• il y a 3 mois
Étienne Gernelle affirme qu'«Emmanuel Macron n’a pas compris que son arrivée au pouvoir en 2017 était le fruit du dégagisme». Le directeur du journal Le Point pense que «le président de la République est arrivé au bout du chemin».

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Transcription
00:00Je pense qu'il a... Lui, il n'a pas compris assez que son arrivée au pouvoir en 2017 était le fruit du dégagisme
00:08et que c'était une tentative ultime pour renouer avec le fil d'une histoire et se remettre un petit peu dans le bain.
00:16La France est une puissante, considérée encore comme une grande puissance dans le monde,
00:21ou en tout cas une puissance qui compte, grâce au génie de De Gaulle qui, d'ailleurs, il y a 80 ans, à quelques jours près,
00:27arrive, fait son discours de bailleux, il remet la France qui était une puissance vaincue en puissance victorieuse,
00:34il la replace et puis la modernisation, après, a permis de replacer la France.
00:38Mais il y a un déclin qui est long, qui est inexorable et qui génère, d'ailleurs, des tensions, des montées de partis populistes.
00:46Tout ça, c'est une forme de crise de nerfs. Et lui est arrivé en disant « On va tout reprendre, on va se mettre au niveau international ».
00:52Et puis, la réalité, c'est que son action n'a pas été à la hauteur de ça. Et là, on arrive au bout des choses.
00:59Et oui, il y a une déception qui est très forte, peut-être même lui-même, d'ailleurs, même si je pense qu'il ne se l'avoue pas.
01:05Il n'a pas fait ce qu'il fallait pour... Il est arrivé en bout de chemin, voilà.
01:09Il y avait un long chemin avec beaucoup d'erreurs, beaucoup de lâcheté, beaucoup de renoncements qui se traduisent, d'ailleurs, dans la dette.
01:16La dette, c'est un renoncement. La dette, c'est la facture du renoncement. On a renoncé à réformer la France, à se mettre devant.
01:23Et à la fin, il aurait quand même endetté le pays de plus de 1 000 milliards d'euros sur ses demandes.

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