[#Journal ] Le 19H30 du 01 juillet 2024

  • il y a 2 mois
[#Journal ] Le 19H30 du 01 juillet 2024


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00:00Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, bonsoir à vous. C'est toujours un plaisir d'être en
00:19votre compagnie pour le 19h30 de Gabo Media Time. Voici les titres de la principale édition
00:24d'information de ce lundi 1er juillet 2024. Résolument engagé à mettre un terme à toute
00:29forme de pratique qui vise à déranger le climat social au Gabon. Les nouvelles autorités de la
00:33transition ont décidé de traquer les médias. Auteur des discours haineux, toutefois,
00:38infliger des poursuites pénales à l'endroit des journalistes et des journaux serait donc
00:42un retour en arrière alors que certaines dispositions de la loi numéro 19 barre 2016,
00:47le 9 août 2016, porte en code de la communication en République Gabonaise stipule qu'il est exclu
00:52toute sanction privative de liberté en cas de manquement aux dispositions de la présente
00:57ordonnance. Le vendredi 28 juin dernier, le comité pour la transition et la restauration des
01:02institutions a sonné le glas appelant désormais les éléments de la police judiciaire à traquer
01:07tout acte d'incitation à la haine et à la xénophobie. Une mesure qui s'apparente à l'effet
01:11de deux poids deux mesures au regard des résolutions prises lors du dialogue national inclusif qui
01:16tendent à mettre à l'écart des binationaux. L'on serait tenté de se demander à quoi joue le
01:21CTRI. En ouverture de ce journal, le 14 mai 2024, l'ancien président de la transition Alibongo
01:27Ondimba avait déclenché une grève de la faim après avoir tenu 45 jours. L'ancien chef de l'état
01:33gabonais a décidé de lever sa privation. Nous rapporte Radio France Internationale, Iris Obanga.
01:38En froid avec le comité pour la transition et la restauration des institutions, Alibongo
01:43Ondimba avait enclenché une grève de la faim le 14 mai 2024. Après 45 jours de riposte suite
01:51au traitement inhumain qui aurait été infligé à son épouse et son fils, l'ancien chef de
01:56l'état gabonais a décidé de lever sa privation, rapporte RFI. Technique fortement utilisée par
02:03les acteurs politiques et civils dans le but d'attirer l'attention des décideurs sur une
02:07situation jugée intolérable. La grève de la faim popularisée au Gabon par Bruno Ben Mbomba a été
02:13expérimentée par l'ancien président de la République du Gabon. Pendant 45 jours, Alibongo
02:20Ondimba a défié son organisme et envoyé un message fort à sa famille qui sait davantage qu'elle peut
02:26compter sur lui. 45 jours de résistance pour les siens, c'est la prouesse réalisée par l'ancien
02:32président de la République du Gabon dans sa demeure de la Sabière. Selon RFI, Alibongo Ondimba qui
02:38avait cessé de s'alimenter depuis le 14 mai dernier, a décidé le dimanche 30 juin 2024,
02:44après conseil de ses proches, de reprendre à manger. Selon notre source qui cite un proche
02:49du clan Bongo, son entourage l'a supplié d'arrêter. Il avait perdu du poids et sa mobilité s'était
02:54dégradée. Mais cette démarche de dénonciation n'aura pas été infructueuse, puisqu'Alibongo
02:59aurait obtenu du CTRI l'autorisation de quitter le territoire, avec deux de ses enfants, en
03:04l'occurrence Jalil et Bilal. A l'heure où nous couchons Céline, ces derniers vivraient désormais à
03:10Londres avec leur belle sœur Léa Bongo Valentin. De son côté, le distingué camarade du Parti
03:15Démocratique Gabonais serait à nouveau suivi par un de ses anciens kinésithérapeutes. Nous y reviendrons.
03:22Après le grand débat sur l'abinationalité et d'autres recommandations qui mettent à l'écart
03:30certaines personnes vivant sur le territoire national, le comité pour la transition et la
03:34restauration des institutions, par le biais de son porte-parole, le colonel Ulrich Manfoumbi
03:39Manfoumbi a décidé de traquer les auteurs des discours à caractère ethnocentrique. Un acte
03:44perplexe qui ouvre une grande interrogation et si le comité pour la transition et la
03:49restauration des institutions avait lui-même fabriqué le vénère mortel du régionalisme,
03:53de l'ethnocentrisme et de la xénophobie, par Makamba, l'analyse. Entre les patriots et le
03:58Gabonais, qui est mauvais vis-à-vis de l'autre? Et si le comité pour la transition et la restauration
04:03des institutions avait lui-même fabriqué le vénère mortel du régionalisme, de l'ethnocentrisme et de
04:09la xénophobie? C'est la question que se pose aujourd'hui. Bon nombre de compatriotes qui ont
04:14suivi avec effroi la sortie récente de son porte-parole. Le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi,
04:19appelant les officiers de police judiciaire à une surveillance renforcée des médias et des réseaux
04:25sociaux, sans que soit interrogée la part de responsabilité qui incombe aux autorités actuelles,
04:31qui ont délibérément ouvert les vannes d'un déchaînement de passions en fabriquant artificiellement
04:37un débat sur la binationalité et autres recommandations tendant à stigmatiser une
04:41partie des personnes vivant sur le territoire national. Si dans un article intitulé « Dialogue
04:47national, quand des commissaires sans légitimité fabriquent des Gabonais de seconde zone » rendu
04:51public par Gabon Media Time le 6 mai dernier, nous alertions les autorités de la transition sur les
04:56conséquences des mesures susceptibles de déchaîner au sein de l'opinion des passions mortifères de la
05:02haine et de l'exclusion, ainsi que du réplique identitaire. Le communiqué numéro 062 du CTRI,
05:08relatif à la montée du régionalisme et de la xénophobie au Gabon, rendu public le 28 juin
05:14dernier, semble tragiquement étayer cette thèse. Si dans un tel contexte, l'heure devrait être au
05:20questionnement en vue de trouver des solutions efficaces, le CTRI semble avoir opté pour une
05:25surenchère sécuritaire, au risque là encore d'ouvrir un nouveau front, celui de l'entrave
05:31aux libertés publiques et de la presse, longtemps muselé par le pouvoir déchu. Alors que le vénère
05:37de la xénophobie planait déjà sur le pays, du fait des injustices sociales alimentées par le
05:42régime déchu, les autorités de la transition, dans leur volonté de restaurer la dignité des
05:47Gabonais, ont semble-t-il ouvert les vannes, cette fois d'une xénophobie et d'un régionalisme
05:52décomplexé. En effet, en versant dans le débat public des thèmes tendant à la binarité entre
05:57les Gabonais d'origine et les binationaux, sans jamais les encadrer, ils ont certainement
06:03contribué à galvaniser les passions de certains qui ont pu penser qu'ils bénéficiaient d'une
06:08quotient implicite de l'Etat. Par ailleurs, le choix assumé des commissaires au dialogue national
06:13de faire payer à une partie des compatriotes binationaux les errements d'une poignée de
06:18privilégiés qui ont mis le pays en coupe réglée, non pas parce qu'ils étaient originaires d'un
06:23autre pays, mais par cupidité et amour pour la facilité, a certainement servi de marche-pied à
06:28cette violence dénoncée par le CTRI. Il en est de même pour l'interdiction du port du voile
06:34intégral, sous prétexte de problèmes sécuritaires imaginaires dont la conséquence pourrait être de
06:40mettre une cible sur le dos des compatriotes de confession musulmane, des notes d'une gouvernance
06:45populiste susceptible de créer un terreau favorable à la stigmatisation. D'ailleurs,
06:50certains décideurs politiques, à l'instar de la ministre en charge de la réforme des institutions,
06:55Muriel Minkwe-Mintsa, n'hésitent pas à assumer publiquement certaines mesures discriminatoires,
07:00quitte à se compromettre en prenant pour modèle de référence un parti politique français dont
07:05le passé historique est ouvertement raciste et antisémite, un positionnement susceptible,
07:11là aussi de donner du grain à moudre aux porteurs de discours de haine. A cela,
07:15il faut ajouter les frustrations créées par le gouvernement et le CTRI, chez des milliers de
07:21compatriotes frappés par le chômage, qui ont vu défiler une pléthore de nominations au
07:25relance tribaliste. A ce propos, le choix du CTRI de nommer des juges constitutionnels sur
07:31des critères régionalistes, puisqu'à chaque province correspondait un poste au sein de cette
07:36institution, et ce, dans les premiers jours de la prise du pouvoir, n'a-t-il pas ouvert le bal de ce
07:41phénomène ? La question a le mérite d'être posée. Si, comme l'a indiqué Muriel Minkwe-Mintsa,
07:47lors de sa conférence de presse le vendredi 28 juin, le traumatisme subi par les Gabonais sous
07:52le régime déchu nécessite de prendre des mesures fortes pour préserver la souveraineté nationale,
07:57peut-être les autorités auraient-elles dû commencer par élargir le spectre des
08:02personnes poursuivables devant la justice pour des crimes financiers commis afin de
08:07donner une certaine cohérence à l'action publique ? A défaut de cela, ce sont des compatriotes,
08:12pourtant eux aussi victimes des errements du pouvoir déchu, qui devront en plus payer le
08:18prix du réjet de la société et de la stigmatisation de certains revanchards. Sans avoir pris le soin
08:24d'évaluer la portée du discours politique entretenu et des décisions qui ont pu galvaniser
08:29certains, le CTRI s'est tout de suite muré dans une surenchère sécuritaire pour tenter d'endiguer
08:35le phénomène. En effet, les services de police judiciaire ont été instruits d'accroître la veille
08:41sur la presse et les réseaux sociaux et à saisir sans de l'aile au parquet de la République chaque
08:46fois que de tels faits seront constatés. Une terminologie vague qui ouvre la voie à toutes
08:51sortes de dérives, susceptibles de compromettre les résultats positifs obtenus grâce à la levée de
08:57la chape de plomb qui pesait sur les médias. Si l'objectif des autorités est de préserver notre
09:02vivre ensemble et travailler à l'unité et à la prospérité de notre pays, l'État en tant que
09:08garant de cet équilibre se doit de faire preuve d'exemplarité et de partialité. Le jeudi 27 juin
09:152024, au terme de l'Assemblée Générale, le groupe BGFI Bank a fait le bilan de la banque,
09:20lequel se situe autour de plus de 5295 milliards de francs CFA pour un résultat net de 95,8 milliards
09:28de francs CFA, des chiffres consolidés en hausse de 9% pour ce qui est du total bilan et 55% pour
09:35ce qui est du résultat net, regardons. En débit dans un contexte économique difficile marqué par
09:40de fortes pressions inflationnistes engendrées par les tensions géopolitiques et la fin des
09:46politiques monétaires diverses, le groupe BGFI Bank a su maintenir son cap bénéficiaire. Comme
09:51indiqué au terme de l'Assemblée Générale de ce jeudi 27 juin 2024, le total bilan de la banque
09:58se situe autour de 9 milliards de dollars, soit un peu plus de 5295 milliards de francs CFA pour
10:05un résultat net de 95,8 milliards de francs CFA, des chiffres consolidés en hausse de 9% pour ce qui
10:12est du total bilan et 55% pour ce qui est du résultat net. Organisé tout juste deux mois
10:19après le conseil d'administration du 26 avril 2024, cette Assemblée Générale de BGFI Holding
10:25présidé par le Taekwoon, Henri-Claude Ohima et à laquelle participait notamment Christiane
10:30Kerengal, l'un des principaux actionnaires du groupe, a permis de passer en revue les
10:35performances de l'institution bancaire et a arrêté les comptes de l'exercice clos au 31 décembre
10:412023. Pour ce faire, 57 actionnaires étaient présents, 56 actionnaires représentés pour un
10:48total de 1,212 millions d'actions représentant globalement 77,06% du volume global. Entre hausse
10:58du total bilan de la situation nette, des dépôts à la clientèle, des crédits et de la trésorerie
11:03nette, tous les voyants sont ouverts. En effet, les chiffres du premier groupe bancaire gabonais
11:09sont une nouvelle fois éloquents. 5295 milliards de francs CFA de total bilan à fin décembre 2023
11:17en hausse de 9% en 10 mois annuels portés essentiellement par des dépôts clientèle en
11:23hausse de 9% à 3311 milliards de francs CFA. Hausse de 20% du produit net bancaire qui culmine à fin
11:312023 à 303 milliards de francs CFA. Un résultat brut d'exploitation de 119 milliards de francs CFA
11:39en augmentation de 34%. Vous l'aurez compris, tous les voyants sont ouverts pour le groupe BG Fibank
11:46qui a largement pu compter sur la confiance de ses clients dans l'ensemble des marchés où il opère,
11:51ce qui lui a permis de poursuivre son soutien au financement des économies et de plusieurs
11:56projets structurants. Présent dans les six pays de la communauté économique et monétaire d'Afrique
12:01centrale, mais également en RDC, au Sénégal, en Côte d'Ivoire, au Bénin, à Madagascar,
12:08le groupe a largement contribué au financement des économies de ces pays et au développement des
12:13projets structurants puisqu'il revendique 3 115 milliards de francs CFA à ce titre en 2023,
12:20ce qui a induit une hausse de 4% des encours de crédit comparé à 2022. La situation nette du
12:27groupe qui ne cesse de s'améliorer avec en 2023 près de 607 milliards de francs CFA en lien avec
12:33une politique prudente de distribution de dividendes renforce le rôle et l'impact de
12:39cet établissement bancaire dont les excédents de liquidité ont connu en 2023 une croissance de
12:45175 milliards de francs CFA entraînant une consolidation de la trésorerie à 654 milliards
12:52de francs CFA. Par ailleurs axé sur un management for tomorrow à travers des formations au parcours
12:58de dirigeants pour la plupart de ces cadres. Un dispositif du contrôle interne qui a permis de
13:02planifier six audits et quatre missions ponctuelles dont les principales recommandations s'articulent
13:08autour du respect des réglementations du crédit, du renforcement du recouvrement et de l'action
13:13commerciale, du contrôle des dépenses et l'amélioration des systèmes comptables. Le groupe
13:18bancaire devrait continuer de renforcer ses dispositions que ce soit au Gabon ou dans la
13:23sous-région. Celui-ci entend d'ailleurs comme l'a souligné Henri-Claude Olima, son PDG, renforcer
13:30sa présence au Gabon, au Cameroun, en Côte d'Ivoire et au Congo notamment qui sont ses principaux
13:36pôles de croissance. A noter qu'au terme de cette Assemblée générale qui a permis de clôturer
13:40l'exercice 2023, de valider la cooptation de cinq nouveaux administrateurs, de prolonger pour six
13:46exercices sociaux supplémentaires le mandat des administrateurs actuels, les actionnaires ont à
13:51l'unanimité voté la résolution visant à affecter en report à nouveau les 34,887 milliards de
13:59francs CFA de bénéfices nets avant d'y prélever la moitié en dividendes. Au final ce sont donc
14:0617,308 milliards de francs CFA qui ont été distribués aux actionnaires de BGFI Bank avec
14:11un dividende brut par action établi à 11 000 francs CFA sur lequel sera déduit l'impôt sur
14:18le revenu des capitaux mobiliers. Le vendredi 28 juin 2024, le comité pour la transition et la
14:26restauration des institutions a, via le communiqué numéro 62, annoncé que des poursuites judiciaires
14:32pourraient être engagées contre des auteurs des discours haineux envers des cibles seulement en
14:37assimilant les médias dûment créés à des activistes web ou des pseudo-influenceurs. Le
14:42CTRI a acté la répénalisation du délit de presse Esther Kingé. Désireux de répondre efficacement au
14:49phénomène des discours haineux envers des communautés cibles, le comité pour la transition et la
14:56restauration des institutions a, via le communiqué numéro 62 du vendredi 28 juin 2024, annoncé que
15:05des poursuites judiciaires pourraient être engagées contre des auteurs de cette infraction pénale
15:11seulement en assimilant les médias dûment créés à des activités web ou à des pseudo-influenceurs.
15:19Le CTRI a acté la répénalisation du délit de presse. Donnant lecture du communiqué numéro 62,
15:27le colonel Ulrich Monfoumbi Monfoumbi a martelé que les officiers de police judiciaire seront
15:34désormais à la traque des individus qui auraient porté atteinte au vivre ensemble en tenant des
15:40discours racistes ou xénophobes voire tribalistes y compris dans la presse. Si l'intention est bonne,
15:47il reste que le délit de presse est dépénalisé en République gabonaise et les journalistes qui
15:53s'en rendraient coupables sont soumis à une procédure qui déroge à la règle générale
15:58et rend inopérant la mise en brôle des dispositions du code de procédure pénale.
16:04Si Reporters sans frontières a noté la belle progression du Gabon dans son classement annuel
16:10des meilleurs élèves de la démocratie, il semble que ce regain de santé ne sera pas de longue durée.
16:16Sinon, comment comprendre que des professionnels de médias garantent la vivacité de la démocratie
16:23soit mêlée à des créateurs de contenu sur une place virtuelle comme la toile et ce alors même
16:30que la haute autorité de la communication a été créée pour prévenir, réguler et sanctionner les
16:36dérives des journalistes à travers les médias. Une tâche que cette institution mène avec sérieux
16:43depuis la nomination de Germain Goyau-Moussavou à la tête de l'institution qui a une incidence
16:49certaine sur la chute des dérapages dans les médias. Aussi, s'il a déploré le mauvais traitement
16:56de l'information par certains confrères qui manquent de déontologie journalistique, il ne saurait être
17:02toléré des menaces au relan d'intimidation envers les professionnels de la communication.
17:08Ainsi donc, le chef de l'état ne devrait pas instruire les services de police judiciaire à
17:14accroître la veille sur la presse et les réseaux sociaux et à saisir sans délai le parquet de la
17:20république, mais plutôt laisser la HAC avoir l'opportunité de sanctionner les fauteurs de
17:26troubles, laquelle pourrait puiser dans la réserve de sanctions administratives et financières pour
17:32remettre sur le droit chemin les indélicats. Surtout que le 4 septembre 2023, le général
17:37Brice Clotaire Oliginguéma lui-même affirmait devant les journalistes « la presse c'est le
17:43quatrième pouvoir, nous allons vous rendre vos lettres de noblesse, faites votre travail, faites
17:49le bien ». Le délit de presse dépénalisé en 2018. Alors qu'il était ministre en charge de la
17:54communication, Alain-Claude Bibinze a porté la réforme révolutionnaire qui a consacré la
18:00dépénalisation du délit de presse, permettant ainsi au Gabon d'améliorer son rang au classement
18:06des pays où la liberté de la presse est respectée. C'est ainsi qu'à travers l'article 199 biste
18:14l'ordonnance numéro 00000012-PR-2018 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi
18:25numéro 19-2016 du 9 août 2016, portant code de la communication aux républiques gabonaises.
18:32Il est exclu toute sanction privative de liberté en cas de manquement aux dispositions de la
18:40présente ordonnance et règlements en vigueur, notamment les infractions commises par voie de
18:46presse. Une avancée qui aura permis de rassurer la communauté internationale. Pour preuve,
18:54sous le règne d'Alibongo Undimba, malgré des sanctions administratives envers les journaux
19:00et les journalistes, des poursuites pénales n'ont jamais prospéré contre un éditeur de presse,
19:06un journaliste ou un directeur de publication. C'est souvent la HAC qui abrondit des
19:12admonestations, des rappels à l'ordre, dans le pire des cas des suspensions momentanées en
19:18cas de violation des règles légales et déontologiques en vigueur. Le 27 juin, sur la
19:28voie express, non loin de l'échangeur des charbonnages, un accident tragique s'est produit,
19:32remettant au goût du jour le danger auquel sont en permanence confrontés les usagers de la route.
19:37Devant la recrudescence des accidents, le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité
19:41devraient véritablement songer à des mesures répressibles à partir d'outils qui font l'épreuve
19:46ailleurs. On regarde. Le tragique accident de la circulation qui a eu lieu ce 27 juin sur la voie
19:51express, non loin de l'échangeur des charbonnages, a remis au goût du jour le danger auquel sont en
19:57permanence confrontés les usagers. Face à l'ampleur du phénomène dû parfois des dépassements de la
20:03vitesse réglementaires par certains compatriotes, le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité
20:08devraient plus que jamais songer à des mesures répressives à partir d'outils qui font leur
20:13preuve ailleurs. En dépit de la forte présence des forces de l'ordre et de sécurité sur les
20:18grandes artères de la capitale, les accidents de la circulation dus aux excès de vitesse n'ont pas
20:24pour autant baissé. Si l'état désastreux du mobilier urbain témoigne de cette anarchie, des
20:29dispositifs de lutte efficaces existent pourtant, à l'instar des radars mobiles qui pourraient être
20:34mis à la disposition des brigades motorisées de la police et de la gendarmerie nationale,
20:39lesquelles auraient pour objectif de constater les flagrants délits et de traquer les chauffards
20:44qui mettent en danger la vie de nombreux compatriotes. Devant le danger encouru par
20:48des milliers de riverains, les autorités ont trouvé comme solution aux accidents répétés
20:52l'érection de passerelles piétonnes. C'est notamment le cas au lycée Polinje Djengonju,
20:57au lycée national Léomba ou encore à la station service plein ciel qui a longtemps entretenu le
21:03triste record de zones accidentogènes de la capitale ou encore au Karifosni dans la commune
21:08d'Ovando. Malgré ces efforts qui visent à protéger les Gabonais, ces installations subissent des
21:14assauts répétés de quelques indélicats qui contreviennent aux côtes de la route. Toute
21:19chose qui demande qu'il faille parallèlement à la sécurisation des traversées implémentées
21:24dont aux actions qui visent à s'attaquer directement aux acteurs d'infraction aux côtes
21:29de la route. Les radars mobiles sont des dispositifs redoutables qui consistent pour
21:35leur détenteur à flasher les plaques minéralogiques des véhicules qui circulent au-delà de la vitesse
21:40autorisée. Ils permettent chaque année d'éviter des drames dans de nombreux pays. D'ailleurs ce
21:46dispositif est utilisé sur certains chantiers en cours de réalisation au Gabon. C'est notamment
21:52le cas sur le chantier de construction du barrage hydroélectrique Kingélé-Aval où les responsables
21:58administratifs des entreprises qui interviennent sur le chantier ont pris des mesures pour faire
22:03respecter la limitation de vitesse par leur véhicule. Outre l'aspect sécurité des usagers,
22:09les radars mobiles pourraient avoir un avantage sur le plan économique. En effet, par ces
22:15dispositifs, l'État pourrait engranger des recettes considérables pour le compte du trésor
22:20public grâce aux contraventions qui seraient infligées à toutes les personnes qui verraient
22:25leur véhicule immobilisé. Si les forces de police et de gendarmerie sont régulièrement pointées du
22:30doigt pour des pratiques d'extorsion d'argent par certaines brébigaleuses, le ministre de l'Intérieur
22:36et de la Sécurité et sa collègue de la Défense nationale devraient mobiliser les troupes sur
22:42cette question qui touche à la vie d'autrui. Pour la boucle de ce journal, le 27 juin 2024,
22:51le secrétaire général du Gouvernorat de la province de l'Estuaire, Nadej Foudoumvouma,
22:55a annoncé aux bacheliers et leurs parents du lancement de l'opération de délivrance de
23:00l'engagement décennale lequel retrait est désormais soumis au paiement d'une somme de
23:0510 000 francs CFA. Élise Obanga nous fait le point. Le communiqué du Gouvernorat de la province de
23:09l'Estuaire, lu par son secrétaire général, Nadej Foudoumvouma, le 27 juin 2024, a annoncé aux
23:16bacheliers et leurs parents que la délivrance de l'engagement décennale est soumise au paiement
23:20d'une somme de 10 000 francs CFA. Cette nouvelle condition qui n'a été suivie d'aucune explication
23:26interroge sur l'accès équitable aux aides de l'Etat. La procédure de signature de l'engagement
23:32décennale pour les nouveaux bacheliers a été lancée le jeudi 27 juin 2024. En effet, en
23:38contrepartie de la bourse versée par l'Etat, les étudiants doivent exercer une activité
23:42professionnelle sur le territoire national pendant dix ans. Pour formaliser ce contrat,
23:47un document dénommé engagement décennal est signé par l'apprenant et un de ses parents
23:53ou tuteurs. Si jusqu'ici il suffisait d'apposer sa signature sur le document pour l'obtenir,
23:58il semblerait qu'il soit désormais délivré sous condition. La délivrance de cet élément est suivie
24:06d'une modique somme, une somme symbolique de 10 000 francs CFA. C'est pour que les étudiants,
24:10en se présentant au gouvernement, qu'ils viennent avec cette somme de 10 000 francs.
24:1410 000 francs CFA pour la délivrance de l'engagement décennal. C'est l'information
24:19donnée par le secrétaire général de la province de l'Estuaire sur Gabon 1er. En effet,
24:24la délivrance de l'engagement décennal est désormais conditionnée par le paiement d'une
24:28somme de 10 000 francs CFA. La délivrance de cet élément est soumise au paiement d'une
24:34somme symbolique de 10 000 francs CFA. Les étudiants doivent se présenter au gouvernement
24:38avec cette somme, a indiqué Nadej Vouloujouma. C'est avec stupéfaction que les bacheliers de
24:44cette année ont découvert cette nouvelle condition. Cette décision prise par le
24:48gouvernement de la province de l'Estuaire a été annoncée sans aucune explication officielle.
24:53Cette pratique qui contraste avec les années précédentes où aucun frein n'était requis
24:58pour l'obtention de l'engagement décennal pose des questions quant à l'égalité de chance dans
25:03l'accès aux bourses nationales. Les autorités de la transition sont donc attendues sur cette question.
25:09Le chiffre du jour est 2763, c'est le nombre de bénéficiaires des caravanes médicaux humanitaires
25:17d'urgence dans la province du Moyen-Ogoué. La source n'est autre que le Samu Social.
25:21Et le verbatim, nous sommes déterminés à soutenir activement les industries qui traversent des périodes
25:27de difficultés et à encourager celles qui se portent mieux. Notre approche consistera à fournir
25:33une assistance ciblée et personnalisée afin de stabiliser leurs activités. Cela inclut
25:39l'élaboration de plans de développement, un accompagnement dans l'accès à des financements
25:43adaptés. Le verbatim est du ministre de l'Industrie François Bongo-Raffermo-Bourdette.
25:51La source n'est autre qu'une déclaration datée du 19 juin 2024 à Mouila. C'est la fin de ce 19h30,
25:57merci pour votre attention et votre fidélité qui nous honore. N'oubliez pas les gestes simples,
26:02liker, commenter et partager. Bonne soirée à vous et bon début de semaine.