• il y a 6 mois
En janvier 2023, dix combattants européens se sont retrouvés à Paris, en France, pour participer à Hexagone MMA 6. Voici leurs histoires.

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Sport
Transcription
00:00Pour chaque jour, j'ai dû être préparé pour chaque combat.
00:03Et du coup, pour ce combat, je me prépare très, très dur.
00:08Tous ces moments, c'est pas pour rien, tu vois.
00:11Un mois après, je suis vraiment confiant à tout.
00:14Je suis trop confiant.
00:30Sous-titrage Société Radio-Canada
01:01C'EST QUOI LA MENTALITÉ DU COMBAT?
01:06La mentalité, c'est qu'ils croient en eux-mêmes, vraiment.
01:10Ils peuvent battre ces gars, ils veulent se battre.
01:14Ils veulent s'y mettre, tu vois.
01:17Ils savent qu'ils sont bons.
01:19Et tu vois ces gars,
01:21ils ont envie de se battre.
01:24Et ils ont les compétences pour se battre, évidemment.
01:27Tu sais, beaucoup de gars croient en eux-mêmes.
01:31Mais si tu n'as pas les compétences,
01:33cette croyance, c'est juste une délusion, si tu veux.
01:36Et tu as les gars qui te disent,
01:38regarde-le, ce gars, regarde-le.
01:40Il est incroyable, il fait tout bien dans la salle de pratique.
01:44Ce gars est un combattant naturel.
01:58Je m'appelle Nika.
02:00Je suis combattant de Méma.
02:03Quand j'ai commencé Méma,
02:09comme j'ai vu après,
02:12c'est ça que j'ai envie de faire.
02:16Et j'ai pensé, en fait,
02:20si c'est bien de rester en Georgie
02:22pour continuer et évoluer là-bas.
02:25Je me suis dit, il faut que je bouge.
02:29Il faut que j'aille un petit peu loin.
02:32Il faut que je prenne un petit peu de risques.
02:35Et je me suis dit, il faut que je parte.
02:40Et à la fin, j'ai décidé d'aller en France.
02:42Et du coup, je suis venu en France.
02:49Tout, tu vois, la discipline et tout.
02:53Et en plus, je suis bien progressé, tu vois.
02:57Ça m'a vraiment mis avec mon corps.
03:01J'ai kiffé, tu vois.
03:06Parce que ce sport,
03:09franchement, il faut vraiment entraîner beaucoup.
03:13Il faut vraiment, il a besoin de beaucoup de temps
03:16pour bien progresser.
03:23Je vais me présenter. Je m'appelle Parviz Arabzai.
03:26Je suis d'origine afghane.
03:28Et je suis en France, à Paris.
03:31Et je suis un combattant professionnel de MMA.
03:39J'aime déjà MMA. J'aime faire de la compétition.
03:43J'aime faire de la compétition.
03:45J'aime faire de la compétition.
03:48J'aime faire de la compétition.
03:52J'aime faire de la compétition.
03:54Sans compétition, c'est dur pour moi.
03:57Là, j'ai appris d'habitude.
03:59Si chaque trois mois ou chaque deux mois,
04:02même je m'entraîne pour la compétition,
04:05ça, c'est déjà rentrer à l'intérieur.
04:07Si je ne fais pas de combat, donc je ne peux pas dormir.
04:11C'est la motivation. Voilà.
04:14Ce qui me plaît dans la compétition,
04:16c'est que c'est un combat libre.
04:18On peut faire tout.
04:20La lutte, le striking, le judo.
04:22C'est un combat complet.
04:24C'est ça qui me plaît.
04:26Ce n'est pas de la boxe anglaise ou du Muay Thaï.
04:29Ce qui me plaît, c'est un combat libre.
04:32On a le droit de tout.
04:34Mais après, on a des règles aussi.
04:44Même si j'ai le combat ou pas,
04:46je m'entraîne toujours dur.
04:48Chaque jour, je dois être préparé pour chaque combat.
04:52Pour ce combat, je me prépare très dur.
04:56Quand je regarde mes compétitions,
04:58ça me donne des motifs.
05:00Ça me donne envie de combattre de plus en plus.
05:04C'est pour ça que je regarde mes compétitions.
05:07J'ai des compétitions sur YouTube.
05:09À chaque fois que je regarde, c'est intéressant pour moi.
05:12Parce que moi, je n'ai jamais pensé
05:14qu'un jour, je me trouverais sur YouTube
05:17pour devenir un combattant professionnel comme ça.
05:20Parce que moi, j'étais quelqu'un
05:22qui a vu beaucoup de choses très, très dures.
05:25Et du coup, c'est très intéressant
05:27que je vois mes compétitions.
05:31Je le connais. Oui, je l'ai vu.
05:33Son combat, compétition, c'est un bon...
05:36Il boxe bien.
05:38C'est un bon gars. C'est un bon striking.
05:40Il est beau.
05:42Et on prépare.
05:44On est là, on prépare dur.
05:53C'est l'heure de la bouffe, enfin.
05:55J'ai trop la dalle.
05:57Poulet avec du riz ?
05:59Toi, tu manges le riz avec le poulet.
06:02Moi, je peux manger les nouilles.
06:04Mais...
06:06Un ou deux nouilles ?
06:08Ça, on va se les faire extra.
06:10Il a fait les nems, là.
06:12Lui, il roule bien, en plus.
06:14Il essaie bien de manipuler avec les nems.
06:17Il fait les nems asiatiques.
06:19Attention, fait maison, pas gras, parfait pour sa diète, là.
06:22Ça va glisser tout seul.
06:24Et poulet et légumes.
06:26Ça, c'est bien, ça.
06:28Pour nous, c'est plus facile pour la vie de tous les jours
06:31puisque, comme vous le savez,
06:33la vie de combattant, c'est pas trop, trop facile.
06:37Du coup, ça nous fait des économies,
06:39ça nous permet d'avoir le même rythme.
06:41On a deux entraînements par jour,
06:43le matin et le soir.
06:45Comme ça, on a fait notre petit entraînement.
06:48On rentre à la maison, on mange.
06:50Après, on va se poser, on va se relaxer un petit peu.
06:55Le mental, après tout les choses, bah...
06:58Moi, je me prépare au mental, moi-même.
07:03Au mental, machin...
07:07Je sais pas, après.
07:09En vrai, pour moi, après, je suis pris, en fait, toujours, quoi.
07:13Ça m'est arrivé, en fait.
07:15Genre, j'ai un combat après un mois
07:18et ça m'est arrivé aussi,
07:20j'ai un combat après trois jours, quoi, tu vois.
07:23Donc, mentalement, après, j'y adapte.
07:26Super fort, hein ? Ah, oui, c'est super fort, mec.
07:29Là, il le garde bien à distance.
07:31C'est bizarre qu'il aille pas direct en takedown, Hermanson, là.
07:42Si, après, j'ai un combat,
07:45j'ai un combat après trois jours
07:47et si j'y accepte,
07:50je suis adapté, mentalement, je suis adapté déjà.
07:53Genre, c'est bon, quoi, tu vois.
07:56Et c'est...
07:58J'ai besoin pas, en fait, de temps pour adapter, quoi.
08:02Tu vois, si j'y accepte, en fait, au combat,
08:05c'est bon, je suis adapté déjà, je suis déjà dodo.
08:10Et en fait, ça m'est arrivé...
08:13des choses comme ça.
08:15Même au Hexagone, là, en février,
08:17ils ont dit, vendredi, pour combattre samedi, quoi, tu vois.
08:21On a accepté et j'étais directement dodo.
08:24Et en plus, ils ont fait un gros trou.
08:27J'étais trop bien.
08:30Mentalement, j'étais trop bien.
08:32Et donc, j'ai besoin pas de temps pour mentalement m'adapter.
08:37Je suis adapté.
08:39J'aime bien Hexagone, là.
08:42Hexagone, j'aime bien, là.
08:44J'aime le goût.
08:45Trop de morceaux, là.
08:47Ouais, j'aime trop, tu vois.
08:50J'aime trop Hexagone, moi.
09:05J'ai grandi en Afghanistan, à Kaboul.
09:09Et ça, c'est une grande histoire, ça va être triste.
09:13J'avais 15 ans.
09:16J'ai quitté mon pays, je suis venu en France.
09:19Déjà, j'ai passé plusieurs pays comme, par exemple,
09:22Pakistan, Iran, Turquie, Bulgarie, Sarbie.
09:26Et du coup, après, je suis venu en France, dehors.
09:30Je me suis retrouvé dehors pendant cinq jours.
09:33Je dormais dehors, dans la rue.
09:35J'avais pas des amis.
09:37Je n'avais pas parlé du tout français.
09:40J'étais très triste.
09:43En fait, Parouet, spontanément, il ne parle pas de sa vie.
09:47C'est-à-dire que j'ai presque appris certaines choses
09:51depuis que les journalistes se sont intéressés à lui.
09:54C'est quelqu'un qui parle pas beaucoup.
09:57Il parle maintenant beaucoup mieux le français,
10:00donc il est tout à fait capable de s'exprimer.
10:03Mais c'est quelqu'un qui parle très peu.
10:06Et c'est quelqu'un qui ne se plaint jamais.
10:09Donc, toutes ses aventures, tout ce qui lui est arrivé,
10:13comment il est arrivé en France,
10:16comment il a dormi dans la rue quand il est arrivé,
10:19en fait, il n'en parle jamais.
10:22Le premier jour, quand je suis venu en France,
10:26ça s'appelle la chapelle, la porte de la chapelle.
10:29Du coup, j'étais là-bas pendant cinq jours.
10:32Et j'avais des amis, il n'y avait aucune personne.
10:36Par hasard, il faisait froid à la même temps
10:40que le mois de janvier, un truc comme ça.
10:43Je suis venu et il faisait archi-froid
10:46pour retrouver un foyer, quelque chose.
10:49Et après cinq jours, je suis rentré dans un foyer.
10:53Et du coup, je me suis présenté. Je suis d'origine afghane.
10:56Et du coup, je suis resté trois jours avec eux.
10:59Après, il m'a transféré dans un foyer,
11:02une petite chambre de cinq mètres.
11:05On était trois dans la chambre.
11:09J'avais habité à Fontenay-suba.
11:12J'ai resté là-bas pendant deux ans.
11:15Et après deux ans, j'avais pas de...
11:18C'était une situation très, très compliquée.
11:21J'avais pas le droit de travailler.
11:24Dès que je suis rentré dans le foyer,
11:27j'avais une assistante sociale.
11:30J'ai demandé, est-ce que tu pourrais me trouver
11:33une salle de sport, un truc de combat?
11:37Du coup, il m'a donné. Il a fait confiance.
11:40Il m'a donné. Du coup, j'ai donné à ma coach.
11:43Je lui ai expliqué que je pourrais être payé
11:46trois, quatre fois pour mon inscription.
11:49J'ai tout expliqué, que j'habite dans un foyer,
11:52j'ai pas de l'argent, mais j'ai envie de faire aimement.
11:55Et ça, c'est le plus difficile.
11:58Même, j'avais pas dix balles pour acheter une baguette.
12:02Et du coup, j'ai demandé à une amie.
12:05J'ai demandé à ma coach pour inscription,
12:08pour mon entraînement.
12:15C'est vraiment une incidence.
12:18C'est-à-dire que, déjà, Parouet,
12:21c'est quelqu'un qui stresse pas en combat.
12:24J'ai pas besoin de lui donner des techniques.
12:27Par rapport à l'appréhension du combat,
12:30je pense que, par au combat,
12:33il a le connu pire, en fait.
12:36Pour lui, un combat sportif,
12:42ça représente pas un stress très important, en fait.
12:45Donc ça, c'est effectivement un gros avantage.
12:52En France, ça va mieux, là,
12:55parce que, déjà, c'est la liberté.
12:58Qu'est-ce que tu peux, tu peux le faire,
13:02personne te parle, tu fais quoi,
13:05tu rentres chez toi et tu sors.
13:08Ça, ça motive pour moi.
13:11J'ai découvert MMA en France.
13:14Quand j'étais petit, chez moi,
13:17on faisait la lutte, mais pas vraiment dans la salle.
13:20On faisait dans la rue avec des petits corps.
13:23Et quand je suis venu en France,
13:26j'ai découvert l'MMA.
13:29Ma vie en France
13:32J'ai grandi, en fait,
13:36où c'était un petit peu une période dure, quoi.
13:39En ce moment, dans mon pays,
13:42c'était un petit peu galère, quoi.
13:45Genre, nous, on a grandi, en fait,
13:48au milieu du pays,
13:51en Allemagne, au milieu du sud,
13:54en France, en Allemagne,
13:57Nous, on a grandi, en fait, où on n'avait pas de lumière,
14:00où on n'avait pas d'eau chaude.
14:03Je me souviens de ma mère,
14:06elle me demandait,
14:09elle me cherchait, en fait, dans un endroit.
14:12Il y avait un endroit
14:15dans ma ville où c'était, en fait, d'eau, toujours.
14:18Et on partait là-bas, mais avec des bouteilles,
14:21mais avec des tasses,
14:2420 litres, machin, on faisait au moins 3-4 heures
14:27à la retour, mais avec mon frère.
14:30Et on emmenait de l'eau, et on prenait une douche,
14:33et ma mère, elle faisait manger, machin,
14:36et boire, quoi.
14:39Je trouve quand même
14:43que j'ai grandi bien, quoi,
14:46dans mon enfance.
14:54Tu vois, j'avais pas tout,
14:57mais j'avais, je peux dire,
15:00un moyen, quoi, tu vois.
15:03Et je pense
15:06qu'aujourd'hui, là,
15:09ça m'a donné
15:13différentes choses,
15:16genre, pour la vie, quoi, tu vois.
15:19Et je pense aussi différemment,
15:22et je vois des choses différemment.
15:25Première chose,
15:28j'ai venu ici vraiment, en fait, pour ça.
15:31Même là, c'est tout le moment.
15:34Et en fait, là, je me suis dit,
15:37voilà, c'est en fait le moment, tu vois.
15:40C'est le moment.
15:43J'ai quitté mon pays.
15:46J'ai quitté tout.
15:50Oui!
16:06Je passe en-dessous.
16:09Regarde la jambe, là, je passe en-dessous, là.
16:12Tu vois le problème que tu fais?
16:15Tu passes en-dessous et tu reviens là.
16:18Tu vois?
16:21Crochet large, tu passes en-dessous, voilà.
16:24Je pense que le maquillage d'un bon coach
16:27c'est comment développer un combattant, un athlète,
16:30et voir quelles sont leurs forces,
16:33comment les développer, voir quelles sont leurs faiblesses
16:36et s'en sortir de ces faiblesses.
16:39Voilà. Et là, tu rentres.
16:42Et je pense que l'inconnu,
16:45il ne sait pas quand sortir de ses faiblesses.
16:48Parfois, quelqu'un est tellement talentueux
16:51et tu essaies si dur de changer cette personne
16:54pour qu'elle se batte ou qu'elle se déroule
16:57de la manière que tu veux qu'elle se déroule,
17:00que tu ne vois pas la grandeur de cette personne.
17:03Donc, je pense que parfois, dans le coaching,
17:06c'est juste sortir de ses faiblesses.
17:16Il faut être passionné pour être un acharné de travail.
17:22Chaque jour, je me prépare très dur.
17:25Du coup, je m'entraîne six jours par semaine.
17:28Lundi, je m'entraîne ici.
17:31Mardi, je m'entraîne.
17:33Deux mois, je m'entraîne la lutte.
17:36Je m'entraîne très, très dur.
17:38Pour chaque combat, chaque différent entraînement,
17:41je m'entraîne.
17:43Ça, ça va être différent, ce combat.
17:46Voilà, je m'entraîne dur et je fais confiance en moi.
17:49Je sais que je m'entraîne dur
17:52et je vais montrer quelque chose pour le public,
17:55cette fois.
18:04Petite courgette.
18:07La texture sera incroyable.
18:10Quand ce sera fini, la texture de cette nourriture,
18:13ça va être...
18:16Cette lutte...
18:19Vraiment, je pense que cette lutte,
18:22ça va changer tout, vous savez.
18:25Je vais lutter dans la grande arène
18:28et je suis tellement heureux, vous savez.
18:31J'espère et je crois.
18:34Donc, je dois gagner cette lutte.
18:38Ça, là...
18:40T'as mis de la viande, les deux?
18:42Pourquoi la viande?
18:44Viande achète, steak, tu vois.
18:49C'est super bon.
18:52Tous les jours, j'ai de l'envie de faire une assiette comme ça.
18:55Tu veux un oeuf, ça?
18:57Non.
18:59If you want, try this.
19:02Burek.
19:04C'est très bon.
19:06Be ready for your ass, you know.
19:09It's gonna pick your ass up.
19:13It's gonna pick your ass up, you know.
19:16T'as mis des épices, là?
19:18Oui, bah oui. C'est ça, en fait.
19:21Le kilo de la goutte et...
19:23C'est ça, le fait que t'as de la forme.
19:25Bah oui, mais...
19:27Comment on dit, après, déjà?
19:30Bon, t'es bien pour le combat?
19:33Mais j'ai déjà bu.
19:36Il est fort?
19:39C'est un mec après-combat, tu vois.
19:42Je pense, bah...
19:45C'est un bon mec, hein.
19:48Je le vois trop bien. Lui, il peut être commun.
19:51C'est...
19:54Lui aussi, c'est un émigré.
19:57J'imagine aussi...
19:59Il a pas mal de choses à galérer aussi dans sa vie.
20:02C'est un mec qui vient d'Afghanistan, tu vois.
20:05Je te vois.
20:08Petit restaurant du midi.
20:10Parfait.
20:13My God!
20:16Quel con, la tête d'homme!
20:19Ah!
20:22Il laisse pas gagner...
20:25C'est facile, quoi, tu vois.
20:27Genre, ils ont bien dur, quand même.
20:30Et j'ai un respect...
20:33Pour la première chose avec lui.
20:36Mais je pense qu'ils vont faire un bon combat.
20:39Et je pense, en fait, qu'un mec,
20:43s'il est intelligent,
20:46il peut m'emmener au sol, tu vois.
20:49Mais...
20:52Moi, après, je suis vraiment confiant à toi.
20:55Je suis trop confiant.
20:58Avant le combat,
21:01je pensais qu'on pourrait gagner le plus possible,
21:04qu'on fait de bons combats,
21:08que le public, qu'il vienne, qu'il profite.
21:11On peut pas faire un mauvais combat,
21:14que le public...
21:17Même si tu gagnes ton combat,
21:20c'est pas un bon moment que tu gagnes, le public.
21:23Nous, on montre quelque chose pour le public,
21:26pour profiter, pour revenir,
21:29et c'est ça qu'on ramène au public,
21:32pour voir les compétitions.
21:35C'est important parce que...
21:38Je pense, en fait,
21:41que toute cette situation, tous ces moments,
21:44c'est pas pour rien, tu vois.
21:47Moi, en fait, quand je vois des choses,
21:50en fait, il faut que j'y sois,
21:53et il faut que je gagne ce combat.
21:57Mais je pense, si je sais pas,
22:00ça va pas passer comme je veux,
22:03après,
22:06j'adapte comme d'hab', tu vois.
22:09Mais je pense,
22:12c'est important, quand même, ce combat,
22:15parce que c'est pas pour rien, tout ça, tu vois.
22:18C'est vraiment pas pour rien.
22:21Et même moi, là.
22:27Parce que je me prépare dur.
22:30Je me prépare dur. Là, il faisait très froid,
22:33je m'entraîne, je cours chaque jour,
22:36je travaille, je rentre de travail,
22:39je cours, les soirs, je m'entraîne.
22:42Je dois gagner parce que je me prépare dur
22:45pour les compétitions, pour chaque combat.
22:48Alors, je vais essayer,
22:51si même j'ai 100% de victoire là,
22:54il faut que je cherche, il faut que je gagne.
22:57C'est absolument là.
23:01Là, c'est mort, là. Je lâche pas, là, tu vois.
23:04Voilà.
23:07Moi, pendant le combat, quand je rentre,
23:10j'ai pas de stress.
23:13Moi, je rentre comme je m'entraîne ici.
23:16Je rentre tranquillement, à l'aise,
23:19parce que je sais que j'ai fait des compétitions,
23:22et du coup, je rentre tranquillement.
23:25Après, quand on fait le chèque, après, on se connaît.
23:52Sous-titrage Société Radio-Canada

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