Au lendemain des résultats des élections législatives : Marine Tondelier, secrétaire générale d'EELV, estime qu'Emmanuel Macron devrait demander dès aujourd'hui à la gauche « un nom de Premier ministre ».
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00:00Il nous incombe, dans la logique institutionnelle, de trouver les solutions.
00:03Dans la logique institutionnelle, Emmanuel Macron devrait appeler aujourd'hui officiellement
00:08le Nouveau Front Populaire à lui transmettre un nom de Premier Ministre.
00:11Le fera-t-il, ne le fera-t-il pas, comme ce Président est toujours plein de surprises, nous verrons,
00:15mais c'est ça la logique institutionnelle.
00:16Un bon Premier Ministre, premièrement, doit apaiser le pays, doit fédérer dans son propre pays,
00:21doit avoir la compétence et l'expérience de votre point de vue, dans votre analyse de l'état du pays.
00:26Je vous refais le scénario de la semaine dernière, il avait dit lui-même qu'il ne voulait pas s'imposer
00:29et toute une partie du Nouveau Front Populaire avait dit qu'il ne voulait surtout pas que ce soit lui.
00:33Donc pour moi, ces réponses étaient convergentes.
00:36Voilà, c'est-à-dire que ce n'était pas parti pour être Jean-Luc Mélenchon.
00:40On avait prévu dès 18h30 de se retrouver plus tard dans la soirée pour préparer la journée d'aujourd'hui.
00:45C'est ce que nous avons fait avec des résultats qui étaient même, je le dis pour ma part, au-delà de nos espérances.
00:51Je pense que moi, dans mes rêves, mes plus fous, je ne pensais pas que ce serait à ce point,
00:56et le travail va continuer aujourd'hui toute la journée, sans doute demain et les jours qui suivront.
01:01Le Rassemblement National a fait une campagne de deuxième tour terrible.
01:05C'est-à-dire qu'ils ont refusé de débattre, et Jordan Bardella au niveau national, notamment avec moi,
01:10et au niveau local, toute une série de candidats.
01:12Mais quand on les a découverts, on a compris pourquoi le parti décidait de ne pas les envoyer sur les plateaux de télévisé.
01:17Et donc, en fait, on n'a pas tout vu, mais en même temps, on avait déjà vu assez
01:22pour savoir que ces gens-là n'étaient pas prêts à gouverner.