• il y a 4 mois
Marine Le Pen a assuré que le titre de chef des armées est avant tout "honorifique", Gabriel Attal a dénoncé un "tournant grave". Dominique Rousseau, juriste et professeur de droit constitutionnel à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, était l'invité de Week-end 3D ce vendredi sur BFMTV. 

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Transcription
00:00Emmanuel Macron pourrait être réduit à être un chef des armées honorifique ?
00:05Non, l'article 15, vous venez de le rappeler, dit le chef des armées, et en deux mots, le chef des armées.
00:16Et il préside le conseil de défense, c'est-à-dire il préside le lieu où se décide la stratégie de défense de la France.
00:27Et il n'y a pas simplement le texte de la Constitution, il y a le code de défense.
00:34Et dans le code de défense, il est bien précisé que c'est le président de la République, par exemple sur les OPEX,
00:39c'est le président de la République qui engage les forces militaires.
00:44C'est le président de la République qui a le pouvoir d'appuyer sur le bouton de la bombe atomique.
00:49Donc si vous voulez, le président de la République, chef des armées, n'est pas un titre honorifique.
00:55Il a un pouvoir réel, c'est lui qui décide de la stratégie de la défense.
01:00Et le ministre de la défense met en œuvre la politique décidée par le président au sein du conseil de défense.

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