Joseph Thouvenel était ce lundi 8 juillet l’invité de Midi News sur CNEWS. Il s’est félicité du maintien à son poste de Gabriel Attal, en regrettant la manière dont ces élections ont été pensées «Je considère que c’est une bonne nouvelles que le Premier ministre reste, pour la stabilité (...) Les manœuvres politiciennes l’ont largement emporté sur un débat démocratique normal sur les programmes, c’est regrettable».
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00:00D'abord, personnellement, je considère que c'est une bonne nouvelle que l'actuel Premier ministre reste.
00:03Ça fait un peu de stabilité dans cet horizon qui est quand même assez bouché.
00:07Mais ce qu'on voit, c'est que les manœuvres politiciennes l'ont largement emporté sur un échange démocratique normal sur les programmes.
00:15Et ça, c'est vraiment regrettable parce qu'on nous jette des choses.
00:18Là, j'entends la France de droite, la France de gauche.
00:20On ne parle plus des programmes entre les deux tours.
00:22Par exemple, l'augmentation du salaire minimum.
00:25C'est la France de droite ou c'est la France de gauche ?
00:27On pense que dans les millions de personnes qui ont voté pour le Rassemblement national, ils sont contre l'augmentation du salaire minimum ?
00:34Il y aurait un vrai débat là-dessus.
00:35C'est quoi l'augmentation du salaire minimum ?
00:37Si je suis attaché à la valeur travail, je suis attaché à ce que le travail ait un prix, à ce que celui qui travaille soit correctement rémunéré.
00:451600 euros, ce n'est pas démentiel comme on nous le raconte.
00:48C'est 10 euros par jour pour les entreprises.
00:51Et 85 % de ces salariés sont des salariés qui travaillent non pas à l'exportation, mais qui travaillent en interne.
00:59Et donc, il y a un vrai sujet qui n'est pas aussi simple que je le décris en quelques secondes.
01:03Mais c'est un vrai sujet de choix économique.
01:05Peut-être que si on augmente le salaire minimum, il y a des gens qui touchent des aides sociales qui ne vont plus les toucher parce qu'ils vont être augmentés.
01:13C'est le choix de rémunérer mieux le travail que l'État donne des subventions.
01:18Voilà un vrai débat qui aurait dû avoir lieu, mais avec Macron qui nous a enfermés dans un mois de politique aérie, on ne peut pas avoir ce débat qui serait le vrai débat démocratique.