«Les Français ne veulent pas entendre parler du programme du Front populaire. La France n'est pas à gauche», affirme Karl Olive

  • il y a 3 mois

Karl Olive, député Ensemble des Yvelines, répond aux questions de Romain Desarbres au sujet de la situation politique en France, du résultat des élections législatives et de la nomination du futur Premier ministre.
Retrouvez "La Grande interview Europe 1 - CNews de Romain Desarbres" sur : http://www.europe1.fr/emissions/lentretien-de-romain-desarbres

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00:00C'est la grande interview de Karl Olive. Bonjour Karl Olive. Bonjour Romain Lesarbre. Sur CNews et sur Europe, Karl Olive, député
00:16Renaissance des Yvelines. On va analyser évidemment la situation politique compliquée, c'est le moins qu'on puisse dire, du pays en ce
00:22moment. Selon l'opinion, le quotidien l'opinion, l'Elysée a fait venir cette semaine trois constitutionnalistes pour tenter de démêler
00:29le sac de nœuds politique et institutionnel dans lequel le pays se trouve. L'ancien garde des Sceaux, toujours cité par l'opinion, Jean-Jacques
00:37Urvoas, dit que le président de la République est au volant d'une voiture sur un lac gelé. Comment en est-on arrivé à cet enlisement politique
00:44du pays ? Ce que je constate d'abord, c'est que le sursaut démocratique est là et bien là. Depuis 1981, donc depuis plus de 40 ans, il n'y a
00:53jamais eu autant de participation. Donc les Français se saisissent de l'outil qui lui a été conféré par le président de la République et ça, il faut
01:00s'en satisfaire. Aujourd'hui, que constate-t-on, Romain Désarmes ? C'est qu'il y a trois pôles, on va dire, majeurs dans ce pays. Pôle de droite, d'extrême droite,
01:11pôle de gauche, d'extrême gauche et puis un pôle central. Et à partir de là, c'est bien, on est à l'euro en ce moment, l'euro 2024. On peut jouer à l'allemande,
01:20c'est pas une fracture du crâne que de jouer à l'allemande, c'est-à-dire de travailler en coalition et puis peut-être de prendre le temps pour répondre
01:25justement à l'envie des Français qui ont décidé de ne pas donner de majorité absolue à qui que ce soit. Bon, il va falloir que des députés de droite et de gauche
01:32travaillent ensemble. Pour résumer la situation, sous quelle forme LR ne veut pas de coalition ? Sous quelle forme vous allez travailler ensemble ? LR ne veut pas de...
01:41Tout ça, c'est une phrase définitive. C'est Laurent Wauquiez. C'est peut-être M. Wauquiez. Mais moi, je pense que vous avez des collègues républicains comme Michel Tabarro,
01:50comme Annie Gennevard, comme Philippe Juvin qui sont capables, encore une fois, d'avoir des textes. Quand le président Larcher parle de pacte législatif, je trouve que c'est une voie
02:00qui est intéressante. Quand M. Wauquiez parle de pacte législatif, c'est une voie qui est intéressante. Et ça va dans le sens de trouver des compromis sans tomber dans la
02:08compromission. Donc pas de coalition globale, mais des accords texte par texte. Et pourquoi pas ? Et puis de la même manière, je dirais qu'à gauche, des personnes comme Jérôme Gage,
02:18comme Karel Delgas, comme François Rebsamen ou Bernard Cazeneuve, comme des personnes qui savent de quoi ils parlent. Et si c'était ça, le choc de culture que les Français attendaient ?
02:27Et si c'était ça, le salut que la France pouvait mettre en place pour faire avancer notre pays ? Je dis avancer notre pays, je ne dis pas faire avancer les partis. C'est bien l'un des sujets.
02:40Tant que le parti sera plus important que le pays, on ne s'en ressortira pas. Et les Français continueront à faire des bras d'honneur, à juste titre, aux politiques, quels qu'ils soient.
02:48Alors, Bruno Retailleau, le président du groupe LR au Sénat, qui était à votre place hier avec Laurence Ferrari, a évoqué une dizaine de textes sur lesquels les LR pourraient travailler.
02:56Vous mettez quoi dedans ? Quels textes concrètement, des exemples, qui pourraient être votés à la fois par LR et par l'aile gauche qu'on va préciser d'ailleurs ?
03:06D'abord, je crois qu'il faut écouter les Français. Moi, j'ai été élu dans une circonscription des Yvelines. Et je vais vous dire, je suis très fier d'avoir été élu.
03:15Ça a été compliqué, dans une triangulaire où il y avait à la fois le candidat des filles et le candidat du Rassemblement national. Pourquoi je vous dis ça ? Parce que je ne dois rien à personne.
03:23Et tant mieux parce que ça me permet en plus d'avoir une liberté d'esprit et d'action et de penser où je dis ce que j'ai envie de dire. Alors, qu'est-ce que je vais vous dire ? Je vais vous dire deux choses.
03:31Les Français nous disent et veulent de la sécurité. Moi, je suis pour le retour des peines planchers. Je suis pour la refonte globale de l'excuse de minorité.
03:38Je suis pour l'exécution des peines, notamment pour les jeunes, pour des maisons de reclassement, d'un côté. Et puis, de l'autre côté, je suis évidemment pour que le travail puisse payer quand on souhaite travailler plus.
03:49Et donc, je ne suis totalement opposé et je vais vous dire ce que je ne souhaite pas. Parce que c'est bien beau de dire il faut faire ci, il faut faire ça. Qu'est-ce qu'on te propose ?
03:56Moi, je propose évidemment de continuer la défiscalisation des heures supplémentaires et je continue de marteler qu'il nous faut un intérêt à aller travailler plutôt qu'à rester chez soi.
04:07Et c'est comme ça que nous allons avoir du pouvoir d'achat pour les Françaises et les Français.
04:10Donc, des mesures considérées comme étant de gauche pour avoir les voix de la gauche, des mesures considérées comme étant de droite pour avoir les voix de la droite, ce sont des accords globaux sur une dizaine de textes ?
04:22J'aime pas que vous faites ça. Si ça fait faire gaudir, ce n'est pas ça que souhaitent les Français.
04:26Gérald De Gaulle disait que la France n'est pas la gauche, la France n'est pas la droite.
04:29Je ne comprends pas comment vous trouvez votre majorité.
04:31Les 289 députés.
04:34Depuis deux ans, on a cherché à trouver des accords qui ne sont pas venus ni à droite ni à gauche.
04:39Depuis qu'il y a eu cette dissolution, on s'aperçoit que les uns et les autres font des pas.
04:43Excusez-moi de reprendre l'exemple, mais comment font les Allemands ? Comment font les Belges ?
04:48À un moment donné, à l'heure où on se parle si c'est strictement la même culture et faire comme s'il ne s'était rien passé, alors, comme disait le président Sarkozy, on va dans le mur et on klaxonne.
04:57Ce n'est pas ce que nous souhaitons, ce n'est pas ce que les Français souhaitent.
05:00Mais si demain, on a la possibilité, encore une fois, de proposer des lois concrètes et vraiment de retrouver un logiciel qui parte du terrain, alors là, je vais vous dire que les Français en seront satisfaits.
05:10On va être très concret. Le gouvernement veut repousser pour le moment la réforme de l'assurance chômage et prolonger les règles actuelles d'indemnisation au chômage jusqu'au 30 septembre.
05:19Qu'est-ce qu'il faut faire avec la réforme de l'assurance chômage ? On l'abandonne ou on l'assume ?
05:23Je ne suis pas pour l'abandonner. En revanche, qu'on sursoie à son exécution, c'est plutôt cohérent à un moment donné où on est en quête d'un Premier ministre et d'un gouvernement.
05:33Mais encore une fois, je vous le redis, tant qu'il y aura un intérêt à rester chez soi plutôt que d'aller travailler, on ne s'en sortira pas.
05:38Et donc, la réforme de l'assurance chômage ne va pas tout régler, mais en partie fera qu'à un moment donné, on doit aller plutôt répondre favorablement à une offre d'emploi plutôt que de continuer à bénéficier de subsides.
05:50Parce que ça, c'est une injustice et une injustesse sociale que les Français ne comprennent pas, surtout ceux qui se lèvent tôt pour les travailler.
05:56La grande interview CNE avec vous, Carl Olive, député Renaissance des Yvelines.
06:00Les députés RN accepteraient de voter des textes bons pour l'intérêt du pays, c'est ce qu'ils disent.
06:06Ils pourraient vous aider à obtenir une majorité sur certains textes ?
06:09Écoutez, moi, encore une fois, je veux être très clair. Il y a près de 11 millions de Français qui ont voté pour le Rassemblement national.
06:16Donc, moi, je veux bien qu'on dise que ce sont des fachos à tour de bras.
06:20Mais à un moment donné, quand vous avez plus de 30 % de personnes qui votent pour le Rassemblement national, il faut aussi prendre en considération.
06:25Sauf à ce que je me trompe, les 577 députés de l'Assemblée nationale ont été élus démocratiquement.
06:31Il faut peut-être arrêter de prendre aussi les Français pour des cons et de les infantiliser.
06:34Les Français sont très responsables. Ils savent pour qui ils votent. Ils savent ce pour quoi ils votent.
06:38Et je le dis souvent, si madame Marine Le Pen, qu'on voit à l'écran, me dit que le soleil est jaune, monsieur Désarme,
06:43eh bien, excusez-moi, je ne vais pas lui dire que le soleil est rouge parce que je fais partie de la majorité présidentielle et qu'elle fait partie de l'extrême droite.
06:49Qui voyez-vous à Matignon ? Qui pour Matignon ? Quel est le profil idéal pour occuper le poste de Premier ministre ?
06:54Je pense qu'il faut quelqu'un, évidemment, qui rassemble et quelqu'un qui soit apte à trouver le plus large compromis.
07:02En tout cas, ce que je peux vous dire, ça ne peut pas être un membre de la France insoumise.
07:05Ce n'est pas possible. Je ne parle même pas de personne et pourtant, je les combats, vous le savez.
07:09Mais moi, si c'est pour désarmer la police, puisque ça fait partie du programme d'éléphi du Front populaire,
07:14si c'est pour créer des impôts nouveaux, là, on a 3 000 milliards de dettes,
07:17si c'est pour tout de suite injoindre le fait de faire le SMIC à 1 600 euros, c'est-à-dire que globalement, 8 entreprises sur 10,
07:25il n'y a pas que des entreprises de CAC 40, je vais terminer, il y a 5 millions de petites et moyennes entreprises en France.
07:31Si, en claquement de doigts, vous dites, c'est 1 600 euros le SMIC, je peux vous dire, il n'y en a plus des trois quarts qui vont être très très mal.
07:37Pour discuter avec des chefs d'entreprises, de petits et moyennes entreprises, dans ma circonscription, on sait que c'est très mal parti.
07:42Donc ça, certainement pas.
07:44Pas de l'éléphi à Matignon, mais ça peut être un profil NFP, donc en clair, un PS, un écologiste ou un communiste ?
07:49Écoutez, je pense qu'aujourd'hui, les Français ne veulent pas entendre parler du programme du Front populaire.
07:57Pour moi, la France n'est pas à gauche, c'est une réponse à ce qui s'est passé dans l'entre-deux-tours, mais il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt.
08:04Mais avant cela, je pense que nous autres, majorité présidentielle dans le socle que nous souhaitons élargir,
08:08on a besoin d'un examen de conscience avant de retrouver notre examen de confiance à l'endroit des Français.
08:14Sinon, là encore, on ne s'en sortira pas.
08:16On ne peut pas faire comme si ce n'était rien passé.
08:18On a pris une branlée.
08:19On ne peut pas faire comme s'il ne s'était rien passé.
08:22Il faut absolument que nous allions bien plus sur le terrain sans être déconnectés de la réalité du terrain et écouter les Français.
08:29Oui, prendre des bourre-pif, ça ne va pas nous faire une fracture du crâne, là encore.
08:33Il faut absolument qu'on écoute les Français, ce qu'on n'a pas suffisamment fait.
08:36Et quand ça se passe comme ça sur le terrain, quand vous avez été élus de terrain, vous pouvez, dans ce marasme, être élu.
08:42Je pense à Gérald Darmanin qui a réalisé 60% des voix dans son territoire à Tourcoing.
08:49Et pourtant, ce n'était pas simple.
08:51Qu'est-ce qui vous a manqué ?
08:52Du pragmatisme.
08:54Il nous a manqué du pragmatisme.
08:55Il nous a manqué peut-être aussi le fait de comprendre, moi, c'est ce que j'ai dit à mes collègues avant-hier en union de groupe,
09:02que nous n'étions pas en majorité absolue, qu'on était en majorité relative depuis deux ans.
09:06Qu'est-ce qui n'a pas marché dans la Macronie depuis deux ans ?
09:08Moi, je ne veux pas tout jeter avec l'eau du bain.
09:12Je ne suis pas celui qui va faire un bras d'honneur au président de la République pour lui dire que c'est un zéro,
09:17là où tout le monde, depuis sept ans parfois, l'ont considéré comme un héros.
09:20Donc, très peu pour moi.
09:21En revanche, oui, il y a des choses qui n'ont pas fonctionné, mais pardonnez-moi,
09:25le chômage historiquement bas depuis près de 20 ans, ce n'est pas une formule d'esprit.
09:31Le fait d'avoir 900 000 apprentis, ce n'est pas une formule d'esprit.
09:34La suppression de la taxe d'habitation qui a permis aux Français de bénéficier quasiment de 1 200 euros en moyenne,
09:40c'est quand même du pouvoir d'achat.
09:42Donc, tout n'a pas été bien.
09:43Ce qui n'a pas fonctionné, pour moi, c'est la méthode.
09:45On n'a pas su verbaliser.
09:46On n'a pas su, à côté de notre savoir-faire, aller vers le faire savoir.
09:49Exemple, pour le projet de loi des retraites.
09:52Projet de loi des retraites.
09:53Je vous l'ai déjà dit à votre micro, Monsieur Desarmes.
09:56En Allemagne, aux Pays-Bas, en Italie, en Espagne, au Portugal, au Royaume-Uni,
10:00on part à 65 ans, parfois à 67 ans.
10:03En France, on serait un microclimat ?
10:04Ben non, on n'est pas la fève dans la galette.
10:06La désignation du président du groupe Renaissance à l'Assemblée, donc de votre groupe, aura lieu demain.
10:14Gabriel Attal fait figure de favori,
10:17puisque Elisabeth Borne et Gérald Darmanin se seraient retirés de la course.
10:21Gabriel Attal qui, dès le soir du second tour,
10:23a clairement affiché et pris ses distances avec le président de la République
10:26en affirmant que la dissolution, il l'avait subie.
10:28C'est de bonne augure pour la suite ou pas ?
10:30Est-ce que Gabriel Attal est votre candidat ?
10:32D'abord, ce n'est pas un concours de Miss France.
10:36Encore une fois, la présence d'un groupe, ce n'est pas le plus important.
10:40Le plus important, c'est qu'est-ce qu'on propose ?
10:42Qu'est-ce qu'on propose aux Français ? C'est ça qui est le plus important.
10:44Et derrière, Gabriel Attal est aujourd'hui Premier ministre.
10:47Peut-être qu'il le sera encore pendant quelques semaines.
10:50Peut-être qu'il le sera, comme le président l'a laissé entendre,
10:53ou comme Gérard Larcher le souhaite, enjamber les Jeux Olympiques et Paralympiques.
10:58Il est peut-être urgent d'attendre aujourd'hui pour nommer quelqu'un
11:02et surtout faire en sorte que les Français se retrouvent dans la nomination,
11:06non pas seulement d'un Premier ministre, mais d'un gouvernement.
11:09Est-ce que Gabriel Attal ferait un bon président de groupe Renaissance à l'Assemblée ?
11:13Est-ce qu'il est votre candidat ?
11:16Gabriel Attal, je pense qu'il n'y aura pas 50 candidats aujourd'hui.
11:20Gabriel Attal, s'il est président de groupe, je sais qu'il fera le boulot
11:24comme il a fait le boulot pendant la campagne électorale,
11:27pendant la campagne législative.
11:29Ce n'est pas le sujet, il a montré ce qu'il savait faire.
11:31Gabriel Attal, c'est quelqu'un qui entraîne et qui est capable de rassembler.
11:35Il n'en meurt pas moins que dans notre groupe, il y a plusieurs sensibilités.
11:38Je souhaite, quel que soit le président ou la présidente, que ces sensibilités...
11:42Et lui est plutôt le représentant de la sensibilité de gauche.
11:44Oui, et qu'on puisse retrouver l'ensemble des sensibilités de notre groupe
11:48et surtout que le logiciel change.
11:50Il faut absolument qu'on puisse s'adosser à la réalité du terrain,
11:54s'adosser aussi aux collègues qui viennent de province
11:57et pas simplement à ce qui se passe ici en terre parisienne.
12:00C'est aussi ça qui est important.
12:02C'est pour moi bien plus important que l'élection d'un président ou d'une présidente de groupe.
12:07Les Français, ce n'est pas ça qui les intéresse.
12:09Les Français, c'est ce qu'on va faire demain pour améliorer notre quotidien.
12:12Hors sol, c'était une critique qu'on a beaucoup entendue concernant,
12:18pas vous précisément, car le livre, mais le président de la République,
12:22les députés Renaissance ont dit que vous étiez...
12:24Et le gouvernement également, le gouvernement de Techno.
12:26Ils avaient raison, ceux qui critiquaient, qui disaient que vous étiez hors sol.
12:29Globalement, la classe politique est hors sol.
12:32Quand je propose un projet de loi sur le gaspillage à mon collègue Philippe Juvin,
12:36qui l'accepte il y a deux ans et qui vient me voir dix jours après en me disant
12:39que je ne peux pas parce que le président Marlex ne veut pas traiter la majorité présidentielle,
12:42il y a un logiciel que là, je ne comprends pas.
12:44Je pourrais vous prendre d'autres exemples.
12:47En revanche, parfois, ça fonctionne.
12:49Ma collègue Pasquini, écologiste,
12:51je prendrai à dessein cet exemple,
12:54avec laquelle nous avons porté une loi sur l'interdiction des PEF,
12:57c'est Seringues Pleines de Nicotine, pour les jeunes.
12:59Ça fonctionne. C'est ce que souhaitent les Français.
13:02Reste, c'est de la tambouille, c'est du pipeau, flûte de paon du Pérou.
13:04La grande interview à CNews Europe 1 de Karl Olive.
13:07La CGT lance des appels à se rassembler la semaine prochaine
13:10devant les préfectures et devant l'Assemblée nationale
13:13pour imposer un gouvernement issu du NFP.
13:15Comment est-ce que vous qualifiez ces méthodes de la CGT ?
13:17J'ai même vu plus fort que ça. J'ai vu qu'ils voulaient marcher sur Matignon.
13:21Mais on est où ?
13:22Alors ça, c'est Adrien Quatennens qui veut effectivement se dériver.
13:26Les cheminots, pas tous, mais la CGT souhaitait marcher sur Matignon.
13:29Qu'est-ce que ça veut dire ?
13:31Il y a eu un verdict, un verdict des urnes.
13:34Il faut respecter ça. On l'a vu dans l'entre-deux tours.
13:38Au lendemain du premier tour, il y avait des émeutes à Paris
13:41avec des membres d'extrême gauche parce qu'on ne respecte pas les résultats.
13:46Si on commence par ne pas respecter les résultats, c'est compliqué.
13:50Vous les qualifiez comment, ces méthodes ?
13:52Qu'est-ce que vous voulez que je qualifie ces méthodes ?
13:55Séditieuses ?
13:57Voilà, moi qui viens du sport, c'est carton rouge direct.
14:01Voilà, terminé. Au revoir, Monsieur Dame.
14:03À propos de sport, et ça sera ma dernière question,
14:06vous êtes membre de la Ligue de foot professionnelle.
14:09Une réunion très importante sur les droits télé de la Ligue 1 se tient aujourd'hui.
14:15Quel est l'enjeu et qu'est-ce que vous pouvez en dire ?
14:17Vous me permettrez de ne pas trop en dire parce que je suis membre
14:20du conseil d'administration de la Ligue de football professionnelle,
14:22je sais que les travaux avancent autour de Vincent Labrune et de ses équipes
14:26et qu'il nous faudra de toute façon une issue qui soit une issue favorable
14:30et compréhensible par tous pour la lisibilité que nous devons avoir
14:34pour les passionnés de sport.
14:35Mais si je peux me permettre, un petit clin d'œil quand même,
14:38parce qu'on a une grande victoire du football français ce week-end,
14:43de l'arbitrage français, puisque François Lutexier,
14:46arbitre international français, sera l'arbitre de la finale,
14:49dimanche, de la finale de l'Euro 2024.
14:51Ce n'est pas rien, cocorico.
14:52Cocorico, effectivement.
14:54Sur les droits télé du foot, l'enjeu c'est, y aura-t-il un diffuseur,
15:00des diffuseurs pour les matchs de Ligue 1 l'année prochaine ?
15:02Non mais il y aura un diffuseur, il y aura un diffuseur.
15:05Et c'est le travail que met en place actuellement, encore une fois,
15:08le président de la Ligue de foot professionnelle.
15:10Et peut-être avec la création d'une chaîne, mais ça, ça appartient
15:12aux membres de la Ligue actuellement et au conseil d'administration.
15:15C'était la grande interview de Carl Olive.
15:17Merci beaucoup d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale
15:20de CNews et sur Europe.
15:22Bonne journée à vous, Carl Olive.

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