Boris Vallaud, président du groupe PS à l’Assemblée, était l'invité de BFMTV pour évoquer les tractations au sein de Nouveau Front populaire au sujet du nom du Premier ministre qui devrait être proposé à Emmanuel Macron
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00:00Si vous m'enjoignez, il y a une injonction, pardon, que j'entends, de ne pas oublier les conditions de mon élection.
00:07Ça vaut aussi pour les députés de l'ex-Macronie.
00:11Et je dis par exemple à Mme Borne, qui a été élue grâce au désistement d'un député LFI, qu'il faut qu'elle s'en souvienne.
00:19Et que donc on ne peut pas, j'allais dire, avoir fait front républicain en dehors de l'Assemblée pour s'y faire élire,
00:27et puis glisser un bulletin dans l'urne, parce que c'est comme ça que ça se passe, en faveur d'un parlementaire du Republicain.
00:35Mais quelle est la nature du message que vous envoyez aux électeurs du RN avec ça ?
00:40C'est exactement ce que disait Sandrine Rousseau tout à l'heure.
00:42Pour le coup, il y a une forme de cohésion. Sandrine Rousseau disait exactement la même chose sur l'attribution des postes à l'Assemblée, le front républicain.
00:50Nous avons une position constante pour ceux qui nous concernent. Nous, nous n'avons pas eu le mandat, au contraire, dans cette élection-là,
00:55de glisser quelques bulletins RN dans quelque urne que ce soit.
00:58Et donc nous ne le ferons pas, et nous en appelons à ceux qui ont été élus dans les mêmes conditions que nous, la même cohérence politique.