• il y a 4 mois
Gérard Larcher, président du Sénat, est l'invité du Face-à-Face sur BFMTV et RMC.

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Transcription
00:00Mais il y a tout de même un groupe qui est arrivé en tête, le Nouveau Front Populaire.
00:04Personne n'a de majorité, même relative.
00:08Donc aujourd'hui il va falloir que l'Assemblée Nationale, le sens des responsabilités, l'emporte.
00:15J'ai lu aussi dans la lettre du Président de la République, qui parlait d'esprit de redressement,
00:20j'espère que ça n'est pas l'esprit du en même temps.
00:23Parce que c'est le en même temps qui nous a conduit, aujourd'hui, à une forme de dislocation de la vie politique et de la vie publique.
00:31Et le Président disait qu'il voulait une clarification.
00:34Je pense qu'en tous les cas, cette phase de clarification ne viendra pas de lui, mais viendra, j'allais dire, du Parlement.
00:41Viendra du Parlement. Quand vous dites le Parlement, on entend d'ailleurs Sénat plus Assemblée.
00:45Bien sûr.
00:46J'imagine que vous ne pensez pas uniquement à l'Assemblée Nationale.
00:50Heureusement, d'ailleurs, qu'il y a deux chambres.
00:52Car il y a une chambre, le Sénat, qui incarne la stabilité institutionnelle, qui a un pouvoir constitutionnel majeur,
01:01même de véro-constitutionnel, qui a un pouvoir de contrôle et un pouvoir de continuité.
01:07Nous devrons, pour les Français, pour répondre à leurs interrogations, le Sénat pleinement dans notre université,
01:13j'allais dire exercer nos prérogatives.
01:16Je fais confiance aux 347 sénateurs. On est 348, mais je me fais confiance à moi-même.
01:22Ça va bien.
01:23Ça, j'imagine, oui.
01:24Et donc, pour que nous assumions, pour les Français, cette responsabilité pleinement.

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