Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, était en direct sur BFMTV.
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00:00Écoutez, si Emmanuel Macron avait voulu nommer quelqu'un, il nous aurait appelé depuis longtemps.
00:05Donc on sait bien que l'hétergiverse, qu'il laisse planer l'ambiguïté, qu'il fait des calculs à quatre bandes,
00:09qu'il invente des règles qui n'ont jamais existé nulle part, ça on le sait.
00:13Nous, nous attendons qu'il nous appelle.
00:16Et il va bien devoir finir par le faire.
00:18Excusez-moi, Mme Bond-Pivet, elle fait 220 voix ce soir.
00:22C'est-à-dire que même avec son attelage de deuxième, de troisième tour, de recombinaison, de recombination,
00:27elle n'arrive pas à la majorité absolue.
00:29Et par ailleurs, ces 220 voix qu'elle a, nous, nous avons 213,
00:32mais nous avons un projet à 213 que nous avons porté, sur lequel nous avons été élus.
00:37On sait ce qu'on veut faire, ce qu'on essaiera, ce qu'on fera tout pour faire quand on sera au gouvernement.
00:42Mme Bond-Pivet, la majorité, la petite coalition d'arrangements, d'élections qu'elle a faites là,
00:49aujourd'hui, ça va devenir quoi ?
00:51Dans son arrangement, il y a Laurent Wauquiez.
00:53Laurent Wauquiez qui, le soir du premier tour, du deuxième tour, le 7 juillet, avait dit
00:57qu'il ne donnerait pas une voix au macroniste.
00:58Déjà, lui, on a vu ce que sa parole valait.
01:00Donc, quand il dit un truc, on ne sait jamais ce qu'il fait le lendemain.
01:03Bon, voilà. Et puis surtout, on a vu ce que ça donnait ce soir.
01:06Le macronisme a gagné de justesse, c'est maintenu,
01:10mais avec le soutien de la droite la plus dure.
01:13C'est quand même une dérive du macronisme constant depuis sept ans,
01:16et surtout sous le regard bienveillant du Rassemblement national.