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Transcription
00:00Mais, parce qu'il y a un mais au sein de la coalition présidentielle, tout le monde n'est pas d'accord.
00:05Bonjour Sylvain Rousseau, vous êtes au quartier général de campagne de renaissance dans l'huitième arrondissement de Paris
00:11où finalement la soirée électorale n'a pas eu lieu d'ailleurs, pari raté pour le président Macron.
00:16Il s'agit de limiter la casse d'ici le second tour pour son propre parti ?
00:23Oui effectivement la soirée électorale n'a pas eu lieu, la matinée post-électorale non plus.
00:26Pour l'instant c'est calme plat du côté du quartier général de renaissance.
00:30Effectivement le pari est raté et dans les grandes largeurs pour la coalition présidentielle.
00:36Alors pas tellement finalement pour une question d'arithmétique puisque 21% des voix c'est environ 5% seulement de moins qu'en 2022.
00:44Mais le problème c'est que l'ex-majorité présidentielle n'est plus désormais que la troisième force politique du pays,
00:51confirmant par là finalement ce que l'on avait vu lors des récentes élections européennes.
00:56Donc ça c'est vraiment pour l'aspect purement comptable.
00:58Ce qui frappe en fait dans cet échec et là où on voit que c'est vraiment un pari raté,
01:04c'est que de plus en plus de divisions se font jour au sein de cette coalition.
01:08Ensemble entre les différents partis, horizon d'Edouard Philippe, le modem de François Bayrou,
01:12tout le monde n'est pas d'accord sur la lignée adoptée.
01:14Certains candidats, certains ministres également ne sont pas d'accord entre eux.
01:20Et c'est justement tout l'enjeu de cet entre-deux-tours, peut-être même seulement de ces deux prochains jours,
01:25puisqu'il ne reste que jusqu'à demain 18h pour déposer les candidatures pour le second tour,
01:29c'est remettre un petit peu d'ordre dans cette maison, que tout le monde aille dans le même sens
01:33et éditer des consignes claires, car pour l'instant ce n'est pas encore franchement le cas.
01:37Il y a encore beaucoup de désaccords à régler, notamment entre Edouard Philippe, François Bayrou,
01:41Gabriel Attal et Emmanuel Macron.
01:43Et on espère vraiment, en tout cas je vous dis, l'enjeu de ces deux prochains jours du côté d'Ensemble.
01:48Il y a les consignes du côté des appareils et puis il y a le libre-arbitre,
01:53il vint des électeurs du centre, du centre droit,
01:56ils seront les faiseurs de roi dans de nombreuses circonscriptions dimanche prochain.
02:01Oui, effectivement, avec près de 300 triangulaires annoncées,
02:05alors évidemment leur nombre va baisser au fur et à mesure des désistements.
02:09Les candidats d'Ensemble sont souvent les troisième de ces triangulaires
02:13et on leur demande du côté de la gauche de se désister pour justement faire place,
02:18pour laisser la gauche en duel avec le RN, faire barrage au RN.
02:22Et Edouard Attal a été très clair, vous l'avez entendu hier,
02:24pas une seule voix au RN, mais pas une seule voix au RN,
02:28ça ne veut pas dire qu'il faut absolument voter pour le FN.
02:31Car dans ce nouveau FN, il y a également la FI.
02:34Et parmi certains députés de la FI, il y en a certains qui crispent encore un petit peu la majorité,
02:38notamment Edouard Philippe, qui lui a appelé Onini,
02:41ni RN, ni FN.
02:44On va donc se retrouver avec probablement des consignes de vote du côté de cette ex-majorité
02:49qui seront finalement faites au cas par cas, circonscription par circonscription,
02:54comme ce fut le cas dans l'Essonne pour laisser la place à François Ruffin
02:58pour son duel face au RN.
03:00Mais on peut effectivement s'interroger sur ces consignes de vote
03:03puisque, je vous rappelle, ce sondage parut juste avant le deuxième tour.
03:06Trois Français sur quatre n'envisagent pas de suivre les consignes de vote.
03:10Dans la somme, je crois, François Ruffin.
03:12Merci beaucoup Sylvain Rousseau.

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