00:29:03si vous venez de nous rejoindre sur Sport en France
00:29:05vous êtes en train de regarder le trophée
00:29:07nous sommes à Orléans
00:29:09c'est la deuxième demi-finale du tableau masculin
00:29:11et vous voyez
00:29:13deux magnifiques champions
00:29:15une légende hongroise
00:29:17qui est ici en pleine discussion
00:29:19avec son coach
00:29:21c'est Aaron Szilagyi
00:29:23qui mène 8-7 face au tenant du titre
00:29:25le sud-coréen Kim
00:29:27la Corée qui chez les messieurs
00:29:29est la nation phare de la discipline
00:29:31ils sont 4 dans le top 12
00:29:33mondial
00:29:35ils ont par équipe absolument tout gagné
00:29:37ils sont les tenants des principaux titres
00:29:39internationaux, JO
00:29:41et mondiaux
00:29:43au Caire au mois de juillet dernier notamment
00:29:45c'est une grande nation de l'escrime
00:29:47assez récente
00:29:49mais vraiment très très fort
00:29:51tous les jeunes escrimeurs
00:29:53peuvent devenir comme les coréens
00:29:55souvent exemptueux
00:29:57et notamment le petit millier de jeunes
00:29:59qu'on a vu ces derniers jours
00:30:01parce que c'est une semaine entière finalement
00:30:03quand il y a un déplacement pour des
00:30:05Coupes du Monde, il y a souvent des périodes
00:30:07d'entraînement, des stages qui sont organisées
00:30:09à Orléans et à l'ICEP
00:30:11sur cette semaine-là où les délégations
00:30:13sont organisées sur les deux sites
00:30:15parce que ça fait énormément de monde
00:30:17il y avait quand même 200 tireurs masculins
00:30:19200 tireuses féminines qui étaient là
00:30:21pour ce week-end, pour le tournoi
00:30:23donc 64 seulement au départ
00:30:25d'aujourd'hui, de samedi matin
00:30:27car c'est une nation représentée
00:30:29c'est hallucinant
00:30:31en termes d'organisation
00:30:33pour le cercle d'escrime Orléanais
00:30:35on voit une belle attrition préparation
00:30:37de Szilagyi
00:30:39qui a un retard de bras
00:30:41toujours sur retard de bras
00:30:43on voit Szilagyi qui allonge son bras avant
00:30:45qui se fend avant
00:31:03qui commence à se faire manger
00:31:05Szilagyi qui creuse l'écart petit à petit
00:31:11Szilagyi qui est chez nous, la force tranquille
00:31:13qui redemande d'ailleurs encore la vidéo
00:31:15au milieu il n'est pas d'accord
00:31:17force tranquille
00:31:19je rebondis sur cette expression
00:31:21car figurez-vous que leur dernier face-à-face
00:31:23c'était chez Szilagyi à Budapest
00:31:25en coupe du monde au mois de mars
00:31:27et il avait déjà été un peu en mode Giesel
00:31:29face à Kim avant de se reprendre
00:31:31et de s'imposer
00:31:33sur le fil 15-14
00:31:35mais sans sortir
00:31:37en partant d'encore plus loin
00:31:41on peut s'apercevoir
00:31:43du caractère des tireurs
00:31:45sur la piste
00:31:47on voit parfois qu'ils s'énervent
00:31:49plus
00:31:51on voit Szilagyi a été énervé au début du match
00:31:53il commence à crier un peu plus fort
00:31:55à serrer plus le poing
00:31:57quand les émotions montent
00:31:59on a envie de les laisser sortir
00:32:11encore une fois
00:32:13beaucoup de touches au milieu de piste
00:32:15ils n'ont pas beaucoup utilisé
00:32:17les côtés et les fonds de piste
00:32:19et six touches de match
00:32:23et encore une fois
00:32:25et finalement
00:32:27ça s'est accéléré
00:32:29Szilagyi
00:32:31qui fait parler la hiérarchie
00:32:33et son statut XXL
00:32:35nous aurons
00:32:37une finale de rêve
00:32:39à Orléans
00:32:41dans ce tableau masculin
00:32:43et pour cette 24ème édition
00:32:45de ce rendez-vous orléanais
00:32:47le numéro 1 mondial
00:32:49Szilagyi face au numéro 2
00:32:51et chouchou de ce public
00:32:53puisque licencié au club
00:32:55Sandro Bazadze
00:32:57Quoi de mieux Laura ?
00:32:59On aura une super finale
00:33:01c'est le match qui s'est déroulé
00:33:03au JO
00:33:05Sandro Bazadze a donc perdu
00:33:07au JO
00:33:09on peut attendre de cette revanche
00:33:11un très beau match
00:33:13Surtout que
00:33:15Sandro Bazadze
00:33:17aujourd'hui ne se lève
00:33:19qu'en pensant qu'à Paris
00:33:21soyons clairs
00:33:23qu'ils ont oeuvré avec son coach
00:33:25Christian Bauer ces derniers mois
00:33:27pour tout simplement sur ce cycle
00:33:29olympique très rapide de 3 ans et demi
00:33:31se concentrer
00:33:33sur des événements
00:33:35en 3 ans et demi
00:33:37on a beau adorer la compétition
00:33:39on ne peut pas être présent
00:33:41et répondre présent le jour-dit
00:33:43à chaque compétition
00:33:45c'est impossible
00:33:47il y a une planification de l'entraînement
00:33:49et des compétitions
00:33:51qui doit être très bien faite
00:33:53parce que l'Olympiade est raccourcie
00:33:55du fait que les JO de Tokyo
00:33:57ont été remises un an plus tard
00:33:59donc il n'y a plus que 3 ans
00:34:01pour se préparer
00:34:03et la planification doit être presque
00:34:05millimétrée pour être présent
00:34:07au bon moment
00:34:09Exactement
00:34:11sans surprise
00:34:13parce qu'on le voit en finale
00:34:15c'est facile de le dire a posteriori
00:34:17mais je peux vous assurer que cette date
00:34:19d'Orléans a été pointée dans le calendrier
00:34:21et c'est la même chose pour Manon Apikiburine
00:34:23pour essayer d'avoir tout de suite des repères
00:34:25et on donne tout sur cette date
00:34:27à la maison
00:34:29il est en passe de réussir son pari
00:34:31le temps file
00:34:33et on enchaîne les assauts
00:34:35nous sommes dans le tableau féminin
00:34:37avec un derby italien
00:34:39on évoquait la bonne tenue de ce pays
00:34:41vous le savez toutes et tous
00:34:43dans les scrims international
00:34:45chez ces femmes
00:34:47dans la partie haute de tableau
00:34:49elles ont créé quelques surprises
00:34:51c'est de dames que l'on retrouve
00:34:53pour cette demi finale
00:34:55absolument
00:34:57elles n'étaient pas les mieux
00:34:59surtout Normille
00:35:01qui a créé un peu la surprise
00:35:03en dégageant sa partie du tableau
00:35:05et en gagnant certains de ses matchs
00:35:0715-14
00:35:09contre une française
00:35:11c'est pour ça que je me permets
00:35:13de le souligner
00:35:15donc effectivement
00:35:17une demi finale où on peut se dire
00:35:19qu'on n'aurait jamais imaginé ça au début de la journée
00:35:21mais c'est la beauté aussi de notre sport
00:35:23si on est dans un bon jour
00:35:25et si on a la volonté
00:35:27la capacité de combat
00:35:29on peut se retrouver à la fin sur le podium
00:35:31et vous faites allusion à Chiara Bormier
00:35:33qui arrive et qui revient de loin
00:35:35elle est au delà du top 50 mondial
00:35:37et elle est en train de partir
00:35:39à fond dans ce début de demi finale
00:35:41face à sa compatriote
00:35:43partie de loin
00:35:45parce que dominée quelques fois
00:35:47depuis le début de cette journée
00:35:49notamment par Caroline Quiroy
00:35:51la française qui s'est inclinée
00:35:53alors qu'elle menait 14 ans
00:35:55et ensuite en faisant quand même tomber
00:35:57et ça elle le doit elle-même
00:35:59Anna Basta-Lazeri
00:36:01numéro une mondiale en quart de finale
00:36:03et il semblerait que ce momentum
00:36:05il reste pour elle
00:36:07dans ce début de rencontre
00:36:09face à la mieux classée des deux italiennes
00:36:11Criccito qui allume rouge
00:36:13dans cette demi finale à gauche de l'écran
00:36:15absolument
00:36:17les matchs 15-14 sont fréquents
00:36:19parce qu'il n'y a pas deux touches d'écart
00:36:21comme on pourrait souvent s'imaginer
00:36:23au sport badminton
00:36:25tous ces sports là
00:36:27nous ici c'est vraiment le premier arrivé à 15
00:36:29donc en cas d'égalité à 14
00:36:31c'est vraiment une seule touche qui va déterminer
00:36:33qui gagnera le match
00:36:35donc si on a la chance d'avoir du suspense
00:36:37un petit peu plus tard dans la compétition
00:36:39ça pourrait être intéressant
00:36:41Laura, dites nous aussi
00:36:43vous n'êtes pas italienne mais des derby
00:36:45vous en avez joué depuis vos périodes cadettes
00:36:47voire même avant
00:36:49ça fait quoi un derby ?
00:36:51C'est très particulier puisque souvent
00:36:53on s'entraîne ensemble
00:36:55c'est très probable que ces filles là
00:36:57s'entraînent ensemble ou au moins qu'elles se connaissent
00:36:59depuis suffisamment longtemps
00:37:01parce que ça fait des années qu'elles sont sur le circuit de compétition
00:37:03et donc forcément
00:37:05on n'a pas la même
00:37:07hargne, on n'a pas la même
00:37:09compétitivité quand on rencontre quelqu'un de son pays
00:37:11déjà il n'y a pas d'encouragement
00:37:13forcément personne ne va prendre
00:37:15partie donc il n'y a pas la même ambiance
00:37:17et puis on se connait tellement bien qu'on essaye de deviner
00:37:19les impressions de l'autre et on agit parfois
00:37:21un peu à contre temps parce qu'on s'imagine
00:37:23que la personne veut faire quelque chose
00:37:25parce qu'on la rencontre tout le temps
00:37:27à l'entraînement et finalement
00:37:29elle réagit autrement
00:37:31Les chaises d'entraînement sont vides
00:37:33voilà un autre paramètre
00:37:35et puis
00:37:37aussi la connaissance
00:37:39on tire ensemble
00:37:41le moindre mouvement de pied
00:37:43vous vous retrouvez sur la pointe des pieds
00:37:45vous connaissez parfaitement ce qui va être
00:37:47judicié par votre adversaire
00:37:49absolument, on sait vraiment
00:37:51beaucoup plus la façon dont la personne tire
00:37:53donc on peut vraiment tactiquement
00:37:55essayer de prendre la sortie là-dessus
00:37:57et c'est ce qu'on voit
00:37:59il y a moins de
00:38:01d'émotion dans ces
00:38:03matchs là parce que forcément
00:38:05on n'est pas à 100% souvent de nos capacités
00:38:07sur les matchs de même pays
00:38:09On voit Crissio
00:38:11qui a essayé d'attaquer
00:38:13et Mormille qui a bien fait tomber
00:38:15dans le vide et qui est repartie
00:38:17à l'attaque
00:38:19Crissio qui a
00:38:21beaucoup plus d'expérience dans l'équipe nationale
00:38:23italienne que Mormille
00:38:25et pourtant
00:38:27qui pour le moment n'est pas en position
00:38:29favorable
00:38:33et Crissio
00:38:35qui a démarré son attaque
00:38:37avant donc qui a avancé
00:38:39en premier, qui n'a pas fait d'erreur
00:38:41Mormille qui tombe
00:38:43dans le vide
00:38:45et Crissio qui reprend
00:38:47l'égalité de score
00:38:49avec cette attaque
00:38:55On a eu une jeune américaine
00:38:57qui a 17 ans
00:38:59qui est surplacée
00:39:01qui fait sa première coupe du monde senior
00:39:03et on a eu un super match
00:39:05et c'est vrai que
00:39:07c'est une partie de tableau qui a été
00:39:09quand même plutôt dégagée
00:39:11et les italiennes
00:39:13qui étaient un peu redescendues en niveau
00:39:15cette année dernière
00:39:17et finalement reviennent aujourd'hui
00:39:19sur le devant de la scène
00:39:21On ne peut pas retrouver l'escrime en clair
00:39:23sur sport en France aujourd'hui
00:39:25sans évoquer l'absence
00:39:27aussi de la nation majeure
00:39:29chez les femmes, alors c'est lié à un événement
00:39:31que vous connaissez tous
00:39:33l'invasion de l'Ukraine
00:39:35par la Russie, puisqu'on voit
00:39:37un derby d'un d'un pays
00:39:39l'IGEO de Tokyo, c'est un derby russe
00:39:41les russes ne sont donc pas là
00:39:43depuis le début de ce conflit
00:39:45et ça change aussi la donne dans ce circuit féminin
00:39:47On ne peut pas le nier, ça c'est sûr
00:39:49la championne olympique et la vice-championne olympique
00:39:51sont russes, donc effectivement
00:39:53c'est indéniable
00:39:55que forcément l'absence
00:39:57des tireurs et des tireuses russes
00:39:59sur cette compétition et sur les autres
00:40:01étapes de coupe du monde dans l'année
00:40:03change vraiment beaucoup de choses
00:40:05le comportement international est refondu
00:40:07forcément
00:40:09en enlevant tous les tireurs
00:40:11russes, les tireuses, il y en avait bien
00:40:134 dans les 20 premières mondiales
00:40:15donc forcément les tableaux sont
00:40:17vraiment très différents dans ces russes là
00:40:19et c'est ce qui fait que parfois
00:40:21on voit des surprises apparaître
00:40:23comme cette italienne là, parce qu'il y a
00:40:25certains tableaux
00:40:27qui se retrouvent modifiés
00:40:29Alors celles qui sont présentes
00:40:31n'ont rien volé évidemment
00:40:33il n'en demeure pas moins
00:40:35que l'émergence
00:40:37d'une jeune sabreuse
00:40:39peut se faire uniquement par son talent
00:40:41la Manu Brunet
00:40:43de 2016 avait débarqué
00:40:45en s'imposant ici, on est aussi très très jeunes
00:40:47Absolument
00:40:49après justement avoir
00:40:51fait un super résultat au JO
00:40:53même si c'était une 4ème place
00:40:55c'était un résultat qui était bien au dessus
00:40:57du classement international de ce moment là
00:40:59et on voit
00:41:01Chrissio qui essaye
00:41:03d'attaquer et finalement sur son arrêt
00:41:05Mormille qui tend son bras
00:41:07et qui touche sa manchette
00:41:09donc la manchette c'est la partie de l'avant bras
00:41:11qu'on voit et qui est grisée
00:41:13c'est là où on peut toucher
00:41:15on voit Mormille qui allonge son bras ici
00:41:17ce qu'on appelle une attaque sur la préparation
00:41:19c'est à dire qu'on attaque
00:41:21avant que l'autre ait pu déclencher
00:41:25la fente de Chrissio dans le vide
00:41:27et Mormille qui
00:41:29donne sa riposte
00:41:35un match plutôt serré
00:41:37comme vous pouvez
00:41:39effectivement l'imaginer
00:41:43et Mormille
00:41:45qui fait son attaque, qui ne touche pas en premier
00:41:47donc quand son pied se pose à terre
00:41:49elle n'a pas encore touché avec sa lame
00:41:51ce qui donne le droit à Chrissio de donner
00:41:53sa riposte
00:41:55et on voit de nouveau Mormille
00:41:57qui fait une fente dans le vide
00:41:59Chrissio qui reprend et qui attaque
00:42:01Mormille pensait qu'elle avait paré
00:42:03mais en fait elle s'est rendue compte que non
00:42:05Chrissio touche avant
00:42:07qu'elle ait eu le temps de bloquer la lame
00:42:11Tout reste à faire dans cette première
00:42:13demi finale du tableau féminin
00:42:15à Orléans dans la foulée
00:42:17vous aurez un assaut
00:42:19magnifique
00:42:21en perspective, en termes d'enjeux
00:42:23Pareil que tout à l'heure
00:42:25Chrissio qui avance, qui avance, qui avance
00:42:27mais qui n'allonge pas son bras
00:42:29comme elle n'allonge pas son bras
00:42:31Mormille a le temps, elle, de tendre le sien
00:42:33et de venir toucher en attaque sur la préparation
00:42:39Chrissio qui avance
00:42:41et comme elle a eu peur de se reprendre la même touche
00:42:43elle a fait sa fente avant, c'est tombé dans le vide
00:42:45et c'est
00:42:47alors là c'est une touche un peu particulière
00:42:49qu'on appelle une ligne, c'est à dire que Chrissio
00:42:51a reculé en laissant son bras tendu
00:42:53la pointe vers
00:42:55la cuirasse, on va peut-être la revoir
00:42:57voilà, ça c'est une ligne, si la pointe ne sort pas de la surface
00:42:59valable, c'est à dire qu'elle reste pointée
00:43:01sur le corps ou le masque
00:43:03de l'adversaire
00:43:05et qu'on la pointe comme ça, hop, en plein
00:43:07dans la surface valable, alors la touche
00:43:09est valide
00:43:11et c'est ce que l'arbitre
00:43:13a
00:43:15et oui, c'est ce que l'arbitre confirme
00:43:17à la vidéo, donc elle donne
00:43:19une très belle ligne
00:43:23Chrissio qui repart à l'attaque
00:43:25elle déclenche son attaque, cette fois pas d'attaque
00:43:27sur la préparation pour Mormille
00:43:29elle a pris plus son temps, elle a pas
00:43:31foncé, elle a pas allé trop vite
00:43:33ce qui lui a permis de marquer la touche
00:43:37grosse attaque encore de Chrissio qui force un petit peu
00:43:39mais qui parvient tout de même
00:43:41à l'allumer toute seule
00:43:43une ligne qui permet avec ses ralentis d'apprécier aussi
00:43:45quelque chose, c'est important la préparation, c'est la distance
00:43:47connaître la bonne distance
00:43:49avec l'adversaire
00:43:51on est un sport vraiment très très précis
00:43:53au niveau de la distance, des gestes
00:43:55si on se trompe sur la distance
00:43:57à laquelle on est de l'adversaire
00:43:59on est tout de suite pris sur la préparation
00:44:01comme tout à l'heure vous avez vu
00:44:03on n'allonge pas le bras en bon moment
00:44:05et du coup on est pris sur notre préparation
00:44:11et donc là Chrissio
00:44:13qui attaque sur la préparation de Mormille
00:44:15Mormille commence à avancer, elle n'allonge pas son bras
00:44:17Chrissio allonge son bras
00:44:19et se fend en première et elle marque le point
00:44:21l'expérience commence à parler
00:44:27les deux s'arrêtent en même temps
00:44:29l'arbitre estime que c'est Chrissio
00:44:31qui est reparti en première
00:44:33et donc Mormille demande la vidéo
00:44:35parce qu'elle n'est pas d'accord avec cette touche là
00:44:39donc les deux
00:44:41s'arrêtent
00:44:43c'est très fin
00:44:45c'est vraiment très fin
00:44:49on va voir ce que l'arbitre décide
00:44:51donc on remet le masque
00:44:53avant de donner une décision
00:44:55et elle conserve sa décision
00:44:57effectivement vous pouvez l'imaginer
00:44:59et elle peut exulter
00:45:01après vous l'avez dit avoir beaucoup retenu
00:45:03dans ce derby italien
00:45:05elle fait parler la hiérarchie transalpine
00:45:07Martina Chrissio
00:45:09première qualifiée
00:45:11pour la finale
00:45:13et c'est une première pour elle en carrière
00:45:15d'atteindre une finale de grand prix
00:45:17d'où aussi cette émotion
00:45:19et pour les italiennes
00:45:21c'est important de revenir à ce niveau international
00:45:23parce qu'elles ont eu un petit coup de mou
00:45:25cette dernière olympiade
00:45:27et là c'est important pour elles de revenir
00:45:29de reprendre des points
00:45:33et la fin de la belle idylle
00:45:35pour Chiara Mormille
00:45:37qui revient
00:45:39et revient fort
00:45:41maintenant sur la scène internationale
00:45:43il y a beaucoup d'émotions
00:45:45au moment de rallier ce vestiaire
00:45:47alors qu'il n'en est pas vraiment un
00:45:49dans ce zénith
00:45:51c'est un endroit réservé aux Eskrimers
00:45:53c'est vraiment sympa d'ailleurs
00:45:55de voir toute cette communauté qui vit
00:45:57autour des pistes
00:45:59il y a évidemment beaucoup de connivence
00:46:01c'est un barnum
00:46:03qui vit ensemble toute l'année finalement Laura
00:46:05tout le monde se connait
00:46:07il y a 8 tournois internationaux
00:46:09dans l'année, 5 Coupes du Monde
00:46:11et 3 Grand Prix
00:46:13donc forcément tous ces tireurs et tireuses
00:46:15sont habitués
00:46:17ils se voient quasiment tous les mois
00:46:19puisque les championnats d'Europe c'est le championnat du monde
00:46:21donc tous les mois ils se connaissent
00:46:23on passe du temps en compétition, en voyage
00:46:25dans les mêmes endroits, on vit les mêmes choses
00:46:27on s'entraîne dur
00:46:29donc forcément chaque tireur
00:46:31se connait, se comprend
00:46:33et on vous laisse vivre l'entrée en scène de la locale
00:46:37le public est derrière elle
00:46:39le public est vraiment derrière elle
00:46:41alors il n'y aura pas de coach
00:46:43parce qu'en fait
00:46:45les deux tireuses s'entraînent toutes les deux
00:46:47dans le même groupe à Orléans
00:46:49et donc par ce fait là
00:46:51ce sera pas le coach
00:46:53de l'académie
00:46:55qui coachera
00:46:57une des deux
00:46:59ce sera en fait le mari de Manon
00:47:01qui sera sur la chaise
00:47:03derrière elle
00:47:05qui n'est autre que le numéro 1 français
00:47:07de la spécialité
00:47:09il a échoué en quart de finale
00:47:11face au numéro 1 mondial
00:47:13Siladji Bolané-Apiti
00:47:15qui sera au côté
00:47:17donc de son épouse
00:47:19pour cette demi finale
00:47:21une demi finale qui
00:47:23alors évidemment le public ne sera pas partagé
00:47:25il y a la locale de l'étape
00:47:27la double médaillée olympique
00:47:29Manon Apiti-Brunet
00:47:31mais
00:47:33il y a Georgiadou la tenant du titre
00:47:35qui s'entraîne ici
00:47:37et qui est numéro 3 mondial
00:47:39voilà c'est une affiche
00:47:41qui s'annonce incandescente
00:47:43pour cette deuxième
00:47:45demi finale
00:47:47pour rejoindre Chito en finale
00:47:49c'est parti pour ce duel
00:47:51c'est Georgiadou qui commence
00:47:53avec son attaque, les deux s'arrêtent
00:47:55Georgiadou repart
00:47:57Manon fait son attaque, il échoue
00:47:59il recule, alors Georgiadou
00:48:01est très physique, on peut le voir
00:48:03elle a une sacrée carrure, des qualités physiques
00:48:05en puissance, en force
00:48:07en explosivité assez forte
00:48:09donc il faut plutôt
00:48:11jouer avec la malice avec elle
00:48:13et essayer de gagner tactiquement ce match
00:48:15plutôt que physiquement
00:48:17Manon qui avance
00:48:19qui attaque dans le vide, Georgiadou qui avance
00:48:21vite, vite et fort
00:48:23Manon qui tente une attaque sur préparation
00:48:25et Georgiadou qui finit son attaque
00:48:27entre très bien
00:48:29donc là on voit que Manon
00:48:31essaye là de venir sur la préparation
00:48:33mais qui n'y arrive pas, qui est paré
00:48:35et Georgiadou qui arrive
00:48:37à toucher
00:48:43et là, bonne attaque de Manon
00:48:45Georgiadou qui essaye de parer
00:48:47sans succès
00:48:49cette couche qui peut libérer la française
00:48:51qui ressentait beaucoup de
00:48:53tension, l'envie de rallier
00:48:55le Zénith dès son rendez-vous
00:48:57des demi-finales
00:48:59Manon qui demande
00:49:01à Boulaver
00:49:03si ça vaut le coup de prendre la vidéo
00:49:05on rappelle qu'il n'y a que deux vidéos dans un match
00:49:07sauf si on a raison évidemment
00:49:09mais c'est tactique parfois de ne pas les prendre trop tôt
00:49:11qui ne comprend pas l'arbitrage
00:49:13qui ne comprend pas pourquoi
00:49:15l'arbitre ne lui donne pas
00:49:17le fait qu'elle s'arrête et que Georgiadou
00:49:19repart plus tôt qu'elle
00:49:25c'est toujours la même
00:49:27toujours la même
00:49:29Manon ne comprend pas cette touche là
00:49:31où elle s'arrête et Georgiadou repart avant
00:49:33et elle ne comprend pas pourquoi
00:49:35elle n'a pas la touche
00:49:37on voit qu'elle recule
00:49:39et que Georgiadou repart directement
00:49:41elle anticipe l'arrêt de Manon
00:49:55Manon qui attaque avant
00:49:57Georgiadou
00:49:59en même temps
00:50:01Georgiadou fait un petit temps d'arrêt
00:50:03et Manon en profite
00:50:05et l'attaque de Manon
00:50:07super
00:50:09et la française qui est lancée
00:50:11dans cette demi-finale
00:50:13double vainqueur
00:50:15ici à Orléans
00:50:17ce n'était pas des grands prix à l'époque
00:50:19en 2016 et 2019
00:50:21ça a resté une étape de coupe du monde
00:50:23et pareil Georgiadou qui est en retard
00:50:25et Manon qui en profite pour faire une belle attaque
00:50:27en allongeant son bras
00:50:29avant
00:50:31attaque dans le vide
00:50:33repose dans le vide
00:50:35et sur le retrait du bras
00:50:37on voit que Georgiadou avance les jambes
00:50:39mais sans avancer le bras
00:50:41et du coup Manon peut
00:50:43on voit Georgiadou qui revient
00:50:45qui retire le bras et hop Manon peut
00:50:47avancer son bras d'abord
00:50:49allongé et touché
00:50:51on peut voir le meilleur de ces deux
00:50:53tireuses
00:50:55qui est à côté de lui
00:50:57qui apprécie le spectacle
00:51:09et alors la première
00:51:11donc là on voit Georgiadou qui a fait une flèche
00:51:13c'est à dire un saut en avant
00:51:15mais en fait lors de sa flèche
00:51:17elle fait deux attaques
00:51:19elle saute, elle fait un premier coup
00:51:21elle n'a plus le droit et c'est Manon
00:51:23qui reprend la priorité
00:51:25et qui a le droit de reposter
00:51:27Allumé n'est pas systématiquement gagné
00:51:29absolument
00:51:31et l'attaque de Manon dans le vide
00:51:33Georgiadou qui repart vite et fort
00:51:35on voit et qui touche
00:51:41un geste de guêpe
00:51:45donc là effectivement on voit
00:51:47la physique qui peut être amenée
00:51:49à vraiment être surpassée
00:51:51pendant ces touches là
00:51:53si on se lance sur toute la piste
00:51:55bon là c'est un peu particulier comme escrime
00:51:57on n'a pas toujours ça mais voilà
00:51:59une énorme plante, grande grande avec les jambes
00:52:03des qualités athlétiques exceptionnelles
00:52:05pour l'athélienne
00:52:09qui le montre à nouveau
00:52:11et qui est donc la première à 8
00:52:13dans cet assaut
00:52:17Manon revenu à la compétition
00:52:19le mois dernier
00:52:21pour la première étape de coupe du monde à Alger
00:52:23une coupe du monde
00:52:25qu'elle a abordée avec un petit soucis au dos
00:52:27bloqué la veille
00:52:29de reprendre
00:52:31du stress
00:52:33de reprise, de s'étalonner
00:52:35avec la concurrence
00:52:37telle qu'on s'aidait après coup
00:52:39et du stress aussi de manquer
00:52:41un petit peu d'entraînement disait-elle
00:52:43avant le début de cette compétition
00:52:45dans le dernier carré, ça doit la rassurer
00:52:47sur son niveau de compétitivité
00:52:49qui disait tout à l'heure
00:52:51avant les demi-finales qu'elle avait mal au dos
00:52:53son dos était contracté
00:52:55elle devait faire des soins
00:52:57avant de repartir sur l'échauffement des demi-finales
00:52:59qui finalement
00:53:01c'était pas si mal pour le moment
00:53:05sur le retrait du bras de Manon
00:53:07on voit qu'elle avance mais elle a le bras en retard
00:53:09et Georges Hadou peut faire son attaque
00:53:11sur la préparation
00:53:15il part à l'attaque
00:53:17qui est tombé dans lui plusieurs fois tout à l'heure
00:53:19et là c'est bon
00:53:21elle avance un peu plus que tout à l'heure
00:53:23elle prend plus son temps
00:53:25et donc elle amène Georges Hadou un peu plus loin
00:53:27sur la piste
00:53:29vous voyez le carré bleu
00:53:31si jamais les deux pieds sortent du carré bleu
00:53:33on est touché
00:53:35c'est au centimètre près
00:53:41c'est l'attaque
00:53:43l'arbitre estime que c'est l'attaque de droite
00:53:45et Georges Hadou
00:53:47estime que Manon est en retard
00:53:49avec le bras et donc elle a fait une attaque
00:53:51sur la préparation
00:53:53les deux s'arrêtent
00:53:55et Georges Hadou estime qu'elle repart
00:53:57en première
00:53:59on va voir ce que l'arbitre va nous dire
00:54:01merci Laura
00:54:03pour votre œil
00:54:05la vidéo a été appelée en dernier recours
00:54:07et il change pas
00:54:09il estime que c'est vraiment
00:54:11la philosophie
00:54:13la sensibilité dont vous parliez tout à l'heure
00:54:17et l'attaque de Manon
00:54:19qui reprend l'ascendant
00:54:21qui est partie très vite pour la surprendre
00:54:23et qui prend l'avantage
00:54:25tout simplement pour la première fois
00:54:27dans cette demi finale
00:54:33Manon qui fait une première attaque
00:54:35on voit un grand pas
00:54:37qui s'arrête un petit peu au milieu
00:54:39et qui donne le droit à Georges Hadou
00:54:41de repartir
00:54:45les deux s'arrêtent
00:54:49c'est une petite particularité
00:54:51quand on avance, l'arbitre estime
00:54:53que si on s'arrête pendant qu'on s'avance
00:54:55l'attaque est faite
00:54:57et que l'autre tireur peut repartir
00:54:59Georges Hadou s'est arrêté
00:55:01et Manon peut du coup reprendre l'attaque
00:55:03c'est très fin
00:55:05hop, attaque dans le vide de Georges Hadou
00:55:07Manon qui refait une attaque dans le vide
00:55:09décidément elle sera beaucoup tombée dans le vide
00:55:11dans ce match
00:55:13et encore une attaque dans le vide
00:55:15et c'est parfait
00:55:17très belle touche
00:55:19mais quelle touche incroyable
00:55:21super touche
00:55:23elle peut refaire son lacet
00:55:25parce que là je pense que la barre de vie
00:55:27est descendue un petit peu
00:55:29on voit qu'elle crie, qu'elle est contente
00:55:31parce qu'elle a finalement battu
00:55:33Georges Hadou à son propre jeu physique
00:55:35donc c'est franchement
00:55:37quelque chose duquel on peut être fier
00:55:39et ça doit lui faire mal au moral aussi
00:55:41en face
00:55:43voilà, tenant du titre
00:55:45vacille malmenée par
00:55:47Sakui Kipier
00:55:53et Manon qui attaque et qui est en retard
00:55:55du bras, Georges Hadou ne peut pas
00:55:57la laisser prendre confiance comme ça
00:56:03Manon qui avance
00:56:05qui fait, oh la la
00:56:07donc en fait elle est tombée dans le vide
00:56:09Georges Hadou a voulu repartir, elle a pris la caisse pour aller la toucher
00:56:11très loin, du coup elle retire
00:56:13le bras
00:56:15et ça laisse le temps à Manon d'allonger le sien et de la toucher
00:56:17donc là
00:56:19elle loupe, elle repart le bras
00:56:21derrière la tête comme on dit
00:56:23et Manon peut toucher
00:56:25du bout de la pointe
00:56:27ça fait très ennuyeux
00:56:29deux touches d'une nouvelle finale
00:56:31à Orléans
00:56:35les deux s'arrêtent, l'arbitre estime
00:56:37que l'attaque repart de droite
00:56:39là le public
00:56:41s'enflamme
00:56:43oh que oui
00:56:45plus qu'une touche
00:56:47l'orléanaise Manon Apiti Brunet
00:56:49devant les siens, trois coups de match
00:56:51ah la la, l'attaque dans le vide
00:56:53et la parade lui passe
00:56:55oui
00:56:57je crois que ça se passe de commentaires
00:56:59Laura
00:57:01Manon Apiti Brunet
00:57:03s'était mis
00:57:05de fortes ambitions à la maison
00:57:07et dans un contexte
00:57:09qui est pas évident physiquement pour elle
00:57:11elle montre qu'elle est capable tout de suite
00:57:13de pratiquer
00:57:15de la grande Escrive
00:57:17victoire sur la tenante du titre
00:57:19et numéro 3 mondial
00:57:21en plus d'être sa coéquipière
00:57:23d'Espina
00:57:25Georgiadou
00:57:27et qualification pour la finale
00:57:29ça c'est une belle nouvelle
00:57:31on voit sa joie
00:57:33et son émotion
00:57:35de réussir sa compatibilité
00:57:37d'être ici
00:57:39et de réussir à battre
00:57:41une fille qu'elle côtoie tous les jours
00:57:43à l'entraînement et qui elle le sait
00:57:45sera pas facile à attirer
00:57:47parce que c'est physique et parce que physiquement
00:57:49elle est pas censée être dans ses meilleures dispositions
00:57:51donc c'est super
00:57:53je pense qu'elle aurait signé
00:57:55il y a quelques temps
00:57:57pour se retrouver
00:57:59à gagner ce genre de match
00:58:01quand au delà d'être en finale
00:58:03elle était sur un test par rapport à elle même
00:58:05à son niveau
00:58:07se rassurer, gagner ce genre de match
00:58:09Laura j'imagine que c'est un double kiff
00:58:11ça fait du bien, ça soulage
00:58:13parce qu'effectivement ça fait 7 mois
00:58:15qu'elle a pas vu de compétition
00:58:17elle s'est fait opérer de l'épaule
00:58:19après cette récupération
00:58:21elle arrive sur la coupe du monde d'Alger
00:58:23en stage préparatoire
00:58:25la veille de la compétition
00:58:27elle se bloque le dos
00:58:29bref on a toutes les raisons de douter
00:58:31donc tirer ce week-end
00:58:33tirer de cette manière là
00:58:35en montant crescendo dans la journée
00:58:37ça fait vraiment plaisir
00:58:39et on espère que pour la finale ça va encore monter
00:58:41ça s'arrête là
00:58:43on peut pas redescendre de palmitant
00:58:45vous parlez de finale
00:58:47on en a une et quelle finale
00:58:49il a dit le triple champion olympique
00:58:51qui est numéro 1 mondial
00:58:53et qui va affronter
00:58:55Sandro Bazadze
00:58:57qui est l'ancien numéro 1 mondial
00:58:59qui veut le revenir
00:59:01on veut montrer les muscles
00:59:03on veut montrer sa domination
00:59:05à 2 ans
00:59:07de Paris, moins maintenant
00:59:09et c'est un moment important
00:59:11que l'on va vivre, que vous allez vivre à Orléans
00:59:13et si vous n'étiez pas avec nous tout à l'heure
00:59:15Bazadze qui en plus tire
00:59:17dans ce club d'Orléans
00:59:19et il va donc être soutenu
00:59:21par la majorité de ce public
00:59:23quand bien même vous avez la légende vivante
00:59:25de ce sport qui est là aujourd'hui
00:59:27absolument, et finalement il est beaucoup plus connu
00:59:29pour les Orléanais
00:59:31Sandro Bazadze, Karim Ziladji
00:59:33s'entraîneront ici
00:59:35et on va voir cette finale qui je l'espère
00:59:37sera vraiment belle
00:59:39vous qui les connaissez très bien
00:59:41eux se connaissent très bien
00:59:43ça va jouer sur quoi cette finale aujourd'hui
00:59:45ça va jouer sur la tactique certainement
00:59:47parce que Ziladji
00:59:49c'est un tireur qui est techniquement
00:59:51très fort, qui sait faire énormément de choses
00:59:53Sandro il a un jeu
00:59:55moins développé mais plus physique
00:59:57donc c'est à celui qui va
00:59:59plus être malin et imposer son jeu
01:00:01en certaines minutes
01:00:03première touche
01:00:05Ziladji qui allume rouge
01:00:07pour cette finale
01:00:09et Sandro qui attaque par Adripos de Ziladji
01:00:15et encore une parade
01:00:17on voit, magnifique
01:00:19c'est une de ses spécialités
01:00:21Ziladji les parades
01:00:23donc on voit, il provoque
01:00:25il l'attend à la pointe devant
01:00:27il vient et paf, il bloque le sabre
01:00:29et il riposte, ça c'est superbe comme touche
01:00:31et à prendre c'est pas très agréable
01:00:33l'attaque de Ziladji
01:00:35Ziladji
01:00:45on entend les encouragements pour Sandro
01:00:47et là voilà, c'est un prêté pour un rendu
01:00:49donc Sandro
01:00:51qui provoque l'attaque de Ziladji
01:00:53qui part et qui riposte
01:00:55qui ouvre son compteur
01:00:59un petit peu de dynamique dans le bas du corps
01:01:01et de nouveau l'attaque
01:01:03de Ziladji, Sandro pense qu'elle est dans le vide
01:01:05avant sa riposte mais
01:01:07peu de chance
01:01:09que l'arbitre change d'avis
01:01:11on voit un Ziladji
01:01:13qui attaque et qui touche
01:01:17et Sandro qui demande conseil
01:01:19exactement, auprès de Christian Bauer
01:01:21qui a retrouvé du coup une place
01:01:23sur la chaise à l'occasion
01:01:25de cette finale
01:01:27Sandro qui s'annonce touché, qui a peut-être demandé aussi cette vidéo
01:01:29pour faire un break dans le match
01:01:31pour essayer de reprendre son sou
01:01:33pour reprendre ses idées
01:01:39donc Ziladji qui attaque
01:01:41qui est un tout petit peu en retard
01:01:43Sandro qui en profite pour faire l'attaque sur la préparation
01:01:49et c'est l'inverse
01:01:51cette fois, c'est Sandro qui part trop vite
01:01:53qui est trop en retard
01:01:55avec son bras et Ziladji qui en profite
01:01:57pour faire l'attaque sur la préparation
01:02:01et Ziladji qui en profite pour faire l'attaque sur la préparation
01:02:09une des touches fétiches de Sandro
01:02:11c'est de faire tomber l'attaque dans le vide
01:02:13pour riposter immédiatement après
01:02:15donc parfois le temps est tellement court
01:02:17et la distance est tellement petite
01:02:19qu'il riposte un peu trop tôt
01:02:21il fait pas assez bien tomber dans le vide
01:02:23l'attaque en face
01:02:25et du coup il pense avoir touché
01:02:27alors que son adversaire a fait une attaque correcte
01:02:31donc l'arbitre est à l'état de la vidéo
01:02:33voir ça, on va certainement pas changer la touche
01:03:01il estime que Ziladji a d'abord posé son pied
01:03:03et n'a pas touché immédiatement à la pose du pied avant
01:03:05et n'a pas touché immédiatement à la pose du pied avant
01:03:07et donc accorde la touche à Sandro
01:03:21et donc Sandro qui essaye de chercher une parade au milieu
01:03:23qui essaye de taper le fer de son adversaire
01:03:25avant de riposter
01:03:27mais qui n'y arrive pas
01:03:31et l'attaque
01:03:35pour l'instant il y a beaucoup de milieu
01:03:37en milieu de piste entre les deux lignes de mise en garde
01:03:39pas beaucoup de mouvement sur la piste
01:03:41comme on a pu le voir au match précédent
01:03:45Sandro qui fait tomber dans le vide
01:03:47et qui attaque
01:03:53on voit Ziladji qui est tombé dans le vide
01:03:55Sandro qui repart à l'attaque
01:03:57et qui vient chercher
01:04:01sans succès
01:04:03c'est le défaut
01:04:05quand on maîtrise super bien une touche
01:04:07on a envie de la faire et de la refaire
01:04:09mais l'adversaire peut comprendre aussi
01:04:11alors il essaye
01:04:13mais en fait il ripose trop tôt
01:04:15et c'est Ziladji qui le touche au ventre
01:04:17c'est vrai que pour des yeux néophytes
01:04:19ça peut sembler un peu
01:04:21un peu compliqué
01:04:23mais c'est pas du tout
01:04:25c'est pas du tout
01:04:27c'est pas du tout
01:04:29pour des yeux néophytes
01:04:31ça peut sembler aller trop vite
01:04:33mais sachez qu'à leur échelle
01:04:35ce sont des joueurs d'échec
01:04:37et qu'ils s'adaptent et qu'ils comprennent
01:04:39très vite ce qu'il faut mettre en place
01:04:41pour parer telle ou telle attaque
01:04:43ou telle ou telle envie
01:04:45de scorer de la part de l'adversaire
01:04:49donc là ils prennent chacun les conseils
01:04:51tactiques de leur entraîneur
01:04:53comment gérer l'adversaire
01:04:55comment réussir tel ou tel type d'action
01:04:57quels sont les défauts éventuels à corriger
01:04:59ou les choses sur lesquelles appuyer
01:05:01si par exemple
01:05:03il y a eu trop de touches au milieu
01:05:05peut-être que l'entraîneur peut leur conseiller
01:05:07d'ouvrir un peu le jeu
01:05:09de sortir de ce milieu, d'utiliser plus la piste
01:05:11pour mettre en échec l'adversaire
01:05:15aller peut-être plus en attaque, plus en défense
01:05:17suivant le type de match
01:05:27nulle attaque, il part de droite
01:05:29absolument
01:05:37ouais
01:05:39Sandro qui cherche encore à remettre son attaque
01:05:41mais
01:05:43l'adjif va pas se laisser faire comme ça
01:05:45il a manqué quelques centimètres
01:05:47et s'il a dû, on a profité
01:05:49plus 3 à nouveau
01:05:51pour le numéro 1 mondial
01:05:57en même temps
01:06:05donc les deux se sont arrêtés
01:06:07en même temps, l'arbitre estime que
01:06:09Selagi est reparti en premier
01:06:15donc tac, il s'arrête
01:06:19c'est très fin
01:06:21donc là
01:06:23Sandro qui refait à Selagi sa touche fétiche
01:06:25de faire tomber Coromilleux
01:06:27et riposter
01:06:29pour l'instant il en met mais il en prend aussi
01:06:31quand il fait cette touche là
01:06:33donc il faut que son ratio soit favorable
01:06:37d'ailleurs
01:06:39Selagi il accepte de prendre ces touches là
01:06:41s'il en met deux pendant qu'il en prend une
01:06:43il accepte de mettre ces touches là
01:06:45c'est pas tactiquement, c'est un bon choix
01:06:47pour lui
01:06:49et c'est ça aussi les scrims, c'est savoir accepter
01:06:51de prendre certaines touches pour en mettre d'autres
01:06:53un peu plus après
01:06:55donc là cette fois les deux s'arrêtent
01:06:57mais c'est Sandro qui repart en premier
01:06:59Selagi qui s'annonce touchée
01:07:07en tout cas changer quelque chose tactiquement
01:07:09sinon il va se faire amener
01:07:11à force de rester trop au milieu
01:07:13c'est Selagi qui décide
01:07:15de l'action qui va se passer
01:07:17et c'est pas tellement Sandro qui prend la décision
01:07:19on voit une parade riposte en sautant ici
01:07:23il a posé les jalons tout à l'heure
01:07:25en parlant d'une parade un peu plus complète dans ce secteur de jeu là
01:07:29on voit peut-être plus de réponses
01:07:31chez le triple champion olympique
01:07:35et oui et Sandro qui cherche la parade
01:07:37Selagi qui sera très content
01:07:39si le match continue de se dérouler au milieu
01:07:41pour le moment il n'est pas en difficulté
01:07:47et Sandro qui repart à l'attaque
01:07:49qui tombe dans le vide, Selagi qui riposte
01:07:51il est obligé
01:07:53dos au mur qu'il est désormais
01:07:57et six touches de titre
01:07:59à Orléans
01:08:01pour la légende de Selagi
01:08:09et tac sur la préparation de Selagi
01:08:11qui est un peu en retard, qui ne comprend pas
01:08:13mais qui est un peu en retard sur cette attaque là
01:08:15on sent que c'est Sandro
01:08:17qui prend l'initiative
01:08:19de l'attaque
01:08:25et encore la spéciale de Sandro
01:08:27et Selagi qui dit mais c'est pas possible
01:08:29encore celle là
01:08:31mais bon il a encore 4 touches d'avance
01:08:33je pense qu'il peut se permettre de la prendre
01:08:35si jamais ça lui permet
01:08:37de placer son jeu ensuite
01:08:43et Sandro qui a réussi cette touche
01:08:45mais qui est tombé dans le fer
01:08:47pour finir Selagi qui mettra l'attaque
01:08:51et le roi reste le roi
01:08:53à Orléans
01:08:55Selagi qui fait
01:08:57parler son classement
01:08:59son expérience, son statut
01:09:01de star de la discipline
01:09:03qui salue le public
01:09:05un titre amplement mérité
01:09:07pour ce premier Grand Prix
01:09:09de la saison face au numéro
01:09:112 mondial, ça n'a pas été
01:09:13une finale qui nous aura amené
01:09:15une énorme palette
01:09:17le destin s'est vite joué finalement
01:09:19Sandro Bazadze s'étant un petit peu
01:09:21enferré permettez moi l'expression
01:09:23dans une tactique qui lui aura fait mal
01:09:25au final et une victoire
01:09:2715-10 pour Aaron Selagi
01:09:29Oui on a eu l'impression que finalement
01:09:31Selagi a jamais été tellement
01:09:33tellement embêté
01:09:35tellement menacé, il s'est jamais
01:09:37senti menacé
01:09:39il s'est juste dit bon
01:09:41très bien si je me prends quelques fois
01:09:43sa touche spéciale ça me va
01:09:45moi je vais faire mon jeu et si j'en mets
01:09:472 pour 1 ou 3 pour 2
01:09:49à la fin ça se terminera bien
01:09:51et c'est ce qui s'est passé
01:09:53c'est ce qui s'est passé ici
01:09:55ça paraît simple dit comme ça
01:09:57mais pour lui ça l'est peut-être
01:09:59c'est toujours
01:10:01plus facile de l'extérieur
01:10:03exactement
01:10:05il a encore en tout cas été
01:10:07impressionnant Selagi
01:10:09pour lui tout simplement
01:10:11une 17ème médaille
01:10:13en grand prix
01:10:15dans la finale femme
01:10:17désormais
01:10:19avec la surprise
01:10:21entre guillemets Critcho
01:10:23et Manon Apiti Brunet
01:10:25c'est le clou du spectacle
01:10:27pour ce dernier assaut de la journée
01:10:29la numéro 1 française
01:10:31double médaille olympique à Tokyo
01:10:33qui va discuter
01:10:35le match pour la médaille d'or
01:10:37s'attendait-elle à être
01:10:39appareil fait déjà
01:10:41on lui demandera
01:10:43à l'issue de cet assaut
01:10:45mais le plus important c'est le moment présent
01:10:47et c'est cet assaut
01:10:49face à Martina Critcho
01:10:51un petit pari Laura
01:10:53Manon qui est arrivée sur la piste
01:10:55en marchant tranquillement
01:10:57est-ce qu'elle a encore mal au dos ?
01:10:59en plus que tranquillement
01:11:01ça semblait avoir un peu de gêne
01:11:03on verra sur la piste
01:11:05pour l'instant
01:11:07elle n'exprime pas grand chose
01:11:09donc on va voir
01:11:37l'arbitre juge qu'elle est de droite
01:11:39Critcho pense avoir pris la préparation
01:11:41mais elle ne demande pas la vidéo
01:11:43elle ne veut pas la gâcher tôt
01:11:45dans le match
01:11:47tête dans le vide
01:11:49et Manon qui peut riposter
01:11:51et qui a mal au dos
01:11:53qui s'est pris un coup dans le dos
01:11:55comme au sabre on peut toucher avec toute la lame
01:11:57parfois ça fouette un peu quand ça arrive
01:11:59ça dure vraiment très peu de temps
01:12:01mais sur le coup ça peut faire un peu mal
01:12:03j'ai envie de croire que c'est juste gratter les doigts
01:12:05je ne crois pas vraiment
01:12:07mais c'est la méthode couée
01:12:21et l'attaque sur la préparation
01:12:23Critcho qui avance
01:12:25qui est un petit peu en retard
01:12:27qui ne se donne pas assez
01:12:29on voit que son bras reste en retard
01:12:31et c'est Manon qui a l'attaque
01:12:35donc là il y a départ anticipé
01:12:37la rapide reprévient
01:12:39avant de mettre carton
01:12:41et là on voit l'attaque au fer
01:12:43donc Critcho essaye de faire l'attaque
01:12:45sur la préparation
01:12:47on voit que c'est paré
01:12:49que c'est dans la lame de Manon
01:12:51qui peut du coup faire son attaque
01:12:57l'attaque dans le vide
01:12:59elle riposte dans le vide également
01:13:01elle repart en défense
01:13:03et c'est Manon qui va au bout de son attaque
01:13:09bien qu'elle fasse des touches aussi
01:13:11la 16ème mondiale
01:13:13on ne peut pas se laisser faire comme ça
01:13:17l'arbitre estime que les deux actions
01:13:19sont simultanées
01:13:21faites en même temps
01:13:23donc ne départagent pas
01:13:25et donc Manon qui part à l'attaque
01:13:27Critcho qui se dit qu'elle est en retard
01:13:29qu'elle va pouvoir allonger son bras
01:13:31un temps d'allumage des lampes
01:13:33mais finalement non
01:13:35on voit qu'elle est un petit peu bras court
01:13:37mais elle arrive à rattraper pour finir son attaque
01:13:45et c'est l'attaque de gauche
01:13:47Manon pense l'avoir pris sur la préparation
01:13:49mais c'est toujours de Critcho que ça part
01:13:55Critcho qui fait une grosse attaque
01:13:57Manon qui a été surprise ici
01:13:59Manon qui a reculé vite mais qui a été surprise
01:14:07attaque dans le vide, riposte dans le vide
01:14:09et Manon qui repart à l'attaque
01:14:19là qui repart, qui repart, qui repart
01:14:21Critcho qui tente une parade
01:14:23mais non, trop tard
01:14:29et Manon qui repart de nouveau à l'attaque
01:14:31alors ça, ça arrive régulièrement
01:14:33on glisse, le pied arrière glisse
01:14:35et hop, on part en grand écart
01:14:37donc il faut être à la fois souple
01:14:39et à la fois très résistant
01:14:41en termes de force musculaire
01:14:43pour pouvoir accepter
01:14:45que le corps accepte de se retrouver
01:14:47dans cette position là
01:14:51et la française qui se détache
01:14:538-4 conseillé par son époux
01:14:55Léa Petit sorti en quarts de finale
01:14:57il aura la fierté de se dire
01:14:59que c'était face au futur vainqueur
01:15:01ici à Orléans
01:15:03mais aussi comme sa compagne
01:15:058ème mondiale
01:15:07elle, Manon était l'an dernier
01:15:09numéro 8 de la discipline
01:15:11elle aspire à y revenir
01:15:13à cette position
01:15:15contexte évidemment important
01:15:17on l'évoquait alors que le printemps prochain
01:15:19la phase de sélection
01:15:21le processus de sélection de compétition
01:15:23le processus de sélection de comptage
01:15:25pour Paris
01:15:27débutera et que si vous êtes
01:15:29dans les 16 premiers ou premières mondiales
01:15:31et tout simplement vous abordez les compétitions
01:15:33en étant protégé, vous n'avez pas le risque
01:15:35de vous s'aborder ou de passer à côté
01:15:37en qualification et donc vous avez
01:15:39un minimum de points garantis
01:15:41et donc de conserver ce statut
01:15:43et puis vous avez aussi une certaine fraîcheur physique
01:15:45puisque là où certains sont passés
01:15:47par la phase qualificative et donc
01:15:49un jour de compétition en plus dans les jambes
01:15:51vous pouvez vous épargner ça
01:15:55Manon qui fait l'attaque
01:15:57qui se fait parer
01:15:59et la réponse de Christian
01:16:07Manon qui fait une attaque
01:16:09sur préparation mais comme Christian
01:16:11ne fait pas d'erreur, en tout cas
01:16:13pas aux yeux de l'arbitre, alors l'attaque de Christian
01:16:15est valide
01:16:21On parlait de fraîcheur tout à l'heure
01:16:23mais c'est un marathon
01:16:25et voyez l'intensité physique
01:16:27qui est mise dans cette seule finale
01:16:29à multiplier par 6
01:16:31depuis 9h ce matin
01:16:35Encore presque un grand buteur
01:16:37ça s'emballe là
01:16:39Donc Christian qui demande la vidéo
01:16:41qui estime avoir fait une attaque
01:16:43correcte sans erreur
01:16:45il ne comprend pas pourquoi on ne lui donne pas
01:16:47cette touche là
01:16:49Manon qui va aller à la vidéo
01:16:51pour revisionner la touche
01:16:53et demander l'avis aussi de son assistant
01:16:55donc l'arbitre assistant qui est à la vidéo
01:17:11Et Manon qui de nouveau attaque
01:17:15Christian qui cherche une parade
01:17:17Le public commence à sentir
01:17:19la fin du match
01:17:21mais surtout ne pas s'emballer
01:17:33Et Manon qui part à l'attaque
01:17:35qui tombe dans la parade de Christian
01:17:37Christian qui adore les parades
01:17:39qui a une très bonne main, une vitesse de main
01:17:43Donc on voit Manon qui attaque
01:17:45et qui tombe dans son fer
01:17:55Et donc Manon qui cherche à attaquer
01:17:57mais son bras est en retard
01:17:59et donc c'est Christian qui l'attaque sur la préparation
01:18:01donc elle s'est peut-être vue un peu trop vite
01:18:03proche de la fin
01:18:11Dans l'attitude ça a l'air dur
01:18:13alors est-ce qu'elle a un mal au dos
01:18:15est-ce que c'est tactiquement
01:18:17qu'elle n'arrive pas à trouver la solution
01:18:25Christian qui n'est pas du tout d'accord
01:18:27qui pense qu'il attaque sur la préparation
01:18:29l'arbitre qui donne la raison
01:18:31à Manon
01:18:39Cette fois c'est bien la tête de droite
01:18:41C'est net, vraiment on voit la fente
01:18:43qui est déclenchée en première
01:18:45Là on voit, hop,
01:18:47elle part à la fente que
01:18:49Christian n'a pas encore déclenché son pied avant
01:18:51au départ
01:18:55Attaque dans le vide
01:18:57Christian qui repart à l'attaque
01:18:59et qui touche
01:19:11Ah, Manon qui s'est arrêtée
01:19:13c'est pour ça que Christian a le point
01:19:15elle avait commencé son attaque
01:19:17elle s'est arrêtée
01:19:19sur la gauche de repartir
01:19:21on va le voir là au ralenti
01:19:23Manon qui commence son attaque
01:19:25et là hop, elle s'arrête
01:19:27et donc c'est à Christian de repartir
01:19:29C'est chaud Laura
01:19:31c'est très très chaud
01:19:33l'épilogue de cette journée
01:19:35de cette grande finale
01:19:37Et c'est exactement la même chose
01:19:39Manon qui prend l'ascendant
01:19:41qui s'arrête
01:19:43et c'est Christian qui repart
01:19:47Et Christian qui est devant
01:19:49pour la première fois
01:19:51dans cette finale
01:19:53un 25ème touche
01:20:01Le co-traîneur
01:20:03le mari de Manon
01:20:05le mari de Manon
01:20:07qui vient transmettre les conseils de l'entraîneur
01:20:13Ah
01:20:15et l'arbitre à la vidéo
01:20:17a changé la touche
01:20:19incroyable
01:20:23incroyable, donc renversement de situation
01:20:25Ah
01:20:33C'est plus la même limonade
01:20:35Laura
01:20:37d'un coup d'un seul
01:20:39Ah et parade riposte de Manon
01:20:41parade riposte
01:20:43très bien
01:20:45ça ça fait du bien parce que
01:20:47si on laisse l'adversaire faire ce qu'il veut
01:20:49au milieu de piste
01:20:51forcément il se sent moins menacé
01:20:53Il a réussi à prendre la parade
01:20:55c'est vraiment une bonne touche
01:20:57c'est une touche un peu brouillon
01:20:59on le voit à la fin parce que Christian se rapproche beaucoup
01:21:01mais c'est très bien tactiquement
01:21:03Allez, il attaque dans le coup
01:21:05Christian qui repart
01:21:07est-ce qu'elle va faire la prêpe ?
01:21:09Elle a tenté la prêpe mais ça n'a pas fonctionné
01:21:11Attaque sur préparation
01:21:13Prêpe
01:21:17Le public est vraiment
01:21:19Il est chaud, il est brouillant
01:21:21C'est la plus belle lumière du monde de la saison
01:21:23La lumière verte s'allumait
01:21:253000 personnes
01:21:29Ah
01:21:31Ouais
01:21:33Donc Manon demande la vidéo
01:21:35Rien à perdre
01:21:37Evidemment elle n'a rien à perdre surtout que
01:21:39en cas de touche décisive l'arbitre
01:21:41est obligé d'aller voir la vidéo
01:21:43donc à 14h20 il est obligé d'aller voir la vidéo
01:21:45L'arbitre il a plutôt donné raison jusque là
01:21:47C'est l'automne
01:21:53Qu'est-ce que l'arbitre va donner ?
01:21:55La même chose
01:21:57Attaque qui s'arrête de la part de Manon
01:21:59Attaque de Christian
01:22:01Donc on en parlait tout à l'heure, le 14 d'égalité
01:22:03Merci pour votre petit coeur
01:22:0714 partout, tous nos matchs
01:22:09Une bonne décision
01:22:13Demande de silence
01:22:17Oh
01:22:19Attaque dans le vide
01:22:25Oh non j'y ai pris
01:22:31Manon qui tente la préparation
01:22:37Il demande la vidéo sur
01:22:39un pied qui est dehors
01:22:41mais je n'y pense pas
01:22:47Manon Ampiti qui est rappelée à l'ordre
01:22:51Mais l'essentiel dans cette décision
01:22:53est Manon Ampiti brûlée
01:22:55qui ne remportera pas son 3ème titre
01:22:57sur cette touche
01:22:59D'une touche
01:23:01Exactement, touche de match
01:23:03Martina Criccio
01:23:05qui s'impose toute la délégation italienne
01:23:07qui vient la congratuler
01:23:09parce que
01:23:11c'est toute une ville qu'elle a dominée
01:23:13tout le monde contre elle l'italienne
01:23:15et elle aura réussi une superbe journée
01:23:17pour aller s'imposer
01:23:19Et ça leur fait du bien aux italiennes
01:23:21ça leur donne une bouffée d'air
01:23:23de pouvoir revenir au meilleur niveau international
01:23:25même pour la qualification en JO
01:23:27par équipe
01:23:29ça va leur faire du bien
01:23:31Manon qui est déçue
01:23:35Evidemment
01:23:37on lui demandera un petit peu
01:23:39ce qu'elle retiendra de cette journée
01:23:41il y aura pour la compétitrice
01:23:43un petit peu d'amertume
01:23:45de regret surtout à la maison
01:23:47elle aura le temps de digérer tout ça
01:23:49et de se dire qu'il y a une semaine
01:23:51elle n'imaginait probablement pas
01:23:53pouvoir donner cet escrime là à son public
01:23:55Elle aurait signé
01:23:57il y a 3 semaines
01:23:59en sortant de sa blessure au dos
01:24:01de venir ici finir 2ème à Orléans
01:24:03c'était une belle compétition
01:24:05à Monte Crescendo
01:24:07c'était bien de pouvoir faire ça
01:24:09de pouvoir montrer son meilleur niveau
01:24:11s'exprimer sur la piste
01:24:13même si on le voit
01:24:15elle est déçue
01:24:17à la fin de l'assaut
01:24:19et on voit les touches
01:24:21ici
01:24:23les belles touches qu'elle a mises
01:24:27et en attendant
01:24:29la série protocolaire
01:24:31on profite aussi
01:24:33de ces touches
01:24:35l'epilogue est rude
01:24:37pour nous français
01:24:39cocardier
01:24:41que nous fumons un petit peu
01:24:43pendant ce rendez-vous
01:24:45il y aura malgré tout
01:24:47une satisfaction
01:24:49pour Manon Apicbrunet
01:24:51qui fait un retour remarqué
01:24:53à la compétition
01:24:55première à ce niveau de compétition
01:24:57pour l'italienne
01:24:59Criccio qui aura
01:25:01la native de Foggia
01:25:03réussie une très belle journée
01:25:05finalement
01:25:07la déception fait vite face
01:25:09à la satisfaction
01:25:11d'avoir bien
01:25:13réussi sa journée
01:25:15d'avoir maîtrisé des matchs compliqués
01:25:17d'avoir su faire face
01:25:19à plein d'émotions
01:25:21de la frustration face à certaines touches
01:25:23la frustration aussi d'avoir
01:25:25pas forcément réussi
01:25:27dès le début de la journée à faire sa meilleure esprit
01:25:29mais finalement
01:25:31d'outrepasser ça
01:25:33et d'arriver en fin de journée
01:25:35avec des très belles actions
01:25:37à se libérer
01:25:39à vraiment retrouver un niveau
01:25:41tel qu'on l'espérait
01:25:43elle a été solide
01:25:45pas mal de sang froid pour Criccio
01:25:47faut le mentionner
01:25:4915-14 en quarts de finale
01:25:51elle était malmenée en demi
01:25:53par sa compatriote
01:25:55elle finit par s'en sortir
01:25:57vraiment pour elle
01:25:59ça a été aussi une bonne journée
01:26:01elle a été habituée des podiums
01:26:03et ça lui avait manqué
01:26:05ces derniers temps
01:26:07et finalement là elle revient à la plus belle marche
01:26:09donc c'est sûr que pour elle
01:26:11c'est super
01:26:13elle a dû apprécier
01:26:17et on va pouvoir voir la cérémonie
01:26:19du sabre homme
01:26:21exactement
01:26:23on rappelle d'ailleurs
01:26:25à ce titre Laura
01:26:27que c'est de coutume, c'est historique
01:26:29il n'y a pas de petite finale
01:26:31donc on a deux bronzés
01:26:33qui vont monter sur le podium
01:26:35et ça c'est un vrai plaisir
01:26:37la seule compétition à l'escrime
01:26:39où il y a la 3ème place
01:26:41qui se départage, qui se tire
01:26:43c'est aux jeux olympiques
01:26:45et c'est très particulier
01:26:47c'est pour ça que souvent les matchs de 3ème place
01:26:49sont très compliqués à gérer
01:26:51pour les escrimeurs et les escrimeuses
01:26:53qui le disputent
01:26:55et Manon l'a malheureusement
01:26:57eu
01:26:59dans les deux sens
01:27:01elle a pris sa revanche à Tokyo
01:27:03mais elle avait connu
01:27:05ce cruel épilogue en 2016
01:27:07à Rio
01:27:09se souvenant des médailles
01:27:11aux JO
01:27:13elle-même peut avoir fait une belle journée
01:27:15quand elle est sanctionnée d'une 4ème place
01:27:17c'est tout de suite beaucoup plus compliqué
01:27:19c'est sûr
01:27:21cette 4ème place
01:27:23qui l'avait beaucoup marquée
01:27:25pendant plusieurs mois, années
01:27:27et même en arrivant aux JO
01:27:29ça avait été compliqué de se retrouver
01:27:31de nouveau à ce match de 3ème place
01:27:33et finalement
01:27:35pour réécrire l'histoire
01:27:37et avoir cette médaille de bronze olympique
01:27:39à la clé
01:27:57C'est un podium qui a attiré les photographes
01:27:59et on peut le comprendre
01:28:01et oui c'est vrai que
01:28:03on le rappelle sur le podium
01:28:05on a les numéros 1 à 4
01:28:07de la compétition
01:28:09engagée
01:28:11donc forcément
01:28:13on s'attend quand on est en demi-finale
01:28:15à ce niveau là à gagner
01:28:17mais c'est vrai que
01:28:19c'est un podium qui a attiré
01:28:21les photographes
01:28:23et on peut le comprendre
01:28:25on s'attend quand on est en demi-finale
01:28:27à gagner
01:28:29mais c'est vrai que
01:28:31ces hommes là
01:28:33ont l'habitude des plus hautes marques du podium
01:28:35ils doivent en avoir
01:28:37un petit peu marre
01:28:39de voir ce qu'il a dit sur les plus hautes marques
01:28:41ils doivent vraiment
01:28:43le remplacer à cette marche là
01:28:45Sandro Bazadze qui a quand même le sourire
01:28:47avec le président de la Fédération Française
01:28:49d'escrime qui lui remet
01:28:51sa médaille
01:28:53il est toujours en quête d'un premier titre
01:28:55en Grand Prix mais ça lui serait tardé
01:28:57pour le numéro 2 mondial
01:28:59et le numéro 1 mondial
01:29:01qui va monter sur la plus haute marche du podium
01:29:03la légende du sabre
01:29:05vainqueur avec le petit lictus
01:29:11et donc la première fois que Szilagyi s'impose
01:29:13dans ce Grand Prix
01:29:15devant autant d'équipes
01:29:17oui ça c'est clair
01:29:19et c'est pas par chauvinisme
01:29:21comme tout à l'heure qu'on évoquait
01:29:23le fait que c'est la plus grosse étape de coupe du monde
01:29:25par l'organisation certes
01:29:27mais aussi par ce public
01:29:29absolument les tireurs adorent
01:29:31monter ici sur le podium
01:29:33et tirer les demi-finales
01:29:35parce que justement il y a autant de public
01:29:37et c'est très rare pour un sport confidentiel
01:29:39comme l'escrime
01:29:41de se retrouver avec plusieurs milliers de personnes en face de soi
01:29:43qui nous encouragent
01:29:45donc oui ils sont très heureux
01:29:47de se présenter
01:29:49dans cette compétition
01:29:51Szilagyi qui va souvent remettre
01:29:53le trophée Nuoma
01:29:55ce trophée Nuoma
01:29:57deuxième Grand Prix du nom
01:29:59à Orléans
01:30:01rendu par la légende
01:30:03Szilagyi le plus beau
01:30:05des vainqueurs possibles
01:30:07sportivement parlant
01:30:09qui met son nom au palmarès
01:30:11ici à Orléans
01:30:13c'est un cercle vertueux
01:30:15ça dit aussi de la qualité d'un tournoi
01:30:17absolument
01:30:19un personnage comme Szilagyi
01:30:21le vagard qui va retentir au zénith
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