Anthony Favalli vous informe et reçoit des invités tous les samedis et dimanches matin dans #LaMatinaleWE
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00:00:00Bonjour à tous, bienvenue dans La Matina, le week-end.
00:00:04On est ensemble jusqu'à 9h pour de l'information, de l'analyse et des débats avec Marine Sabourin pour l'ÉJT.
00:00:10Bonjour, chère Marine.
00:00:11Bonjour Thomas, bonjour à tous.
00:00:12Et on commence comme d'habitude avec le traditionnel éphéméride du jour, présenté par Alessandra Martinez.
00:00:23Chers amis, bonjour.
00:00:25Nous souhaitons aujourd'hui une très bonne fête à tous les Henri dont le Saint-Patron fut empereur.
00:00:30Je vous parle d'Henri II, dit le Boiteux, qui régna sur le Saint-Empire romain germanique de 1014 à 1024.
00:00:38Son bilan politique est impressionnant.
00:00:41Il soumet des vassaux qui s'étaient révoltés et il unifie son territoire qui s'étend du nord de l'Allemagne actuelle jusqu'à l'Italie du Nord.
00:00:49Au plan religieux, il fait construire des monastères, restaurer des églises et s'efforce de contribuer à la réforme de la papauté qui connaît de graves dérives.
00:00:58Impossible de parler de Saint-Henri sans évoquer son épouse, l'impératrice Cunégonde.
00:01:04Le couple n'a pas d'enfant.
00:01:06On prétend qu'ils avaient fait vœu de chasteté mais des documents signés du roi tentent plutôt à prouver qu'il était stérile.
00:01:13Néanmoins, en mourant, Henri aurait dit à ses beaux-parents « Vous me l'avez donné, Vierge, Vierge, je vous la rends ».
00:01:20Henri est canonisé en 1146 et Cunégonde en 1200.
00:01:25Ils reposent tous les deux dans la cathédrale de Bamberg construite sous leur règne.
00:01:31Je vous laisse avec cette pensée de Saint-Henri.
00:01:34La gloire présente est fugitive et creuse si on néglige de penser à l'éternité céleste.
00:01:40C'est tout pour aujourd'hui.
00:01:42A demain, chers amis.
00:01:43Ciao.
00:01:45Pour décrypter et commenter l'actualité, il m'accompagne ce matin Michel Thaube.
00:01:50Bonjour, éditorialiste politique.
00:01:52Ravi de vous retrouver ce matin pour le matin et le week-end.
00:01:54Bonjour à vous.
00:01:55Amaury Brelet également avec nous, journaliste.
00:01:57Bonjour Amaury.
00:01:58Bonjour Thomas.
00:01:59On va beaucoup parler de politique ce matin.
00:02:00Évidemment, il y a beaucoup d'actualité autour de ce sujet.
00:02:01Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, justement, c'est l'heure de la météo de Karine Durand.
00:02:06La météo avec Groupe Verlaine.
00:02:08Installateurs de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:02:12Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:02:15Bonjour Karine.
00:02:16Après les violents orages, le temps est plus calme aujourd'hui.
00:02:19Oui, bonjour.
00:02:20Et justement, regardez ce qui s'est passé hier en Corrèze avec ces villages qui ont été en partie dévastés,
00:02:27ces bâtiments agricoles littéralement pulvérisés par les rafales de vent à l'avant des orages très puissants
00:02:34qui ont éclaté au cours des dernières heures.
00:02:37Heureusement, pas de risque aussi fort pour la journée avec une nette accalmie.
00:02:42Mais quand même pas mal de nuages encore en France ce matin.
00:02:45C'est très nuageux sur la moitié nord.
00:02:46On a pas mal de brouillard d'ailleurs sur le nord du pays.
00:02:49Prudence si vous devez prendre la route des vacances.
00:02:52C'est plus ensoleillé pour le sud et en particulier le long de la Côte d'Azur ou encore de la Corse.
00:02:57Au cours de l'après-midi, on retrouve des conditions globalement assez calmes et assez sèches.
00:03:00Mais au nord, on a quand même un petit risque d'averse.
00:03:03À nouveau, surtout du côté de la Normandie mais en Ile-de-France aussi.
00:03:06Et sur la région Grand Est, des averses localisées mais qui peuvent quand même éclater.
00:03:10Et toujours du très beau temps calme et sec pour l'ensemble de la moitié sud avec un petit vent d'ouest quand même.
00:03:15Les températures sont un peu fraîches.
00:03:17Elles sont légèrement en dessous des moyennes de saison, à peine 15 ce matin à Paris.
00:03:2120 degrés pour le sud-ouest vers Biarritz au cours de l'après-midi.
00:03:25On a un petit vent, on a des températures qui sont légèrement en dessous des moyennes.
00:03:29Donc un ressenti qui n'est pas vraiment estival, surtout sur la moitié nord.
00:03:32Seulement 19 pour Paris, 17 pour Brest, 18 à Lille.
00:03:35Et par contre de la chaleur pour la Provence ou encore l'intérieur du Var.
00:03:39Plus de 30 degrés sur cette zone-là.
00:03:51Et voici les titres de l'actualité de ce samedi 13 juillet.
00:03:55Le groupe Renaissance à l'Assemblée se choisit un chef ce matin.
00:03:58Pas de suspense, seul Gabriel Attal est en lice.
00:04:01Le Premier ministre devrait quitter son poste dans les prochains jours
00:04:04pour endosser le rôle de chef du groupe macroniste au Palais Bourbon.
00:04:08Un rôle décisif et délicat alors que les divisions menacent l'unité du camp macroniste.
00:04:14Lui aussi a pris la tête de son groupe à l'Assemblée nationale.
00:04:17C'est Laurent Wauquiez, celui qui est désormais le patron de la droite républicaine.
00:04:21Il a fait son retour cette semaine sur la scène nationale après des années de disette médiatique.
00:04:26Et un travail de terrain dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.
00:04:29Laurent Wauquiez ne cache plus ses ambitions pour 2027.
00:04:33Et puis, faut-il craindre un nouvel épisode de violence à Saint-Sauline ?
00:04:37Un rassemblement est prévu la semaine prochaine à l'appel d'organisations écologistes.
00:04:41Ça sera à Mel, à quelques kilomètres de Saint-Sauline.
00:04:45Alors que beaucoup ont encore en mémoire les violences terribles des dernières manifestations,
00:04:49certains se mobilisent pour tenter d'appeler au calme, vous le verrez.
00:04:54Les députés Renaissance sont donc appelés à élire aujourd'hui leur nouveau président à l'Assemblée nationale.
00:05:00Une élection dans l'enjeu est déjà connue d'avance, Marine.
00:05:03Oui, c'est Gabriel Attal qui va être choisi pour présider le groupe.
00:05:06Elisabeth Borne et Gérald Darmanin étaient eux aussi pressentis pour le poste
00:05:10avant que leur entourage ne précise que ce n'était pas leurs intentions.
00:05:14Les dernières informations avec Mathieu Devese et Olivier Gangloff.
00:05:17Gabriel Attal peut avancer sereinement.
00:05:20Le Premier ministre est le seul candidat à la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale.
00:05:25La bataille s'annonçait pourtant féroce, elle n'aura pas lieu.
00:05:28Un temps pressenti, Elisabeth Borne et Gérald Darmanin ne sont finalement pas candidats.
00:05:32Et selon le ministre du Logement, Gabriel Attal a toutes les qualités pour assurer la présidence du groupe.
00:05:38C'est quelqu'un qui a un leadership qui est fort, un sens du management qui est aigu,
00:05:42qui est très apprécié des députés.
00:05:44Et je suis convaincu qu'il fera un très beau travail à la tête de notre groupe
00:05:48et qu'il arrivera non seulement à préserver l'unité de notre groupe
00:05:51mais à mener des négociations qui vont être intenses et difficiles dans les semaines et dans les mois qui viennent.
00:05:55C'est la meilleure personne au bon endroit et donc moi je me réjouis qu'il soit candidat bien sûr,
00:05:59je souhaite qu'il soit élu et nous serons à ses côtés.
00:06:02A gauche, le député insoumis Antoine Léaumant y voit une nouvelle défaite pour Emmanuel Macron.
00:06:07Décidément, monsieur Macron n'arrête pas de perdre puisqu'il a perdu les élections législatives
00:06:12et que maintenant il a perdu les élections à l'intérieur même de son groupe
00:06:15vu que lui voulait pousser monsieur Darmanin.
00:06:17Donc clairement il a perdu un rapport de force interne, c'est monsieur Attal qui a réussi à s'imposer.
00:06:22Monsieur Attal qui était lui opposé à la dissolution
00:06:24donc je crois qu'il commence à y avoir beaucoup de tensions et de crispations à l'intérieur du groupe Renaissance.
00:06:29Dans un message adressé aux députés Renaissance, Gérald Darmanin ne cache pas les divisions au sein du parti.
00:06:35Les élections au sein du groupe ne règlent en aucun cas les deux problèmes majeurs qui sont les nôtres,
00:06:39notre ligne politique, notre projet pour les Français
00:06:42et l'examen critique de notre action, de notre méthode et de notre bilan.
00:06:46Le groupe Renaissance élit son président aujourd'hui par vote électronique entre 9h et 12h.
00:06:52Michel Thaube, est-ce que selon vous,
00:06:54Gabriel Attal est en mesure de garantir l'unité du groupe Renaissance
00:06:59dont on a vu quelques divisions, quelques fractures ces dernières heures ?
00:07:02J'ai envie de dire que c'est Challenger qui a certes renoncé à se prononcer Gérald Darmanin
00:07:07dans le même courrier qu'il a adressé aux députés Renaissance.
00:07:10Il écrit « l'unité comme la vie de couple ne se décrète pas, elle se construit chaque jour ».
00:07:16J'ai envie de dire que Gabriel Attal avait parlé du jour d'après pour sa campagne législative.
00:07:22Là, c'est le premier jour dont il va s'agir une fois qu'il va être élu ce matin.
00:07:27Et oui, la vie au sein de la Macronie ne risque pas d'être un long fleuve tranquille.
00:07:32Je pense que Gabriel Attal est la première victime directe de la dissolution
00:07:36prononcée par le chef de l'État le 9 juin.
00:07:39Victime parce qu'il ne sera plus Premier ministre dans quelques jours.
00:07:43Et il a besoin d'exister.
00:07:45Et c'est sûr que dans la foulée de son magistère de Premier ministre,
00:07:49il lui faut une exposition très forte.
00:07:51Et c'est vrai qu'à la tête du groupe Renaissance,
00:07:53il sera effectivement le leader de la Macronie,
00:07:56après évidemment le président qui est largement en disgrâce au sein de ses troupes.
00:08:01Mais ça va être une présidence très, très difficile.
00:08:03Parce que je pense que très rapidement, Gabriel Attal va avoir à gérer les frondeurs.
00:08:11Je pense que là, on est au début d'une ère nouvelle dans la Macronie.
00:08:15C'est que des frondeurs vont faire éruption de tous les côtés.
00:08:19Et que ce petit groupe Renaissance qui est déjà fortement diminué suite à la dissolution
00:08:24va être très, très difficile à gérer dans, encore une fois, une majorité.
00:08:29Une minorité qui va être très, très difficile à gérer.
00:08:32Amaury Brelet, le président de la République a parlé de spectacles désastreux
00:08:36sur les divisions au sein de son camp.
00:08:38Est-ce que vous pensez que les députés Renaissance vont encore suivre
00:08:41le président de la République comme un seul homme ?
00:08:44Non, ils sont visiblement tous à l'unanimité en colère contre le président.
00:08:48C'est ce que nous disent les échos de la presse spécialisée.
00:08:52Depuis la grenade découpillée dans leurs jambes,
00:08:55en effet, ils font partie des victimes estropiées de la politique
00:08:59et de la dissolution d'Emmanuel Macron.
00:09:02Une chose est sûre, M. Attal est aujourd'hui le mieux placé
00:09:05et le plus légitime pour garantir l'unité du groupe à l'Assemblée.
00:09:09C'est lui qui a mené la campagne des élections législatives
00:09:13avec un relatif succès puisqu'il a quand même réussi à sauver les meubles.
00:09:17Au sein du groupe, il a une position d'équilibre entre Darmanin à droite
00:09:21et Borne à gauche qui ont tenté de réunir quelques soutiens,
00:09:24mais visiblement pas suffisants.
00:09:27Et aujourd'hui, pour Gabriel Attal, c'est aussi au-delà de l'unité du groupe,
00:09:32c'est aussi l'ambition personnelle qui est en jeu puisqu'il disposera
00:09:36de certaines prérogatives, même d'une cagnotte financière au sein de ce groupe,
00:09:40avec évidemment dans le viseur la présidentielle de 2027.
00:09:43Vous parliez de Gérald Darmanin et on l'a vu dans le sujet,
00:09:46le ministre de l'Intérieur a lancé un avertissement sur l'unité
00:09:49au sein du groupe Renaissance.
00:09:52Écoutez l'analyse qu'en fait Yohann Uzay du service politique de CNews.
00:09:55Il renonce à braguer la présidence du groupe parce qu'il a bien compris
00:09:58qu'il n'avait aucune chance de l'emporter face à Gabriel Attal
00:10:01qui est très apprécié, il faut le dire, des députés,
00:10:03qu'il a beaucoup soutenu dans cette campagne express des élections législatives
00:10:06qui s'est opposée à Emmanuel Macron concernant la dissolution.
00:10:09Tout cela est soutenu par les députés.
00:10:11Donc Gabriel Attal se serait imposé quoi qu'il arrive,
00:10:14mais on sent bien quand même dans les mots critiques d'ores et déjà
00:10:17d'Emmanuel Macron à la fois envers Gabriel Attal
00:10:20mais aussi envers Emmanuel Macron quelque part,
00:10:22que le ministre de l'Intérieur qu'il est encore,
00:10:25le moment où il ne le sera plus justement,
00:10:28il va vraiment s'émanciper de tout cela,
00:10:30prendre ses distances avec la Macronie,
00:10:32tout en restant dans le groupe naturellement,
00:10:34mais prendre ses distances et commencer réellement à s'émanciper,
00:10:37à dire ce qu'il pense, à dire ses vérités dans la perspective de 2027.
00:10:42Michel, est-ce que vous voyez vous aussi Gérald Darmanin
00:10:45s'émanciper petit à petit de la Macronie ?
00:10:48On a souvent dit qu'il était le penchant droitier de Gabriel Attal.
00:10:51Finalement, il pourrait même prendre un peu son envol.
00:10:54C'est sûr que Gabriel Attal et Gérald Darmanin
00:10:57incarnent finalement deux des principales dimensions de la Macronie.
00:11:01Gabriel Attal est un ancien socialiste,
00:11:04un jeune premier qui a émergé avec l'élection du président de la République
00:11:09et Gérald Darmanin vient de la droite,
00:11:11la droite traditionnelle républicaine.
00:11:14C'était un bébé Sarkozy, ancien maire de Tourcoing,
00:11:18qui a été réélu député.
00:11:20A eux deux, effectivement, ils incarnent,
00:11:22si tant est qu'il y ait une ligne idéologique de la Macronie,
00:11:26deux versants, encore une fois, de ce pôle politique.
00:11:29Je pense qu'il sera très difficile d'éviter les affrontements.
00:11:32Mais là, on parle de Gabriel Attal et de Gérald Darmanin.
00:11:35On pourrait ajouter Édouard Philippe, Elisabeth Borne.
00:11:38On pourrait en ajouter d'autres également.
00:11:40Encore une fois, la vraie question qui se pose aujourd'hui,
00:11:43c'est la Macronie va-t-elle survivre à Emmanuel Macron ?
00:11:46Et on est déjà dans l'après Emmanuel Macron,
00:11:49le chef de l'État ayant perdu, j'ai envie de dire, la maîtrise
00:11:52et du temps et surtout de ses troupes politiques.
00:11:56Effectivement, on vit là les premières heures, je pense,
00:11:59de l'après Macron qui se prépare dès maintenant
00:12:03et qui va aller jusqu'à 2027.
00:12:05Amaury Brelet sur Gérald Darmanin plus spécifiquement.
00:12:08On l'avait déjà vu l'été dernier tenter de commencer à poser les bases
00:12:11de ce qui pourrait être un chemin vers 2027.
00:12:14Les circonstances politiques actuelles font que peut-être
00:12:16les choses vont s'accélérer pour lui.
00:12:18Oui, en fait, il a toujours été un électron libre même au sein du gouvernement.
00:12:21Il faisait à peu près ce qu'il voulait.
00:12:23Il ne rendait pas de compte à Elisabeth Borne, par exemple, à l'époque.
00:12:27Donc, il était vraiment déjà très indépendant au sein du gouvernement.
00:12:31On l'a vu là récemment d'ailleurs se rapprocher à des seins d'horizon,
00:12:37sur le versant droitier de la Macronie avec un objectif très clair.
00:12:41En effet, la présidentielle de 2027 avait quand même un bilan
00:12:45dont il ne pourra se départir, le bilan sécuritaire.
00:12:48On a encore vu les derniers chiffres qui sont très mauvais.
00:12:50Autre personnalité politique du gouvernement, c'est Rachida Dati
00:12:54qui s'est exprimée dans Le Parisien.
00:12:56J'appelle, dit-elle, la droite républicaine à soutenir une coalition.
00:13:00Près d'une semaine après le second tour des législatives,
00:13:03la ministre de la Culture s'adresse à sa famille politique.
00:13:05Nos électeurs ne nous pardonneraient pas d'avoir refusé la main tendue
00:13:09par Emmanuel Macron à ce jour.
00:13:11Les discussions ne sont pas figées, dit-elle.
00:13:13Nombreux sont aujourd'hui les personnalités de la droite républicaine
00:13:16à vouloir s'engager dans la recherche d'une coalition pour l'intérêt de la France,
00:13:20ajoute Rachida Dati.
00:13:21Amaury Brelet, est-ce que Rachida Dati peut servir peut-être d'intermédiaire
00:13:25entre le gouvernement, le camp présidentiel plus largement
00:13:29et une partie de la droite qui serait tentée de rejoindre Emmanuel Macron ?
00:13:34Possiblement. De ce qu'il nous remonte du terrain, notamment du parti,
00:13:39elle est aujourd'hui très mal vue par les républicains
00:13:42qui la considèrent comme une traître.
00:13:44Ce n'est pas nouveau.
00:13:46Pareil, Rachida Dati est un électron libre à droite depuis toujours.
00:13:50Elle a toujours privilégié très souvent, malheureusement,
00:13:54ses ambitions personnelles aux ambitions du parti,
00:13:58à l'unité, aux intérêts du parti et des républicains.
00:14:02Donc je doute qu'elle soit véritablement très utile
00:14:05à un rapprochement éventuel entre les républicains et la Macronie,
00:14:08sachant qu'une partie, et c'est vrai, des républicains aujourd'hui,
00:14:12sont tentés par la majorité.
00:14:14C'est d'ailleurs tout l'objectif et tout le défi de M. Wauquiez
00:14:17de préserver lui aussi, comme Gabriel Attal, l'unité de son parti et de son groupe.
00:14:20On va parler de Laurent Wauquiez dans quelques instants.
00:14:23Un mot d'abord, Michel Thaube, est-ce que Rachida Dati peut faire le lien ?
00:14:26Ou alors elle est définitivement considérée comme une traître ?
00:14:30Très difficile, mais en même temps,
00:14:32elle est peut-être la dernière prise de guerre d'Emmanuel Macron.
00:14:35Il faut quand même se souvenir, c'est quoi la Macronie au départ ?
00:14:39Ce sont des femmes et des hommes qui ont trahi leur propre camp à gauche
00:14:44pour rejoindre la Macronie et à droite pour rejoindre la Macronie.
00:14:48Donc finalement, elle est effectivement l'incarnation,
00:14:51parce que c'est la dernière personnalité importante qui rejoint le chef d'État.
00:14:56Mais elle n'est qu'une parmi de très nombreux autres.
00:14:59Et je pense que le même problème qu'elle a de crédibilité au sein de son camp d'origine
00:15:03se pose pour des Gérald Darmanin, pour des Gabriel Attal venant de la gauche, etc.
00:15:07Et c'est tout le problème de la Macronie qui, encore une fois,
00:15:09aura beaucoup de mal à survivre au chef de l'État,
00:15:12considérant que la gauche et la droite se recomposent,
00:15:15essaient de se réinventer et que les extrêmes
00:15:18prennent énormément de pouvoir aujourd'hui.
00:15:21Lui avait quitté l'arène nationale il y a cinq ans
00:15:24pour se consacrer à la région Auvergne-Rhône-Alpes.
00:15:27Laurent Wauquiez a donc fait son grand retour cette semaine
00:15:30en prenant la tête à l'Assemblée nationale du groupe Les Républicains,
00:15:33rebaptisé depuis la droite républicaine.
00:15:36Le député de Haute-Loire entend préserver l'indépendance du groupe
00:15:40en perspective de l'élection présidentielle de 2027.
00:15:43Laurent Wauquiez promet même de rebâtir la droite.
00:15:48Il n'avait pas foulé le sol du palais Bourbon depuis 2017.
00:15:52À 49 ans, Laurent Wauquiez troque son siège de président de région
00:15:56Auvergne-Rhône-Alpes contre celui de député,
00:15:59après sept ans d'absence à l'Assemblée.
00:16:02L'ancien ministre et président des Républicains a été largement élu en Haute-Loire.
00:16:06Désormais à la tête du groupe LR, rebaptisé la droite républicaine,
00:16:10l'élu depuis envelé espère rassembler sa famille politique,
00:16:14dotée d'une soixantaine de sièges dans l'hémicycle.
00:16:17Nous devons tout rebâtir et tout reconstruire.
00:16:20Et c'est ce à quoi nous allons nous employer pour mettre en œuvre
00:16:24une nouvelle offre politique d'une droite indépendante.
00:16:28Laurent Wauquiez a d'ores et déjà annoncé rejeter la possibilité
00:16:31d'une coalition gouvernementale, mais laisse la porte ouverte
00:16:35à un pacte législatif qu'il présentera aux autres groupes.
00:16:38Dans un message envoyé à ses pairs, il précise ses intentions.
00:16:42J'ai pu échanger avec certains d'entre vous et je pense qu'il faut,
00:16:45très rapidement, montrer notre capacité à prendre des initiatives
00:16:48dans l'intérêt de notre pays sans pour autant dévier de notre ligne.
00:16:52Pour ce faire, il serait utile d'avancer sur le pacte législatif
00:16:56dont nous avons parlé. Je vous propose de nous réunir en visio
00:16:59lundi 15 juillet à 9h pour en discuter.
00:17:02Celui qui s'affirme désormais comme le leader de la droite
00:17:05ne cache pas ses ambitions nationales, car il pourrait bien être
00:17:08le candidat de la droite en 2027, tout comme Xavier Bertrand
00:17:12et David Lysnard. Trois candidats potentiels, alors qu'une nouvelle marque
00:17:16à l'air tente de s'imposer, loin des divisions des derniers mois.
00:17:20Michel Taubes, on voit le retour au premier plan de Laurent Wauquiez
00:17:24qui va tenter d'occuper un espace politique qui s'est rétréci ces dernières années.
00:17:28Malgré tout, il dit vouloir garder une forme d'indépendance
00:17:31vis-à-vis du camp présidentiel.
00:17:33Absolument, il a clairement dit qu'il n'y aura pas d'alliance
00:17:36et de coalition avec le pouvoir sortant, et pour cause,
00:17:40parce que Laurent Wauquiez a besoin d'exister.
00:17:43Il ne va pas être l'appendice d'un président de la République
00:17:47très fortement affaibli, ce qui compromet toute possibilité
00:17:51pour les centristes, au sens large du terme,
00:17:54d'avoir une majorité suffisante à l'Assemblée nationale.
00:17:58LR est mort, vive DR. DR, ce n'est pas une marque de voiture,
00:18:02c'est la nouvelle appellation de la droite républicaine, DR,
00:18:06et Laurent Wauquiez va essayer d'exister avec.
00:18:09Ça ne va pas être simple, parce qu'il y a de la concurrence à droite,
00:18:13avec Marine Le Pen, Jordan Bar-Ledela.
00:18:16Il ne faut pas oublier Eric Soti, qui a quand même réussi
00:18:20à exister davantage en s'alliant avec Marine Le Pen.
00:18:24Certes, ils ont échoué aux législatives à conquérir,
00:18:28et de loin, la majorité absolue, mais encore une fois,
00:18:31la garde des chefs de la droite, elle aussi, ne fait que commencer
00:18:35et nous annonce, comme pour Lamar Crony,
00:18:38j'en parlais juste avant, des luttes fratricides
00:18:42qui vont durer un an, deux ans, trois ans, jusqu'à 2027.
00:18:47On parlait à Maury du rôle très important de chef de groupe
00:18:50à l'Assemblée nationale pour Gabriel Attal,
00:18:52ce sera finalement la même chose pour Laurent Wauquiez,
00:18:55qui va avoir là une tribune hebdomadaire au moins,
00:18:57pour s'exprimer, exprimer des idées.
00:18:59Oui, il aura fort à faire pour garantir l'unité de son groupe et du parti.
00:19:03C'est quand même, objectivement, un retour sur le devant de la scène,
00:19:07réussi pour Laurent Wauquiez, qu'on avait vu disparaître
00:19:10des radars depuis plusieurs années et qui, à l'occasion de cette crise
00:19:14et de cette dissolution, est à nouveau devant les Français.
00:19:19L'objectif, c'est évidemment de garantir l'unité du parti
00:19:23et de ce groupe à l'Assemblée nationale.
00:19:26On l'a vu adopter une position assez baroque vis-à-vis de la Macronie
00:19:30en refusant toute forme de coalition gouvernementale,
00:19:33mais en se disant ouvert à un pacte législatif
00:19:36avec un ensemble de mesures, de grandes réformes
00:19:38qui pourraient être discutées et éventuellement défendues à l'Assemblée.
00:19:42Il a même adopté une position encore plus claire
00:19:44vis-à-vis du nouveau Front populaire,
00:19:46en annonçant très clairement qu'il déposerait,
00:19:48qu'il participerait à une motion de censure
00:19:50pour faire tomber un éventuel gouvernement
00:19:52où siégerait des députés, enfin des insoumis.
00:19:57Donc, il a même été plus clair, finalement,
00:19:59que le Rassemblement national, qui est un peu tergiversé au début.
00:20:02Et puis, l'autre objectif pour lui, plus globalement,
00:20:04c'est celui de regagner le cœur des électeurs de droite
00:20:08qui, depuis des années, ont délaissé ce parti,
00:20:13notamment depuis les trahisons et les mensonges
00:20:16et les reniements de ces dernières décennies.
00:20:19Et là, il aura fort à faire, en plus, évidemment,
00:20:21de son ambition personnelle, parce que lui aussi,
00:20:23comme Gabriel Attal, il se positionne pour 2027.
00:20:25Il est 6h15, précisément l'heure du rappel des titres avec vous, Marine.
00:20:33La fête nationale, c'est demain, 14 juillet, un peu particulier,
00:20:36puisqu'il aura lieu sur l'avenue Foch et non les Champs-Elysées
00:20:38en raison des JO.
00:20:39Un dispositif de sécurité important est mis en place.
00:20:42130 000 policiers et gendarmes seront mobilisés,
00:20:45dont 11 000 rien qu'à Paris.
00:20:48Les célèbres fêtes de Bayonne font de nouveau face à la violence.
00:20:51Un homme est entre la vie et la mort après avoir été frappé jeudi soir
00:20:54par un homme placé depuis en garde à vue.
00:20:56La victime, âgée de 58 ans, aurait reçu un coup de poing à la tête.
00:21:00Je suis candidat et nous allons gagner.
00:21:02Joe Biden persiste et signe hier soir lors d'un meeting dans le Michigan,
00:21:05état décisif pour l'élection présidentielle.
00:21:07Je vous promets que je vais bien, avait-il affirmé un peu plus tôt,
00:21:10répondant aux critiques sur ses capacités à mener le pays.
00:21:17Faut-il craindre de nouvelles violences à Saint-Sauline ?
00:21:20De nouveaux rassemblements contre les mégabassines sont organisés
00:21:23à partir de mardi à Melles, dans les Deux-Sèvres,
00:21:26à l'appel, à nouveau, des soulèvements de la terre.
00:21:28Dans la région, les habitants et les élus craignent de nouvelles scènes de guérilla
00:21:31comme l'an passé. Les élus se sont rassemblés hier soir
00:21:34pour lancer un appel au calme.
00:21:36Reportage de Jean-Michel Decaze.
00:21:38A Melles, le village de l'eau commence à être installé.
00:21:41Point de départ des manifestations anti-bassines de la semaine prochaine.
00:21:46L'an dernier, tout s'était très bien passé.
00:21:48Dans ce même rendez-vous, c'est à 25 km, à Saint-Sauline,
00:21:52que la manifestation avait dégénéré autour d'une mégabassine.
00:21:56Les habitants craignent les mêmes scènes dans quelques jours.
00:21:59Ça, malheureusement, il y en a toujours qui profitent de ces réunions
00:22:02pour faire valoir aussi leur souhait de détruire ce qui est construit.
00:22:10Même crainte chez les élus de la région qui se sont rassemblés
00:22:13sur la place de Melles pour un appel au calme.
00:22:16250 écharpes ont répondu sans se faire beaucoup d'illusions.
00:22:20Je suis très inquiet pour la semaine prochaine et notamment les 19 et 20 juillet
00:22:24parce qu'on a quelques informations qui nous disent
00:22:27qu'il y aura des ultra-violents qui vont venir.
00:22:29J'appréhende réellement des risques laitaux, des risques de mort.
00:22:32Il ne faut pas qu'on en arrive là.
00:22:33Le maire de Melles, qui se classe front populaire tendance écologiste,
00:22:37est accusé d'attirer les casseurs par une partie de la population.
00:22:41Et qu'on en parle et qu'on en parle et qu'on en parle et qu'on en parle et qu'on en reparle,
00:22:44forcément ça finit par stresser la population.
00:22:47Moi, j'appelle depuis le début de cette annonce
00:22:51à ce que les choses se passent de manière sereine.
00:22:53Ça n'a pas été le cas de toutes les officines agricoles.
00:22:56La FMSEA est visée.
00:22:57Selon les services de renseignement,
00:22:5910 000 manifestants sont attendus la semaine prochaine,
00:23:02dont 500 à 1 000 ultra-radicaux.
00:23:07À Maurie-Brelé, on a revu dans ce sujet les images de Sein.
00:23:10Ce sont des images terribles de violences, ultra-violences,
00:23:13contre les forces de l'ordre.
00:23:15Est-ce qu'il faut redouter le même genre de scène cette semaine ?
00:23:18Oui, absolument.
00:23:19C'est d'ailleurs très clairement redouté par les autorités
00:23:21et les services de renseignement
00:23:22qui, en effet, redoutent la présence de 1 000 à 1 500 éléments ultra-radicaux
00:23:28qui pourraient s'en prendre aux forces de l'ordre,
00:23:30comme on l'a vu par le passé,
00:23:31en utilisant des armes artisanales,
00:23:33en leur jetant des cocktails Molotov
00:23:35avec l'objectif très clair de les blesser, voire de les tuer.
00:23:38D'ailleurs, sur place, c'est la grande angoisse des habitants
00:23:41qui redoutent l'installation d'une ZAD.
00:23:43Il faut quand même mettre en cause la complicité des élus locaux
00:23:47et notamment de ce maire d'extrême-gauche
00:23:49qui a mis à disposition non seulement le terrain aux activistes,
00:23:53qui a d'ailleurs pris sa décision dans le dos de son conseil municipal,
00:23:57sans le prévenir,
00:23:58qui, pareil, n'échange pas beaucoup ces derniers jours avec la préfecture,
00:24:03visiblement pour protéger l'organisation de cette manifestation
00:24:07qui risque très clairement de dégénérer.
00:24:10Et puis, l'autre responsabilité, c'est celle des élus au plan national,
00:24:13notamment chez ELV.
00:24:15On les a vus par le passé, à Sainte-Soline notamment,
00:24:17se rendre sur place d'ailleurs, manifester physiquement
00:24:20et puis même défendre l'objectif de ces manifestations.
00:24:22Et je serais intéressé de voir quelles seront les réactions,
00:24:25notamment aujourd'hui et dans les prochains jours,
00:24:27de nos élus et des représentants d'ELV à l'échelle nationale.
00:24:31En Italie maintenant.
00:24:32Fini les téléphones portables dans les écoles jusqu'à la fin du collège
00:24:37et ce, à partir du mois de septembre prochain.
00:24:39Oui, décision prise par le gouvernement de Giorgia Meloni,
00:24:42atteinte à la mémorisation, à l'imagination et à la concentration.
00:24:46Le téléphone s'avère nocif pour les plus jeunes.
00:24:48Les détails avec Sharon Camara et Sarah Varni.
00:24:51À partir de la nouvelle année scolaire,
00:24:53les élèves italiens ne pourront plus utiliser de téléphone portable jusqu'au lycée.
00:24:58Le ministre de l'Education nationale, Giuseppe Valditarra,
00:25:01a signé une circulaire ce mercredi,
00:25:03dans lequel il mentionne des instructions plus strictes
00:25:06sur l'utilisation des téléphones portables en salle de classe.
00:25:09D'importantes études internationales ont révélé la corrélation directe
00:25:12entre l'utilisation des téléphones portables en classe,
00:25:15y compris à des fins éducatives et didactiques,
00:25:17et le niveau d'apprentissage des élèves.
00:25:20Il convient notamment de mentionner le rapport de l'UNESCO,
00:25:23qui démontre le lien qu'il y a entre l'utilisation excessive d'éthique
00:25:26et les performances des élèves.
00:25:28Dans son communiqué, le ministre de l'Education évoque également
00:25:31la fin du registre électronique pour les élèves
00:25:34et le retour de l'agenda papier.
00:25:36Objectif, favoriser l'écriture à la main pour les élèves.
00:25:39Des analyses récentes ont également montré une augmentation inquiétante en Italie
00:25:43du nombre de mineurs souffrant d'isolement social volontaire.
00:25:46A la lumière de ces considérations, et afin de préserver le développement
00:25:50correct de la personne et de l'apprentissage,
00:25:53il est interdit d'utiliser les téléphones portables en classe.
00:25:56Après une première version publiée en 2022,
00:25:59les nouvelles mesures sur l'interdiction des téléphones portables en classe
00:26:02entreront en vigueur dès la rentrée de septembre 2024.
00:26:06L'importance de connaître les gestes qui sauvent,
00:26:09on ne le dira jamais assez.
00:26:11Deux mois, la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France
00:26:14sensibilise la population aux premiers soins.
00:26:17Deux cars sillonnent l'Hexagone aux côtés de la caravane du Tour de France
00:26:21et de la Flamme Olympique.
00:26:23Objectif, partager le sens de l'engagement et recruter les sapeurs-pompiers de demain.
00:26:27Reportage de Thibault Marcheteau et Florian Doré.
00:26:31Sensibiliser les petits comme les grands,
00:26:34c'est la mission des pompiers de France pendant l'été.
00:26:37Deux autocars sillonnent l'Hexagone aux côtés de la caravane du Tour de France
00:26:40et de la Flamme Olympique.
00:26:42Lors de ce périple, les sapeurs-pompiers initient la population
00:26:45aux gestes qui sauvent, font de la prévention contre les incendies
00:26:48et incitent à la pratique sportive.
00:26:50Mais le véritable objectif de la campagne,
00:26:52recruter les professionnels de demain.
00:26:55Nous avons besoin de pompiers volontaires.
00:26:57Nous devons atteindre ce chiffre de 250 000 sapeurs-pompiers volontaires
00:27:00contre 198 000 aujourd'hui.
00:27:02Donc tout ce que l'on met en oeuvre aujourd'hui vise à séduire,
00:27:05vise à promouvoir et vise à essayer d'engager un maximum de jeunes,
00:27:08de moins jeunes, parce que ce n'est ni la force, ni la taille, ni l'âge qui compte.
00:27:11C'est simplement le notion d'engagement pour devenir pompier.
00:27:13A chaque étape, la caserne locale détache plusieurs pompiers
00:27:16pour aider à la formation.
00:27:18Chaque heure, environ 150 personnes sont accueillies sur les deux stands.
00:27:21Des activités pour les petits et les grands,
00:27:24une initiative saluée par cette mère de famille.
00:27:27Ça permet à tout le monde de voir un peu ce que font les pompiers
00:27:30et puis ça amuse aussi les enfants le petit parcours
00:27:33et ça leur montre un peu le quotidien de ce qu'ils peuvent faire pour s'entraîner.
00:27:37L'opération supporter devrait reprendre la route dès l'année prochaine.
00:27:41Plusieurs départements souhaitent déjà réserver l'autocar.
00:27:45On termine ce journal avec un peu de musique.
00:27:48On vous emmène au festival de jazz à Jouan-les-Pins dans les Alpes-Maritimes.
00:27:52Oui, grand rendez-vous attendu chaque année par les Mélomanes de France et du monde entier.
00:27:56Une vingtaine d'artistes sont présents pour cette 63ème édition reportage de Stéphanie Rouquier.
00:28:03Au soleil couchant, à quelques pas de la mer,
00:28:06le maître de la nouvelle scène reggae ivoirienne, Tiken Jafakoli,
00:28:10enflamme le festival jazz à Jouan.
00:28:16Bercée par les cigales et les vagues,
00:28:19la scène en plein air donne une dimension unique
00:28:22au plus ancien festival de jazz d'Europe.
00:28:25C'est une belle scène, c'est surtout une scène historique.
00:28:27Ça fait 63 ans, on a vu passer tellement de monde.
00:28:30Il y a des histoires entre la fédérale et les cigales.
00:28:33Il y a un niveau et c'est un niveau d'exigence qu'on se met nous aussi.
00:28:36Les artistes qui sont sur scène,
00:28:39on sait que le spectacle ne laissera personne indifférent.
00:28:44C'était extraordinaire, extraordinaire, démentiel.
00:28:47C'est tout, l'ambiance, le lieu, le concept.
00:28:53Je m'attendais à quelque chose de très bon, je suis resté soufflé.
00:28:57Après Toto, Houyou Soundour, l'ambassadeur de la musique africaine dans le monde,
00:29:02Sophie-Anne Pamard, Marcus Miller ou Kool & The Gang
00:29:10vont se produire sur la scène de la 63ème édition de Jazz à Jouan jusqu'au 18 juillet.
00:29:27Michel, vous étiez assez sensible à cette musique qu'on a entendue, Césaire.
00:29:31Oui, ces musiques, aussi à Jouan-les-Pins, qu'est-ce que c'est beau.
00:29:34Qu'est-ce qu'elle est belle la France quand même.
00:29:36Côte d'Azur, Paris, tellement de territoires et de provinces de France.
00:29:42Il y avait eu une grande inquiétude cette année sur l'organisation des festivals de musique
00:29:47parce qu'avec la préparation des Jeux Olympiques, il y a eu des négociations très très longues
00:29:52avec les pouvoirs publics pour savoir quand pourrait-elle se tenir.
00:29:55Et je crois que la saison, heureusement, a très très bien démarré malgré le mauvais temps,
00:29:59malgré la dissolution, malgré un climat ambiant difficile.
00:30:02Je pense que les Français aiment toujours ce lien avec la culture, les arts
00:30:06et cette saison touristique, je crois, est heureusement bien partie pour les festivals.
00:30:10Maurice, ça fait plaisir de voir ces images-là en pleine période de vacances.
00:30:13Oui, ça montre bien la vivacité de tous ces festivals culturels, notamment dans le sud de la France.
00:30:17Et puis ça confirme, contrairement à ce que certains pourraient penser,
00:30:21que le jazz n'est pas une musique élitiste préservée à une certaine élite,
00:30:25mais que c'est un véritable succès populaire.
00:30:27Allez, on va marquer une pause. Dans quelques instants, on revient.
00:30:30On parlera notamment de la situation à gauche qui, pour tenter d'entrer à Matignon,
00:30:35les négociations se poursuivent ce matin.
00:30:38Deux noms semblent désormais tenir l'accord.
00:30:41On vous en dit plus dans quelques instants. A tout de suite.
00:30:47De retour dans la matinale week-end, toujours avec Marine Sabourin, Amaury Brelet et Michel Taube.
00:30:53Au sommaire ce matin, ce samedi 13 juillet, la gauche va-t-elle s'entendre sur un nom de candidat à Matignon ?
00:30:59Voilà près d'une semaine que les discussions s'éternisent.
00:31:02Les dernières réunions semblent avoir abouti à deux noms.
00:31:05Olivier Faure, 1er secrétaire du Parti Socialiste,
00:31:08et Huguette Bellot, présidente du Conseil Régional de la Réunion.
00:31:11Cette dernière peut désormais compter sur un soutien de poids en la personne de Jean-Luc Mélenchon.
00:31:16L'homme le plus recherché de France est toujours introuvable.
00:31:20Cela fait deux mois que Mohamed Amra s'est évadé de son fourgon pénitentiaire,
00:31:24provoquant la mort de deux surveillants.
00:31:26Où en est l'enquête depuis ?
00:31:28Comment les services de police travaillent ?
00:31:30Que signifie l'appel à témoins lancé cette semaine ?
00:31:33On vous dit tout dans ce journal.
00:31:35En cette période de vacances, vous êtes de plus en plus nombreux à préférer les locations en ligne,
00:31:40une tendance parfois au détriment des hôtels.
00:31:43Des hôteliers indépendants décident de s'attaquer à Airbnb.
00:31:47Proche à la plateforme américaine, une concurrence déloyale.
00:31:50Nous vous emmènerons à Cannes pour suivre l'indent.
00:31:56Les négociations patinent au sein du nouveau Front populaire pour proposer un nom de Premier ministre.
00:32:01Voilà bientôt une semaine que les discussions sont en cours.
00:32:05Plusieurs noms seraient sur la table, mais rien n'est encore figé.
00:32:08Alors quel visage pour incarner la gauche ?
00:32:11Ama Thignon voit cela avec Tancrede Guillotel.
00:32:14Après le second tour des législatives, six noms émergent à gauche pour un poste de Premier ministre.
00:32:19Les différents partis du nouveau Front populaire poursuivent toujours leurs négociations
00:32:23pour désigner un chef du gouvernement commun.
00:32:26Les Insoumis proposent quatre noms.
00:32:28Leur coordinateur Manuel Bompard, la coprésidente de l'Institut Labo ici
00:32:33et députée du Val-de-Marne Clémence Guettet,
00:32:35la présidente du groupe à l'Assemblée nationale Mathilde Panot
00:32:38et le fondateur et leader du mouvement Jean-Luc Mélenchon.
00:32:42Les socialistes défendent la candidature de leur premier secrétaire Olivier Faure.
00:32:46Tandis que le PCF a proposé le nom du Guedbelot,
00:32:49présidente du conseil régional de la Réunion.
00:32:52Une personnalité proche des Insoumis.
00:32:56À Maurice Brelet, on voit que c'est très compliqué pour la gauche de se mettre d'accord sur un nom.
00:33:00On voit que ça bloque.
00:33:01Depuis des semaines, les réunions se multiplient et ça n'avance pas vraiment.
00:33:05Ça confirme tout simplement que ce nouveau Front populaire est une pétodière,
00:33:09n'a rien à relier d'une coalition.
00:33:11C'est une alliance de circonstances, un cartel des gauches
00:33:14entre des groupes et des mouvements qui ne s'entendent pas,
00:33:17à la fois personnellement entre eux,
00:33:19ni même d'ailleurs sur le fond, malgré la présentation d'un programme commun.
00:33:22Alors on nous sort du chapeau, là, Madame Bellot,
00:33:25inconnue au bataillon,
00:33:26qui pourrait soi-disant rassembler autour d'elle,
00:33:29unifier le mouvement autour d'elle.
00:33:32J'en doute.
00:33:33Visiblement, au Parti socialiste, on n'est pas très favorable à son nom.
00:33:37On préfère évidemment Monsieur Faure.
00:33:39En revanche, Monsieur Faure, lui, se voit refuser, j'allais dire,
00:33:44le poste de favori par les Insoumis,
00:33:47qui ne sont pas favorables à lui,
00:33:49mais privilégient plutôt Madame Pannot ou Monsieur Bompard.
00:33:52Bref, personne n'est d'accord pour le candidat à Matignon,
00:33:56sachant de toute façon que tout cela, c'est pour la galerie,
00:33:59puisque même si jamais il sortait un nom du nouveau Front populaire,
00:34:04l'éventuel Premier ministre et l'éventuel gouvernement
00:34:07feraient face à une motion de censure en quelques jours
00:34:09et donc tomberaient au roule quelques jours.
00:34:11Vous parliez de Huguette Bellot,
00:34:13un nom effectivement qui n'est pas connu du grand public.
00:34:15Elle est la présidente du Conseil régional de la Réunion
00:34:18et son nom circule parmi les potentiels premières ministrables.
00:34:23Elle a reçu notamment le soutien de Jean-Luc Mélenchon.
00:34:26Oui, sa candidature recoche plusieurs cases à gauche.
00:34:28C'est une femme issue des Outre-mer
00:34:30avec une longue carrière d'élue locale derrière elle
00:34:32et surtout, elle n'est aujourd'hui rattachée à aucun parti politique.
00:34:36Écoutez d'ailleurs Jean-Luc Mélenchon à son sujet.
00:34:38Aujourd'hui, il y a sur la table une proposition qui ferait honneur à tous.
00:34:44D'abord à notre pays, ensuite aux solutions politiques dont nous pensons
00:34:51qu'elle peut les exprimer et les incarner.
00:34:54C'est le nom de la présidente de la Réunion, la Réunion, Huguette Bellot.
00:34:58Huguette coche de nombreuses cases.
00:35:12Michel Taubes, Jean-Luc Mélenchon déjà qui défend la candidature
00:35:15d'une autre personne que lui, c'est suffisamment rare.
00:35:18Mais qu'est-ce que ça nous dit sur cette Huguette Bellot
00:35:20qui c'est vrai n'est pas très connue du grand public
00:35:22mais qui a une longue expérience en politique ?
00:35:24Ce n'est peut-être pas la première fois qu'un Premier ministre sort du chapeau.
00:35:28D'habitude, c'est d'un président de la République.
00:35:30Ce serait de Jean-Luc Mélenchon et qui n'est pas été connu auparavant.
00:35:34D'abord, une petite remarque.
00:35:36Un ou une première ministre issue des Outre-mer, ça pourrait avoir du sens
00:35:40parce que surtout dans une époque où les Outre-mer connaissent des tensions très fortes.
00:35:45On l'a vu en Guadeloupe il y a quelques années et actuellement en Nouvelle-Calédonie
00:35:49où les indépendantistes sont dans une véritable guerre civile.
00:35:53On peut le dire clairement, contre la République française.
00:35:56Je serais très curieux de voir comment une Huguette Bellot,
00:36:00présidente de la région La Réunion, gérerait ces pressions indépendantistes
00:36:06alors qu'elle vient de l'extrême-gauche
00:36:08parmi lesquelles il y a justement beaucoup de partisans de l'indépendance des Outre-mer.
00:36:13Mais non, la réalité c'est qu'effectivement, comme le disait Amaury Breuil tout à l'heure,
00:36:18la question du casting touche vraiment à ses limites
00:36:22parce qu'effectivement, est-ce que Mme Bellot arriverait à gérer cette pétodière
00:36:28qu'on vous disait, la formule est je pense très très bonne
00:36:31et surtout elle ne tiendrait pas longtemps face...
00:36:34On a eu un front républicain contre le Rassemblement national pendant la législative
00:36:40et là nous aurions très très rapidement un front républicain
00:36:43contre le ou la Premier ministre issu des rangs du nouveau Front populaire.
00:36:48La réalité effectivement c'est qu'on voit bien que cette création circonstancielle
00:36:54pour gagner quelques sièges à l'Assemblée nationale
00:36:57ne tiendrait pas idéologiquement, intellectuellement et politiquement.
00:37:01Donc que ce soit Mme Bellot, que ce soit Carole Delga
00:37:05qui était aussi pressentie, le nom a beaucoup circulé ces dernières semaines,
00:37:08la présidente de la région Occitanie, un Olivier Faure
00:37:12voire en dernière limite un Jean-Luc Mélenchon,
00:37:15ça ne changera pas grand chose à l'impossibilité de gouverner la France
00:37:20face encore une fois à un front du refus et à une motion de censure
00:37:25qui arriverait très très vite à l'Assemblée nationale.
00:37:27Amaury Brelet, un mot pour finir sur ce sujet.
00:37:29C'est vrai qu'on entend la gauche tenter de trouver un nom pour un Premier ministre,
00:37:32finalement rien ne nous garantit aujourd'hui qu'Emmanuel Macron choisira un Premier ministre de gauche.
00:37:36Absolument, parce que contrairement à ce que dit la gauche,
00:37:38le Président de la République n'est pas dans l'obligation
00:37:40de choisir un représentant du premier bloc à arriver en tête.
00:37:43La Constitution le rend libre de choisir qui il veut,
00:37:47d'ailleurs dans le délai qu'il veut, il n'y a pas de limite de date,
00:37:50donc il choisira en fonction.
00:37:52Mais très clairement, il joue la montre,
00:37:55le Premier ministre va démissionner, va présenter sa démission dans quelques jours,
00:37:59il faudra bien trouver une solution
00:38:01en espérant évidemment que le nouveau Front Populaire puisse proposer un nom d'ici là.
00:38:05On en vient à ce sondage, c'est ça pour CNews, le JDD et Europe 1,
00:38:09avec une question très simple.
00:38:11Êtes-vous inquiets par rapport à la situation politique actuelle ?
00:38:1477% des sondés répondent oui, 22% non et 1% ne se prononce pas.
00:38:19Et dans le détail, trois quarts des sympathisants de gauche sont inquiets,
00:38:2372% pour les sympathisants de la majorité présidentielle,
00:38:26cela monte à 88 voire 93%, plus on va à droite.
00:38:32Cela nous montre bien, Michel Taubes, qu'il y a une forte inquiétude,
00:38:35notamment des électeurs de droite, de voir, on l'imagine,
00:38:39un gouvernement de gauche demain arriver aux responsabilités.
00:38:42Quel paradoxe d'avoir une France qui vote à droite depuis de nombreuses années,
00:38:46pouvoir éventuellement être dirigée par la gauche.
00:38:51Et quelle gauche ? Pas n'importe quelle gauche, une extrême gauche
00:38:55qui est sur des positions extrêmement radicales et qui ne correspondent pas.
00:38:59Par exemple, si vous prenez les questions du régalien, de la sécurité des Français,
00:39:04les Français sont demandeurs d'un regain de sécurité,
00:39:08d'un coup de barre à droite, comme on dit.
00:39:10Et là, on aurait peut-être, dans quelques jours, un Premier ministre de gauche
00:39:16qui nommerait qui ? Par exemple, à l'intérieur, Place Beauvau,
00:39:19un ministre de l'Intérieur, pour faire quoi ?
00:39:21Pour désarmer les policiers ?
00:39:23Alors qu'on est dans un climat de violence de plus en plus important dans notre pays.
00:39:28La situation est vraiment très dramatique.
00:39:30Donc oui, les Français ont bien entendu bien raison d'être inquiets.
00:39:34Et en même temps, j'ai envie de vous dire, c'est un peu les Français aussi
00:39:37qui ont élu cette assemblée nationale impossible à gérer,
00:39:41cette assemblée ingouvernable.
00:39:43Et donc, on est dans un paradoxe très, très français
00:39:47qui laisse assez pantois, que ce soit l'international
00:39:51et nous-mêmes, concitoyens français.
00:39:53Amaury Brelet, c'est vrai qu'on peut redouter une forme d'instabilité politique
00:39:56pour les mois à venir, avec éventuellement une autre dissolution dans un an.
00:40:00Mais d'ici là, il va falloir gouverner et traiter les affaires courantes, comme on dit.
00:40:04Oui, la fameuse crise institutionnelle que nous redoutions avant
00:40:08et évidemment, a fortiori, après la dissolution.
00:40:11On est en plein dedans.
00:40:12Les Français, et notamment à droite, évidemment, sont totalement terrifiés
00:40:16par l'éventualité de voir la gauche accéder au pouvoir
00:40:20avec son programme, en effet, totalement délirant
00:40:23qui va à l'encontre, notamment sur les questions régaliennes, en effet,
00:40:26de l'opinion d'une écrasante majorité de Français.
00:40:30Sachant, rappelons-le quand même, que le Rassemblement national, en termes de voix,
00:40:33est quand même arrivé en tête au second tour des législatives.
00:40:37Et donc là, c'est vraiment l'inconnu, avec en effet, soit la possibilité à court terme
00:40:41de formation d'un gouvernement avec le risque qu'il tombe
00:40:44face à une motion de censure, ou éventuellement la possibilité,
00:40:48et c'est l'espoir secret d'Emmanuel Macron,
00:40:50que se forme dans les semaines et les mois qui viennent,
00:40:52un gouvernement plus stable pour pouvoir durer, évidemment, dans les années qui viennent.
00:40:57On en vient au volet judiciaire.
00:40:59Deux mois après son évasion, toujours aucune trace de Mohamed Hamra.
00:41:04La police judiciaire a lancé mercredi un appel à témoins pour identifier
00:41:08les voitures utilisées par le fugitif et ses complices pour prendre la fuite.
00:41:12Pour rappel, deux agents pénitentiaires ont été tués lors de ce guet-apens.
00:41:16Le point sur l'enquête avec Noémie Choul du service police-justice de CNews.
00:41:21Dans la foulée de l'évasion, les ministres de la Justice, de l'Intérieur,
00:41:24la procureure de la République de Paris, avaient tous exprimé leur certitude
00:41:28que Mohamed Hamra allait être retrouvé.
00:41:31L'enquête avance bien, confie même Gérald Darmanin deux jours après les faits.
00:41:34Mais force est de constater que deux mois plus tard,
00:41:37le détenu et ses complices sont toujours introuvables.
00:41:40Faut-il y voir le signe que l'enquête piétine ?
00:41:43L'Office central de lutte contre la criminalité organisée a lancé cette semaine
00:41:46un appel à témoins pour tenter de retrouver les véhicules utilisés par les malfaiteurs.
00:41:51Toute personne ayant aperçu une de ces voitures le 14 mai dans l'heure
00:41:55ou ayant été témoin d'événements suspects ou inhabituels
00:41:58est invitée à contacter la police judiciaire.
00:42:01Objectif, déterminer dans quelles voitures les malfaiteurs ont pris la fuite.
00:42:06En effet, selon nos informations, ils ont emprunté des voies de circulation moins fréquentées
00:42:11et donc non équipées de caméras de vidéosurveillance.
00:42:14C'est pour cela qu'on a perdu leurs traces et c'est sans doute le signe
00:42:17que certains connaissaient très bien la zone.
00:42:20Car c'est une des questions que se posent les policiers qui travaillent sur cette enquête.
00:42:23Hamra est-il toujours dans la région ?
00:42:26Ou a-t-il réussi à s'éloigner, voire à quitter le pays ?
00:42:29Et pour en parler, nous sommes en direct avec Axel Ronde,
00:42:33porte-parole du syndicat CFTC Police.
00:42:36Bonjour, merci d'être en direct avec nous dans la matinale week-end.
00:42:39On l'entendait, un appel à témoins a été lancé cette semaine.
00:42:42Est-ce que c'est de nature à nous rendre pessimistes
00:42:45sur la possibilité, la capacité à retrouver Mme Ra ?
00:42:49Vous savez, une enquête de cette ampleur, c'est un travail long et très complexe.
00:42:56Ça ne se fait pas en un claquement de doigts.
00:42:59Après, l'appel à témoins, c'est un appel, on va dire, c'est assez classique.
00:43:03Ça permet aussi de remettre la pression sur ce commando.
00:43:09On espère toujours qu'ils vont commettre des erreurs dans leur cavale.
00:43:15Parce que déjà, une cavale comme ça, ça coûte énormément d'argent.
00:43:19Donc, j'imagine qu'ils n'ont pas un budget illimité.
00:43:23Je rappelle quand même qu'il y a toujours à peu près 80 enquêteurs
00:43:27qui sont mobilisés jour et nuit à la recherche de la moindre faille,
00:43:33du moindre détail qui pourrait être déterminant.
00:43:37Après, c'est vrai que la polyjudiciaire a une devise.
00:43:43À la PJ, le secret rime avec efficacité.
00:43:48Donc, attendons que finalement, il y ait des résultats
00:43:53et qu'on interpelle ce commando.
00:43:55Dans tous les cas, on le sait très bien, c'est une question de temps.
00:43:59Et nous arriverons à le remettre à la justice en l'interpellant.
00:44:04– Ce qui est particulièrement frappant dans cette évasion accélérante,
00:44:08ce sont les moyens déployés par ces réseaux probablement narcotrafiquants.
00:44:14Est-ce que vous diriez aujourd'hui, en tant que policier,
00:44:16que les forces de l'ordre ont les moyens justement d'aller à la confrontation,
00:44:20de rivaliser justement avec ces réseaux de plus en plus armés ?
00:44:25– Oui, vous avez raison de le souligner.
00:44:27Surtout qu'on voit bien qu'il y a certaines forces politiques
00:44:32qui voudraient désarmer la police nationale,
00:44:35nous retirer beaucoup de moyens que nous avons,
00:44:38alors même que nous sommes en difficulté face à ces narcotrafiquants
00:44:42qui ont toujours un temps d'avance et qui ont énormément de moyens financés.
00:44:47On voit aussi qu'ils ont accès à beaucoup d'armements de type d'armes de guerre
00:44:54qui arrivent des pays de l'Est en masse dans notre pays.
00:44:58Oui, c'est vrai que ça devient extrêmement inquiétant,
00:45:02mais on essaie de s'adapter, on s'adapte en permanence sur finalement
00:45:06tout ce qui est moyens techniques, électroniques, surveillance.
00:45:11Mais c'est vrai qu'on a pu voir avec ce commando
00:45:15la facilité dont ils ont pu finalement se mouvoir et finalement passer à l'action.
00:45:21Oui, forcément ça nous interpelle
00:45:24et on espère qu'on aura des moyens supplémentaires
00:45:29et qu'on ne nous en retirera pas parce que ça serait une catastrophe,
00:45:33parce que la criminalité n'est plus celle qu'il y avait il y a 20 ans.
00:45:38On voit bien certaines personnes à la LFI
00:45:41qui pensent qu'ils sont restés un peu bloqués sur la police de proximité.
00:45:47C'était une délinquance il y a 26 ans, maintenant la police de proximité avait été mise en 1998.
00:45:52Ça n'a absolument plus rien à voir avec la délinquance d'aujourd'hui.
00:45:57Axel Ronde, un dernier mot, je profite de votre présence.
00:46:00On a appris ces dernières heures qu'un homme de 58 ans,
00:46:03lors des fêtes de Bayonne, avait été agressé.
00:46:06Il avait reçu un coup de poing et son état de santé est particulièrement préoccupant.
00:46:10On se rappelle que l'an dernier, déjà, les fêtes de Bayonne avaient été endeuillées.
00:46:14Est-ce que ça dit quelque chose aussi du climat d'hyperviolence qui règne aujourd'hui dans nos sociétés ?
00:46:19Comment vous analysez ces faits qui se répètent ?
00:46:22C'est malheureux.
00:46:24À chaque fois qu'il y a une foule, un rassemblement, des fêtes,
00:46:28c'est vrai que c'est souvent sous fond d'un boisson alcoolisé,
00:46:31qu'il y a tous ces dérapages, mais cela n'excuse en rien.
00:46:35On voit bien que, malheureusement, cet homme de 58 ans est entre la vie et la mort.
00:46:42De toute façon, le procureur de la République va bientôt communiquer dans la journée sur le déroulé des faits.
00:46:50Mais on le voit bien, encore une fois, ce sont des comportements qui deviennent préoccupants
00:46:56avec cette violence décomplexée.
00:46:59Des gens qui, finalement, ne comprennent pas les remarques qu'on peut leur faire.
00:47:03Le ton monte et on voit bien que la violence est inouïe, le déchaînement de violence est inouïe.
00:47:09Parce que là, c'est à main nue qu'il a reçu des coups.
00:47:14Après, une fois qu'il était au sol, il a été un petit peu achevé.
00:47:19C'est toujours le même scénario, toujours le même classique.
00:47:22Malheureusement, on a affaire à des individus qui ne se maîtrisent plus,
00:47:26qui n'ont plus de filtre et qui basculent dans une violence extrême pour tuer l'autre.
00:47:31Et ça, ça devient vraiment inquiétant et on le dénonce depuis de nombreux mois, voire de nombreuses années.
00:47:38Mais force est de constater que, finalement, rien ne change et que les gens sont de plus en plus violents.
00:47:44Donc, il faut une réponse ferme de la justice et donner le plus de moyens aux forces de l'ordre
00:47:50pour qu'on puisse mener à bien nos missions.
00:47:52Merci beaucoup Axel Ronde d'avoir été en direct ce matin dans La Matinale Weekend.
00:47:57Il est 6h46, très précisément lors du rappel des titres.
00:48:22C'est une première.
00:48:4826 hôteliers indépendants attaquent le géant Airbnb.
00:48:52Ils dénoncent une concurrence déloyale.
00:48:55Les professionnels réclament plus de 9 millions d'euros à la plateforme.
00:48:59Parmi eux, 3 viennent de Cannes, ville aux 10 000 locations Airbnb.
00:49:03Franck Triviaux a rencontré l'un de ces hôteliers. Le récit est signé Hélène Charpy.
00:49:08Cet hôtelier est en colère contre les locations Airbnb.
00:49:12Il estime son manque à gagner à 18 000 euros pour cette année
00:49:16et juge que la concurrence du géant de la location en ligne est totalement déloyale.
00:49:21On n'est pas contre Airbnb. Airbnb a tout à fait sa place dans l'écosystème des villes aujourd'hui.
00:49:26On est contre la distorsion de concurrence qu'installe Airbnb en ville.
00:49:31Aujourd'hui, 500 millions d'euros versés en taxes de séjour par les hôtels,
00:49:35tandis que Airbnb ne verse que 150 millions d'euros de taxes de séjour,
00:49:41alors qu'ils sont beaucoup plus nombreux.
00:49:43La ville de Cannes compte 10 000 appartements en location en ligne
00:49:46contre seulement 5 000 chambres d'hôtel.
00:49:49Et les touristes privilégient de plus en plus la location via la plateforme Airbnb.
00:49:54C'est comme un bel appartement. On peut quand même manger à midi si on veut.
00:49:59Il y a une très belle cuisine dans celui que j'ai loué.
00:50:02Pour les tarifs qui sont un peu plus avantageux qu'un hôtel,
00:50:05parce qu'on peut recevoir des amis aussi tout au long de notre séjour
00:50:09comparé à un hôtel qui a plus de restrictions.
00:50:12Face à la colère des hôteliers, la ville de Cannes dit essayer d'agir pour réguler ce marché.
00:50:17On espère, en lien avec le gouvernement, de pouvoir avoir une réglementation
00:50:22qui prévoit qu'il y ait les mêmes contraintes réglementaires que pour les hôtels.
00:50:26Avec deux de ses confrères cannois, Pascal Boulanger attaque Airbnb
00:50:30et réclame 20 000 euros pour troubles commerciales
00:50:33et 40 000 euros pour préjudice moral.
00:50:36Michel Taubes, on voit un nouvel exemple au travers de ces hôteliers
00:50:40de l'impact parfois très négatif que peuvent avoir les géants américains,
00:50:44les plateformes numériques sur les entreprises implantées,
00:50:48parfois depuis très longtemps en France.
00:50:51Écoutez, moi je suis pour la libre concurrence, mais une saine et égale concurrence.
00:50:56C'est vrai que, comme le dit l'hôtelier, il n'est pas contre Airbnb,
00:50:59il est contre la distorsion de concurrence et le fait qu'Airbnb
00:51:03ne paye pas les mêmes taxes qu'ont payées les hôteliers.
00:51:07Je pense que pour beaucoup de Français qui sont propriétaires,
00:51:11qui veulent pouvoir le louer, mettre en location temporaire certains de leurs biens,
00:51:17ça peut faire partie d'un équilibre, d'une fluidité du marché.
00:51:21Mais après, bien entendu, Airbnb et les autres grandes marques,
00:51:26on pourrait le dire aussi dans les mobilités de véhicules,
00:51:30sont dans une distorsion de concurrence que les pouvoirs publics n'arrivent pas à réguler.
00:51:36En même temps, il y a quand même des évolutions importantes,
00:51:38que ce soit à Nice, que ce soit à Barcelone, dans de nombreuses villes dans le monde entier,
00:51:42le politique revient et impose des limites, des contraintes, des cadres
00:51:47à ces plateformes gigantesques qui, effectivement, ont eu l'impression
00:51:51d'avoir tous les droits et tous les pouvoirs.
00:51:53Et heureusement, c'est en train d'être un petit peu rogné et équilibré.
00:51:56Un peu de sport pour terminer ce journal.
00:52:06Marine, on parle tennis ce matin avec le tournoi de Wimbledon.
00:52:21Oui, on connaît désormais l'affiche de la finale du tableau masculin,
00:52:25un duel Alcaraz-Djokovic, le même que l'an passé.
00:52:28L'an dernier en finale, c'est Alcaraz qui s'était imposé en 5-7 sur le serbe,
00:52:32à l'époque, respectivement, numéro 1 et 2 mondiaux.
00:52:35Djokovic a rejoint Alcaraz hier après avoir maîtrisé Lorenzo Musetti
00:52:39qui disputait sa première demi-finale du Grand Chelem en 3-7.
00:52:42On l'écoute.
00:52:44En arrivant à Wimbledon, je n'étais pas sûr jusqu'à 3 ou 4 jours avant le tournoi
00:52:50si j'allais y participer.
00:52:52J'ai fait un effort supplémentaire pour récupérer aussi vite que possible
00:52:56parce que c'était Wimbledon.
00:52:58Je suis donc vraiment très heureux d'être en finale parce que je ne pensais pas,
00:53:03en particulier lors des deux premiers matchs, à l'éventuel match pour le titre,
00:53:12je ne pensais qu'à bien bouger, à ne pas me blesser.
00:53:17Il y a beaucoup de similitudes entre lui et moi en termes de capacité à s'adapter
00:53:23et à s'ajuster à la surface.
00:53:26Je pense que c'est probablement sa plus grande qualité.
00:53:31Ce qu'il a fait à un si jeune âge est impressionnant.
00:53:35Il va gagner de nombreux Grands Chelems et j'espère qu'il va me donner celui-ci dans deux jours
00:53:43et ensuite nous verrons.
00:53:45Après cela, je l'encouragerai.
00:53:49C'était votre programme avec XXL Maison, mobilier design et décoration.
00:53:55C'était votre programme avec Groupe Berlin, installateur de panneaux photovoltaïques
00:53:59garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:54:01Groupe Berlin, le climat de confiance.
00:54:05C'est déjà la fin de cette première heure de la matinale week-end.
00:54:07Merci beaucoup à Maury Brelais de m'avoir accompagné ce matin.
00:54:10On va marquer une courte pause et dans quelques instants on reviendra sur l'élection à venir
00:54:14de Gabriel Attal en tant que président du groupe Renaissance à l'Assemblée.
00:54:18Il aura fort à faire pour tenter de maintenir l'unité dans son camp.
00:54:23A tout de suite.
00:54:25Il est presque 7 heures.
00:54:28Vous regardez la matinale week-end et c'est l'heure maintenant de la météo des plages.
00:54:33La météo des plages avec BDR.fr.
00:54:35L'agence BDR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
00:54:38L'agence BDR, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:54:41Des éclaircies sur les plages du Nord ce samedi mais quelques gouttes de pluie
00:54:45ne sont pas exclues localement et un indice UV de 6.
00:54:48Un ciel complètement dégagé l'après-midi sur l'Atlantique Nord
00:54:51mais seulement 19 degrés sur le sable en fin d'après-midi.
00:54:54Pratiquement la même température dans l'océan.
00:54:56Des nuages en altitude pour la côte aquitaine et des températures en hausse.
00:55:00Un index UV fort, un océan à 22 degrés sur le Pays Basque.
00:55:04Une alternance de ciel voilé ou dégagé sur le golfe du Lyon
00:55:07et une tramontane modérée pour atténuer la chaleur tout à fait supportable pour la saison.
00:55:11Enfin, un vent d'ouest jusqu'à 50 km par heure sur le Var.
00:55:15Encore plus de 30 degrés à l'ombre en Côte d'Azur.
00:55:18En Côte d'Azur, voyez plutôt une Méditerranée à 25 degrés.
00:55:22Profitez bien de la plage !
00:55:24La météo des plages avec BDR.fr
00:55:26L'agence BDR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
00:55:29L'agence BDR, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:55:32De retour dans la matinale ou week-end.
00:55:35Toujours en compagnie de Michel Thaube, Marine Sabourin.
00:55:38Nous avons été rejoints par Vincent Roy.
00:55:40Bonjour cher Vincent, on va beaucoup parler politique tout à l'heure.
00:55:42Il y a beaucoup de choses à dire avec l'élection de Gabriel Attal
00:55:46en tant que président du groupe Renaissance.
00:55:48Mais d'abord, c'est l'heure de la météo avec vous, Karine Durand.
00:55:51La météo avec Groupe Verlaine.
00:55:53Installateurs de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:55:57Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:55:59Karine, après les violents orages, hier, le temps est plus calme aujourd'hui.
00:56:04Oui, enfin un retour au calme avec quand même pas mal de nuages ce matin
00:56:08sur la moitié nord et même quelques brouillards.
00:56:11Donc prudence si vous devez prendre la route pour vous rendre en vacances.
00:56:14La visibilité peut être assez réduite notamment sur le nord-ouest
00:56:17ou encore sur la région grand est.
00:56:19Et puis par contre, en se dirigeant vers le sud, c'est vraiment une très belle journée
00:56:22qui s'annonce en particulier par la côte d'Azur et la Corse
00:56:25avec un petit peu de vent d'ouest tout de même.
00:56:27Au cours de l'après-midi, on risque encore quelques petites averses
00:56:31sur la moitié nord.
00:56:32Elles seront localisées, mais c'est quand même possible
00:56:34sur une grande partie des côtes de la Manche, des Hauts-de-France,
00:56:37du bassin parisien ou encore de la région grand est.
00:56:40Le soleil s'étale jusque sur les régions centrales.
00:56:43Le soleil brille avec un ciel totalement dégagé le long de la Méditerranée.
00:56:47Et sur la Corse, c'est vraiment une superbe journée de ce côté-là.
00:56:50Les températures un petit peu fraîches encore une fois tout au long de la journée.
00:56:5412 degrés pour la pointe bretonne, 11 à Rennes, 23 en se dirigeant vers Nice.
00:56:59Et au cours de l'après-midi, c'est très contrasté.
00:57:01C'est globalement en dessous des moyennes de saison pour la moitié nord.
00:57:05Seulement 19 à Paris et 18 en remontant vers les Hauts-de-France.
00:57:08Par contre, il y a de la chaleur en Provence et dans l'intérieur du Var.
00:57:12Plus de 30 degrés.
00:57:14C'était la météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques
00:57:18garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:57:20Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:57:23Il est 7h et voici les titres de ce samedi 13 juillet.
00:57:27Le groupe Renaissance à l'Assemblée nationale se choisit un chef ce matin.
00:57:31Pas de suspense, seul Gabriel Attal étant lice.
00:57:34Le Premier ministre devrait quitter son poste dans les prochains jours
00:57:37pour endosser le rôle de chef du groupe macroniste au Palais Bourbon.
00:57:40Un rôle décisif et délicat alors que les divisions menacent l'unité du camp présidentiel.
00:57:46Lui aussi a pris la tête de son groupe à l'Assemblée nationale.
00:57:49C'est Laurent Wauquiez, celui qui est désormais le patron de la droite républicaine.
00:57:53Il a fait son retour cette semaine sur la scène nationale.
00:57:56Après des années de disette médiatique et un travail de terrain dans la région Auvergne-Rhône-Alpes,
00:58:00Laurent Wauquiez ne cache plus ses ambitions pour 2027.
00:58:04Et puis, faut-il craindre un nouvel épisode de violence ?
00:58:07L'épisode de violence comme à Sainte-Sauline.
00:58:09Un rassemblement est prévu la semaine prochaine à l'appel d'organisations écologistes.
00:58:13Ça sera à Melles, à quelques kilomètres justement de Sainte-Sauline.
00:58:17Alors que beaucoup ont encore en mémoire les violences terribles des dernières manifestations,
00:58:21certains se mobilisent pour tenter d'appeler au calme, vous le verrez.
00:58:28Les députés Renaissance sont donc appelés à élire aujourd'hui leur nouveau président à l'Assemblée nationale.
00:58:33Une élection dont l'enjeu est déjà connu d'avance.
00:58:36Oui, c'est Gabriel Attal qui va être choisi pour présider le groupe.
00:58:39Elisabeth Borne et Gérald Darmanin étaient eux aussi pressentis pour le poste
00:58:43avant que leur entourage ne précise que ce n'était pas leurs intentions.
00:58:47Les dernières informations avec Mathieu Dewez et Olivier Gangloff.
00:58:51Gabriel Attal peut avancer sereinement.
00:58:53Le Premier ministre est le seul candidat à la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale.
00:58:58La bataille s'annonçait pourtant féroce.
00:59:00Elle n'aura pas lieu.
00:59:01Un temps pressenti, Elisabeth Borne et Gérald Darmanin ne sont finalement pas candidats.
00:59:05Et selon le ministre du Logement, Gabriel Attal a toutes les qualités pour assurer la présidence du groupe.
00:59:10C'est quelqu'un qui a un leadership qui est fort, un sens du management qui est aigu,
00:59:14qui est très apprécié des députés.
00:59:16Et je suis convaincu qu'il fera un très beau travail à la tête de notre groupe
00:59:20et qu'il arrivera non seulement à préserver l'unité de notre groupe,
00:59:24mais à mener des négociations qui vont être intenses et difficiles dans les semaines et dans les mois qui viennent.
00:59:28C'est la meilleure personne au bon endroit.
00:59:30Et donc moi, je me réjouis qu'il soit candidat, bien sûr.
00:59:32Je souhaite qu'il soit élu et nous serons à ses côtés.
00:59:35À gauche, le député insoumis Antoine Léaumant y voit une nouvelle défaite pour Emmanuel Macron.
00:59:40Décidément, M. Macron n'arrête pas de perdre,
00:59:43puisqu'il a perdu les élections législatives et que maintenant il a perdu les élections à l'intérieur même de son groupe,
00:59:48vu que lui voulait pousser M. Darmanin.
00:59:50Donc clairement, il a perdu un rapport de force interne.
00:59:53C'est M. Attal qui a réussi à s'imposer.
00:59:55M. Attal qui était, lui, opposé à la dissolution.
00:59:57Donc je crois qu'il commence à y avoir beaucoup de tensions et de crispations à l'intérieur du groupe Renaissance.
01:00:02Dans un message adressé aux députés Renaissance, Gérald Darmanin ne cache pas les divisions au sein du parti.
01:00:08Les élections au sein du groupe ne règlent en aucun cas les deux problèmes majeurs qui sont les nôtres,
01:00:12notre ligne politique, notre projet pour les Français
01:00:15et l'examen critique de notre action, de notre méthode et de notre bilan.
01:00:19Le groupe Renaissance élit son président aujourd'hui par vote électronique entre 9h et midi.
01:00:26Vincent Roy, comment vous voyez le rôle de Gabriel Attal dans les semaines et les mois à venir à la tête de ce groupe Renaissance ?
01:00:33Est-il le mieux à même de négocier ?
01:00:35Parce qu'il va falloir quand même aller trouver des alliances.
01:00:39Aussi improbable soit-elle, est-il le mieux placé ? Nous verrons.
01:00:43En tous les cas, je trouve sur cette question M. Darmanin, dans son commentaire, extrêmement lucide.
01:00:48Parce que la vraie question, en réalité, elle est celle de la ligne politique.
01:00:52Quelle ligne politique adaptée pour réunir le plus grand nombre,
01:00:56mais surtout pour rendre compte du vote des Français ?
01:01:00Car les Français ont voté, ils ont dit des choses en votant,
01:01:04il va falloir que cela soit traduit et que cela soit respecté.
01:01:07Alors comment faire ? Et c'est toute la question qui va se poser.
01:01:11Alors effectivement, on avait senti que le président Macron voulait plutôt quelqu'un de droite,
01:01:19M. Darmanin, pour aller chasser chez les LR compatibles, c'est-à-dire Canal Historique.
01:01:28Maintenant, ils vont s'appeler la France républicaine, la droite républicaine.
01:01:32Voilà, pour aller chasser sur les terres de la droite républicaine.
01:01:36Bon, manifestement, il s'est fait damer le pion.
01:01:40Tout ça va être plutôt à gauche, puisque M. Attal vient de la gauche.
01:01:46Et puis nous allons voir comment cela va se passer.
01:01:48Mais la ligne politique d'abord, parce que pour l'instant, il n'y en a pas.
01:01:52C'est une coquille vide.
01:01:53On a beaucoup documenté, Michel Taubes, la presse a beaucoup documenté
01:01:57les tensions entre Gabriel Attal et Emmanuel Macron.
01:02:00Est-ce qu'il peut avoir une forme d'indépendance vis-à-vis du président de la République ?
01:02:04On nous dit d'ailleurs que dans le groupe Renaissance,
01:02:06tous ne veulent pas suivre à la lettre les consignes qui viendraient de l'Elysée.
01:02:10Bien entendu, déjà on a vu pendant les élections législatives,
01:02:14l'absence complète du chef de l'État sur toutes les affiches des candidats Renaissance.
01:02:19Gabriel Attal était nettement plus mis en avant.
01:02:22Non, je pense qu'effectivement, Gabriel Attal est la première victime collatérale
01:02:26de la dissolution du 9 juin.
01:02:28Dans quelques jours, il ne sera plus Premier ministre.
01:02:30Ou alors, il expédiera les affaires courantes jusqu'à la fin des Jeux olympiques.
01:02:34Pourquoi pas des Jeux paralympiques,
01:02:36si le président de la République décidait de prendre son temps.
01:02:40Mais non, donc effectivement, je pense que Gabriel Attal a été très agacé.
01:02:43Le mot est faible par cette dissolution.
01:02:46Et que peut-être, il va être le premier défendeur de la Macronie.
01:02:49Le premier défendeur.
01:02:51C'est-à-dire que je pense effectivement que la Macronie va avoir beaucoup de mal
01:02:55à survivre à Emmanuel Macron, qui est politiquement complètement démonétisé,
01:03:01pour ne pas dire plus.
01:03:03Et qu'effectivement, Gabriel Attal va peut-être tenter de jouer la succession.
01:03:07Mais il n'est pas seul.
01:03:09On a parlé de Gérald Darmanin, on pourrait parler d'Elisabeth Borne,
01:03:11Quid d'Edouard Philippe, et on pourrait allonger la liste.
01:03:15Donc encore une fois, je pense que là, ça va être très, très difficile pour la Macronie d'exister.
01:03:20Et puis pour une seconde raison que suggérait notre ami Vincent Roy,
01:03:24c'est que quelle est la ligne politique ?
01:03:26Mais le problème de la ligne politique, elle est celle même, ontologiquement, de la Macronie.
01:03:32Quelle est la ligne politique d'Emmanuel Macron ?
01:03:34Donc entre effectivement un pôle de droite, un pôle de gauche,
01:03:38une île libérale pas totalement assumée, un souverainisme souvent mal placé,
01:03:44dont on a du mal à situer avec Emmanuel Macron.
01:03:47Quelle est la ligne politique aujourd'hui de Gabriel Attal,
01:03:50à la tête du groupe Renaissance à l'Assemblée Nationale ?
01:03:53Difficile d'y répondre.
01:03:55Vincent Roy pour finir.
01:03:56Je me suis laissé compter une aventure que je juge signifiante.
01:04:01Vous savez que M. Macron, en rentrant de Washington,
01:04:05a convoqué tant M. Attal que M. Darmanin que Mme Borne
01:04:08pour les recadrer en disant mais c'est désastreux votre comportement,
01:04:12spectacle désastreux, etc.
01:04:14Et un ami proche de l'un de ses conseillers m'a compté l'aventure suivante.
01:04:20Ce conseiller voulait dire au président,
01:04:23écoutez je crois qu'il y a un problème, je pense que les Français ne vous aiment plus.
01:04:28Et plutôt que de lui dire ça, parce que vraiment il s'est dit je suis gêné d'aller lui dire ça,
01:04:32il utilise une autre formule, il lui dit vous savez M. le Président,
01:04:35je crois que les Français ne nous aiment plus.
01:04:37Et Emmanuel Macron, de lui répondre c'est normal, vous êtes tous nuls.
01:04:42Elle est signifiante cette anecdote, non ?
01:04:44En effet, on verra si elle se traduit dans les actes du président de la République.
01:04:49Nous verrons.
01:04:50Dans les prochaines semaines, il y a une des inconnues,
01:04:53c'est avec qui vont-ils nouer une alliance ?
01:04:55En tout cas Rachida Dati, la ministre de la Culture, a fait son choix,
01:04:58elle s'exprime dans les colonnes du Parisien,
01:05:00j'appelle, dit-elle, la droite républicaine à soutenir une coalition.
01:05:04Près d'une semaine après le second tour des législatives,
01:05:06la ministre de la Culture s'adresse à sa famille politique,
01:05:09nos électeurs ne nous pardonneraient pas d'avoir refusé la main tendue par Emmanuel Macron.
01:05:13A ce jour, les discussions ne sont pas figées, dit-elle.
01:05:16Nombreuses sont aujourd'hui les personnalités de la droite républicaine
01:05:20à vouloir s'engager dans la recherche d'une coalition pour l'intérêt de la France.
01:05:24On parlait, Michel Thaube, justement de la ligne politique du camp présidentiel.
01:05:28Bon, Rachida Dati, elle fait plutôt son choix,
01:05:30ce qui n'est pas curieux parce qu'on connaît son parcours personnel malgré tout.
01:05:34Elle dit, voilà, il faut aller vers la droite.
01:05:36Je pense qu'il n'y a aucun faits et gestes de Rachida Dati
01:05:39qui ne soit orienté vers son ambition de devenir maire de Paris.
01:05:43Or, qu'est-ce qui s'est passé pendant les élections législatives à Paris ?
01:05:46C'est que quand ce n'est pas l'extrême gauche qui l'a emporté, c'est la Macronie.
01:05:51Paris ne vote pas comme le reste de la France.
01:05:54Paris, c'est presque une île isolée du reste de la France,
01:06:00ce village gaulois qui est peut-être très différent des autres.
01:06:03Non, la réalité, c'est qu'effectivement, Rachida Dati essaye de convaincre la droite
01:06:08de rejoindre une sorte de pacte de gouvernement avec la Macronie
01:06:13parce que tel est son intérêt.
01:06:14Encore une fois, à Paris, la Macronie est encore un peu dominante dans l'Ouest parisien
01:06:19et c'est par rapport à cet objectif, je pense, qu'elle se positionne.
01:06:22Mais le problème de Rachida Dati, c'est qu'elle est perçue à droite comme étant une traître
01:06:27qui a effectivement planté un couteau dans le dos de LR, des Républicains,
01:06:32qui étaient déjà en très mauvaise posture
01:06:34et que donc ces appels du pied risquent peu d'être entendus à droite.
01:06:38Mais il me semble bien que le Président de la République avait dit
01:06:43qu'il allait changer le mode de scrutin pour ce qui est des grandes villes,
01:06:47c'est-à-dire Paris, Lyon.
01:06:48On en est où sur cette affaire ?
01:06:50Tout est suspendu.
01:06:53Malgré tout, on va parler de Laurent Wauquiez dans un instant
01:06:55et de son rôle pour les années, voire les mois, les années à venir.
01:06:58Rachida Dati, vous pensez, comme Michel Taubes, qu'elle n'est plus crédible aux yeux de la droite
01:07:02parce qu'elle a trahi son camp en rejoignant Emmanuel Macron ?
01:07:05Tout le monde a plus ou moins trahi.
01:07:06Mais c'est vrai que là, il me semble qu'elle va pâtir d'un manque de crédibilité.
01:07:12Michel a raison, on ne va pas lui pardonner, je crois.
01:07:16Mais elle a raison encore, quand même.
01:07:17Elle est encore écoutée, entendue par la droite.
01:07:19Oui, elle est encore écoutée, entendue.
01:07:21De toute façon, elle est finalement, sur le fond,
01:07:25elle est assez d'accord avec Emmanuel Macron sur le cap à droite,
01:07:28enfin sur le fait d'aller chasser sur les terres LR pour une coalition plus large.
01:07:33Coalition qui serait, si les LR étaient compatibles,
01:07:38qui serait plus importante que la coalition NFP.
01:07:42Je veux dire en nombre de sièges.
01:07:43Encore faudrait-il que tous acceptent d'y aller.
01:07:45On verra dans un instant que ce n'est pas forcément le cas.
01:07:47Michel, pour finir là-dessus.
01:07:48Les petites et grandes trahisons sont quand même des substrats fondateurs de la Macronie
01:07:54puisqu'au départ, encore une fois, c'était des transfuges de la droite républicaine,
01:07:58Gérald Darmanin, Édouard Philippe et d'autres,
01:08:00et de la gauche, Gabriel Attal, et la liste est longue.
01:08:04C'est la nature même de la Macronie qui, en fait, se révèle là
01:08:08et qui est en train d'exploser en vol, j'ai envie de dire,
01:08:10avec, encore une fois, ce bal d'effrondeur qui ne fait que recommencer aujourd'hui.
01:08:14Et pendant ce temps-là, comme on dit dans les films muets,
01:08:16je le répète, pas de lignes politiques.
01:08:19C'est Rachida Dati elle-même qui avait employé l'expression
01:08:21« la Macronie, ce sont des traites de droite et des traites de gauche »
01:08:24qui résume la situation.
01:08:26On parlait justement de Laurent Wauquiez.
01:08:28Il avait quitté l'arène nationale pour se consacrer à la région Auvergne-Rhône-Alpes.
01:08:32Il a donc fait son grand retour en prenant la tête cette semaine
01:08:34à l'Assemblée nationale du groupe Les Républicains,
01:08:37rebaptisé depuis la droite républicaine.
01:08:39Le député de Haute-Loire entend préserver l'indépendance du groupe
01:08:43en perspective de l'élection présidentielle de 2027.
01:08:46Laurent Wauquiez promet même de rebâtir la droite. Solène Boulan.
01:08:51Il n'avait pas foulé le sol du palais Bourbon depuis 2017.
01:08:55A 49 ans, Laurent Wauquiez troque son siège de président de région Auvergne-Rhône-Alpes
01:09:00contre celui de député, après sept ans d'absence à l'Assemblée.
01:09:04L'ancien ministre et président des Républicains a été largement élu en Haute-Loire.
01:09:09Désormais à la tête du groupe LR, rebaptisé la droite républicaine,
01:09:13l'élu du Puy-en-Velay espère rassembler sa famille politique,
01:09:17dotée d'une soixantaine de sièges dans l'hémicycle.
01:09:20Nous devons tout rebâtir et tout reconstruire.
01:09:23Et c'est ce à quoi nous allons nous employer pour mettre en œuvre
01:09:27une nouvelle offre politique d'une droite indépendante.
01:09:31Laurent Wauquiez a d'ores et déjà annoncé rejeter la possibilité
01:09:34d'une coalition gouvernementale, mais laisse la porte ouverte
01:09:38à un pacte législatif qu'il présentera aux autres groupes.
01:09:41Dans un message envoyé à ses pairs, il précise ses intentions.
01:09:45J'ai pu échanger avec certains d'entre vous et je pense qu'il faut,
01:09:48très rapidement, montrer notre capacité à prendre des initiatives
01:09:52dans l'intérêt de notre pays sans pour autant dévier de notre ligne.
01:09:56Pour ce faire, il serait utile d'avancer sur le pacte législatif dont nous avons parlé.
01:10:00Je vous propose de nous réunir en visio lundi 15 juillet à 9h pour en discuter.
01:10:05Celui qui s'affirme désormais comme le leader de la droite
01:10:08ne cache pas ses ambitions nationales.
01:10:11Car il pourrait bien être le candidat de la droite en 2027,
01:10:14tout comme Xavier Bertrand et David Lysnard.
01:10:17Trois candidats potentiels alors qu'une nouvelle marque à l'air
01:10:20tente de s'imposer loin des divisions des derniers mois.
01:10:24Vincent Roy en parlait de Gabriel Attal, mais Laurent Wauquiez aussi
01:10:28va avoir un rôle à jouer à l'Assemblée nationale d'abord
01:10:31avec ce groupe, la droite républicaine.
01:10:34On ne peut pas, évidemment, s'empêcher de penser à plus loin
01:10:37quand on parle de Laurent Wauquiez.
01:10:39De toute façon, Laurent Wauquiez ne pense qu'à ça.
01:10:42Son échéance, c'est 2027. Vous me direz, il n'est pas le seul.
01:10:45Là encore, M. Wauquiez propose un pacte législatif.
01:10:51Alors, comment ça peut fonctionner ?
01:10:53Ça veut dire qu'on s'entendrait sur trois ou quatre textes essentiels
01:10:57pour faire avancer le schmilblick. C'est ça l'idée.
01:11:00Mais ils sont quand même bien isolés d'une certaine façon.
01:11:05Cette droite républicaine, ils ne sont pas forts en nombre de sièges.
01:11:10Ils doivent donc composer obligatoirement d'une manière ou d'une autre
01:11:14avec la majorité présidentielle s'ils veulent exister.
01:11:17Mais se présenter avec une assise en siège,
01:11:21se présenter à la présidentielle avec une assise en siège aussi faible
01:11:24me paraît compliqué, à moins qu'il n'y ait une dissolution nouvelle dans un an,
01:11:30ce qui lui donnerait peut-être une surface plus importante,
01:11:32auquel cas il faudrait se manifester puisque là, il a été très calme jusqu'à maintenant.
01:11:36Il va falloir remonter la pente de la notoriété, si j'ose dire.
01:11:40Michel Taubes, il y a deux chantiers pour Laurent Wauquiez,
01:11:42même peut-être plus, mais en tout cas deux.
01:11:44D'abord, tenir l'unité de son groupe.
01:11:46Ça ne va pas être simple parce que certains vont être rapprochés.
01:11:48On le voit, ça commence par la Macronie.
01:11:50Et deux, essayer de porter des idées, d'être force de proposition
01:11:53et pas seulement dans une forme d'opposition
01:11:55qui serait peut-être jugée un peu comme stérile par une partie des Français.
01:11:58Je pense que d'abord, Laurent Wauquiez hérite d'un parti qui est en très grande difficulté,
01:12:03pour ne pas dire en lambeaux.
01:12:05Je pense que le changement de nom, ce LR est mort, vive DR, Nouvelle Marque.
01:12:11LR existe toujours, là, c'est le nom du groupe.
01:12:13Oui, le nom du groupe, excusez-moi, tout à fait.
01:12:15Mais DR, la droite républicaine,
01:12:17peut-être que ça va finir par devenir le nom du parti lui-même
01:12:20puisqu'il y a un conflit juridique qui est encore dans les tuyaux de la justice,
01:12:24entre Éric Ciotti et, j'ai envie de dire, LR, Canal Historique.
01:12:28Mais non, pour Laurent Wauquiez, l'espace politique est très restreint.
01:12:32Parce qu'effectivement, il y a des pressions.
01:12:34Du côté de la Macronie, on en a parlé à l'instant avec Rachid Haddadi,
01:12:37qui a rejoint la Macronie, et évidemment, au niveau de la droite nationaliste.
01:12:42Ensuite, parce que pour Laurent Wauquiez,
01:12:45le retour sur la scène nationale se fait un peu sous la contrainte.
01:12:48Je ne pense pas qu'il avait anticipé de quitter dans quelques jours
01:12:52la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes
01:12:56aussi rapidement que les circonstances l'y ont contraint.
01:13:00Donc oui, ça va être très difficile pour lui d'exister.
01:13:02Et puis le plus difficile, c'est que Laurent Wauquiez veut tout faire
01:13:05pour ne pas être l'impendice de la Macronie,
01:13:08qui elle-même est considérablement affaiblie.
01:13:10Donc entre ce pacte législatif dont il discute avec ses troupes
01:13:13et le refus d'une coalition gouvernementale,
01:13:16encore une fois, on marche sur un fil et ce fil est très distendu.
01:13:21Allez, c'est l'heure du rappel des titres avec vous, Marine Sabourin.
01:13:27Un 14 juillet un peu particulier.
01:13:29Cette année, notre fête nationale aura lieu sur l'avenue Foch
01:13:32et non sur les Champs-Elysées en raison des Jeux olympiques.
01:13:34Un dispositif de sécurité important est mis en place.
01:13:37130 000 policiers et gendarmes seront mobilisés, dont 11 000 rien qu'à Paris.
01:13:42Les célèbres fêtes de Bayonne font de nouveau face à l'hyper-violence.
01:13:45Un homme est entre la vie et la mort après avoir été frappé jeudi soir
01:13:48par un homme placé depuis un garde à vue.
01:13:50La victime, âgée de 58 ans, aurait reçu un coup de poing à la tête.
01:13:54Je suis candidat et nous allons gagner.
01:13:56Joe Biden persiste et signe hier soir lors d'un meeting dans le Michigan,
01:14:00état décisif pour l'élection présidentielle.
01:14:03Je vous promets que je vais bien, avait-il affirmé un peu plus tôt,
01:14:06répondant aux critiques sur ses capacités à mener le pays.
01:14:10Faut-il craindre de nouvelles violences près de Saint-Sauline ?
01:14:15De nouveaux rassemblements contre les méga-bassines sont organisés
01:14:19à partir de ce mardi.
01:14:21A Mel, on est dans les Deux-Sèvres.
01:14:23Un rassemblement, encore une fois, à l'appel des soulèvements de la terre.
01:14:26Dans la région, les habitants et les élus craignent de nouvelles scènes de guérilla.
01:14:29Comme l'an dernier, les élus se sont rassemblés hier soir
01:14:32pour lancer un appel au calme.
01:14:34Reportage de Jean-Michel Decaze.
01:14:36A Mel, le Village de l'Eau commence à être installé.
01:14:39Point de départ des manifestations anti-bassines de la semaine prochaine.
01:14:43L'an dernier, tout s'était très bien passé.
01:14:46Dans ce même rendez-vous, c'est à 25 km, à Saint-Sauline,
01:14:50que la manifestation avait dégénéré autour d'une méga-bassine.
01:14:53Les habitants craignent les mêmes scènes dans quelques jours.
01:14:57Ça, malheureusement, il y en a toujours qui profitent de ces réunions
01:15:00pour faire valoir aussi leur souhait de détruire ce qui est construit.
01:15:08Même crainte chez les élus de la région qui se sont rassemblés sur la place de Mel
01:15:12pour un appel au calme.
01:15:14250 écharpes ont répondu sans se faire beaucoup d'illusions.
01:15:18Je suis très inquiet pour la semaine prochaine et notamment les 19 et 20 juillet
01:15:22parce qu'on a quelques informations qui nous disent qu'il y aura des ultra-violents qui vont venir.
01:15:27Il faut appréhendre réellement des risques néto, des risques de mort.
01:15:30Il ne faut pas qu'on en arrive là.
01:15:31Le maire de Mel, qui se classe front populaire, tendance écologiste,
01:15:35est accusé d'attirer les casseurs par une partie de la population.
01:15:39Et qu'on en parle et qu'on en parle et qu'on en parle et qu'on en parle et qu'on en reparle,
01:15:42forcément ça finit par stresser la population.
01:15:45Moi, j'appelle depuis le début de cette annonce à ce que les choses se passent de manière sereine.
01:15:51Ça n'a pas été le cas de toutes les officines agricoles.
01:15:54Le FNSEA est visé. Selon les services de renseignement,
01:15:5710 000 manifestants sont attendus la semaine prochaine, dont 500 à 1 000 ultra-radicaux.
01:16:04Vincent Roy, on a déjà connu plusieurs épisodes de violence très intense
01:16:08contre les forces de l'ordre à Sainte-Sauline pour ces rassemblements contre les méga-vaccines.
01:16:12On risque d'avoir la semaine prochaine des images similaires encore
01:16:17des forces de l'ordre potentiellement visées par des manifestants.
01:16:20On va être positif.
01:16:23Il y a beaucoup de gens qui sont partis en vacances. Restons positifs.
01:16:26Le dernier rassemblement à Melle s'était bien passé.
01:16:29C'est à Sainte-Sauline qu'il y avait eu des problèmes.
01:16:31Donc gageons que cette fois-ci, il se passe aussi calmement qu'il s'était passé la première fois.
01:16:38Mais effectivement, si l'on sait que des éléments très radicaux
01:16:43peuvent venir gonfler les rangs des manifestants,
01:16:47évidemment qu'on peut craindre le pire et les débordements que l'on avait connus à Sainte-Sauline.
01:16:53Mais restons positifs. La première fois, ça s'était bien passé.
01:16:56Gageons que la seconde, ça se passe bien aussi.
01:16:58Dans l'équation, il y a encore les soulèvements de la terre.
01:17:00Michel Taub qui avait tenté de dissoudre.
01:17:03Que Gérald Darmanin a voulu dissoudre.
01:17:05La justice, le Conseil d'État avait annulé le décret de dissolution des soulèvements de la terre.
01:17:11C'est une organisation qui se serait recomposée et qui correspond à une nouvelle réalité d'un juste comité.
01:17:19Il avait été invité au Salon de l'Agriculture. En tout cas, l'invitation avait été envisagée par l'Elysée.
01:17:22Oui, c'était effectivement une erreur stratégique du chef de l'État.
01:17:26Mais moi, ce sur quoi je dois insister, vous parlez fort justement des violences contre les forces de l'ordre.
01:17:32Mais j'aimerais aussi parler des violences contre les agriculteurs.
01:17:35Parce qu'en fait, il faut revenir aux fondamentaux.
01:17:37Ces bassines, ça correspond à des besoins des agriculteurs par rapport aux enjeux de sécheresse.
01:17:42Et encore une fois, je trouve que ces touristes du dimanche, ces manifestants du dimanche d'ultra-violence ne respectent pas l'agriculture française.
01:17:51On dit souvent que la musique adoucit les mœurs.
01:17:53Alors on vous emmène justement au festival de jazz à Jouan-les-Pins dans les Alpes-Maritimes.
01:17:57Oui, grand rendez-vous attendu chaque année par les mélomanes de France et du monde entier.
01:18:01Une vingtaine d'artistes sont présents pour cette 63e édition au portage de Stéphanie Rouquier.
01:18:08Au soleil couchant, à quelques pas de la mer, le maître de la nouvelle scène reggae ivoirienne, Tiken Jafakoli, enflamme le festival jazz à Jouan.
01:18:21Bercée par les cigales et les vagues, la scène en plein air donne une dimension unique au plus ancien festival de jazz d'Europe.
01:18:29C'est une belle scène. C'est surtout une scène historique.
01:18:32Ça fait 63 ans, on a vu passer tellement de monde. Il y a des histoires entre la fête générale et les cigales.
01:18:37Ici, il y a un niveau et en fait c'est un niveau d'exigence qu'on se met nous aussi.
01:18:41C'est-à-dire les artistes qui sont sur scène, on sait que le spectacle ne laissera personne indifférent.
01:18:49C'était extraordinaire, extraordinaire, démentiel.
01:18:52C'est tout, l'ambiance, le lieu, le concept.
01:18:58Je m'attendais à quelque chose de très bon. Je suis resté soufflé.
01:19:02Après Toto ou Youssou Ndour, l'ambassadeur de la musique africaine dans le monde,
01:19:11Sofiane Pamar, Marcus Miller ou Coulain The Gang vont se produire sur la scène de la 63ème édition de Jazz à Jouan jusqu'au 18 juillet.
01:19:27Je peux vous dire que le mélomane Vincent Roy était très concentré pendant la diffusion de ce spectacle.
01:19:36Absolument. En plus, je connais le festival de jazz de Jouan.
01:19:39Il y a une affiche chaque année qui est absolument remarquable.
01:19:45Là, on parlait il y a quelques secondes de Marcus Miller, par exemple, qui est un musicien de tout premier plan.
01:19:52Il y a l'une des meilleures affiches de jazz en France.
01:19:56Je pense à quelqu'un qui va se produire cette année et qui se produit depuis très longtemps, qui est le batteur Manu Katché.
01:20:02Il y a des gens très importants dans ce festival. C'est du très haut niveau.
01:20:07C'est de la musique. Il faut y aller. C'est une certitude.
01:20:11Pour ceux qui aiment particulièrement la musique et de haut niveau, le festival de jazz à Jouan est tout à fait indiqué pour eux.
01:20:22En général, il fait beau à Jouan Lépin, ce qui n'est pas le cas.
01:20:25Les recommandations de Vincent Roy. On va marquer une courte pause. Dans quelques instants, on reviendra.
01:20:30On parlera de la situation à gauche qui, pour être le candidat à Matignon de la gauche,
01:20:35les réunions se poursuivent et patinent un peu. On vous dit tout d'ici quelques instants.
01:20:40La musique est plus dissonante.
01:20:41Ce n'est pas la même musique.
01:20:447h30 sur CNews. Vous regardez La Matinale Week-end.
01:20:50Toujours en compagnie de Marine Sabourin, Vincent Roy et Michel Taubes qui m'accompagnent ce matin.
01:20:56Au sommaire, la gauche va-t-elle s'entendre sur un nom de candidat à Matignon ?
01:21:00Voilà. Près d'une semaine que les discussions s'éternisent.
01:21:03Les dernières réunions semblent avoir abouti à deux noms.
01:21:06Olivier Faure, premier secrétaire du Parti Socialiste, et Huguette Bellot, présidente du Conseil Régional de la Réunion.
01:21:13Cette dernière peut désormais compter sur le soutien d'un certain Jean-Luc Mélenchon.
01:21:17Les fêtes de Bayonne, à nouveau confrontées à l'hyperviolence.
01:21:21Un homme de 58 ans est entre la vie et la mort après avoir reçu un coup de poing à la tête jeudi soir.
01:21:27Un individu a été interpellé et une enquête est ouverte pour tentative de meurtre.
01:21:32Un drame qui fait tristement écho aux fêtes de l'an dernier où un homme avait été tué après une simple remarque à des fêtards.
01:21:39La ville de Bayonne appelle à l'apaisement.
01:21:42Et puis en cette période de vacances, vous êtes de plus en plus nombreux à préférer les locations en ligne.
01:21:47Une tendance parfois au détriment des hôtels.
01:21:50Des hôteliers indépendants décident de s'attaquer à Airbnb.
01:21:53Ils reprochent à la plateforme américaine une concurrence déloyale.
01:21:57Nous vous emmènerons à Cannes pour suivre l'un d'entre eux.
01:22:02Je vous le disais dans les titres, les négociations patinent au sein du nouveau Front populaire pour proposer un nom de Premier ministre.
01:22:09Voilà bientôt une semaine que les discussions sont en cours.
01:22:12Plusieurs noms seraient sur la table mais rien n'est encore figé.
01:22:15Alors quel visage pour incarner la gauche à Matignon ? On voit cela avec Tancrede Guillotel.
01:22:20Après le second tour des législatives, six noms émergent à gauche pour un poste de Premier ministre.
01:22:27Les différents partis du nouveau Front populaire poursuivent toujours leurs négociations pour désigner un chef du gouvernement commun.
01:22:33Les Insoumis proposent quatre noms.
01:22:35Leur coordinateur Manuel Bompard, la coprésidente de l'Institut Labo ici et députée du Val-de-Marne Clémence Guettet,
01:22:42la présidente du groupe à l'Assemblée nationale Mathilde Panot et le fondateur et leader du mouvement Jean-Luc Mélenchon.
01:22:49Les socialistes défendent la candidature de leur premier secrétaire Olivier Faure,
01:22:53tandis que le PCF a proposé le nom d'Huguette Bellot, présidente du conseil régional de la Réunion.
01:22:59Une personnalité proche des Insoumis.
01:23:05On voyait donc les noms potentiels pour ce Premier ministre de gauche, éventuellement Vincent Roy.
01:23:11Qu'est-ce que vous inspirent les noms qui ont été cités dans ce sujet ?
01:23:14On parle notamment ces dernières heures d'Olivier Faure et Huguette Bellot.
01:23:17Ce qui m'intéresse beaucoup là, c'est l'attitude de Jean-Luc Mélenchon.
01:23:22Parce que Jean-Luc Mélenchon, figurez-vous, il ne veut pas y aller.
01:23:26Et vous savez pourquoi il ne veut pas y aller ? Il ne veut pas y aller parce qu'il y a 2027.
01:23:30Encore un qui pense à 2027.
01:23:31Évidemment, ils y pensent tous.
01:23:33Et il se dit, je vais utiliser une expression populaire, non non, surtout pas, je ne vais pas aller me griller.
01:23:39Il ne faut pas se griller, il faut garder les cartouches neuves.
01:23:41Il veut se retrouver devant Marine Le Pen en 2027.
01:23:47Et montrer que dans les débats, l'attaquer sur le fond, et dans les débats, ce sera lui le meilleur.
01:23:52Voilà ce qu'il veut Jean-Luc Mélenchon.
01:23:53C'est pourquoi d'ailleurs, il se met en quatrième position.
01:23:56Et dès qu'on lui présente la candidature d'Huguette Bellot, il dit formidable, il faut y aller.
01:24:02Mais lui, surtout, rester derrière et ne pas se griller.
01:24:05Il faut beaucoup, je pense actuellement, observer son attitude.
01:24:09Il est très stratège, comme on sait.
01:24:11C'est un garçon très cultivé.
01:24:14Il a en général un ou deux coups d'avance sur les autres.
01:24:17Et voilà, là, maintenant, surtout pas, on reste en retrait.
01:24:21On continue à faire le travail idéologique, le travail de terrain.
01:24:25Vous savez, sa volonté, elle est très claire.
01:24:28C'est la volonté à la Chavez.
01:24:29Il l'a théorisé, il faut faire en sorte qu'un peuple de révoltés devienne un peuple de révolutionnaires.
01:24:37C'est sa théorie.
01:24:38Alors en avant toutes, et surtout, restons aux abris pour l'instant.
01:24:42On peut envoyer au feu quelques personnages.
01:24:44Tout ça l'arrange.
01:24:45Michel Taubes, j'aimerais qu'on s'attarde sur le profil d'Huguette Bellot, que le grand public ne connaît pas.
01:24:50Donc elle a reçu le soutien de Jean-Luc Mélenchon, on le disait.
01:24:52Elle a quand même été députée pendant un long moment.
01:24:55Elle a fait un long mandat de députée.
01:24:57Elle a été présidente, elle l'est, présidente du Conseil régional de la Réunion.
01:25:01Elle a des positions assez radicales parfois.
01:25:03Elle a un fort caractère, c'est ce que disent les gens qui la connaissent bien.
01:25:07Est-ce que, selon vous, elle pourrait incarner peut-être l'alliance de la gauche,
01:25:11être au carrefour finalement des différentes formations politiques qui forment cette alliance ?
01:25:15Déjà, rendons à César ce qui est à César.
01:25:17C'est les communistes qui ont proposé son nom.
01:25:19Et donc, dans la guéguerre entre les communistes,
01:25:21Fabien Roussel qui a perdu les législatives et Jean-Luc Mélenchon,
01:25:25c'est un petit peu cocasse que Jean-Luc Mélenchon adoube la proposition du Parti communiste.
01:25:31Mais effectivement, on a déjà vu dans l'histoire contemporaine
01:25:36des personnalités émergées à Matignon par leur nomination à Matignon
01:25:41par le président de la République.
01:25:44Mais pour madame Bello, il y a un point sur lequel j'aimerais beaucoup insister
01:25:47parce que comme elle est présidente du Conseil régional de la Réunion,
01:25:51ce serait effectivement pour la France, pour le rayonnement de la France dans le monde,
01:25:56pour son identité en même, intéressant qu'une élue des Outre-mer devienne la première ministre.
01:26:01Ce serait unique dans l'histoire de France.
01:26:04Mais en même temps, comment pourrait-elle assurer, elle qui est proche des insoumis,
01:26:10elle qui est très à gauche, le maintien des Outre-mer dans la République française
01:26:16quand vous avez, par exemple, les indépendantistes, en nouvel cas idonique,
01:26:20qui sont vraiment guerre civile, parce que pour moi c'est une guerre civile,
01:26:24contre la République française, qui veulent l'indépendance,
01:26:27qui vont d'ailleurs probablement bientôt la déclarer,
01:26:30avec le soutien de beaucoup d'ultra-gauchistes.
01:26:33Comment Mme Bellot, si elle devait devenir première ministre, gérerait cette situation
01:26:39alors que dans ses propres troupes, elle a des partisans de l'indépendance des Outre-mer.
01:26:43Et donc effectivement, ce serait très très difficile à gérer.
01:26:46Et puis revenons aux fondamentaux.
01:26:48Est-ce que la France peut se permettre d'avoir un premier ministre issu de l'extrême gauche
01:26:55face à une situation économique aussi difficile,
01:26:58alors que les Français votent à droite depuis maintenant des années
01:27:01et qu'on est dans un paradoxe totalement inouï, lié au mode de scrutin,
01:27:06lié à tout ce qui s'est passé entre les deux tours.
01:27:08Mais effectivement, très très rapidement, que ce soit Mme Bellot, que ce soit Olivier Faure,
01:27:14que ce soit…
01:27:15– Le problème sera le même pour…
01:27:17– Oui, exactement, ou une Carole Delga, le nom a beaucoup circulé,
01:27:20de la présidente de l'Occitanie, elle tomberait très très vite
01:27:24sur un vote de motion de censure par les deux autres blocs
01:27:28qui s'allieraient certainement pour la faire tomber.
01:27:31– Un mot très court pour finir, je vais vous lire deux citations d'abord sur Huguette Bellot.
01:27:35« C'est une combattante de la dignité humaine et des droits des femmes
01:27:38et c'est une grande républicaine. »
01:27:39Ce sont deux citations qui viennent d'Aurore Berger et de Gabriel Attal.
01:27:42Est-ce que la nommer à Matignon, ce serait aussi un peu embêter
01:27:46le camp gouvernemental, le camp présidentiel,
01:27:48parce qu'ils l'ont reconnue comme une grande républicaine ?
01:27:51C'est les propos de Gabriel Attal.
01:27:53– Alors ça ce sont les formules que vous avez citées, maintenant les miennes.
01:27:56Madame Bellot est une communiste mais elle a une particularité,
01:28:00c'est une grande catholique, elle va à la messe chaque dimanche
01:28:03et de surcroît elle s'est abstenue, voyez comme c'est curieux,
01:28:07sur le vote, pour le mariage pour tous, bien qu'ayant célébré en réunion,
01:28:13elle a quand même célébré le mariage de deux hommes.
01:28:16Donc vous voyez, communiste, grande catholique, tout ça est curieux non ?
01:28:21– Un personnage assez complexe qui pourrait donc être la candidate de la gauche
01:28:25pour Matignon, on en vient à ce sondage, on vous a posé une question simple,
01:28:29sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD, la question,
01:28:33êtes-vous inquiet par rapport à la situation politique actuelle ?
01:28:36– 77% des sondés répondent oui, 22% non et 1% ne se prononce pas.
01:28:41– Si on regarde dans le détail, vous verrez que trois quarts des sympathisants
01:28:44de gauche sont inquiets, 72% pour les sympathisants de la majorité présidentielle
01:28:49qui sont donc les moins inquiets, en revanche plus on va à droite,
01:28:52plus l'inquiétude est grande, ça fait sens Vincent Roy, ce qu'on disait tout à l'heure,
01:28:57c'est que finalement les électeurs de droite voient aujourd'hui potentiellement
01:29:00un gouvernement de gauche qui pourrait arriver aux responsabilités
01:29:03et ça doit renforcer on imagine une forme d'inquiétude pour eux.
01:29:06– Mais oui, parce que là où la situation est tout à fait extraordinaire au sens étymologique,
01:29:10c'est que personne ne peut être satisfait, le NFP arrive avec un grand nombre de sièges,
01:29:15il y a très peu de chances, comme le rappelait Michel,
01:29:18qu'il voit un Premier ministre de gauche arriver au pouvoir.
01:29:22Les français ont voté à droite et même très à droite,
01:29:26près de 11 millions de voix pour le rassemblement national sur le premier tour.
01:29:31– Et les alliés du rassemblement.
01:29:32– Et les alliés évidemment, avec la branche Ciotti, près de 11 millions de voix
01:29:36et vraisemblablement ils ne seront pas représentés non plus.
01:29:40Donc toute une partie de la droite la plus importante est déçue
01:29:44et une partie de la gauche va l'être.
01:29:47Donc personne n'est satisfait et par conséquent tout le monde est inquiet.
01:29:51– Oui, c'est parce qu'il y a insatisfaction mais il y a aussi inquiétude,
01:29:54c'est-à-dire qu'on est inquiet, les français sont inquiets par rapport à la situation politique,
01:29:58on voit mal se dessiner un avenir proche là pour un gouvernement
01:30:03qui serait en mesure d'appliquer des réformes par exemple.
01:30:05– Les français qui se sont donnés cette situation politique en votant massivement…
01:30:10– Oui, ils ont été bien aidés.
01:30:11Mais bien entendu ils ont été bien aidés par les combinations politiciennes de l'entre-deux-tours.
01:30:17Mais la réalité c'est que la France est dans une impasse, une impasse politique.
01:30:21La France était ingouvernable, on le sait très bien.
01:30:24Aucun des trois blocs actuellement en lice à l'Assemblée nationale
01:30:28n'est en mesure de tenir un gouvernement plus que quelques semaines.
01:30:33Donc effectivement on est dans une instabilité,
01:30:35on est dans une situation pire que sous la 4ème République je pense, vraiment.
01:30:39Jamais on n'a eu une Assemblée aussi divisée, aussi ingouvernable
01:30:44et évidemment on n'a pas une grande figure tutélaire qui pourrait arbitrer tout cela.
01:30:49Donc effectivement on est dans une impasse, les français ont raison d'être inquiets
01:30:53et je pense que de plus en plus ils se disent qu'il faut qu'on avance malgré tout,
01:30:57malgré la situation politique, mais dans un pays très jacobin
01:31:00où la politique est si importante, c'est quand même très difficile,
01:31:03d'où cette inquiétude fort légitime de nos concitoyens.
01:31:07On en revient à ce sujet, les célèbres fêtes de Bayonne
01:31:11qui font de nouveau face à l'hyperviolence.
01:31:13Un homme de 58 ans est actuellement entre la vie et la mort
01:31:16après avoir été frappé par un autre individu.
01:31:19Ça s'est passé dans un bus jeudi soir.
01:31:21Le mis en cause a été interpellé hier matin et placé en garde à vue.
01:31:24Une enquête a été ouverte pour tentative de meurtre.
01:31:27Retour sur les faits avec Régine Delfour.
01:31:30Les fêtes de Bayonne, à nouveau entachées par une violente agression.
01:31:34Un quinquagénaire est entre la vie et la mort.
01:31:37Selon une source policière, les faits se sont déroulés jeudi soir
01:31:40dans un bus aux abords de la gare routière.
01:31:43Il est aux alentours de 21h15 lorsqu'une bagarre éclate entre deux hommes.
01:31:48La victime âgée de 58 ans reçoit un coup de poing à la tête.
01:31:52D'après le témoignage d'un proche, l'homme rentrait chez lui
01:31:55avec sa compagne quand il aurait été pris à partie.
01:31:58Il aurait reçu plusieurs coups de pied dans la tête alors qu'il était au sol.
01:32:02Transporté à l'hôpital, son état s'est dégradé
01:32:05et son pronostic vital est engagé selon le parquet de Bayonne.
01:32:09Un homme a été interpellé vendredi matin et placé en garde à vue.
01:32:13Une enquête a été ouverte pour tentative de meurtre
01:32:16et confiée à la police judiciaire.
01:32:18La ville de Bayonne a fait savoir qu'elle condamne avec force un tel drame
01:32:23et s'en remet pleinement aux autorités compétentes
01:32:26pour établir les faits ainsi que les suites à donner.
01:32:29Mais réaffirme sa volonté et son engagement
01:32:32en faveur de fêtes apaisées et respectueuses.
01:32:35L'an dernier, Patrick Lagnès, 46 ans, avait été roué de coups
01:32:40lors des fêtes de Bayonne pour avoir demandé à des jeunes
01:32:43de ne pas uriner devant sa porte.
01:32:45Il avait succombé à ses blessures.
01:32:47Mercredi, lors de la cérémonie d'ouverture, un hommage lui a été rendu.
01:32:53Michel Thaube, on va être prudent parce qu'on a encore peu d'éléments
01:32:57sur la nature de cette agression et sur l'enquête qui vient d'être ouverte.
01:33:02Malgré tout, on voit encore une hyper-violence s'exprimer
01:33:06en marge d'un rassemblement qui est censé être festif.
01:33:09On l'a vu dans le sujet l'an dernier.
01:33:11Déjà, les fêtes de Bayonne avaient été endeuillées.
01:33:13Cette fois, on a un homme qui est entre la vie et la mort
01:33:15après une bagarre visiblement dans un bus.
01:33:18Moi, j'ai envie de dire que ces morts violentes sont terribles
01:33:22ou ces agressions et ces violences sont absolument terribles.
01:33:25Mais je voudrais insister.
01:33:27Les fêtes de Bayonne, c'est une tradition.
01:33:29C'est un grand moment festif dans la vie du pays.
01:33:32Et c'est vrai que malgré ces fêtes violentes qu'il faut condamner,
01:33:35on ne peut pas s'y habituer.
01:33:37C'est très bien d'en parler pour s'en émouvoir et pour le dénoncer.
01:33:43Malgré ces violences, il faut que la fête continue.
01:33:46Il faut que les traditions perdurent.
01:33:48Pour Bayonne, c'est très important.
01:33:50C'est un événement capital dans toute l'année.
01:33:53Pour tous les concitoyens, c'est très beau de voir ces rassemblements.
01:33:57Ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain.
01:33:59C'est vrai qu'il y a ces violences.
01:34:01Il faut les dénoncer.
01:34:02Il faut lutter contre.
01:34:03Mais en même temps, il faut maintenir les traditions festives,
01:34:05notamment dans cette période si difficile que nous connaissons tous.
01:34:09On voyait tout à l'heure que les Français sont très inquiets.
01:34:11Mais il faut aussi qu'ils puissent vivre et faire la fête.
01:34:14Dans ce rendez-vous, on se pose la question.
01:34:16Est-ce que dans chaque rassemblement, on est contraint maintenant
01:34:18d'avoir des services de sécurité disproportionnés
01:34:20pour tenter d'empêcher ce genre de choses ?
01:34:22C'est toute la question.
01:34:23Les fêtes de Bayonne, pour y être allé, c'est particulièrement bouillonnant.
01:34:28Il n'y a pas de problème.
01:34:31On y boit rarement de l'eau minérale.
01:34:33Avec modération.
01:34:34Et à 2-3 heures du matin, il y a souvent quelques chauds fourrés.
01:34:39Ce qu'on note aujourd'hui, c'est l'extrême violence.
01:34:43C'est-à-dire qu'on va jusqu'à la mort, comme l'an dernier.
01:34:49Cette année, j'espère que la personne va s'en tirer.
01:34:53C'est le constat qu'il faut faire.
01:34:55Il ne s'agit pas de remettre en cause ni les fêtes,
01:34:58ni la tradition, encore moins.
01:35:00Mais on observe dans la société,
01:35:03et de ce point de vue, les fêtes de Bayonne sont signifiantes,
01:35:07on observe une montée de cette extrême violence.
01:35:10Cet homme, par exemple, qui est frappé une fois,
01:35:12pourquoi aller le refrapper à coups de pied,
01:35:14alors même qu'il est à terre ?
01:35:16C'est là toute la question d'aujourd'hui, en quelque sorte.
01:35:20On a maintenant des difficultés à enrayer cette violence extrême.
01:35:27Juste un mot, comme nous sommes à la veille du 14 juillet,
01:35:30la tradition des balles du 14 juillet, qui commence dès le 13,
01:35:34dès ce soir, il faut vivre, il faut aller dans la joie.
01:35:38Je pense que c'est important, dans ces temps de grosse déprime,
01:35:42de vivre avec modération, mais avec ferveur.
01:35:45Vous m'avez pas dit dans quelles balles,
01:35:46parce que pour Marine, je sais dans quelles balles elle va,
01:35:48mais vous, non.
01:35:49On permettrait de le garder pour moi.
01:35:51On va passer, si vous voulez bien, au sujet suivant.
01:35:53On parlera de vos balles hors antenne, si vous voulez bien, messieurs.
01:35:56Deux mois après son évasion, toujours aucune trace de Mohamed Hamra.
01:35:59La police a lancé mercredi un appel à témoins
01:36:01pour identifier les voitures utilisées par le fugitif
01:36:04et ses complices pour prendre la fuite.
01:36:06Pour rappel, deux agents pénitentiaires ont été tués
01:36:08lors de ce guet-apens.
01:36:09Les dernières informations avec Noémie Chouch du service
01:36:11Police-Justice de CNews.
01:36:14Dans la foulée de l'évasion, les ministres de la Justice,
01:36:16de l'Intérieur, la procureure de la République de Paris
01:36:19avaient tous exprimé leur certitude que Mohamed Hamra
01:36:22allait être retrouvé.
01:36:24L'enquête avance bien, confiait même Gérald Darmanin
01:36:26deux jours après les faits.
01:36:27Mais force est de constater que deux mois plus tard,
01:36:30le détenu et ses complices sont toujours introuvables.
01:36:33Faut-il y voir le signe que l'enquête piétine ?
01:36:36L'Office central de lutte contre la criminalité organisée
01:36:38a lancé cette semaine un appel à témoins
01:36:41pour tenter de retrouver les véhicules utilisés
01:36:43par les malfaiteurs.
01:36:45Toute personne ayant aperçu une de ces voitures
01:36:47le 14 mai dans l'heure, ou ayant été témoin
01:36:50d'événements suspects ou inhabituels,
01:36:52est invitée à contacter la police judiciaire.
01:36:54Objectif, déterminer dans quelles voitures
01:36:57les malfaiteurs ont pris la fuite.
01:36:59En effet, selon nos informations,
01:37:01ils ont emprunté des voies de circulation
01:37:03moins fréquentées et donc non équipées
01:37:05de caméras de vidéosurveillance.
01:37:07C'est pour cela qu'on a perdu leurs traces
01:37:09et c'est sans doute le signe que certains
01:37:11connaissaient très bien la zone.
01:37:13Car c'est une des questions que se posent
01:37:15les policiers qui travaillent sur cette enquête.
01:37:17Hamra est-il toujours dans la région
01:37:19ou a-t-il réussi à s'éloigner,
01:37:21voire à quitter le pays ?
01:37:23C'est une première.
01:37:2526 hôteliers indépendants
01:37:27attaquent le géant Airbnb.
01:37:29Ils dénoncent une concurrence déloyale
01:37:31et réclament plus de 9 millions d'euros
01:37:33à la plateforme.
01:37:35Parmi ces hôteliers, 3 viennent de Cannes,
01:37:37le géant Airbnb, Franck Triviaux,
01:37:39a rencontré l'un d'eux.
01:37:41Le récit est signé, Hélène Charpy.
01:37:43Cet hôtelier est en colère
01:37:45contre les locations Airbnb.
01:37:47Il estime son manque à gagner
01:37:49à 18 000 euros pour cette année
01:37:51et juge que la concurrence du géant
01:37:53de la location en ligne est totalement déloyale.
01:37:55On n'est pas contre Airbnb.
01:37:57Airbnb a tout à fait sa place
01:37:59dans l'écosystème des villes aujourd'hui.
01:38:01On est contre la distorsion de concurrence
01:38:03qu'installe Airbnb en ville.
01:38:05Aujourd'hui, 500 millions d'euros
01:38:07versés en taxes de séjour par les hôtels,
01:38:09tandis que Airbnb ne verse
01:38:11que 150 millions d'euros
01:38:13de taxes de séjour,
01:38:15alors qu'ils sont beaucoup plus nombreux.
01:38:17La ville de Cannes compte
01:38:1910 000 appartements en location en ligne
01:38:21contre seulement 5 000 chambres d'hôtel
01:38:23et les touristes privilégient
01:38:25de plus en plus la location
01:38:27via la plateforme Airbnb.
01:38:29C'est comme un bel appartement.
01:38:31On peut quand même manger à midi si on veut.
01:38:33Il y a une très belle cuisine
01:38:35dans celui que j'ai loué.
01:38:37Pour les tarifs qui sont un peu plus avantageux
01:38:39qu'un hôtel,
01:38:41parce qu'on peut recevoir des amis
01:38:43tout au long de notre séjour,
01:38:45comparé à un hôtel qui a plus de restrictions.
01:38:47Face à la colère des hôteliers,
01:38:49la ville de Cannes dit essayer d'agir
01:38:51pour réguler ce marché.
01:38:53On espère, en lien avec le gouvernement,
01:38:55de pouvoir avoir une réglementation
01:38:57qui prévoit qu'il y ait les mêmes
01:38:59contraintes réglementaires que pour les hôtels.
01:39:01Deux de ses confrères cannois,
01:39:03Pascal Boulanger, attaquent Airbnb
01:39:05et réclament 20 000 euros pour troubles
01:39:07commerciaux et 40 000 euros
01:39:09pour préjudice moral.
01:39:11Vincent Roy, c'est une nouvelle illustration
01:39:13des conflits qui peuvent opposer
01:39:15les géants américains,
01:39:17les grosses entreprises, les plateformes numériques.
01:39:19Et puis les hôteliers indépendants,
01:39:21on voit qu'ils ne sont pas contre
01:39:23Airbnb en soi, ils dénoncent juste une concurrence
01:39:25qui est déloyale.
01:39:27Ils ont finalement
01:39:29les propos de ce directeur
01:39:31d'hôtel sont extrêmement mesurés.
01:39:33Il explique bien les choses et il dit
01:39:35comme il y a distorsion de concurrence,
01:39:37nous demandons à ce que
01:39:39on nous rembourse.
01:39:41Une part, effectivement, il paie une taxe
01:39:43de séjour qui est très importante
01:39:45et Airbnb, qui a plus
01:39:47de lieux de location, de chambre,
01:39:49paie une taxe qui est moindre.
01:39:51Donc il dit qu'il y a distorsion de concurrence.
01:39:53On l'entend très bien. On entend aussi très bien
01:39:55les jeunes
01:39:57qu'on a vus dans le reportage et qui disent
01:39:59c'est moins cher, on peut recevoir des amis,
01:40:01on entend tout ça. Et puis il y a un dernier aspect
01:40:03sur Airbnb qui me paraît très important,
01:40:05c'est que vous avez dans beaucoup de régions,
01:40:07je pense notamment aux Pays-Basques,
01:40:09beaucoup d'Airbnb et
01:40:11les habitants eux-mêmes ne peuvent
01:40:13plus se loger car
01:40:15les appartements ne sont plus en location
01:40:17dite régulière,
01:40:19ils sont en location saisonnière
01:40:21au coup par coup et
01:40:23Airbnb crée aussi un problème de logement.
01:40:25C'est la raison pour laquelle il est régulé
01:40:27maintenant dans beaucoup de villes en Europe
01:40:29notamment, en France aussi,
01:40:31c'est le cas je crois à Nice,
01:40:33je crois qu'il y a une
01:40:35régulation de ces phénomènes parce que
01:40:37ça crée un problème de logement pour
01:40:39les natifs de la région.
01:40:41Allez un peu de sport pour terminer ce journal.
01:40:55Nous sommes devant votre programme
01:40:57avec XXL Maison, mobilier design
01:40:59et décoration.
01:41:01Marine, pour le plus grand plaisir
01:41:03de notre chef d'édition, on parle tennis
01:41:05ce matin avec le tournoi de Wimbledon.
01:41:07Oui, on connaît désormais l'affiche de la finale
01:41:09du tableau masculin, un duel Alcaraz-Djokovic
01:41:11le même que l'an passé.
01:41:13L'an dernier en finale, c'était Alcaraz qui s'était
01:41:15imposé en 5-7 sur le Serbe à l'époque
01:41:17respectivement numéro 1 et 2 mondiaux.
01:41:19Djokovic qui a rejoint Alcaraz
01:41:21hier après avoir maîtrisé Lorenzo Mussetti
01:41:23qui disputait sa première demi-finale
01:41:25du grand chelem en 3-7.
01:41:45C'est l'heure de marquer une pause.
01:41:47Je remercie Michel Taubes
01:41:49de m'avoir accompagné ce matin.
01:41:51On attend de nouveaux invités.
01:41:53On parlera notamment de l'élection à venir
01:41:55de Gabriel Attal à la tête du groupe
01:41:57Renaissance à l'Assemblée nationale.
01:41:59A tout de suite dans La Matinale Weekend.
01:42:057h57 dans La Matinale Weekend.
01:42:07L'heure de faire un point sur la météo des plages.
01:42:09La météo des plages avec BDR.fr
01:42:11L'agence BDR vous propose
01:42:13l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
01:42:15L'agence BDR, partenaire
01:42:17de votre nouvelle épargne.
01:42:19Des éclaircies sur les plages du Nord
01:42:21ce samedi mais quelques gouttes de pluie
01:42:23ne sont pas exclues localement et un indice UV
01:42:25de 6. Un ciel complètement dégagé
01:42:27l'après-midi sur l'Atlantique Nord
01:42:29mais seulement 19° sur le sable en fin d'après-midi.
01:42:31Pratiquement la même température
01:42:33dans l'océan. Des nuages en altitude
01:42:35pour la côte aquitaine et des températures
01:42:37en hausse. Un index UV fort
01:42:39un océan à 22° sur le Pays Basque.
01:42:41Une alternance de ciel voilé ou dégagé
01:42:43sur le Golfe du Lion et une tramontane
01:42:45modérée pour atténuer la chaleur tout à fait
01:42:47supportable pour la saison. Enfin
01:42:49un vent d'Ouest jusqu'à 50 km par heure
01:42:51sur le Var. Encore plus
01:42:53de 30° à l'ombre
01:42:55en Côte d'Azur. Voyez plutôt une
01:42:57Méditerranée à 25°.
01:42:59Profitez bien de la plage.
01:43:01La météo des plages avec BDR.fr
01:43:03L'agence BDR vous propose l'achat de pièces d'or
01:43:05et l'ingot d'or. L'agence BDR
01:43:07partenaire de votre nouvelle épargne.
01:43:09Il est presque 8h.
01:43:11Vous regardez La Matinale Weekend.
01:43:13Toujours en compagnie de Marine Sabourin, Vincent Roy.
01:43:15Nous avons été rejoints par Gabrielle Cluzel, journaliste.
01:43:17Bonjour Gabrielle. Merci de nous accompagner
01:43:19ce matin. C'est l'heure d'abord
01:43:21de la météo. On fait un point sur le temps
01:43:23avec Karine Dur.
01:43:25La météo avec Groupe Verlaine. Installateur
01:43:27de panneaux photovoltaïques garantis à vie
01:43:29avec contrat de maintenance. Groupe Verlaine
01:43:31le climat de confiance.
01:43:33Après les violents orages d'hier,
01:43:35le temps est plus calme aujourd'hui.
01:43:37Oui, c'est plus calme. Mais regardez
01:43:39l'image qui a été photographiée
01:43:41hier à Lamotte-Beuvron
01:43:43dans le cadre des championnats de France
01:43:45d'équitation avec un énorme
01:43:47orage. Il s'agit d'un arcus
01:43:49à l'avant qui avance comme un rouleau
01:43:51et qui déverse de fortes précipitations
01:43:53de la grêle du vent
01:43:55violent. Heureusement, nous n'aurons pas
01:43:57ce genre de phénomène. Aujourd'hui,
01:43:59a priori, le temps sera plus calme.
01:44:01Il y aura quand même pas mal de nuages
01:44:03sur la moitié nord, des brouillards ce matin
01:44:05qui se dissipent actuellement.
01:44:07Et puis un temps bien ensoleillé qui se met en place
01:44:09sur le sud. C'est une très belle journée
01:44:11pour la Côte d'Azur ou pour la Corse.
01:44:13Notamment au cours de l'après-midi, nous ne sommes pas à l'abri
01:44:15de quelques averses quand même. Du côté du nord,
01:44:17en particulier l'après-midi, il peut y avoir
01:44:19quelques gouttes de manière localisée
01:44:21sur la Bretagne, la Normandie,
01:44:23peut-être l'Île-de-France, mais aussi
01:44:25sur la région Grand Est. Et l'après-midi
01:44:27sera particulièrement ensoleillé
01:44:29sur la moitié sud du pays,
01:44:31avec des conditions absolument dégagées,
01:44:33notamment sur la côte
01:44:35méditerranéenne. En ce qui concerne
01:44:37les températures, elles restent un petit peu fraîches
01:44:39ce matin. Des valeurs qui restent
01:44:41en dessous des moyennes de saison
01:44:43pour la matinée et au cours de l'après-midi.
01:44:45Les valeurs vont rester encore
01:44:47un peu en dessous des normales, en particulier
01:44:49en ce qui concerne la moitié nord.
01:44:51Sur le sud, par contre, la chaleur
01:44:53va régner, en particulier sur le sud-est.
01:44:59L'installateur de panneaux photovoltaïques garantit
01:45:01à vie avec contrat de maintenance.
01:45:03Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:45:05Il est 8h, voici
01:45:07les titres de ce samedi
01:45:0913 juillet. Le groupe Renaissance
01:45:11à l'Assemblée nationale se choisit un chef
01:45:13ce matin, pas de suspense. Seul
01:45:15Gabriel Attal étant lisse, le
01:45:17Premier ministre devrait quitter son poste dans
01:45:19les prochains jours pour endosser le rôle
01:45:21du chef du groupe macroniste
01:45:23au Palais Bourbon, un rôle décisif et délicat
01:45:25alors que les divisions menacent
01:45:27l'unité du camp présidentiel.
01:45:29Lui aussi a pris la tête
01:45:31de son groupe à l'Assemblée, c'est Laurent Wauquiez
01:45:33celui qui est désormais le patron de la droite
01:45:35républicaine, a fait son retour
01:45:37cette semaine sur la scène nationale
01:45:39après des années de disette
01:45:41médiatique et un travail de terrain dans la région
01:45:43Auvergne-Rhône-Alpes. Laurent Wauquiez
01:45:45ne cache plus ses ambitions pour
01:45:472027. Et puis,
01:45:49faut-il craindre un nouvel épisode de
01:45:51violence à Saint-Sauline. Un rassemblement
01:45:53est prévu la semaine prochaine
01:45:55pour l'appel d'organisations écologistes
01:45:57à quelques kilomètres
01:45:59à peine de Saint-Sauline. Alors que
01:46:01beaucoup ont encore en mémoire les violences
01:46:03terribles des dernières manifestations,
01:46:05certains se mobilisent pour tenter
01:46:07d'appeler au calme.
01:46:09Mais d'abord,
01:46:11on l'a appris cette nuit, Célia
01:46:13fillette de 6 ans a été retrouvée
01:46:15morte dans un bois hier soir.
01:46:17Une alerte enlèvement avait été
01:46:19déclenchée un peu plus tôt dans la soirée.
01:46:21La gendarmerie vient d'annoncer que l'homme
01:46:23soupçonné d'effet a été interpellé vers
01:46:256h du matin en Seine-Maritime. Il s'agirait
01:46:27du compagnon de la mère de Célia
01:46:29avec qui il s'était montré violent juste avant
01:46:31l'effet. On en parle avec vous Sarah Varny.
01:46:33Sarah, quelles sont les dernières informations
01:46:35dont on dispose ? Oui, donc on vient de l'apprendre il y a
01:46:37quelques minutes seulement. La gendarmerie l'a annoncé
01:46:39donc la petite Célia
01:46:41a été retrouvée
01:46:43décédée hier soir et le suspect
01:46:45présumé a été
01:46:47interpellé ce matin.
01:46:49Il est soupçonné d'être l'auteur du meurtre
01:46:51de la petite Célia. Le corps de la fille
01:46:53de 6 ans a été
01:46:55découvert dans la nuit
01:46:57de vendredi à samedi. Elle avait été
01:46:59enlevée vendredi en Seine-Maritime
01:47:01et sa disparition avait
01:47:03déclenché le dispositif alerte
01:47:05enlèvement. Le suspect n'est autre
01:47:07que le compagnon de
01:47:09sa mère.
01:47:11Il n'est pas le père
01:47:13de cette petite fille de 6 ans.
01:47:15Elle a été retrouvée donc dans un bois
01:47:17près du véhicule
01:47:19du ravisseur présumé.
01:47:21Peu après
01:47:23une heure du matin, c'est le ministère de la Justice
01:47:25qui l'avait annoncé sur les réseaux sociaux
01:47:27avoir découvert le corps sans vie
01:47:29de la petite et donc
01:47:31le dispositif alerte enlèvement avait
01:47:33été levé
01:47:35suite à cette découverte.
01:47:37Sarah, c'est la mère de Célia qui a appelé à l'aide hier ?
01:47:39Oui, effectivement. C'est peu après
01:47:4118 heures que la mère appelle
01:47:43la gendarmerie. Elle appelle donc à l'aide.
01:47:45Elle dit qu'elle s'est fait agresser
01:47:47par armes blanches par son compagnon.
01:47:49Elle a réussi à sortir, à quitter
01:47:51sa maison. Mais la petite, elle, était restée
01:47:53à l'intérieur. Elle avait également
01:47:55la mère annonçait également
01:47:57qu'elle avait reçu des coups
01:47:59de couteau. La petite Célia
01:48:01également. L'homme est donc
01:48:03âgé de 42 ans. Il n'est pas le père
01:48:05de Célia mais le compagnon
01:48:07seulement de sa mère.
01:48:09Le couple n'est pas connu des forces de l'ordre
01:48:11pour des violences intrafamiliales
01:48:13mais par contre selon des sources proches
01:48:15de l'enquête, l'homme serait connu par la justice
01:48:17pour des troubles du comportement.
01:48:19Merci beaucoup Sarah Varni, journaliste de la rédaction
01:48:21de CNews pour toutes ses précisions
01:48:23sur cette affaire dont on a appris
01:48:25cette nuit. L'homme a été interpellé.
01:48:27On en vient au volet politique
01:48:29de notre édition. Les députés
01:48:31Renaissance sont appelés à élire
01:48:33aujourd'hui leur nouveau président
01:48:35à l'Assemblée Nationale. Une élection
01:48:37dont l'issue est déjà connue d'avance.
01:48:39Oui, c'est Gabriel Attal qui va être choisi
01:48:41pour présider le groupe. Elisabeth Born
01:48:43et Gérald Darmanin étaient eux aussi
01:48:45pressentis pour le poste avant que
01:48:47leur entourage ne précise que ce n'était pas leurs
01:48:49intentions. Les dernières informations
01:48:51avec Mathieu Dewez et Olivier Gangloff.
01:48:53Gabriel Attal peut avancer
01:48:55sereinement. Le Premier ministre est
01:48:57le seul candidat à la présidence du groupe
01:48:59Renaissance à l'Assemblée Nationale.
01:49:01La bataille s'annonçait pourtant féroce.
01:49:03Elle n'aura pas lieu. Un temps pressenti.
01:49:05Elisabeth Born et Gérald Darmanin ne sont
01:49:07finalement pas candidats. Et selon le
01:49:09ministre du Logement, Gabriel Attal a
01:49:11toutes les qualités pour assurer la présidence
01:49:13du groupe. C'est quelqu'un qui a un leadership
01:49:15qui est fort, un sens du management qui est
01:49:17aigu, qui est très apprécié des députés
01:49:19et je suis convaincu
01:49:21qu'il fera un très beau travail à la tête de notre groupe
01:49:23et qu'il arrivera
01:49:25non seulement à préserver l'unité de notre groupe
01:49:27mais à mener des négociations qui vont être
01:49:29intenses et difficiles dans les semaines et dans les mois qui viennent.
01:49:31C'est la meilleure personne au bon endroit
01:49:33et donc moi je me réjouis qu'il soit candidat
01:49:35bien sûr, je souhaite qu'il soit élu
01:49:37et nous serons à ses côtés.
01:49:39Sur la gauche, le député insoumis Antoine Léaumant
01:49:41y voit une nouvelle défaite pour Emmanuel Macron.
01:49:43Décidément, monsieur Macron
01:49:45n'arrête pas de perdre, puisqu'il a perdu
01:49:47les élections législatives et que maintenant il a perdu
01:49:49les élections à l'intérieur même de son groupe
01:49:51vu que lui voulait pousser monsieur Darmanin.
01:49:53Donc clairement, il a perdu
01:49:55un rapport de force interne, c'est monsieur Attal qui a réussi
01:49:57à s'imposer, monsieur Attal qui était lui opposé
01:49:59à la dissolution, donc je crois qu'il commence
01:50:01à y avoir beaucoup de tensions et de
01:50:03crispations à l'intérieur du groupe Renaissance.
01:50:05Dans un message adressé aux députés Renaissance,
01:50:07Gérald Darmanin ne cache pas
01:50:09les divisions au sein du parti.
01:50:11Les élections au sein du groupe ne règlent en aucun
01:50:13cas les deux problèmes majeurs qui sont les nôtres,
01:50:15notre ligne politique, notre projet
01:50:17pour les français et l'examen critique
01:50:19de notre action, de notre méthode
01:50:21et de notre bilan. Le groupe Renaissance
01:50:23élit son président aujourd'hui
01:50:25par vote électronique entre 9h et midi.
01:50:27Gabriel Cluzel,
01:50:29les jours de Gabriel Attal à Matignon
01:50:31sont comptés, il a désormais une nouvelle
01:50:33mission qui s'ouvre devant lui,
01:50:35c'est d'essayer de garder, de garantir l'unité
01:50:37du groupe à l'Assemblée nationale,
01:50:39ce sera assez compliqué.
01:50:41Je vous laisse imaginer la grande confusion qui règne,
01:50:43y compris pour les français, parce que rappelons
01:50:45qu'en cette période électorale,
01:50:47il n'y a pas que des soucis
01:50:49dans les partis.
01:50:51Toutes les difficultés qui ont mené les français
01:50:53à exprimer leur colère tant pour les européennes
01:50:55que pour les législatives
01:50:57ne sont pas réglées. Pendant ce temps, on ne sait pas ce qui se passe
01:50:59et pourquoi je dis ça ? Parce qu'on a
01:51:01quand même besoin d'un Premier ministre, ou alors
01:51:03on conclut que ce n'est pas utile.
01:51:05Mais si c'est utile, comment Gabriel Attal
01:51:07va être à la fois au four et au moulin ?
01:51:09Il n'a pas d'ondubiquité, qu'il va faire quoi ?
01:51:11Donc c'est vrai qu'il y a
01:51:13une grande confusion. Alors pourquoi Gabriel Attal est le seul
01:51:15candidat qui s'impose ? Parce que
01:51:17c'est le seul
01:51:19finalement, quand on regarde près,
01:51:21qui a au moins, pour
01:51:23l'espace médiatique,
01:51:25un bilan positif.
01:51:27C'est Monsieur anti-Abaya.
01:51:29Et donc ça, c'est une réussite.
01:51:31C'est vrai qu'il y a un vrai paradoxe
01:51:33parce que la semaine dernière,
01:51:35dès la semaine dernière, Rodrigo Arenas
01:51:37de la France Insoumise, donc rappelons quand même le parti
01:51:39avec lequel a été fait le Front
01:51:41Républicain, et même si Gabriel Attal
01:51:43a dit, ah non, il n'y aura jamais d'alliance avec
01:51:45LFI, de fait c'était une alliance électorale,
01:51:47eh bien lui a
01:51:49déjà remis en cause la circulaire
01:51:51de Gabriel Attal sur l'Abaya.
01:51:53On voit que c'est quand même là aussi la grande confusion
01:51:55mais néanmoins, Gabriel Attal est fort de ce
01:51:57bilan. Donc il devient un peu le couteau suisse
01:51:59parce que c'est
01:52:01le monsieur crédible de
01:52:03Renaissance. Mais en un sens, Gérald Darmanin
01:52:05n'a pas tort, alors on sait que c'est un peu qu'un et Abel
01:52:07les deux là, mais il
01:52:09a raison de dire qu'aucune
01:52:11leçon n'a été tirée du bilan,
01:52:13rien sur le projet,
01:52:15pardon, mais essayer de sauver les meubles, c'est pas un projet,
01:52:17et tout ce
01:52:19qu'il déroule est exact.
01:52:21Maintenant, évidemment, il y a une
01:52:23rivalité entre les deux hommes qui est bien connue.
01:52:25Par ailleurs, je rappelle que Gabriel Attal a été l'artisan
01:52:27du Front Républicain. Il était
01:52:29contre la dissolution, mais en revanche,
01:52:31si Emmanuel Macron était prêt
01:52:33à voir arriver, par exemple, Jordan Mardela
01:52:35comme Premier ministre, parce qu'il se disait que ça va finalement
01:52:37couper l'herbe sous les pieds de Marine Le Pen,
01:52:39et la discréditer peut-être,
01:52:41là, lui,
01:52:43c'est Gabriel Attal qui est l'artisan
01:52:45encore une fois de l'orfèvre de ce Front
01:52:47Républicain. Donc
01:52:49il est lui aussi partenaire
01:52:51de cette situation assez,
01:52:53encore une fois, confuse dans laquelle nous nous trouvons.
01:52:55C'est vrai que Gabriel Cluzel disait quelque chose
01:52:57de très intéressant. On voit tous les ministres, en ce moment,
01:52:59dans les rouages,
01:53:01dans les jeux politiques,
01:53:03et finalement, il ne s'occupe plus
01:53:05vraiment des affaires courantes.
01:53:07C'est un gouvernement qui est
01:53:09morné,
01:53:11oui, il n'y a plus,
01:53:13là, pour l'instant,
01:53:15il n'y a plus de déplacement,
01:53:17il n'y a plus d'annonce. Non, on attend,
01:53:19on attend de voir, on attend de savoir comment cela peut se passer,
01:53:21on attend de trouver,
01:53:23bon, ils vont être débarqués, mais là, on attend de trouver
01:53:25d'abord une ligne politique, on attend,
01:53:27comme le dit M. Darmanin, on attend
01:53:29quand même de faire un bilan, peut-être un petit
01:53:31mea culpa, ça, on ne l'a pas vu.
01:53:33Ça, c'est ambitieux. Oui, notamment
01:53:35dans la lettre du Président,
01:53:37d'ailleurs, qui était une chose très bizarre, cette lettre du Président,
01:53:39parce qu'en général, quand on écrit une lettre,
01:53:41on sait à qui on l'envoie.
01:53:43Là, moi, je ne sais pas à qui il l'a envoyée.
01:53:45L'a-t-il envoyée aux Français ou l'a-t-il envoyée aux partis
01:53:47politiques ? Je ne sais pas.
01:53:49En tous les cas, s'il l'a envoyée aux Français,
01:53:51c'est véritablement un coup
01:53:53d'épée dans l'eau. En tous cas, il y a une autre ministre aussi
01:53:55qui s'implique fortement dans les alliances
01:53:57potentielles pour le camp présidentiel,
01:53:59c'est Rachida Dati qui s'est exprimée dans les colonnes du Parisien.
01:54:01J'appelle, dit-elle,
01:54:03la droite républicaine à soutenir
01:54:05une coalition. Près d'une semaine
01:54:07après le second tour des législatives, la ministre
01:54:09de la Culture s'adresse à sa famille politique.
01:54:11Nos électeurs ne nous pardonneraient
01:54:13pas d'avoir refusé la main tendue
01:54:15par Emmanuel Macron. À ce jour, les discussions
01:54:17ne sont pas figées, dit-elle.
01:54:19Nombreuses sont aujourd'hui les personnalités
01:54:21de la droite républicaine à vouloir
01:54:23s'engager dans la recherche d'une coalition
01:54:25pour l'intérêt de la France. Est-ce que, Gabrielle Cluzel,
01:54:27vous pensez que Rachida Dati est la bonne personne
01:54:29pour tenter de faire un pont
01:54:31entre le camp présidentiel,
01:54:33le camp d'Emmanuel Macron, et la droite
01:54:35républicaine incarnée par Laurent Wauquiez,
01:54:37dont on parlera juste après ? C'est quand même assez cocasse
01:54:39parce qu'elle dit nombreux... Enfin,
01:54:41les électeurs ne nous pardonneraient pas,
01:54:43ne comprendraient pas que nous ne tendions
01:54:45pas la main, que nous ne venions pas.
01:54:47Est-ce que les électeurs
01:54:49lui ont pardonné
01:54:51sa propre trahison, disons-le ?
01:54:53Elle a changé de camp. Donc, aujourd'hui,
01:54:55je ne sais pas comment sa famille
01:54:57originelle, si on peut
01:54:59encore parler de famille,
01:55:01lui parle, et si
01:55:03elle est un interlocuteur
01:55:05adapté. Mais néanmoins, les électeurs
01:55:07de droite, vous savez, beaucoup
01:55:09sont partis du côté du RN
01:55:11pour cette raison,
01:55:13parce qu'il y a eu
01:55:15des trahisons qui n'ont pas été
01:55:17pardonnés. Maintenant, soyons très clairs, et ça,
01:55:19c'est une évidence, c'est qu'aujourd'hui,
01:55:21l'accession de la France insoumise et du
01:55:23nouveau Front populaire, et donc de la France
01:55:25insoumise, parce qu'il n'y a pas que
01:55:27la France insoumise qui fait peur
01:55:29au pouvoir,
01:55:31effraie les électeurs de droite, effraie
01:55:33profondément les électeurs de droite. Donc,
01:55:35aujourd'hui, ils se disent, on préfère encore le
01:55:37statu quo, parce que, pardon, mais une alliance républicaine
01:55:39macroniste, c'était juste la
01:55:41situation antérieure, c'est ce qu'a essayé de faire
01:55:43Emmanuel Macron depuis bien longtemps.
01:55:45Et ils préfèrent
01:55:47cette situation-là, même si
01:55:49elle a été dénoncée dans les urnes,
01:55:51que l'accession au pouvoir
01:55:53du nouveau Front populaire, parce qu'encore une fois,
01:55:55rappelons-nous cette situation cocasse.
01:55:57Pourquoi il y a eu la dissolution de l'Assemblée ?
01:55:59Parce que les européennes ont montré que
01:56:01le RN arrivait en tête. Alors,
01:56:03que veut dire un vote RN ?
01:56:05En gros, c'est
01:56:07un désir de moins d'immigration,
01:56:09plus de sécurité,
01:56:11plus de France. Eh bien,
01:56:13après avoir voté à droite,
01:56:15en tout cas, assez massivement à droite,
01:56:17on va avoir un gouvernement à gauche, c'est-à-dire
01:56:19moins de sécurité, plus d'immigration
01:56:21et moins de France, parce qu'aujourd'hui,
01:56:23moi, je n'ai entendu parler dans la campagne du nouveau
01:56:25Front populaire, ou en tout cas de la France insoumise
01:56:27pour les européennes, que de Palestine.
01:56:29D'autant que vous avez entendu parler que de
01:56:31Palestine, mais enfin, il faut voir, et je comprends
01:56:33que les électeurs de droite soient absolument effrayés
01:56:35de voir arriver quelqu'un du nouveau Front populaire
01:56:37et potentiellement, je blague,
01:56:39mais potentiellement, quelqu'un
01:56:41d'Elefi, parce que, je vous cite tout de même
01:56:43le dernier tweet
01:56:45qui date d'il y a 13 heures exactement,
01:56:47le dernier tweet de Rima Hassan,
01:56:49mais quand même quelque chose, pour,
01:56:51je cite, in extenso, pour le
01:56:53coloniser, écoutez bien,
01:56:55pour le coloniser, la vie
01:56:57ne peut surgir que du cadavre
01:56:59en décomposition
01:57:01du colon. Pour le coloniser,
01:57:03la vie ne peut surgir que du cadavre
01:57:05en décomposition du colon.
01:57:07On voit bien à qui ça s'adresse, si ça
01:57:09c'est pas un appel
01:57:11à toujours plus de violence, je comprends
01:57:13que les électeurs de droite puissent être
01:57:15un peu effrayés de voir
01:57:17à la tête de l'Etat
01:57:19quelqu'un qui serait issu du nouveau
01:57:21Front populaire.
01:57:22Les électeurs de droite, justement, qui ont un nouveau
01:57:24président, en tout cas le groupe
01:57:26des Républicains, l'Assemblée nationale a un nouveau
01:57:28président, Laurent Wauquiez,
01:57:30qui est donc revenu
01:57:32sur le devant de la scène nationale
01:57:34pour ce groupe, rebaptisé
01:57:36maintenant la droite républicaine.
01:57:38Le député de Haute-Loire entend préserver
01:57:40l'indépendance du groupe en
01:57:42perspective de l'élection présidentielle de
01:57:442027. Laurent Wauquiez promet
01:57:46même de rebâtir la droite.
01:57:48Solène Boulan.
01:57:50Il n'avait pas foulé le sol du
01:57:52palais Bourbon depuis 2017.
01:57:54À 49 ans, Laurent
01:57:56Wauquiez troque son siège de président
01:57:58de région au Verneuil-Rhône-Alpes
01:58:00contre celui de député, après
01:58:027 ans d'absence à l'Assemblée.
01:58:04L'ancien ministre et président des Républicains
01:58:06a été largement élu en Haute-Loire.
01:58:08Désormais à la tête du groupe LR,
01:58:10rebaptisé la droite républicaine,
01:58:12l'élu du Puy-en-Velay
01:58:14espère rassembler sa famille politique
01:58:16dotée d'une soixantaine de sièges
01:58:18dans l'hémicycle.
01:58:20Nous devons tout rebâtir et tout reconstruire.
01:58:22Et c'est ce à quoi nous allons nous
01:58:24employer pour mettre en
01:58:26oeuvre une nouvelle offre politique
01:58:28d'une droite indépendante.
01:58:30Laurent Wauquiez a d'ores et déjà
01:58:32annoncé rejeter la possibilité d'une
01:58:34coalition gouvernementale,
01:58:36mais laisse la porte ouverte à un pacte
01:58:38législatif qu'il présentera aux autres groupes.
01:58:40Dans un message envoyé à ses pairs,
01:58:42il précise ses intentions.
01:58:44J'ai pu échanger avec certains d'entre vous
01:58:46et je pense qu'il faut, très rapidement,
01:58:48montrer notre capacité à prendre
01:58:50des initiatives dans l'intérêt de notre pays
01:58:52sans pour autant dévier de notre ligne.
01:58:54Pour ce faire, il serait utile
01:58:56d'avancer sur le pacte législatif
01:58:58dont nous avons parlé.
01:59:00Il propose de nous réunir en visio
01:59:02lundi 15 juillet à 9h pour en discuter.
01:59:04Celui qui s'affirme désormais
01:59:06comme le leader de la droite,
01:59:08ne cache pas ses ambitions nationales.
01:59:10Car il pourrait bien être le candidat
01:59:12de la droite en 2027,
01:59:14tout comme Xavier Bertrand et David Lysnard.
01:59:16Trois candidats potentiels,
01:59:18alors qu'une nouvelle marque LR
01:59:20tente de s'imposer, loin des divisions
01:59:22des derniers mois.
01:59:24Gabriel Cluzel, un mot rapide sur
01:59:26Laurent Wauquiez. Lui aussi va devoir garantir
01:59:28son groupe, un peu comme Gabriel Attal,
01:59:30un groupe qui va être tiraillé entre
01:59:32la droite, très à droite,
01:59:34et le centre.
01:59:36Oui, les Républicains, c'est l'éternel problème.
01:59:38Ils ont eu, je crois, 46 députés,
01:59:40sauf erreur de ma part. Comme ils ont un peu
01:59:42moins perdu que ce qu'ils imaginaient,
01:59:44ils ont l'impression d'avoir quand même un peu gagné.
01:59:46On va dire ça comme ça.
01:59:48C'est vrai que Laurent Wauquiez est une personnalité
01:59:50intéressante, qui a été un bon
01:59:52président de conseil régional.
01:59:54Et ça fait un moment qu'on dit
01:59:56qu'il va sortir du bois.
01:59:58Il a beaucoup de soutien dans une droite
02:00:00assez affirmée. Je pense à Nadine Morano
02:00:02et d'autres. Donc là, il a l'air
02:00:04de sortir du bois.
02:00:06Le souci, pour LR, ça va être
02:00:08de montrer sa spécificité.
02:00:10Parce que là, que s'est-il passé pendant
02:00:12ces élections ? Il s'est joint.
02:00:16Ou en tout cas, il n'a pas voulu choisir.
02:00:18Il n'a pas voulu montrer qu'il était plus proche
02:00:20du RN que
02:00:22des autres. Mais soyons honnêtes,
02:00:24il y a quand même dans leur programme
02:00:26plus de proximité en matière
02:00:28de sécurité, d'immigration, toujours ces sujets-là,
02:00:30même s'il y a des différences économiques
02:00:32notamment, que des autres.
02:00:34Et pourtant, ça n'a pas voulu être souligné.
02:00:36Puis alors, on parle de Gavier Bertrand.
02:00:38Lui, c'est le summum. Il a carrément appelé à voter communiste.
02:00:40Moi, je ne sais pas à quel moment on peut se prétendre
02:00:42de droite quand on a...
02:00:44se prétendre à une nouvelle droite quand on a appelé à voter communiste.
02:00:46Il va falloir qu'on m'explique.
02:00:48Faut-il craindre de nouvelles violences près de Sainte-Soline ?
02:00:50De nouveaux rassemblements contre les mégabassines
02:00:52qui sont organisés à partir de ce mardi
02:00:54à Melle, dans les Deux-Sèvres, à l'appel des soulèvements
02:00:56de la terre. Dans la région,
02:00:58les habitants et les élus craignent de nouvelles scènes
02:01:00de guérilla comme l'an dernier.
02:01:02Les élus se sont rassemblés hier soir
02:01:04pour lancer un appel au calme.
02:01:06Reportage de Jean-Michel Decaze.
02:01:08A Melle, le village de l'eau commence
02:01:10à être installé. Point de départ
02:01:12des manifestations anti-bassines
02:01:14de la semaine prochaine. L'an dernier,
02:01:16tout s'était très bien passé.
02:01:18Dans ce même rendez-vous, c'est à 25 kilomètres
02:01:20à Sainte-Soline
02:01:22que la manifestation avait dégénéré
02:01:24autour d'une mégabassine.
02:01:26Les habitants craignent les mêmes scènes
02:01:28dans quelques jours.
02:01:30Ça, malheureusement, il y en a toujours qui profitent
02:01:32de ces réunions pour faire valoir
02:01:34aussi
02:01:36leur souhait
02:01:38de détruire ce qui est construit.
02:01:40Même crainte chez les élus de la région
02:01:42qui se sont rassemblés sur la place de Melle
02:01:44pour un appel au calme.
02:01:46250 écharpes ont répondu
02:01:48pour ne pas se faire beaucoup d'illusions.
02:01:50Je suis très inquiet pour la semaine prochaine
02:01:52et notamment les 19 et 20 juillet
02:01:54parce qu'on a quelques informations
02:01:56qui nous disent qu'il y aura des ultra-violents
02:01:58qui vont venir. J'appréhende réellement
02:02:00des risques néto, des risques de mort.
02:02:02Il ne faut pas qu'on en arrive là.
02:02:04Le maire de Melle, qui se classe front populaire,
02:02:06tendance écologiste, est accusé d'attirer
02:02:08les casseurs par une partie de la population.
02:02:10Et qu'on en parle et qu'on en parle
02:02:12et qu'on en parle et qu'on en reparle,
02:02:14forcément ça finit par stresser la population.
02:02:16Moi, j'appelle depuis le début
02:02:18de cette annonce
02:02:20à ce que les choses se passent de manière sereine.
02:02:22Ça n'a pas été le cas
02:02:24de toutes les officines agricoles.
02:02:26La FNSEA est visée. Selon les services
02:02:28de renseignement, 10 000 manifestants
02:02:30sont attendus la semaine prochaine,
02:02:32dont 500 à 1 000 ultra-radicaux.
02:02:36Certains d'entre vous ont peut-être la chance
02:02:38d'être en vacances en cette période
02:02:40estivale, l'occasion pour nous également
02:02:42de faire un point sur la saison
02:02:44touristique. Nous sommes en direct avec
02:02:46Didier Arino, directeur général de
02:02:48Protourisme. Bonjour Didier Arino,
02:02:50merci d'être en direct dans la matinale
02:02:52Weekend. Un mot d'abord sur
02:02:54le contexte général. Comment vous jugez
02:02:56le début de cette saison touristique
02:02:58et cette saison estivale ?
02:03:00Ce début de saison touristique n'est pas
02:03:02brillant pour le tourisme hexagonal.
02:03:04On sait qu'en période d'élection, il y a toujours
02:03:06un retard, en période de grandes
02:03:08manifestations sportives aussi,
02:03:10mais il est clair que
02:03:12la dissolution a généré
02:03:14un arrêt complet des réservations
02:03:16avec une grande inquiétude
02:03:18de nos concitoyens. A cela,
02:03:20bien évidemment, s'ajoute
02:03:22un problème
02:03:24de pouvoir d'achat cette année, puisque
02:03:2634% de ceux qui envisagent de
02:03:28partir en vacances ont un budget en baisse
02:03:30contre seulement 10%
02:03:32qui ont un budget en hausse. Et on a
02:03:34autre phénomène, une volonté
02:03:36de nouveau de départ vers les destinations
02:03:38étrangères, puisque 500 000 Français
02:03:40de plus partiront à l'étranger
02:03:42cet été, c'est-à-dire près de 10 millions.
02:03:44Tout cela conjugué,
02:03:46ça aboutit à une baisse
02:03:48des réservations de moins 8%
02:03:50pour le mois de juillet
02:03:52qui sera à l'évidence
02:03:54à la baisse à la fin du mois. Et puis on a une
02:03:56reprise des réservations pour le mois
02:03:58d'août, donc on peut espérer pour
02:04:00le mois d'août avoir un mois d'août à peu près
02:04:02conforme à ce qu'il est
02:04:04les années précédentes, à ce qu'il
02:04:06était les années précédentes, mais
02:04:08il est évident que pour les acteurs du tourisme
02:04:10de l'hébergement payant, c'est-à-dire
02:04:12des campings, des hôtels, des villages de vacances,
02:04:14des résidences de tourisme, cette
02:04:16baisse est conséquente, d'autant plus qu'elle
02:04:18s'additionne avec
02:04:20une chute de la fréquentation
02:04:22pendant la période
02:04:24du printemps
02:04:26du fait d'une mauvaise météorologie. Donc en plus
02:04:28la météorologie n'a pas facilité les choses
02:04:30et on sait à quel point nos concitoyens
02:04:32sont météo-sensibles.
02:04:34D'ailleurs on le voit avec le retour du beau temps
02:04:36et puis peut-être la fin d'une partie
02:04:38de l'incertitude, même s'il y a
02:04:40une grande angoisse
02:04:42que l'on peut constater dans les
02:04:44réponses de nos concitoyens
02:04:46lorsqu'on parle de vacances.
02:04:48On peut espérer avoir
02:04:50des réservations de dernière minute qui
02:04:52compenseraient en partie la baisse
02:04:54actuelle. Vous parliez de la situation
02:04:56politique. Qu'est-ce qui
02:04:58concrètement pousse les
02:05:00Français par exemple à annuler, voire
02:05:02reporter leurs vacances ? Est-ce que c'est
02:05:04une question de morale qui est
02:05:06en berne ? Est-ce que c'est une inquiétude sur
02:05:08la situation politique ou simplement des Français
02:05:10qui voulaient aller aux urnes et qui ont donc
02:05:12repoussé leurs vacances ? Est-ce qu'on sait
02:05:14justement ce qui conduit à ces
02:05:16annulations ?
02:05:18Il y a un premier élément qui est la problématique
02:05:20du pouvoir d'achat.
02:05:22On voit que cette année, il y a une chute
02:05:24des départs en vacances
02:05:26d'une partie de nos concitoyens, notamment
02:05:28de la France périphérique, de la France
02:05:30rurale, des artisans, des
02:05:32commerçants, des employés,
02:05:34des petites entreprises,
02:05:36du commerce. Donc on voit qu'il y a
02:05:38une France qui a de plus en plus de
02:05:40mal à réunir un budget vacances
02:05:42et puis à côté de ça, des taux de départ
02:05:44qui restent sensiblement les mêmes
02:05:46pour une France des grandes métropoles,
02:05:48de salariés de grandes entreprises,
02:05:50de cadres
02:05:52ou de salariés
02:05:54de la fonction publique. Donc on a véritablement
02:05:56un décalage qui s'accroît
02:05:58entre ceux qui ont une sécurité de
02:06:00emploi et ceux qui vivent dans l'incertitude.
02:06:02Donc ça génère évidemment
02:06:04une certaine angoisse. Il faut dire aussi
02:06:06qu'on avait eu un phénomène de
02:06:08rattrapage post-Covid
02:06:10où nos concitoyens sont
02:06:12beaucoup partis en vacances et
02:06:14quand ils regardent ce qui reste dans leur portefeuille,
02:06:16compte tenu de l'augmentation des charges contraintes,
02:06:18ils ont beaucoup de mal à
02:06:20réunir un budget vacances suffisamment
02:06:22conséquent pour s'offrir
02:06:24un hébergement payant. Ça se traduit
02:06:26tout simplement par
02:06:281,3 million de moins
02:06:30de Français qui envisagent de
02:06:32réserver dans un hébergement payant.
02:06:34Ça signifie concrètement qu'il y a 11 millions
02:06:36de nos concitoyens qui iront
02:06:38chez les parents, chez les amis, dans les résidences secondaires
02:06:40où on est passé
02:06:42du tourisme quoi qu'il en coûte
02:06:44au tourisme de la débrouille en quelque sorte.
02:06:46Et puis il y a une augmentation
02:06:48aussi de l'offre des destinations
02:06:50étrangères car aujourd'hui toutes les destinations
02:06:52sont ouvertes et donc
02:06:54on a une reprise vers les destinations soleil
02:06:56de la Méditerranée, du Maghreb
02:06:58mais aussi nos voisins européens, eux
02:07:00battent des records de fréquentation,
02:07:02notamment l'Espagne, avec d'ailleurs
02:07:04des conséquences aussi sur
02:07:06en partie d'un rejet de la population
02:07:08dans certaines zones vis-à-vis du tourisme
02:07:10mais nous, a contrario,
02:07:12nous avons véritablement un retard de
02:07:14réservation qui est conséquent
02:07:16et puis les Jeux Olympiques
02:07:18aussi ont un impact sur
02:07:20le tourisme par exemple. On espère que ça ira mieux en tout cas.
02:07:22Merci beaucoup Didier Arrino, on espère
02:07:24que Jean-Béli sera aussi dans le ciel
02:07:26et dans les centres d'hébergement pour
02:07:28les vacanciers pendant ses vacances d'été.
02:07:30Merci d'avoir été en direct avec nous dans la
02:07:32Matinal Weekend. On va marquer une courte
02:07:34pause, dans quelques instants on revient
02:07:36et on se posera cette question qui, pour être
02:07:38le candidat à Matignon
02:07:40de la gauche, les réunions se poursuivent
02:07:42encore aujourd'hui. Il n'y a plus
02:07:44que deux noms visiblement sur la liste.
02:07:46On vous en dit plus dans quelques instants. A tout de suite.
02:07:48...
02:07:50...
02:07:52De retour pour la dernière ligne droite de la
02:07:54Matinal Weekend, toujours avec
02:07:56Marine Sabourin, Sarah Varny,
02:07:58Gabriel Cluzel et Vincent Roy
02:08:00pour m'accompagner ce samedi
02:08:02matin. Au sommaire aujourd'hui,
02:08:04on l'a appris il y a quelques instants, l'individu
02:08:06soupçonné d'avoir enlevé puis tué
02:08:08la petite Célia, 6 ans, a été interpellé.
02:08:10Il s'agit du compagnon de la
02:08:12mère de la fillette. Une alerte enlèvement avait été
02:08:14déclenchée hier soir. Le corps de l'enfant
02:08:16a été retrouvé quelques heures plus tard.
02:08:18On vous donnera toutes les informations avec Sarah Varny
02:08:20dès le début de ce journal.
02:08:22La gauche va-t-elle s'entendre sur un nom
02:08:24de candidat à Matignon ? Voilà près d'une
02:08:26semaine que les discussions s'éternisent.
02:08:28Les dernières réunions semblent avoir abouti
02:08:30à deux noms. Olivier Faure,
02:08:32premier secrétaire du Parti Socialiste,
02:08:34et Huguette Bellot, présidente du Conseil
02:08:36Régional de la Réunion, cette dernière
02:08:38qui peut désormais compter sur le soutien
02:08:40d'un certain Jean-Luc Mélenchon.
02:08:42Et puis les fêtes de Bayonne,
02:08:44à nouveau confrontés à l'hyperviolence.
02:08:46Un homme de 58 ans est entre la vie
02:08:48et la mort après avoir reçu un coup de poing à la tête
02:08:50jeudi soir. Un individu a été
02:08:52interpellé, une enquête est ouverte
02:08:54pour tentative de meurtre. Un drame
02:08:56qui fait tristement écho au fait
02:08:58de l'an dernier où un homme avait été tué
02:09:00après une simple remarque à des fêtards.
02:09:02La ville de Bayonne appelle désormais
02:09:04à l'apaisement.
02:09:06On démarre donc avec
02:09:08cette terrible information. Célia,
02:09:10fillette de 6 ans, a été retrouvée
02:09:12morte dans un bois hier soir.
02:09:14Une alerte enlèvement avait été déclenchée
02:09:16un peu plus tôt. Le suspect
02:09:18a finalement été interpellé vers
02:09:206h du matin par la gendarmerie.
02:09:22Il s'agirait du compagnon
02:09:24de la mère de Célia avec qui il s'était montré
02:09:26violent quelques heures plus tôt.
02:09:27Oui, on en parle avec vous Sarah Varni.
02:09:29Sarah, quelles sont les dernières informations dont on dispose ?
02:09:31Effectivement, l'homme a été interpellé
02:09:33vers 6h ce matin, c'est ce que la gendarmerie
02:09:35a communiqué
02:09:37à proximité du lieu de découverte
02:09:39du véhicule dans
02:09:41un bois de Saint-Martin-de-Liffe
02:09:43en Seine-Maritime. Il a été placé
02:09:45en garde à vue. Il est activement
02:09:47recherché après la découverte du corps
02:09:49de la fillette de 6 ans.
02:09:51Elle avait été enlevée vendredi en Seine-Maritime.
02:09:53Sa disparition avait
02:09:55déclenché le dispositif
02:09:57d'alerte enlèvement et le suspect
02:09:59est donc le compagnon de la mère
02:10:01de la victime. La fillette de 6 ans a été
02:10:03retrouvée dans ce même bois,
02:10:05morte, près du véhicule de son
02:10:07ravisseur présumé. Peu après
02:10:091h du matin, le ministère de la Justice
02:10:11avait annoncé sur les réseaux sociaux la découverte
02:10:13du corps sans vie de la petite Célia
02:10:15qui avait donc amené à la levée
02:10:17du dispositif alerte enlèvement.
02:10:19Sarah, c'est la mère de Célia
02:10:21qui a appelé à l'aide. Oui, effectivement.
02:10:23Peu vers 18h, la mère
02:10:25appelle la gendarmerie. Elle
02:10:27dit avoir été agressée au couteau par son
02:10:29compagnon. Elle a réussi à sortir
02:10:31de sa maison mais sa fille,
02:10:33Célia, elle, non, s'y trouvait
02:10:35encore. Elle aurait également reçu
02:10:37des coups de couteau. L'homme de 42
02:10:39ans n'est donc pas le père de la petite
02:10:41Célia. Le couple n'était pas
02:10:43connu des forces de l'ordre pour des faits de
02:10:45violences intrafamiliales.
02:10:47Mais une source proche de l'enquête dit que
02:10:49l'homme était connu par la justice pour
02:10:51des troubles du comportement.
02:10:53Merci beaucoup Sarah Varny pour toutes ces
02:10:55informations. Au volet politique
02:10:57à présent, les négociations patinent
02:10:59au sein du nouveau Front Populaire pour
02:11:01proposer un nom de Premier ministre.
02:11:03Voilà bientôt une semaine que les
02:11:05discussions sont en cours. Oui, plusieurs noms seraient
02:11:07sur la table mais rien n'est encore figé.
02:11:09Alors quel visage pour incarner la gauche
02:11:11à Matignon ? On voit cela avec Tancrède Guillotel.
02:11:13Après le second tour
02:11:15des législatives, six noms émergent
02:11:17à gauche pour un poste de Premier ministre.
02:11:19Les différents partis du nouveau
02:11:21Front Populaire poursuivent toujours leurs
02:11:23négociations pour désigner un chef du gouvernement
02:11:25commun. Les Insoumis proposent
02:11:27quatre noms. Leur coordinateur
02:11:29Manuel Bompard, la
02:11:31coprésidente de l'Institut Labo ici
02:11:33et député du Val-de-Marne Clémence Guetté,
02:11:35la présidente du groupe à l'Assemblée
02:11:37nationale Mathilde Panot et le
02:11:39fondateur et leader du mouvement Jean-Luc
02:11:41Mélenchon. Les socialistes
02:11:43défendent la candidature de leur premier secrétaire
02:11:45Olivier Faure, tandis
02:11:47que le PCF a proposé le nom du
02:11:49Guedbélo, présidente du Conseil Régional
02:11:51de la Réunion, une personnalité
02:11:53proche des Insoumis.
02:11:55Vincent Roy,
02:11:57un nom à gauche qui pourrait donc
02:11:59émerger, on le voit il y a plusieurs possibilités
02:12:01mais ce que l'on observe surtout
02:12:03c'est que les discussions patinent, ils ont du mal
02:12:05à se mettre d'accord, les socialistes, les Insoumis,
02:12:07les écologistes. Mais évidemment de toute façon
02:12:09ils ne s'entendaient pas au départ
02:12:11donc ils ont fait une alliance de circonstances
02:12:13évidemment que pour un nom
02:12:15ils vont avoir un mal fou
02:12:17à se mettre d'accord mais vous savez ce qui est terrible
02:12:19c'est qu'il y a là une sorte de mystification
02:12:21tout ça n'existe pas, il n'y aura pas
02:12:23de premier ministre de gauche
02:12:25enfin je crois qu'on peut le
02:12:27prophétiser, ça n'est pas la volonté
02:12:29du Président de la République et puis ça n'est surtout pas
02:12:31la volonté des Français qui, je vous le rappelle,
02:12:33ont quand même voté à droite, parce qu'il ne faut pas oublier
02:12:35M. Macron vous dit dans une lettre
02:12:37cadre 13 instituteurs
02:12:39Troisième République par ailleurs, il vous dit
02:12:41personne n'a gagné
02:12:43non c'est vrai, personne n'a gagné en
02:12:45termes de siège puisqu'il a tout fait pour que personne
02:12:47ne gagne en termes de siège et que
02:12:49ne se dégage aucune majorité mais
02:12:51quand même
02:12:53il y a quand même 11 millions de Français qui ont
02:12:55voté à droite, alors
02:12:57Hérène alliage
02:12:59Ciotti, d'accord, mais il y a quand même 11 millions
02:13:01de Français qui ont voté à droite, c'est-à-dire que les Français ont voté
02:13:03à droite, donc ils ne vont pas tolérer
02:13:05et Emmanuel Macron ne le désire pas
02:13:07non plus, on l'a compris, ils ne vont pas tolérer
02:13:09un premier ministre de gauche
02:13:11et encore moins Mme Bellon
02:13:13Bellon
02:13:15Bellon
02:13:17qui est issue des rangs communistes
02:13:19et qui par ailleurs
02:13:21est une catholique
02:13:23de première bourg
02:13:25elle va à la messe tous les dimanches
02:13:27mais c'est vrai Gabriel Cluzel que si la gauche
02:13:29peut-être s'était entendue plutôt sur un non
02:13:31si dès lundi matin ils avaient eu un non à proposer
02:13:33à Emmanuel Macron, ils auraient pu
02:13:35mettre une forme de pression au Président de la République
02:13:37le fait que ça se soit enlisé
02:13:39pendant toute la semaine, ça a plutôt
02:13:41conforté Emmanuel Macron dans sa volonté de prendre du temps
02:13:43mais il est impossible
02:13:45de faire émerger un non puisque c'était en réalité
02:13:47une victoire factice, il y a
02:13:49une seule chose de vraie
02:13:51en tout cas dans la lettre
02:13:53d'Emmanuel Macron, c'est que personne
02:13:55n'a gagné et au sein du Nouveau Fonds Populaire
02:13:57personne n'a gagné, on prend toutes les composantes
02:13:59moi je veux bien le Parti Communiste
02:14:01faire émerger le nom de
02:14:03Mme Huguette Bello, ils ont 9 députés
02:14:05le Parti Communiste, il n'y a pas de quoi sauter
02:14:07au plafond. Elle est soutenue par Mélenchon aussi
02:14:09Oui et c'est un soutien de Mélenchon d'ailleurs
02:14:11j'ai vu circuler sur les réseaux sociaux des images où on montre Mélenchon
02:14:13déguisé en Père Noël avec un sombrero
02:14:15et tout pour dire que tous les candidats
02:14:17finalement sont une façon de faire rentrer
02:14:19Jean-Luc Mélenchon
02:14:21au poste de Premier ministre
02:14:23donc c'est un soutien de Jean-Luc Mélenchon mais même la France Insoumise
02:14:25elle a moins de sièges
02:14:27que à la dernière mandature
02:14:29alors c'est pas non plus un triomphe romain
02:14:31ils ont installé un récit de victoire qui est une victoire
02:14:33factice, qui a été permis par
02:14:35ce Front Républicain qui n'existait que par une
02:14:37opposition à la bête du Gévaudan
02:14:39qui est le Rassemblement National
02:14:41on a bien compris
02:14:43et on ne sait pas très bien d'ailleurs, il n'y a pas eu
02:14:45d'expression même sur le projet parce que si on avait
02:14:47dit ce qui ne collait pas au Rassemblement National
02:14:49on aurait pu dire on va faire l'inverse
02:14:51mais alors j'ai entendu parler d'ADN
02:14:53Franck Rister dit c'est l'ADN du Rassemblement National
02:14:55je ne sais pas ce que c'est l'ADN
02:14:57c'est quoi le... qu'est-ce qui est contenu dans ce mot
02:14:59François Béroud il a dit
02:15:01ce qui m'embête c'est les arrière-pensées
02:15:03vous voyez Roel il avait inventé
02:15:05la police de la pensée, là c'est la police de l'arrière-pensée
02:15:07je ne sais pas très bien ce que c'est l'arrière-pensée
02:15:09donc ils n'ont même pas un contre-projet, c'est-à-dire qu'ils ont rejeté l'URN
02:15:11mais ce n'est pas pour ça qu'ils ont un contre-projet
02:15:13donc de fait il n'y a pas de personnes qui émergent
02:15:15alors je suis à moitié d'accord
02:15:17avec Vincent Roy sur un point
02:15:19c'est qu'il dit
02:15:21il n'y aura pas de ministre de gauche
02:15:23parce que les Français ne sont pas d'accord
02:15:25c'est vrai vous avez raison, 11 millions d'électeurs d'URN
02:15:27mais pas que, il y a aussi les 46
02:15:29si on compte toute la droite, les 46 députés
02:15:31les électeurs des 46 députés LR
02:15:33puis je crois qu'il y a encore une dizaine de députés de droite
02:15:35non identifiés
02:15:37si j'ose dire, ça fait du monde
02:15:39on peut même dire qu'ils avaient fait une alliance comme la gauche
02:15:41on a la droite la plus bête du monde donc ce n'était pas possible
02:15:43et bien ils auraient été au-dessus du nouveau front populaire
02:15:45ils auraient évité ce récit d'une victoire factice
02:15:47mais ce n'est pas parce que les Français
02:15:49je terminerai par là, ce n'est pas parce que les Français n'en voulaient pas
02:15:51n'en veulent pas que ça n'arrivera pas
02:15:53le traité de constitution européenne
02:15:55les Français n'en voulaient pas et pourtant
02:15:57on a fait en sorte de faire rentrer
02:15:59par la fenêtre ce qui était parti par la porte
02:16:01non mais Emmanuel Macron n'en veut pas non plus
02:16:03parce qu'il veut trouver une alliance lui
02:16:05avec les LR
02:16:07canal historique et sa majorité
02:16:09la force de conviction de la rue
02:16:11du nouveau front populaire qui appelle déjà
02:16:13à marcher sur Matignon
02:16:15parce que dans la demi-seconde on ne lui a pas donné les manettes du pouvoir
02:16:17elle est quand même très forte
02:16:19en tout cas les discussions vont se poursuivre visiblement
02:16:21ce samedi pour tenter de trouver un nom
02:16:23à gauche et on suivra évidemment
02:16:25ce qui ressort de ces
02:16:27nombreuses réunions
02:16:29on en vient au fait de Bayonne
02:16:31qui font face de nouveau à l'hyper-violence
02:16:33un homme de 58 ans est entre la vie et la mort
02:16:35après avoir été frappé
02:16:37par un autre individu dans un bus
02:16:39jeudi soir
02:16:41le mis en cause a été interpellé hier matin
02:16:43et placé en garde à vue
02:16:45une enquête a été ouverte pour tentative de meurtre
02:16:47autour sur les faits avec Régine Delfour
02:16:49les faits de Bayonne à nouveau entachés
02:16:51par une violente agression
02:16:53un quinquagénaire est entre la vie et la mort
02:16:55selon une source policière
02:16:57les faits se sont déroulés jeudi soir
02:16:59dans un bus aux abords de la gare routière
02:17:01il est aux alentours de 21h15
02:17:03lorsqu'une bagarre éclate
02:17:05la victime âgée de 58 ans
02:17:07reçoit un coup de poing à la tête
02:17:09d'après le témoignage d'un proche
02:17:11l'homme rentrait chez lui
02:17:13avec sa compagne quand il aurait été pris à partie
02:17:15il aurait reçu plusieurs coups de pied
02:17:17dans la tête alors qu'il était au sol
02:17:19transporté à l'hôpital
02:17:21son état s'est dégradé
02:17:23et son pronostic vital est engagé
02:17:25selon le parquet de Bayonne
02:17:27un homme a été interpellé vendredi matin
02:17:29et placé en garde à vue
02:17:31une enquête a été ouverte pour tentative de meurtre
02:17:33et confié à la police judiciaire
02:17:35la ville de Bayonne
02:17:37a fait savoir qu'elle condamne
02:17:39avec force un tel drame
02:17:41et s'en remet pleinement aux autorités compétentes
02:17:43pour établir les faits
02:17:45ainsi que les suites à donner
02:17:47mais réaffirme sa volonté
02:17:49et son engagement en faveur de fêtes
02:17:51apaisées et respectueuses
02:17:53l'an dernier Patrick Lagnès
02:17:5546 ans avait été
02:17:57roué de coups lors des fêtes de Bayonne
02:17:59pour avoir demandé à des jeunes
02:18:01de ne pas uriner devant sa porte
02:18:03il avait succombé à ses blessures
02:18:05mercredi, lors de la cérémonie
02:18:07d'ouverture, un hommage
02:18:09lui a été rendu
02:18:11Après Cluzel, cette affaire nous montre
02:18:13à nouveau l'hyper-violence
02:18:15qui peut régner parfois dans nos sociétés
02:18:17on rappelle que les fêtes de Bayonne
02:18:19l'an dernier il y avait quelqu'un qui avait perdu la vie
02:18:21pour une simple remarque à des fêtards
02:18:23cette fois on a un homme qui est entre la vie et la mort
02:18:25et dont on espère évidemment qu'il va s'en sortir
02:18:27Oui, c'est cette violence
02:18:29qui est devenue ordinaire
02:18:31et d'ailleurs un des
02:18:33carburants
02:18:35du vote aujourd'hui
02:18:37qui a eu lieu tant
02:18:39par les européennes que par les législatives
02:18:41pour demander plus de sécurité
02:18:43c'est des fêtes
02:18:45traditionnelles
02:18:47bon enfant en principe
02:18:49les fêtes de Bayonne, beaucoup de jeunes
02:18:51français rêvent d'aller faire les fêtes de Bayonne
02:18:53c'est drôle
02:18:55c'est encore une fois
02:18:57de la folklorique
02:18:59on peut parler des férias dans les différentes villes
02:19:01c'est important dans une période
02:19:03encore plus morose
02:19:05mais il n'y a plus de sécurité
02:19:07il n'y a plus de sécurité
02:19:09c'est pas pendant les fêtes de Bayonne
02:19:11mais c'est aussi je crois là qu'a été assassiné
02:19:13un chauffeur de bus
02:19:15donc c'est des villes
02:19:17du sud-ouest qui véhiculaient
02:19:19des images de soleil
02:19:21de fêtes populaires
02:19:23et qui aujourd'hui sont des lieux
02:19:25d'hyper-violence
02:19:27c'est plus seulement les grandes métropoles, les banlieues sensibles
02:19:29et que sais-je encore
02:19:31ça veut dire qu'à un moment on va interdire
02:19:33les fêtes de Bayonne
02:19:35on va changer l'esprit des fêtes de Bayonne
02:19:37donc c'est punir toute la société
02:19:39toute la France
02:19:41bien élevée
02:19:43parce qu'on n'arrive pas à endiguer
02:19:45cette violence des voyous
02:19:47qui bénéficient d'une forme d'impunité sur le plan de la justice
02:19:49encore un autre débat mais on va finir par
02:19:51enfermer les braves gens parce qu'on n'arrive pas
02:19:53à tenir les délinquants
02:19:55et puis il y a un problème que je voulais rappeler
02:19:57que je n'ai pas rappelé tout à l'heure
02:19:59l'année dernière il avait me semble-t-il été posé
02:20:01c'est celui de l'affluence
02:20:03parce qu'on dit qu'on a des problèmes pour la sécurité
02:20:05mais l'année dernière il avait été posé cette question-là
02:20:07parce qu'il y a de plus en plus de gens
02:20:09précisément qui veulent aller
02:20:11aux fêtes de Bayonne et ça n'est pas sans poser
02:20:13un certain nombre de problèmes de sécurité
02:20:15aussi, ceci se surajoute au reste
02:20:17sur le volet judiciaire, deux mois
02:20:19après son évasion, toujours aucune trace
02:20:21de Mohamed Hamra, la police
02:20:23a lancé mercredi un appel à témoins
02:20:25pour identifier les voitures utilisées
02:20:27par le fugitif et ses complices pour prendre
02:20:29la fuite. Pour rappel, deux agents
02:20:31pénitentiaires ont été tués lors de ce
02:20:33guet-apens. Les dernières informations avec
02:20:35Noémie Chouch du service police-justice de CNews
02:20:37Dans la foulée de l'évasion
02:20:39les ministres de la justice, de l'intérieur
02:20:41la procureure de la République de Paris
02:20:43avaient tous exprimé leur certitude
02:20:45que Mohamed Hamra allait être
02:20:47retrouvé. L'enquête avance bien
02:20:49confiait même Gérald Darmanin deux jours
02:20:51après les faits. Mais force est de constater
02:20:53que deux mois plus tard, le détenu et ses
02:20:55complices sont toujours introuvables
02:20:57Faut-il y voir le signe que
02:20:59l'enquête piétine ? L'office central de lutte
02:21:01contre la criminalité organisée a lancé
02:21:03cette semaine un appel à témoins pour
02:21:05tenter de retrouver les véhicules
02:21:07utilisés par les malfaiteurs. Toute
02:21:09personne ayant aperçu une de ces voitures
02:21:11le 14 mai dans l'heure
02:21:13ou ayant été témoin d'événements suspects
02:21:15ou inhabituels est invitée à contacter
02:21:17la police judiciaire. Objectif
02:21:19déterminer dans quelles voitures
02:21:21les malfaiteurs ont pris la fuite
02:21:23En effet, selon nos informations
02:21:25ils ont emprunté des voies de circulation
02:21:27moins fréquentées et donc non équipées de caméras
02:21:29de vidéosurveillance. C'est pour cela
02:21:31qu'on a perdu leurs traces et c'est sans doute
02:21:33le signe que certains connaissaient très
02:21:35bien la zone. Car c'est une des questions
02:21:37que se posent les policiers qui travaillent
02:21:39sur cette enquête. Hamra est-il
02:21:41toujours dans la région ou a-t-il réussi
02:21:43à s'éloigner voire à quitter
02:21:45le pays ?
02:21:47Cette traque qui nous ramène deux mois en arrière
02:21:49et ces images qui avaient heurté
02:21:51l'opinion, en fait on se rendait compte
02:21:53si besoin il y avait de
02:21:55la force et de la capacité des réseaux
02:21:57de narcotrafiquants, des moyens
02:21:59dont ils disposent aujourd'hui face
02:22:01à des forces de l'ordre qui parfois sont un peu
02:22:03démunies. Vous avez raison, il y a deux sujets dans le sujet
02:22:05le premier c'est cette traque sans fin
02:22:07qui fait dire
02:22:09deux choses. Soit M. Hamra
02:22:11est bien caché, ça veut dire qu'il y a
02:22:13un climat, une atmosphère
02:22:15un écosystème accueillant pour
02:22:17lui, donc c'est quand même
02:22:19très dérangeant qu'il y ait cet environnement
02:22:21qui le cache aussi bien
02:22:23soit c'est la mondialisation de la délinquance
02:22:25soit il est à l'étranger, à l'étranger aussi
02:22:27en principe il y a des moyens de coopération
02:22:29mais évidemment ça rend la traque
02:22:31encore moins aisée
02:22:33et c'est vrai que l'ouverture,
02:22:35la béance de nos frontières c'est encore
02:22:37un des mots
02:22:39auxquels on peut le rajouter
02:22:41que l'on peut rajouter
02:22:43mais ça aussi, vous avez raison, soulever
02:22:45un voile sur ce qui se passe en prison
02:22:47et notre
02:22:49personnel pénitentiaire qui est complètement
02:22:51démuni, et moi ce qui m'inquiète c'est que
02:22:53passer l'hommage, c'est toujours comme ça, il y a un hommage
02:22:55il y a une émotion, je vous explique
02:22:57que pendant l'émotion il ne faut pas polémiquer
02:22:59parce que c'est le temps de l'émotion, le problème c'est que si on ne polémique
02:23:01pas à ce moment-là, après on n'en parle plus
02:23:03et c'est vrai pour tous les drames, c'est une façon d'éviter
02:23:05le problème, donc on n'en parle
02:23:07plus, on a aussi, ça a permis
02:23:09de lever aussi les conditions
02:23:11le voile sur les conditions carcérales de ce monsieur
02:23:13c'était absolument incroyable aussi
02:23:15il faisait son petit commerce
02:23:17à la maison, enfin en prison
02:23:19en l'occurrence, et c'était proprement
02:23:21stupéfiant, c'est le cas de le dire
02:23:23et il ne s'est rien passé
02:23:25le personnel pénitentiaire est toujours
02:23:27dans la même situation
02:23:29Presque 8h45 sur CNews, vous regardez
02:23:31la matinale week-end et c'est l'heure du rappel des titres
02:23:33En Seine-Maritime
02:23:37Célia Fiat de 6 ans a été retrouvée
02:23:39morte dans un bois hier soir, une alerte
02:23:41enlèvement avait été déclenchée un peu plus tôt
02:23:43le suspect a été interpellé vers 6h du matin
02:23:45par la gendarmerie, il s'agit du compagnon
02:23:47de la mère de Célia, avec qui il s'était
02:23:49montré violent quelques heures plus tôt
02:23:51En Argentine, les deux joueurs de l'équipe
02:23:53de France de Rugby, inculpés pour viol aggravé
02:23:55passent une nouvelle nuit en détention
02:23:57ils sont toujours dans l'attente du résultat de la demande
02:23:59de placement en liberté surveillée
02:24:01en cours de 8 ans à 20 ans de prison
02:24:0385,6%
02:24:05c'est le taux de réussite au brevet 2024
02:24:07selon les résultats provisoires
02:24:09publiés par l'Education Nationale
02:24:11un chiffre en baisse de 3,5%
02:24:13par rapport à l'année précédente
02:24:17Avant de finir ce journal, on vous emmène
02:24:19au Japon, ou presque
02:24:21à l'occasion de la 23ème édition
02:24:23de la Japan Expo qui s'achève
02:24:25demain soir au Parc des Expositions de Villepin
02:24:27De la cuisine au manga
02:24:29en passant par les arts martiaux
02:24:31toute la culture nipponnie est célébrée
02:24:33900 exposants sont réunis pour accueillir
02:24:35les 200 000 visiteurs attendus
02:24:37avec Charles Pousseau et Tancrede Guillotel
02:24:39Lecteur assidu de manga
02:24:41amateur de séries d'animation
02:24:43et de jeux vidéo
02:24:45mais aussi passionné de culture et d'artisanat
02:24:47japonais, comme chaque année
02:24:49il s'était donné rendez-vous à la Japan Expo ce week-end
02:24:51Certains, comme Alexis
02:24:53mu par une volonté de transmission filiale
02:24:55Ados déjà on venait à Japan Expo
02:24:57et là l'idée c'est de transmettre un petit peu
02:24:59et de montrer
02:25:01on est fan de manga, d'anime, de Japon
02:25:03et du coup on essaie de passer ça à la petite
02:25:05Tandis qu'à l'inverse
02:25:07d'autres comme Emilie sont venues
02:25:09pour accompagner leurs enfants
02:25:11Pour une première fois on n'a même pas pu tout découvrir
02:25:13et il y a vraiment
02:25:15tout l'étage
02:25:17des jeunes, des moins jeunes
02:25:19tout l'univers
02:25:21des cosplays magnifiques
02:25:23c'était un régal
02:25:25Une large affluence
02:25:27qui satisfait les organisateurs
02:25:29Le public qui vient à Japan Expo aujourd'hui
02:25:31et c'est une de nos fiertés, c'est à la fois les spécialistes
02:25:33qui viennent trouver des choses hyper pointues
02:25:35mais aussi des curieux, des gens qui ont entendu parler de Japon
02:25:37qui ont entendu parler de pop culture et qui se disent
02:25:39qu'est-ce que c'est, qui ont envie de venir s'immerger dedans
02:25:41et il y a énormément
02:25:43de familles qui viennent
02:25:45Avec 3000 visiteurs la première année
02:25:47contre plus de 250 000
02:25:49un record l'année dernière
02:25:51Il semble bien que la Japan Expo est définitivement
02:25:53con qu'ils sont publics
02:25:55J'ai senti un Vincent Roy un peu moins
02:25:57Japan Expo que Festival du Jazz
02:25:59de Jean Lépin, mais peut-être que je me trompe
02:26:01et que vous êtes adepte du cosplay
02:26:03Vous avez raison, mais dans le même temps
02:26:05il y a quelque chose au Japon
02:26:07qui me fascine, cet art
02:26:09de l'équilibre, du
02:26:11feng shui, de tout cela
02:26:13donc tout ça m'intéresse, oui effectivement
02:26:15je ne suis pas un grand fan de Naruto et autres
02:26:17mangas, mais je pourrais très bien
02:26:19m'y mettre, et puis ces gens ont des chapeaux très marrants
02:26:21tout ça m'a l'air très bon enfant
02:26:23s'intéresser à une autre culture, c'est s'ouvrir
02:26:25Allez, un peu de sport pour terminer
02:26:45Marine, on parle tennis
02:26:47ce matin avec le tournoi de Wimbledon
02:26:49qui touche à sa fin
02:26:51Oui, on connaît désormais l'affiche de la finale du tableau masculin
02:26:53un duel Alcaraz-Djokovic
02:26:55le même que l'an passé, l'an dernier en finale
02:26:57c'est Alcaraz qui s'était imposé en 5-7
02:26:59sur le Serbe, à l'époque respectivement
02:27:01numéro 1 et 2 mondiaux
02:27:03Djokovic qui a rejoint Alcaraz hier après avoir
02:27:05maîtrisé Lorenzo Musetti
02:27:07qui disputait sa première demi-finale du Grand Chlem
02:27:09en 3-7, on l'écoute
02:27:13En arrivant à Wimbledon, je n'étais pas sûr
02:27:15jusqu'à 3 ou 4 jours avant le tournoi
02:27:17si j'allais y participer
02:27:19J'ai fait un effort supplémentaire
02:27:21pour récupérer aussi vite que possible
02:27:23parce que c'était Wimbledon
02:27:25Je suis donc vraiment très heureux
02:27:27d'être en finale
02:27:29parce que je ne pensais pas, en particulier
02:27:31lors des deux premiers matchs
02:27:33à l'éventuel match pour le titre
02:27:39Je ne pensais qu'à bien bouger
02:27:41à ne pas me blesser
02:27:45Il y a beaucoup de similitudes
02:27:47entre lui et moi en termes de capacité
02:27:49à s'adapter et à s'ajuster
02:27:51à la surface
02:27:53Je pense que c'est probablement
02:27:55sa plus grande qualité
02:27:57Ce qu'il a fait à un si jeune âge
02:27:59est impressionnant
02:28:03Il va gagner de nombreux Grands Chlem
02:28:07et j'espère qu'il va me donner
02:28:09celui-ci dans deux jours
02:28:11et ensuite nous verrons
02:28:13J'encouragerai
02:28:31C'est la fin de votre matinale week-end
02:28:33Je vous remercie tous les quatre
02:28:35de m'avoir accompagné ce matin
02:28:37Je remercie également Olivier Mazinier
02:28:39et Laura Baca qui m'ont aidé à la préparation
02:28:41de cette émission
02:28:43Dans quelques instants vous avez rendez-vous
02:28:45avec l'heure des pro-week-end
02:28:47animée par l'excellent Gauthier Lebret
02:28:49Je vous donne rendez-vous avec Marine Sabourin
02:28:51Demain à 6h on vous fera vivre une émission spéciale
02:28:53à l'occasion du défilé du 14 juillet
02:28:55Bonne journée sur l'antenne de CNews