MMA, Chill & Fight - Avec Jérôme Le Banner - Vidéo Dailymotion

Sport en France

MMA, Chill & Fight, c'est votre nouveau rendez-vous hebdomadaire autour du MMA et des sports de combat ! Et pour ce premier numéro, c'est une légende française qui sera sur notre plateau : Jérôme Le Banner. La baston en toute décontraction, présentée par Lucien Jahan accompagné du speaker national du MMA en France : Sébastien Loew !

Transcript

00:00:00Salut tout le monde, bienvenue dans votre nouvelle émission MMA, chill and fight de

00:00:19la baston, en toute décontraction.

00:00:21Alors si tu ne connais rien au MMA, tranquille, reste avec nous, tu vas te régaler, et à

00:00:26l'inverse, si t'es un amoureux de la discipline, tu es au bon endroit.

00:00:29Alors c'est bien connu, pour faire un beau combat, il faut être deux, et bien pour

00:00:32faire une belle émission, c'est exactement la même chose, c'est pourquoi je vais te

00:00:36présenter celui qui va m'accompagner tous les jeudis, il a le double de mon âge, plus

00:00:40aucun cheveux sur la tête, mais une voix et un corps de bête, un tonnerre d'applaudissements

00:00:44pour Sébastien Loeb !

00:00:48Comment tu vas mon Seb ?

00:00:49Ça va et toi ?

00:00:50Ça va.

00:00:51Bah installe-toi, installe-toi.

00:00:52Seb, je tiens à le dire, tu prends dix ans juste en t'asseyant dans ce fauteuil quand

00:00:55même.

00:00:56Comment tu vas ?

00:00:57Et bah écoute, ça va, super, content de faire cette émission avec toi, et puis surtout

00:01:04de te parler de ce qu'on aime, quoi.

00:01:05Ah carrément.

00:01:06Chill and fight.

00:01:07Bon Seb, vous le connaissez tous, tous ceux qui suivent MMA en tout cas, un speaker dans

00:01:11quasiment toutes les organisations en France, théâtre aussi, acteur, hold up et bras cassés.

00:01:17Hold up et bras cassés, vendredi, samedi, dimanche, lundi, au théâtre Les Enfants

00:01:22du Paradis.

00:01:23Magnifique, magnifique.

00:01:24Seb, qui est notre invité pour cette première de MMA Chill and Fight ?

00:01:28On a une légende aujourd'hui, on a la chance d'avoir…

00:01:30Seb, tu fais quoi là ? T'es speaker non toi ?

00:01:33Désolé.

00:01:34Ah bah alors, tu disais quand même, oh, attends.

00:01:37Je suis désolé.

00:01:38Il mesure 1m90, accusant 117 kilos sur la balance, il a plus de 120 combats.

00:01:45C'est une légende, multiple champion du monde de kickboxing, monsieur Jérôme Géronimo

00:01:51Le BANNEEEER !

00:01:59Bonjour Jérôme.

00:02:00Ça va ?

00:02:01Jérôme, ça va ?

00:02:02Bonjour.

00:02:03Tu vas bien ?

00:02:04Ça va nickel.

00:02:05Oui, on se tutoie sur toi.

00:02:06Moi, je me remets à 25 ans.

00:02:07Tu vas pas me tutoyer.

00:02:08Moi, j'ai 26 ans, tu vois.

00:02:09Ah bah voilà.

00:02:10Attends, attends.

00:02:11Bon, ça va Jérôme ?

00:02:12Ouais, très bien et toi ?

00:02:13Ouais, ça va super.

00:02:14Merci en tout cas.

00:02:15Le premier invité de l'histoire de MMA Chill and Fight.

00:02:16Et bah tiens ma belle.

00:02:18Mais parce que vous vous connaissez bien, même génération, 72 ?

00:02:22Alors, moi 73, s'il te plaît, je me vieillis pas.

00:02:25Déjà le fauteuil te vieillit assez.

00:02:27Bah moi 72, donc c'est un peu limite.

00:02:29C'est pareil, c'est pareil, on est de la même génération.

00:02:31Moi c'est très lointain ces années-là, j'ai pas connu.

00:02:33Vous avez un souvenir ?

00:02:35Les années 70, c'était quoi pour vous ?

00:02:37Dommage, le bas, dommage.

00:02:39C'était les meilleures années, d'accord ?

00:02:41C'était les meilleures années.

00:02:42Que ce soit sportivement, musicalement, artistiquement, les années 70, ça reste les meilleures années.

00:02:47C'était le film, c'était le film.

00:02:49Bon Jérôme, alors comment tu vas là ?

00:02:51Ton dernier combat c'était en octobre 2022 au MMA Grand Prix.

00:02:53Le dernier combat en France c'était en octobre 2023, non ?

00:02:562022 au MMA Grand Prix, diffusé sur Sport France d'ailleurs.

00:03:00Et t'avais remporté.

00:03:01Ouais, mais j'étais cassé le genou.

00:03:03Les gars m'ont croisé, ils m'ont dit c'est tout pété.

00:03:05D'ailleurs je tiens à remercier mon chirurgien de l'athlète des sports de Paris, Samuel Bouy, qui m'a rafistolé.

00:03:11T'as mis combien de temps à te remettre de cette position ?

00:03:133 mois.

00:03:143 mois, ok.

00:03:15C'est un extraterrestre Jérôme.

00:03:16Moi qui me suis fait les croiser, j'ai galéré pendant pratiquement un an.

00:03:19Et toi, c'est 3 mois quoi.

00:03:21C'est dingue.

00:03:22Ouais, j'ai eu la chance pour ça.

00:03:23Ah oui ?

00:03:24Ça te manque un peu ?

00:03:25La cage, les combats, enfiler les gants, rentrer sur le ring ?

00:03:29C'est antagoniste.

00:03:30Il y a la partie oui, parce que je vois toute la hype qu'il y a maintenant.

00:03:34C'est sympa.

00:03:35Je sais pas moi si j'aurais pu bien le gérer.

00:03:36Je sais pas si j'aurais pu bien gérer les choses.

00:03:39Moi j'aime bien qu'on me foute la paix.

00:03:40Moi j'ai pas fait des arts martiaux ou des sports de combat pour avoir ma gueule.

00:03:43Toutes les 5 minutes sur Youtube ou sur la chaîne télé.

00:03:46Tu te refais jamais tes combats ?

00:03:48Non, non.

00:03:49Tu les regardes jamais ?

00:03:50Non, non.

00:03:51On m'ajoute sur Story.

00:03:52J'ajoute vite fait.

00:03:53Parce que moi je sais à peine me servir du truc.

00:03:56Donc on me dit ajouter, j'ajoute et tac.

00:03:58Et c'est vrai que des fois je regarde vite fait en highlight.

00:04:01Mais non, non, non.

00:04:02Mais oui c'est vrai qu'il y a la partie qui m'entraîne.

00:04:05Ce qui manque c'est plutôt les entraînements.

00:04:07Ça, ça manque.

00:04:08Puis la réciprocité avec le public.

00:04:10Réciprocité avec le public.

00:04:11Que je retrouve des fois au Japon.

00:04:12Parce que je boxe, je combats bientôt au Japon.

00:04:14Au mois de juin, fin juin et août en Corée.

00:04:17Ça continue quoi.

00:04:18C'est un souvenir avec Jérôme.

00:04:20Toi c'est quelqu'un qui est de la même génération.

00:04:22Donc t'as vécu plein de choses avec lui.

00:04:23Partagé plein de choses.

00:04:24Vous êtes potes maintenant.

00:04:25Moi j'ai un souvenir de Jérôme.

00:04:27Alors au-delà de tous tes combats que t'as fait au Japon.

00:04:30Moi c'est quand on a fait ton jubilé au Festival des Arts Martiaux.

00:04:33C'était en 2015.

00:04:35On était au Palais des Congrès.

00:04:36On avait fait deux séances.

00:04:38Et il y a Ernesto qui était là.

00:04:42Il y avait toute cette génération qui a jalonné ton parcours.

00:04:45Des mecs que tu t'es entouré pour tes combats.

00:04:48Et ça pour moi c'était marquant.

00:04:50Parce que du coup j'ai vu dans un spectacle.

00:04:53Qui est le Festival des Arts Martiaux.

00:04:54La vie de Jérôme.

00:04:56On la connaissait nous à travers des cassettes vidéo.

00:04:59Parce que nous c'est des cassettes vidéo qu'on regardait.

00:05:01Mais là de voir Jérôme comme ça.

00:05:03Avec tous ceux qui ont fait Jérôme.

00:05:06C'était magnifique.

00:05:08Et en plus je l'ai vécu deux fois.

00:05:09Parce qu'on a fait deux séances ce jour-là.

00:05:11Et puis la surprise de faire venir Ernesto.

00:05:15Donc ça c'est mon souvenir.

00:05:16Il y avait Pascal Guigui aussi.

00:05:17Il y avait Pascal qui était là.

00:05:18La dernière fois.

00:05:19Il mourait quinze jours après.

00:05:20C'est ça.

00:05:21Exact.

00:05:22Ça t'a fait quelque chose toi Jérôme ?

00:05:23Est-ce que c'est une de tes plus grandes émotions ça ?

00:05:25Ce moment que t'as vécu là ?

00:05:26Non.

00:05:27Pour moi c'est le Japon.

00:05:29C'est la finale en 2002.

00:05:32C'est quand je me fais casser le bras trois fois.

00:05:34Pour moi c'est…

00:05:35J'ai eu toutes mes lettres de noblesse en un seul soir.

00:05:38Non mais en plus il y a le Japon pour moi.

00:05:40C'est les soirées dans le ring et outside le ring.

00:05:45T'es un demi-dieu là-bas.

00:05:46C'est dingue.

00:05:47Au Japon c'est…

00:05:48C'est incroyable.

00:05:49Mais c'est le souvenir qu'on a.

00:05:50Et même pour te dire,

00:05:51Ernesto Housse que j'ai revu deux mois après le festival.

00:05:54Je l'ai revu à Saint-Étienne.

00:05:55Et il m'a reparlé de ce jubilé.

00:05:57Ah ouais ?

00:05:58Oui.

00:05:59Lui aussi ça l'a marqué.

00:06:00Parce que c'était…

00:06:01On vient rendre hommage à une légende.

00:06:04Légende d'espoir de combat.

00:06:07Je te demande un truc qui n'est pas simple.

00:06:08Mais si tu devais décrire ta carrière en un mot.

00:06:10Tu dirais quoi toi ?

00:06:13C'est con.

00:06:14Je vais dire trop vite.

00:06:15Parce que par rapport à maintenant.

00:06:16La conscience du maintenant par rapport à ma conscience du passé.

00:06:19Je dirais trop vite.

00:06:20Trop vite.

00:06:21Ouais ouais ouais.

00:06:22On essaie de…

00:06:23Ouais ouais trop trop vite.

00:06:24Et…

00:06:28J'aurais jamais pensé faire ça.

00:06:30Ah ouais ?

00:06:31D'avoir été jusqu'au bout.

00:06:32De où tu es parti.

00:06:33Non.

00:06:34Puis à l'époque.

00:06:35C'était l'époque des Walkman.

00:06:36C'est vrai.

00:06:37Ça j'ai connu moi.

00:06:38Mes soeurs avaient un Walkman.

00:06:39Ah tu vois voilà.

00:06:40C'est vrai.

00:06:41Il faut tout remasteriser.

00:06:43Moi je me rappelle.

00:06:44Je suis dans ma voiture.

00:06:46Je sors de l'armée.

00:06:48Et je regarde un magazine.

00:06:49Ça s'appelait Punch Magazine.

00:06:50Punch Magazine.

00:06:51Ou Hypercut.

00:06:52Oui c'était Hypercut.

00:06:53Et c'est passé Punch Magazine.

00:06:54T'as pas raison.

00:06:55Et je vois le truc.

00:06:56Et je voyais les polos japonais qui avaient un tournoi.

00:06:57Et j'ai dit putain je vais être dedans.

00:06:59Je sentais que j'allais être dedans.

00:07:00Et puis moi je m'enchaînais tout le temps.

00:07:03Et puis dans une ville où le kickboxing c'était comme la pétanque.

00:07:09On connaissait pas.

00:07:10Et donc là c'est le truc là où je me dis.

00:07:12Maintenant où je suis arrivé.

00:07:14Devant vous par exemple aujourd'hui.

00:07:15Non non.

00:07:16J'aurais jamais cru ça.

00:07:17Donc j'ai travaillé.

00:07:18J'ai oeuvré pour ça.

00:07:20J'avais une visualisation un petit peu externe de la chose.

00:07:23Et puis bon c'est arrivé.

00:07:24Parce que j'ai travaillé, travaillé, travaillé.

00:07:25Donc ça oui.

00:07:26Je pense que le kickboxing c'était inimaginable.

00:07:29Le mot.

00:07:30Je sais que tu es une enfance difficile toi.

00:07:31C'est ça ?

00:07:32T'es un peu solitaire.

00:07:33Solitaire.

00:07:34T'as de la colère à extérioriser.

00:07:35Solitaire.

00:07:36Ouais.

00:07:37Solitaire.

00:07:38Un petit peu de ce qu'on appelle le bouli.

00:07:40Tu vois le mec qu'on aime bien emmerder.

00:07:42Je remercie.

00:07:43J'ai remercié parce que grâce à eux.

00:07:45Pourtant j'étais quand même grand.

00:07:47J'étais quand même grand ouais ouais.

00:07:49Mais j'étais pas.

00:07:51Ma mère m'avait toujours dit non.

00:07:53Quand on te tape la joue gauche.

00:07:54Quand on te lâche droite.

00:07:56Ouais.

00:07:57C'est les valeurs qu'on inculque.

00:07:58Voilà.

00:07:59Mais il y a un moment.

00:08:00Voilà.

00:08:01Donc ouais.

00:08:02C'est ça.

00:08:03Bézard à ta chaîne.

00:08:04Comme dirait l'autre.

00:08:05Non non non.

00:08:06J'ai changé.

00:08:07Et maintenant là.

00:08:08Est-ce que tu te sens en paix avec toi-même ?

00:08:09Est-ce que Jérôme Le Banner est heureux ?

00:08:11Je suis heureux.

00:08:12Aujourd'hui là.

00:08:13À l'instant T.

00:08:14Je suis très heureux.

00:08:15Et qu'est-ce qui te rend heureux alors ?

00:08:18Dans ma vie.

00:08:19Avec ma compagne tout va bien.

00:08:20Je suis content.

00:08:21Ouais je suis content.

00:08:22On change.

00:08:24On évolue.

00:08:26Et puis surtout.

00:08:27Et aussi le film qui vient de finir avec Grâce à des vicharons.

00:08:30Sébastien Fechner et Jean-Claude Van Damme.

00:08:34On a fait un…

00:08:35Moi pour moi c'est…

00:08:36Le jardinier.

00:08:37Le jardinier ouais.

00:08:38C'était un truc.

00:08:39C'était un mois et demi de…

00:08:40Tu vois quand tu vois le mec que t'as aimé.

00:08:42Je me rappelle c'était chez Théâtre Jeulesse.

00:08:44J'allais dans les cinémas pour essayer de voler.

00:08:46Enfin demander.

00:08:47Demander ou même voler la grande affiche de Full Contact tu sais.

00:08:50Et je me rappelle quand le mec il est face à Attila dans la fin du film.

00:08:53Il est en train de taper.

00:08:54Et je voulais voir ce mec-là.

00:08:55Je voulais voir.

00:08:56Quand il est en face de moi Jean-Claude.

00:08:57Bon il y a des choses que je dirais peut-être pendant la promo.

00:09:00Mais je voulais qu'il sorte de lui-même.

00:09:02Jean-Claude c'est quelqu'un d'extraordinaire.

00:09:04Voilà.

00:09:05Et quand je l'ai déjà attrapé par le coup.

00:09:06Je disais deux trois mots.

00:09:08David Charon était d'accord pour que je dise ça.

00:09:10Parce que bon c'est comme des…

00:09:11J'ai voulu sortir.

00:09:12Le mec tellement qu'il me frappait.

00:09:14La bave.

00:09:15La bave.

00:09:16La bave chantée.

00:09:17La morve de son…

00:09:19Et là j'ai réussi.

00:09:21Et après quand on a fait des scènes de dialogue.

00:09:25Face à face comme ça.

00:09:27Quand tu vois Jean-Claude face à toi.

00:09:28Et tu dis.

00:09:29C'est incroyable.

00:09:30C'est incroyable.

00:09:31Tu prends autant de plaisir à jouer que à combattre ?

00:09:35J'aime le travail bien fait.

00:09:36Donc quand je me donne.

00:09:39Je me donne, je me donne.

00:09:40Tu vois.

00:09:41Donc quand le travail est bien fait.

00:09:43Quand le réalisateur est content.

00:09:45Moi le soir je…

00:09:48Voilà.

00:09:49Quand un combat est bien fait.

00:09:50Quand je vérifiais un combat.

00:09:52Je ne sortais même pas.

00:09:53Je sortais plus pour nouer à la défaite.

00:09:55Et le combat quoi.

00:09:56Non, non, non.

00:09:57J'avais envie de vivre ça.

00:09:59Sereinement.

00:10:00Et puis avoir tout…

00:10:01L'esprit libre.

00:10:03Et puis les yeux en face des trous.

00:10:05Moi j'ai eu la chance que Jérôme m'a envoyé

00:10:07deux, trois scènes qu'il a faites il n'y a pas longtemps.

00:10:09Tu m'en as montré une tout à l'heure.

00:10:10Et la façon…

00:10:12Quand tu joues c'est vrai.

00:10:14C'est-à-dire que tu peux t'attendre.

00:10:17C'est pas des acteurs.

00:10:18Comédien c'est un métier.

00:10:20Ça joue vrai.

00:10:21C'est sincère.

00:10:23Et moi j'ai fait.

00:10:24Et je ne dis pas ça.

00:10:25Je te l'aurais dit.

00:10:26Il y a du boulot.

00:10:28Mais là…

00:10:29Il t'aurait défoncé.

00:10:32Mais il est comédien.

00:10:34Il est comédien.

00:10:35Et à tel point que je lui ai dit tout à l'heure.

00:10:37Je t'envoie un scénar parce que je vois qu'il joue dans la pièce.

00:10:39Ah trop bien.

00:10:40Que ça repasse quand t'es…

00:10:42Voilà.

00:10:43Parce qu'on aurait le même rôle.

00:10:44J'ai pris la même carrière.

00:10:46Mais c'est là où je me dis.

00:10:48Jérôme.

00:10:49Voilà.

00:10:50Grand boxeur.

00:10:51Et il y a vraiment de la place pour toi dans le ciné.

00:10:54Et je ne te dis pas ça.

00:10:55Je te serre pas les pompes.

00:10:56Tu me connais.

00:10:57Mais voilà.

00:10:58Moi j'ai été hyper impressionné par ce que tu m'as envoyé.

00:11:00Wow.

00:11:01J'ai même fait voir un manana.

00:11:02Elle m'a dit.

00:11:03Ouf.

00:11:04Tu m'as montré tout à l'heure.

00:11:05Je t'ai bluffé aussi.

00:11:06C'est Stéphanie Pilonca.

00:11:07C'est d'ailleurs que je…

00:11:08Oui c'est vrai.

00:11:09Parce qu'aujourd'hui c'est la journée de la 13 juillet 2021.

00:11:11Et donc j'ai rejoint au ministère de la santé.

00:11:14Et cette dame-là, elle a vraiment fait des films avec des gens qui ont la maladie de

00:11:18charcot, des trisomiques, tout ça.

00:11:20C'est une maladie.

00:11:23Et en fait, un jour on est tourné un film avec Samuel, habitant.

00:11:28Et à but de bol.

00:11:31Et puis à un moment donné, le gamin tombe amoureuse d'une fille dite normale.

00:11:36Et la fille, elle ne savait pas comment se dépêtrer.

00:11:39Se dire écoute, non mon ami, ce que je t'ai dit hier, ce n'est pas de l'amour.

00:11:43C'est une belle amitié.

00:11:44Et donc il s'enfuit.

00:11:45On cherche avec un ami homosexuel, Janis, que j'embrasse très fort.

00:11:49Et donc on le cherche.

00:11:52Et puis voilà.

00:11:53On s'est promulgué.

00:11:55Moi je suis un peu le bruit de décoffrage.

00:11:59Et Janis me dit non mais toi tu ne peux pas comprendre.

00:12:03Et là je lui dis oui mais c'est toujours pareil avec vous.

00:12:05On s'embrouille un petit peu.

00:12:06On chiale en même temps.

00:12:07Tout le plateau pleurait.

00:12:09Stéphanie pleurait.

00:12:10Tout le monde pleurait.

00:12:11Tant qu'on était en train de chier.

00:12:14Ça j'adore ça.

00:12:16L'action, j'aime bien.

00:12:18La rigolade, je trouve que...

00:12:20Par contre pour moi, ce qui est plus dur, c'est vraiment quand tu joues avec les mots.

00:12:24Et puis que tu veux faire rigoler.

00:12:26Je trouve qu'il y a un tempo, un rythme à avoir.

00:12:28C'est une mécanique de précision.

00:12:29L'humour, c'est une mécanique de précision.

00:12:32Et c'est vrai, jouer vrai, même si c'est difficile.

00:12:35C'est difficile parce qu'il faut être crédible.

00:12:37Quand tu joues le rôle que tu joues, il faut être crédible.

00:12:40Oui, c'est clair.

00:12:41Les gens pourraient penser que tu es un peu à contre-emploi.

00:12:43Parce que j'ai trouvé dans ce que tu joues, il y a à la fois cette force brute que tu dégages.

00:12:47Et en même temps, de la douceur dans les mots.

00:12:50Et ça, tout le monde ne peut pas le faire.

00:12:52C'est une réalité.

00:12:53Tu sors un peu du rôle juste Jérôme Le Banner-Bruin, ancien combattant.

00:12:58Il y a de l'émotion, il y a du texte.

00:13:00Il n'y a pas beaucoup de gens qui donnent cette chance et de sentir.

00:13:03Parce que Stéphanie Pilon-Coeur, pour moi, c'est un architecte.

00:13:05Elle a sorti le truc.

00:13:06Oui, oui.

00:13:07Elle a sorti le truc.

00:13:08Et donc, elle m'a dit, toi, on va te mettre à contre-emploi.

00:13:10Elle m'a dit surtout, garde ton âme d'enfant.

00:13:13Elle a dit, joue.

00:13:14Et c'est un peu comme avec David.

00:13:16Tu vois, la dernière scène que je fais avec Jean-Claude et tout.

00:13:19Avec Mickaël Younes, tout ça.

00:13:20On est là, bam, bam, bam.

00:13:21Et à un moment donné, je ne sais pas si vous voyez le truc.

00:13:23Mais à un moment donné, même pourtant, c'est une des dernières scènes où je suis rempli de sang.

00:13:27À la limite de chialer parce que je sais que ma mort est imminente.

00:13:31Je sais que je vais crever.

00:13:32Et donc, à un moment donné, là, tu vois dans mes yeux,

00:13:34toutes les mauvaises choses, j'ai envie de me repentir.

00:13:36J'ai envie peut-être de me repentir.

00:13:39Et tu as la même, avant de monter sur le ring,

00:13:42est-ce que ça te fait la même chose avant d'aller sur le set ?

00:13:45Ça me l'a fait au théâtre.

00:13:47Ah, ben voilà.

00:13:48Parce que, au théâtre...

00:13:53Ah non, non.

00:13:54Oh, les toilettes.

00:13:55J'ai l'impression d'avoir un bidet.

00:13:57Je peux prendre mon toilette avec moi, s'il vous plaît ?

00:13:59Sur les films, tu peux refaire les scènes.

00:14:01À l'art théâtre, t'arrives, c'est un one-shot.

00:14:03C'est du direct.

00:14:04C'est un one-shot et puis c'est...

00:14:05T'as le public, même si t'as les spots dans la tronche,

00:14:08mais il est là, quoi.

00:14:09Donc c'est vrai qu'à ce côté...

00:14:11J'ai boxé, mais pas à ton niveau.

00:14:13Mais j'ai retrouvé la même sensation de chicote.

00:14:15Ah ouais ?

00:14:16J'avais jamais eu de chicote.

00:14:18Et c'est pour ça que je me suis dit que sur le set, c'est peut-être différent.

00:14:21J'ai fait ça, juste avant le Covid.

00:14:23C'était un crack en direct.

00:14:26C'était avec mon ami Schwarz.

00:14:32On avait répété, machin, tout ça.

00:14:34Là, j'ai vu qu'il y avait quelque chose en plus par rapport aux autres.

00:14:37C'est que j'apprenais très, très vite.

00:14:39Pas le dialogue, ça prend peu de temps.

00:14:41Par contre, tout ce qui était le ressenti, le machin...

00:14:45La gestuelle.

00:14:46J'arrivais à choper ça rapidement.

00:14:48Et donc, le premier soir, c'était au Théâtre du Lavoir.

00:14:52J'ai appelé mon pote Vincent Perez et Nicolas Giraud,

00:14:56qui sont habitués à faire des mandis.

00:14:58Ça va être un K-1 tous les soirs.

00:15:02J'ai eu une odière.

00:15:04J'étais mal.

00:15:05Je faisais des petits pets.

00:15:07J'ai eu le ventre gonflé.

00:15:09Franchement, j'ai eu de la peur.

00:15:11La peur que je retrouve des fois au cinéma,

00:15:14comme la fois où je jouais avec Florence Pernel,

00:15:17qui est une grande actrice de théâtre.

00:15:19Je ne pouvais pas me louper.

00:15:21Le texte, ça me dit un mois que je dois me répéter

00:15:23en allant manger à mes chiens,

00:15:25en allant manger à mes canards.

00:15:27Je m'en fous.

00:15:29Je répète n'importe où.

00:15:33Et dans n'importe quelle façon.

00:15:35On attrape un verre d'eau.

00:15:38On porte des palettes.

00:15:43Face à cette dame-là,

00:15:45on me dit que c'est ça.

00:15:47On te donne le CV.

00:15:49Tu n'as pas envie de te manquer.

00:15:51Il faut que tu te donnes le meilleur de toi-même.

00:15:53Tu as ce petit...

00:15:54Le rat dans le boulot.

00:15:56Le petit tourbillon.

00:15:578, 16, 24.

00:15:59Plus de pression devant Florence

00:16:01ou plus de pression...

00:16:03Théâtre.

00:16:05Ou la boxe.

00:16:07À la fin, j'y allais en...

00:16:11Je suppose.

00:16:12Je n'ai pas été combattant,

00:16:13mais tu arrives un peu,

00:16:14quand tu boxes à ton niveau,

00:16:15à te déconnecter un peu.

00:16:16Je rentre dans la cage

00:16:18et il y a ton adversaire en face

00:16:20et autour, il n'y a plus rien.

00:16:22C'est ça.

00:16:23Il y a une espèce de bulle qui fait.

00:16:25Une espèce de dôme.

00:16:27En acting,

00:16:29j'essaie de rentrer le maximum dans le dôme.

00:16:32J'essaie de donner de la vie à des mots.

00:16:35Je suis en symbiose avec les mots.

00:16:37C'est les mots qui me dirigent.

00:16:39Juste une dernière question autour de ça, Jérôme.

00:16:41Le fait d'avoir été combattant à ton niveau,

00:16:43ça t'a aidé pour être acteur maintenant ?

00:16:45Est-ce qu'il y a des compétences

00:16:46que tu as acquises dans le combat

00:16:47que tu as pu transférer dans le milieu du cinéma ?

00:16:49Ce qu'il faut comme pour un entrepreneur.

00:16:51J'ai choisi l'air fois qu'on était au coffre.

00:16:54Entrepreneur.

00:16:55Il y a Coralie Camilly,

00:16:56une grande philosophe française.

00:16:58C'est vrai, il faut le lire.

00:17:00Pour moi,

00:17:01elle est une grande philosophe française

00:17:03qui m'a dit...

00:17:05Pour moi, entreprendre,

00:17:06quelque chose, c'était créer.

00:17:07Elle me dit non.

00:17:09On va faire comme Platon,

00:17:10on va découper, on découpe.

00:17:11Entre et prendre.

00:17:12Si tu prends,

00:17:13c'est que ça existe déjà.

00:17:16Pour moi,

00:17:17le fait de prendre,

00:17:18c'est un petit peu comme...

00:17:21Pour répondre à ta question,

00:17:23c'était ça.

00:17:24Il y a le combat,

00:17:25le cinéma,

00:17:26mais aussi l'organisation d'événements

00:17:28avec le King of Fighters.

00:17:29On va en parler.

00:17:30C'est dans notre rubrique,

00:17:31Que du Love.

00:17:33Je me rappelle plus de tes questions.

00:17:39Que du Love.

00:17:40Sébastien Love.

00:17:41Ah ouais.

00:17:43Bon Seb,

00:17:44le King of Fighters.

00:17:45Moi, j'ai eu la chance de le commenter

00:17:46pour Sport en France.

00:17:47Toi, tu étais sur place au casino,

00:17:48au Havre,

00:17:49chez Jérôme.

00:17:50Comment tu as trouvé l'événement ?

00:17:51Parlons un peu de cette organisation

00:17:53qui monte.

00:17:54Qui monte.

00:17:55Déjà, le coffre King of Fighters,

00:17:56c'est la cinquième édition.

00:17:57Il y a eu quatre coffres classiques.

00:18:00Là, c'était le coffre VIP Fight Club.

00:18:03En plus petit comité,

00:18:04dans un casino.

00:18:06Ce qui n'est pas simple d'organiser

00:18:08dans un casino.

00:18:09J'ai expliqué deux fois dans un casino.

00:18:11C'est une ambiance particulière.

00:18:12Parce que généralement,

00:18:13c'est du public qui vient

00:18:14mais qui n'est pas forcément connaisseur

00:18:16de MMA ou de sport de combat.

00:18:18Ça, c'est l'événement à proprement parler.

00:18:20Pour revenir vraiment sur le coffre,

00:18:22l'organisation coffre,

00:18:23c'est une organisation qui monte.

00:18:24J'en fais énormément,

00:18:25tous les week-ends.

00:18:26Là, le professionnalisme

00:18:28de cette organisation m'a marqué.

00:18:30Pourquoi ?

00:18:31Parce que ce sont des organisateurs

00:18:33qui sont à l'écoute.

00:18:34Et c'est très rare.

00:18:35Parce qu'un organisateur,

00:18:36t'arrives, tu lui dis

00:18:37tu ne devrais pas faire comme ça,

00:18:38fais comme ça, c'est mieux.

00:18:39La plupart vont faire

00:18:40t'es gentil, tu me laisses faire.

00:18:42Là, il se trouve que

00:18:44Jérôme Bouffard,

00:18:45Jannick Porcoux,

00:18:46Jérôme qui est là,

00:18:47ils écoutent.

00:18:48Et ils prennent justement

00:18:50des conseils des gens

00:18:52qui côtoient le milieu

00:18:54depuis longtemps,

00:18:55qui sont peut-être des fois organisateurs,

00:18:56qui ont de très bonnes idées.

00:18:57Et ce qui fait que t'arrives à un résultat.

00:18:59Moi, j'ai commencé à bosser avec le coffre

00:19:01à Marseille.

00:19:02Et j'ai dit, putain,

00:19:03remplir Marseille,

00:19:04c'est pas simple.

00:19:05Ils ont rempli Marseille.

00:19:07Après, tu vas au Mans,

00:19:08tu fais sale comble.

00:19:09Là, on est dans un casino,

00:19:10c'est blindé.

00:19:11Alors, ça manquait un petit peu d'ambiance,

00:19:13encore une fois,

00:19:14parce que c'est un casino.

00:19:15Le casino, c'est feutré.

00:19:16C'est comme ça.

00:19:17Et d'ailleurs, quand Jérôme est arrivé,

00:19:18les gars, on n'est pas...

00:19:19On n'est pas dans une salle de cinéma.

00:19:21Donc, il a remis un coup d'ambiance.

00:19:23Mais l'ambiance,

00:19:25le matchmaking,

00:19:26la prise en charge des combattants,

00:19:28le coffre, c'est du très haut niveau.

00:19:31Et donc, c'est mon coup de cœur.

00:19:33Je travaille avec beaucoup d'organisations.

00:19:35C'est pas parce que je bosse avec le coffre

00:19:36que je leur tire des pompes.

00:19:37Ça aurait été nul.

00:19:38C'est pas terrible.

00:19:39Mais là, non.

00:19:40Là, j'ai rien à dire.

00:19:41Parce que ça monte, ça remplit.

00:19:43Là, on arrive à Lille,

00:19:45c'est le 2...

00:19:47C'est quand, Jérôme ?

00:19:483 avril.

00:19:493 mai.

00:19:503 mai à Lille.

00:19:52Voilà, cette organisation,

00:19:53croyez-moi, on va la suivre

00:19:54et on va l'entendre parler.

00:19:56Je vais te laisser reprendre, Seb.

00:19:57Avant, passe-moi ton micro, tiens.

00:19:58Passe-moi ton micro de speaker, là.

00:19:59J'ai un petit truc à faire.

00:20:00Ah.

00:20:01Ah, de speaker, pardon.

00:20:02Ah oui.

00:20:03Oh là là.

00:20:04Il casse tout.

00:20:05Il casse tout.

00:20:06Ecoutez bien.

00:20:07Il a à peu près, je dirais, 35 ans.

00:20:10Il pèse environ...

00:20:11Allez, grosso modo, 70 kilos.

00:20:13On va faire entrer, dans quelques instants,

00:20:15Esteban Le Pic !

00:20:19Et le voici, notre ingénieur du son,

00:20:21parce qu'il y a un petit souci de micro.

00:20:22C'est du direct, c'est magnifique.

00:20:24Donc voilà, on l'a joué.

00:20:25Mais si on t'entendait,

00:20:26il y a eu quelques petites fritures sur la ligne.

00:20:29C'est la première.

00:20:30Ah oui.

00:20:31C'est la première.

00:20:32Est-ce que je pourrais être speaker ?

00:20:34C'est Jérôme qui...

00:20:35Attends, toi, t'as plus de micro, là.

00:20:36Est-ce que je pourrais être speaker ?

00:20:37C'est une première aussi pour toi.

00:20:40Parce que quand il se met...

00:20:42Non, il a vraiment son...

00:20:43Il a son truc.

00:20:45Ah ouais, il a son truc.

00:20:46Non, mais donc le coffre, c'est vrai.

00:20:47Il y en a un gars qui monte, tu l'as dit.

00:20:48Moi, j'ai pris un réel plaisir à commenter ça.

00:20:49Comme tu le dis, c'est pas facile dans un casino.

00:20:51Au début, je me suis dit...

00:20:52Ah putain, l'ambiance et tout, tu vois.

00:20:54Tu prends un effet.

00:20:55Toi, avant le direct, t'es monté...

00:20:57Ouais, on n'est pas au cinéma.

00:20:58Allez, on y va.

00:20:59On met de l'ambiance.

00:21:00Tu parlais du public du Havre, les Havrets.

00:21:02C'est vrai que moi, j'ai pas mal de copains qui sont comédiens.

00:21:05Même s'ils peuvent éviter la salle du Havre,

00:21:07ils évitent parce que les gens vont voir un spectacle

00:21:10comme ils vont au cinéma.

00:21:12Ouais, c'est ça, ouais.

00:21:13Voilà, donc il y a vrai, il faut se décoincer.

00:21:17Voilà, c'est ça.

00:21:18Et puis la qualité des combats fait que les gens vont se décoincer.

00:21:21Alors là, il y avait les deux premiers combats amateurs

00:21:23qui étaient de très bons combats.

00:21:24Voilà, les gens s'installent.

00:21:26C'est du MMA dans une cage.

00:21:27Et puis on n'ose pas applaudir.

00:21:29C'est un peu comme au théâtre.

00:21:30Tu joues, tu balances une vanne,

00:21:32mais t'as un peu honte de rire.

00:21:34Tu te dis, je vais me choper là en dessous.

00:21:36Et en fait, il suffit d'un.

00:21:37C'est ça.

00:21:38Et après, ça part.

00:21:39C'est ça.

00:21:40Puis c'était quand même des tables assez chères,

00:21:41donc il y avait un public quand même assez...

00:21:43Oui, c'est pas que des connaisseurs aussi peut-être.

00:21:45Non, non, non, voilà.

00:21:46C'est bien aussi, c'est bien aussi.

00:21:47Évidemment.

00:21:48Nous, on fait ça, c'est pour que justement,

00:21:49que les combattants soient dans le jeu.

00:21:51C'est-à-dire qu'ils soient motivés

00:21:53et qu'on les perd pas et qu'ils travaillent en fait.

00:21:56Ils travaillent, donc c'est ça.

00:22:00J'ai rencontré MathsMaker,

00:22:01qui fait un travail énorme, énorme, énorme.

00:22:03Que j'adore.

00:22:04Je l'adore parce qu'on travaille.

00:22:06Il peut nous sauver un combat à deux, trois jours de...

00:22:10C'est ce qui est arrivé avec Delphine Benouech.

00:22:12C'est ça.

00:22:13Trois jours du combat.

00:22:15Qui c'est aussi qui a pris le combat un peu...

00:22:18Le Peruvien, le Peruvien.

00:22:19Oui, exactement.

00:22:20Johnny, contre Johnny.

00:22:21Oui, c'est ça.

00:22:22Qu'est-ce qu'il est bon, ce Peruvien.

00:22:24D'ailleurs, on l'a signé.

00:22:26Et le Moldave, pareil.

00:22:28Il est énorme.

00:22:29Il est énorme.

00:22:30Moi, je l'avais déjà expliqué.

00:22:31C'est vrai que tu le connais, en plus, à chaque fois.

00:22:33C'est Lim Guiori.

00:22:34Très bon combattant.

00:22:35Il a fait ça depuis 6 ans.

00:22:36C'est son retour.

00:22:37C'est de la génération Parnas.

00:22:39Génération Saladin.

00:22:40Moi, je l'ai expliqué plusieurs fois au 100% Fight.

00:22:43Très, très gros potentiel.

00:22:44On les voit à l'image.

00:22:45C'est Lim Guiori.

00:22:46Il s'est fait péter deux côtes.

00:22:48À l'Aslam, au Slam.

00:22:49Oui, c'est ça.

00:22:50Mais ça, c'était un très, très bon match-fighting.

00:22:53Je pense que pour un match-retour,

00:22:55c'était un peu un gros morceau.

00:22:59Mais en même temps, connaissant Célim,

00:23:01ça ne lui faisait pas peur.

00:23:02Je lui ai posé la question.

00:23:03Je l'avais vu avant avec Célim.

00:23:04Je lui ai dit un retour.

00:23:06Il était prêt.

00:23:07À la côte, il était déjà pété.

00:23:08À la côte, oui.

00:23:09Les Choukhoffs n'avaient pas fait le poids.

00:23:11Ils s'étaient quand même mis d'accord.

00:23:14Célim avait accepté le combat.

00:23:16Après, ça arrive.

00:23:18Tu es blessé.

00:23:19Tu ne peux pas continuer.

00:23:20Moi, je commentais avec Steve Polyfonte.

00:23:21En France, anciennement, un grand combattant du 100% Fight.

00:23:24Il a coaché Célim.

00:23:26Il me disait que c'était un retour pour lui.

00:23:28Je ne sais pas trop ce que ça va donner.

00:23:29Mais comme tu disais,

00:23:30il faisait partie de la génération dorée.

00:23:31La Hatch avec Saladin Parlin.

00:23:33Je l'ai vu débuter, Célim.

00:23:35Et quand j'ai vu son retour,

00:23:37génial.

00:23:38En plus, dans une organisation comme ça qui monte.

00:23:40Après, JB, je pense qu'il lui redonnera sa chance.

00:23:43Après, les côtes, c'est un peu long à remettre.

00:23:46Il va falloir un peu de patience.

00:23:47Mais voilà, encore une fois,

00:23:49une bonne organisation.

00:23:50On la reconnaît aussi à la qualité du matchmaking.

00:23:53Et là, force est de constater que

00:23:54quand tu me sors Delphine Benoët,

00:23:56championne du monde à l'IMAF,

00:23:57elle est sur la carte du coffre.

00:23:58Magnifique.

00:23:59C'est quoi ton avis sur Delphine Benoët ?

00:24:01Je pensais qu'elle a de grandes ambitions.

00:24:02On parle déjà du UFC.

00:24:03C'était son premier combat pro.

00:24:04Je l'ai trouvé comme si j'avais vu une pro.

00:24:07Oui, c'est clair.

00:24:08J'ai vu une pro.

00:24:09Oui, c'est ce que tu m'as dit.

00:24:10Une pro.

00:24:11Il n'y a plus de grosses demandes.

00:24:12Au moins, j'étais très surpris du niveau amateur.

00:24:15Oui, c'est fou.

00:24:16Et là, j'ai dit, putain de...

00:24:17Je me suis assis.

00:24:19Il ne fallait plus qu'on parle.

00:24:20Il y avait de l'excellence.

00:24:23Moi, je trouve techniquement,

00:24:24mais même dans la gestion du stress,

00:24:26c'est quand même le premier combat pro.

00:24:28C'est son premier combat pro.

00:24:29Elle a un gros background en pieds-points.

00:24:31Oui, mais c'est différent.

00:24:32Mais c'est vrai que...

00:24:34En plus, prendre une adversaire,

00:24:36tu ne sais pas d'où elle vient.

00:24:37À part, tu sais que c'est une de deux.

00:24:39Maïa Souza, la brésilienne.

00:24:41Souza Maïa, pardon.

00:24:43Moi, je me suis entraîné le matin.

00:24:44On était dans la salle de sport.

00:24:45Elle s'entraînait avec Nicolas Haute.

00:24:46Très excellent coach, Nicolas Haute.

00:24:48Très bon coach.

00:24:49Très bon coach.

00:24:50Et du coup, elle était détente.

00:24:52Alors que t'en as qui viennent,

00:24:53ils vont au sauna.

00:24:54Tu sens qu'il y a la pression qui monte.

00:24:55C'est normal.

00:24:56Delphine, c'est comme si elle allait

00:24:57au musée du Louvre le soir.

00:24:58C'est ça.

00:24:59C'était tranquille.

00:25:00C'est vrai que le niveau amateur...

00:25:02J'en parlais avec Géraud, moi, en off.

00:25:04Moi, j'ai commenté le 100% Fight,

00:25:06les tournois amateurs.

00:25:07Et pour prendre des infos sur les combattants,

00:25:09parce que c'est des mecs inconnus.

00:25:11C'est leur premier combat.

00:25:12Je suis allé les voir directement.

00:25:13T'en as qui avaient commencé le MMA

00:25:16il y a un an, un an et demi.

00:25:18Je leur ai dit, mais attends,

00:25:19t'as pas un peu...

00:25:20Chocote, quoi.

00:25:21Tu flippes pas.

00:25:22Le mec, il me regarde.

00:25:23Bon, non.

00:25:24Je suis prêt.

00:25:25C'est bon.

00:25:26Moi, je peux rentrer dans la cage.

00:25:27Wow.

00:25:28C'est une autre génération.

00:25:29C'est autre chose.

00:25:30Ils sont bi-bronassins.

00:25:31Ils sont bi-bronassins.

00:25:32Ils sont bi-bronassins.

00:25:33Autrement, nous, avant,

00:25:34il fallait qu'on attende

00:25:35le premier du mois pour avoir le DVD,

00:25:38Karate Bushido.

00:25:39C'est ça.

00:25:40Exactement.

00:25:41Maintenant, ils ont tout.

00:25:42Ils ont tellement de choses.

00:25:43Tout est apporté de...

00:25:44Rapide.

00:25:45C'est vrai.

00:25:46Et nous, c'est vrai.

00:25:47C'est vrai.

00:25:48Quand je disais

00:25:49que t'avais les cassettes vidéo de Jérôme,

00:25:50il fallait les attendre

00:25:51pour voir le prix.

00:25:52Putain, il paraît qu'il a gagné.

00:25:53Ouais, mais comment ?

00:25:54Attends, la cassette vidéo,

00:25:55je peux la ramener au mois.

00:25:56Et on attendait.

00:25:57Après, c'était son bonheur.

00:25:58C'est vrai,

00:25:59mais c'est pas si vieux que ça.

00:26:00Non, mais non.

00:26:01En fait, tu vois,

00:26:02maintenant,

00:26:03ils ont toutes les variations

00:26:04au niveau de la préparation physique.

00:26:05Ouais, ouais.

00:26:06Tu vois,

00:26:07on parlait tout à l'heure

00:26:08quand je montrais avec Jules Saint-Pierre

00:26:09et Jonathan Chamberg à Montréal.

00:26:10Déjà, quand j'arrivais en France,

00:26:12les mecs, j'avais l'impression

00:26:13qu'on était des gros magnons.

00:26:14Ah bah oui, oui.

00:26:15C'est vrai, c'est vrai.

00:26:16Des gros soupers haltères,

00:26:17des machins.

00:26:18Et eux, ils étaient déjà

00:26:19avec le Giacoblador,

00:26:20le vélo et puis

00:26:21l'Aston Bike.

00:26:22L'Aston Bike.

00:26:23Et puis, pousser les sleds

00:26:24dans les couloirs,

00:26:25je me rappelle.

00:26:26Et c'est un truc de fou.

00:26:27Et je me dis, putain,

00:26:28quand je suis revenu en France

00:26:29et que je leur ai expliqué ça,

00:26:30je me dis,

00:26:31mais ils me parlent de quoi ?

00:26:32C'est un extraterrestre.

00:26:33C'est ceux des sleds qu'on pousse.

00:26:34Ou ce vélo

00:26:35où est-ce qu'on fait du vent.

00:26:36Mais non, mais...

00:26:37L'Aston Bike.

00:26:38Une question à te poser, Jérôme.

00:26:39Je ne vais pas te parler de regrets.

00:26:40Non, non, non.

00:26:41Parce que je sais qu'on peut te demander

00:26:42si t'as des regrets dans ta carrière.

00:26:43Mais moi, je vais te demander un truc.

00:26:44Moi, j'ai 26 ans.

00:26:45Oui.

00:26:46Est-ce que tu aurais aimé

00:26:47actuellement avoir mon âge ?

00:26:48Oui.

00:26:49Pourquoi ?

00:26:50Ah bah, je...

00:26:52Avec la volonté que j'ai.

00:26:55Je pense que c'est pas

00:26:56une petite épine du pied

00:26:57qui m'aurait...

00:26:58qui m'aurait fait arrêter,

00:26:59mon pote.

00:27:00Petite référence.

00:27:01Moi, je me suis fait casser le bras.

00:27:02Le genou et tout.

00:27:03Je continue.

00:27:04Non, non.

00:27:05Je pense que lui, non, c'est...

00:27:06On va pas...

00:27:07On va pas ramoter mes mères

00:27:08dans la chaumière, mais...

00:27:09Non, mais des fois,

00:27:10une petite balle perdue, c'est...

00:27:11Ouais, c'est un paf.

00:27:12Voilà.

00:27:13Non, non, non.

00:27:14C'est que...

00:27:15Non, non, mais non.

00:27:16Non, let's go.

00:27:17Non, avec la volonté que j'ai,

00:27:18la pugnacité, non,

00:27:19j'aurais pas lâché.

00:27:20Rien du tout.

00:27:21J'aurais peut-être moins parlé.

00:27:22Par contre, j'aurais pas parlé.

00:27:23Moi, j'aurais pu rencontrer

00:27:24un mec comme Doumbé.

00:27:25Il aurait pu parler

00:27:26de tout ce qu'il voulait,

00:27:27parler de mon beau Merle,

00:27:28chante, mon pote.

00:27:29Oui.

00:27:30Attends, tu sais quoi ?

00:27:31Tu sais quoi ?

00:27:32Ça me fait ma transition.

00:27:33C'est parfait.

00:27:34On va faire un petit truc avec toi.

00:27:35Les face-off,

00:27:36tu vois ce que c'est, évidemment.

00:27:37Ce que t'aimais déjà,

00:27:38ces moments-là, toi.

00:27:39Moments où tu te retrouves

00:27:40face à face avec ton adversaire.

00:27:41Je me dangeais pas.

00:27:42OK.

00:27:43Eh bien, on va faire un truc.

00:27:44On va te passer des photos.

00:27:45OK ?

00:27:46Tu devras nous dire

00:27:47ce que tu vas dire à ces personnes

00:27:48si elles se trouvaient

00:27:49en face de toi.

00:27:50C'est parti.

00:27:51C'est le face-off.

00:27:53Alors, le face-off, très simple.

00:27:54On va faire un exemple avec Seb.

00:27:56On va te passer une photo, Seb,

00:27:57et tu vas t'adresser directement

00:27:58à la personne que tu vois

00:27:59sur cette photo.

00:28:00C'est parti.

00:28:04Alors, la petite photo.

00:28:07Seb, qu'est-ce que tu dirais

00:28:09à Bob Marley ?

00:28:10Alors, je lui dirais...

00:28:12Adresse-toi directement à lui,

00:28:13comme s'il était en face de toi.

00:28:14J'aimerais bien que tu reviennes.

00:28:16J'aimerais bien que tu reviennes

00:28:17parce que j'ai eu la chance

00:28:18de voir quelques-uns de tes enfants

00:28:20au concert.

00:28:21Ziggy Marley, Stéphane Marley,

00:28:22Damien Marley.

00:28:24J'étais trop petit pour te voir

00:28:26en concert.

00:28:27C'est mon père qui m'a fait

00:28:28découvrir ta musique.

00:28:31Les valeurs que tu véhiculais

00:28:32manquent énormément

00:28:33à notre génération.

00:28:35Donc, j'aimerais bien

00:28:36que tu reviennes, Bob.

00:28:37Rastaman Vibration.

00:28:38C'est beau.

00:28:39Tiens, en régie, est-ce que...

00:28:40Parce qu'il t'a inspiré, forcément.

00:28:41Tu fais de la musique aussi, Seb.

00:28:42Est-ce qu'on peut passer

00:28:43un petit extrait

00:28:44de la musique de Seb,

00:28:45Laisse couler ?

00:28:47On va avoir des problèmes

00:28:48sur cette émission.

00:28:49Je vous dis direct.

00:28:55Passe un peu,

00:28:56on met le retrait, là.

00:29:00C'est pas mal, ça.

00:29:01C'est une bonne chanson.

00:29:02Oui, c'est bien.

00:29:03Il y a un clip et tout.

00:29:04C'est vraiment...

00:29:05Ah ouais ?

00:29:07J'ai fait six morceaux

00:29:08avec mon ami d'enfance Rico.

00:29:10Toujours régué

00:29:11parce que c'était

00:29:12un peu trop rapide.

00:29:13Et là, en fait,

00:29:14c'est une version française.

00:29:15La première version qu'on a faite,

00:29:16c'était en anglais.

00:29:17Mais les radios, pour passer,

00:29:18voulaient du français.

00:29:20Ça me dérangeait.

00:29:21Donc, on a un peu changé les paroles

00:29:22parce que la première s'appelle

00:29:23I'm a Rastaman.

00:29:24C'est basé sur le principe rasta.

00:29:26Et donc, j'ai un peu changé

00:29:27en mettant un petit peu d'humour

00:29:28parce que c'est vrai que

00:29:29dans ma voiture,

00:29:30j'écoute la musique à fond.

00:29:31Ah.

00:29:32On le fera ?

00:29:33Faites péter.

00:29:34Faites péter.

00:29:35C'est un peu comme

00:29:36les chansons,

00:29:37les chansons,

00:29:38les chansons,

00:29:39les chansons,

00:29:40on les fait dans un refrain.

00:29:41Faites péter.

00:29:42Faites péter.

00:29:47C'est pas mal, en vrai.

00:29:48C'est très bien.

00:29:49C'est gentil.

00:29:50Après, c'est à

00:29:51un tout petit niveau.

00:29:52C'est pour se faire plaisir.

00:29:53Je ne prétends pas

00:29:54à faire The Boyz,

00:29:55je m'en fiche.

00:29:56T'as un clip, vous, ça ?

00:29:57Ouais.

00:29:58Il y a un clip sur Youtube.

00:29:59Ah ok.

00:30:00C'est ma sereine ?

00:30:01Ouais.

00:30:02Avec des choeurs.

00:30:03C'est un love caporal.

00:30:04J'avais des choristes.

00:30:05Rico,

00:30:06qui est un grand chanteur,

00:30:07c'est le choriste.

00:30:08Il a fait Christophe Maé,

00:30:09Michel Jonas, Johnny Hallyday, croyez en coeur.

00:30:11Qui a joué au foot dans le clip ?

00:30:13C'était un pote du milieu du poker.

00:30:17Ok, bon Jérôme, t'as compris le principe ?

00:30:19Ouais, je veux dire franchement, si je faisais un face-off, je ne parle pas, par contre je penserais.

00:30:23Ah bah attends, on va te mettre des personnes, tu vas devoir nous dire ce que tu...

00:30:27Tu t'adresses directement à eux, ok ?

00:30:29Allez, c'est parti.

00:30:30Ah bon, ça roule.

00:30:33Benoît Sarny.

00:30:35J'étais en face-off, qu'est-ce qu'on a avec lui ?

00:30:36Comme si tu lui parlais.

00:30:37Non, tu... Qu'est-ce que tu lui dirais ?

00:30:42Je dirais même si tu es tombé 4 ans en 19 fois, tu vas te relever 100 fois mon pote.

00:30:47Tu te retrouves un peu en lui ? Il a ce côté guerrier, le mec qu'il lâche jamais, ça se perd peut-être un peu actuellement.

00:30:51Est-ce que tu retrouves certaines choses en lui que toi tu as pu montrer ?

00:30:55Oui, oui, oui, en plus l'autre fois il a sorti un truc comme quoi, il a rencontré Dustin Poirier qui était un peu le roi sans couronne.

00:31:02Ouais, du coup, ouais, ça t'a parlé.

00:31:05Mais bon, lui, je pense que non, je pense que la couronne, ça va être difficile.

00:31:09Parce qu'en France, il y a un petit problème.

00:31:12Mais ça va être un peu difficile, mais je pense qu'avec lui, rien n'est impossible.

00:31:16En plus, il y a Daniel Warren qui est avec lui.

00:31:18Il a un mental d'acier, acier forgé.

00:31:21Et puis, il y a Daniel Warren qui est avec lui.

00:31:23Ouais, excellent coach aussi.

00:31:25On l'embrasse Daniel Warren.

00:31:26C'est une patte de lapin en plus.

00:31:28Allez, prochaine personne.

00:31:34Ils arrivent.

00:31:35Alors, on est trois.

00:31:37On a plein de monde.

00:31:39Des sports de combat, mais aussi d'autres univers.

00:31:41Oui, oui, il n'y a pas que les sports de combat.

00:31:43Il y a beaucoup de personnes différentes.

00:31:45Si vous ne mettez pas l'image tout de suite, Jérôme, il se lève et je peux vous dire, il débarque dans la régie.

00:31:49Cédric Doumbé.

00:31:51Alors, je lui dirais, écoute, j'adore ça vraiment.

00:31:55Je la connais, on s'est parlé d'autrefois.

00:31:58Super gentil, super.

00:32:00Qu'est-ce que je lui dirais ?

00:32:02Là, mon pote, l'ascension va être très dure.

00:32:06Parce que tout ce qui monte redescend.

00:32:08Et je pense qu'à un moment donné, tu vas croiser ceux qui vont monter et toi, tu vas descendre.

00:32:12Mais c'est un brave mec.

00:32:14Je sais que ça va se faire.

00:32:16Il a des côtés brave mec.

00:32:18Mais là, je pense qu'il va arriver à avoir des journées, des mois difficiles.

00:32:24Ça te saoule un peu tout le trash talk qu'il fait actuellement ?

00:32:27Est-ce qu'il en fait trop ?

00:32:28Est-ce qu'il rentre trop dans son personnage ?

00:32:29Quand à un moment donné, pour lui, quand tout va bien pour lui, ça me fait yes.

00:32:34Par contre, quand il est une petite merde comme ça, je me dis que de toute façon, ça va le rendre meilleur.

00:32:40Et à un moment donné, je pense qu'à la fin, j'ai trouvé Baky énorme.

00:32:45Parce que de se serrer la main, d'être bras dessus, bras dessous.

00:32:49Je pense que Nassaurdine avait vraiment envie de le péter.

00:32:51Parce qu'il y a des choses où il faut parler.

00:32:53Nassaurdine, il m'avance.

00:32:54Oui, Nassaurdine, il m'avance.

00:32:56Non, je pense qu'à un moment donné, d'être bras dessus, bras dessous, non.

00:32:59Et tu as vu Baky, il était comme ça.

00:33:00Oui, t'es mon frère, machin.

00:33:01C'est ça, il faut le savoir.

00:33:03Il parle beaucoup.

00:33:05Ça fait partie de son tiroir caisse.

00:33:07Et voilà, s'il te rentre dans la tête, t'es mort.

00:33:11C'est comme un verre dans une pomme.

00:33:12T'es mort.

00:33:13Ou le cancer dans ton sang.

00:33:14You're dead, man.

00:33:15D'où le Jordan, t'es mort, Baky, t'es mort.

00:33:18Baky, t'es mort.

00:33:19J'ai bien aimé le combat d'avant où le mec, il dit Cédric, t'es mort.

00:33:24C'est de bonne guerre.

00:33:25Tu régularises un petit peu les effets.

00:33:28De toute façon, quand tu joues comme ça, il faut accepter.

00:33:31Il le dit à Cédric.

00:33:33Là-dessus, il est lucide.

00:33:35Il faut ça pour le sport, comme nous, il y a Badari.

00:33:37Badari, c'est le badass.

00:33:39Bon, lui, c'est pas le badass.

00:33:41Il faut un peu ce genre de mec-là pour qu'on en parle.

00:33:44On n'a jamais autant parlé de lui, maman, que c'est avec Doumbé.

00:33:47J'en parlais avec Seb.

00:33:48L'engouement, il était presque plus grand pour le Doumbé Baky que le Benoît Saint-Denis de Saint-Paul.

00:33:53Et ça, moi, j'ai fait, mais dans quel monde on vit ?

00:33:57Moi, c'est Benoît Saint-Denis qui me hypait.

00:33:59Moi, Doumbé Baky, même si j'expliquais les deux, les deux sont...

00:34:03Mais c'est pas ce combat qui m'intéressait le plus.

00:34:05Mais on en a tellement fait, les réseaux sociaux, les machins,

00:34:08remplir Bercy avec un public qui n'est pas forcément de connaisseurs de MMA.

00:34:13Ils venaient juste parce qu'ils ont vu sur les réseaux

00:34:16que Doumbé, il faisait des vidéos qui peuvent être drôles.

00:34:20Après, il y a un moment où il y a peut-être des...

00:34:22Moi, le témor, non.

00:34:24Moi aussi, je ne suis pas fan du témor.

00:34:26Tu peux vanner, ça ne me dérange pas, mais le témor...

00:34:29Mais non, on fait un sport où on véhicule des valeurs.

00:34:31Le témor, il n'est peut-être pas utile.

00:34:33Utilisons autre chose.

00:34:35Et d'ailleurs, ce qui m'a choqué, c'est la présentatrice du BFL.

00:34:39A qui témor ?

00:34:41Ça, c'est une faute professionnelle.

00:34:42C'est lunaire.

00:34:43C'est lunaire, oui.

00:34:44Et tu n'as pas besoin de ça pour qu'on parle de toi.

00:34:47Et tu vois, je rebondis sur l'époque, la génération.

00:34:50Jérôme, on a parlé de toi.

00:34:53Tu es devenu une légende sans les réseaux sociaux.

00:34:56Il n'y a pas besoin de ça, finalement.

00:34:58Non.

00:34:59Et je ne pense pas que ce soit une question d'époque.

00:35:01Tu penses que même maintenant, il n'y a plus besoin de ça ?

00:35:03Moi, je pense que maintenant, c'est presque devenu indispensable.

00:35:05C'est devenu indispensable.

00:35:07Et c'est dommage parce que du coup, la légende, elle se construit sur des...

00:35:12Il paraît que tu as vu ce qu'il a fait.

00:35:14Donc, tu attends l'épreuve.

00:35:16Et le fait d'attendre l'épreuve, c'est que tu construis cette légende.

00:35:19Tu la construis, tu la nourris.

00:35:21Et quand tu vois que c'est vrai, bravo.

00:35:24Il n'y a pas besoin de tous ces artifices.

00:35:26Les réseaux, c'est l'ascenseur.

00:35:27Tu montes très vite, tu descends très vite.

00:35:28C'est un peu comme le pouvoir et la puissance.

00:35:31Le pouvoir, c'est de savoir et de faire.

00:35:36Et la puissance, c'est de savoir mais de ne rien faire.

00:35:39C'est ça, le vrai truc.

00:35:40J'aime bien.

00:35:41C'est comme l'écologie.

00:35:44J'ai rien inventé.

00:35:46Prochaine personne.

00:35:48Qu'est-ce qu'on a encore en stock ?

00:35:50Mike Tyson.

00:35:53Tu es l'un des seuls quand même qui a osé...

00:35:55Oui.

00:35:58J'irais signer un contrat.

00:36:01Mais qu'est-ce que j'aurais aimé.

00:36:03Parce que tu as failli combattre.

00:36:05C'était quelle année déjà ? 2004 ?

00:36:08Ce n'était pas plus vieux ?

00:36:11Un peu plus vieux, je pense.

00:36:122006.

00:36:13Et là, dernièrement encore, on était avec son agent.

00:36:17Et il ne peut pas signer parce qu'il a un casier judiciaire ?

00:36:20Au Japon.

00:36:22Au Japon, oui.

00:36:23Il aurait pu faire.

00:36:24Mais là, il prend Jack Paul.

00:36:26Ça aurait été un combat incroyable.

00:36:28Regarde Jack Paul.

00:36:29Internet, au départ, on dit...

00:36:30Mais il y va, il fait comme les choses.

00:36:32Oui, mais moi...

00:36:33Je sais que ça te...

00:36:34Ah non, mais ce Jack Paul.

00:36:36On parle de Mike Tyson.

00:36:38Tu me dis Mike Tyson, Jérôme.

00:36:41Même génération, des mecs, des combattants.

00:36:44Sans taxe positif.

00:36:45Non, mais c'est ça.

00:36:46Puis le pay-per-view.

00:36:47Après, derrière, il y a un modèle économique.

00:36:50Ça, je le comprends.

00:36:51Mais d'un point de vue sportif...

00:36:54Oui, mais après, ce gars-là, il n'a plus rien à prouver.

00:36:57Non, bien sûr.

00:36:58Il va pour la tuerie.

00:36:59Je pense que le combat est arrangé.

00:37:01Ils se sont mis d'accord.

00:37:02Mais moi, voir Jack Paul mettre un crochet à Mike Tyson,

00:37:0556 piges qui tombent.

00:37:07Non ?

00:37:08Oui, c'est ça qu'on vit.

00:37:09C'est un regret.

00:37:10On vit dans un monde...

00:37:11De ne pas avoir pu combattre Mike Tyson, la légende.

00:37:13C'est à Las Vegas, en plus.

00:37:14Où je dis, il va me mettre une bille.

00:37:16Il ne me met pas...

00:37:18Qu'est-ce que...

00:37:19C'était quoi ?

00:37:20Il m'avait dit oui.

00:37:21Le mec m'avait dit oui.

00:37:22Si vous mordent l'oreille, vous allez répondre quand ?

00:37:24J'ai pris mon 45 dans la gueule.

00:37:26Oui, c'est ça.

00:37:27Voilà.

00:37:28Donc, j'ai été obligé de signer avec l'avocat.

00:37:30Comme quoi, mon salaire allait être gelé

00:37:33si je mettais en action l'acte carrière.

00:37:36Ah la vache.

00:37:37Américaine.

00:37:38C'est à Las Vegas.

00:37:39Je me rappelle.

00:37:40Allez.

00:37:41La prochaine personne.

00:37:44Est-ce qu'on est encore dans l'espoir de combattre ?

00:37:45Je ne sais plus.

00:37:46Mais oui, Conor McGregor.

00:37:47Conor McGregor.

00:37:54Est-ce que je vais sortir une bouteille d'alcool ?

00:37:59Elle est très bonne.

00:38:00On parle beaucoup de ce mec-là en ce moment.

00:38:02Il va combattre, normalement, cet été.

00:38:05J'ai eu des problèmes d'UFC, des problèmes de comptes.

00:38:09Du reste de combat, je crois.

00:38:11Je pense qu'on va avoir un autre Conor McGregor par rapport au cinéma.

00:38:17Tu vas voir.

00:38:18Et ça, c'est un tu.

00:38:21Tu penses qu'il va faire du cinéma ?

00:38:23Non, il a fait son house.

00:38:25Et quand on te pomponne.

00:38:28C'est de cette scène-là que tu as fait.

00:38:31Et là, je pense que tu sais.

00:38:33Quand ton sahou est open, est ouvert.

00:38:36Et ce que tu prends, toutes les bêtises qu'on va te raconter.

00:38:38Ce qui n'est que des conneries.

00:38:40Aussi, du roulure de chaussures.

00:38:43Je pense qu'il va être soft, le mec.

00:38:46J'ai dit que tu étais bon.

00:38:47Je le pensais.

00:38:51Je ne sais pas s'il était bon.

00:38:55Je pense que non.

00:38:56Je suis vieux.

00:38:57Non, je pense que oui.

00:38:58Quand j'ai fait Astérix et Obélix,

00:39:00tout le monde me dit, tu ne vas pas pouvoir sortir Fatigrousse normalement.

00:39:03J'aime bien Lydon.

00:39:05Je ferai mes courses au même endroit.

00:39:09On te monte la tête.

00:39:11Et là, je pense que lui, c'est un autre niveau.

00:39:14Et donc, je pense que...

00:39:15Et avec son truc pour Pro-12.

00:39:16Le mec qui met des cinquantes millions.

00:39:18Je pense qu'il s'en bourgeoisait un peu.

00:39:20Je pense que oui.

00:39:21Et on va voir.

00:39:22Et après, il va être orgueilleux.

00:39:24Donc ça, je pense que comme ça en Irlandais,

00:39:26comme tout Écossais,

00:39:28je pense que l'orgueil va faire.

00:39:30Jusqu'à où ?

00:39:31Mais est-ce qu'on va avoir le même batailleux qu'avant ?

00:39:36Je ne sais pas.

00:39:38Moi, perso, je n'y crois pas.

00:39:39Après, je ne sais pas.

00:39:40Toi, Seb ?

00:39:41C'est un combat qui m'intéresse absolument.

00:39:43Alors, McGregor-Chandler,

00:39:44le retour de McGregor, ça me passe à l'équilibre.

00:39:47Il est retourné plusieurs fois.

00:39:48Moi, je me suis arrêté.

00:39:49Je me suis arrêté parce que...

00:39:51Je devais m'arrêter, mais je ne me suis jamais arrêté.

00:39:53Je suis un auteur.

00:39:54Lui, c'est un peu pareil.

00:39:55Il va revenir combien de fois ?

00:39:56Est-ce qu'à chaque fois qu'il revient...

00:39:57Mais ce n'est pas comparable.

00:39:58Parce que toi, tu ne fais pas ça.

00:39:59C'est la passion.

00:40:00McGregor.

00:40:01Le combat, c'est ta vie.

00:40:02Lui, tu penses peut-être pour l'oseille, maintenant ?

00:40:03Je ne pense pas.

00:40:04Forcément.

00:40:05Je ne sais pas ce que c'est.

00:40:06Il aime le combat.

00:40:07La série qui lui est dédiée sur Netflix,

00:40:10le mec a une vie...

00:40:12Il part de rien.

00:40:14Ça, ça ne lui retire rien.

00:40:16Mais le côté là, je reviens.

00:40:18Moi, je pense que c'est un peu...

00:40:19Bon, il a raison.

00:40:20S'il y a un contrat en or et qu'il y aille.

00:40:22Ce n'est pas un combat qui, sportivement, m'intéresse.

00:40:25Il faut vraiment...

00:40:26Et puis, voilà.

00:40:27McGregor, c'est bien.

00:40:28Je ne compare pas la carrière de McGregor à la tienne.

00:40:31C'est Disneyland.

00:40:34Toi, c'est autre chose.

00:40:36Quand même.

00:40:37Vous n'avez pas le même âge, déjà.

00:40:38Et puis, c'était encore une fois.

00:40:40C'était autre chose.

00:40:41C'est une autre époque.

00:40:42Toi, tu fais partie de l'époque des falais au carton.

00:40:44Des pionniers, quoi.

00:40:45Ça charbonnait.

00:40:46Trois coups de main dans la soirée.

00:40:47Oui, voilà.

00:40:48C'est ça.

00:40:49En fait, pour moi, tu ne peux pas comparer.

00:40:50Non, c'est incomparable.

00:40:51C'est deux trucs...

00:40:52Ce n'est pas comparable.

00:40:53Mais, sportivement parlant,

00:40:55McGregor, même si ce n'est pas un combattant,

00:40:57même quand il était au top,

00:40:59ce n'est pas un combattant que j'appréciais forcément.

00:41:01Oui, oui.

00:41:02Oui, oui.

00:41:03Je n'ai jamais été...

00:41:04Voilà, moi, je suis...

00:41:05Ce n'est pas mon...

00:41:06Mais là, contre Chandler, déjà, ça fait deux ans.

00:41:08C'est autre chose.

00:41:09Allez, putain.

00:41:10C'est autre chose.

00:41:11Mais il paraît qu'aux Etats-Unis, ça...

00:41:12Ah, par contre, ça va...

00:41:13Oui, oui.

00:41:14C'est clair, oui.

00:41:15Il y a des contrats.

00:41:16Les contrats de l'UFC, c'est une cata.

00:41:18Ils te prennent l'âge, ceci, cela.

00:41:20Bon, vous savez quoi ?

00:41:21On va sortir un peu du combat.

00:41:22Allez, vas-y.

00:41:23Allez.

00:41:24Ouais, ouais.

00:41:25Allez.

00:41:26Joey Star, qui était là lors de ton dernier combat, d'ailleurs.

00:41:28Aussi, au divers.

00:41:29Ouais.

00:41:33Ah, non.

00:41:34Joey, Didier, ouais.

00:41:35Putain, Didier.

00:41:36Didier jusqu'au Japon.

00:41:37Didier jusqu'à la Saint-Denis.

00:41:40Ah, c'est...

00:41:41Putain, je me rappelle...

00:41:42Je l'ai rencontré avec un ami qui s'appelle Sébastien Couchourier.

00:41:47Vous connaissez très bien, un ami qu'on avait...

00:41:49Enfin, qu'ils avaient en commun.

00:41:50Et puis, on s'est rencontrés un soir comme ça.

00:41:52C'était au tout début de NTM, tu vois.

00:41:54Ouais.

00:41:55Et avec Bruno.

00:41:57Avec...

00:41:58Kouchem.

00:41:59Kouchem, ouais.

00:42:00Et...

00:42:01Non, non, non, c'était super.

00:42:03Ça a été...

00:42:04On s'appelait...

00:42:05Bon, un peu moins maintenant.

00:42:06Mais il n'y a encore pas longtemps.

00:42:08Et on s'appelait...

00:42:09Ils disaient, viens à la maison.

00:42:10Parce que c'est un super bon cuisinier.

00:42:12Ouais, je sais.

00:42:13Super bon cuisinier, ouais.

00:42:14Et donc, on a fait des...

00:42:16On a liberté les pommures.

00:42:18Allez, le prochain.

00:42:22Je ne sais même plus qui on t'a mis, tu vois.

00:42:24Je regarde comme ça.

00:42:25Ah, Michael Youn.

00:42:27Michael Youn.

00:42:30Mon petit Joao.

00:42:32Eh oui, d'ailleurs, il y a une question.

00:42:33Est-ce que Joao a terminé ce qu'il avait commencé ?

00:42:36Vraiment.

00:42:37Alors...

00:42:40Je ne parle pas la bouche bleue.

00:42:43Attends, juste cette réplique.

00:42:45Combien de prises pour la faire sans rigoler ?

00:42:48Ah non, non, non.

00:42:49Avec Michael, non, non, non.

00:42:50Il y a Michael devant et Michael derrière.

00:42:52Donc là, quand tu me vois en train de faire le con,

00:42:54c'est Michael derrière la caméra.

00:42:56C'est un bourreau de travail, mon pote.

00:42:58Tu ne rigoles pas.

00:42:59Non, d'ailleurs, c'est ce qu'on disait tout à l'heure.

00:43:00On n'est pas...

00:43:01Généralement...

00:43:03Non, non.

00:43:04Généralement, pour faire rigoler,

00:43:05il faut avoir une espèce de rythme et tout.

00:43:06Il faut une précision.

00:43:07Ah, c'est ça.

00:43:08Ah, c'est ça.

00:43:09Moi, je l'ai appris au 4.

00:43:10Le 4, c'est une mécanique de précision.

00:43:12Alors qu'on pourrait penser que tu te lâches

00:43:14quand tu fais rigoler les gens.

00:43:15Non, non, non.

00:43:16Tu es à la virgule prête.

00:43:17Tu es à l'intention prête.

00:43:18Et des fois, tu as tendance à vouloir en faire un peu plus

00:43:21pour faire rire.

00:43:22Surtout pas.

00:43:23Non.

00:43:24Trois prises, je crois.

00:43:25Je me souviens, on avait fait faire trois prises.

00:43:26Trois prises ?

00:43:27Ah, ouais.

00:43:28Fous rire ou pas ?

00:43:29Des fois, ça doit être dur.

00:43:30Les québécois, ils rigolaient.

00:43:31Et toi ?

00:43:32Non, c'était bon qu'on fasse un truc.

00:43:34Parce que moi, maintenant, je suis...

00:43:35Qu'est-ce qui se passe ?

00:43:36Là, on est dans le truc.

00:43:37Oui, oui.

00:43:38J'ai joué cette scène-là.

00:43:39On avait rien.

00:43:40Non, non.

00:43:41Mickael, c'est un pote.

00:43:42Même Isabelle Funaro, c'est une copine.

00:43:44Non, non, non.

00:43:45Puis là, on s'est vu.

00:43:46On a été un mois et demi ensemble.

00:43:47Donc, je peux vous dire que...

00:43:48Bazooka.

00:43:49Il est fatal.

00:43:50Il va y avoir...

00:43:51Bam !

00:43:52Bazooka.

00:43:53J'ai dit, il faut l'écrire.

00:43:54Parce que tout le monde posait la même question.

00:43:58Vincent Desaniens, tout le monde lui posait la même question.

00:44:00Lui, ce week-end, Mickael est à Londres

00:44:02pour faire un show Fatal Bazooka.

00:44:04Ah oui, OK.

00:44:05Un show Bazooka.

00:44:06Il faut le dire.

00:44:07Il faut le dire.

00:44:08Puis, il faut faire venir mon petit professeur de judiciaire.

00:44:10Joao.

00:44:11Joao.

00:44:12Parce que j'ai commencé.

00:44:13Bande de merde !

00:44:14Ça fait dur que j'attends.

00:44:15Oh !

00:44:16Il est retourné à la terre, celui-là.

00:44:17Finis ce que tu as commencé.

00:44:18Tu dégages de chez moi.

00:44:19Oui.

00:44:20Il va m'appeler.

00:44:21Il va me dire, écoute,

00:44:22tu m'as tellement bien fait partir

00:44:23que je vais revenir.

00:44:24Allez.

00:44:25On parle de cinéma.

00:44:26Toi, tu as commencé dans le cinéma

00:44:27avec Scorpion, c'est ça ?

00:44:28Oui.

00:44:29Avec Scorpion, oui.

00:44:30Il nous a tous marqués.

00:44:31Cynique.

00:44:32Dans la cage.

00:44:33Elle est belle, cette musique-là.

00:44:34Et ce clip aussi.

00:44:35Magnifique.

00:44:36Oui, c'est vraiment beau.

00:44:37Un bon point à toi, ce clip.

00:44:38Oui, oui.

00:44:39D'ailleurs, qu'est-ce qu'il dit ?

00:44:40Je ne sais pas.

00:44:41Mais il sort une autobiographie, là.

00:44:42Ah, super.

00:44:43C'est un mec génial.

00:44:44Il l'a sorti.

00:44:45C'est un mec génial.

00:44:46Il l'a sorti.

00:44:47Il fait un peu tous les plateaux.

00:44:48Oui.

00:44:49Non, non.

00:44:50C'est une belle époque.

00:44:51J'ai vu en série que Jean-Bras,

00:44:52qui est un très, très bon réalisateur,

00:44:54qui est amoureux des sports de combat.

00:44:552007, si je ne dis pas de bêtises, Scorpion.

00:44:57Oui, 2007, Scorpion.

00:44:58Oui, c'est ça, 2007.

00:44:59Et Clovis Cornillac, pour moi,

00:45:00c'était mon parrain du cinéma, tu vois.

00:45:02Avec sa fiancée, avec sa femme.

00:45:04Il est où, là ?

00:45:05Non, sinon, c'est deux filles

00:45:07que j'ai connues de toute petite,

00:45:08qui ne sont pas grandes, mais belles.

00:45:11Est-ce qu'on a une dernière photo

00:45:12à passer en régie ?

00:45:13Alors.

00:45:14La toute dernière.

00:45:15Mathieu Kassovitz.

00:45:20Je ne sais pas ce qu'il va dire,

00:45:21mais ça me fait déjà rire.

00:45:22Allez, tu m'as donné soif.

00:45:24Tu m'as donné soif.

00:45:25Bon, je vais terminer ce que j'ai commencé.

00:45:29Non, Mathieu.

00:45:31Mathieu, Mathieu, Mathieu.

00:45:33On parle du combat avec Saïd ou non ?

00:45:34Oui, mais j'ai vu.

00:45:35C'est incroyable, ça.

00:45:36Non, mais c'est débile, ça.

00:45:38C'est risible, quoi, non ?

00:45:40Mathieu, non, c'est un mec que j'adore.

00:45:43J'adore qu'on s'embrouille.

00:45:45La vérité, on ne s'embrouille pas.

00:45:46Pourquoi ?

00:45:49Histoire personnelle, tu vois.

00:45:50Je vais faire un peu le con.

00:45:52Le connaissant, il connaissait mon caractère.

00:45:54Tu sais, moi, tu ne manges pas dans ma gamelle.

00:45:57Puis, tu me dis les choses.

00:45:59C'est comme si je te disais,

00:46:00tiens, cette nana, elle est super belle.

00:46:02Elle a envie de toi.

00:46:04Puis, tu arrives le soir et tout.

00:46:06La nana va te dire, par contre, ça, ça, ça,

00:46:08tu ne peux pas parce que je suis séropositive.

00:46:11Bon, c'est pas ça.

00:46:13L'exemple, il est…

00:46:14Pour moi, c'est clair.

00:46:16Là, je te parle de l'exemple vécu, tu vois.

00:46:18Je ne sais pas ce qui me l'a fait rire,

00:46:19mais à un moment donné, voilà.

00:46:22C'est comme…

00:46:24Évidemment, je suis là.

00:46:26Vous aviez une relation forte.

00:46:27J'habitais chez lui.

00:46:28Babylon Heidi, le film.

00:46:30Tu t'es embrouillé avec Vin Diesel.

00:46:31C'est ça, d'ailleurs.

00:46:32J'ai embrouillé Vin Diesel,

00:46:33même pour lui,

00:46:34parce que moi, c'est quelqu'un que j'aime beaucoup,

00:46:36qui est talentueux.

00:46:38Donc, voilà, il m'avait donné cette chance

00:46:40de retourner avec Gérard Depardieu

00:46:42et puis aussi de retourner avec Vin Diesel,

00:46:44qui, moi, lui, a un petit peu…

00:46:46C'est un petit peu déchargé

00:46:48de la masse de travail qu'il avait à faire.

00:46:51Et donc, bon, c'était un peu chiant.

00:46:53Donc, j'allais le chercher dans sa chambre,

00:46:55le tirailler, machin et tout.

00:46:57Et puis, voilà.

00:46:58Non, c'est dernièrement.

00:46:59C'est pendant le Covid.

00:47:01Il y a eu des histoires à la con.

00:47:03Mais c'est moi qui ai fait le con.

00:47:06Donc, voilà, je me suis un petit peu emporté.

00:47:09Et voilà.

00:47:10– Ce n'est pas définitif.

00:47:11Ça peut…

00:47:13– Quand t'es grand ouvert, c'est moi qui ai fait le con.

00:47:15C'est moi qui rappelle.

00:47:16Mais bon, j'essaie de le rappeler

00:47:17quand il y a eu son accident.

00:47:18Il ne m'a pas répondu.

00:47:20Mais bon, j'ai fait le con.

00:47:21– Ouais, si vous avez une relation aussi forte,

00:47:23ça va se rabibocher au bout d'un moment.

00:47:25– Attends, il a eu un caractère de con aussi.

00:47:26– Non, mais après…

00:47:27– On l'a vu.

00:47:28– Deux forts caractères, c'est ça.

00:47:29– Ouais, c'est ça.

00:47:30– La façon dont on parle…

00:47:31– Tu vois qu'il y a un truc.

00:47:32Ça arrive, la connerie.

00:47:33– Tu veux dire, s'il m'appelle demain,

00:47:34je serai là pour lui aussi ?

00:47:35– Oui, oui.

00:47:36Quand il y a eu son accident, je l'ai appelé.

00:47:38Il ne m'a pas répondu.

00:47:39J'ai vu qu'il y avait ça,

00:47:40parce que WhatsApp…

00:47:41– Les petits traits bleus.

00:47:42– Va-t-il me répondre ?

00:47:44Bon, il n'a pas répondu.

00:47:45Je comprends aussi.

00:47:46Et puis, la fois, je l'ai vu au combat

00:47:49de Sylvain Zinckhiem contre Yann Lidon.

00:47:52– Ah oui, c'est récemment.

00:47:53– J'ai vu…

00:47:54– Thierry Le Pondorcet.

00:47:55– Ouais, j'ai vu avec ses petites cannes, tout ça.

00:47:57Donc, ouais, j'ai trouvé un moindri, tu vois.

00:48:01– Vous vous êtes vu ?

00:48:02– On s'est vu, il a détourné le regard.

00:48:04À un moment donné, j'ai regardé comme ça,

00:48:06j'ai fait ça, puis il m'a fait…

00:48:09C'est normal, c'est normal.

00:48:11Et puis, bon, je connais son fils, sa fille, tout ça,

00:48:15donc c'est un peu emmerdant.

00:48:17Mais voilà.

00:48:19– Ça passera.

00:48:20– Ouais, j'aime beaucoup.

00:48:21– Toute dernière personne, et tu la connais bien.

00:48:24– Ouh là, c'est moi.

00:48:27Je suis à la fin de ta gueule.

00:48:29– Pourquoi ?

00:48:31Tu trouves que tu parles trop ?

00:48:33– Aujourd'hui, ouais.

00:48:34Généralement, je ne parle pas beaucoup.

00:48:36Non, je suis content d'être là, en fait.

00:48:38– Très content que tu sois là aussi.

00:48:40– Je suis content d'être le premier invité

00:48:42et que je vous souhaite des grandes émissions.

00:48:44Voilà.

00:48:45Je pense que…

00:48:46Non, non, c'est vrai, parce que le « chill » et le « fight »,

00:48:48je trouve que ça va bien avec.

00:48:50Parce que pour moi, « fight », c'est entraînement.

00:48:52Donc, en entraînement, on aime bien se donner

00:48:55et qu'après, on aime bien « chiller ».

00:48:57Donc, je pense que vous allez pouvoir

00:48:59synchroniser le « chill » et le « fight ».

00:49:01– Magnifique.

00:49:02Tu sais quoi, on a bien « chillé »,

00:49:03et bien maintenant, on va bien « fighter ».

00:49:04C'est notre rubrique, la bagarre.

00:49:05– Oui, parce que beaucoup de blabla,

00:49:07mais il y a aussi de la baston.

00:49:08Tiens, voilà, le micro tombe de la baston.

00:49:10C'est aussi l'identité de l'émission.

00:49:12Alors, on a tout prévu.

00:49:13– Alors.

00:49:14– Le plastron.

00:49:15Tiens, vas-y, Seb, mets-le

00:49:16pendant que je galère avec mon micro.

00:49:18– Ben…

00:49:19Enfin, je vais vous dire,

00:49:20je préfère que ce soit en ton cas.

00:49:21– Oui, bien sûr.

00:49:22Allez, vas-y, allez, c'est bon.

00:49:24J'ai l'habitude, moi.

00:49:25– Ah, il faut que je frappe ?

00:49:26– Ah ben oui, attends.

00:49:27– D'accord.

00:49:28– C'est vrai qu'on n'a pas expliqué,

00:49:29mais on a tout prévu.

00:49:30On va voir si je résiste à Jérôme Le Banner.

00:49:33Normalement, Seb m'a dit

00:49:34que ça absorbait bien les coups.

00:49:38– Je t'ai pris du cafard, Jérôme.

00:49:39– Attends, attends.

00:49:40Droite ou gauche ?

00:49:41– Euh, je vais jouer les deux.

00:49:44– Allez, je suis prêt, là.

00:49:47Enfin, qui m'a déjà frappé, moi ?

00:49:48Greg et Méma ?

00:49:49– Ouais.

00:49:50– Greg et Méma, euh…

00:49:51Ouais, c'est le seul, d'ailleurs.

00:49:52– Et c'est comme ça qu'on se nique ?

00:49:54– Ah non, Nicolas Haute aussi.

00:49:55Nicolas Haute m'avait mis un low-kick.

00:49:57– Ah.

00:49:58– J'ai mis trois jours.

00:49:59Trois jours à m'en remettre.

00:50:01Je boitais.

00:50:02– Bon.

00:50:03– Alors, attends.

00:50:04On commence tranquille, hein, parce que…

00:50:05– C'est bon, c'est bon.

00:50:06– Aïe, aïe, aïe.

00:50:07Là, t'es tranquille.

00:50:08Là, t'es tranquille.

00:50:09Là, t'es tranquille.

00:50:10Là, t'es tranquille.

00:50:11Là, t'es tranquille.

00:50:12Là, t'es tranquille.

00:50:13Là, t'es tranquille.

00:50:14Là, t'es tranquille.

00:50:15– C'est bon, c'est bon.

00:50:16– C'est bon, tu vois.

00:50:17– C'est bon, tu vois.

00:50:18– C'est bon, tu vois.

00:50:19– C'est bon, tu vois.

00:50:20– C'est bon, tu vois.

00:50:21– Aïe, aïe, aïe.

00:50:22Là, t'étais à combien ?

00:50:23– Euh…

00:50:24– 30 ?

00:50:25– Non, je sais pas.

00:50:26– Attends.

00:50:27– Je vais mettre mon…

00:50:28– Le foie, le foie.

00:50:29– Moi, je suis là.

00:50:30Ouais, donc là…

00:50:31– Ou là, la droite.

00:50:32– Attends, mais là…

00:50:33– Je suis gaucher, tu vois.

00:50:34– Ah oui.

00:50:35– Là, ça va.

00:50:36Là, en fait, là, tu vois.

00:50:37– Ah !

00:50:38– Attends, j'ai besoin fort.

00:50:39– Attends.

00:50:40– C'est bon ?

00:50:41– Ouais, ça va, ouais, ça va.

00:50:42Attends, une dernière, allez.

00:50:43Une dernière, tu peux y aller, hein,

00:50:44parce que là, je te sens un peu mou.

00:50:45– Allez, c'est bon.

00:50:46– Oh, la vache.

00:50:47Ah ouais.

00:50:48– Combien de kilos ?

00:50:49– Moi ?

00:50:50– Ouais.

00:50:51– Attends, je me suis pesé tout à l'heure.

00:50:5266.

00:50:53– Ah oui.

00:50:54– Voilà.

00:50:55– Non, mais…

00:50:56– Ah, ça fait mal, hein.

00:50:57Ça fait mal.

00:50:58Tu veux essayer ?

00:50:59– Non !

00:51:00– Non, non, non.

00:51:01– Allez.

00:51:02– Non, non, non.

00:51:03– Allez.

00:51:04– Non, non, non.

00:51:05– Ah, vous savez quoi ?

00:51:06On va tester une discipline sympa,

00:51:07mais c'est peut-être l'heure.

00:51:08Ah, on a un appel, je crois, non ?

00:51:09– Ah.

00:51:10– On a un appel, on a un message ?

00:51:11– Ouais.

00:51:12– Ouais.

00:51:13Un message pour toi, je crois, Jérôme.

00:51:14On va l'écouter.

00:51:15– Salut, mon Jérôme, mon frérot.

00:51:16J'espère que tu vas bien.

00:51:17L'émission se passe bien, j'espère.

00:51:18Bah, écoute, j'avais une question pour toi.

00:51:19Je me disais, quand tu t'es triple fracturé le bras

00:51:20contre Ernesto Hoost,

00:51:21ou quand t'as eu le gros hématome

00:51:22contre Cyril Abidi,

00:51:23quand t'as eu le gros hématome

00:51:24contre Cyril Abidi,

00:51:36qu'est-ce qui se passe dans ta tête ?

00:51:37Est-ce que tu te dis, bon,

00:51:38la chouette va continuer,

00:51:39ou est-ce que tu vas aller jusqu'au bout,

00:51:40jusqu'à la mort ?

00:51:41Voilà, merci encore,

00:51:42et tu sais que t'es un exemple

00:51:43pour toute notre génération.

00:51:44À bientôt, frérot.

00:51:45– Ouh.

00:51:46– C'est un game, Emma.

00:51:47– Mon pote.

00:51:48– C'est quand il bouge la game

00:51:49que t'as inspiré, d'ailleurs.

00:51:50– Ouais, ouais, ouais.

00:51:51– Vraiment.

00:51:52Comme beaucoup d'autres, mais…

00:51:53– Ah, oui ?

00:51:54Je pense que, non,

00:51:55on s'y étale,

00:51:56c'est quand tu es dans un combat,

00:51:57il y a une espèce de dôme

00:51:59qui fait une protection,

00:52:00enfin, l'adrénaline, tu sais,

00:52:01et en fait, cette adrénaline,

00:52:02l'endomorphine, tu vois,

00:52:03tu penses pas.

00:52:04Enfin, tu t'es tellement entraîné,

00:52:05quand t'es guerrier, tu vois,

00:52:06moi, je sais pas,

00:52:07je suis pas un sportif,

00:52:08je suis un guerrier,

00:52:09je suis même pas un combattant,

00:52:10je suis vraiment un guerrier,

00:52:11c'est-à-dire que je vais au bout,

00:52:12du bout,

00:52:13je parle pas pour rien dire,

00:52:14mais je vais au bout,

00:52:15donc, c'est-à-dire que

00:52:16quand t'as cette espèce

00:52:17d'adrénaline,

00:52:18c'est-à-dire,

00:52:19quand t'as cette espèce

00:52:20d'adrénaline,

00:52:21c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:52:22d'adrénaline,

00:52:23c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:52:24d'adrénaline,

00:52:25c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:52:26d'adrénaline,

00:52:27c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:52:28d'adrénaline,

00:52:29c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:52:30d'adrénaline,

00:52:31c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:52:32d'adrénaline,

00:52:33c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:52:34d'adrénaline,

00:52:35c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:52:36d'adrénaline,

00:52:37c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:52:38d'adrénaline,

00:52:39c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:52:40d'adrénaline,

00:52:41c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:52:42d'adrénaline,

00:52:43c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:52:44d'adrénaline,

00:52:45c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:52:46d'adrénaline,

00:52:47c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:52:48d'adrénaline,

00:52:49c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:52:50d'adrénaline,

00:52:51c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:52:52d'adrénaline,

00:52:53c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:52:54d'adrénaline,

00:52:55c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:52:56d'adrénaline,

00:52:57c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:52:58d'adrénaline,

00:52:59c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:00d'adrénaline,

00:53:01c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:02d'adrénaline,

00:53:03c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:04d'adrénaline,

00:53:05c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:06d'adrénaline,

00:53:07c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:08d'adrénaline,

00:53:09c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:10d'adrénaline,

00:53:11c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:12d'adrénaline,

00:53:13c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:14d'adrénaline,

00:53:15c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:16d'adrénaline,

00:53:17c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:18d'adrénaline,

00:53:19c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:20d'adrénaline,

00:53:21c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:22d'adrénaline,

00:53:23c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:24d'adrénaline,

00:53:25c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:26d'adrénaline,

00:53:27c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:28d'adrénaline,

00:53:29c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:30d'adrénaline,

00:53:31c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:32d'adrénaline,

00:53:33c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:34d'adrénaline,

00:53:35c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:36d'adrénaline,

00:53:37c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:38d'adrénaline,

00:53:39c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:40d'adrénaline,

00:53:41c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:42d'adrénaline,

00:53:43c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:44d'adrénaline,

00:53:45c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:46d'adrénaline,

00:53:47c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:48d'adrénaline,

00:53:49c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:50d'adrénaline,

00:53:51c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:52d'adrénaline,

00:53:53c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:54d'adrénaline,

00:53:55c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:56d'adrénaline,

00:53:57c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:53:58d'adrénaline,

00:53:59c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:54:00d'adrénaline,

00:54:01c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:54:02d'adrénaline,

00:54:03c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:54:04d'adrénaline,

00:54:05c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:54:06d'adrénaline,

00:54:07c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:54:08d'adrénaline,

00:54:09c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:54:10d'adrénaline,

00:54:11c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:54:12d'adrénaline,

00:54:13c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:54:14d'adrénaline,

00:54:15c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:54:16d'adrénaline,

00:54:17c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:54:18d'adrénaline,

00:54:19c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:54:20d'adrénaline,

00:54:21c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:54:22d'adrénaline,

00:54:23c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:54:24d'adrénaline,

00:54:25c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:54:26d'adrénaline,

00:54:27c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:54:28d'adrénaline,

00:54:29c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:54:30d'adrénaline,

00:54:31c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:54:32d'adrénaline,

00:54:33c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:54:34d'adrénaline,

00:54:35c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:54:36d'adrénaline,

00:54:37c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:54:38d'adrénaline,

00:54:39c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

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00:54:41c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:54:42d'adrénaline,

00:54:43c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:54:44d'adrénaline,

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00:54:49c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:54:50d'adrénaline,

00:54:51c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

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00:54:53c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:54:54d'adrénaline,

00:54:55c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

00:54:56d'adrénaline,

00:54:57c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

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00:54:59c'est-à-dire que quand t'as cette espèce

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