Les chiffres sont tombés : 59,39 % de participation à 17h. Une hausse de 20 % est notable face à 2022. Céline Pina, politologue et journaliste : «Il va y avoir du changement, mais aussi beaucoup de déceptions, car quand les attentes sont hautes et que les impétrants ne sont pas très bons, en général la suite ne se passe pas forcément très bien».
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00:00Quand les gens se mobilisent comme ça, c'est que pour eux, les enjeux sont essentiels.
00:04Ce qui va être compliqué à analyser, c'est que les enjeux sont très forts,
00:08mais les tensions le sont aussi, c'est-à-dire que tout le monde ne voit pas la même chose de sa fenêtre.
00:14Et on a pu assister à une double mobilisation, c'est-à-dire que la mobilisation des électeurs RN
00:20se disant « la victoire est possible », de l'autre côté, la mobilisation à gauche se disant « il faut faire barrage ».
00:27Et finalement, la vraie question, c'est de savoir qu'en est-il du pari d'Emmanuel Macron,
00:32qui semble être la variable d'ajustement potentielle de toutes ces mobilisations,
00:38puisque lui demandait simplement à ce qu'on lui sauve un petit peu la mise
00:42et à ce qu'on maintienne la situation dans ce qu'elle était.
00:45Là, il va y avoir du changement, mais peut-être aussi énormément de déceptions,
00:49car quand les attentes sont hautes et que les impétrons ne sont pas de très très bonne qualité,
00:54en général, la suite ne se passe pas forcément toujours très bien.