• il y a 4 mois
Transcription
00:00La réparation des groupes thermiques, c'est des groupes de pratiquement 20 à 60, 40, 15, 7 MW.
00:10Pour les réhabilitations, ça demande du temps.
00:12Il y a eu un état des lieux.
00:13Il y a certains groupes d'abord qu'il faut reconnaître, EDG n'est qu'un exploitant.
00:17Donc il y a des groupes qui sont gérés par des turcs.
00:20Quand il y a eu incendie, il y a eu des centrales qui ont été affectées, certes.
00:23D'abord, c'était par rapport à la provision en HFO, parce qu'il n'y avait plus de dépôt.
00:28Il fallait mettre le HFO.
00:29Ceux qui ont été affectés, la plupart ont été récupérés.
00:33Mais aujourd'hui, je vous dis que les premières centrales d'EDG datent de 2012.
00:37On est en 2024.
00:38Ça fait combien d'années ?
00:39Les centrales ont une durée de vie, un nombre d'heures pour la maintenance.
00:45Certes, à EDG, parfois, il se trouve que cette maintenance n'est pas respectée.
00:48Cela peut être dû à plusieurs facteurs.
00:50Pour posséder une maintenance, il faut avoir un retour sur investissement qui te permet de faire face.
00:55C'est comme un véhicule.
00:56Si vous avez un véhicule, aujourd'hui, le transport entre ici et Kenya coûte 10 000 ou 50 000 francs par personne.
01:04Et quand vous avez six passagers, vous pactez, vous revenez.
01:07A la fin du mois, vous faites votre entretien.
01:09Mais si le véhicule, on vous impose que le transport par personne, c'est 15 000 ou 10 000,
01:14à un moment donné, vous allez continuer à rouler avec la voiture sans posséder l'entretien.
01:18Et au final, le véhicule va s'arrêter.
01:20Parfois, EDG est confronté à des difficultés économiques qui ne permettent pas de procéder à l'entretien.
01:27Ce sont des questions opérationnelles que nous sommes en train de corriger au niveau d'EDG.
01:31Concernant les deux barrages, il faut que les gens sortent des inventions.
01:37Aujourd'hui, le défi auquel nous faisons face, c'est le défi hydraulique.
01:42Le changement climatique ne fait pas partie des réalités.
01:46Vous avez vu une fissure ici, on a fait le tour des turbines.
01:50Les groupes sont arrêtés, ils ne sont pas arrêtés parce qu'il y a une pièce qui est en panne.
01:54Les groupes sont arrêtés parce que tout simplement, le niveau d'eau ne permet pas aujourd'hui de faire tourner.
01:59Et dans aucune communication, à mon avis, à moins que je me trompe,
02:03dans aucune communication de la part d'EDG, où c'est écrit quelque part
02:07que par défaut des centrales thermiques ou des centrales hydrauliques,
02:12toutes les communications, c'est écrit, c'est le niveau d'eau qui est bas.
02:16Les centrales sont construites, la puissance des deux barrages, c'est 690.
02:20Si on a suffisamment d'eau demain, vous verrez que si la côte remonte à 190-193,
02:27jusqu'à 200, vous verrez qu'ils vont encore faire tourner le plus de turbines qu'il faut.
02:32Donc sur cette question, on fait face à un déficit hydraulique aujourd'hui
02:35qui fait que nous sommes dans cette situation.
02:37Vous ne soyez pas dans la vidéo. Je préfère que vous veniez ici pour comprendre.
02:42Si vous avez votre compréhension de la chose, il est aisé pour vous d'expliquer.
02:47Mais si vous n'avez pas votre compréhension, quand je fais le résumé, ça ne servira à rien.
02:51Quand vous le dites, vous avez une communauté avec une manière de communication.
02:56Ma communication sur votre page n'aboutira à rien.
03:00Mais votre communication avec votre communauté qui vous suit portera certainement fruit.
03:04Quand vous dites à quelqu'un aujourd'hui que la puissance estimée, le besoin à Conakry est de 638 MW à la pointe,
03:11et qu'aujourd'hui, on n'a pas les 638, on a un déficit de près de 350 à 300 MW,
03:18qu'est-ce qu'une personne comprend à 1 MW ?
03:20Lui, il veut juste l'électricité. Il veut l'électricité.
03:23Mais pourquoi on n'a pas l'électricité ?
03:25C'est l'explication dont les gens ont réellement besoin.
03:29Aujourd'hui, nous sommes dans une situation où, quand vous dites qu'il pleut à Conakry,
03:33si cela a un impact sur...
03:36C'est vrai, j'entends souvent ça aussi.
03:38Quand il pleut deux jours, toute la nuée d'avant-terre à Conakry, il a plu.
03:41Même il y a une inondation à Dubréka.
03:43Sauf qu'en vous renvoyant à la question, je vous dirais...
03:47Le maïs est beaucoup plus mature à Kindia.
03:50Souvent, dans la zone ici, c'est à Kindia où le maïs vient beaucoup plus rapidement.
03:54Mais dans la zone de Kankan et autres là,
03:56est-ce qu'au mois de juillet ou août, tu vois du maïs à Kankan ?
04:01C'est comme la mangue.
04:02A partir du mois de janvier, février, vous avez la mangue dans certaines localités.
04:06Pourtant, c'est le même soleil qui est invité à tout le monde.
04:08Il y a trois soleils. Il y a un soleil pour la Haute-Guinée et un soleil pour la Moyenne-Guinée.
04:12Non, c'est le même soleil qu'on a partout.
04:14Malheureusement, il fait chaud par un endroit que d'autres milieux.
04:17Donc, la pluie, quand il pleut à Conakry,
04:20ça ne veut pas dire que forcément, c'est la même pluie qu'on a ici à Saakriti et à l'État.
04:25Ne voyez pas cette zone pour vous dire que le niveau que vous voyez,
04:30le lac que vous voyez, le temps que vous voyez,
04:33que c'est l'eau de pluie qui viendra ici, qui va remplir ça.
04:36Non, c'est des milliards de mètres cubes.
04:38Les apports viennent d'en haut.
04:41Vous avez des rivières, vous avez des fleuves.
04:43Donc, quand les apports arrivent, on est ici.
04:46Qui n'a pas eu chaud au niveau du barrage ?
04:48Il fait très chaud là-bas.
04:49Donc, il y a beaucoup d'activités qui se tiennent dans la zone.
04:51Vous avez vu l'image de la déforestation ?
04:55Même à côté du barrage, il y a des gars qui font du charbon là-bas.
04:59Maintenant, derrière, on ne sait pas ce qui se passe.
05:01Donc, la pluie à Conakry n'a pratiquement rien à voir avec ce qui se passe ici.
05:05Quand il pleut à Conakry, on dit qu'on rentre dans la saison de pluie.
05:09Mais généralement, vers le Kindia, en amont, il pleut beaucoup plus vite que Conakry.
05:15La pluie commence très tôt à Kindia que la zone de Conakry.
05:18Mais malheureusement, il y a plusieurs facteurs.
05:20Quand il pleut, vous avez des rivières qui sont là aujourd'hui.
05:23L'une des difficultés, si ces rivières ne sont pas draguées ou ces fleuves ne sont pas dragués,
05:27la quantité d'eau...
05:29C'est comme quand vous avez un trou ici.
05:33Vous avez là un trou que vous voyez comme ça.
05:35Ça, c'est le nid du fleuve.
05:36Si on ne la drague pas, sur le continent, ce qui va se passer, il y aura un sablement.
05:40Quand il y a un sablement, le volume d'eau, si c'est dragué, c'est au fond.
05:44Mais quand le sable monte, finalement, l'eau qui va arriver va se déverser sur le continent.
05:48Donc il y a une perte d'eau qui devrait aller quelque part où on en a besoin.
05:53La pluie à Conakry annonce l'arrivée de la saison de pluie.
05:57Mais il ne peut plus pleuvoir à Conakry pendant 14 jours.
06:00Ça n'a aucun impact sur la situation au barrage ici.
06:04Aucun.
06:05Donc dire que non...
06:06Je vois ça sur les réseaux sociaux.
06:08Il a plu hier.
06:09L'eau ne peut pas remplir le barrage.
06:11Non.
06:12Pour répondre à votre question, oui.
06:13Avant même que soit Petit Caleta ne soit en marche.
06:17Et quand nous sommes venus au pouvoir, on a constaté qu'il y avait des groupes thermiques,
06:22comme la question qui était là tout à l'heure, des groupes thermiques qui étaient en panne.
06:25On s'est dit que le bateau faisait 110 mégawatts.
06:27Les groupes thermiques en panne, qui appartiennent à EDG, on s'est dit qu'on peut réhabiliter ces groupes thermiques.
06:33L'ensemble des groupes thermiques qui étaient en panne avaient une capacité de 127 mégawatts.
06:37Si je me trompe de chiffre.
06:38Tu as 110 en apport.
06:40Et les 110 qui étaient là aussi, ce n'est pas les 110 qu'on prenait.
06:43DNA, tu peux me rectifier.
06:45Ce n'est pas les 110 qu'on prenait.
06:47Donc on dit qu'on va réhabiliter les groupes.
06:49On a réhabilité les groupes thermiques.
06:51Des groupes qui étaient en panne, qui ont été réhabilités, qui avaient à peu près la même capacité que le bateau qui était là.
06:56Pourquoi tu gardes le bateau ?
06:58Donc on s'est dit, voilà, aujourd'hui on a réhabilité les groupes, il faut libérer le bateau.
07:03Le bateau a été libéré.
07:04Ce n'est pas par méchanceté, ce n'est pas que nous on était contre le bateau, non.
07:08On avait des éléments sous la main qu'on pouvait réhabiliter.
07:11On s'est dit, réhabilitons-les.
07:13Quand on les réhabilite, on va essayer d'avancer.
07:15On les a réhabilités.
07:16On a dit, le bateau est parti.
07:17Et le bateau est parti en quelle année ?
07:18Le bateau est parti presque en 2022.
07:20Mais presque en 2023, on n'avait pas cette crise d'électricité.
07:24Donc ce n'est pas que le bateau soit parti qui nous a créé ce problème.
07:27Non.
07:28Ce n'est rien, oui.
07:29D'accord.
07:30Par rapport d'abord, quand je prends la première question en ce qui concerne l'électricité,
07:34si peut-être vous suivez les communications du département,
07:38il y a un vaste programme de migration aujourd'hui vers une transition énergétique.
07:42Par exemple, à date, pour preuve, on vient de signer un contrat sur Cancan, sur Sigiri, sur Kouroussa,
07:51avec des centrales solaires.
07:52Cancan, 50 MW.
07:54Kouroussa, 30.
07:56Et Sigiri, 30.
07:57Il y a aussi un projet, le projet de Vinci, 40 MW.
08:01Je pense, ce matin, qu'il va sortir des finances et qu'il va être ratifié par le CNT.
08:07C'est 40 MW dans la zone de l'Insan.
08:10On a deux autres projets thermiques aussi.
08:12L'objectif de cette année, c'est d'avoir au moins d'ici, nous sommes au mois d'août,
08:17de jouer, c'est d'avoir dans les 12 mois, au moins une puissance estimée à 250 MW en thermique.
08:23Ça, c'est l'objectif.
08:24Et pour ce qui est des déjets, les centrales thermiques aussi, oui.
08:28On est en train de travailler avec des partenaires pour avoir des centrales thermiques
08:34qui vont considérablement accompagner l'hydraulique à faire face à la demande.
08:38La demande, ça augmente tous les jours.
08:40Il ne faut pas aussi écarter, tout à l'heure, quand j'expliquais,
08:43il ne faut pas écarter qu'on parle de l'eau, oui.
08:47On parle de l'explosion, oui.
08:48Mais il y a aussi la demande.
08:50La demande en électricité, l'année dernière et cette année, ce n'est pas la même chose.
08:54La demande en électricité l'année prochaine ne sera pas la même chose.
08:57Si cette année, à la pointe, on demande 638, l'année prochaine, ça ne sera pas 638.
09:03On ira au-delà.
09:04Concernant les mesures par rapport à EDG, on est vraiment en train de travailler là-dessus.
09:08La Banque mondiale a fait déjà un audit.
09:10Et si vous avez remarqué, le deuxième conseil des ministres qui s'est tenu, le chef de l'État,
09:15a demandé de faire un audit du secteur de l'énergie.
09:18Et le travail a commencé déjà par le vérificateur général.
09:21L'audit, c'est à la fois les états généraux qui se sont déroulés l'année dernière.
09:25L'audit de la Banque mondiale, c'est un audit organisationnel.
09:28Cette fois-ci, on va combiner l'audit organisationnel et un audit financier,
09:33permettant de continuer à mettre en œuvre déjà les recommandations existantes.
09:37Mais à la fin, il faut qu'il y ait des structures qui puissent épauler EDG dans la commercialisation.
09:44On n'a pas d'autre choix.
09:45Ce qui a marché chez les autres, au Sénégal et en Côte d'Ivoire, vous avez deux structures.
09:49Vous avez celle qui transporte, qui produit, qui transporte.
09:52Et vous avez celle qui fait l'exploitation.
09:54Tant que c'est nous qui sommes derrière en termes d'État,
09:58les gens pensent que la plupart des services publics fournis par les EPA et la LSA, c'est gratuit.
10:04Je vous donne un exemple.
10:06À Madinah, avant qu'on ait l'électricité, la plupart des gens payaient le courant.
10:10Il y avait des privés qui installaient des groupes à Madinah.
10:13Chaque jour, c'était payé en 15 000 ou 10 000, je ne sais pas.
10:16La zone de l'Insan, pour ceux qui voyagent, l'Insan et Tamagali,
10:19la journée c'était l'Insan et le soir à Tamagali.
10:22Mais quand on venait à Tamagali la nuit, tout était électrifié.
10:25Mais avant, c'était des groupes thermiques qui étaient là, alimentés par du gasoil.
10:30Et chaque matin, ceux qui devaient recevoir de l'électricité au niveau des cabarets ou des boutiques,
10:37payaient un montant de 15 000.
10:39C'est comme la téléphonie aujourd'hui.
10:41Tu n'as pas de crédit, tu ne communiques pas.
10:43Moi, je prends un exemple.
10:45Mon garçon connaît des astuces sur Orange.
10:48Il te dit, mes stars, étoiles, 100 combien là ?
10:52Quand tu fais ça, tu vas consommer moins.
10:54Et quand tu fais ceci, tu peux avoir des passes aussi, des bonus de passes.
10:58Comme nous, on recharge peut-être 200 000, 300 000 à la clé,
11:02on a du mal à savoir qu'il y a des avantages.
11:05Mais si tu as moins, forcément tu cherches des avantages.
11:08C'est comme l'électricité aujourd'hui.
11:10Demandez à ceux qui ont posé des compteurs chez eux.
11:13Vous vous rendrez compte que ceux qui ont des compteurs
11:16payent moins le courant aujourd'hui que ceux qui sont au forfait.
11:20Oui, ceux qui ont des compteurs, qui ont posé des compteurs prépayés,
11:24c'est plus... En fait, le forfait avec EDG, c'est quoi ?
11:27Le forfait, c'est de t'écorper.
11:29C'est comme maintenant. La journée, tu n'as pas de courant.
11:32Il y a un dérestage.
11:33Mais le forfait signifie qu'il y a un courant ou pas, tu payes.
11:36Mais si tu as un compteur, ce que tu consommes, qu'est-ce que tu payes ?
11:39Malheureusement, nous tous à l'époque,
11:42les compteurs ont été diabolisés.
11:45C'est comme l'assurance. L'assurance a été diabolisée.
11:48Rares sont aujourd'hui des gens qui vont construire un bâtiment R plus 2
11:53ou R plus 1 qui vont assurer le bâtiment.
11:55Rares sont des gens qui achètent des véhicules aujourd'hui
11:58à 80 000 $ ou 5 000 $
12:00qui vont aller assurer à tout risque la voiture.
12:03Moi, je vous donne un exemple.
12:05J'avais une Land Cruiser V8 que j'ai achetée à un moment donné,
12:07que j'ai donnée à un ami.
12:08D'abord, avant de donner à mon ami, j'ai posé la question.
12:10On m'a dit que l'assurance...
12:12Pour moi, l'assurance, tout risque, ça coûtait cher.
12:14J'ai demandé par an, c'est combien ?
12:16On m'a dit 27 millions.
12:17Non, 17 millions.
12:1817 à 19 millions.
12:19J'ai vu le prix de la voiture.
12:21Je me suis dit, le véhicule là, c'est autour de 50 000 $.
12:24Mais on m'a dit que si je paye 17 millions ou 19 millions,
12:28quand il y a un accident, si je ne veux pas, ils vont remplacer.
12:31J'ai pris le risque.
12:32J'ai pris l'assurance tout risque.
12:33J'ai remis le véhicule à quelqu'un qui allait faire un accident.
12:36Ils ont remplacé mon véhicule.
12:38J'aurais pu dépenser plus.
12:39Certes, les gens se disent, si je ne fais pas d'accident dans une année,
12:43mes 17 millions vont partir.
12:45Mais c'est comme ça, la vie, c'est comme ça.
12:46C'est un risque.
12:47C'est pour ça qu'on dit risque.
12:49Ceux qui ont des compteurs, moi, on essaie d'amener les gens,
12:54de s'instruire les gens, même si EDG ne vient pas vers les citoyens,
12:57mais ça aide d'aller vers les compteurs.
12:59Ça permet d'éduquer.
13:00Vous voyez, aujourd'hui, la seule manière pour les gens de montrer
13:04qu'ils ont le courant, c'est quand l'ampoule est allumée.
13:06Malheureusement, toute la journée, les ampoules sont allumées.
13:08Alors qu'en termes de sensibilisation seulement, je peux vous dire que
13:11si tout le monde éteint son ampoule de dehors, je ne parle pas de l'intérieur,
13:16je parle seulement de dehors.
13:17Si tout le monde a connacré, éteint son ampoule de dehors pendant la journée,
13:21on peut avoir au minimum 15 à 20 mégawatts.
13:24Ça veut dire que des quartiers qui n'ont pas le courant,
13:26pendant la journée, on peut faire une extension au niveau de certains départs.
13:30Franchement, on est dans la solution.
13:32Et je peux vous dire qu'on est dans la solution, trois types de solutions.
13:36Des solutions à très très court terme, des solutions à long terme,
13:40à moyen terme et à long terme.
13:41Et aujourd'hui, nous préférons travailler et surprendre en apportant cette solution.
13:47Ça peut être dans quelques semaines, ça peut être dans un mois,
13:50dans deux mois, dans trois mois, mais on n'ira pas dans ça.
13:53C'est sûr et certain, nous sommes dans la solution,
13:55on est en train de travailler là-dessus, ça c'est un.
13:58Et concernant les programmes de dressage d'EDG,
14:00quand vous prenez EDG aujourd'hui, vous prenez la CEG,
14:04La situation de ces deux entreprises,
14:07moi personnellement, quand les gens me disent que EDG ne fait pas ça,
14:11EDG ne fait pas ceci, ça m'étonne.
14:13Parce que nous savons tous, EDG est composé, comment EDG est structuré.
14:18Ça demande assez de courage pour se dire des réformes.
14:21Vous vous souviendrez qu'il y a à peine deux ans ou trois ans,
14:23quand on a voulu mettre des compteurs à Caloum ici,
14:27les femmes sont sorties, après on a demandé d'arrêter la mise des compteurs.
14:31Nous nous héritons d'une situation où, si on ne trouve pas de solution maintenant,
14:35ça va être difficile de trouver des solutions,
14:37parce que nous ne sommes pas des politiciens.
14:39C'est le politique, quand il veut poser un compteur à Kindia,
14:42il calcule le nombre de voix qu'il va perdre à Kindia.
14:45Mais aujourd'hui, nous devons apporter des réformes difficiles,
14:48qui ne tiennent compte d'aucun calcul électoral.
14:51Et ces réformes, il faut les faire, il faut être courageux pour les mener.
14:54Il faut restructurer EDG.
14:56J'ai dit il y a longtemps, quelle que soit la solution d'énergie énergétique qu'on apportera,
15:00en termes d'apport en énergie,
15:02si on ne travaille pas sur la gestion, ça n'aboutira à rien.
15:06Et sur ce volet, je peux vous rassurer que nous sommes en train de travailler là-dessus.
15:10Moi, je vis dans le quartier, et c'est une confidence que je vous fais.
15:14Si aujourd'hui, par un endroit, il y a ce délestage respecté,
15:18le directeur par intime d'EDG peut témoigner.
15:21À 21h, moi je prends un véhicule banalisé,
15:24je sors pour aller dans les quartiers, pour constater le respect du délestage.
15:29Parfois, il arrive que je vienne, je trouve que dans le quartier-là, il n'y a pas de courant.
15:32J'appelle, je dis non.
15:33Il a été dit qu'à 22h, ou à minuit, à 18h, ce quartier doit avoir l'eau.
15:38Et après, vous vous rendez compte que dans le quartier, c'est un fusible d'un transformateur qui est en panne.
15:43On appelle l'agent de zone pour venir réparer, c'est un peu compliqué.
15:47Quand je dis que la gestion de l'électricité doit être transversale, c'est à ce niveau.
15:53Quand vous prenez aujourd'hui les élus locaux,
15:55quels sont les rapports entre la collectivité et EDG ?
15:58C'est quoi les rapports entre la collectivité et EDG ?
16:00C'est quoi les rapports entre même la maison des jeunes et EDG ?
16:04C'est quoi les rapports entre l'association des consommateurs et EDG ?
16:08Généralement, c'est quand il y a des problèmes que les gens se retrouvent,
16:11pour jouer au sapeur-pompier, pour comprendre ce qui ne va pas.
16:14Alors que la norme voudrait qu'on puisse anticiper les problèmes.
16:18Il faut anticiper les problèmes.
16:20Un chef de quartier qui n'a pas une très bonne relation au secteur,
16:24une très bonne relation avec un agent de zone d'EDG,
16:28le responsable de l'agence d'EDG dans son secteur, ça pose un problème.
16:32L'union de consommateurs qui n'a pas accès à soi-même, à l'Etat,
16:36qui n'a pas accès aux infrastructures d'EDG,
16:38pour comprendre les difficultés et relier à la population, il y a un problème.
16:42Mais, tout à l'heure, j'expliquais avec mon collègue,
16:46qui est membre du conseil d'administration de la SINC,
16:50je l'expliquais, je lui ai dit que quand la crise a commencé,
16:54c'est un exemple, il n'y a pas de barrière entre nous.
16:56Je peux concevoir que c'est un ami,
16:58mais c'est aujourd'hui l'adjoint du président de l'union des consommateurs.
17:02C'est ça, non ? Mais ça fait deux mois que nous sommes dans la crise.
17:05C'est mon ami, c'est mon frère.
17:07Mais il ne m'a jamais appelé pour me poser la question
17:09« Qu'est-ce qui ne va pas, monsieur le ministre ? »
17:11Mais je voyais quand même les publications de son patron sur les réseaux sociaux,
17:14qui communiquent comme un communicant.
17:17Il m'a même allé un jour attaquer une de ses publications,
17:20pour dire « Tu connais mon numéro, tu sais où me trouver,
17:24je pense que tu ne dois pas faire comme tout le monde,
17:27tu dois venir vers moi, on va échanger afin que tu aies les bonnes informations. »
17:31Je dis souvent ça aussi aux amis qui sont dans la presse.
17:35Un exemple, ce n'est pas parce que mon imam est là,
17:37mais à chaque fois que mon imam veut publier quelque chose,
17:40il veut retracer les informations,
17:42si c'est sur l'électricité, je travaille à la SEG avec lui.
17:45Il est venu me voir et m'a demandé « ça c'est quoi, ça c'est quoi, ça c'est quoi ? »
17:48Je donne les informations, ça vient de l'autorité et il publie.
17:51Mais lorsque celui qui est censé fournir l'information,
17:54écrit « Ah, j'aurais appris que… », ça pose un problème.
17:57Et les critiques sur l'ensemble de la communication,
18:00les gens doivent comprendre que ça fait du bien.
18:03Si ce ne sont pas des critiques toxiques,
18:06si ce ne sont pas des critiques déplacées,
18:08si ce ne sont pas des critiques où on porte à l'atteinte de la dignité des gens,
18:12où on insulte des personnes âgées,
18:15quand les gens attendent quelque chose d'un secteur, d'un état,
18:19c'est là où les gens critiquent.
18:22À chaque fois que vous avez votre épouse à la maison,
18:25qui se plaint à tout moment, c'est qu'il y a de l'amour encore.
18:28Dès que la femme arrête de se plaindre, c'est terminé, elle va partir.
18:31Mais si chaque deux heures de temps, elle t'appelle pour te dire
18:34« Il n'y a pas de sucre, il n'y a pas de sel, tu es où ? »
18:37« Il est quelle heure ? Tu es où encore ? Tu es dans l'embouteillage ? »
18:40Jusqu'à présent, c'est qu'il y a de l'amour.
18:42Mais si tu sors le matin, jusqu'à 22 heures, il n'y a aucun appel.
18:45Quand tu rentres, on te demande « Tu viens d'arriver ? »
18:48Ça veut dire que derrière, il y a une autre préoccupation.
18:51Donc quand les gens se plaignent, c'est normal, c'est de leur droit
18:54de demander notre responsabilité, c'est d'apporter des solutions
18:58en tant que pouvoir public.
19:00Et vu que ça a été clairement dit à tout le monde
19:03que cette transition, elle est d'abord sociale, économique, ensuite politique.
19:07C'est la raison pour laquelle nous voulons que vous nous accompagniez
19:11à sensibiliser, mais nous ne sommes pas en train de réfléchir.
19:15Nous sommes dans la solution.
19:17Au moment où je vous parle, on est en train de travailler.
19:19Je vous le dis encore une fois, nous sommes dans la solution.
19:22On ne veut pas l'interférer dans nos solutions.
19:24Nous sommes dans la solution.
19:26Les solutions viendront bien avant.
19:28On ne compte pas sur la pluie pour que ces solutions soient là.
19:31Nous sommes actuellement dans les solutions.
19:33Vous savez, quand une crise se présente,
19:35pour apporter des solutions rapides et urgentes,
19:38ça demande parfois des arbitrages budgétaires.
19:40Vous vous rendez compte qu'aujourd'hui,
19:42on veut apporter tout de suite une solution,
19:44mais il faut couper sur des lignes budgétaires
19:46vu le coût que cela requiert.
19:48Et si ça se trouve que le ministère de l'Industrie
19:50avait prévu de construire une usine de ciment
19:54ou une usine de transformation de durée à tel endroit,
19:57il a commencé à faire ce travail,
19:59il faut aller chercher de l'argent au niveau,
20:01il faut couper, il faut qu'il y ait des coupes budgétaires.
20:03Parce que la solution qui est là, elle est urgente,
20:05elle est sociale, il faut l'apporter.
20:07Tout ce que je peux vous dire, nos solutions
20:09n'ont rien à voir avec l'apport d'eau des barrages de l'eau.
20:12Nos solutions viendront bien avant, ça je peux vous rassurer.
20:15Deuxièmement, vous avez posé la question sur les dettes.
20:19On est à sois petit.
20:21Aujourd'hui, il faut reprendre que depuis 2021,
20:25la facture de 2021, c'est aux alentours de 20 ou 21,
20:28c'est des centaines de millions.
20:30Est-ce qu'à un seul moment, ils ont arrêté la production
20:33parce que l'État ne paie pas de l'argent ?
20:35J'entends ça souvent, j'entends cette communication pour dire
20:38que les entreprises publiques et privées qui donnent de l'électricité,
20:41si on est en crise aujourd'hui, c'est parce qu'on doit
20:44suffisamment d'argent aux gens et c'est à cause de ça
20:46qu'ils ont arrêté de produire.
20:48C'est archi faux, ça n'a absolument rien à voir.
20:51Les États savent comment travailler,
20:53nous savons comment on coopère avec nos partenaires des CEW
20:56et on sait qu'ils ont été suffisamment patients,
20:59ils sont dans la dynamique d'accompagner la Guinée
21:02à sortir de cette crise, mais en aucun cas,
21:05aujourd'hui, je peux vous rassurer,
21:07que la centrale de Terpawa, qui est à la Tanéry,
21:10n'a une seule fois dit qu'on arrête de produire
21:13parce qu'on doit de l'argent.
21:14Ni soit petit qu'à l'État qui dise qu'on arrête de produire
21:16parce qu'on doit de l'argent.
21:17C'est pas cette question.
21:18Comme je vous ai expliqué au départ,
21:20on fait face à deux situations.
21:22Cette situation de l'explosion qui a perturbé
21:24le fonctionnement des centrales thermiques
21:26et ensuite le changement climatique auquel nous faisons face.
21:30Certes, il y a la gestion d'EDG qui constitue un autre problème,
21:33mais à date, nous avons deux choix.
21:35Est-ce qu'il faut d'abord s'attaquer à redresser EDG
21:38ou il faut d'abord apporter de l'énergie ?
21:40On apporte de l'énergie et ensuite on s'attaque.
21:42Simultanément, les deux vont de pair.
21:45Maintenant, pour Kankan, non, les deux ne sont pas liés.
21:48À Kankan, c'est la ligne de l'EMVG
21:51qui se quitte, comment on l'appelle ?
21:54C'est ça, non ?
21:55Guinea-Mali.
21:56Donc c'est pratiquement le poste...
21:59C'est quel poste d'ailleurs, là ?
22:00C'est ça, c'est l'interconnexion.
22:02C'est-à-dire qu'à partir de la Côte d'Ivoire,
22:04on pourrait alimenter aussi la zone de Kankan et aussi le Mali.
22:07Ça n'a rien à voir avec la centrale solaire de 50 MW.
22:11Mais à Kankan aussi, il y a une autre bonne nouvelle.
22:13C'est le financement de la BIDE.
22:15Ça, c'est bouclé déjà.
22:16La BIDE prévoit construire à Kankan une centrale hybride
22:20à la fois thermique et solaire.
22:2230 MW.
22:23Et le conseil d'administration de la BIDE
22:25va statuer à partir du mois de septembre
22:27et pour avaliser ce projet,
22:29dès que c'est fait,
22:30normalement, les activités de la première pose,
22:33la pose de la première pierre doit démarrer à Kankan.
22:35Donc on a probablement à Kankan aujourd'hui
22:37l'interconnexion Guinée-Mali.
22:39On a les 50 MW de solaire qui arrivent,
22:42mais on a aussi le projet de la BIDE de 30 MW en cours.
22:45L'action de vos différents services
22:48ne soit pas souvent isolée.
22:50Preuve, en 2023,
22:52je suis sorti avec vous, n'est-ce pas ?
22:54Nous avons planifié au courant de l'année 2023
22:57de collaborer avec des services,
22:59l'association des consommateurs
23:01et l'union des consommateurs.
23:02Je ne sais pas, il y a un autre service là,
23:04il y a un autre gars là, un monsieur là,
23:06quoi s'il dit B là ?
23:07Voilà.
23:08Même quand c'est noir, il dit que c'est bleu.
23:10Donc effectivement,
23:11ça fait qu'on est sortis avec vous.
23:13On a fait le tour de la Haute-Guinée,
23:14on a fait le tour de la Moyenne-Guinée.
23:16On est rentrés sur Kankan.
23:17C'était une activité planifiée.
23:18Nous sommes au mois de juillet.
23:20Je ne sais pas comment vos services travaillent,
23:22mais en temps normal,
23:23c'est nous qui gérons la politique énergétique.
23:26Que ce soit EDG ne va jamais augmenter la facture
23:28si l'État n'a pas été conjoint.
23:31La SEC ne va jamais augmenter sa facture
23:33si elle n'a pas été conjointe.
23:35De vous à moi, quels sont nos rapports ?
23:37Lorsque le président dit,
23:39je l'ai appelé, il ne m'a pas répondu.
23:41Je lui ai laissé un message, il ne m'a pas répondu.
23:43Mais moi, je ne fais pas son travail.
23:45C'est lui qui est le président,
23:46ce n'est pas moi qui suis élu.
23:47Le président de l'Union des consommateurs,
23:48c'est lui qui est là.
23:49C'est à lui de jouer son rôle
23:51et c'est à nous de dire oui.
23:53L'Union des consommateurs,
23:54en termes politiques énergétiques,
23:56en termes politiques hydrauliques,
23:57peut nous apporter des solutions
23:59au niveau de la population.
24:00C'est quel type de solution ?
24:01Quelles sont,
24:02quel type de planification
24:03on peut mettre en place pour travailler à ça ?
24:05On l'intègre dans notre budget
24:07pour qu'à telle période,
24:08et telle zone, il y ait la facturation.
24:10Parce que si les gens paient,
24:11ils posent des compteurs,
24:12ça fait l'affaire des services publics.
24:16Mais je vous ai dit que
24:17les compteurs ont été diabolisés.
24:19Ça, c'est depuis l'école.
24:20Dès que tu parles de compteur,
24:21tout le monde fuit.
24:22Dès que tu parles de compteur,
24:23chacun fuit.
24:24On ne veut pas les compteurs.
24:25À chaque fois que je suis interpellé,
24:27moi personnellement,
24:28je vois des factures de EDG,
24:30je suis au forfait,
24:31je vois ce mois-là,
24:32c'est 3,4 millions,
24:35le mois prochain,
24:36c'est 6,8 millions,
24:38l'autre mois, c'est 5,4 millions.
24:40Parfois, tu as l'impression,
24:41c'est vrai ce que je dis,
24:42parfois tu as l'impression
24:43que le gars qui fait la facturation,
24:44il est contre toi.
24:45Mais sauf que,
24:46pour éviter tout ça,
24:48va poser ton compteur,
24:49c'est pas compliqué.
24:50On te dit que tu as la possibilité
24:52d'être au forfait.
24:53Il peut y avoir des erreurs
24:55liées au logiciel.
24:56Disons-nous,
24:57la vérité, elle est très simple.
24:58On refuse de voir la vérité en face.
25:01À des moments donnés ici,
25:02les services ont facturé,
25:04que ce soit la CEG ou EDG,
25:06ont te facturé en fonction
25:08du véhicule que tu conduis
25:09ou de la maison que tu habites.
25:11Moi, je m'arrête là.
25:12À chaque fois que moi,
25:13je vois mon humain à la télé,
25:15je le vois, c'est un journaliste.
25:17Il est dans une jolie lavocate.
25:18Mais moi, je suis un agent de zone.
25:20Vous pensez que je vais le facturer
25:21à 100 000 francs ?
25:22Je vais le facturer à 600 000 francs.
25:24Surtout que c'est au forfait.
25:25Mais on demande aux gens,
25:26l'éducation n'émane pas forcément
25:29du service public.
25:30L'éducation même émane
25:32des consommateurs
25:33qui prennent conscience
25:34de la situation,
25:35qui se disent non, stop.
25:37On veut un compteur
25:38pour équilibrer notre consommation.
25:40Donc là-dessus, moi, nous,
25:41on vous tend encore la main.
25:43Nos portes sont grandement ouvertes
25:44pour nous aider à intégrer
25:47ou à faciliter les réformes
25:49que nous sommes en train
25:50de mettre en œuvre.
25:51Vous avez un grand rôle à jouer.
25:52Si on est là aujourd'hui,
25:54les médias vont parfois parler,
25:55c'est vrai.
25:56Les médias vont expliquer.
25:57Mais si quelqu'un n'aime pas un site,
25:59il dira ah non,
26:00il raconte des sottises.
26:01Mais si l'union de consommation parle,
26:03c'est difficile qu'il dise
26:04ah non, il est corrompu.
26:05Parce que ça, c'est des associations.
26:07Je pense qu'on a tout à gagner
26:09en collaborant ensemble.
26:11Nous vous tendons encore la main.
26:12Quand votre patron viendra,
26:13dites-lui que ma porte est grandement ouverte.
26:15C'est un grand frère à moi.
26:17On a eu de très bons rapports.
26:19Mais généralement,
26:20quand les gens ont des poches
26:21de sensibilité ici,
26:22c'est inconsidérable
26:23qu'il se créent des barrières
26:25artificielles dans la tête
26:27évitant de mettre ensemble
26:29cette collaboration naturelle.
26:31C'est comme ça, en fait.
26:32C'est tout ce qui s'est passé.
26:33Sinon, c'est un grand frère
26:34avec qui j'ai de très bons rapports,
26:36avec qui nous voulons collaborer
26:38pour aller là-bas.
26:39À cette journée,
26:41c'est aussi l'occasion pour moi
26:43de remercier les partenaires chinois.
26:46C'est bien vrai que
26:47vous avez posé une question tout à l'heure
26:49en fonction de...
26:50C'est notre collègue,
26:51il est où ?
26:52Qui a posé la question
26:53en fonction de l'amélioration.
26:56Je peux vous rassurer
26:57qu'il y a un plan déjà avec EDG
26:59et le ministère.
27:00Une commission tripartite mise en place.
27:03À chaque fois que le niveau...
27:04Ils étaient à 150.
27:06Dans nos derniers calculs,
27:08c'était 150.
27:09Mais après,
27:10ils ont encore rehaussé un peu.
27:11Donc, ce soir-là,
27:12ils prennent le niveau d'eau.
27:14On ne veut juste pas
27:15abîmer le barrage
27:16pour atteindre un seuil critique.
27:18Mais tous les jours qui passent,
27:20ces gens-là sont dans la dynamique.
27:22Autant nous prions
27:23qu'il y ait beaucoup plus d'eau.
27:25Ils sont dans cette même dynamique
27:27parce qu'ils ont compris
27:28qu'à date, l'hydroélectricité,
27:30tous les besoins énergétiques
27:32à peu près de la capitale
27:34reposent sur ces deux barrages.
27:37En particulier.
27:38Ce qui fait que
27:39quand il y a une amélioration,
27:40eux aussi,
27:41ils améliorent substantiellement.
27:42À chaque fois qu'il y a une amélioration,
27:44ils vont substantiellement.
27:45Donc, pour cette question-là,
27:46vous allez le constater
27:47que quand on aura de l'eau...
27:49Avant-hier, c'était 180, non?
27:51Voilà.
27:52185.
27:53Hier, 185.
27:54Donc déjà,
27:55on était à 150.
27:56On est venus à 185.
27:58Mais je vous dis que les besoins...
27:59Les gens,
28:00il faut intégrer les besoins.
28:01Je prends le cas de Boké et Labé.
28:03Quand il y a eu l'interconnexion à Boké ou à Labé...
28:05Au début, Labé était à 3 mégawatts.
28:07Mais aujourd'hui, Labé est à plus de 20.
28:09Boké, c'est pareil.
28:10Nous, on se plaît à ce qu'on a créé.
28:12Mais les gens de Labé...
28:14Vous entendez des cris à Labé
28:15qui n'ont pas le courant?
28:16Pour ceux qui sont des services,
28:17non.
28:18Boké, c'est pareil.
28:19Mais la demande augmente.
28:20Il y a eu une prolifération d'entreprises
28:22pendant ces 4 dernières années.
28:24Dès qu'il y a le courant,
28:25la demande augmente.
28:26Mais ça a été dit dans le schéma directeur
28:28que chaque année,
28:29il faut augmenter les infrastructures
28:32et la production.
28:34Quel est le chiffre en pourcentage?
28:369, hein?
28:37Oui.
28:3813%.
28:39Voilà.
28:40Donc, on a un besoin
28:42qui a augmenté de 13%.
28:44Les investissements n'ont pas suivi.
28:47Vous voyez?
28:48Donc, vouloir nous faire porter ce chapeau,
28:50c'est selon ce que les gens vont penser.
28:53Mais nous héritons d'une situation
28:55où aujourd'hui,
28:56on veut fondamentalement la solution.
28:58C'est vrai.
28:59Mais si on ne se donne pas le temps
29:01pour apporter la solution qu'il faut,
29:03elle sera une solution bricolée.
29:05Et l'année prochaine,
29:06on va retomber dans la même crise.
29:07C'est pour ça que nous ne voulons pas
29:08que la situation que nous traversons présentement,
29:11nous puissions la révivre l'année prochaine.
29:14Et pour ce faire,
29:15ça demande d'avoir des projets viables.
29:17Donc, je disais que je voulais
29:19remercier les collègues de Caleta-Soapiti.

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