Législatives : Le Grand Débrief de Bistro Libertés avec André Bercoff

  • il y a 3 mois
L’invité spécial d’Éric Morillot est André Bercoff. C’est un journaliste de grande renommée. Sa vie est jalonnée de grande collaboration avec des grands noms de la presse. Il triomphe sur Sud Radio et TVL où ses deux derniers "Bistro Libertés" totalisent plus d’un million de vue ! Qui mieux que lui peut nous éclairer sur les résultats de ces législatives.
C’est un homme en colère que l’on a ce soir, et qui a beaucoup de chose à nous dire. Il est entouré par les sociétaires : Anaïs (porte-parole de Némésis), Jeremy Marquie, Myriam Palomba et Romain Maréchal.

Au programme de cette émission spéciale "Le Grand Débrief" :
1) Comment expliquer la victoire de la gauche et du centre ? Cette alliance peut-elle durer ? Faut-il craindre un gouvernement du Nouveau Front populaire ?
2) Peut-on encore croire que le RN prendra un jour le pouvoir ? Qu’est-ce que cela dit de la démocratie et de la démographie française ? Emmanuel Macron a-t-il réussi son pari ?

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00:00:00Combien de temps va-t-on encore accepter ?
00:00:02Combien de temps encore va-t-on accepter
00:00:05que la caste médiatique au pouvoir façonne les élections, les opinions ?
00:00:09Laissons aux politiques la critique des désistements,
00:00:11des impréparations, de la démocratie confisquée
00:00:14ou le procès en non-représentativité de l'Assemblée.
00:00:18La première grande conclusion de l'épisode électoral passé
00:00:21est que la caste médiatique a œuvré pour instrumentaliser le vote des Français.
00:00:27De toutes ses forces et par tous les moyens,
00:00:30le parti des médias, quelques exceptions notables,
00:00:33a fait le boulot pour sauver le système en place.
00:00:36L'évidence est donc sous nos yeux.
00:00:37Le préalable à tout changement en profondeur de ces méthodes totalitaires
00:00:41est le renforcement de la presse libre et indépendante,
00:00:45la presse alternative dont TV Liberté, TVL et le vaisseau amiral.
00:00:50TVL parle déjà à des millions de Français en France.
00:00:53Il faut dorénavant que TVL soit entendu par des dizaines de millions de Français.
00:00:58TVL n'aura jamais l'argent de l'État, des banques ou des puissants.
00:01:02Il faut donc que TVL puisse sa force auprès des téléspectateurs
00:01:07devenus donateurs et membres d'une communauté solide,
00:01:10soudée, combative, les amis de TV Liberté.
00:01:14TVL doit donc franchir dans les mois et les années à venir
00:01:16des étapes nouvelles pour que tout change enfin.
00:01:20Faire le parti des médias n'est pas un vain mot ou un souhait illusoire.
00:01:23Nous avons la possibilité de réduire son action néfaste et nuisible
00:01:28à une seule condition, votre soutien.
00:01:30Ce soutien n'est pas pour les mois ou les années à venir, lui,
00:01:33il est pour maintenant.
00:01:34Car c'est maintenant que nous essayons, et non sans inquiétude,
00:01:37de boucler notre budget pour que dès septembre nous soyons au rendez-vous.
00:01:41Alors ensemble, poursuivons ce chemin pour se libérer des chaînes.
00:01:50Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
00:01:53Bienvenue à Vistro-Liberté, le débat libre et non conformiste.
00:02:22Au programme de cette émission spéciale, le grand débrief.
00:02:26Comment expliquer la victoire de la gauche et du centre ?
00:02:34Et en seconde partie, peut-on croire que le RN prendra un jour le pouvoir ?
00:02:45Pour en parler, l'invité spécial d'Éric Moriot est un grand observateur
00:02:53et analyste de la politique française.
00:02:56C'est un journaliste de grande renommée.
00:02:59Sa vie est jalonnée de grandes collaborations avec des grands noms de la presse.
00:03:04L'Orient le jour où il débute, L'Express, Le Monde, Libération, Jeune Afrique,
00:03:11Le Nouvel Obs, l'événement du jeudi, François, la chaîne parlementaire et Sud Rayo, bien sûr.
00:03:18C'est un écrivain très prolixe, avec 57 ouvrages écrits ou co-écrits,
00:03:24dont le dernier est Abstention, piège à cons, dernier virage avant la démocrature,
00:03:30avec Stéphane Luiot et le gilet jaune Philippe Pascot.
00:03:35C'est un homme de lettres, encore, lorsqu'il est directeur littéraire aux éditions Belfont
00:03:41ou éditeur chez Robert Laffont, Albin Michel, Plon et Michel Laffont.
00:03:47On le voyait jadis aux côtés de l'intelligentsia de gauche, il côtoie maintenant des habitués de TVL.
00:03:55Cette ouverture d'esprit ne plaît pas aux médias du système qui se l'arrachaient.
00:04:00Ses deux derniers bistrots Liberté totalisent plus d'un million de vues.
00:04:04C'est un homme en colère que l'on a ce soir et qui a beaucoup de choses à vous dire.
00:04:09Je vous demande d'accueillir André Bercov.
00:04:13Quel accueil ! Spontané.
00:04:31Spontané, bien entendu. Tout est spontané, bien sûr. On y est toujours sensible à ça.
00:04:35C'est vrai, c'est vrai, toujours. Surtout quand on se balade en France, dans les villages, dans les rues,
00:04:40et que là, on vous dit ce qu'on vous dit, ça veut dire au-delà de moi, etc., des invités.
00:04:46Heureusement que vous êtes là, tenez bon, ne lâchez rien. Vraiment.
00:04:50C'est quelque chose, ça ne me rajeunit pas, j'ai 50 ans de médias,
00:04:54mais je n'ai jamais eu, comme depuis quelques années, depuis qu'il y a eu le Covid,
00:04:59et puis tout ce qui s'est passé autour, cette espèce de lien où les gens se disaient
00:05:04mais on est tout seul et en fait on n'est pas seul. Et c'est ça qui est formidable.
00:05:08– On n'est pas seul, je le confirme.
00:05:10Merci à tous d'être toujours aussi nombreux à nous suivre, que ce soit derrière vos ordinateurs,
00:05:16qu'ici en plateau, puisqu'il y a toujours beaucoup, beaucoup de monde.
00:05:19Donc on peut même vous applaudir, d'ailleurs.
00:05:21Alors, mon cher André, ça n'est pas une première pour toi, puisque tu es un invité régulier,
00:05:30mais on est particulièrement heureux que tu sois notre invité pour cette dernière de la saison.
00:05:35Alors, on ne va pas déroger aux traditions dans cette émission.
00:05:38On est entouré de sociétaires d'un jour qui vont donc nous aider à y voir plus clair avec toi
00:05:42et te poser des questions. Alors, je vais les présenter un par un.
00:05:45Tout d'abord, on est ravi de l'accueillir, elle est enfin revenue parmi nous
00:05:50après une séquence justement politique un petit peu compliquée,
00:05:54mais enfin, ce n'est pas le sujet ce soir, c'est Myriam Palomba.
00:05:58Super expérience.
00:06:05Ça va, ma chère Myriam ?
00:06:06Ça va très bien et c'était une très belle expérience, mine de rien.
00:06:09Oui, c'est ce que je voulais savoir. Comment ça s'était fini ?
00:06:12Fini, on a fait moins qu'un chat, donc voilà.
00:06:16Mais sinon, l'expérience en elle-même était très chouette.
00:06:21Pareil, d'aller à la rencontre des gens, ce n'est pas du tout la même chose
00:06:24de faire des meetings que d'être en plateau.
00:06:26Pour moi, c'était très enrichissant.
00:06:27Donc pour toi, la politique, c'est fini ?
00:06:30On verra.
00:06:31En même temps, on dit aussi qu'en politique, on n'est jamais, jamais mort.
00:06:35Donc voilà, on verra bien en tout cas.
00:06:37Merci en tout cas d'être revenue, on est ravis de te retrouver.
00:06:40À tes côtés aussi, mon cher André.
00:06:42Eh bien écoute, c'est une petite nouvelle, on peut le dire,
00:06:45parce que je crois que c'est la première télé, enfin télé, sur Internet,
00:06:48mais que tu fais, puisqu'on peut peut-être se tutoyer
00:06:51en vue des âges des uns et des autres.
00:06:53Elle s'appelle Anaïs.
00:06:55On va vous dire de l'info.
00:06:57– Merci.
00:06:59– Alors Anaïs, je rappelle que tu es porte-parole du collectif Nemesis.
00:07:04– Tout à fait.
00:07:05– Tu nous rappelles quel est l'objet de ce collectif ?
00:07:07– Alors le collectif Nemesis, c'est une association féministe de droite
00:07:10qui dénonce toutes les violences faites aux femmes.
00:07:12Donc on va parler de violences sexuelles, physiques, gynécologues,
00:07:16toutes les violences qui peuvent être faites par les femmes.
00:07:19– D'accord, donc tu travailles avec Alice Hordier, c'est ça ?
00:07:21– Tout à fait, la présidente du collectif.
00:07:22– On salue d'ailleurs au passage.
00:07:23Eh bien on est ravis de t'accueillir.
00:07:25Alors à tes côtés, c'est un petit peu, voilà, nouvelle mascotte aussi
00:07:28de Bistro Liberté, il vient régulièrement.
00:07:30Et on est ravis de le retrouver, c'est Jérémy Marquis, on peut l'applaudir.
00:07:33C'est un influenceur.
00:07:35Chacun de ses posts sur TikTok ont des centaines de milliers de vues.
00:07:41Donc il nous gratifiera, je suppose encore, de sacrés coups de gueule.
00:07:45En tout cas, tu connaissais André Bercoff ou pas ?
00:07:47– Oui, on a fait le bistro ensemble.
00:07:50– Oui, oui, sur Sud Radio, etc. Bien sûr, bien sûr.
00:07:53– Tu es quand même très jeune, on peut te demander.
00:07:55– Oui, j'ai 24 ans.
00:07:56– Oui, tu as 24 ans.
00:07:57Et enfin, le petit dernier, lui aussi, il devient quasiment un habitué de cette maison.
00:08:01C'est Romain Maréchal, c'est un plaisir d'être là.
00:08:03– Applaudissements.
00:08:07– Romain qui avait échangé de manière assez virile avec Roi de Branco,
00:08:11sur les réseaux, en tout cas c'est ça qui est amusant, c'est ce qui est ressorti.
00:08:14Sur l'Afrique, c'était ça notamment ?
00:08:16– Entre autres, oui, l'image de la France en Afrique,
00:08:18parce qu'il a un prisme, je pense, idéologique.
00:08:20Et moi, étant de la société civile, entrepreneur,
00:08:22je voulais juste donner un petit peu un autre son de cloche que celui d'un idéologue.
00:08:26– On est ravis de t'accueillir et de t'avoir avec nous.
00:08:29Avant de commencer André, je voulais dire justement
00:08:32qu'on a choisi pour cette dernière émission de la saison, comme on dit,
00:08:37on a décidé de ne pas inviter de politique justement
00:08:41pour faire ce qu'on appelle le grand débrief de cette séquence hallucinante électorale
00:08:46qui s'est donc ponctuée, comme on le sait, dimanche dernier.
00:08:49Donc voilà, on est ravis de t'accueillir.
00:08:51Alors ce que je voulais dire, c'est qu'on regrette un petit peu,
00:08:54enfin pour ma part je regrette un petit peu,
00:08:56que les dirigeants du camp national aient ignoré pendant cette campagne
00:09:00la presse dite alternative.
00:09:02Et il faudrait peut-être que dans leur plan média,
00:09:05qu'ils en tirent un peu les conclusions, que la presse alternative,
00:09:09c'est-à-dire vous qui nous regardez sur internet,
00:09:12c'est parfois des millions de personnes,
00:09:14des millions de personnes qui sont très souvent jeunes.
00:09:17Et quand on sait que certaines élections se sont jouées à quelques centaines de voix,
00:09:22eh bien il faudrait peut-être qu'ils intègrent dans leur plan de communication,
00:09:25comme on dit, un peu plus cette presse alternative
00:09:27qui parle, je le disais, donc à un grand nombre de personnes,
00:09:29beaucoup plus concernées peut-être même que ceux de BFM, d'LCI
00:09:34ou d'autres chaînes infos qu'on ne citera plus.
00:09:36Voilà qui est dit.
00:09:37On enchaîne tout de suite, vous êtes en forme, vous êtes prêts ?
00:09:39Allez, c'est le premier débat.
00:09:42Comment expliquer la victoire de la gauche et du centre ?
00:09:50Cette alliance peut-elle durer ?
00:09:52Faut-il craindre un gouvernement du nouveau front populaire ?
00:10:00Voilà, à peine l'occasion de me servir mon petit verre.
00:10:07C'est d'une boisson gazeuse, voilà, très française.
00:10:09Alors, on va parler, si vous le voulez bien, dans cette séquence,
00:10:11dans ce premier débat, voilà, il faut bien…
00:10:13Ah oui, et puis d'ailleurs, je vois qu'en général,
00:10:16André est très reconnu pour ses t-shirts.
00:10:19Donc la dernière fois, c'était Niche ta mère.
00:10:21Et là, ce soir, tu nous gratifies d'un Orwell s'est trompé.
00:10:26– Oui, parce que face à ce qui s'est passé, Orwell est un ange.
00:10:31Je veux dire, aujourd'hui, nous avons dépassé de très très loin Orwell.
00:10:34Non mais franchement, ça a été écrit en 48,
00:10:37c'est un bouquin extraordinaire, en 1984.
00:10:39Mais il faut savoir que Big Brother, aujourd'hui,
00:10:41is not watching you.
00:10:43C'est nous qui watchons Big Brother.
00:10:45C'est-à-dire, tout s'est intériorisé.
00:10:47La servitude volontaire, chère à Étienne Labouessy,
00:10:51est devenue une dimension quotidienne.
00:10:53Et ça a vraiment beaucoup fait, on en parlera, si vous voulez, en détail,
00:10:57mais ça a été… on a eu une expérience chimique
00:11:00entre les Européennes et les deux tours des législatives
00:11:04qui a été une expérience chimiquement pure
00:11:06de comment on empapaoute le peuple avec douceur.
00:11:10Comme disait l'immortel Gérald Darmanin, ça va bien se passer.
00:11:14Et ça s'est bien passé.
00:11:16– Écoute, ça s'est en tout cas passé.
00:11:19Ça va être l'objet de ce premier débat.
00:11:21On va parler de cette victoire du nouveau Front populaire.
00:11:24On réservera la deuxième partie, le deuxième débat,
00:11:27la séquence sur le Rassemblement national
00:11:30et sur l'avenir de ce parti en France.
00:11:33Donc première question, bien sûr pour toi mon cher André,
00:11:36on se tutoie, on ne va pas mentir à notre public, on se connaît.
00:11:40D'abord, est-ce que tu as été surpris par ces résultats
00:11:43ou est-ce que tu avais vu venir cette dynamique,
00:11:45toi qui as d'habitude beaucoup de nez ?
00:11:48– Non mais la surprise est évidemment, on est tous lecteurs de sondage
00:11:53et on a vu que jusqu'à, et d'ailleurs si vous voulez être…
00:11:56si on avait suivi la Belgique et la Suisse,
00:11:59vous aviez une heure avant la fin du scrutin,
00:12:02c'est-à-dire avant 20 heures,
00:12:04la Belgique et la Suisse annonçaient le Rassemblement national
00:12:07non seulement en majoritaire mais en siège,
00:12:09pas seulement en voix, une heure avant.
00:12:12– Ça a été le bordel dans les instituts de sondage.
00:12:14– Mais c'est très intéressant, d'ailleurs quand les instituts de sondage,
00:12:17ça marche, ça arrive que ça marche bien,
00:12:20ils disent regardez on avait tout prévu.
00:12:22Quand ça ne marche pas, ils disent non,
00:12:24on n'a pas publié les derniers sondages mais on voyait déjà la différence.
00:12:28Donc on ne va pas rester sur les sondages,
00:12:30mais oui c'est une histoire,
00:12:32elle a été pour moi, je veux dire, c'est moins la surprise
00:12:36que l'extraordinaire, comment dirais-je,
00:12:40l'extraordinaire démonstration que nous sommes aujourd'hui
00:12:44dans un autre monde, que le média verse a triomphé
00:12:47et qu'au fond vous avez la réalité et la perception de la réalité.
00:12:51Et le réel, et il y a eu quelque chose qu'il faudra vraiment finir,
00:12:56c'est pas possible de considérer démocratique un vote à deux tours,
00:13:02un scrutin majoritaire à deux tours, pourquoi ?
00:13:04Parce qu'entre deux tours, ça a été la foire à la magouille,
00:13:07la foire à la tambouille, le carreau du temple,
00:13:10ça a été extraordinaire, on n'a jamais vu ça comme ça.
00:13:12C'est-à-dire, on n'avait pas le temps, il a été formidable Macron.
00:13:15Macron, qu'est-ce qu'il a fait ?
00:13:17Les Européennes, après ça, vous n'êtes pas contents,
00:13:20je vous envoie ma grenade découpiée.
00:13:22Et la grenade a fait le job, formidable.
00:13:25Si on considère, je ne parle pas moral, je parle…
00:13:28Et qu'est-ce qu'il s'est passé ?
00:13:30Il s'est passé qu'on a vu, c'était quand même un grand moment,
00:13:35on a vu les gens qui criaient la police, tuer et jeuer la police,
00:13:39faire voter pour Darmanin, c'est quand même formidable.
00:13:41On a vu les gens qui disaient 49.3, outil antidémocratique, etc.
00:13:45faire voter pour Elisabeth Borne.
00:13:47On a vu les gens, c'est-à-dire, c'est…
00:13:50On a vu, si vous voulez, des choses,
00:13:53c'est-à-dire que les convictions, tout ça, vous n'en avez rien à faire.
00:13:57C'est même pas la carpe…
00:13:59En fait, c'est le mariage de la chauve-souris qui a fait le virus.
00:14:07Vous voyez, c'est vraiment ça.
00:14:09Le virus a marché, c'est la chauve-souris et…
00:14:11Comment il s'appelle ?
00:14:13– Le pangolin. – Le pangolin, voilà.
00:14:15Il y a eu ce formidable…
00:14:17Et Macron a été un formidable syndic,
00:14:19je ne dis pas un syndic de faillite,
00:14:21mais c'est un syndic…
00:14:23Il a dit, voilà, on va lancer ça.
00:14:25Et les deux tours, comment voulez-vous, franchement ?
00:14:27Mais on a vu ça, tout le monde l'a vu.
00:14:29Et alors, on dit, oui, mais enfin, les gens ont voté, ils ont voté.
00:14:32Moi, je voudrais juste citer quelque chose.
00:14:34Quelqu'un qu'on aime bien, je crois, ici, qui est Nicolas Dupont-Aignan.
00:14:38– Oui, bien sûr, qui a malheureusement perdu.
00:14:40– 27 ans, attendez, 27 ans de députation et de mairie.
00:14:45Il a perdu, pourquoi ?
00:14:47Parce que les Républicains s'est maintenus.
00:14:49C'est-à-dire qu'aujourd'hui…
00:14:51– Un de ses proches, en plus.
00:14:53– Un de ses proches, absolument.
00:14:55Brutus et César.
00:14:57Et donc, si vous voulez, il y a quelque chose de formidable,
00:14:59on le parlera du reste, mais en deux mots.
00:15:01Ces élections, pour moi, ont été vraiment…
00:15:05Ce n'est pas une question d'élection de la honte, etc.,
00:15:07comme disait Bardella.
00:15:09C'est une question de dire que…
00:15:11Regardez ce qui s'est passé le même jour en Angleterre.
00:15:15Le travailliste a été élu avec moins de voix que le Rassemblement national
00:15:19et il a eu deux tiers des sièges.
00:15:21C'est scrutin majoritaire à un tour.
00:15:23Voilà.
00:15:25Le Premier ministre anglais a été élu avec moins de voix,
00:15:27le Parti travailliste, que le Rassemblement national.
00:15:29Et les Premiers ministres avaient 45% des…
00:15:33Enfin, même deux tiers des suffrages.
00:15:35Nous, on a ces choses formidables.
00:15:37Ah non, on ne va pas faire comme tout le monde.
00:15:39Nous, on va faire comme… On va tambouiller, on adore ça.
00:15:41Voilà.
00:15:43C'est un vrai problème.
00:15:45Au-delà de ces perspectives électorales,
00:15:47je crois qu'il y a un vrai problème
00:15:49de revoir la manière dont la démocratie,
00:15:51on appelle ça la démocratie encore,
00:15:53et je me demande pourquoi, s'exerce en France.
00:15:55– Et tu as souligné quelque chose,
00:15:57en plus que peu de gens ont relevé,
00:15:59j'ai vu ça sur X, sur les procurations.
00:16:01Il y a eu un nombre de procurations,
00:16:03mais colossal cette fois-ci,
00:16:05plus de 3,2 millions de procurations.
00:16:07– 3,2 millions, absolument.
00:16:09– Et alors toi, tu as ressorti des fagots,
00:16:11il y a eu un député, je crois, de l'ancienne UPS,
00:16:13qui a interpellé Darmanin sur ses procurations.
00:16:15– Je ne sais pas si vous l'avez, vous ne l'avez pas…
00:16:17– Oui, on va le retrouver en allant,
00:16:19mais redit un petit peu de ce qu'il s'agissait.
00:16:21– Non, c'est des choses formidables,
00:16:23parce que ça s'est passé fin, je crois que c'était fin 2023,
00:16:25et il a interrogé effectivement Darmanin
00:16:27en deux mots.
00:16:29Alors, c'est historique,
00:16:313,2 millions de procurations,
00:16:333,2 millions, bon, énorme tout ça.
00:16:35Or, ce qu'a dit ce député,
00:16:37que je ne savais pas du tout,
00:16:39c'est qu'auparavant, dans le code électoral,
00:16:41les procès-verbaux des procurations
00:16:45étaient à la mairie,
00:16:47pardon, excusez-moi,
00:16:49rattachés au bureau électoral, c'est ça.
00:16:51– À la préfecture, mais ça a été déplacé à la mairie.
00:16:53– Voilà, ça a été déplacé à la mairie,
00:16:55et surtout c'était,
00:16:57dans chaque bureau,
00:16:59et ils ont enlevé ça,
00:17:01ils ont interdit ça.
00:17:03– Pour pouvoir contrôler ces procurations.
00:17:05– C'est-à-dire que personne ne peut plus contrôler.
00:17:07Un député, qui était là à l'Assemblée nationale,
00:17:09a dit, écoutez, moi j'ai contrôlé,
00:17:11sur 64 procurations,
00:17:13il y avait 35 qui étaient fausses,
00:17:15et ça s'est joué à 20 voix.
00:17:17Donc, quand on voit ça,
00:17:19on se pose la question,
00:17:21je ne dis pas qu'il y a eu fraude,
00:17:23mais à la moindre des choses,
00:17:25où est le contrôle ?
00:17:27C'est le problème de la France,
00:17:29où est le contre-pouvoir aujourd'hui ?
00:17:31Il n'y a plus de contre-pouvoir, c'est ça le problème.
00:17:33– C'est vrai qu'avant, c'était centralisé à la préfecture,
00:17:35aujourd'hui c'est dans les mairies, et c'était gratuit.
00:17:37Aujourd'hui, en plus sachant que vous avez 10 jours seulement pour contrôler ça,
00:17:41donc autant de mairies par circonscription,
00:17:43c'est juste impossible.
00:17:45Donc effectivement,
00:17:47c'est juste une aberration de notre système démocratique.
00:17:49Mais au-delà de ça,
00:17:51je crois que ce qui est aussi important de souligner,
00:17:53c'est qu'on a une vraie manipulation cognitive
00:17:55dans ces élections législatives,
00:17:57comme on les a eues pour les présidentielles,
00:17:59comme on les a eues pour les européennes, etc.
00:18:01Et qu'à chaque fois,
00:18:03le peuple tombe dedans,
00:18:05c'est-à-dire que la pensée…
00:18:07– Tu dirais que c'est un hold-up démocratique ce qui s'est passé ?
00:18:09– C'est un hold-up démocratique, oui et non,
00:18:11parce qu'en fait, si tu veux,
00:18:13c'est à fait avec le consentement du peuple.
00:18:15C'est ça qui moi me tue,
00:18:17c'est-à-dire que c'est tellement ancré chez les gens
00:18:19que la gauche c'est le cœur,
00:18:21c'est bien,
00:18:23la droite c'est méchant.
00:18:25– Vous avez vu l'état de la place de la République, le lendemain,
00:18:27qui était en désastre.
00:18:29– Voilà, j'allais y venir.
00:18:31Et puis depuis des années, tout le monde,
00:18:33et des gens qui sont, c'est un peu comme pendant le Covid,
00:18:35des gens qui sont plutôt sains d'esprit,
00:18:37on se rend compte qu'ils perdent complètement la raison
00:18:39et on se retrouve avec,
00:18:41on avait l'impression quand même à une époque
00:18:43qu'on allait vers les bottes noires,
00:18:45qu'elle allait défiler dans les rues,
00:18:47que le 3ème Reich était à la porte de notre démocratie.
00:18:49– Ça marche encore.
00:18:51– Et on s'est retrouvés avec ce fameux front républicain
00:18:53que je hais au plus,
00:18:55au point qui empêche tout débat
00:18:57et qui finalement, pourquoi ?
00:18:59Parce qu'il faut avoir un sociopathe au pouvoir.
00:19:01Voilà.
00:19:03– Daniel.
00:19:05– Je ne dirais pas
00:19:07que le peuple est tombé dans le panneau
00:19:09parce que si on regarde réellement,
00:19:11déjà parler de victoire de la gauche,
00:19:13soit la France insoumise…
00:19:15– Alors toi, arithmétiquement, mais bon,
00:19:17tu as fait, d'ailleurs il y a un tableau qu'on voit,
00:19:19donc rappellons un peu les chiffres,
00:19:2110 millions pour le Rennes.
00:19:23– Le premier parti à l'Assemblée nationale,
00:19:25c'est le Rassemblement national
00:19:27et en termes de nombre de voix,
00:19:29donc dans les urnes, c'est le RN qui a gagné.
00:19:31Le problème est le découpage des circonscriptions.
00:19:33C'est-à-dire que non, le peuple,
00:19:35le fameux barrage des castors, etc.,
00:19:37ne fonctionne plus parce que la majorité du peuple
00:19:39n'en a strictement rien à faire et a quand même voté RN.
00:19:41Le problème, c'est la façon dont est structurée
00:19:43aujourd'hui notre démocratie
00:19:45qui est en effet, André l'a dit, défaillante.
00:19:47C'est-à-dire que le découpage des circonscriptions
00:19:49qui a été voulu par Sarkozy,
00:19:51à l'époque, a été fait sciemment
00:19:53pour que le Rassemblement national ne gagne jamais.
00:19:55Si on prend la même carte
00:19:57et que je redécoupe les circonscriptions,
00:19:59on aurait pu faire élire 410 députés RN hier.
00:20:01Tout est une question de découpage,
00:20:03et donc tout est une question de magouille.
00:20:05Si demain, vous redécoupez la carte électorale
00:20:07d'une manière différente,
00:20:09vous faites élire 410 députés RN.
00:20:11Donc tout ça est programmé et je ne pense pas
00:20:13que le peuple soit tombé dans le panneau
00:20:15et parler de victoire du NFP, pardon,
00:20:17mais LFI a stagné en termes de nombre de députés.
00:20:19Certes, le PS est revenu,
00:20:21a fait plus de 100%,
00:20:23– C'est vraiment à l'avantage
00:20:25du parti socialiste.
00:20:27– Grâce à Glucksmann qui a joué.
00:20:29En fait, Glucksmann a surfé sur son résultat
00:20:31aux européennes pour obtenir plus de sièges.
00:20:33– Et qui, depuis 7 ans, est toujours dans la majorité présidentielle.
00:20:35– Bien sûr, mais LFI est le dindon de la farce de la Macronie,
00:20:39parce que ce qui va se passer,
00:20:41c'est qu'il va y avoir un bloc central
00:20:43entre PS, Écolo, Ensemble, Macronie et LR.
00:20:45LFI va être dégagé de cette majorité centrale
00:20:47et LFI se retrouve avec autant de députés
00:20:49de ce qu'ils avaient avant.
00:20:51– Tu crois qu'ils auront la majorité absolue, ceux-là ?
00:20:53– Ah, presque, en tout cas,
00:20:55majorité quasi-absolue, sinon relative,
00:20:57mais presque absolue.
00:20:59– Tu veux dire que le RN et LFI
00:21:01seront les dindons de la farce de cette histoire ?
00:21:03– Oui, enfin le RN moins, parce qu'il a plus de députés
00:21:05qu'il y a un mois, factuellement.
00:21:07Finalement, le parti qui a gagné le plus de députés
00:21:09à ses élections, mis à part le PS qui est revenu,
00:21:11c'est le Rassemblement national.
00:21:13Alors certes, ça a été une immense déception
00:21:15parce qu'on a surfé sur les européennes.
00:21:17– Parce qu'on a tellement dit
00:21:19qu'il allait y avoir une majorité absolue.
00:21:21– Mais en fait, on oublie le découpage des circonscriptions
00:21:23et on oublie qu'en fait,
00:21:25tout est préparé depuis des années
00:21:27pour à chaque fois se faire empapaouter,
00:21:29comme a dit André Bercoff,
00:21:31et que tout est fait pour que les circonscriptions
00:21:33et les élections soient en faveur
00:21:35d'un parti centriste
00:21:37qui ne défend pas l'intérêt des Français, c'est tout.
00:21:39– Romain Maréchal, comment tu expliques
00:21:41cette mobilisation en faveur du LFP ?
00:21:43– Je voulais faire une synthèse
00:21:45sur les deux choses que j'ai entendues,
00:21:47très humblement, en tant qu'entrepreneur
00:21:49qui regarde la vie politique française,
00:21:51c'est que je suis d'accord et pas d'accord
00:21:53sur le fait que le système politique
00:21:55est fait pour, comment je dirais, orienter les votes.
00:21:57Pourquoi ? Parce qu'effectivement,
00:21:59le vote à deux tours sur la législative,
00:22:01c'est une invention, Stéphane Ravier
00:22:03est allé dans les sous-sols du Sénat
00:22:05montrer une affiche qui disait
00:22:07le deuxième tour pour bloquer la réaction.
00:22:09Donc ça, c'est vrai, ça a été créé pour ça,
00:22:11ça a été organisé pour éviter
00:22:13que des députés style FN
00:22:15et aujourd'hui RN puissent avoir une majorité.
00:22:17Maintenant, je ne crois pas que ce soit suffisant
00:22:19pour justifier ce qui s'est passé,
00:22:21notamment le victoire de la gauche,
00:22:23et là je reviens sur ce que disait Myriam
00:22:25juste avant Jérémy,
00:22:27c'est qu'effectivement, je pense,
00:22:29et ce que disait aussi André,
00:22:31qu'il y a un vrai malaise profond
00:22:33chez les Français,
00:22:35un vrai malaise identitaire
00:22:37qui a un besoin de discernement retrouvé
00:22:39grâce justement à la valorisation
00:22:41d'une identité, d'un art de vivre
00:22:43qui est tel qu'aujourd'hui
00:22:45les sirènes de la bienfancance
00:22:47ont encore énormément d'effets
00:22:49et je suis désolé, dans l'isoloir,
00:22:51même s'il y a eu des retraits
00:22:53de candidats au profit du dit
00:22:55Nouveau Front Populaire,
00:22:57personne n'a mis un flingue sur la tempe
00:22:59des mecs qui ont voté dans l'isoloir.
00:23:01C'est-à-dire qu'ils se sont eux-mêmes
00:23:03censurés en réalité.
00:23:05Parce qu'il y a un déficit de confiance en soi,
00:23:07il y a un déficit de valorisation
00:23:09de l'identité française,
00:23:11ils sont mal dans leur pompe.
00:23:13– Il y en a même qui parlent d'une surmobilisation
00:23:15d'électorat communautaire.
00:23:17– Non mais ça va plus loin que ça, si vous voulez.
00:23:19En fait, vous parlez, évidemment,
00:23:21personne n'a mis un flingue dans l'isoloir
00:23:23pour dire que même si tel ou tel
00:23:25s'est désisté,
00:23:27il faut que vous continuiez
00:23:29à voter pour vos convictions.
00:23:31Sauf que quand je n'ai plus la personne
00:23:33qui soit de droite ou de gauche d'ailleurs
00:23:35qui est là, s'est désisté.
00:23:37Et s'est désisté comment ?
00:23:39Parce que c'est très important.
00:23:41Quand je vois quelqu'un en qui je pensais
00:23:43qu'il avait des valeurs, moi électeur,
00:23:45et qu'il y avait ça et ça, et je vois qu'il se désiste.
00:23:47Quelqu'un qu'il récupérait,
00:23:49qu'il, j'allais dire qu'il conchiait
00:23:51mais je ne dis pas de gros mots,
00:23:53qu'il traitait n'importe comment
00:23:55il y a deux semaines.
00:23:57On va dire que c'est la politique.
00:23:59Mais le problème c'est que ça va plus loin.
00:24:01Vous parlez du malaise identitaire, oui.
00:24:03Mais il y a un malaise économique,
00:24:05il y a un malaise du pouvoir d'achat,
00:24:07les Français ont commencé à comprendre
00:24:09et moi je suis frappé,
00:24:11c'est peut-être le phénomène le plus important,
00:24:13que c'est l'Europe qui dirige,
00:24:15que c'est Mme Moursou là,
00:24:17ou celle ou celui qui va la diriger,
00:24:19que c'est effectivement, effectivement,
00:24:21on voit très très bien ce qu'il se passe,
00:24:23si vous voulez aujourd'hui,
00:24:25le FMI, etc,
00:24:27je ne dis pas qu'on va devenir la Grèce,
00:24:29enfin c'est là, vous savez très très bien
00:24:31ce qui se passe en France,
00:24:33l'histoire de la dette, le mur arrive,
00:24:35les terrifiants pépins de la réalité
00:24:37sont en train d'arriver, qu'on le veuille ou pas,
00:24:39et c'est à un niveau pas gauche-droite,
00:24:41c'est au niveau en disant,
00:24:43les investisseurs étrangers,
00:24:45nous avons 52% d'étrangers,
00:24:47pas comme le Japon,
00:24:49les investisseurs sont japonais à 99%,
00:24:51ici pas du tout,
00:24:53donc ils n'en ont rien à faire de la France.
00:24:55Et nous avons des gens, des politiques
00:24:57qui n'en ont aussi rien à faire de la France.
00:24:59– Sandrine Rousseau veut prendre l'épargne des Français,
00:25:01et elle l'a dit.
00:25:03– Et on se débrouille, mais alors,
00:25:05effondrement de l'euro, et les taux, et les taux,
00:25:07et l'inflation, ou alors, attendez,
00:25:09il nous faut 200 milliards.
00:25:11– Avant ça, j'aimerais justement qu'on parle
00:25:13de cette tripartition du pays,
00:25:15est-ce que vous pensez que la France
00:25:17est encore gouvernable, en vrai ?
00:25:19– Elle est gouvernable, mais juste un mot,
00:25:21les gens qui ont envie de la gouverner
00:25:23ne sont plus là, les gens aujourd'hui
00:25:25ce sont des syndicats de faillite,
00:25:27c'est ça qu'il faut se dire,
00:25:29c'est-à-dire, moi je crois qu'il y a un certain nombre de gens
00:25:31qui n'en ont rien à faire en disant
00:25:33la France c'est tout petit, c'est pas la peine,
00:25:35il faut l'englober, il faut l'englober
00:25:37dans un grand ensemble, et puis le reste
00:25:39c'est ça qui compte, et vous avez vu d'ailleurs
00:25:41que même le Rassemblement National,
00:25:43au niveau de l'Europe, qui a eu pour parler,
00:25:45je ne suis pas Frexit, mais qui a eu pour parler
00:25:47du Frexit, il y avait Florian Philippot,
00:25:49Asselineau, et un peu Dupont-Aignan,
00:25:51bon, ils ont fait le score qu'on sait,
00:25:53alors on me dit, le Frexit ça n'intéresse plus personne,
00:25:55mais ce n'est pas le problème, le problème,
00:25:57si vous voulez, c'est qui dirige quoi.
00:25:59– Pour moi c'est une conséquence le Frexit,
00:26:01les gens voteront et seront OK pour organiser
00:26:03le Frexit ou la sortie de l'OTAN
00:26:05à partir du moment où ils seront de nouveau
00:26:07en accord avec ce peuple historique français
00:26:09qui sait dire non quand il a besoin de dire non,
00:26:11et qui sait récupérer son identité, sa liberté surtout,
00:26:13c'est ça le fond du sujet, le Frexit aujourd'hui
00:26:15ça fait peur parce que les gens ne sont plus
00:26:17en adéquation avec le destin du pays en réalité.
00:26:19– Avant le Frexit il n'y avait pas de peuple français,
00:26:21et aujourd'hui il n'y a pas de peuple français,
00:26:23je l'ai déjà dit ici, mais des peuples français,
00:26:25donc vous ne pouvez même si vous sortez de l'Europe,
00:26:27la fracture du peuple, le fait qu'aujourd'hui
00:26:29il y a des sociétés françaises et non plus une société française unie,
00:26:31ça ne règle pas le problème,
00:26:33je veux dire le Royaume-Uni est sorti de l'Union Européenne,
00:26:35ça reste un pays multiculturel fragmenté
00:26:37qui est en train de sombrer dans les abîmes
00:26:39et qui va probablement…
00:26:41je rappelle que les conservateurs quand même
00:26:43ont organisé leur propre défaite,
00:26:45puisque les conservateurs au Royaume-Uni
00:26:47qui pendant 14 ans ont gouverné, ont naturalisé
00:26:49et donné la nationalité britannique
00:26:51à des étrangers qui eux votent travailliste,
00:26:53donc en fait ils ont organisé leur propre défaite électorale,
00:26:55c'est ce qui pourrait nous arriver dans quelques années.
00:26:59– Myriam ?
00:27:01– Je ne suis pas…
00:27:03évidemment je suis d'accord avec tout ce que vous dites André
00:27:05sur le poids de l'Europe dans notre politique intérieure,
00:27:09mais je crois que là on parle entre gens entre guillemets éveillés,
00:27:13les gens qui regardent TV Liberté
00:27:15sont des gens éveillés qui ont la notion du Frexit etc.
00:27:19– Très éveillés.
00:27:21– Très éveillés, mais…
00:27:23– C'est vrai, la majorité des gens,
00:27:25vous leur parlez Europe,
00:27:27ils ne savent pas comment l'Union Européenne fonctionne,
00:27:31ils ne savent pas que les décisions prises en Europe
00:27:35ont un impact direct sur la politique intérieure de la France,
00:27:39que la politique intérieure de la France
00:27:41ne va pas sans les décisions de l'Union Européenne
00:27:43et c'est pour ça que là le Rassemblement National
00:27:45est tombé vraiment dans le piège du système,
00:27:49on a fait la gauche, la droite,
00:27:51on a tiré sur les mêmes ressorts habituels
00:27:55et en fait la vérité c'est qu'au fond le problème aujourd'hui
00:27:59ce n'est pas une histoire de gauche et droite,
00:28:01on sait tous que le Rassemblement National
00:28:03ce n'est plus le front national,
00:28:05on sait bien que la gauche n'est rien de la gauche,
00:28:07enfin en tout cas pas au sens où moi j'entends ce que c'est
00:28:10qu'être un homme de gauche,
00:28:11aujourd'hui c'est entre souverainisme et mondialisme
00:28:13et l'histoire, la morale de cette élection législative
00:28:17c'est qu'en fait ce sont les mondialistes pro-européens
00:28:21qui ont gagné et qu'aujourd'hui nous nous dirigeons
00:28:25vers un fédéralisme européen
00:28:27mais les gens ne le voient pas
00:28:29parce qu'ils n'ont pas cette connaissance-là.
00:28:31– André, toi qui es un féru d'histoire justement,
00:28:33j'allais dire quand même qui a un peu d'expérience
00:28:36pour ne pas dire d'âge,
00:28:37et d'ailleurs c'est assez époustouflant
00:28:39ton emploi du temps encore,
00:28:41à ton âge il y en a peu qui ont ce rythme,
00:28:43est-ce que tu crois en un retour à la situation
00:28:45qui prévalait justement sous la troisième
00:28:47et la quatrième république
00:28:48avec ce que le général De Gaulle appelait
00:28:50le règne des partis ?
00:28:51– Ben on y est, ben on y est complètement,
00:28:54là on n'a pas à attendre,
00:28:56en fait, et c'est intéressant,
00:28:58on insiste, je crois historiquement,
00:29:00à la fin de la cinquième république,
00:29:02même si le cadavre dure encore des années et des mois,
00:29:05c'est pas le problème, c'est encore chaud,
00:29:07mais le problème c'est qu'encore une fois,
00:29:09et on le voit là,
00:29:10il faut se pencher un peu sur l'histoire Macron,
00:29:14c'est-à-dire que général De Gaulle a créé,
00:29:16avec Debray et avec tous les autres,
00:29:19un costume qui était à sa taille,
00:29:21mais quand tu as après un certain nombre de gens,
00:29:24puis un certain nombre de nains,
00:29:26pardon je n'ai rien contre les nains,
00:29:28des hommes de petite taille,
00:29:30eh bien le costume ne leur va plus,
00:29:32qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ?
00:29:34Mais Macron, il a gagné Macron,
00:29:36comment il a gagné ?
00:29:37Il peut faire ce qu'il veut,
00:29:39il fait ce qu'il veut,
00:29:40il dit voilà, moi je décide de dissoudre,
00:29:42je dissous,
00:29:43vous débrouillez les gars,
00:29:44avec les moyens du bord,
00:29:45et tout le monde tombe dans le panneau évidemment,
00:29:47on ne va pas dire,
00:29:48ah oui mais comment,
00:29:49ces élections truquées,
00:29:50il ne faut pas y aller,
00:29:51si si, il faut y aller,
00:29:52et d'ailleurs,
00:29:53pourquoi il y a eu,
00:29:54et vous avez raison de citer les chiffres,
00:29:56que vous avez cités par rapport,
00:29:5870% quand même sont allés aux urnes,
00:30:00et moi le premier je disais abstention,
00:30:02je suis en train de vivre la cité démocratique,
00:30:04il faut y aller absolument.
00:30:05– Les deux électeurs sur trois,
00:30:06ce n'était pas arrivé depuis les législatives de 97.
00:30:08– Voilà, c'est énorme,
00:30:09mais on ne marche plus,
00:30:10qu'est-ce qui reste aux gens,
00:30:12parce que Myriam,
00:30:13je suis d'accord et pas d'accord en disant que,
00:30:15les gens ne savent pas,
00:30:16je ne parle pas évidemment,
00:30:17ils n'ont peut-être pas la coïncidence de tout,
00:30:19mais quand même,
00:30:20qu'est-ce qu'ils ont eu,
00:30:21regardez depuis quatre ans,
00:30:23et même depuis avant,
00:30:24quelle est,
00:30:25je ne dis même pas,
00:30:26vous parlez d'identité,
00:30:27moi je dis de l'espoir,
00:30:28quelles sont les perspectives,
00:30:29sur quoi on va aller,
00:30:31l'ascension sociale est en panne,
00:30:33nos enfants vont vivre,
00:30:34on le dit depuis des années,
00:30:35c'est d'une banalité de base,
00:30:36moins bien que nous,
00:30:37etc.
00:30:39C'est-à-dire,
00:30:40à partir du moment,
00:30:41vous n'ouvrez que les portes du désespoir,
00:30:43ou en tout cas,
00:30:44de oui,
00:30:45on va se débrouiller,
00:30:46et qu'est-ce que ça fait,
00:30:47ça fait,
00:30:48écoutez,
00:30:49moi la politique,
00:30:50aucun intérêt,
00:30:51et là,
00:30:52ils ont senti,
00:30:53que quelque chose bougeait,
00:30:54et ils avaient envie d'y aller,
00:30:55mais résultat des courses,
00:30:56Macron,
00:30:57il a toutes les clés,
00:30:58il est maître des horloges,
00:30:59par exemple,
00:31:00moi je peux encore démissionner,
00:31:01je provoque des prises anciennes,
00:31:02pendant un an,
00:31:03en tout cas,
00:31:04il ne peut plus dissoudre,
00:31:05mais il peut démissionner,
00:31:06il peut,
00:31:07mais il peut,
00:31:08et si ça ne se passe pas,
00:31:09si ça ne se passe pas,
00:31:10si ça,
00:31:11non, non,
00:31:12mais,
00:31:13moi je donne les choix,
00:31:14pas du tout,
00:31:15mais l'article 16,
00:31:16il peut l'utiliser,
00:31:17si ça va très mal en France,
00:31:18moi je disais,
00:31:19à la palette,
00:31:20c'est encore différent ça,
00:31:21c'est,
00:31:22très différent,
00:31:23il s'arrange,
00:31:24il s'arrange les pleins pouvoirs,
00:31:25absolument,
00:31:26ce que je veux dire,
00:31:27c'est que la palette des choix de Macron,
00:31:28est très intéressante,
00:31:29et n'oubliez jamais,
00:31:30j'ai relu Horace de Corneille,
00:31:31si tu mets Rome,
00:31:32France,
00:31:33à la place de Rome,
00:31:34c'est,
00:31:35France,
00:31:36unigogé de mon ressentiment, voir le dernier Français à son dernier soupir,
00:31:41seul en être à la cause et mourir de plaisir.
00:31:44C'est ça, c'est ça, ils kiffent, ils kiffent, ils kiffent Jérémy.
00:31:50– Pour aller dans le sens d'André, en effet, je pense que le problème
00:31:53des gouvernants et des dirigeants français depuis maintenant 40 ans,
00:31:57c'est qu'en fait on a un personnel politique qui ne pense plus
00:32:00à la prochaine génération, qui n'a plus une vision à long terme
00:32:03mais simplement une vision électorale de petit secrétaire
00:32:06en fait qui doit gérer l'instant présent, qui doit gérer le pays
00:32:10en termes de gestionnaire et c'est ça le problème,
00:32:12c'est-à-dire qu'Emmanuel Macron a fait ses calculs politiques,
00:32:15s'associe au pire de l'extrême-gauche pour faire barrage,
00:32:18s'il avait le sens du pays, le sens de la responsabilité, du devoir
00:32:23et qu'il avait une vision à long terme de ce qu'est la France,
00:32:26jamais il n'aurait fait alliance avec le pire de l'extrémisme politique,
00:32:30de l'anarchisme, de ces militants d'extrême-gauche.
00:32:32– Mais moi je pense qu'il s'attendait à ce que ce soit Barzella qui soit…
00:32:34– Mais il a accepté, je rappelle quand même que le parti présidentiel
00:32:39s'est désisté face à des candidats qui sont fichés,
00:32:43à des candidats qui sont violents, à des candidats qui sont en fait fascistes,
00:32:47de Raphaël Arnault.
00:32:48– Ah par chez nous ils sont vraiment…
00:32:50– La balle dans la tête, la balle dans la tête.
00:32:52– Exactement, qui a menacé, dans le cas d'Escordi,
00:32:54la présidente du collectif némésiste d'une balle dans la tête.
00:32:56– Exactement, c'est-à-dire que ces gens sont fascistes,
00:32:59on parle de barrage au fascisme,
00:33:01mais le fascisme aujourd'hui il est à l'extrême-gauche,
00:33:03qui légitime la violence, qui refuse le résultat des urnes,
00:33:06qui en fait veut le chaos dans la société, c'est la gauche.
00:33:11– C'est surtout le fascisme, c'est Macron.
00:33:13– Sur les méthodes violentes, les militants sont à l'extrême-gauche,
00:33:16les militants macronistes ne sont pas violents.
00:33:18– Les Gilets jaunes par exemple.
00:33:20– Là on parle en termes de pouvoir, moi je parle en termes de militants
00:33:23et en termes de vision et d'idéologie politique,
00:33:26le fascisme aujourd'hui a proprement parlé,
00:33:27c'est-à-dire la violence au lieu de la politique et de la démocratie,
00:33:30il est à l'extrême-gauche et Emmanuel Macron a accepté de se désister.
00:33:33– Et c'est un affront républicain.
00:33:34– Mais c'est une honte en fait, c'est un front de la honte.
00:33:38– Moi je crois qu'il ne faut quand même pas nier l'ancrage
00:33:44de la répétition des schémas et de l'ancrage des images
00:33:47qui est dans l'esprit des Français,
00:33:50et puis surtout il y a quand même une donnée hyper importante,
00:33:53c'est ce que j'appelle moi la médiacratie,
00:33:56qui a œuvré pendant toutes ces élections,
00:33:58qui a complètement kidnappé le débat pour les Européennes,
00:34:02parce qu'on a tout parlé sauf d'Europe,
00:34:04et qui pour les législatives a ressorti les vieilles ficelles
00:34:07de gauche-droite, fascisme, on avait en fait les islamistes
00:34:11contre les antisémites, enfin c'était juste n'importe quoi,
00:34:15et puis excusez-moi, j'ai peut-être pas…
00:34:17– Surtout que l'antisémitisme il est plutôt du côté de la France insoumise.
00:34:19– De la France insoumise, tout à fait.
00:34:20– Nous le ferons populaire.
00:34:21– Et puis on en arrive du coup à des aberrations
00:34:23où des gens qui détestaient Elisabeth Borne
00:34:28ont réélu Miss 49.3, donc voilà, mais il faut aussi quand même ne pas nier,
00:34:32peut-être qu'on en parlera davantage au deuxième débat,
00:34:35que le Rassemblement national a été très mauvais
00:34:38pendant la deuxième partie de la campagne,
00:34:40je veux dire à un moment donné…
00:34:42– On va en parler, ce sera l'objet du second débat.
00:34:44– Bon alors je ne dis plus rien, je m'arrête.
00:34:46– Non mais est-ce que vous pensez que cette coalition…
00:34:48Non mais garde tes arguments pour tout à l'heure,
00:34:51cette coalition, est-ce qu'elle a vocation selon toi à se maintenir Romain ?
00:34:55– Cette coalition ?
00:34:56Elle vient de nous le dire, mais non je ne pense pas en fait
00:34:57à ce qu'on se rende compte s'il n'y a que des gros blocs
00:34:59qui ont été vendus aux Français et puis après en interne
00:35:01on voit déjà des distorsions qui sont en train de se faire.
00:35:03Effectivement là où Eliphile s'était unie au PS,
00:35:06d'ailleurs c'est marrant, c'est drôle que vous parliez de médiacratie,
00:35:12parce qu'en fait on se rend compte qu'il y a une lame de fond
00:35:15de qui détient les manettes du médiatico-politico-culturel.
00:35:18Je dois vous rappeler que Glucksmann est le conjoint de Léa Salamé
00:35:22qui a pignon sur rue sur BFM, lui est candidat PS tête d'acquis.
00:35:25– Sur France 2 maintenant.
00:35:26– France 2 pardon, maintenant, il n'empêche que c'est une grande figure médiatique très connue
00:35:30et ce n'est pas la première, il faut se rappeler de ce qui est avec Anne Sinclair,
00:35:33il y en a eu plein, Arnaud Montebourg, enfin voilà.
00:35:34– Mais Anne Sinclair avait eu l'honnêteté de partir pendant chaque élection.
00:35:38– Alors ça arrive souvent déjà et parfois quand ils sont sur le service public aussi
00:35:41ils ont une petite encore touche d'honnêteté à ce niveau-là.
00:35:44Mais en tout cas il n'empêche que c'est un écosystème qui se fréquente,
00:35:47qui se connaît avec différentes nuances de gauche effectivement,
00:35:50mais en tout cas qui partage une certaine vision de la France
00:35:52que n'a peut-être pas encore la droite, mais on en parlera peut-être dans le deuxième débat
00:35:55et peut-être que c'est ce qui justifie aussi le résultat du côté RN.
00:35:59Mais en tout cas il n'empêche que oui, aujourd'hui va se constituer un bloc
00:36:03et c'est là où Macron a été très fort parce que tout le monde s'attendait
00:36:05après le résultat des européennes et du premier tour à ce qu'il se fasse balayer
00:36:10et une fois de plus il inverse tous les rapports de force
00:36:13et c'est lui qui ressort comme un vainqueur en réalité.
00:36:17Parce que quand on voit, j'en rappelle, c'est Écolo, LFI, PS
00:36:21et je crois que c'était à peu près, 3 parties de gauche, NPA aussi, communistes pardon.
00:36:27Donc 4 parties face à Ensemble qui est en fait le bloc centriste
00:36:31mais qui est uni inconditionnellement, ce qui est beaucoup moins gauche.
00:36:34Donc finalement le noyau dur il se situe au centre.
00:36:38Donc il va aller chercher les LR centristes compatibles,
00:36:41la gauche donc PS aussi compatible républicaine
00:36:44– Et puis hop, il se fait une nouvelle majorité en réalité.
00:36:48– Vous pensez qu'il va nommer un Premier Ministre du Nouveau Front Populaire ?
00:36:51– Non, il va nommer, je pense qu'Atal va rester au Manche qu'à la rentrée
00:36:56et que par contre il nommera peut-être de la coalition NFP mais PS plutôt.
00:37:00C'est-à-dire le bloc centriste, les mêmes qui dirigent la France depuis 40 ans.
00:37:02– Genre Olivier Faure par exemple ?
00:37:03– Oui Olivier Faure, François Hollande, peu importe,
00:37:05ça fait 40 ans que c'est les mêmes et ce sera toujours les mêmes.
00:37:08Et sur le côté médiatique, il y a quand même, il faut être honnête,
00:37:11une droitisation un petit peu des médias, on voit qu'il y a ces news.
00:37:15– À part ces news ? – Oui, à part ces news, mais quand même.
00:37:17Voilà, il y a 10 ans ça n'existait pas du tout.
00:37:20– Et Sud Radio ? – Et Sud Radio, il y a 10 ans on n'avait pas ça du tout.
00:37:22Là on a quand même un petit peu une tendance, il y a un peu plus de pluralisme.
00:37:27Mais d'ailleurs ça dérange énormément de services publics,
00:37:29il y a beaucoup de gens et de personnalités à gauche qui appellent à interdire ces news.
00:37:33Donc ces gens qui se pavanent en parlant de démocratie, de liberté d'expression,
00:37:38– Exactement, ils parlent de liberté d'expression,
00:37:42mais en fait ces gens sont pour la censure.
00:37:44– André, tu en as d'ailleurs été pas mal victime de cette censure toi,
00:37:48enfin tu as reçu pas mal de pressions de l'ARCOM.
00:37:50– Oui, j'en ai eu, ça fait partie du folklore, enfin du jeu je dirais.
00:37:56Mais encore une fois, si vous pensez ce que vous pensez,
00:37:59je veux dire, peut-être qu'on sera démocrate en 2100, et encore 2100 ou 2150,
00:38:05parce que le problème, on le sait, et c'est pas nouveau…
00:38:08– On ne peut pas sortir de système.
00:38:10– Attends, on peut sortir des systèmes, mais on sortira par l'extérieur de la France,
00:38:14et pas par l'intérieur, moi c'est ma conviction profonde.
00:38:17Encore une fois, c'est-à-dire que si on ne comprend pas ce qui se passe à l'extérieur,
00:38:22je vais vous dire, vous parlez de ça, qu'est-ce qui se passe ?
00:38:25Nous n'avons pas d'hommes d'État qui défendent leur peuple, c'est clair.
00:38:28Nous n'avons pas de Trump, nous n'avons pas de Poutine, on l'aime ou on ne l'aime pas,
00:38:32nous n'avons pas d'Orban, nous n'avons pas de gens comme ça, voilà.
00:38:36Tout le reste, l'identité est comme ça, c'est sympathique.
00:38:40Non mais attendez, laissez-moi finir.
00:38:41– De Gaulle, Saint-Jean d'Arc, ça m'est arrivé.
00:38:43– De Gaulle, Saint-Jean d'Arc, ça m'est arrivé, pardon, c'est le mal.
00:38:46– Non mais aujourd'hui, je parle d'aujourd'hui, moi je ne parle pas dans 50 ans.
00:38:49Aujourd'hui c'est qui ?
00:38:50– Ça y est, les anciens.
00:38:51– Qui vous avez, qui représente ça ? Personne.
00:38:53Donc parlons d'aujourd'hui.
00:38:54– Oui, je suis d'accord.
00:38:55– Donc à partir de ce moment-là…
00:38:56– Ce n'est pas Marine Le Pen pour toi ?
00:38:57– Quoi ?
00:38:59– Marine Le Pen, je ne vois pas, honnêtement.
00:39:03– Ce n'est pas Jordan Bardella ?
00:39:05– Je ne sais pas.
00:39:06Je ne sens pas, en tout cas, je vais te dire par rapport à ça,
00:39:09moi j'ai été très frappé, et même quand j'étais à Arras avec Florian Philippot,
00:39:16moi j'ai été très frappé, mais c'est intéressant quand même Myriam,
00:39:19au-delà des bâtiments.
00:39:20– Mais je rigole.
00:39:21– Il dit, je suis pour le Free Cite, mais je présente aux élections européennes.
00:39:25Attendez, c'est ça où ça ne va pas.
00:39:28On n'a pas encore compris.
00:39:29Je lui ai dit, fais une campagne, formidablement, contre ces élections européennes,
00:39:33pas contre ces élections européennes, contre ce Conseil.
00:39:36N'oubliez pas ce qu'il s'est passé en Europe,
00:39:38parce que même si les gens ne le voient pas,
00:39:39il s'est passé quelque chose de criminel,
00:39:42et je vais vous dire ce qu'il s'est passé de criminel.
00:39:43Quand il y a eu un amendement qui a demandé que soient transparents
00:39:47les contrats de la Commission européenne avec Pfizer,
00:39:50ils ont fait voter le Parlement européen, on ne sait pas à quoi il sert,
00:39:53on s'est dit, il va servir à quelque chose.
00:39:55Qui ne veut pas demander la transparence ?
00:39:56Que vous soyez de gauche, de droite, du centre, d'en haut, d'en bas.
00:39:59Les deux tiers, les deux tiers du Parlement européen
00:40:02ont voté contre la transparence des contrats.
00:40:04Quand vous achetez un appartement, une voiture, tout ça,
00:40:06vous savez savoir ce qu'il y a dans le contrat.
00:40:08Là, rien.
00:40:08Et jusqu'à présent, à aujourd'hui, vous ne connaissez pas
00:40:11l'intégralité des contrats entre la Commission européenne…
00:40:15– Et Ursula von der Leyen a été…
00:40:16– Voilà, Ursula von der Leyen a été reconduite.
00:40:19Alors de quoi on parle ?
00:40:21– Mais parce que c'est les mêmes personnes qui dirigent.
00:40:23– Et bien alors, comment on fait pour les virer ?
00:40:25– Eh bien, il faudrait…
00:40:26– Je raconte une question.
00:40:27– Si on voulait que vous…
00:40:29– En même temps, pardon, mais Fared, en Grande-Bretagne,
00:40:34il était bien député européen avant d'en sortir.
00:40:36– D'ailleurs, c'était la stratégie.
00:40:38– Ah oui ?
00:40:38– Eh bien, garanté, tu disais qu'il n'aurait pas dû être candidat,
00:40:41c'est ça, si j'ai bien compris.
00:40:42– Non, mais pardon, c'est pas ça.
00:40:43Lui, c'est-à-dire qu'il savait, la chose, c'est de l'intérieur.
00:40:48Il fallait le faire, mais il ne pouvait pas exposer de l'intérieur.
00:40:50Il pouvait lui dire, je vais au Parlement européen pour essayer de l'exposer.
00:40:53Bullshit !
00:40:54Il avait dit aux Français, écoutez, ce Parlement n'est pas une farce telle qu'il existe.
00:40:59– Ah, c'est ce qu'il a dit.
00:41:00– Oui, mais il ne fallait pas se présenter,
00:41:03il fallait dire, je fais campagne pour le boycott.
00:41:05Je vous assure qu'il aurait été autrement écouté.
00:41:07Je crois, mais enfin, ça c'est une autre chose, mais bon.
00:41:10– Anaïs, on ne t'a pas beaucoup entendu, comment tu as réagi, toi, le soir-là,
00:41:13du dimanche, où tu as vu, un peu comme en 80, on voyait Mitterrand apparaître,
00:41:17on a tous vu, Nouveau Front Populaire, tu étais toute jeune aussi,
00:41:22ça a été quoi, ça a été des larmes, ça a été un choc ?
00:41:25– En toute honnêteté, oui, j'ai versé une petite larme,
00:41:28mais après, quand je me suis rendue compte du vrai détail de ce qui s'était passé,
00:41:31ça allait mieux, je me suis recentrée.
00:41:34Mais j'étais dans une soirée électorale,
00:41:35et c'est vrai que j'ai vu beaucoup de réactions très différentes.
00:41:39J'ai vu de l'énervement, d'être stressée avec moi,
00:41:41et des gens qui étaient juste passifs, et de se dire, j'ai envie de partir.
00:41:45J'ai entendu, j'ai envie de partir.
00:41:47Mais maintenant, avec du recul, et avec des députés qui ont été élus,
00:41:50c'est vrai que c'est rassurant quand même de se dire qu'il y en a certains
00:41:52qui sont solides et qui vont représenter nos valeurs et nos convictions
00:41:55à l'Assemblée Nationale, malgré tout.
00:41:57– Et la violence de ces partisans, on les a vus sur la place de la République,
00:42:01je ne sais pas si tu as vu… – Ce n'est pas étonnant.
00:42:02– C'est incroyable.
00:42:03– Si Jean-Marc, s'il perd, il casse tout, et s'il gagne, il casse tout.
00:42:06Tous tes prétextes, en fait, pour tout casser, c'est…
00:42:09Non, pas du tout.
00:42:11C'est-à-dire qu'en fait, pour eux, il n'y a pas de…
00:42:15Ils ne font pas ça pour des raisons politiques ou quoi,
00:42:17c'est simplement, nous sommes là pour tout casser,
00:42:19nous aimons la violence, nous aimons la guérilla, nous aimons tout ça.
00:42:23Et donc, en effet, hier, ils ont gagné, ils étaient soulagés,
00:42:25ils ont souillé, encore une fois, la place de la République,
00:42:27ils se sont attaqués aux policiers, mais encore une fois, ça ne me choque pas.
00:42:29Ces gens sont aujourd'hui les fascistes, ces gens sont les gens violents
00:42:33qui légitiment la violence, qui refusent les institutions,
00:42:36qui veulent faire tomber, etc.
00:42:38Donc, ce n'est pas étonnant, si vous voulez.
00:42:40Le problème, c'est qu'on a aujourd'hui des gens à l'Assemblée Nationale
00:42:43qui représentent ces gens-là, et moi, c'est ça qui m'inquiète.
00:42:45C'est-à-dire qu'il y a des gens à l'Assemblée Nationale
00:42:47qui les défendent, qui les légitiment et qui disent que c'est formidable
00:42:49et que c'est ça la solution.
00:42:50Non, ce n'est pas ça la solution.
00:42:52– Et moi, vous me faites un peu tous se marrer aussi, si je sais,
00:42:54un peu pour être provocateur, parce qu'on disait Macron, Macron, Macron,
00:42:57mais finalement, le score d'ensemble, il n'est pas si mauvais que ça.
00:43:00Je suis désolé André, il est…
00:43:02– Attendez, moi, je voudrais répondre, juste.
00:43:04Le problème, je suis d'accord avec vous, mais le problème grave,
00:43:08que ce soit Macron ou la droite ou tout ça, où est l'autorité ?
00:43:11Où est l'autorité ?
00:43:12Quand vous dites, ah ben, ils cassent, ah, ils cassent, ça va,
00:43:14et on arrive le lendemain, Darmanin et compagnie,
00:43:17ah, je condamne fermement cette agression, ah, ça ne se reproduira pas.
00:43:21Mais qu'est-ce que c'est que ces couilles molles ?
00:43:23Pardon, non, mais je veux dire, ça va ?
00:43:26Où est l'autorité ? Il est là, le problème.
00:43:28Tout le reste, c'est du bullshit.
00:43:30Attendez, comment on accepte ?
00:43:31Moi, j'ai écouté hier Naïb Boukhele, je ne dis pas que c'est ça qu'il faut,
00:43:34le président du Salvador.
00:43:36Vous savez ce qui s'est passé au Salvador, il y a 5 ans ?
00:43:38– C'est radical.
00:43:39– Le narcotrafiquant, moi, j'étais au Salvador,
00:43:41vous ne sortiez pas à 20h de l'hôtel,
00:43:43parce que vous avez un narcotrafiquant qui dirigeait la ville du Salvador,
00:43:46l'Amérique du Sud, c'était hallucinant.
00:43:48Bon, qu'est-ce qu'il a fait ?
00:43:49Il a 10 000 narcotrafiquants, il les a mis pour 5 ans en prison, sans avocat.
00:43:55Évidemment, c'est au droit de l'homme, mais qu'est-ce que ça veut dire ?
00:43:58Mais c'est la dictature, c'est le fascisme, c'est Hitler plus Goebbels.
00:44:02Bon, en attendant, il a été réélu à 87% des voix.
00:44:05Et hier, qu'est-ce qu'il a fait ?
00:44:06Il a amené les représentants des commerçants et des artisans.
00:44:10Il a dit, attendez, vous avez doublé les prix, ça ne va pas du tout.
00:44:13Si vous ne doublez pas les prix,
00:44:14on va vous traiter comme les gangs de narcotrafiquants.
00:44:16Ne me dites pas qu'on ne peut pas avoir un peu d'autorité.
00:44:20Où est la colonne vertébrale ?
00:44:21– Mais parce que si nous, c'était traité de raciste…
00:44:23– Pardon ?
00:44:23– Si hier, la police était intervenue, ça aurait été la police raciste,
00:44:27la police ci, la police ça, mais je suis d'accord, mais je suis d'accord.
00:44:30Mais c'est ça le problème.
00:44:31– Mais je ne dis pas qu'il faut l'accepter,
00:44:33je dis justement qu'il faut arrêter avec ce racisme systémique,
00:44:36il faut arrêter avec ce camp-là,
00:44:38parce que c'est ça qui est en train de tuer la France.
00:44:39– Mais pourquoi ?
00:44:40Mais parce qu'on s'est laissé avoir par la repentance.
00:44:43Ah, c'est ma faute, c'est bon.
00:44:44Laurent Serré-Maher avec la discipline, il faut être témoin.
00:44:47– Mais je rappelle qu'on a l'armoire de l'intérieur.
00:44:49– Mais attends, pardon, j'aimerais quand même qu'on ait un moment
00:44:51où on peut rendre hommage quand même à ces grands hommes,
00:44:54Édouard Philippe, Jean-François Copé.
00:44:56Ah non, non, mais ces grands hommes qui, attend,
00:44:58non, non, qu'on dit qu'il y avait eu quand même,
00:45:01qu'ils étaient très heureux le soir, donc, de cette élection
00:45:06du Nouveau Front Populaire, qu'ils étaient très heureux
00:45:08parce que le barrage au Rassemblement National avait fonctionné.
00:45:12– Super, et on a ouvert les vannes de l'extrême-gauche
00:45:14et des gens violents, c'est magnétique.
00:45:15– C'est ça le programme, c'est ça la pauvreté du programme.
00:45:17– On a eu un ministre de l'intérieur, je rappelle, Christophe Castaner,
00:45:19qui avait accepté de mettre un genou à terre.
00:45:21Donc si vous voulez, quand vous avez le ministre
00:45:23qui est censé représenter l'autorité de l'État,
00:45:25qui accepte de s'agenouiller face à des théories qui sont racialistes,
00:45:28qui sont indigénistes et qui sont dans toute cette mouvance de la gauche,
00:45:31il ne faut pas s'étonner, évidemment, qu'après,
00:45:33il n'y ait plus de respect de l'État et qu'on ait des jeunes de banlieue
00:45:35qui viennent tout casser.
00:45:35En même temps, on a tendu le bâton pour se faire battre.
00:45:38– Sur Macron, Myriam, tu penses que sa démission,
00:45:41ça pourrait résoudre les choses ?
00:45:42– Pas du tout, il ne va jamais démissionner.
00:45:44De toute façon, je veux dire, ce n'est pas vraiment Macron qui est aux manettes.
00:45:47C'est ce qu'on appelle l'État profond, etc.
00:45:49Les oligarques qui sont au-dessus de lui.
00:45:52– Moi, j'aimerais juste quand même avoir une petite pensée
00:45:54pour Jean-Luc Mélenchon, excusez-moi.
00:45:56– C'est vrai.
00:45:56– Je suis désolée, hier, il nous a fait un grand discours,
00:45:59enfin, pas hier, il y a quelques jours, il nous a fait un grand discours
00:46:02pour nous dire qu'il allait appliquer le programme du Nouveau Front Populaire,
00:46:07les 1 600 euros de SMIC, la retraite à 62 ans.
00:46:09– Que ce serait non négociable.
00:46:10– Que ce serait non négociable, ils le voyaient déjà, Matignon.
00:46:14Et puis, Emmanuel Macron a gardé Gabriel Attal, en fait, rien ne change.
00:46:21Mais rien ne va changer, il ne faut pas croire que tout va être…
00:46:24– Ça se fissure un peu avec Ruffin, avec…
00:46:26– Moi, ça m'a fait exploser de rire quand j'ai vu le discours de Mélenchon.
00:46:30Je rappelle juste que Mélenchon, en fait, a juste 70 députés,
00:46:33le Rennes en a 140, donc il se voyait déjà à Matignon,
00:46:36tu n'as que 70 députés, en fait, donc tu ne gouverneras rien.
00:46:40Et les gens avec qui tu as fait alliance, en l'occurrence le PS et les écolos,
00:46:43iront chez Macron parce que la gamelle est meilleure.
00:46:45Donc, en fait, il a tout perdu, Mélenchon, et le seul grand gagnant, c'est Macron.
00:46:50– Et il y a aussi quand même des figures qui ont émergé quand même
00:46:54pendant ces législatives et aussi avec les européennes
00:46:56parce que nous avons maintenant une Marine Tondelier,
00:46:58sa veste verte qui cartonne.
00:47:00On a un M. Glucksmann qui est l'ami des despotes georgiens
00:47:05mais qui se fait passer pour l'homme de gauche ou grand cœur,
00:47:08qui auront certainement une place énorme dans les prochains jours.
00:47:13– Premier ministre Glucksmann, oui.
00:47:14– Bien sûr, donc voilà, ces gens-là ont émergé
00:47:17et évidemment qu'ils ne vont pas faire avec Jean-Luc Mélenchon.
00:47:20Moi, je suis désolée pour lui, mais il me fait presque de la peine
00:47:23parce qu'il était tout content hier, mais en fait, c'est un peu le dindon de la farce,
00:47:26c'est un peu le cocu de l'histoire, je trouve.
00:47:29– Mais moi, je n'aurais pas de la peine pour Mélenchon qui a retourné sa veste
00:47:31et qui a choisi de trahir les Français et de trahir ses propres convictions.
00:47:35– Oui, je suis empathique, c'est bien sûr ironique.
00:47:38Quand je dis que j'ai de la peine, je dis bien que c'est ironique.
00:47:41– L'homme soi-disant laïcard qui défendait une gauche, etc.,
00:47:44qui avait une certaine vision, en effet, économique de la société française
00:47:47et qui a choisi par pur clientélisme politique de lécher les babouches des islamistes
00:47:51et en fait de faire la cour aux pires intégristes
00:47:55et aux obscurantistes religieux pour obtenir des voix.
00:47:57– La cour, c'est très fort de dire la cour parce que Rima Hassan,
00:47:59il y a des rumeurs, si je peux me permettre.
00:48:01– Oui, bien sûr, mais voilà, en fait, Mélenchon a trahi son propre pays
00:48:06et son propre peuple, c'est un traître à la nation, Mélenchon.
00:48:07– Tu veux dire quoi par là ?
00:48:09– Il y a des rumeurs de rapprochement entre…
00:48:12Il y aurait des rumeurs de rapprochement entre M. Mélenchon et Rima Hassan.
00:48:17– Ça c'est la vie privée, Biryam, c'est la vie privée.
00:48:19– Oui, c'est la vie privée, mais c'est la vie privée où l'on informe les gens.
00:48:22Mais on est là pour informer les gens.
00:48:24– Est-ce que vous pensez qu'on va connaître, André,
00:48:26est-ce que tu penses qu'on va connaître un an d'instabilité
00:48:29avant de retourner dans les urnes ?
00:48:30Et d'ailleurs c'est même pas si sûr.
00:48:31– Et là on a connu quoi depuis quelques années ?
00:48:33À votre avis, on était à l'instabilité, la France apaisée,
00:48:36la douce France, cher pays de mon enfance, bercer le temps de l'insouciance.
00:48:41– Il y a celui qui a mis l'économie russe à genoux,
00:48:43qui a dit qu'on allait au droit, on allait au droit,
00:48:45à la créisse financière, je parle de Bruno Le Maire.
00:48:47– Mais son vote s'est dilaté, lui.
00:48:49– Oui, son vote s'est dilaté, oui.
00:48:50– Non, pour revenir sérieusement, c'est intéressant parce que se faire barrage,
00:48:54c'est vrai, parce que se faire barrage, c'est l'an imaginé au Lyon.
00:48:57Parce que le Rassemblement National, il monte à chaque élection quand même.
00:49:01On peut dire ce qu'on veut, on aime, on n'aime pas,
00:49:03mais je veux dire, ils étaient à 49, ils sont quand même,
00:49:05et vous avez très bien fait de rappeler ces chiffres,
00:49:08il a 10 millions de voix, ce qui n'est quand même pas négligeable.
00:49:12Donc c'est un peu la ligne à genoux, le front de verre.
00:49:14Et après, de l'autre côté, tu as les gens…
00:49:16– Oui, mais finalement, j'ai envie de dire, pour quel résultat au final,
00:49:1910 millions de Français qu'on met de côté et qui n'ont aucun…
00:49:22– Et qui seront plus enculés avant 2027.
00:49:24Mais parce que c'est là où il faut poser la vraie question
00:49:27de qui dirige quoi et de la démocratie et du système.
00:49:30Tant qu'on n'aura pas posé cette question de comment on vote,
00:49:34de quelle manière on vote, pourquoi ce scrutin…
00:49:36Parce que normalement, soyons un peu basiques,
00:49:39moi je considère, c'est peut-être que plus tu as de voix,
00:49:43plus tu vas avoir du siège, comme ça, je veux dire,
00:49:45c'est basique, c'est peut-être naïf, tout ça.
00:49:47Ah non, ah non, scrutin majoritaire à deux tours,
00:49:51c'est-à-dire le premier, tu fais, et le second, tu m'agouilles.
00:49:55Donc voilà, et tu m'agouilles de toutes les manières possibles.
00:49:59Et il faut reconnaître à Macron ce génie de la plasticité.
00:50:02Macron, il n'y a aucun problème, il sera gauche avec les gauches,
00:50:06droite avec les droites, il l'a dit d'ailleurs.
00:50:08Il est, c'est, je te dis, on avait parlé du transgenre historique.
00:50:11– Il y en a un qui est très plastique aussi, on n'en a pas parlé ce soir,
00:50:13c'est Bayrou, on annonce le retour possible de Bayrou.
00:50:17– Alors là, alors là, alors là,
00:50:19moi je rêve de Bayrou comme Premier ministre, pourquoi ?
00:50:23Et je vais être très, et vous allez m'excuser,
00:50:26je vais être très très très mal élevé,
00:50:28mais mon grand-père me disait,
00:50:29tu sais quel est le seul organe au centre, c'est le trou du cul.
00:50:33Donc les centristes pour moi, c'est ça,
00:50:36c'est pas de conviction, pas d'opportunisme, absolument total,
00:50:40je vais à gauche, je vais à droite, je vais où le vent m'emporte,
00:50:43et surtout où l'électoralisme m'emporte.
00:50:44Et quand vous parlez de Mélenchon, c'est très intéressant,
00:50:46parce que Mélenchon, il a été Mitterrandiste, comme vous savez, etc.
00:50:50– Il a participé à plein de gouvernements.
00:50:51– Mais la gauche a ceci, et puis il a écouté Mitterrand,
00:50:54il a fait son petit programme commun en deux semaines, c'est intéressant.
00:50:57Mitterrand, rappelez-vous comment il a plumé la voile à un communiste il y a 40 ans.
00:51:00– Il n'a jamais été un très haut poste Mitterrand,
00:51:02est-ce qu'il n'y a pas un peu de la frustration, il y a la psy là-dessous.
00:51:04– C'est un Jean Moulin avant, donc il a essayé d'exister, il existe,
00:51:09mais il a trouvé sa clientèle, comme vous le disiez, il a sa clientèle,
00:51:14il a son marché, il a regardé où sont les parts de marché,
00:51:17où c'est, moi je suis tête de gondole.
00:51:19– Ça veut dire que la démographie est déjà en train d'influer
00:51:21sur les nouvelles élections.
00:51:24– C'est clair, c'est clair, alors on ne peut pas dire ça.
00:51:28C'est-à-dire un vote idéologique au communautaire.
00:51:30– C'est-à-dire majoritairement musulmans et d'origine étrangère.
00:51:33– Et n'oubliez pas l'autre train, le wok et la cancel culture.
00:51:37Très important aussi chez les bobos, chez les bourgeois,
00:51:40chez les bourgeois de droite notamment, tu as une partie bobos,
00:51:43et chez les bourgeois de gauche, tu as une partie bobos,
00:51:46et tu as ces deux trains, alors que dans un État islamique,
00:51:49on sait comment sont traités les LGBT,
00:51:51mais quand je vois Queer for Palestine, je suis heureux.
00:51:54Là, tu as tout compris, Queer for Palestine, tout est clair.
00:52:00Ça me fait penser, cette alliance entre le wokisme et Queer for Palestine
00:52:04et les pires islamistes, à ce qui s'est passé pendant la révolution iranienne.
00:52:07Pendant la révolution iranienne, pour faire tomber le chat,
00:52:09les communistes et les islamistes se sont alliés,
00:52:11et puis une fois qu'ils sont arrivés au pouvoir,
00:52:13les islamistes, la première chose qu'ils ont fait,
00:52:14c'est couper la tête des communistes.
00:52:15Et bien c'est exactement ce qui arrivera au wok, à Sandrine Rousseau,
00:52:19à Mélenchon, aux Queer for Palestine, aux LGBT, etc.
00:52:22C'est-à-dire qu'aujourd'hui, ils s'allient aux islamistes
00:52:24pour faire tomber l'homme blanc occidental,
00:52:26le terrible homme blanc occidental,
00:52:27qui a priori ne veut pas jeter les homosexuels du 6ème étage.
00:52:31Et par contre, une fois que les islamistes partent le poids de la démographie,
00:52:34parce que c'est le pari de Mélenchon, la démographie,
00:52:36et l'influence de l'islam politique qui grandit en France et en Europe,
00:52:40une fois que ces gens seront majoritaires et qu'ils arriveront au pouvoir,
00:52:42la première chose qu'ils feront, c'est de voiler Sandrine Rousseau
00:52:45et de jeter du 6ème étage les Queer for Palestine.
00:52:47– Ce serait une bonne chose.
00:52:48Voiler Sandrine Rousseau.
00:52:49– Oui, on précise bien.
00:52:51– Oui, oui.
00:52:51– Voiler Sandrine Rousseau.
00:52:53– Je ne dis pas le reste.
00:52:55– Non, non, non.
00:52:56– Comment vous expliquer d'ailleurs au passage que l'accusation,
00:52:58les accusations d'antisémitisme,
00:53:00elles n'aient pas porté leurs fruits à l'égard de la France insoumise
00:53:06ou de ce nouveau Front populaire ?
00:53:07C'est quand même, encore une fois, le Rassemblement National
00:53:11qui a, on va dire, agrégé sur lui, vraiment, les accusations de diable.
00:53:16– C'est le boutonnement de l'histoire.
00:53:18Il y a 40 ans, on disait Rassemblement National va finir, cesse.
00:53:21Et puis aujourd'hui, ce n'est pas par hasard que Klarsfeld, père et fils,
00:53:24ont dit qu'entre LFI et le Rassemblement National,
00:53:26ils vont trahir Rassemblement National.
00:53:28C'est intéressant de voir ça, parce que, voilà.
00:53:30Et puis tu as les autres, CRIF et compagnie.
00:53:32– Putain, et tous les appels des artistes aussi, toutes ces pétitions.
00:53:36– Alors moi, j'adore un truc des artistes, quand même.
00:53:39Ça peut s'en tirer de l'artiste.
00:53:41– Il y a la bataille culturelle.
00:53:42– On revient à la bataille culturelle, les artistes, les influenceurs, les médias.
00:53:45– Oui, mais la bataille culturelle, elle n'est pas culturelle, elle est économique.
00:53:48– Non, mais ça, c'est une conséquence.
00:53:49– Les artistes, tu disais quoi ?
00:53:50– Les artistes, j'adore.
00:53:51Ils disent, ouais, c'est dégueulasse la préférence nationale, c'est fasciste.
00:53:55Sauf pour eux et pour leurs films.
00:53:56– Exactement.
00:53:57– Non, mais c'est culturel.
00:53:58– Les enfants, à nous, la bonne soupe.
00:54:00– L'exception culturelle, exactement, qui défendent la Union Européenne.
00:54:02C'est le seul protectionnisme qui doit exister, selon eux.
00:54:05C'est drôle.
00:54:06Faites ce que je dis, faites pas ce que je fais, quoi.
00:54:08– Le quota d'une Française, de chanson française et compagnie.
00:54:10– C'est le seul protectionnisme qui existe, en fait.
00:54:12– Tout d'abord, en plus, c'est de la propagande politique.
00:54:14C'est-à-dire qu'en plus, on les finance avec l'argent des Français,
00:54:16exactement comme le service public.
00:54:18C'est de l'idéologie, de l'idéologie, de l'idéologie.
00:54:20Écoute, je pense que ces gens devraient se démerder tous seuls
00:54:23et peut-être qu'ils arrêteraient de faire de la propagande.
00:54:24– Malheureusement, la majorité des Français n'en a pas conscience de ça,
00:54:27n'est pas au courant de tout ça.
00:54:29Et du coup, quand vous avez un artiste qui parle,
00:54:31vous êtes dans le groupe, le camp du bien.
00:54:35On a du mal, en fait, on a besoin de faire partie d'un groupe.
00:54:39Et les médias ont tellement rabâché que le Rassemblement national
00:54:44c'était le 3ème Reich, que forcément, vous avez presque honte.
00:54:48– Mais ça a marché encore.
00:54:49– Et ça a marché, alors pas autant qu'avant, on est d'accord.
00:54:52Mais c'est très ancré encore.
00:54:53– Mais ça a encore marché.
00:54:54– Mais pourquoi ça marche ?
00:54:55– Le plafond de verre, il a eu un raccord en béton.
00:54:57– Non, ils ont raccommodé le plafond de verre.
00:54:59Il est en train de s'ébrécher.
00:55:00Et là, ils ont amené des gens pour bien coller une chape de béton.
00:55:03Macron est génial là-dessus.
00:55:04C'est un ingénieur, c'est un bâtisseur.
00:55:06– Faut pas refaire bâtisseur.
00:55:08– Non, la chose qui est passionnante dans cette histoire,
00:55:11pourquoi ce qu'on appelle la droite, ou ce que l'appellent les souverainistes,
00:55:18n'ont pas été capables, jusqu'ici, de créer un discours et un narratif
00:55:23aussi fort que celui qu'a créé la gauche ?
00:55:25Pourquoi ? Il a le problème. Pourquoi ?
00:55:28– Parce qu'ils ont les clés de la culture, des médias
00:55:30et de tous les leviers d'influence dans l'opinion publique.
00:55:32Il faut une nouvelle opinion publique.
00:55:33– Oui, mais aujourd'hui, vous avez, comme disait Eric, les alternatifs.
00:55:37Vous avez Internet, vous avez les réseaux.
00:55:39– Oui, mais ça ne compte pas autant.
00:55:41Je sais qu'on parle beaucoup des médias de Bolloré, etc.
00:55:47Mais c'est bien quand on regarde, en un soir, TF1, le journal de TF1
00:55:54et de France 2, les 20h, font les audiences d'une semaine de ces news.
00:55:58D'ailleurs, quand on les regarde, on a l'impression d'être dans un monde parallèle.
00:56:03– Myriam, ce qu'on vous dit, ok, on est tout à fait d'accord.
00:56:08Expliquez-moi comment, malgré ce bombardement,
00:56:11cet extraordinaire bombardement qui dure depuis 40 à 50 ans et plus,
00:56:14pourquoi le RN arrive à faire 10 millions de voix ?
00:56:17Il aurait dû faire 2 millions, même pas 2 millions, 500 000.
00:56:20– Parce qu'il y a le réel reclat au visage en fait.
00:56:22– Et violer tous les jours que tu fais le journal.
00:56:24– Le réel reclat au visage des Français qui se prennent de plein fouet l'insécurité,
00:56:28qui se prennent de plein fouet la rue en fait.
00:56:30Juste la rue, vous descendez de chez vous, vous ne reconnaissez plus votre pays.
00:56:33Là, en effet, le 20h, ça ne marche plus quoi en fait.
00:56:35– Tu sais ce que disait Jamel Debbouze ?
00:56:38Tu sais ce que c'est qu'un Front National ?
00:56:43– Non. – Debbouze, oui.
00:56:44– Il disait, c'est un communiste qui s'est violé 3 fois sa voiture.
00:56:48– Basta. – Voilà.
00:56:49– Allez, ce sera le mot de la fin pour ce premier débat.
00:56:51On termine avec les caricatures d'Ignace qu'on peut applaudir bien fort.
00:56:56– Applaudissements.
00:56:59– Découpage des circonscriptions, ça permet de censurer le peuple
00:57:03au profit de la République.
00:57:04Quelle est pour toi, mon cher André ?
00:57:06Et enfin, les gauchistes se révoltent contre les résultats.
00:57:11Pas du tout, ils célèbrent leur victoire.
00:57:13Voilà, on peut un peu dire bien fort.
00:57:15On enchaîne tout de suite avec le second débat.
00:57:17Et là, on va pouvoir parler du Rassemblement National.
00:57:19À tout de suite.
00:57:20« Peut-on croire que le RN prendra un jour le pouvoir ?
00:57:28Qu'est-ce que cela dit de la démocratie et de la démographie française ?
00:57:34Emmanuel Macron, a-t-il réussi son pari ? »
00:57:37– Générique
00:57:40– Voilà, alors cette fois-ci, on va en parler du Rassemblement National,
00:57:47ma chère Myriam, qui va pouvoir nous dire tout ce que tu as sur le cœur.
00:57:51Mais avant cela, j'aimerais d'ailleurs qu'on le rappelle,
00:57:53parce que peut-être qu'ici, dans l'audience,
00:57:55il y a beaucoup de jeunes qui ne le savent peut-être pas.
00:57:57Nous avons quand même avec nous la seule personne,
00:57:59le seul journaliste français qui avait interviewé Donald Trump
00:58:02avant qu'il ne devienne président lors de ce mandat, il y a 8 ans.
00:58:08Et pourquoi je te dis ça ?
00:58:09Parce qu'à l'époque, tous les sondages s'étaient plantés.
00:58:13Et là, ce qu'on oublie de dire, parce qu'aux Européennes,
00:58:16pour connaître, là, ils avaient plutôt un sans-faute.
00:58:18Mais là, on peut dire quand même que c'est à nouveau
00:58:21une défaite magistrale des sondages.
00:58:23Ils se sont royalement plantés.
00:58:25– Ou alors, ou alors.
00:58:27Allez, là, on va faire un peu de complotisme.
00:58:30Non mais c'était formidable, parce que pendant trois semaines,
00:58:33c'était, le Rassemblement national va avoir la majorité absolue.
00:58:37Oui, il est au bord.
00:58:39Et là, c'est formidable.
00:58:40Tu crées dans les familles une espèce de frisson.
00:58:44Comment ?
00:58:45Ça va être ça.
00:58:46Et vraiment, ça a joué.
00:58:47Je ne dis pas qu'ils l'ont fait exprès.
00:58:49Je dis qu'on s'attendait à ce que, etc.
00:58:51Bon, alors c'est peut-être possible à l'époque.
00:58:54Mais ça a joué un rôle émotionnel formidable.
00:58:57Alors, rappelle-toi, c'était non pas Sarane.
00:59:01C'est-à-dire qu'ils se sont tous retrouvés…
00:59:03– C'est juste des rappeurs.
00:59:04– Non mais c'est sympathique, petit…
00:59:07Allez, j'allais dire rigolo, mais c'est pas…
00:59:09Ils se sont retrouvés républicains et espagnols.
00:59:12Ils se sont retrouvés incitants français.
00:59:13– Ah bah Naïf, il faut te faire réagir là,
00:59:15parce que tu as des origines espagnoles, je crois.
00:59:16– Oui, tout à fait.
00:59:17Ça m'a bien fait réagir le clip de neuf longues minutes
00:59:20d'incitation à la haine, d'incitation au viol quasiment.
00:59:23– Incroyable les paroles de ce clip.
00:59:25– C'est une catastrophe.
00:59:26Surtout qu'en fait, on voit qu'à ce moment-là,
00:59:27les Sandrine Rousseau, silence radio.
00:59:29C'est vraiment le féminisme à géométrie variable,
00:59:33comme d'habitude, de toute façon,
00:59:34c'est l'extrême-gauche par excellence.
00:59:35– On s'est félicité du rattachement de DSK à sa candidature.
00:59:39Donc j'ai envie de vous dire…
00:59:40– Et quand on parle de rattachement DSK,
00:59:42c'est toujours intéressant.
00:59:44À quoi DSK se rattache ? C'est toujours intéressant.
00:59:46– Mais il faut rappeler qu'un des rappeurs de ce clip,
00:59:49non pas Sarane quand même, avait notamment appelé
00:59:53à brûler le loco de Charlie Hebdo,
00:59:54avait tenu des propos antisémites, homophobes,
00:59:57en disant, j'assume être homophobe.
00:59:59C'est-à-dire que cet homme est l'inverse du wauquisme, etc.
01:00:02Mais il est adoubé par la gauche, au nom encore une fois,
01:00:04de flatter un certain électorat qui se reconnaît
01:00:07dans cette vision de l'islam politique.
01:00:08Donc finalement, la boucle est bouclée, j'ai envie de dire.
01:00:11– Ça aurait été pris violemment à Laurent Ruquier.
01:00:13– C'était une folle, je ne sais pas quoi.
01:00:16Voilà, il avait dit…
01:00:17Mais là, Laurent Ruquier, ça passe, il vote pour lui,
01:00:19parce qu'il faut faire barrage du Rassemblement national.
01:00:21Donc il préfère voter pour quelqu'un
01:00:22qui pense qu'il faut le jeter du 6ème étage
01:00:24que pour le Rassemblement national.
01:00:26C'est ça, aujourd'hui, la logique de la gauche,
01:00:28qui finira pendue sur la place publique, malheureusement.
01:00:31– On n'espère pas, quand même, on n'espère pas.
01:00:34– Pour revenir à ce système politico-médiatique,
01:00:37tu pensais qu'il allait être quand même capable
01:00:39de se mettre à ce point-là en mouvement pour…
01:00:43– Mais bien sûr, parce qu'on oublie de dire
01:00:45comment marche le système.
01:00:47Le système est tenu entièrement par 8 oligarques.
01:00:50Il y a des oligarques en France, on va l'appeler comme on veut.
01:00:54Tout le système, à part, effectivement,
01:00:56le service public qui est tenu par le gouvernement
01:00:59et payé par nos impôts, ne l'oublions jamais,
01:01:02et on voit la diversité du service public, c'est magnifique.
01:01:05Moi, j'ai demandé un jour à quelqu'un,
01:01:06rappelez-vous, récemment, c'était formidable,
01:01:09je rappelle deux mots, l'un du D. R. Finernot,
01:01:11président de France Télévisions,
01:01:12et l'autre de Adèle Vendrite, directrice de France Télévisions.
01:01:15– Et, accessoirement, compagne de…
01:01:17– Oui.
01:01:18– Non mais, il faut le dire, ça.
01:01:19– Oui, oui, de Raphaël.
01:01:21– On dit qui ? Raphaël Enthoven.
01:01:22– Enthoven.
01:01:22– Raphaël Enthoven, oui.
01:01:24Bon, mais, moi, ce qui m'intéresse,
01:01:26ce sont leurs déclarations à toutes les deux.
01:01:28La première…
01:01:29– C'est quand même un magazine qui a appelé à voter pour Macron.
01:01:31– Oui, et pourquoi voulez-vous qu'elle ait son poste ?
01:01:34Enfin, je veux dire, Myriam, soyons sérieux, soyons sérieux, non mais…
01:01:38– De voir l'indépendance de la presse…
01:01:41– Adèle Finernot disait cette phrase extraordinaire,
01:01:43et c'est au-delà, elle disait,
01:01:45nous ne voulons pas parler de la France telle qu'elle est,
01:01:47mais de la France telle qu'on voudrait qu'elle soit.
01:01:50C'est quand même fabuleux, quoi, pour quelqu'un qui dirige un média.
01:01:53Tu vois, donc, la vérité, on s'en fout,
01:01:55c'est notre perception de la vérité, notre narratif qui compte.
01:01:58Deuxièmement, Adèle Van Ryn, c'était très joli,
01:02:01elle disait, nous, on est open, on est tout à fait open,
01:02:04il n'y a pas de lice noire à France Inter,
01:02:05sauf si on parle du réchauffement climatique
01:02:08et qu'on ose mettre en doute le réchauffement climatique,
01:02:11a-t-elle ajouté la science ? Fabuleux.
01:02:15– François Gervais, là, on ne peut pas le recevoir.
01:02:18– Il y a des prix Nobel qui contestent absolument ça,
01:02:21enfin, les climato-sceptiques, ce n'est pas seulement des rigolos.
01:02:24– François Gervais que tu as reçu, que j'ai reçu,
01:02:26brillantissime, qui est du CNRS et compagnie.
01:02:28Ça veut dire qu'il y a, il faut bien voir,
01:02:31que tout ce qui s'est passé dans les élections,
01:02:33c'est dans ce climat qu'il ne faut pas oublier le Covid,
01:02:36et Myriam le sait, il ne faut pas oublier le réchauffement climatique,
01:02:40il ne faut pas oublier la guerre Russie-Ukraine.
01:02:42Moi, j'ai été extrêmement frappé que quand une chaîne d'information continue
01:02:47ne donnait que le point de vue ukrainien, et pas une fois,
01:02:50et pas une fois le point de vue, je veux dire, un peu différent,
01:02:54– D'ailleurs, tu n'y es plus reçu à la LCI, on ne te voit plus sur la LCI.
01:02:57– Quand j'ai vu les médecins de plateau et les généraux de plateau,
01:03:00ce sont les mêmes, c'est-à-dire, c'est intéressant,
01:03:02le plateau, ils passent de médecins à généraux,
01:03:05ils sont urologues, ils sont proctologues, ils sont tout dans les trucs.
01:03:09Donc, voilà, il faut bien voir comment fonctionne le système médiacratique
01:03:17ou médiocratique, comme voulez-vous, il fonctionne effectivement,
01:03:21et alors, de temps en temps, – Je ne sais pas si tu as vu hier,
01:03:23parenthèse que Caroline Forest a dit qu'elle était une intellectuelle, elle-même.
01:03:27– Bon, elle est intellectuelle, ce n'est pas le problème,
01:03:29mais il y a des intellectuels qui font leur boulot, il y en a,
01:03:32il y en a heureusement pas mal, mais il y en a d'autres, et qu'est-ce qui se passe ?
01:03:35– Dans l'intellectuel, il y a l'intellect, excusez-moi quand même.
01:03:38– Oui, tu veux dire les encéphales plats, c'est ça que je veux dire.
01:03:41Non, ce qui est vraiment intéressant dans cette histoire,
01:03:44c'est qu'on leur laisse, tu sais, moi je l'ai dit ici,
01:03:47je ne vais pas redire l'image du collier et de la laisse,
01:03:50c'est qu'on laisse les gens avec une certaine marge de manœuvre,
01:03:53mais attention, ça va aller jusqu'à un certain point,
01:03:56et donc, il est là, le système est tenu, c'est pour ça,
01:03:59alors je sais bien que les réseaux sociaux ne sont pas,
01:04:02il y a le meilleur et le pire,
01:04:03mais au moins, ça échappe à une certaine maîtrise absolue de ça.
01:04:09Et toi, tu fais une audience considérable d'ailleurs sur Youtube,
01:04:12justement, c'est quand même assez instructif.
01:04:15– Attendez, Thierry Breton arrive, parce qu'avec la loi européenne
01:04:18sur le Digital Act, je ne sais pas quoi, qui va réguler les réseaux sociaux,
01:04:21on va avoir le même problème, c'est-à-dire censure sur les réseaux sociaux,
01:04:24et on le voit déjà avec TikTok, avec Instagram, etc.
01:04:27où il y a une censure, donc c'est…
01:04:29– J'aimerais qu'on vienne au sujet de ce second débat,
01:04:31c'est sur le Rassemblement National.
01:04:32D'abord, qu'est-ce que vous avez pensé de cette campagne du RN ?
01:04:35D'abord, André.
01:04:37– Non, je n'ai rien à dire.
01:04:38– Je lui laisse la parole à André.
01:04:39– Si vous l'invitez, allez-y.
01:04:41– Moi, je vais vous dire, le problème du RN, il est très clair,
01:04:45et c'est intéressant parce que, où il faut arrêter-le ?
01:04:48N'oubliez jamais que le problème du RN, il est sorti de où ?
01:04:52Il est sorti du bunker de Hitler à Berlin.
01:04:55C'est-à-dire que le RN, c'était l'image au départ,
01:04:59comment, etc, les dur-à-four crématoires, les sorties de Le Pen et compagnie,
01:05:03qui étaient n'importe quoi par rapport au réel,
01:05:05mais c'était perçu comme ça, et instrumentalisé comme ça,
01:05:09et utilisé comme ça.
01:05:10Bon, il y a eu toute la période Le Pen, mais il dit,
01:05:12Le Pen disait n'importe quoi, il ne veut pas le pouvoir, tout ça.
01:05:15Arrive Marine, qui dédiabolise, dédiabolise, dédiabolise, dédiabolise,
01:05:19arrive Jean-Jean Bardella, propre sur lui, le genre idéal, etc.
01:05:24Mais c'est allé très loin, c'est-à-dire, nous, on est propre,
01:05:28regardez, on ne mange pas avec les doigts, je vous l'assure.
01:05:31On s'habille bien, on se cravate bien, on a le couteau et la franchette, et tout ça.
01:05:35– Au niveau des candidats, il y en avait quand même quelques ratés.
01:05:38– Non, mais il y a eu, c'est certain qu'il y avait peu de ratés.
01:05:41Mais attention, et là, ce n'est pas pour les défendre,
01:05:43mais ça s'est passé en une semaine.
01:05:45Qu'est-ce que fait Macron ?
01:05:47Il lance ce truc, vraiment très organisé, quand on dit,
01:05:50il a eu ça parce qu'il n'était pas content de sa défaite aux Européennes.
01:05:53Rigolo, ça fait très longtemps, à mon avis, qu'il réfléchissait à ça.
01:05:58– Il paraît que son père était au courant deux mois avant, vous avez vu ça ?
01:06:01– C'est ce qu'a dit son père.
01:06:02– Incroyable, c'est ce qu'a dit son père.
01:06:03Donc, je termine là-dessus, et qu'est-ce qui se passe ?
01:06:07C'est que, si tu veux Macron, lance donc cela, et il y a eu quand même,
01:06:12je voudrais ne pas qu'on ignore l'épisode Zemmour,
01:06:15et l'épisode Reconquête, c'est très intéressant.
01:06:18Car, pendant deux ans, trois ans, et avant Zadistoriou,
01:06:21Zemmour a fait le boulot que ne faisait plus la Ration nationale.
01:06:25Il faut le dire, il faut le dire, Zemmour a fait le boulot,
01:06:30il a dit, attendez, il y a tel ou tel ou tel problème,
01:06:33ah non, non, dit la Ration nationale, non, non, mais non.
01:06:35C'est-à-dire, ils ont laissé faire, et je dirais que si,
01:06:38aujourd'hui, la Ration nationale est où il est,
01:06:41il doit quand même, en partie, en partie, à ce qu'ont fait Zemmour et compagnie.
01:06:46Qu'on le veuille ou pas, qu'on le déplore ou qu'on s'en réjouit,
01:06:48c'est un autre problème, mais il a dit, voilà ce qui se passe.
01:06:51Moi, je me rappelle, quand j'ai reçu Renaud Camus, le grand remplacement,
01:06:55c'était, alors lui, il y a beaucoup plus longtemps,
01:06:57on a dit, comment tu reçois Renaud Camus ?
01:06:59Je lui ai dit, attendez, je le reçois, il n'y a pas eu une parole de haine,
01:07:01il explique ce qui se passe, ah non, tu n'as pas le droit.
01:07:04Donc, qu'est-ce qui s'est passé ?
01:07:06Le Ration nationale, pour moi, a fait une campagne, style propre,
01:07:10s'il regardait, et encore une fois, on est des gens sérieux et responsables.
01:07:15Très bien, d'ailleurs, la preuve, le résultat, quand même,
01:07:17franchement, il n'est pas mauvais, c'est le moins qu'on puisse dire.
01:07:22Maintenant, est-ce qu'il fallait aller plus loin ou pas ?
01:07:25Parce que, juste, et je termine là-dessus,
01:07:27la gauche, il va en disant, allez, fasciste, raciste,
01:07:31la jeunesse emmerde le Front national,
01:07:33pas de quartier pour les fachos, pas de fachos dans les quartiers,
01:07:35et face à ça, qu'est-ce qu'on a ?
01:07:37On a, non, non, regardez, on est très bien.
01:07:39Est-ce que c'est ça qu'il faut faire ?
01:07:42– Alors, justement, c'est un peu mon analyse,
01:07:45c'est-à-dire qu'à force de vouloir être respectable et respecter,
01:07:50le Rassemblement national a lâché toutes ses convictions.
01:07:54On ne parle pas du Frexit, évidemment,
01:07:56mais on parle également de la retraite, de l'immigration, etc.
01:08:01Tout a été délié, comme ça, pendant les élections,
01:08:05pendant la campagne législative.
01:08:06Et puis, il faut quand même reconnaître que c'est,
01:08:08moi, je fais partie des gens qui pensent
01:08:10que c'est une énorme défaite pour le Rassemblement national.
01:08:13– En dépit de cette augmentation de sièges incroyable.
01:08:15– En dépit de cette augmentation, parce qu'à la fin du premier tour,
01:08:18il devait avoir, je crois, 258 sièges.
01:08:21258 sièges, et finalement, il se retrouve avec une cent-quarantaine de sièges.
01:08:25– 143.
01:08:27– 143, c'est quand même beaucoup moins qu'espéré.
01:08:29– Ben oui, il y a eu ce front républicain qui a fonctionné.
01:08:32– Là où je ne suis pas d'accord avec André,
01:08:35c'est que certes, Emmanuel Macron a pris un peu les gens
01:08:39aux dépourvues, et encore ça, j'y crois moyen,
01:08:42parce que les affiches avec les nouvelles inscriptions
01:08:47étaient publiées, enfin, affichées sur les panneaux officiels
01:08:52deux jours après l'annonce de la dissolution.
01:08:54Il faut quand même un peu plus de temps habituellement
01:08:56pour imprimer des affiches, j'en sais quelque chose.
01:09:00Mais le Rassemblement national avait ce qu'il appelle le plan Matignon.
01:09:04Ça fait deux ans que le Rassemblement national
01:09:08nous parle de ce fameux plan Matignon, où il se prépare à la dissolution,
01:09:12puisque c'est quelque chose qu'il appelle de son plus grand souhait.
01:09:16Sauf que, qu'est-ce qu'on a vu ?
01:09:17Ils sont complètement, encore une fois, à la ramasse.
01:09:21Normalement, il y a une vraie sélection des candidats.
01:09:23Ils ont sélectionné des candidats qui s'étaient donnés du…
01:09:27– Ils ont été pris de côté.
01:09:27– S'étaient donnés, mais vraiment, du sucre à leurs opposants,
01:09:30que d'avoir des candidats qui étaient quand même soit bas de plafond,
01:09:35soit, enfin, je vais pas être méchante,
01:09:37mais comment pourrait-on dire, dans les temps pas passés ?
01:09:39Et puis, il y a eu quand même autre chose,
01:09:42c'est qu'on s'est quand même rendu compte que M. Bardella, en dehors…
01:09:48– Beaucoup de gens ont dit qu'il n'était pas prêt.
01:09:49– En dehors de tout ce qu'il a, les éléments de langage qu'on lui donne,
01:09:56il n'est pas à la hauteur, finalement.
01:09:58Je suis désolée, quand on a un débat sur la retraite
01:10:01et qu'il nous explique qu'il est pour le pouvoir d'achat,
01:10:05pour les gens, pour le peuple, et qu'on finit par avoir une retraite à 66 ans,
01:10:08alors qu'il n'a rien compris au système par répartition, etc.
01:10:13Ça fait quand même extrêmement tâche.
01:10:15– Alors qu'il y ait des erreurs, sur les brebis galeuses, en effet,
01:10:18sur les erreurs de casting du RN, en effet, c'est scandaleux.
01:10:22C'est vrai que quand on est…
01:10:23Moi, je me mets à la place du militant RN,
01:10:26et même des électeurs du RN qui votent, etc.
01:10:31Et qui se disent, mais enfin, on vote pour un parti
01:10:33qui est censé être présidentiable, gouvernable, etc.
01:10:35Et on se retrouve avec des candidats qui, franchement, nous font honte.
01:10:38Donc, je peux comprendre que ça pose un problème,
01:10:39et qu'en effet, ça énerve énormément de gens.
01:10:42Bon, après, voilà, c'est des erreurs de casting.
01:10:43Je pense qu'il y en a eu aussi beaucoup chez Emmanuel Macron, en 2017.
01:10:47– Oui, il a été servi à l'opposition.
01:10:48On a vu sa partie sur les réseaux sociaux, partout, dans les médias.
01:10:52– Qui faille un nettoyage.
01:10:53Après, sur l'aspect idéologique, je dirais,
01:10:56je vais rejoindre André sur le fait que Reconquête
01:10:58et le Rassemblement National sont complémentaires, je pense.
01:11:01– Et pourtant, le RN n'a pas voulu de Reconquête.
01:11:03– C'est vrai, mais je pense que c'est stratégique.
01:11:06En fait, Reconquête sert la phase idéologique.
01:11:09C'est-à-dire que, pour la société, pour implanter des idées,
01:11:13pour faire parler, pour faire des débats.
01:11:14Et le Rassemblement National, c'est plutôt le camp respectable pour gouverner.
01:11:18Et donc, finalement, les deux sont complémentaires.
01:11:20Il y en a un qui inclut, qui met des éléments de langage
01:11:23dans le débat public, et l'autre qui est prêt pour gouverner.
01:11:25Parce que je ne sais plus qui c'est qui disait cette phrase,
01:11:27qu'en gros, pour accéder au pouvoir en France, il faut être modéré.
01:11:30Si on n'est pas modéré, on n'accède pas au pouvoir.
01:11:32Et donc, le RN représente cette phase modérée.
01:11:35Et Reconquête, cette phase un peu plus dure,
01:11:37qui impose des idées dans le débat public.
01:11:39Et que le RN, une fois arrivé au pouvoir, sera obligé de prendre.
01:11:42Parce que la réalité, c'est que le RN, s'il veut être crédible,
01:11:45et s'il veut avoir un avenir institutionnel et un avenir politique,
01:11:50il devra s'emparer de ces sujets.
01:11:51– Vous croyez toujours à la prise de pouvoir par le RN, André ?
01:11:53– Moi, je suis très pimpé.
01:11:56C'est qu'au lieu, ces gens-là, Reconquête Internationale,
01:11:59et je suis d'accord avec vous,
01:12:01au lieu de s'assembler, ils se sont envoyés des monts d'oiseaux.
01:12:04Zemmour disait, oui, Marine Le Pen, elle ne pense qu'à ses chars.
01:12:07Et l'autre, Zemmour ne s'est comporté pas bien et tout ça.
01:12:12Zemmour a une vision plus intellectuelle de la politique, elle plus politique.
01:12:16Elle a grandi dans ses rails, Marine Le Pen, donc elle sait ce que c'est.
01:12:20Zemmour est plus un éditorialiste.
01:12:23Mais il a fait le job, il a fait le job.
01:12:25Et moi, je vais vous dire, sur le fond du problème,
01:12:28quand on regarde quand même, comme ça,
01:12:30c'est que si vous prenez les Philippot, les Asselineau, les Dupont-Aignan,
01:12:35tout ça, vous prenez la sensibilité française,
01:12:38mais plus de 50% des Français sont d'accord, sur le fond.
01:12:42C'est ça qui est terrifiant.
01:12:43C'est que 50% des Français sont d'accord, alors que quand la gauche…
01:12:50Attendez, c'est le parallèle.
01:12:52Quand la gauche met M. Boyard, ou M. Arnault, ou M. ceci, cela,
01:12:59il n'y a pas de problème.
01:13:00Aucune.
01:13:01Regardez, vous avez écouté Mathilde Pallon,
01:13:03vous avez dit, mais quand même, affichez-le.
01:13:04Oh ben alors, qu'est-ce qu'il y a de problème ?
01:13:05Allez, m'affichez-le.
01:13:06– On compare à Léon Blum, donc vous comprenez,
01:13:08à l'expérience parlementaire, vous comprenez ?
01:13:11– Non, non, alors Léon Blum, c'était formidable.
01:13:14C'est l'ignorance crasse où elle disait,
01:13:15j'ai plus d'expérience que Léon Blum, mais oui, c'est bien.
01:13:17– Non, parce qu'elle pensait que c'était une marque de jeans.
01:13:20– Oui, oui, c'est ça, c'est ça.
01:13:21– Non, mais en effet, pour la gauche,
01:13:22ça ne pose pas de problème d'avoir des fichiers, des dealers, des drogues.
01:13:25– Cela n'y tient pas en thèse, parce que moi,
01:13:26j'étais un des seuls à avoir interpellé le magazine Front Populaire,
01:13:31tu sais, de Stéphane Simon et de Michel Onfray.
01:13:33Je crois qu'il avait posé la question, d'ailleurs,
01:13:34dans ton émission sur Sud Radio.
01:13:36Moi, je vais vous dire un truc, en tant que…
01:13:37Enfin, j'aime bien la communication, le marketing.
01:13:39Je suis certain que ce nom, Nouveau Front Populaire,
01:13:42il y est pour beaucoup dans le résultat qu'ils ont eu.
01:13:44Ça serait encore appelé la NUPES, ça ne marchait pas autant.
01:13:47Tu ne crois pas qu'il y a eu un effet Front Populaire ?
01:13:49– Non, mais c'est évident.
01:13:50– C'est un nom magnifique.
01:13:52– Ils ont le talent formidable, eh bien oui, c'est évident.
01:13:55C'est-à-dire qu'il fallait prendre Front Populaire, c'est 36,
01:13:58c'est les congés payés, c'est toutes les réformes.
01:14:00– Exceptionnel.
01:14:01– C'est la guerre d'Espagne, non mais je veux dire, c'est tout ça.
01:14:03– C'est pas que ça, il y a aussi une continuité historique du Front Populaire.
01:14:06Le Front Populaire, en 1940, a donné les pleins pouvoirs à Pétain,
01:14:09le nouveau Front Populaire donnera les pleins pouvoirs aux islamistes.
01:14:11Donc finalement, il y a une possibilité historique.
01:14:13– Il a raison parce que ce qu'on a tendance à oublier,
01:14:16c'est que les principaux ministres du gouvernement Pétain sont des socialistes.
01:14:21– Et que Mitterrand avait la francisque au passage.
01:14:25– Mais l'histoire, je pense que tout le monde s'en touche.
01:14:28– Mais l'histoire se répète inlassablement.
01:14:29– Mais l'idée, elle est d'Oriol, socialiste communiste,
01:14:32qui ont passé à la collaboration de manière extrêmement…
01:14:34Bon, il y avait la droite, il y avait la gauche,
01:14:36mais je crois qu'il ne faut pas aussi…
01:14:39C'est quand même, on n'est pas en 1940, on est en 2024.
01:14:42Ce qui est intéressant, c'est qu'ils savent utiliser, Mélenchon et compagnie,
01:14:47les accès de l'histoire, et encore une fois, ce qui est tout à fait fascinant,
01:14:52et qui se pose la question à ses 50 ans,
01:14:54c'est cette droite molle, tétanisée par la gauche.
01:14:57Ça, ça m'a toujours fasciné, vraiment, mais ce n'est pas nouveau.
01:15:01Ils sont là, ah oui, c'est smart avec le terme molle, je pense.
01:15:04C'est ça, c'est ça qui fait rire.
01:15:06– Mais non, mais c'est le piège de Mitterrand, c'est la droite…
01:15:09– Mais le piège de Mitterrand, c'est parce qu'ils étaient prêts à y tomber.
01:15:12Que tu as bien connu d'ailleurs, Mitterrand, au passage.
01:15:14– Mais Mitterrand, magnifique, moi j'adore, quand Mitterrand est mort,
01:15:17on m'a interrogé, comme on interroge beaucoup de gens,
01:15:19j'ai dit, écoutez, quelqu'un qui peut avoir, face à lui,
01:15:22à un quart d'heure d'intervalle, Elie Wiesel et René Bousquet,
01:15:25ne peut pas être complètement mauvais.
01:15:28Il avait comme ami, qui a reçu à Alace,
01:15:30René Bousquet, organisateur de la rave du Veldiv,
01:15:33je dirais très grand collaborateur avec la police allemande,
01:15:37et il a eu Elie Wiesel et compagnie,
01:15:38mais sauf qu'Elie Wiesel s'est fâché après.
01:15:40– Et au milieu, il est avec qui ?
01:15:42– Il est avec André Berkhoff.
01:15:43– Ouais, non, pas au milieu.
01:15:45Non, moi j'ai été, évidemment j'ai connu cette période,
01:15:49mais moi quand j'ai fait Caton, c'était un pamphlet qu'il y a eu, il y a longtemps.
01:15:54– Non mais redis-nous ça, rapidement.
01:15:56– Non, il y a 40 ans, j'ai écrit un livre, sous pseudonyme,
01:15:59en disant comment la gauche allait servir le capitalisme
01:16:02beaucoup mieux que la droite.
01:16:03Mais en fait c'est ça le truc,
01:16:04c'est qu'il ne faut pas oublier les réalités, c'est quoi ?
01:16:08Qui fait quoi ?
01:16:10Quand le capitalisme veut l'immigration continue,
01:16:12oui l'immigration sauvage, mais qui a voulu l'immigration sauvage ?
01:16:16C'est Bouygues, Giscard et Chirac,
01:16:18il faut arrêter le régroupement familial, c'est qui ?
01:16:21C'est pas la gauche, c'est la droite, il ne faut pas l'oublier,
01:16:25si on oublie ça, on dit n'importe quoi.
01:16:27Donc, pourquoi ?
01:16:29Parce qu'un bon capitaliste, il voulait baisser les salaires,
01:16:32c'est tout, moi je ne suis pas du tout dans le droite-gauche,
01:16:35c'est-à-dire qu'en fait, les racailles sont de partout,
01:16:39en haut, en bas, col blanc, col bleu, il n'y a rien de partout.
01:16:42Donc, à partir de ce moment-là,
01:16:44quand il y a eu l'extraordinaire porte ouverte du regroupement familial,
01:16:49ils ont dit oui c'est très bien, la gauche en est emparée,
01:16:51rappellez-vous, deux personnes, Georges Marchais en 1981 qui dit
01:16:55il faut arrêter le secrétaire général du parti communiste,
01:16:58il faut agréter l'immigration officielle et l'immigration clandestine,
01:17:03sur les applaudissements des camarades communistes.
01:17:05– Même Mitterrand parle, a suivi.
01:17:06– Mitterrand a suivi, elle a dit pas question, il faut arrêter,
01:17:09même le gouvernement Moroy a dit, ça c'était la gauche.
01:17:12En plus, alors, qu'est-ce qui s'est passé ?
01:17:13À un moment donné, le prolétariat est parti sans laisser d'adresse,
01:17:17il voyait que la gauche ne s'occupait pas de lui, il est parti,
01:17:19d'ailleurs il est parti au FN, loi d'abstention,
01:17:21et est arrivé qui ? Terranova, il faut bien voir ça, 2011, Terranova.
01:17:26La gauche, écoutez, si vous voulez garder le pouvoir, c'est très simple,
01:17:29le prolétariat est parti, les ouvriers, les employés et tout ça,
01:17:32les petits commerçants ne sont plus là, on va s'occuper du sociétal,
01:17:35le féminisme, les immigrés, les LGBT, les transgenres et compagnie.
01:17:41Relisez le rapport Terranova qui a absolument imprimé ça
01:17:45et arrivé, le summum de tout ça, c'est Macron, Macron le symbole absolu.
01:17:50– Il y avait une autre solution dans les années 70 et 80,
01:17:53plutôt que de faire le regroupement familial
01:17:54et de faire venir des immigrés pour faire baisser les salaires
01:17:56et servir le capitalisme.
01:17:57Il y a un très bon exemple, il y a un pays qui s'appelle le Japon,
01:18:00qui a une démographie et une natalité bien plus problématiques que la nôtre,
01:18:03et le Japon a choisi les robots plutôt que Momo,
01:18:06c'est-à-dire que plutôt que de faire venir des immigrés,
01:18:08ils ont construit des robots et ils ont réussi à pallier le manque
01:18:13de main-d'œuvre qu'il y avait dans le pays,
01:18:14en faisant le pari de la technologie.
01:18:16Il y avait cette possibilité en France, sauf que c'était beaucoup plus facile.
01:18:19– Et puis ce n'est pas forcément la société qu'on désire aussi.
01:18:22– Non mais les robots, je pense que beaucoup de gens…
01:18:24– Les robots qui prennent le travail…
01:18:26– Mais mon cher Jérémy, à l'époque, dans notre classe dite dirigeante,
01:18:32qui pensait à ça ?
01:18:33Vous aviez quand même Mitterrand, avec l'économie,
01:18:37ce qu'un vétérinaire avait qu'un pangolin.
01:18:39Il ne connaissait rien à l'économie, rien, il était entouré, etc.
01:18:43Mitterrand était formidable, rappelez-vous quand même.
01:18:45Non mais c'est très important, ça a marqué.
01:18:46Il disait, celui qui ose crier capitalisme ne mérite pas le nom de socialiste.
01:18:51Rappelez-vous, merveilleux.
01:18:53– Non mais c'est vrai qu'ils sont beaucoup plus forts, la gauche,
01:18:55pour ancrer les choses dans le mental des gens que…
01:18:57– Il n'y a rien, le discours de Hollande au Bourget de 2011.
01:19:00Mon seul ennemi, c'est la finance.
01:19:02Il n'a pas de visage, il n'a pas de nom, je ne le connais pas, mais c'est mon ennemi.
01:19:06– Qu'est-ce qui s'est passé ?
01:19:07– Il a été réélu, Hollande.
01:19:09– Oui, c'est normal, en Corrèze.
01:19:12Non, six mois après, qu'est-ce qu'il se passe ?
01:19:17Rencontre entre François Hollande et la finance.
01:19:20Ils se regardent, ils se charment, ils se séduisent, ils se paxent, ils copulent.
01:19:26Et qui est né neuf mois après ? Le petit Emmanuel Macron.
01:19:29L'enfant naturel de Hollande et de la finance.
01:19:33– J'aimerais qu'on revienne quand même au sujet de ce débat.
01:19:36Est-ce que vous pensez que le RN peut gagner en 2027 ?
01:19:39Anaïs, t'y crois toujours, toi, ou pas ?
01:19:40– Honnêtement, j'ai vu une très belle campagne médiatique
01:19:43qui a eu une grosse influence sur les jeunes de 20 à 30 ans.
01:19:46Donc je me dis, pourquoi pas ?
01:19:48– Pourquoi pas ? – La majorité des jeunes ont quand même voté.
01:19:50– Exactement, moi, j'ai rencontré…
01:19:52– Ça, c'est la démographie. – Oui, c'est ça.
01:19:54– C'est-à-dire qu'en effet, vous allez avoir, de plus en plus,
01:19:56les années vont passer, plus les gens qui vont avoir la majorité
01:19:59vont être en général des gens soit extra-européens,
01:20:01soit qui vont être gangrénés par une certaine idéologie woke, etc.
01:20:04et qui vont voter plus NFP.
01:20:05En revanche, il y a quand même une forte partie de la jeunesse
01:20:07qui se reconnaît dans le Rassemblement National.
01:20:09Moi, c'est ce que je dis tout le temps, la France de demain,
01:20:11c'est RN et les filles, le centre aura disparu.
01:20:13– Excusez-moi, mais là, je rebondis sur ce qu'a dit Myriam.
01:20:15C'est vrai que, d'ailleurs, c'est amusant parce qu'on vous a placé côte à côte.
01:20:17Donc toi, tu portes parole de Nemesis et toi, tu as créé un nouveau collectif.
01:20:21– Tout à fait, qui est un peu le petit frère de Nemesis,
01:20:23qui est un petit peu dans la même…
01:20:25– Qui s'appelle Eros. – Eros, tout à fait.
01:20:26– Et c'était pendant la Gay Pride, d'ailleurs, on peut t'applaudir.
01:20:29C'est les homos de droite, quoi, en gros.
01:20:32– En gros, c'est ça, c'est-à-dire, un petit peu comme fait Nemesis
01:20:35avec le féminisme, dire tout simplement…
01:20:37Enfin, lutter contre, d'abord, les dérives LGBT, WOC,
01:20:40et dire que ça ne représente pas, en fait, la majorité de la population.
01:20:43– Sauf qu'à la Gay Pride, excusez-moi, t'as été accueilli…
01:20:46– C'est-à-dire que le problème, c'est que la gauche nous avait certainement infiltrés.
01:20:48Il y a des journalistes, notamment de Mediapart, de Street Press,
01:20:51qui nous avaient repérés avant.
01:20:52Et donc, des antifascistes, les joyeux antifascistes non-violents,
01:20:57qui se sont, en fait, cachés avant qu'on arrive.
01:21:00Et on a à peine eu le temps d'arriver avec Johan Power
01:21:03qu'en fait, on s'est fait littéralement attaquer.
01:21:05Ils étaient une centaine à nous avoir sautés dessus.
01:21:07– On a dû être exfiltrés par la police.
01:21:09– On a dû être exfiltrés par la police, voilà, ça a été extrêmement violent.
01:21:10Mais ces gens, moi, ce qui m'a frappé dans cette action,
01:21:12c'est la haine que portent ces gens.
01:21:14C'est-à-dire que j'ai vu dans ces militants,
01:21:16soi-disant de gauche bienveillants et humanistes,
01:21:20quand ils sont arrivés sur nous, s'ils avaient pu nous tuer, ils l'auraient fait.
01:21:24C'est-à-dire qu'on voyait la haine et la volonté d'en découdre.
01:21:28Et c'est ça qui m'a fait peur.
01:21:29C'est-à-dire que je me dis, mais en fait, avec ces gens,
01:21:30comment on peut cohabiter avec ces gens dans une société ?
01:21:32Comment c'est possible ?
01:21:33– C'était Collant qui disait, ce ne sera plus la France cotaclamé.
01:21:36– Face à face, face à face.
01:21:38Mais deux choses que je veux vous dire,
01:21:39alors là, encore une fois, je vais évoquer des souvenirs où vous n'étiez pas né.
01:21:43Moi, je me rappelle du Front Homosexuel d'Action Révolutionnaire dans les années 68.
01:21:48Et c'était très drôle.
01:21:49Ils suivaient le cortège de la CGT,
01:21:51pour vous dire à quel point ce qui a disparu totalement,
01:21:53et qui est la marque du fascisme.
01:21:54Vous savez ce que c'est la marque du fascisme ?
01:21:56C'est le manque d'humour et le manque, effectivement, de distance vis-à-vis ça.
01:21:59Quand vous voyez quelqu'un qui n'a aucun humour,
01:22:01qu'il soit communautariste, intégriste, fasciste, c'est vraiment ça.
01:22:05Je me rappelle, les mecs, ils arrivaient, derrière, je te raconte,
01:22:071er mai, cortège CGT.
01:22:10Ils arrivaient avec une pancarte,
01:22:11Karl Marx, Marine Le Monde Laurent, même combat, tu vois.
01:22:14Et puis ils mettaient, prolétaires de tous les pays, caressez-vous.
01:22:17Et les CGT, c'était comme ça, tu vois.
01:22:21Mais quel drôle, mais c'était tellement drôle.
01:22:24Et ils avaient un humour fou, quoi.
01:22:25Et aujourd'hui, c'est, attention, la fixité, le…
01:22:28– Il y a plein d'humour, et c'est pour ça que c'est important de rappeler,
01:22:30exactement comme, c'est important de rappeler qu'aujourd'hui,
01:22:32les femmes comme Sandrine Rousseau et le féminisme radical
01:22:34ne représentent pas les femmes en France.
01:22:36C'est aussi important de rappeler que les pires militants extrémistes LGBT
01:22:39ne représentent pas les homosexuels.
01:22:41La majorité vote Rassemblement National, et la majorité sont de droite,
01:22:45parce qu'ils ont bien compris quel était le danger, en fait.
01:22:49Et donc, c'est important de le rappeler.
01:22:51– C'est très bien.
01:22:52– Moi, quand j'écoute Jérémy Anaïs, je comprends davantage
01:22:56pourquoi le RN a de grandes chances de ne jamais arriver au pouvoir.
01:23:00– Ah bon ?
01:23:01– Oui, c'est parce qu'en fait, même eux, qui sont très très jeunes,
01:23:06restent sur cette opposition gauche-droite.
01:23:10Et sauf que dans l'esprit des Français, c'est très ancré,
01:23:14la gauche a le cœur, la droite c'est des pourritures.
01:23:17Donc je crois que tant qu'on restera dans cette opposition gauche-droite,
01:23:20vous vous ferez taper dessus à la Gay Pride.
01:23:22Alors, vous avez certainement des valeurs communes
01:23:24avec les gens qui défilaient avec vous.
01:23:26Et puis surtout, on ne verra pas ce qui se passe vraiment.
01:23:29C'est-à-dire que tous ces flux migratoires dont on parle,
01:23:31toutes ces oppositions religieuses, idéologiques que l'on crée,
01:23:36ont un but, c'est de diviser les gens.
01:23:38Et ça, c'est vraiment, c'est mon côté très complotiste,
01:23:41mais auquel je crois énormément,
01:23:43c'est toute cette oligarchie mondialiste, européiste,
01:23:46qui agit en sous-main.
01:23:48Et rester dans ces cloisonnements, pour moi, c'est dévastateur,
01:23:52parce que vous aurez toujours l'image, homo ou pas,
01:23:56jeunes femmes, bien sûr, tout rapport,
01:23:58vous aurez toujours l'image de la vieille mégère,
01:24:01de l'homo raciste qui n'aime pas les arabes.
01:24:05Parce que je crois qu'aujourd'hui, et vraiment, le monde a changé,
01:24:08on n'est pas dans cette… – Vous avez le droit de répondre.
01:24:11– Il faut arrêter…
01:24:12– Ce n'est pas homo raciste qu'ils avaient trouvé,
01:24:14ils avaient trouvé homo nationaliste.
01:24:16– La presse, ce n'est pas mal.
01:24:18– Je crois qu'on peut vraiment parler de mondialistes et de souverainistes,
01:24:21de gens qui aiment leur pays, voilà.
01:24:23– Je comprends ce que tu veux dire, mais moi, je suis avant tout,
01:24:26je ne parle pas de clivage gauche-droite,
01:24:28mais plutôt du clivage de ceux qui veulent que la France reste la France,
01:24:31et que le pays reste notre pays,
01:24:33et qu'on puisse vivre dans une société avec notre mode de vie et nos valeurs.
01:24:36C'est tout. Après, peu importe ta vision économique,
01:24:39ou le passé que tu as pu avoir,
01:24:41si tu veux simplement que notre société reste la même,
01:24:43qu'on puisse vivre comme on vit actuellement…
01:24:45– Il n'y a pas un risque de guerre civile, à vous entendre.
01:24:47– Bien sûr qu'il y a un risque de guerre civile.
01:24:49– Tu y crois ça ?
01:24:50– Je crois, ce n'est pas une question de croire ou pas,
01:24:52on est dans une période d'affrontement qui a commencé déjà il y a des années,
01:24:57et effectivement, tout est possible.
01:24:59À partir du moment, c'est-à-dire que…
01:25:00– Je pense que ça peut basculer, là.
01:25:01– Écoute, moi, j'ai vécu au Liban, où j'ai vu un pays qui était multiculturel,
01:25:05multicivilisationnel, et comment ça a basculé ?
01:25:08– C'est le gouvernement du Liban, là, pour le moment, enfin, je ne sais pas,
01:25:13mais je voudrais juste dire quelque chose par rapport à ça.
01:25:15D'abord, je voudrais dire que, contrairement à ce qu'on peut croire,
01:25:18il y a beaucoup d'Arabes qui votent Rassemblement National.
01:25:21Je ne dis pas que c'est la majorité, mais il y en a beaucoup.
01:25:23Donc, il ne faut pas dire les Arabes et les classer dans un corpus,
01:25:29c'est plus compliqué que ça.
01:25:31Et deuxièmement, moi, ce qui m'a frappé, c'est drôle,
01:25:32par rapport à ce que dit Jérémie, c'est que dans une manifestation de Jérémie,
01:25:36ils ont mis, à bas, les PD de droite.
01:25:39Donc, les PD de gauche n'ont pas le droit d'être là,
01:25:41en revanche, les PD de droite, pas question.
01:25:43Mais tu t'imagines ces rachitisques du bulbe arriver à ça ?
01:25:48Qu'est-ce que ça veut dire ?
01:25:49– Il faut sortir de ces carcans gauche-droite,
01:25:52revenir à des valeurs profondes, d'humanisme…
01:25:55– Mais tu disais que je partageais quelque chose avec les gens qui nous ont attaqués,
01:25:59je ne partage rien, je ne partage rien.
01:26:01Parce que, en fait, la plupart, en plus des antifas qui nous ont attaqués,
01:26:04sont là simplement pour foutre le bordel,
01:26:07mais n'en ont strictement rien à faire de la liberté sexuelle,
01:26:10de la liberté individuelle.
01:26:11Ils sont là simplement pour en découdre,
01:26:13et pour taper tous ceux qui ne sont pas d'accord avec…
01:26:14– Le débat est généralisé.
01:26:15– Mais je ne généralise pas, mais si tu veux, ce sont des gens,
01:26:18les LGBT et ces extrémistes, qui ont une vision politique.
01:26:22Nous, en fait, ce qu'on dit simplement, c'est que ça doit rester dans la vie privée.
01:26:26C'est-à-dire que les questions de sexualité ne sont pas une revendication politique.
01:26:30– Non, mais on est totalement d'accord.
01:26:32– C'est quelque chose qui ne te regarde que toi.
01:26:33Et eux sont dans une vision qui est, en fait, tout politique, tout est politique.
01:26:38– Mais dans l'imaginaire des gens, la liberté de faire ce que tu veux,
01:26:41de ta sexualité, etc. est plus une notion d'une valeur de gauche.
01:26:47Et quand on voit, par exemple, que le Rassemblement national
01:26:50s'est allié avec quelqu'un comme Éric Ciotti,
01:26:53on en parle ou pas de cette alliance ?
01:26:56– C'est plutôt pas mal, la réaction pour la première fois,
01:26:58je salue dans le dos Éric Ciotti.
01:27:00Mais Anaïs, je crois que vous voulez répondre juste avant.
01:27:02– Je vais juste répondre sur le vieil mégère gentil de Myriam.
01:27:05– Vas-y, Anaïs, vas-y.
01:27:09– Honnêtement, je pense que les militants du collectif mémésiste ne sont tout sauf ça.
01:27:13Ce sont des jeunes femmes qui sont courageuses, qui sont engagées, qui se mobilisent.
01:27:17Certaines à visage couvert, évidemment, parce que professionnellement parlant,
01:27:20c'est très compliqué de faire partie d'un collectif qui est dit, connoté d'extrême droite
01:27:26parce qu'on défend la valeur d'identité, la valeur française, etc.
01:27:28Mais juste le vieil mégère, moi je ne suis pas d'accord.
01:27:30Parce qu'honnêtement, quand on voit dans des manifestations anti-ARN
01:27:34qu'on est confronté à ce que tu as été confronté aussi, Jérémy, aux antifascistes,
01:27:39qu'ils te sautent dessus, qu'ils veulent te fapper, qu'ils t'envoient des bières au visage, etc.
01:27:44Pour moi, c'est du courage pur.
01:27:46Et honnêtement, le vieil mégère, il n'a pas sa place.
01:27:48– Attends, mais je ne dis pas…
01:27:50– Elle t'a répondu, hein, non, non.
01:27:53– Je ne me suis peut-être mal fait con, mais je ne disais pas que tu étais une vieille mégère.
01:27:57Je dis juste que vous véhiculez cette image-là au niveau de la majorité des Français.
01:28:02C'est des femmes fortes, en fait, moi j'ai cette image-là.
01:28:04– Attends, mais je suis totalement d'accord avec ça.
01:28:06– C'est plutôt justement la femme occidentale qui se réveille et qui dit en fait j'existe
01:28:10et je n'ai pas envie d'être voilée, bonjour.
01:28:12C'est comme ça que je le vois et je pense que beaucoup le voient comme ça.
01:28:15– Ça c'est dans ton microcosme, malheureusement, mais la majorité ne le voit pas comme ça.
01:28:19– Oui, mais c'est vrai, mais je veux dire, revenons au discours dont on voulait parler.
01:28:22– Et au RN, j'aimerais qu'on revienne au RN.
01:28:24– Mais justement, un discours que pourrait avoir le RN, comment ça se fait que le RN,
01:28:27mais les autres aussi, il n'y a pas que le RN,
01:28:29comment ça se fait qu'on ne dénonce pas cette chose terrifiante
01:28:33qui est l'indignation à géométrie variable et qui est effectivement, on choisit nos victimes,
01:28:38ça c'est les bonnes victimes et ça c'est les mauvaises victimes.
01:28:41Ce qui se passe, non mais je veux dire,
01:28:43Lysandrine Rousseau, au lieu de s'occuper de son homme déconstruit,
01:28:45d'ailleurs j'aimerais voir un homme déconstruit là.
01:28:47J'ai demandé, j'ai invité Lysandrine Rousseau, elle n'a pas voulu venir.
01:28:50Je veux dire, avec ton homme déconstruit, parce que je veux voir comment on le construit,
01:28:53enfin passons.
01:28:55Mais je veux dire, c'est extraordinaire ce qui se passe en Iran,
01:28:58vous parlez de courage, ces femmes iraniennes, d'un courage extraordinaire
01:29:02qui risquent le tabassage, le viol, la prison, la mort,
01:29:05parce que juste, elle veut dire non, ça ne va pas, c'est ce qu'ils font sur leur visage.
01:29:10Et attendez, et les traites négrières,
01:29:13quand je vois que Christiane Taubira avait dit
01:29:15oui, nous allons condamner la traite transauthentique,
01:29:18ces salauds de blancs, d'accord, ces salauds de blancs esclavagisés,
01:29:21et la traite arabo-musulmane, 11 millions de castrés en 3 siècles,
01:29:2511 millions de noirs castrés en 3 siècles,
01:29:28qui mourraient, qui en parlent ?
01:29:30Et la traite négrière africaine.
01:29:32Et puis aujourd'hui, l'esclavage en Mauritanie et ailleurs,
01:29:36qui parle de ce qui se passe avec les terres rares, au Congo,
01:29:39avec le Soudan, etc.
01:29:43Ah non, ça c'est les mauvais sacres, mais ça ne nous intéresse pas.
01:29:46– Et on accepte en plus de recevoir des leçons de ces pays-là,
01:29:48c'est-à-dire que quand on voit que par exemple des pays comme la Turquie
01:29:50nous donnent des leçons sur l'esclavagisme ou sur le racisme,
01:29:53pardon, moi je n'ai aucune leçon en tant qu'homme occidental
01:29:55à recevoir d'un pays qui…
01:29:57La différence entre eux et nous, c'est que l'Occident a aboli l'esclavage,
01:30:00eux le continuent encore en 2024.
01:30:02Donc on n'a aucune leçon de bien-pensance et de bienveillance
01:30:06et d'humanisme à recevoir de ces pays-là, et c'est ça qui…
01:30:08– Donc on atteint un discours là-dessus.
01:30:10– Allez, on vient au débat, Romain Maréchal, est-ce que vous croyez…
01:30:12– T'as raison, oui, t'as raison.
01:30:14À l'accession au pouvoir de Marine Le Pen en 2027 ?
01:30:18– Comment ?
01:30:19– Tu y crois à l'accession au pouvoir de Marine Le Pen en 2027 ?
01:30:21– En toute objectivité.
01:30:23– En toute objectivité.
01:30:25– Romain Maréchal.
01:30:27– Moi je crois que si, et je ne suis pas du tout d'accord sur cette histoire,
01:30:31et je pense qu'on y revient d'ailleurs, sur cette histoire de droite et gauche,
01:30:35je pense que ce narratif aide beaucoup le pouvoir en place.
01:30:37– T'as raison à ma question aussi.
01:30:39– J'étais à bonne école, Éric, notamment la tienne.
01:30:41– Le camarade.
01:30:43– Donc je viens avec mes réponses.
01:30:45Moi je ne crois pas du tout qu'il n'y ait plus de clivage droite-gauche,
01:30:49je pense qu'au contraire, il revient au goût du jour de plus en plus,
01:30:51pour faire simple, la droite, elle, elle est plutôt conservatrice,
01:30:55elle est plutôt attachée à des valeurs chrétiennes à l'origine,
01:30:59donc à une certaine forme d'humanisme, évidemment.
01:31:03Là où la gauche, elle, apparaît plutôt progressiste,
01:31:05et évidemment subversive face à certaines évolutions sociétales.
01:31:09Et je crois que la grande intelligence de la France,
01:31:11c'est d'avoir su, à des périodes clés de son histoire,
01:31:15faire la synthèse entre cette innovation
01:31:17qui pouvait être amenée par un certain courant de fraîcheur
01:31:19de la part d'esprit libre, peut-être plus de gauche,
01:31:21et cet esprit de tradition et de conservation justement,
01:31:25de préservation du passé. Pourquoi ?
01:31:27Pour que la France regarde vers l'avenir.
01:31:29Moi je crois que ce clivage-là doit revenir au centre des discours politiques,
01:31:33et pour répondre à ta question, parce que je ne t'ai pas oublié, cher Éric,
01:31:35je crois que le RN réussira à partir du moment,
01:31:39et là c'est vraiment le chef d'entreprise qui vous parle,
01:31:41donc moi je suis dans le capitalisme,
01:31:43mais je suis pour un capitalisme intelligent,
01:31:45c'est-à-dire à l'intérieur du pays, on libéralise,
01:31:47et là on se protège, évidemment.
01:31:49Voilà, ça c'est ma vision des choses.
01:31:51Et donc pour répondre moi à ma simple, comment je dirais,
01:31:53à mon niveau, j'arrive, j'arrive, j'arrive,
01:31:55je n'ai pas beaucoup parlé, t'as remarqué,
01:31:57donc maintenant que j'ai la parole, je la garde un peu.
01:31:59– Vas-y.
01:32:01– Donc pour répondre à ta question,
01:32:03je pense que c'est faisable…
01:32:05– Que Marine Le Pen gagne la présidentielle en 2026.
01:32:07– Je pense que c'est faisable à partir du moment
01:32:09où il tisse des alliances beaucoup plus importantes
01:32:15avec toutes les entités à droite, certes.
01:32:17Pourquoi ? Parce que ce n'est pas suffisant
01:32:19de vouloir assimiler les personnalités au sein de l'URN.
01:32:23Je pense qu'il devrait s'organiser,
01:32:25et je pense que ça a peut-être été l'erreur,
01:32:27une fois de plus je ne suis pas politicien,
01:32:29ce n'est ni mon ambition, ni ma carrière,
01:32:31mais ce que je ne veux pas là,
01:32:33c'est que je constate que peut-être
01:32:35qu'avec des entités satellites,
01:32:37ils auraient pu jouer justement l'alliance absolue
01:32:41et la protection des intérêts français
01:32:43et de cette vision justement,
01:32:45tu disais très justement Jérémy,
01:32:47peut-être que Reconquête, et même c'est sûr
01:32:49parce que Zemmour est un intellectuel,
01:32:51gagne des batailles sémantiques,
01:32:53ça a été le cas du grand remplacement,
01:32:55là où la droite perd depuis des années
01:32:57le progressisme, le wokeisme, etc.
01:32:59ça a été des batailles sémantiques perdues.
01:33:01– Le grand remplacement était une bataille sémantique gagnée.
01:33:03– Exactement, pour une fois.
01:33:05– Grâce à Zemmour et d'autres.
01:33:07– Pour une fois, donc ça, il faut donner ça à Zemmour.
01:33:09Moi, je vois ou je voyais, l'avenir nous le dira,
01:33:13Reconquête comme une sorte de parti
01:33:15de réflexion et d'idéologie,
01:33:17d'avancée idéologique, là où le RN
01:33:19était plutôt un parti de gouvernement et d'adaptation.
01:33:21– C'est-à-dire d'incubateur à la idée.
01:33:23– Disons qu'il doit exister,
01:33:25il doit exister de Philippot, cher Myriam,
01:33:27jusqu'à Zemmour ou à ses représentants,
01:33:29tout ce spectre-là doit savoir s'unir
01:33:31au moment, dans la dernière ligne droite
01:33:33pour accéder au pouvoir,
01:33:35c'est ce que sait très bien faire la gauche
01:33:37et qu'on n'arrive pas à faire, désolé de le dire,
01:33:39la droite, parce que je suis désolé,
01:33:41quand on est attaché à une civilisation,
01:33:43à une identité et à des mœurs chrétiennes,
01:33:45qu'on le veuille ou non.
01:33:47– La faute de la responsabilité de la division.
01:33:49– Excusez-moi, mais je suis d'accord
01:33:51avec tout ce que vous dites,
01:33:53qu'il n'y ait pas de malentendu,
01:33:55sauf que ça ne peut pas être l'essentiel
01:33:57de la politique de droite, en fait.
01:33:59Et c'est d'ailleurs pour ça que Éric Zemmour
01:34:01il est complètement rétamé aujourd'hui,
01:34:03je ne sais pas ce que va faire Marion
01:34:05si elle va réintégrer le R.A.
01:34:07– C'est ça ? – Marion, on va…
01:34:09– On lui demanderait ?
01:34:11– Voilà, tu ne nous dévoileras certainement
01:34:13pas le scoop aujourd'hui, mais je veux dire…
01:34:15– Je pense qu'elle-même, elle ne sait pas en réalité.
01:34:17– C'est vrai ? – Tu veux que je te travaille ?
01:34:19– Je pense qu'elle-même, elle ne sait pas,
01:34:21parce que Marion est quelqu'un de très intelligent
01:34:23et qui prendra des décisions
01:34:25le moment voulu.
01:34:27Voilà, mais Marion, en tout cas,
01:34:29elle a été sincère dans son engagement,
01:34:31c'est-à-dire qu'elle a milité pour l'alliance des droites,
01:34:33malheureusement, de part et d'autre,
01:34:35il y a eu des difficultés, elle a été résiliente,
01:34:37elle continuera d'avancer, parce que Marion,
01:34:39elle a à cœur de défendre la nation française, point barre.
01:34:41– On est d'accord, mais ça ne peut…
01:34:43ça ne peut être qu'une partie de la politique,
01:34:45parce que faire toute sa politique,
01:34:47toute sa campagne sur ce thème-là,
01:34:49je suis désolée, c'est dévastateur.
01:34:51– Je ne suis pas d'accord, il n'y a pas que ce thème-là.
01:34:53On a un vote la plus bête du monde en fait.
01:34:55– Monsieur Zemmour, excusez-moi,
01:34:57Monsieur Zemmour était pour les retraites,
01:34:59pour la retraite à 64 ans, je suis désolée de vous dire.
01:35:01Monsieur Zemmour est quand même un européiste,
01:35:03je suis… non, ce n'est pas un détail,
01:35:05parce que…
01:35:07– La politique, c'est savoir composer.
01:35:09– C'est de ne pas tirer l'essentiel du son.
01:35:11– Pardon, je vais finir là-dessus,
01:35:13tous les bourgeois qui ont refusé de voter
01:35:15Front National, puis Rassemblement National,
01:35:17parce qu'on disait, ah oui, mais le programme économique,
01:35:19vous vous rendez compte, machin, etc.
01:35:21Je ne peux pas apporter ma voix.
01:35:23Alors qu'ils sont d'accord sur tout,
01:35:25la défense de l'identité, de la civilisation,
01:35:27la défense de l'innovation, machin, etc.
01:35:29C'est un bloc de gauche hyper puissant.
01:35:31– Non, il n'est pas hyper puissant, parce qu'il va…
01:35:33– Non, c'est rien, moi je ne suis pas ma dernière main.
01:35:35– Moi, je voudrais rappeler quand même quelque chose,
01:35:37parce que l'histoire, elle n'est pas si loin.
01:35:39À votre avis, Mitterrand et les communistes,
01:35:41ils s'aimaient ?
01:35:43– Ah non ?
01:35:45– Ils se détestaient, ils se haïssaient.
01:35:47Il y avait le petit Robert Favre, le radical de gauche,
01:35:49qui faisait la pointe,
01:35:51le centriste de gauche,
01:35:53mais qu'est-ce qu'il a fait Mitterrand ?
01:35:55Mitterrand savait exactement ce qu'il faisait,
01:35:57je peux vous en parler,
01:35:59parce que là, il a dit,
01:36:01bon c'est formidable, comment je peux gagner ?
01:36:03Je peux gagner à gauche, mais si je ne suis pas
01:36:05avec le parti communiste, je n'ai aucune chance.
01:36:07Il était, c'est-à-dire que les différences
01:36:09entre Mitterrand et les communistes
01:36:11n'avaient rien à voir avec les différences
01:36:13entre le RN et Zemmour.
01:36:15Les différences entre le RN et Zemmour,
01:36:17c'est peanuts par rapport aux différences
01:36:19entre Mitterrand et les communistes.
01:36:21Eh bien, ils ont fait le programme commun
01:36:23et ils ont gagné comme ça.
01:36:25– Sauf que le RN a choisi Éric Ciotti
01:36:27plutôt qu'Éric Zemmour.
01:36:29– Mais non, il n'a pas choisi Eric Ciotti.
01:36:31– Ils ont refusé de faire une alliance avec Zemmour.
01:36:33– Et puis ils ont quand même choisi quelqu'un
01:36:35qui a œuvré pendant 7 ans
01:36:37à la majorité présidentielle,
01:36:39excusez-moi.
01:36:41– Il s'est réveillé sur l'État.
01:36:43– Si on ne prend que les purs et durs,
01:36:45on reste dans son coin
01:36:47et on va rester les vierges molles.
01:36:49Ça ne marche pas comme ça la politique.
01:36:51Moi, si on est intellectuel,
01:36:53c'est autre chose dans les principes.
01:36:55La politique, c'est l'art de négocier,
01:36:57y compris avec des gens…
01:36:59– Mais comment tu fais avec Bertrand,
01:37:01avec Wauquiez, avec Pécresse ?
01:37:03– Mais ils sont macronistes.
01:37:05– Mais comment tu fais aujourd'hui, par exemple,
01:37:07où il y a 600 000 Ukrainiens morts
01:37:09parce que ces connards
01:37:11ne sont pas entendus en avril 2022.
01:37:13En avril 2022,
01:37:15les Russes et Zelensky étaient prêts à signer
01:37:17et Boris Johnson d'Angleterre
01:37:19est venu leur dire,
01:37:21« Prenez tout ce qu'il faut, ne signez pas. »
01:37:23Deux ans plus tard, 600 000 Ukrainiens
01:37:25morts pour rien, je ne sais pas combien de Russes.
01:37:27Pourquoi ? Parce que tu as un type
01:37:29qui est comme ça, le Trump, il serait venu,
01:37:31il dit « deal, on négocie ».
01:37:33On négocie, ça s'appelle la négociation.
01:37:35Si on ne sait pas ce que c'est la négociation,
01:37:37on ne parle de rien.
01:37:39– Mais il faut que les deux partis soient d'accord
01:37:41pour négocier.
01:37:43Quand tu as des gens comme, je le disais tout à l'heure,
01:37:45comme Édouard Philippe, comme Jean-François Copé,
01:37:47comme Pécresse, comme Xavier Bertrand,
01:37:49comme Raffarin, comment tu fais
01:37:51pour négocier avec ces gens qui te trachent à la gueule
01:37:53en permanence et qui préfèrent le nouveau
01:37:55fonds populaire au RN ?
01:37:57– Ce sont des quantités négligeables d'importance nulle.
01:37:59De quoi tu parles ? Quoi ?
01:38:01– Raffarin, je ne crois pas que ça soit une quantité
01:38:03négligeable dans le système.
01:38:05– Vous me parlez de la 13ème République.
01:38:07Raffarin, ça pèse quoi dans le pays, Raffarin ?
01:38:11– Je vous parle d'Ayo, le leader
01:38:13qui tire les ficelles.
01:38:15– C'est quoi Raffarin, Myriam ?
01:38:17C'est quoi Jean-François Copé, Myriam ?
01:38:19C'est quoi ?
01:38:21C'est quoi ?
01:38:23C'est quoi ce que vous parlez ?
01:38:25C'est Nicolas Olicard ?
01:38:27On peut remplacer comme on veut.
01:38:29– Pas du tout.
01:38:31Je crois qu'il suffit juste d'assister
01:38:33aux dîners des young leaders
01:38:35qui sont organisés.
01:38:37– Ah je pensais que d'ailleurs il y en avait de cons.
01:38:39– Des Chinese young leaders qui sont faits,
01:38:41oui, Chinese young leaders,
01:38:43qui sont faits tous les ans à Paris
01:38:45pour comprendre que Monsieur Raffarin
01:38:47n'est pas une…
01:38:49– Tu parles du chinois, non ?
01:38:51– Oui, n'est pas une quantité négligeable
01:38:53dans la politique française.
01:38:55– Je vais répondre à ce que tu as dit tout à l'heure,
01:38:57Myriam, simplement.
01:38:59– Je veux juste finir après.
01:39:01En fait, je vous apprécie beaucoup,
01:39:03surtout depuis qu'on s'est réconciliés en vrai,
01:39:05mais la façon dont vous proposez
01:39:09de faire de la politique, en fait,
01:39:11c'est donc de la négociation,
01:39:13c'est le droit de ce système.
01:39:15Et je crois qu'en France, on craint de cette négociation.
01:39:17La preuve, c'est qu'aujourd'hui,
01:39:19on a Madame Le Monde au pouvoir,
01:39:21parce qu'on ne fait que négocier
01:39:23et qu'on n'est pas dans les valeurs,
01:39:25on ne garde pas ses conflits.
01:39:27– La négociation, ce n'est pas de rester dans le système.
01:39:29Vous me parlez de Raffarin,
01:39:31mais vous rigolez, Marionette,
01:39:33c'est qui les globales young leaders ?
01:39:35C'est Soros, c'est Schwab, c'est Gates,
01:39:37ça c'est les patrons.
01:39:39Alors ne me parlez pas de Raffarin,
01:39:41ce sont les patrons,
01:39:43ne me parlez pas de Raffarin.
01:39:45– Non, ce sont les émissaires de ces gens-là,
01:39:47André ne dit pas.
01:39:49– Ça vous comprend pas ?
01:39:51– Ben si, parce que ça influence,
01:39:53ça va à des soirées chez Emmanuel Macron.
01:39:55– Écoutez-moi un peu,
01:39:57ça va vous faire du bien.
01:39:59– Attends, attends, laisse terminer André.
01:40:01Attends, qui dirige ?
01:40:03Qui sont les mondialistes ?
01:40:05Vous parlez des mondialistes,
01:40:07vous parlez de ça.
01:40:09Et vous me parlez de Raffarin,
01:40:11les mondialistes, c'est très simple,
01:40:13ils ont tout compris.
01:40:15Qu'est-ce qu'ils ont fait les mondialistes ?
01:40:17Ils ont dit voilà, on a 7 milliards de personnes,
01:40:19au fond on a besoin des 20%,
01:40:2120% tu vois, qui sont d'accord.
01:40:23Les 80% ne servent à rien,
01:40:25mais comme nous ne sommes plus Hitler,
01:40:27Pol Pot et compagnie, on ne va pas les massacrer.
01:40:29Non, quand même.
01:40:31On donnera un peu de Rivotril dans les Ehpad,
01:40:33mais ça ne suffit pas.
01:40:35Donc on les garde vivants,
01:40:37qu'ils ne nous emmerdent pas,
01:40:39qu'ils suivent le truc et qu'ils votent comme il faut, etc.
01:40:41Donc il y a les 20%.
01:40:43Bien, qui c'est ça ?
01:40:45C'est BlackRock, Vanguard,
01:40:47non mais il faut parler de ça.
01:40:49C'est ces gens-là qui ont des actions dans tous les trucs
01:40:51du monde et de la planète.
01:40:53Si on ne parle pas de ça, on ne parle de rien.
01:40:55Donc, on peut parler des marionnettes.
01:40:57Moi je veux bien qu'on parle des marionnettes,
01:40:59c'est sympathique.
01:41:01Les marionnettes c'est ceux qu'on voit un peu partout,
01:41:03qui viennent nous dire,
01:41:05c'est la France, la France.
01:41:07Non, occupez-vous de ce qui est vraiment le bien du pays.
01:41:09Et là on revient à l'identité.
01:41:11Et c'est très important.
01:41:13C'est quoi les valeurs qu'on défend ?
01:41:15Or l'Occident se lapide,
01:41:17l'Occident se donne des coups de fouet
01:41:19au lieu de défendre les valeurs qui ne sont pas minables.
01:41:21Les valeurs occidentales,
01:41:23ce n'est pas minable.
01:41:25Et pourquoi aujourd'hui…
01:41:27– C'est catholique, c'est universel.
01:41:29Catholique, ça veut dire universel.
01:41:31– En tout cas, quelle que soit la religion,
01:41:33ce qui est terrible dans cette histoire…
01:41:35– Occidentale.
01:41:37– Oui, occidentale, je suis d'accord.
01:41:39Mais ce qui est extraordinaire,
01:41:41c'est que pourquoi l'Afrique, ça s'est passé comme ça ?
01:41:43Pourquoi on n'est pas respecté ?
01:41:45Pourquoi on n'est pas respecté ?
01:41:47Pourquoi on est parti ?
01:41:49Pourquoi on est traité comme ça à l'Afrique et ailleurs ?
01:41:51Pourquoi on n'est pas capable ?
01:41:53Parce qu'on a des rigolos.
01:41:55Parce que quand Macron va en Algérie et dit
01:41:57la colonisation est un crime contre l'humanité…
01:41:59– Merci, merci, exactement.
01:42:01– Attends, c'est journée, quand même.
01:42:03Ministre des Affaires étrangères.
01:42:05– Attends, il faut que le français intervienne.
01:42:07– J'ai trouvé un très bon ministre des Affaires étrangères
01:42:09parce que je n'ai pas allé à l'étranger.
01:42:11Je suis allé à l'étranger, donc je suis un très bon
01:42:13ministre des Affaires étrangères.
01:42:15– Non mais attends.
01:42:17– Les scouts d'anti-France mettent mal à l'aise
01:42:19effectivement les Français et du coup…
01:42:21– De par ce déficit de confiance en eux,
01:42:23ne prennent pas les décisions adéquates pour l'avenir du pays.
01:42:25– Tout à fait.
01:42:27– Il faut leur redonner confiance avec un discours clair,
01:42:29ils disent depuis 40 ans que leur civilisation
01:42:31c'était de la merde et que ça n'existait pas
01:42:33et que la France, l'Europe, l'Occident, c'est de la merde.
01:42:35Pour répondre à ce que disait Myriam
01:42:37et aussi peut-être pour répondre à la question d'Éric
01:42:39sur le Rassemblement National, je vais essayer
01:42:41de faire tout en un.
01:42:43D'abord, la droite n'a pas que ça à proposer,
01:42:45tu disais la droite ne propose que ça.
01:42:47On a aujourd'hui certes le sujet de l'identité,
01:42:49de la civilisation, de l'immigration
01:42:51mais on a aussi le sujet des libertés individuelles
01:42:53que la droite est la seule à défendre aujourd'hui
01:42:55puisque la gauche est la fausse soyeuse des libertés individuelles
01:42:57puisqu'elle veut importer…
01:42:59– Excuse-moi mais pendant le Covid ça a été…
01:43:01– D'accord mais là c'est marginal Myriam,
01:43:03c'est marginal.
01:43:05Tu as aujourd'hui la majorité des gens de droite,
01:43:07tu as aujourd'hui la majorité…
01:43:09– Je ne suis pas sanitaire à cause de gens comme lui.
01:43:11– D'accord mais c'est marginal, c'est comme Raffarin,
01:43:13tu as aujourd'hui la majorité des gens de droite
01:43:15et des électeurs de droite et des représentants de droite
01:43:17qui ont une ligne claire, une ligne civilisationnelle,
01:43:19une ligne de l'économie
01:43:21qui est plus ou moins libérale,
01:43:23plus ou moins capitaliste mais avec quand même
01:43:25une vision claire de ce que doit être le pays
01:43:27et vers quoi on doit aller et il faut retrouver cela
01:43:29pour qu'on puisse avoir un avenir
01:43:31parce que si tu ne te rends pas compte que tu fais partie
01:43:33d'un pays, la France, d'un continent,
01:43:35l'Europe et d'une civilisation, l'Occident
01:43:37qui a en effet des valeurs qui sont universelles,
01:43:39qui sont grandes, qui ont rayonné sur le monde,
01:43:41on a quand même réussi à conquérir le monde
01:43:43à travers nos idées en 2000 ans,
01:43:45ce n'est pas pour crever au bout de 50 ans…
01:43:47– D'un point de vue idéologique je suis totalement d'accord avec toi
01:43:49sauf que tu oublies quand même une donnée
01:43:51c'est que si tu restes dans l'Union Européenne,
01:43:53tu ne pourras strictement rien faire.
01:43:55– Mais c'est même pas un problème de l'Union Européenne…
01:43:57– Une parenthèse, pardon,
01:43:59je crois que Myriam et moi on est très tristes,
01:44:01il faut le dire, Olivier Véran…
01:44:03– Ah oui ?
01:44:05– Que Olivier Véran ait été vaincu…
01:44:07– L'immunité parlementaire il n'y a plus,
01:44:09on peut l'attaquer, procès.
01:44:11– Moi je suis encore plus triste pour ses futurs patients
01:44:13à la clinique, je ne sais pas, Esthétique.
01:44:15– Champs-Élysées.
01:44:17– Esthétique, Botox around the clock.
01:44:19– Je pense que je vais aller lui prendre rendez-vous
01:44:21pour me faire enlever un tatouage
01:44:23et je veux que ce soit M. Véran qui le fasse.
01:44:25– Il faut retrouver cette ligne politique-là
01:44:27et en effet si le Rassemblement National arrive
01:44:29avec des satellites…
01:44:31– Mais pardon, je trouve que vous avez un peu évincé rapidement
01:44:33moi ce que j'appelle les traites quand même,
01:44:35tous ces gens comme Raffarin, comme Édouard Philippe,
01:44:37je ne m'en lasse pas les reciter,
01:44:39comme Pécresse, comme Bertrand,
01:44:41mais si ils ont encore l'appareil,
01:44:43Laurent Wauquiez, il est pas là, tu ne crois pas ?
01:44:45– Attends, attends, c'est…
01:44:47– C'est la droite, c'est aussi la droite,
01:44:49mais la droite a ses traites comme la gauche a ses traites,
01:44:51comme tout le monde a ses traites.
01:44:53– Ils ne sont pas morts lors de ces élections les Républicains,
01:44:55ils sont terminés avec…
01:44:57– Bertrand…
01:44:59– Non mais en nombre de sièges à l'Assemblée,
01:45:01c'est eux qui détiennent les clés.
01:45:03– Je parle beaucoup plus à ces gens-là
01:45:05qui ont trahi effectivement leur camp
01:45:07et qui ont trahi la France en se faisant élire
01:45:09sur des idées plutôt conservatrices
01:45:11et qui après au pouvoir ont mis Kouchner,
01:45:13c'était quand même le coup de force de Sarkozy.
01:45:15C'était la fameuse ouverture de Sarkozy
01:45:17alors qu'il avait fait une campagne très conservatrice.
01:45:19Et moi ces gens-là ont devant l'histoire
01:45:21une beaucoup plus grande responsabilité
01:45:23qu'un François Hollande ou même qu'un Macron
01:45:25parce que c'est des gens qui ont avancé masqués,
01:45:27qui se sont soumis au diktat de la bien-pensance
01:45:29et qui du coup ont mis le pays sous terre.
01:45:31Et donc maintenant il faut se redresser,
01:45:33debout, comme disent les politiques de notre camp,
01:45:35si je puis dire, en tout cas du mien,
01:45:37et avancer.
01:45:39Mais donc ces gens-là, tant mieux.
01:45:41En fait s'il y a une vertu de Macron
01:45:43dans cette séquence qu'on vient de vivre,
01:45:45c'est qu'il a permis de lever
01:45:47exactement tous les lièvres.
01:45:49Tous ceux qui sont en fait des politiciens
01:45:51de carrière et non pas de conviction,
01:45:53ils ont sauté.
01:45:55Qu'est-ce qu'il a dit Ciotti ?
01:45:57Il a dit, ben moi, mes militants à 80%,
01:45:59ils sont pour une alliance.
01:46:01– Il a été impec, Ciotti.
01:46:03– Voilà, c'est comme ça.
01:46:05Les petits chefs à plumes, très bien,
01:46:07ils font ce qu'ils veulent, ils négocient
01:46:09et c'est pas ça en vrai, Eric Ciotti n'est pas idiot.
01:46:11Soit les mecs allaient négocier de chez lui avec le RN,
01:46:13soit ils allaient négocier avec Macron.
01:46:15Donc il était obligé de se positionner.
01:46:17Mais il s'est positionné par rapport aux militants.
01:46:19– Les gens dont tu parles, tous ces politiques de droit
01:46:21qui en effet ont trahi, ont comme point commun
01:46:23qu'ils ne pensaient pas en effet à ce que je disais tout à l'heure,
01:46:25à la prochaine génération.
01:46:27C'est-à-dire que c'est des politiciens
01:46:29qui n'ont aucune notion de l'histoire
01:46:31de ce que c'est que la civilisation.
01:46:33– Mais c'est la majorité.
01:46:35– Il y en a beaucoup.
01:46:37– Je sais qu'il y en a beaucoup,
01:46:39mais si on retrouve simplement des gens
01:46:41qui ont cette notion de la civilisation,
01:46:43parce qu'en fait la différence entre eux et nous
01:46:45c'est que ces gens-là, ils n'ont pas la notion de l'avenir,
01:46:47parce qu'en fait dans 50 ans ils ne seront plus là.
01:46:49Notre génération, elle sera là dans 50 ans.
01:46:51– On arrive aux dix dernières minutes,
01:46:53moi j'entends beaucoup depuis dimanche dire
01:46:55le RN ne gagnera jamais.
01:46:57Vous pensez quoi de cette prédiction ?
01:46:59– Il gagnera s'il arrive à réunir sur ce spectre politique-là
01:47:01avec des satellites,
01:47:03avec qui on ne sera pas forcément toujours d'accord,
01:47:05mais qu'on arrive à s'unir simplement
01:47:07pour accéder au pouvoir.
01:47:09– Je rappellerai la phrase d'Alphonse Allais,
01:47:11les poubelles sont remplies de tendances prolongées.
01:47:13Donc n'ayons pas de…
01:47:15Never say never.
01:47:17Jamais ne dit jamais ça n'existe pas.
01:47:19– C'est-à-dire qu'on est à presque trois ans.
01:47:21– Moi je voudrais juste pour dire justement
01:47:23à la jeune génération et autres,
01:47:25il y a quand même quelque chose qui se…
01:47:27– Vous n'êtes pas intermédiaire aussi ?
01:47:29– Je ne l'exclue pas, je ne l'exclue pas.
01:47:31Non mais ce qui est vraiment passionnant,
01:47:33c'est si on passe deux minutes,
01:47:35deux minutes des élections et d'autres élections
01:47:37au monde et à la planète,
01:47:39comment la France va se positionner
01:47:41par rapport aux BRICS,
01:47:43par rapport aux conflits qui soient
01:47:45Moyen-Orient, Russie, Ukraine et autres,
01:47:47par rapport, parce qu'on n'est pas seul
01:47:49dans une planète,
01:47:51et ça c'est passionnant parce que
01:47:53les choses ont été aussi remises en question.
01:47:55Regardez on disait, l'Amérique, le dollar,
01:47:57pas question de toucher au dollar,
01:47:59il n'était pas question je rappelle
01:48:01de faire un gramme de pétrole
01:48:03ou de gaz sans le dollar.
01:48:05C'était encore il y a dix ans
01:48:07quelqu'un qui aurait dit le contraire,
01:48:09on disait mais t'es malade mental.
01:48:11– Ils ont perdu la vie avec ça oui.
01:48:13– Voilà exactement, quelques canafis et autres.
01:48:15Bon, eh bien aujourd'hui,
01:48:17quand l'Arabie Saoudite s'est mise à vendre
01:48:19à la Chine du pétrole à Yuan,
01:48:21et maintenant c'est ça,
01:48:23et on a vu ce qui s'est passé avec la Russie,
01:48:25on a vu aujourd'hui, c'est ça qui est intéressant,
01:48:27je rappelle le business,
01:48:29parce que le business,
01:48:31c'est ce qui travaille en coulisses,
01:48:33et c'est normal, je veux dire,
01:48:35quand on voit aujourd'hui que,
01:48:37attendez, deux ans et demi d'embargo,
01:48:39et là je ne parle même pas de Bruno Le Maire,
01:48:41l'Amérique continue à acheter de l'uranium
01:48:43aux banques russes,
01:48:45j'ai eu le truc, tu as le rapport
01:48:47du département d'État américain,
01:48:49et quelles sont les banques
01:48:51qui ne doivent pas être touchées
01:48:53par la sanction ?
01:48:55Tu as dix banques russes
01:48:57qui ne sont pas touchées par les sanctions,
01:48:59pourquoi ? Parce qu'elles, on leur achète de l'uranium.
01:49:01Voilà, aujourd'hui, à l'heure où je vous parle,
01:49:03l'Amérique et la Russie,
01:49:05où ils disent, et nous,
01:49:07on s'est fait cocu, battu et content,
01:49:09allez Renaud, quittez, allez les gens,
01:49:11quittez, au lieu d'être
01:49:13les intermédiaires,
01:49:15au lieu d'être les médiateurs
01:49:17entre Russie et Amérique,
01:49:19on s'est mis complètement du côté
01:49:21de l'Amérique, et on a négligé
01:49:23ce qui s'est passé, et résultat, c'est nous qui payons,
01:49:25on s'est tiré une balle dans le ventre.
01:49:27Et il faut arrêter, et c'est la même chose
01:49:29en politique intérieure, est-ce qu'on aura
01:49:31un jour des politiques
01:49:33avec du cerveau ? C'est la thèse de question.
01:49:35Voilà. – On n'a pas encore la réponse.
01:49:37Allez, chers amis, on va terminer
01:49:39alors d'abord avec des,
01:49:41encore une fois, des dessins
01:49:43de notre ami Ignace, alors Macron maintient
01:49:45son ordre en fichant le
01:49:47bordel, voilà pour la première.
01:49:49– Applaudissements.
01:49:51– Le Rassemblement National
01:49:53a vampirisé les voix de Zemmour
01:49:55en étant un rempart à son extrémisme,
01:49:57et on devine Marine Le Pen.
01:49:59– Applaudissements.
01:50:01– Le dilemme du Rassemblement National,
01:50:03on combat le système en épousant
01:50:05les idées du système.
01:50:07– Applaudissements.
01:50:09– Ça renvoie à ce qu'on disait tout à l'heure,
01:50:11mes amis, Paris gagné
01:50:13pour Macron, nous avons vaincu le fascisme,
01:50:15et on le voit
01:50:17à côté, voilà.
01:50:19Et enfin, au lieu de la
01:50:21menace du RN, vous aurez toujours plus
01:50:23de chance pour la France, plus de
01:50:25wokisme, d'islam et de
01:50:27transgenrisme avec
01:50:29Jean-Luc Mélenchon.
01:50:31Alors si vous aussi,
01:50:33les résultats des législatives vous donnent
01:50:35la gueule de bois, et bien, immortalisez-la
01:50:37en portrait ou caricature,
01:50:39vous allez sur dessignace.com
01:50:41et puis alors, Ignace, il a comme d'habitude
01:50:43un cadeau rien que pour toi, mon cher…
01:50:45– Voilà, merci.
01:50:47– Législative, on est dans
01:50:49le rouble jusqu'au cou.
01:50:51Bistrot Liberté.
01:50:53– Ça y est, bien joué.
01:50:55– On est pour toi, mon cher.
01:50:57– Applaudissements.
01:50:59– Allez,
01:51:01on va terminer, il reste juste 5 minutes.
01:51:03Écoute, c'était vraiment un plaisir, encore une fois,
01:51:05de te recevoir, c'était la dernière de la saison.
01:51:07Alors on prévient quand même que s'il y avait
01:51:09un événement majeur, on viendrait tous dardard
01:51:11pour éventuellement la couvrir.
01:51:13Mais en tout cas, c'était la dernière.
01:51:15– En faisant signe ici, Sandrine Rousseau est Premier ministre.
01:51:17– Là, je pense qu'on…
01:51:19– Non, non, non.
01:51:21– Tu rigoles, mais on va peut-être avoir Jadot,
01:51:23Forge, je le disais, ou Luxman.
01:51:25Ça vole au niveau du charisme, quand même.
01:51:27On est quoi, dans la fourchette haute, là ?
01:51:29À quel niveau ?
01:51:31– On est dans les trucs de la fourchette.
01:51:33Tu sais ce que disait Mirabeau ?
01:51:35Mirabeau disait, on peut tout faire à une baïonnette
01:51:37sauf s'asseoir dessus.
01:51:39– En tout cas, vous croyez que ça va finir comment, là ?
01:51:41Est-ce que vous pensez qu'on va avoir un nom,
01:51:43on va dire, de vie tranquille, un peu comme la Belgique
01:51:45où il n'y avait pas un moment de…
01:51:47– Un an de blocage, un an de rien,
01:51:49un an où, en fait, il ne va rien se passer.
01:51:51Je pense que Gabriel Attal va rester jusqu'à la rentrée.
01:51:53– Tu penses qu'il va redissoudre dans un an ?
01:51:55– Ah oui, il va redissoudre dans un an,
01:51:57et puis on va avoir, re, le même scénario, etc.
01:51:59C'est probable, à mon avis, jusqu'au départ de Macron,
01:52:01il ne se passera rien de significatif dans le pays.
01:52:05C'est dommage, mais il faut attendre qu'il parte.
01:52:07– Là, les Français vont partir en vacances,
01:52:09ils vont regarder les JO, bien tranquillement,
01:52:11derrière leur écran.
01:52:13Tout va bien se passer, on va oublier les bottes noires,
01:52:17on va oublier tout ce qui s'est passé ces derniers temps,
01:52:21et puis on reviendra avec les mêmes poncifs,
01:52:23parce que de toute façon, les infos et les faits s'enchaînent,
01:52:27mais que personne, et surtout pas actuellement,
01:52:29en tout cas la majorité, malheureusement,
01:52:31est capable de prendre assez de recul
01:52:33pour que les différents faits qui se passent
01:52:35soient analysés dans leur ensemble.
01:52:37Donc une info chasse l'autre.
01:52:39Donc là, bienvenue aux JO,
01:52:41et est-ce que Mme Hidalgo va se baigner dans la Seine,
01:52:43et va rentabiliser les 1,6 milliard dépensés pour rien ?
01:52:47C'est la grande question.
01:52:49– Romain, un petit mot de conclusion ?
01:52:51– Eh bien, je vais essayer d'être optimiste,
01:52:53après la prise de parole de Madame.
01:52:55– Est-ce que tu es optimiste ?
01:52:57– Non, mais simplement, j'entends qu'effectivement,
01:52:59il y a des faits médiatiques qui s'enchaînent
01:53:01avec un narratif qui est installé sur des épiques phénomènes
01:53:03qu'on monte en épingle sur les réseaux sociaux
01:53:05et dans les commentaires politiques et médiatiques.
01:53:07Moi, ce que je pense,
01:53:09et je suis très content de voir qu'effectivement,
01:53:11il y a des gens qui ouvrent la voie, dont vous êtes,
01:53:13il y en a d'autres qui agissent,
01:53:15et c'est très important,
01:53:17et je trouve qu'il y a un renouvellement de la jeunesse,
01:53:19il y a de nouvelles convictions qui arrivent,
01:53:21il y a un recul qui existe,
01:53:23objectivement, quand on discute avec les jeunes,
01:53:25aujourd'hui, ils sont beaucoup plus détachés
01:53:27à cette bien-pensance, beaucoup plus libres
01:53:29de ce qu'ils pensent, ils s'informent eux-mêmes.
01:53:31Simplement quelques petits chiffres,
01:53:33et après je laisse la parole, mais plus de 30% de baptêmes
01:53:35cette année par rapport à l'année dernière,
01:53:37le pèlerinage de Chartres,
01:53:39c'est 18 000 pèlerins en quelques semaines,
01:53:41remplis en quelques jours, en quelques semaines,
01:53:43il y a un renouveau qui est en train de se faire,
01:53:45il y a le Figaro magazine…
01:53:47– Je crois que ce n'est pas la Croix qui avait appelé à faire barrage aussi…
01:53:49– Oui, mais on les connaît, les évêques de France.
01:53:51Quand tu dis ça à moi, je viens d'une famille qui les a bien connus,
01:53:53les premiers à être éthiocrines en 2002,
01:53:55c'est les évêques de France, donc je connais bien le sujet.
01:53:57Ce que je veux dire par là, c'est qu'aujourd'hui,
01:53:59les jeunes sont en train de se détacher
01:54:01de cette bien-pensance
01:54:03et de se réconcilier avec leur identité,
01:54:05je pense notamment au Figaro magazine qui fait sa lune
01:54:07sur les influenceurs qui vous font aimer la France.
01:54:09Il y a une vague des influenceurs…
01:54:11– Ah, vous avez vu, il y a Tibo Inchep, c'est génial,
01:54:13il a dit que le premier influenceur français,
01:54:15qu'il voulait maintenant faire tomber le masque,
01:54:17finalement, il n'avait pas eu tout voté à Rennes,
01:54:19c'est marrant, le lendemain de l'élection,
01:54:21il dit qu'il avait voté ensemble, je suis sûr qu'en 2027,
01:54:23si Marine Le Pen se fait élire, il dira le lendemain,
01:54:25je vous ai bien eu, depuis le début, je votais à Rennes,
01:54:27ça ose tout quand même.
01:54:29– Il est sous pression, il est sous pression,
01:54:31c'est une maladie.
01:54:33– Allez, pour toi, le mot de la fin, mon cher André.
01:54:35– Juste dire quelque chose.
01:54:37– En représentant des jeunes, devant l'éternel.
01:54:39– La jeunesse, c'est un état d'esprit.
01:54:41– Bien sûr.
01:54:43– Parmi un formidable ambassadeur.
01:54:45– On peut l'applaudir.
01:54:47– Allez Orwell.
01:54:49– Juste un mot, vous savez, c'est Henri Janson qui disait
01:54:53il n'y a que les imbéciles qui ont l'âge de leurs artères.
01:54:55Mais pour revenir à ça, je crois que simplement,
01:54:59il ne faut pas oublier, c'est vrai,
01:55:01on a quand même des échéances, au-delà de ce qu'on a dit sur la politique,
01:55:05qu'on soit Rennes et LFI et tout ça,
01:55:07et c'est ça qui va être le juge de paix,
01:55:09c'est que nous avons, d'ici un an et moins, rendez-vous
01:55:13avec l'UEFMI, le Comité international,
01:55:15nous avons rendez-vous avec la Banque Centrale Européenne,
01:55:17nous avons rendez-vous avec les commissions européennes,
01:55:19nous avons rendez-vous, je rappelle qu'aujourd'hui…
01:55:21– Tu crois qu'il peut y avoir une crise financière là ?
01:55:23– C'est très simple, aujourd'hui nous payons les intérêts de la dette,
01:55:2770 milliards d'euros par an, les intérêts,
01:55:29je ne dis pas pas la dette, c'est les intérêts de la dette,
01:55:31donc le problème de savoir, si à un moment donné,
01:55:33ils vont dire, il nous faut du fric,
01:55:35est-ce qu'on va aller vers les épargnants ?
01:55:37Est-ce qu'on va emmerder tous les épargnants
01:55:39alors qu'ils ont vraiment…
01:55:41tu as travaillé ta vie et on va essayer de te renier encore des choses,
01:55:45ou alors on va essayer de négocier avec la Banque Centrale Européenne
01:55:49pour monétiser la dette et pour essayer, voilà.
01:55:51Je veux dire simplement que le mur économique et de la finance,
01:55:55il est là, il ne faut pas l'oublier,
01:55:57parce qu'il va tous nous atteindre, au-delà des politiques.
01:56:00– Allez, le dernier mot revient à toi,
01:56:02puisqu'on n'a pas beaucoup entendu Anaïs.
01:56:04– Moi j'aimerais dire seulement à la jeunesse qui nous regarde
01:56:09de s'engager, de militer, mobilisez-vous, parce que…
01:56:12– Mobilisez-vous !
01:56:14– C'est vrai, déjà c'est une très belle expérience
01:56:16parce qu'on rencontre des gens qui ont les mêmes valeurs
01:56:18et les mêmes convictions que nous, je trouve que c'est très important
01:56:20et surtout, on a ici Eros, ici Némésis,
01:56:22donc n'hésitez pas à nous envoyer un message
01:56:24si vous avez besoin de quelques conseils ou quoi, on est là.
01:56:27Et on est là aussi pour défendre la civilisation française
01:56:29et l'entreprenariat avec Romain.
01:56:31– Non, non, c'est pas pour moi, c'est pour le général.
01:56:33– Tout à fait, donc n'hésitez pas, mobilisez-vous, c'est un beau combat.
01:56:36– C'est pas mal d'être entre Eros et Berco.
01:56:38– Bon, merci en tout cas à tous,
01:56:40c'était un plaisir de vous avoir parmi nous ce soir.
01:56:44C'était la dernière de la saison,
01:56:47donc on vous souhaite à tous de bonnes vacances,
01:56:50on applaudit le public aussi.
01:56:52Et alors, je tiens à remercier,
01:56:54je vous demande de faire un tonnerre d'applaudissements
01:56:57pour l'équipe, on applaudit d'abord Raphaël à la réalisation,
01:57:00merci Raphaël pour cette année.
01:57:03Pierre, Osson, ainsi qu'Edouard,
01:57:06au cadrage derrière les caméras ce soir,
01:57:09il y avait Lignan, il y avait Maxime,
01:57:13et il y avait Charles.
01:57:16Ne pas oublier la production Martial, bien sûr, Martial Build,
01:57:20qui a créé Bistro Liberté.
01:57:23Arnaud Soyer, le producteur,
01:57:26et l'irremplaçable Marine.
01:57:29On n'oublie pas non plus Charles Mathieu à l'ouverture des bouteilles,
01:57:32qu'on entend toujours aussi bien.
01:57:35Il a son fan club.
01:57:38Et puis Ignace, bien sûr, on se retrouve à la rentrée, normalement.
01:57:42J'espère qu'on t'enverra.
01:57:45Ignace, bienvenue ici.
01:57:47Et puis peut-être Berco, le président en 2027.
01:57:50Merci beaucoup à tous, bonnes vacances.

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