Axel Ronde, porte-parole du syndicat CFTC-Police, réagit à la présence de policiers qatariens à Paris en prévision des Jeux olympiques : «Nous avons l’habitude de travailler avec eux, cela fait partie de la coopération».
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00:00Alors, c'est vrai qu'il n'était peut-être pas obligé de déployer ces véhicules.
00:05Ils auraient pu prendre des véhicules de la police française avec un chauffeur de la préfecture de police, par exemple.
00:13Donc, c'est vrai que c'était peut-être pas très opportun.
00:16Maintenant, peut-être que nous manquons aussi de véhicules au vu des nombreuses délégations qu'il va y avoir que nous devons accueillir,
00:23tous ces chefs d'État que nous allons devoir sécuriser.
00:26Donc, j'imagine que ces véhicules vont servir aussi à la protection rapprochée de l'émirat du Qatar.
00:32Maintenant, comme je vous ai dit, nous avons l'habitude de travailler avec eux.
00:37Et je vous rappelle aussi qu'il y a des militaires français.
00:40On a des bases dans la région et on partage une base avec les Américains à Doha.
00:45Donc, il est normal aussi qu'ils puissent aussi venir et rendre un petit peu l'appareil quand on a besoin.
00:52Ça fait partie de la coopération.
00:54C'est à double sens.
00:55D'ailleurs, on vend des kits, si vous voulez, de coopération.
00:59C'est la DCSIS, Direction de la Coopération Internationale de Sécurité,
01:06qui finalement ont des agents dans les ambassades pour pouvoir former des policiers de type CRS locaux pour pouvoir montrer notre savoir-faire.
01:20Ça aussi, ça rapporte de l'argent à la France et on vend du matériel aussi à ces pays-là.
01:26Donc, c'est un échange de bons procédés, on va dire.