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Alors que nous nous dirigeons vers un record de participation, pour Georges Fenech, ancien magistrat, «on est dans une élection législative qui peut chambouler totalement la politique française».

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Transcription
00:00J'en ai fait 4, 3 victorieuses et la dernière en 2017 a été battue.
00:07Pourquoi cette élection-là, elle mobilise tant ?
00:10Et ce qui est intéressant dans ce sujet, c'est qu'on a donné la parole à des jeunes
00:14qui sont parfois désintéressés de la politique.
00:16Mais cette fois-ci, on a l'impression que ça touche tout le monde.
00:19Pourquoi cette élection est différente des autres ?
00:22Parce que, vous le savez très bien, nous sommes passés au quinquennat,
00:26alors que c'était le centenaire,
00:28et surtout, on avait modifié le cadre électoral.
00:31C'est-à-dire que l'élection législative arrivait tout de suite un mois après les élections,
00:35deux mois après les élections présidentielles.
00:37Et en réalité, l'élection législative, c'était la confirmation donnée au président nouvellement élu,
00:42sa majorité pour gouverner, ce qui avait une logique et du sens.
00:45Aujourd'hui, ce n'est pas ça.
00:47C'est à la suite d'une dissolution.
00:49C'est une vraie élection législative, je dirais.
00:51Ce n'est pas uniquement une chambre d'enregistrement qui va être élue.
00:54C'est une politique qui sera décidée par les électeurs,
00:57qui pourraient sans doute avoir le choix encore de se dire,
01:01peut-être donner une majorité au président qui est élu jusqu'en 2027,
01:07mais qui peut aussi donner une majorité à une autre formation politique.
01:11Donc, vous voyez bien que là, on n'est pas dans une élection législative classique.
01:16On est dans une élection législative qui peut chambouler totalement la politique française.
01:22La participation qui va être très, très élevée,
01:25de l'ordre d'ailleurs d'une présidentielle,
01:27quand vous avez des taux de 65 à 70 %, vous n'êtes déjà pas loin du taux présidentiel.

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