Il y a un peu plus d’un an, la commune de La Chapelle-Saint-Luc, dont Olivier Girardin est le maire et qui fait partie de la troisième circonscription, était touchée comme de nombreuses villes en France, par des émeutes. Lors de cette période chaude, le premier magistrat chapelain s’est étonné de ne pas avoir de nouvelles de la part de la députée Angélique Ranc.
Images : la rédaction de L'Est éclair
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00:00Vous parlez de sécurité, vous vous inquiétez de savoir comment les choses se passent sur les milieux.
00:05Quand est-ce que vous êtes venu à la Chapelle Saint-Luc pour discuter avec moi de ces questions,
00:09pour voir ce qu'on faisait très concrètement sur le sujet ?
00:11À quel moment vous m'avez passé un coup de fil au moment des émeutes ou après les émeutes, Madame ?
00:15Jamais. Jamais.
00:17Donc, moi je veux bien que vous ayez tout bon et que le sujet de la sécurité,
00:21de la manière dont les choses se passent, ce soit votre préoccupation quotidienne.
00:25Mais malheureusement, ce que moi, en tant que maire de la Chapelle Saint-Luc,
00:28je vous dis à vous, Madame Horangue, députée de cette troisième circonscription,
00:32c'est que vous avez manqué à un dialogue fécond sur le plan républicain
00:39avec un maire aux prises avec une flambée de violence incroyable.
00:42Alors, on n'a pas été les plus touchés. On n'a pas été les plus touchés.
00:46Mais un petit coup de fil de soutien, un petit coup de fil à mon adjoint qui a été sur le terrain,
00:51c'était pas de trop, puisque vous êtes républicaine et que vous intéressez à la sécurité.
00:55Et vous ne l'avez pas fait.
00:56Voilà. C'est, à titre personnel, le seul reproche que je vous ferai
01:01dans la manière dont vous concevez votre métier, votre fonction.
01:06Et voilà. Pour moi, ça dit des choses, Madame.
01:10Je vous laisse répondre Madame Horangue et puis après, on changera de sujet.
01:13À titre personnel, depuis le début de cette mandature,
01:18j'ai contacté chacun des députés, des maires de cette circonscription, vous y compris.
01:24Je vous adresse un courrier proposant effectivement un rendez-vous.
01:27Vous n'avez jamais invité non plus sur vos manifestations.
01:33Vous savez très bien que vous êtes venu le 14 juillet me voir, donc c'est pas le problème.
01:36Mais officiel, parce que c'est une obligation lorsqu'on invite effectivement tous les institutionnels.
01:40Madame, est-ce que je vous ai maltraité, Madame ?
01:44Est-ce que je vous ai maltraité quand vous êtes venu à la Chapelle Saint-Luc le 14 juillet ?
01:47Bien sûr que non. Vous savez très bien que je vous ai jamais...
01:50Mais vous ne faites pas la victime, je n'ai jamais dit que vous aviez maltraité.
01:53Je ne suis pas une victime, ni indignée, ni victime.
01:58Comme vous dites, le minimum, vous contactez pendant ces moments-là,
02:02alors que vous, jamais, vous ne m'avez invité.
02:05Jamais vous n'avez répondu à mes courriers.
02:08Madame, c'est votre territoire.
02:11Il faut rassurer à la Chapelle Saint-Luc que j'y suis allée quand même.
02:13Non, mais j'espère bien que vous y êtes venu.
02:16Je vous dis juste que vous me parlez de sécurité,
02:18vous me parlez d'appréhension des questions de sécurité,
02:20et vous n'avez jamais contacté le maire de la Chapelle Saint-Luc pour savoir ce que je faisais.
02:24Mais peut-être, mais vous voyez bien que la question de votre connexion au monde réel est quand même un vrai sujet, Madame.
02:30C'est juste ça que je dis, voilà, c'est tout.
02:32Mais ne faites pas une affaire d'État, ce n'est pas très grave.