Avant les JO de Paris, le coup de pression des policiers pour obtenir des contreparties
JO 2024 - « On nous en demande beaucoup ». Plusieurs centaines de policiers ont manifesté jeudi 18 janvier dans toute la France, à l’appel d’un groupe de syndicats emmené par Alliance et Unsa-Police, pour réclamer des compensations financières à leur mobilisation pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris cet été.
Ce « jeudi noir », selon les organisateurs, a pris diverses formes : distribution de tracts comme à Bordeaux, activité minimum dans les commissariats, grève du zèle dans les aéroports ou encore rassemblements à la mi-journée devant de nombreux commissariats du pays.
Comme vous pouvez le voir dans notre reportage vidéo, le principal rassemblement a réuni plusieurs centaines de policiers à Paris, à proximité de la préfecture de police et de l’Hôtel de ville. « Les JO, ce sera sans nous », ont scandé les fonctionnaires, drapeaux de leurs syndicats ou banderoles « pas d’implication sans reconnaissance » en main. Au HuffPost, ces dernier expliquent les raisons de leur mécontentement, alors que la profession vient de traverser une année 2023 marquée par les émeutes liées à la mort de Nahel et la mobilisation contre la réforme des retraites.
Ce « jeudi noir », selon les organisateurs, a pris diverses formes : distribution de tracts comme à Bordeaux, activité minimum dans les commissariats, grève du zèle dans les aéroports ou encore rassemblements à la mi-journée devant de nombreux commissariats du pays.
Comme vous pouvez le voir dans notre reportage vidéo, le principal rassemblement a réuni plusieurs centaines de policiers à Paris, à proximité de la préfecture de police et de l’Hôtel de ville. « Les JO, ce sera sans nous », ont scandé les fonctionnaires, drapeaux de leurs syndicats ou banderoles « pas d’implication sans reconnaissance » en main. Au HuffPost, ces dernier expliquent les raisons de leur mécontentement, alors que la profession vient de traverser une année 2023 marquée par les émeutes liées à la mort de Nahel et la mobilisation contre la réforme des retraites.
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NewsTranscription
00:00 Sans prime à hauteur de notre investissement, les Jeux de la Pipe ce sera ?
00:04 - Salut !
00:06 Sans reconnaissance, les Jeux de la Pipe ce sera ?
00:09 - Salut !
00:11 [Musique]
00:33 - Vous le savez tous très bien, les Jeux Olympiques ne pourront pas se faire sans les forces de sécurité intérieure.
00:37 C'est impossible !
00:38 Les forces de l'ordre aujourd'hui, elles attendent ça, de la reconnaissance, une reconnaissance concrète.
00:42 - On a des policiers qui ont des enfants.
00:44 On attend toujours les moyens de garde, les inscriptions pour les colonies, les centres aérés.
00:49 On ne sait pas ce qu'on va avoir.
00:50 - On va avoir un paquet de personnels qui aujourd'hui ne savent pas s'ils vont pouvoir partir en congé,
00:55 combien de temps ils vont pouvoir avoir de congé, comment ils peuvent s'organiser,
00:59 de quelle manière ils vont être impactés aussi sur les différents sites.
01:03 [Musique]
01:08 - C'est les collègues qui sont usés, qui sont vraiment usés.
01:11 On a traversé une crise, on est encore en pleine crise.
01:14 Je vous rappelle qu'on est quand même en urgence absolue en termes d'attentats.
01:17 Je vous rappelle qu'on a quand même connu des émeutes, qu'on a connu la crise Covid.
01:20 La police a toujours été là et aujourd'hui,
01:22 alors que les événements olympiques sont connus depuis des années,
01:26 à l'heure où je vous parle, il y a encore plein d'interrogations.
01:28 [Musique]
01:42 - Événement exceptionnel, mesure exceptionnelle, sans accord préalable, les Jeux olympiques, ça se sera ?
01:51 - SAUVOU !
01:53 - Sans congé d'été, les Jeux olympiques, ça sera ?
01:56 - SAUVOU !
01:58 - Sans prime à hauteur de notre investissement, les Jeux olympiques, ça sera ?
02:02 - SAUVOU !
02:04 - Sans reconnaissance, les Jeux olympiques, ça sera ?
02:07 - SAUVOU !
02:09 [Musique]