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00:00Il y a quatre semaines, on n'existait pas. Il y a quatre semaines, j'étais sur ce plateau et j'apprenais la dissolution.
00:05Le lundi matin... Non mais vous, en fait, je pense qu'on vous a assez entendu. Si vous voulez parler, vous devez venir au débat.
00:10Pendant quatre semaines, ce débat a été refusé avec les nationaux et les locaux que vous avez séchés parce que vous n'aviez rien à raconter.
00:18Donc, le lundi matin, quand on a dit « Monsieur, vous allez nous laisser parler cinq minutes, ça va vous faire du mal ».
00:24Donc, le matin, on a commencé par créer le nouveau front populaire. Personne ne pensait...
00:29Non, on ne fait pas un meeting, mais on vous laisse la parole régulièrement, on ne peut pas dire le contraire.
00:34Quand je vous vois comme ça, je me dis « Heureusement qu'ils n'ont pas gagné ».
00:37Alors, si je peux me permettre de finir cette phrase. Le lundi matin, tout le monde nous a dit « ça ne marchera jamais ».
00:42Le lundi soir, on l'a annoncé. Il fallait le faire et non seulement on l'a fait, mais on l'a fait avec beaucoup de détermination.
00:47Et avec cette même détermination, on a fait campagne, on a gagné et maintenant, on va gouverner.
00:52Moi, la question de savoir avec qui, pour moi, est secondaire. La première question, c'est « Pour faire quoi ? ».
00:56C'est ça qui m'intéresse. Et le « Pour faire quoi ? » va déterminer avec qui. Mais ce n'est pas à nous qu'allons répondre avec qui, c'est les autres.
01:02On va dire aux gens « Qui veut l'abrogation de la réforme des retraites ? ». Bon, vous, on sait, il faut un audit, on n'a rien compris, on verra.
01:07Mais vos électeurs, vous vous regardez. On va dire « Qui veut, à la rentrée scolaire, les fournitures scolaires ? ».
01:13On ne comprend rien à ce que vous dites. « Qui veut, à la rentrée scolaire, les fournitures gratuites, la cantine pour toutes et tous ? ».
01:18« Que ça ne coûte plus un bras de faire ses courses de rentrée ? ». On va demander « Qui veut les premiers mètres cubes d'eau gratuits ? ».
01:24« Qui veut un pays où l'on soit, pas face à face, mais côte à côte ? ». « Qui veut un pays où l'on se dévisage ? ».
01:30Ou plutôt « Qui veut un pays où l'on s'envisage ? ». Nous, notre mandat est clair. Réparer, apaiser, protéger, parce que ce pays, il a souffert, qu'il est fracturé.
01:38Et les résultats ? Je souffre en vous écoutant à chaque seconde, je vous confirme. Je vais vous ajouter à mon compte pénibilité si on n'approche pas la réforme des retraites.
01:46Donc vous plaisantez, mais continuez le mépris, la diffamation, la calomnie. Les auditeurs vous voient depuis tout à l'heure coupés.
01:56Vous êtes aussi insupportables qu'à chaque fois, mais juste débités au-delà d'arbitrages.
02:02On dit notre programme, c'est ce qui nous a fait gagner. C'est pour ça qu'ils ont perdu, donc ils continuent à démontrer ça ce soir.
02:11— Est-ce que je peux dire quelque chose ? — Attendez, je vous laisse la parole. Allez-y. Qu'est-ce que vous vouliez dire ?
02:15— Je vais vous couper aussi, comme ça. — Non, non, non. Le couvreur.
02:17— Non, parce qu'on est beaucoup plus polonais. Mais c'est ça, ça. Madame Tondelier fait croire à ceux qui ont voté pour eux qu'il y a un programme unique,
02:22qu'elle est déjà en train de dépiauter sur ce plateau avec le support de M. Lescure, peut-être avec le support de M. Gelge s'il est réélu.
02:28— C'est pas ce qu'elle a dit. — Pas avec Mme Tondelier, puisqu'elle a été bâtie par Marine Le Pen.
02:32Et donc, en fait, le programme sur lequel ces gens ont été élus est un mensonge pour les Français.
02:38Et ils vont malheureusement le découvrir peut-être dans les jours, d'ailleurs, les semaines ou les mois qui vont venir, avec de graves difficultés.
02:45Faut savoir, parce que soi-disant, vous faites obstacle à un programme, Madame Tondelier.
02:48— Vous n'aviez pas de programme. On n'a rien compris. — Ce non-programme...
02:50— Il y avait un programme, mais c'est vrai qu'il a évolué. — Le jour impair, c'était pas le même. Encore 3 mois de campagne, vous n'aviez plus une seule proposition.
02:56— Oui, oui, c'est ça, Madame Tondelier. Ce non-programme vous a battu 3 fois sur votre circonscription.
02:59Et c'est pas parce que les médias parisiens vous font table ouverte en permanence alors que vous n'avez pas de légitimité démocratique,
03:05parce que vous êtes battu systématiquement. Vous êtes battu systématiquement.
03:08— C'est beau, la mauvaise foi. C'est beau, la mauvaise foi.
03:10— Vous n'êtes pas battu. Vous n'avez pas été battu au premier tour.
03:12— C'est beau, la mauvaise foi. — Avec combien ?
03:13— J'étais candidate ? — Oui.
03:14— D'accord.
03:15— Vous avez été candidate combien de fois, Anna Beaumont ?
03:16— Là, pardon...
03:18— Ça sent la vendetta personnelle. On est en train de vous parler de l'avenir du pays.
03:22On est en train de vous parler des questions qui sont posées par les Français, en train de vous parler des questions du pouvoir d'achat,
03:27de la justice sociale, des services publics, autant de sujets que vous avez totalement ignorés.
03:32Donc aujourd'hui, nous, on vient avec vous.
03:34— Vous n'oubliez pas de travailler avec les insoumis.
03:36— On va partir des besoins des Français.
03:37— Et vous allez vous remettre avec.
03:38— On va rappeler les choses.
03:39— On va faire les comptes, j'ai l'impression.
03:41— Il est 22 heures. Merci. 22 heures. On va se parler. Essayez de se parler calmement,
03:44parce que ça devient un petit peu compliqué. Je pense que les Français sont déjà assez perdus depuis quelque temps.